Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 16 sur 214

Rentrée ESSCOM : L’appel du Ministre aux futurs communicateurs pour un Niger prospère

 L’École Supérieure des Sciences de la Communication et des Médias (ESSCOM) a lancé sa rentrée académique 2025-2026. Devant les étudiants et de hauts invités, le Ministre Adji Ali Salatou a positionné la formation en communication comme une priorité nationale. En effet, l’institution, héritière du CFTI, mise sur l’excellence pour former les professionnels capables de contrer la désinformation et de forger l’image du pays.

 

Niamey, 15 octobre 2025 – Les amphithéâtres de l’École Supérieure des Sciences de la Communication et des Médias (ESSCOM) ont vibré ce mercredi au rythme de la rentrée académique 2025-2026. En présence d’autorités et d’invités prestigieux, dont le Ministre de la Communication, M. Adji Ali Salatou, celui-ci a exhorté les étudiants à valoriser leur savoir-faire comme levier stratégique de développement national. Par ailleurs, la cérémonie marque le renouveau d’une institution phare, héritière du Centre de Formation aux Techniques de l’Information (CFTI), et place les futurs communicateurs au cœur des ambitions du Niger.

Une rentrée festive et symbolique à l’ESSCOM

 

Dès le matin, l’ESSCOM, bastion de la formation en journalisme et médias au Niger, a rassemblé une foule animée. Autorités administratives, communauté estudiantine et invités de marque – dont le conseiller de l’Ambassade de la République Populaire de Chine – ont convergé pour ce rituel annuel. La cérémonie a notamment salué les pionniers de la première promotion de l’école et M. El Hadj Akoly Dawel, Premier Directeur du CFTI, témoin de l’évolution de l’institution jusqu’à son rayonnement actuel.

Cette rentrée célèbre une décennie de transformation, où le CFTI a mué en ESSCOM pour s’aligner sur les défis numériques et médiatiques d’un Niger en pleine mutation. Les étudiants, visages souriants, ont entonné l’hymne national, sous les applaudissements d’une assistance conquise.

 

Le Directeur Général : un appel à l’investissement total

 

Dans son discours d’ouverture, le Directeur Général de l’ESSCOM a d’abord salué les efforts du Ministre Adji Ali Salatou pour le secteur de la communication. Il a ensuite lancé un appel vibrant aux apprenants : « Investissez-vous pleinement dans vos études. L’ESSCOM n’est pas seulement une école ; c’est un tremplin pour devenir des leaders de l’information responsable et innovante. » Ces mots ont résonné comme un manifeste pour une génération appelée à maîtriser les outils digitaux et éthiques du métier.

Niamey : Rentrée solennelle à l'ESSCOM. Le Ministre Adji Ali Salatou exhorte les étudiants à devenir "levier de développement national" et à contrer la désinformation. Enjeux et ambitions.

Le Ministre Salatou : « Mettez en avant votre savoir-faire, futurs acteurs du développement »

 

Le moment fort de la journée a été incontestablement l’intervention du Ministre Adji Ali Salatou, qui a captivé l’auditoire. Mettant l’accent sur le rôle pivotal des communicateurs, il a exhorté les étudiants à « mettre en avant leur savoir-faire » comme un atout stratégique pour le Niger.

« Vous êtes les futurs acteurs du développement. Dans un monde connecté, votre plume, votre caméra et votre voix forgeront l’image d’un pays souverain et prospère. Soyez des innovateurs, des décodeurs de vérité, et des bâtisseurs de cohésion sociale », a-t-il martelé, évoquant les partenariats internationaux – comme avec la Chine – pour booster les infrastructures médiatiques.

Le Ministre a aussi souligné les réformes en cours : renforcement des programmes en journalisme numérique, partenariats avec des écoles africaines et subventions pour l’équipement. Un message clair : l’ESSCOM vise l’excellence pour former des professionnels aptes à contrer la désinformation et à promouvoir les Objectifs de Développement Durable.

Niamey : Rentrée solennelle à l'ESSCOM. Le Ministre Adji Ali Salatou exhorte les étudiants à devenir "levier de développement national" et à contrer la désinformation. Enjeux et ambitions.

Rentrée ESSCOM : un horizon prometteur pour la communication nigérienne

 

Par ailleurs, cette rentrée intervient dans un contexte national où l’éducation supérieure est prioritaire, alignée sur la vision du Président Abdourahmane Tiani. Malgré les défis logistiques, l’ESSCOM émerge comme un modèle d’adaptabilité, avec ses laboratoires de radio et de production audiovisuelle déjà en effervescence.

En somme, les étudiants, boostés par ces discours inspirants, se projettent déjà : stages en médias nationaux, projets collaboratifs avec des partenaires étrangers. « C’est notre moment de briller pour le Niger », confie une étudiante de première année, micro en main, impatiente.

L’ESSCOM confirme ainsi son rôle central dans la formation de l’élite médiatique de demain. Bonne rentrée à tous !

Madagascar : Rajoelina refuse sa destitution et dénonce un arrêt « illégal » de la HCC

Antananarivo, 15 octobre 2025 Guerre ouverte des communiqués à Antananarivo. Moins de 24 heures après l’installation d’un régime militaire intérimaire, la Présidence de la République contre-attaque. En effet, elle affirme que le chef de l’État Andry Rajoelina « assure toujours ses fonctions » et qualifie l’arrêt de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) de « vice rédhibitoire ». L’escalade entre loyalistes et factions militaires fait planer l’ombre d’une instabilité inédite sur la Grande Île.

Un communiqué incendiaire : la HCC accusée de vices rédhibitoires par Rajoelina

 

Le ton est sans appel dans le document officiel, qui fustige avec virulence la décision rendue par la HCC le 14 octobre. Selon la Présidence, cet acte est entaché de « multiples vices tant sur le fond que sur la forme », portant « atteinte aux fondements de la République, à la stabilité de l’ordre constitutionnel et à l’État de droit ».

Au cœur des griefs : la saisine introductive que le Vice-Président de l’Assemblée nationale (un leader de l’opposition, NdLR) a déposé le 13 octobre. « Le requérant n’est ni habilité ni qualifié pour saisir la Haute Cour Constitutionnelle », argumente le communiqué, rappelant que cette prérogative restreint strictement les Chefs d’Institution de la République. Cette irrégularité aurait dû entraîner une irrecevabilité immédiate.

Par ailleurs, la séance de la HCC elle-même illustre un fiasco procédural : le Président de l’institution a convoqué les membres de la Cour à 9 h 00 pour une « réunion administrative », sans leur communiquer l’objet au préalable. Huit Hauts Conseillers présents physiquement et un à distance se sont retrouvés piégés dans une « Chambre d’audience » improvisée sur sa décision unilatérale. Il leur a présenté trois requêtes à la va-vite, sans leur laisser le temps d’étudier les dossiers.

 

Interruptions, menaces et évacuation forcée : un huis clos sous pression

 

Le récit des événements, tel que relaté par la Présidence, évoque un scénario de pression militaire orchestrée. Après une série de suspensions d’audience, c’est lors du débat sur la recevabilité, de 15 h 00 à 17 h 00, que la tension atteint son paroxysme. La Direction de la Sécurité de la HCC aurait alors « sommé l’ensemble des juges constitutionnels à vider les lieux » face à l’arrivée imminente de « factions militaires armées » en direction du Palais Présidentiel d’Ambohitsirohitra, adjacent à la Cour.

« Des militaires ont évacué d’urgence les Hauts Conseillers avant qu’ils n’aient clôturé le débat, procédé à la délibération et signé, par peur d’atteinte à leur intégrité physique », dénonce le texte. Ils affirment aussi que ces derniers les ont menacés, ce qui prive ainsi la décision de toute sérénité et discernement. La publication hâtive de l’arrêt, sans respect des règles procédurales, « laisse supposer l’existence d’actes de corruption ou de coercition », ajoute la Présidence, et ouvre la voie à une « rupture constitutionnelle » grave.

 

Rajoelina, « Président en exercice de la SADC » : L’appel à la jeunesse contre le chaos

 

Face à cette tempête, Andry Rajoelina utilise ses titres régionaux comme bouclier : « Il continue d’assurer ses fonctions en vertu des pouvoirs constitutionnels qui lui confèrent l’autorité de Président de la République et de Président en exercice de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe). La Présidence condamne fermement la décision infondée prise par la Haute Cour Constitutionnelle, ainsi que la prise de pouvoir par la force opérée par une faction militaire.

Le Président adresse un message solennel à la jeunesse malgache, cœur battant des récentes manifestations :

« Cette tentative de prise de pouvoir incarne l’exact contraire des valeurs qu’elle défend. Elle repose sur la violation manifeste de l’État de droit, piétine les principes démocratiques,et menace directement les efforts que nous menons pour lutter ensemble contre la corruption. » Il appelle ainsi directement les manifestants à se méfier de l’ingérence militaire.

 

Une nation au bord du gouffre : vers une escalade ?

 

Ce communiqué, publié au plus fort de la confusion – avec le colonel Michael Randrianirina proclamé chef de l’État par intérim et Rajoelina toujours officiellement en fonction – ravive les flammes d’une crise qui couve depuis des mois. Tandis que des barrages militaires se multiplient à Antananarivo et que l’opposition jubile, les loyalistes de Rajoelina appellent à la mobilisation. L’Union africaine et la France, déjà alarmées, pressent pour une médiation régionale d’urgence afin d’éviter le scénario du pire.

Le colonel Randrianirina n’a pas encore réagi publiquement à ces accusations, mais les rues bruissent de rumeurs d’affrontements imminents entre factions armées. Madagascar, fragilisé par l’économie en berne, s’engage dans une confrontation ouverte entre deux légitimités contestées. La Grande Île est au bord du gouffre.

 

Madagascar : Rajoelina destitué, TANA sous contrôle militaire

Antananarivo, 15 octobre 2025 – Coup de tonnerre à Iavoloha. Le président Andry Rajoelina a été destitué par un vote écrasant de l’Assemblée nationale mardi. Après une tentative désespérée de dissoudre le Parlement, il a quitté le pays. Le colonel Michael Randrianirina a été immédiatement désigné chef d’État par intérim, suspendant ainsi la Constitution. La Grande Île s’embrase entre espoir de renouveau et craintes d’une nouvelle ère d’instabilité.

Une destitution fulgurante : 130 voix contre Rajoelina

 

L’acte décisif est survenu hier après-midi à l’Assemblée nationale. Cent trente (130) députés sur 163 – un score historique, dépassant largement les deux tiers requis – ont voté la destitution d’Andry Rajoelina. Les charges : dérives autoritaires, corruption systémique et gestion chaotique de la crise économique et sociale. Par ailleurs, cette motion, portée par une coalition hétéroclite d’opposants et de frondeurs de la majorité présidentielle (le TGV, NdLR), a été accélérée par la manœuvre de la dernière chance du président : une tentative désespérée de dissoudre le Parlement.

Rajoelina, au pouvoir depuis 2019 et réélu en 2023 dans un scrutin largement contesté, n’a pas eu le temps de réagir. Selon des sources proches du palais d’Iavoloha, il a quitté Antananarivo en urgence à bord d’un avion privé. Si sa destination reste inconnue, les rumeurs insistantes évoquent un exil en France ou en Afrique du Sud. « C’est la fin d’une ère marquée par la corruption et l’accaparement des richesses », s’est réjoui un manifestant au niveau d’Analakely, où des milliers de jeunes, notamment du mouvement « Gen Z Madagascar », ont célébré la chute du régime par des chants, danses et pancartes hostiles.

 

Destitution du Président Rajoelina par le Parlement (130 voix) et fuite. L'armée, menée par le Col. Randrianirina, prend le pouvoir à Tana

L’armée au cœur du pouvoir : Randrianirina, le nouveau visage de la transition

 

C’est l’armée qui a définitivement scellé le sort de la IVᵉ République. Dans une déclaration solennelle diffusée en direct depuis le Camp Militaire d’Andohalo (ou autre QG pertinent), le colonel Michael Randrianirina, officier supérieur reconnu, a annoncé que « les forces armées prennent le pouvoir à partir d’aujourd’hui » et suspendent immédiatement la Constitution. En plus, légitimé par le vote parlementaire – un fait inédit qui évite l’étiquette classique du putsch – il s’est auto-proclamé chef de l’État par intérim. Sa promesse : former un gouvernement de transition et organiser des élections dans un délai maximal de deux ans.

« Nous agissons pour restaurer l’ordre, la démocratie et la dignité malgache », a déclaré Randrianirina, flanqué de ses pairs en uniforme, lors de cette allocution qui a surpris par son ton ferme, mais apaisant. Cette prise de pouvoir survient après des semaines de mobilisation populaire de la jeunesse, exacerbée par l’inflation galopante, les pénuries alimentaires et la crise sociale. D’ailleurs, l’Union africaine et la France, principal partenaire de Madagascar, ont rapidement appelé à la retenue, craignant un nouveau cycle de violence à l’image des crises de 2002 et 2009.

Destitution du Président Rajoelina par le Parlement (130 voix) et fuite. L'armée, menée par le Col. Randrianirina, prend le pouvoir à Tana

Confusion institutionnelle et craintes internationales

 

La situation reste extrêmement volatile : le Premier ministre et plusieurs ministres ont démissionné en bloc, tandis que des barrages militaires quadrillent Antananarivo pour prévenir les débordements. Un analyste décrypte cette situation comme un « coup d’État institutionnel« , où l’armée prend la main en se basant sur une décision parlementaire. Pourtant, des voix s’élèvent pour alerter sur les risques : « Les militaires, je leur fais confiance pour l’instant, mais la rue doit rester vigilante. C’est la vigilance citoyenne qui garantira la transition« , confie un leader de l’opposition à notre rédaction.

Rajoelina, depuis son exil supposé, n’a pas encore réagi, mais ses partisans dénoncent un « putsch constitutionnel monté de toutes pièces ». À l’international, l’ONU et l’UA monitorent de près, tandis que la communauté économique craint pour les investissements dans les secteurs clés (vanille, litchi, textile).

En somme, Madagascar, nation fragile aux ressources abondantes, mais à la gouvernance instable, entre dans une nouvelle ère incertaine. Le colonel Randrianirina aura-t-il les reins solides pour pacifier le pays et organiser des élections crédibles ? Ou ce « sauvetage » militaire n’est-il qu’un prélude à un chaos plus grand ? La Grande Île retient son souffle.

Niger : Lancement officiel de la rentrée scolaire 2025-2026 à Niamey

La rentrée scolaire 2025-2026 est officielle au Niger. À Niamey, la cérémonie de la « montée des couleurs » a réuni le corps de l’État pour réaffirmer la vision du Président Tiani : l’éducation comme socle du développement et de la souveraineté.

 

Niamey, 15 octobre 2025 – Les élèves nigériens ont retrouvé les bancs ce mercredi matin pour l’année académique 2025-2026. L’événement, orchestré par une cérémonie officielle à l’École primaire Poudrière III, a été  une puissante démonstration de l’engagement gouvernemental. Sous la vision du Président Abdourahmane Tiani, cette rentrée est présentée non comme une simple reprise des cours, mais comme un « pas décisif vers un Niger instruit et souverain ».

Le lancement officiel de la rentrée scolaire 2025-2026 à l'école Poudrière III de Niamey a réuni les plus hautes autorités, soulignant que, sous la vision du Président Tiani, l'éducation est le socle de la souveraineté et du développement du Niger.

Une cérémonie haute en symboles à Poudrière III

 

Dès l’aube, l’École primaire Poudrière III, située au cœur de la capitale, a accueilli un parterre d’autorités. La cérémonie de la « montée des couleurs » a notamment été honorée par la présence du Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger.

À ses côtés, le Pr Farmo Moumouni, Ministre de l’Enseignement et de la Formation Techniques et Professionnels, ainsi que le Général de Division Assoumane Abdou Harouna, Gouverneur de la Région de Niamey, ont symbolisé la mobilisation conjointe de l’Administration, de l’Éducation et de la Défense. Cet alignement des élites, complété par les autorités coutumières et les représentants d’enseignants et de parents, a souligné l’enjeu national de la rentrée.

Niger : une rentrée scolaire placée sous le signe de la souveraineté et du développement

Le Colonel Garanké, dans son allocution, a donné le ton, insistant sur la nécessité d’une école « citoyenne, inclusive et performante ».

Au-delà des hymnes et des uniformes impeccables, cette rentrée incarne la priorité stratégique fixée par le Général d’Armée Abdourahmane Tiani. Pour le Chef de l’État, l’éducation est « le socle du développement national et de la souveraineté du Niger ». Sous son impulsion et avec le soutien actif du Premier Ministre et du Gouvernement, des actions concrètes sont engagées :

  1. Amélioration des conditions d’apprentissage et rénovation des infrastructures scolaires, notamment celles endommagées par les récentes inondations.
  2. Valorisation du corps enseignant via des programmes de formation continue.
  3. Garantie d’un accès équitable à une éducation de qualité pour chaque enfant.

« Le Niger investit dans ses enfants pour bâtir un avenir prospère », a affirmé le Ministre Moumouni, mentionnant également la distribution de kits scolaires. L’Administrateur Garanké a, quant à lui, promis le soutien logistique et financier de la Ville de Niamey aux établissements vulnérables.

 

Le lancement officiel de la rentrée scolaire 2025-2026 à l'école Poudrière III de Niamey a réuni les plus hautes autorités, soulignant que, sous la vision du Président Tiani, l'éducation est le socle de la souveraineté et du développement du Niger. Le lancement officiel de la rentrée scolaire 2025-2026 à l'école Poudrière III de Niamey a réuni les plus hautes autorités, soulignant que, sous la vision du Président Tiani, l'éducation est le socle de la souveraineté et du développement du Niger.

Rentrée scolaire 2025-2026 : vers un Niger instruit et uni malgré les défis

 

Malgré cet élan institutionnel, le secteur éducatif fait face à des défis persistants : les retards de salaires, régulièrement dénoncés par les syndicats, et les séquelles matérielles des intempéries récentes tempèrent l’enthousiasme.

Néanmoins, l’atmosphère dans les cours de récréation, de la maternelle au secondaire, était marquée par l’optimisme. L’enthousiasme des élèves et la gratitude exprimée par les parents pour les avancées observées infusent un vent d’espoir.

La cérémonie s’est achevée sur un appel à la mobilisation de toute la Nation : transformer l’énergie de cette rentrée en résultats tangibles. L’enjeu est désormais clair : bâtir, ensemble, un Niger instruit et uni.

Bonne rentrée à tous les élèves, enseignants et parents !

Rentrée scolaire à Agadez : le gouverneur Ibra donne le ton

Rentrée scolaire 2025-2026 : un élan d’optimisme à Agadez. Le Général de Division Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la région, a donné le coup d’envoi officiel de l’année académique.

 

Agadez, 15 octobre 2025 – La région d’Agadez s’éveille à la nouvelle année académique avec optimisme et mobilisation collective. Ce mercredi, le Général de Division Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la Région d’Agadez, a donné le coup d’envoi officiel de la rentrée scolaire 2025-2026. Accompagné d’une délégation impressionnante, il a sillonné plusieurs établissements pour marquer ce moment symbolique, distribuant aussi  fournitures et conseils aux élèves, dans un climat de chaleureuse convivialité.

Un lancement officiel sous le signe de l’unité régionale

 

Dès le matin, le Gouverneur a pris la tête d’une délégation de haut niveau mêlant autorités civiles et militaires. Parmi les figures notables : les secrétaires généraux de la région et de la Commune Urbaine d’Agadez, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, Sultan de l’Aïr, ainsi que des acteurs clés du secteur éducatif. Cette escorte prestigieuse souligne aussi l’importance accordée par les instances locales à l’éducation, pilier du développement dans cette région sahélienne aux multiples défis.

Par ailleurs, le programme a débuté par une cérémonie protocolaire, avant de se transformer en véritable tournée des écoles. Le Général de Division Ibra Boulama Issa a visité l’École Primaire Mederssa CBT et le Collège d’Enseignement Secondaire (CES) Tegama, deux établissements emblématiques de la zone urbaine d’Agadez. Partout, l’accueil a été triomphal : responsables scolaires, enseignants, parents et élèves ont réservé au Gouverneur des ovations spontanées, scandant des slogans d’espoir pour une année fructueuse.

Fournitures et appel à la résilience pour les élèves

 

Au-delà des discours, l’action a primé. Dans chaque école, le Gouverneur a personnellement supervisé la distribution de fournitures scolaires essentielles – cahiers, stylos, sacs et manuels – à des centaines d’élèves ravis. Car ces gestes concrets visent à lever les barrières logistiques pour une rentrée inclusive, particulièrement dans un contexte où les intempéries et les contraintes sécuritaires pèsent sur les infrastructures.

S’adressant aux apprenants, le Général Ibra Boulama Issa n’a pas lésiné sur les sages conseils :

 « Soyez assidus, respectueux et curieux. L’éducation est votre arme pour bâtir un Agadez prospère et un Niger uni », a-t-il lancé, avec une emphase qui a galvanisé l’assemblée.

D’ailleurs, ces paroles résonnent comme un appel à la résilience face aux défis éducatifs régionaux, tels que le taux d’abandon scolaire et le besoin en enseignants qualifiés.

 

Agadez s’inscrit dans la dynamique nationale de souveraineté

 

Par ailleurs,  Cette initiative s’inscrit dans la dynamique nationale impulsée par le Président Abdourahmane Tiani, qui place l’éducation au cœur des priorités pour la souveraineté et le développement. À Agadez, où l’école est un rempart contre l’oisiveté et un vecteur d’intégration, le Gouverneur a réaffirmé l’engagement des autorités :

« Nous œuvrerons pour des salles de classe modernes et un corps enseignant valorisé », promettant des investissements ciblés dans les prochains mois.

En somme, les échos de cette journée festive se propagent déjà : élèves motivés, enseignants galvanisés et communautés rassurées. Malgré les ombres persistantes – comme les retards salariaux évoqués par les syndicats au niveau national – cette rentrée à Agadez infuse un vent de renouveau.

Bonne année scolaire à tous ! Que ces premiers pas sur les bancs d’école soient les fondations d’un avenir radieux pour la jeunesse d’Agadez et du Niger.

 

Kenya : Raila Odinga est mort à 80 ans en Inde

Raila Odinga n’est plus. L’ancien Premier ministre kényan et figure historique de l’opposition est décédé à 80 ans ce mercredi en Inde. Sa mort soudaine met fin à une carrière politique tumultueuse.

 

Nairobi, 15 octobre 2025 – Le Kenya est en deuil.  Raila Odinga, figure emblématique de l’opposition et ancien Premier ministre du pays, est décédé ce mercredi à l’âge de 80 ans. L’icône politique, hospitalisée en Inde, a succombé à une crise cardiaque lors d’une promenade matinale, laissant derrière elle un legs de luttes pour la démocratie et une nation en pleine transition.

 

Une disparition brutale lors d’un séjour médical en Inde

 

Selon des sources proches de son bureau, Raila Odinga s’est effondré alors qu’il effectuait une marche thérapeutique dans un hôpital ayurvédique où il suivait un traitement. La nouvelle a été confirmée par des médias kenyans et internationaux, bien que sa famille et son parti, l’Orange Democratic Movement (ODM), n’aient pas encore publié de communiqué officiel.

Odinga, qui avait récemment annoncé son retrait de la course à la présidence en 2027 pour briguer un poste à l’Union africaine, était en Inde depuis plusieurs semaines pour des examens de routine.

Cette mort soudaine intervient à un moment sensible pour le Kenya, où les tensions post-électorales persistent et où Odinga restait une voix influente. À 80 ans, le « Baba » – comme l’appellent ses partisans – avait survécu à des décennies de combats, incluant aussi des arrestations, des tortures sous le régime de Daniel arap Moi et cinq tentatives infructueuses pour conquérir la présidence.

 

Raila Odinga : un parcours forgé dans la lutte pour la démocratie

 

Né en 1945 à Kisumu, Raila Odinga était le fils de Jaramogi Oginga Odinga, vice-président historique du Kenya indépendant. Ingénieur de formation, il s’est rapidement engagé en politique, fondant le Forum for the Restoration of Democracy (FORD) dans les années 1990 pour pousser vers le multipartisme.

Il a été Premier ministre de 2008 à 2013 sous une coalition forcée après les violences post-électorales de 2007, jouant ainsi un rôle clé dans la stabilisation du pays. Ses rivaux comme Uhuru Kenyatta et William Ruto l’ont successivement battu aux urnes en 2013, 2017 et 2022, des scrutins souvent contestés. Malgré cela, Odinga incarnait l’opposition farouche, menant des manifestations contre la corruption et les inégalités.  « Raila était un lion de la politique africaine, un homme qui n’a jamais baissé les bras », témoigne un ancien collaborateur, soulignant ainsi son charisme et sa résilience.

Réactions : un vide immense pour le Kenya et l’Afrique

 

La nouvelle a provoqué une onde de choc immédiate. L’ancien chef de la Cour suprême, David Maraga, a salué Odinga comme « un pilier de la démocratie kenyane » sur les réseaux sociaux. Des hommages affluent déjà des leaders africains : le président nigérian Bola Tinubu évoque un « frère et un combattant pour la justice », tandis que l’Union africaine, dont Odinga était candidat à la présidence de la commission, parle d’une « perte irréparable pour le continent ».

À Nairobi, des supporters de l’ODM se massent spontanément devant le siège du parti, allumant des bougies et chantant des hymnes de résistance. Le président William Ruto, autrefois allié puis rival d’Odinga, devrait s’exprimer sous peu.

 

Raila Odinga : quel héritage pour la démocratie kenyane ?

 

Les autorités organiseront sûrement des funérailles d’État dans les prochains jours pour permettre à des milliers de Kényans de rendre hommage à cet homme qui a façonné l’histoire récente du paysCependant, au-delà du rituel, la mort d’Odinga pose des questions : qui héritera de son mouvement ? Et dans un Kenya divisé par l’économie et les réformes fiscales, son absence pèsera-t-elle sur la cohésion nationale ?

En somme, Raila Odinga s’en va, emportant avec lui une partie de l’âme rebelle du Kenya. Son combat pour une « Afrique unie et juste » résonnera longtemps.

Enseignants Niger : l’école face à la crise des arriérés de paie

Les enseignants, confrontés à la précarité des retards de paie, menacent la sérénité de la rentrée 2025-2026. L’année scolaire s’ouvre sur un bras de fer entre le gouvernement et les syndicats, qui réclament des mesures structurelles contre ces dysfonctionnements récurrents.

 

Niamey, 15 octobre 2025 – À quelques heures du coup d’envoi officiel de la rentrée scolaire 2025-2026, les enseignants nigériens montent au créneau. Des syndicats de l’Éducation nationale dénoncent avec vigueur les retards persistants dans le versement des salaires et des pécules, menaçant ainsi la sérénité d’une année scolaire déjà fragilisée par les inondations. Tandis que les élèves reprennent les bancs aujourd’hui, 15 octobre, après un report de deux semaines, les tensions sociales s’invitent en classe.

 

La rentrée scolaire 2025-2026 au Niger est menacée par une crise sociale : les syndicats d'enseignants dénoncent les retards de salaires persistants et exigent le paiement immédiat des arriérés malgré l'appel à l'unité de la ministre Élisabeth Shérif.La rentrée scolaire 2025-2026 au Niger est menacée par une crise sociale : les syndicats d'enseignants dénoncent les retards de salaires persistants et exigent le paiement immédiat des arriérés malgré l'appel à l'unité de la ministre Élisabeth Shérif.La rentrée scolaire 2025-2026 au Niger est menacée par une crise sociale : les syndicats d'enseignants dénoncent les retards de salaires persistants et exigent le paiement immédiat des arriérés malgré l'appel à l'unité de la ministre Élisabeth Shérif.

 Des arriérés qui « compromettent la réussite de la rentrée »

 

Pour preuve, les regroupements syndicaux ont donné le ton en publiant, le 14 octobre, un communiqué conjoint. « Ces retards engendrent frustration, détérioration des conditions de travail et compromettent la réussite de la rentrée », martèlent les représentants des enseignants. Ils exigent le paiement immédiat des arriérés ainsi que des mesures structurelles pour enrayer ces dysfonctionnements récurrents, qui minent la confiance des professionnels de l’éducation.

Par ailleurs, cette grogne n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un contexte de précarité accrue, déjà souligné par la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) dans une déclaration en date du 11 octobre. La centrale syndicale pointe notamment la vulnérabilité des enseignants contractuels, souvent laissés pour compte, et les retards systématiques affectant les fonctionnaires. « Il est impératif de relancer le dialogue social avec les syndicats et de garantir des conditions propices à une rentrée apaisée », insiste la CDTN, appelant à une concertation urgente pour calmer les tensions.

 

Un report forcé qui masque des failles structurelles

 

Rappelons que la rentrée, initialement fixée au 1ᵉʳ octobre, a été repoussée au 15 par décret gouvernemental. Selon le Secrétariat général du gouvernement, cette décision visait à permettre la remise en état des établissements scolaires endommagés par les inondations qui ont ravagé plusieurs régions du pays. Des milliers d’écoles ont été touchées, forçant les autorités à une mobilisation express pour éviter un chaos total.

Or, ce report, bien que justifié par les intempéries, n’a pas suffi à masquer les failles structurelles du système. Les syndicats rappellent que ces retards de salaires ne datent pas d’aujourd’hui : ils s’accumulent depuis des mois, alimentant un malaise profond au sein d’une profession déjà sous pression.

 

La grogne des enseignants : la Ministre Shérif appelle à l’unité pour une rentrée  paisible 

 

Face à cette tempête annoncée, la ministre de l’Éducation nationale, Dr Élisabeth Shérif, a tenté de calmer le jeu dans la déclaration solennelle annonçant la rentrée, prononcée hier soir.  Appelant à « l’unité et à la mobilisation de tous », elle a insisté sur la nécessité d’une rentrée « réussie » malgré les défis. Trois priorités guident, selon elle, l’action du gouvernement : l’accès équitable à l’éducation, la qualité des enseignements et un pilotage renforcé du système.

« Nous devons unir nos forces pour surmonter ces obstacles et offrir à nos enfants l’avenir qu’ils méritent », a déclaré la ministre, évoquant implicitement les appels syndicaux sans y répondre directement. Reste à savoir si ces belles paroles se traduiront en actes concrets, notamment par le versement rapide des dus ou la reprise des négociations.

 

 La grogne des enseignants et l’ultimatum des arriérés de salaires : « Sans paiement, pas de paix »

 

Alors que les sonneries retentissent ce matin dans les écoles nigériennes, l’ombre des revendications plane. Les parents d’élèves, eux aussi, expriment leur inquiétude : comment motiver des enseignants lésés ? Et les élèves, déjà vulnérables, paieront-ils les pots cassés d’un système éducatif en souffrance ?

Pour l’heure, les syndicats observent et attendent.  « Sans paiement, pas de paix », résume un délégué syndical contacté ce matin. Le gouvernement, de son côté, promet des solutions rapides. La balle est dans son camp : une rentrée apaisée ou un nouveau front social ? L’année scolaire 2025-2026 démarre sur des chapeaux de roues… et des points d’interrogation.

Rentrée Niger : le Dr Shérif appelle à une école « réinventée et performante »

Rentrée 2025-2026 : un appel à la responsabilité collective. Le gouvernement nigérien, par la voix de la ministre Dr Élisabeth Shérif, exhorte enseignants, parents et partenaires à l’engagement total. En effet , l’objectif est de faire de cette nouvelle année scolaire le tournant décisif vers une éducation de qualité et un système plus résilient.

 

Niamey, 14 octobre 2025 – En cette veille de rentrée scolaire, un vent de mobilisation souffle sur le système éducatif nigérien. La ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a livré ce mardi un message solennel d’espérance et d’engagement collectif.

Prononcé à l’occasion du lancement officiel de l’année scolaire 2025-2026, prévu ce mercredi 15 octobre sur l’ensemble du territoire, ce discours incarne la refondation nationale impulsée par le président Abdourahmane Tiani. « L’école nigérienne doit devenir souveraine, inclusive et performante », a-t-elle martelé, appelant à une responsabilité partagée pour répondre aux défis socio-économiques du pays.

Dr Shérif a ouvert son allocution par un hommage vibrant aux plus hautes autorités. Elle a salué « les efforts multiformes et constants » du Général d’Armée Abdourahmane Tiani, du Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, ainsi que des membres du CNSP et du gouvernement. Ces soutiens, a-t-elle rappelé, ont permis des avancées notables malgré les contraintes budgétaires et climatiques, comme les inondations récurrentes qui endommagent les infrastructures scolaires.

 

Dr Shérif : Trois axes prioritaires pour une école résiliente et transparente

 

Au cœur de son intervention, la ministre a détaillé trois piliers d’action gouvernementale, alignés sur les priorités de la refondation :

  1. Accès équitable à l’éducation : construction de nouvelles salles de classe, réhabilitation des infrastructures sinistrées, désinfection et nettoyage des établissements touchés par les inondations, et amélioration globale de l’environnement scolaire. Ces mesures visent à contrer le taux de décrochage qui atteint encore 30 % en zones rurales, selon les bilans du ministère.
  2. Qualité des enseignements et des apprentissages : organisation d’examens « crédibles et transparents », distribution de manuels scolaires, de tablettes pédagogiques et de supports didactiques modernes. Un investissement qui s’inscrit dans la digitalisation progressive, avec plus de 500 000 tablettes déployées depuis 2023.
  3. Renforcement du pilotage du système : mise en place d’un suivi-évaluation rigoureux, meilleure remontée des données et gestion transparente des ressources publiques. « La transparence est le socle d’une éducation au service de la nation », a aussi insisté la ministre, promettant des audits renforcés pour optimiser les 20 % du budget national alloués à l’éducation.

Ces axes, fruit d’une planification concertée, témoignent d’une volonté de transformer l’école en levier de développement, alors que le Niger compte plus de 5 millions d’élèves dans le primaire et le secondaire.

 

Un appel vibrant à l’engagement de tous les acteurs

 

Par ailleurs,  le Dr Shérif n’a pas oublié les « héros du quotidien » : enseignants, encadreurs, parents d’élèves, syndicats, associations et partenaires techniques et financiers. Elle a salué leur « travail remarquable et leur résilience », reconnaissant les progrès en performances nationales malgré les défis sécuritaires et climatiques.

Son message s’est clos par des encouragements ciblés :

  • Aux parents : « Impliquez-vous davantage dans le suivi de vos enfants. »
  • Aux élèves : « Soyez disciplinés, persévérants et travailleurs pour bâtir le Niger de demain. »
  • Aux enseignants : « Poursuivez avec abnégation et unité. »
  • Aux partenaires : « Renforcez votre collaboration pour nos priorités. »

En conclusion, la ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement pour « une éducation de qualité dans un environnement sûr et sain » et a lancé un appel vibrant à la mobilisation nationale. Ce discours arrive à un moment pivotal : après une année marquée par des grèves et des retards dus aux inondations, la rentrée 2025-2026 pourrait bien marquer un tournant. Avec un objectif de scolarisation universelle d’ici à 2030, le Niger mise aussi sur cette dynamique pour récolter les fruits du dividende démographique.

Niger : Le Général Toumba, distingué « meilleur ministre de l’année »

Le Général Mohamed Toumba récompensé pour son excellence. L’Agence Émergence a honoré le Ministre de l’Intérieur lors de son Gala annuel, saluant le leadership d’un officier dont le travail est jugé essentiel à la stabilisation sécuritaire et territoriale du Niger post-2023.
Niamey, 14 octobre 2025 – Dans un écrin de reconnaissance et d’excellence, la 5ᵉ édition du Grand Gala des acteurs du développement, organisée annuellement par l’Agence Émergence, a mis en lumière les figures qui incarnent le dévouement au progrès du pays.

En effet, ce matin l’Agence qui honore chaque année des personnalités physiques et morales pour leur talent et leur engagement, a distingué le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Toumba, par un trophée récompensant les « meilleurs ministres de l’année ». Une consécration pour cet officier qui, par son sacrifice personnel, a marqué l’année par une mise en œuvre exemplaire de la lettre de mission confiée par le Président de la République, Général d’Armée Abdourahmane Tiani.

Le Ministre nigérien de l'Intérieur, le Général Mohamed Toumba, est honoré du prix de "Meilleur Ministre de l'Année" par l'Agence Émergence, une distinction saluant son engagement exemplaire dans la réforme sécuritaire et territoriale du pays.

La remise du trophée, un geste symbolique fort

 

Lors de la cérémonie sobre, l’Agence Émergence a remis solennellement le trophée du Général Toumba au Secrétaire Général du ministère, le Commissaire Général de Police Ayouba Abdourahamane, en l’absence du ministre.

Ce dernier a ensuite présenté le prix aux responsables centraux du ministère et a salué « l’excellence et le mérite d’un homme qui a sacrifié son temps et son énergie au profit du développement de sa nation ». Ce geste symbolique transcende le simple honneur : il vise à galvaniser l’ensemble des cadres qui accompagnent le ministre dans la déclinaison des politiques et des programmes sécuritaires et territoriaux.

Au-delà du mérite individuel, un appel à l’unité

 

Au-delà de la distinction individuelle, cette remise a été l’occasion d’un message fort d’unité et de mobilisation. Le Commissaire Ayouba Abdourahamane n’a pas manqué de féliciter les équipes pour « les efforts déjà fournis », tout en les exhortant à « poursuivre l’élan pour des résultats encore plus probants au bénéfice de la nation ».

Dans un contexte de refondation nationale accélérée, où la sécurité publique et l’administration territoriale sont des piliers centraux, cette reconnaissance renforce aussi le moral des troupes. « C’est une reconnaissance qui nous lie tous à une mission plus grande : bâtir un Niger souverain et prospère », a confié un cadre du ministère sous couvert d’anonymat.

Le Général Toumba, connu pour son rôle clé dans la stabilisation sécuritaire post-2023, incarne cette dynamique. Sa lettre de mission, axée sur la réforme des forces de l’ordre et la décentralisation inclusive, a déjà porté ses fruits : renforcement des capacités locales et réduction des tensions dans les régions frontalières, selon les bilans officiels du ministère.

Le Ministre nigérien de l'Intérieur, le Général Mohamed Toumba, est honoré du prix de "Meilleur Ministre de l'Année" par l'Agence Émergence, une distinction saluant son engagement exemplaire dans la réforme sécuritaire et territoriale du pays.

L’Agence Émergence, un moteur d’exemplarité pour l’État

 

L’Agence Émergence, organisatrice de ce gala depuis cinq ans, joue un rôle croissant dans la promotion des bonnes pratiques. En effet, en distinguant des acteurs comme le Général Toumba, elle non seulement célèbre l’individuel, mais infuse une culture de l’excellence au sein des institutions.

Cette édition 2025, qui a réuni décideurs et partenaires autour de thèmes comme la résilience et l’innovation, confirme l’élan de la transition : un Niger où le mérite rime avec l’impact tangible. Alors que les défis sécuritaires persistent au Sahel, cette distinction pourrait bien être le carburant d’une nouvelle phase d’avancées. Pour conclure, pour le ministère de l’Intérieur, c’est un appel à redoubler d’efforts, dans l’esprit de la refondation prônée par le président Tiani.

Sarkin Waka : un million FCFA pour le lauréat de la 3e édition

La musique urbaine nigérienne est à l’honneur. Le Ministre de la Communication, Adji Ali Salatou, a présidé la remise des prix du concours « Sarkin Waka »  hier, reconnaissant ainsi l’importance des jeunes artistes comme leviers de la cohésion et de la refondation nationale.

 

Niamey, 14 octobre 2025 – La scène musicale nigérienne vibre au rythme de l’innovation et du soutien institutionnel. Lundi 13 octobre, le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Adji Ali Salatou, a présidé la cérémonie de remise officielle des prix aux lauréats de la troisième édition du concours de musique urbaine « Sarkin Waka ».

En effet, cet événement met en lumière les voix émergentes du rap, du hip-hop et des sons urbains, en pleine refondation nationale où la culture devient un levier de cohésion et de développement.

Le Ministre nigérien de la Communication, Adji Ali Salatou, a présidé la remise des prix du concours "Sarkin Waka" pour la musique urbaine, soulignant l'alliance entre culture, jeunesse créative et technologies numériques dans le cadre de la refondation nationale.Le Ministre nigérien de la Communication, Adji Ali Salatou, a présidé la remise des prix du concours "Sarkin Waka" pour la musique urbaine, soulignant l'alliance entre culture, jeunesse créative et technologies numériques dans le cadre de la refondation nationale.

Une plateforme d’amplification des talents nationaux

 

Accompagné du Directeur général de Niger Poste, le Colonel Bassirou Yahaya, le ministre a salué l’énergie créative de ces jeunes artistes, issus de tout le pays. « Sarkin Waka n’est pas qu’un concours ; c’est une plateforme pour amplifier les talents qui portent l’âme du Niger moderne », a déclaré M. Salatou, soulignant ainsi comment cette initiative s’inscrit dans la promotion du numérique et de l’expression culturelle, alignée sur les ambitions du président Abdourahmane Tiani.

Par ailleurs, les gagnants, enrôlés via CCP Mobile (Compte Courant Postal) pour une gestion fluide et sécurisée de leurs récompenses, ont perçu leurs prix directement lors de la cérémonie. Ce processus innovant illustre l’alliance entre culture et technologies de l’information, avec Niger Poste en partenaire clé pour un accès équitable aux services financiers.

Le Ministre nigérien de la Communication, Adji Ali Salatou, a présidé la remise des prix du concours "Sarkin Waka" pour la musique urbaine, soulignant l'alliance entre culture, jeunesse créative et technologies numériques dans le cadre de la refondation nationale.

Le palmarès 2025 : rap, trap et afrobeats à l’honneur

 

Le palmarès de cette édition 2025, riche en battles et en performances enflammées, s’est soldé ainsi :

  • Premier prix (1 000 000 FCFA) : Aboubacar Sidik Abdou Ahmed, alias 7dik, dont les flows incisifs sur l’identité nigérienne ont conquis le jury.
  • Deuxième prix (500 000 FCFA) : Yahaya Oumarou, dit Rich PBR, plébiscité pour son style trap audacieux.
  • Troisième prix (250 000 FCFA) : Salia Amadou Garba, connu sous le nom d’Amiral Boby boy Z, avec ses textes engagés sur les défis sociaux.
  • Troisième prix ex æquo (250 000 FCFA) : Ismaël Mamane Akiné Atta, dont la vibe afrobeats a marqué les esprits.
  • Prix de la meilleure artiste féminine (250 000 FCFA) : Youwana Jeanne Chako Shérif, alias Jowana, qui a brillé par sa présence scénique et ses messages d’empowerment.

La culture urbaine, tremplin pour une nouvelle génération

 

Ces lauréats, sélectionnés parmi des dizaines de candidatures, bénéficieront désormais d’opportunités comme des enregistrements professionnels et des diffusions radio, boostant leur carrière dans un secteur où la musique urbaine explose, avec plus de 200 artistes actifs recensés en 2025.

Finalement , l’événement, qui a réuni un public conquis au Centre culturel franco-nigérien, confirme le succès croissant de « Sarkin Waka », lancé en 2023 pour contrer le brain drain créatif. En conclusion, alors que le Niger investit dans sa jeunesse culturelle, ces prix pourraient bien être le tremplin d’une nouvelle génération de stars sahéliennes.