Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 2 sur 214

Niamey : La Police Judiciaire démantèle quatre réseaux criminels

Niamey, 9 décembre 2025 – Ces derniers mois, la capitale nigérienne a été le théâtre d’une vague d’agressions à main armée, de vols spectaculaires et même d’homicides, créant un climat de peur chez les habitants. Face à cette montée de l’insécurité, la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) a mené une série d’opérations qui ont abouti, en quelques semaines, à la neutralisation de quatre bandes organisées responsables de nombreux faits graves.

Réseau n°1 : Les « chasseurs de retraits bancaires »

 

Une douzaine d’individus, âgés de 25 à 53 ans, formaient le noyau dur de ce groupe particulièrement structuré. On y trouvait un ressortissant étranger, une jeune femme toujours recherchée, plusieurs anciens membres des forces de défense et de sécurité radiés pour fautes graves, ainsi que des informateurs et receleurs.

Leur spécialité : repérer les personnes venant d’effectuer d’importants retraits dans les banques ou détenant du liquide à domicile. Une fois la cible identifiée, deux motos (quatre hommes au total) prenaient en filature la victime jusqu’à un endroit propice pour l’attaque, souvent en pleine circulation, sous la menace d’un pistolet automatique. En outre, en cas d’échec sur la voie publique, la bande n’hésitait pas à cambrioler le domicile ou les bureaux de la victime pour atteindre le coffre-fort.

Parmi les faits les plus marquants qui leur sont imputés :

  • 9 avril 2025, quartier Nouveau Marché : vol de 3 millions FCFA à une femme juste après son passage à la banque.
  • 2 juillet 2025, quartier Maison Économique : 20 millions DE FCFA arrachés à un automobiliste après un tir en l’air.
  • 21 octobre 2025, quartier Any Koira : un homme abattu en pleine rue d’une balle dans la poitrine pour 15 millions FCFA.
  • Nuit du 29 au 30 septembre 2025 : cambriolage des bureaux de la mairie de Hamdallaye avec la complicité du planton.

Par ailleurs, deux ex-militaires radiés de ce même réseau menaient des opérations parallèles : revêtus d’un treillis, armés du pistolet automatique de la bande, ils se faisaient passer pour des agents de la brigade antidrogue, faisaient irruption chez des trafiquants présumés, les rackettaient ou saisissaient leur marchandise avant de disparaître.

La Police Judiciaire de Niamey démantèle quatre réseaux criminels violents. L'enquête révèle des vols à main armée, des homicides (dont l'assassinat d'une mère de famille) et une filière de vol de véhicules vers le Nigeria.

Réseau nᵒ 2 : la filière Niger-Nigeria de vol de véhicules

 

Trois hommes, dont un basé au Nigeria, sont à l’origine d’une série de vols de 4×4 et pick-up à Niamey. Le chef de bande, un Nigérien de 47 ans, a reconnu les faits. Les véhicules étaient acheminés par la route Tibiri – Doutchi – Batchaka – Arougoungou – Sokoto – Kano.

Quatre voitures ont été identifiées :

  • Toyota Cygnus et Toyota Hilux volés en août 2025 à la cité Olani.
  • Toyota RAV4 blanche volée quartier Banifandou.
  • Un second Hilux, quartier Dubaï, intercepté par la police à la barrière de Birni N’Gaouré.

 

Réseau nᵒ 3 : Séquestration et homicide d’une jeune femme

 

Le 27 novembre 2025, des passants découvrent le corps sans vie d’une femme à 100 mètres des jardins du quartier Bossey Bangou/Koira Tégui, avec sa pièce d’identité et son téléphone portable posés non loin.

Au même moment, les enquêteurs recherchaient activement une adolescente de 18 ans portée disparue après l’enlèvement signalé par ses parents. Par la suite, dans la nuit du 4 au 5 décembre 2025, grâce aux indications précises d’une amie de la victime, les policiers effectuent une descente dans un ghetto du quartier Koira Tégui. Ainsi, ils interpelleront sur place quatre jeunes hommes âgés de 19 à 25 ans.

Confrontés aux preuves, les suspects reconnaissent immédiatement avoir séquestré l’adolescente disparue et admettent aussi  que la femme retrouvée morte le 27 novembre avait aussi séjourné dans ce même ghetto avant que les auteurs ne la tuent. L’enquête se poursuit activement afin d’établir les circonstances précises du meurtre.

La Police Judiciaire de Niamey démantèle quatre réseaux criminels violents. L'enquête révèle des vols à main armée, des homicides (dont l'assassinat d'une mère de famille) et une filière de vol de véhicules vers le Nigeria.

Réseau n°4 : L’assassinat d’une mère de famille

 

Par ailleurs, le 14 novembre 2025, des passants découvrent un second corps sans vie : celui d’une femme de 35 ans, mère de quatre enfants, abandonné au cimetière chrétien de Koira Tégui, à seulement 150 mètres de son domicile.

Le mari, absent de Niamey ce jour-là, avait tenté de joindre son épouse dans la soirée du 13 novembre. Un homme avait décroché et lui avait lancé froidement : « Ta femme ? On l’a tuée. Dis-nous où tu habites, on vient te la déposer », avant de raccrocher.

Grâce au bornage du téléphone de la victime, les enquêteurs ont rapidement identifié son nouveau détenteur, un charlatan du quartier. Cependant, ce dernier a indiqué l’avoir reçu d’un individu surnommé « Furios », déjà connu des services. « Furios » a à son tour désigné le frère du charlatan. C’est ainsi que les trois hommes ont été interpellés. Lors de la reconstitution, le mari a formellement reconnu la voix de « Furios » comme celle qui l’avait menacé au téléphone. Les agents présenteront les trois suspects prochainement au parquet.

La Police Judiciaire : un appel à la vigilance citoyenne

 

À travers ces quatre coups de filet successifs, la Direction de la Police Judiciaire démontre sa capacité à démanteler des réseaux criminels organisés et particulièrement dangereux. Les enquêteurs soulignent toutefois que la lutte contre l’insécurité reste un défi quotidien et appellent la population à rester vigilante.

Finalement, la Police Judiciaire a mis à disposition un numéro vert pour que le public puisse signaler immédiatement tout comportement ou mouvement suspect : le 8383 ou le 17, disponibles 24 heures sur 24.

Niger : relance stratégique de la coopération avec le Maroc

Niamey, 9 décembre 2025 – Le général Mohamed Toumba, ministre d’État à l’Intérieur, à la Sécurité publique et à l’Administration du territoire du Niger, a reçu ce mardi en fin de matinée le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade du Maroc, M. Jaafar Debbarh.

L’entretien, qui s’est déroulé au ministère de l’Intérieur, a permis aux deux hommes de passer en revue l’ensemble des volets de la coopération bilatérale entre Niamey et Rabat, avec une attention particulière portée à sa relance après plusieurs années de relative discrétion.

 

Sécurité intérieure et formation : les priorités

 

Selon des sources proches du dossier, les discussions ont surtout tourné autour du renforcement des échanges dans deux secteurs jugés prioritaires : la sécurité intérieure et la formation professionnelle des cadres nigériens.

Le Niger, confronté à la menace terroriste persistante dans la région des trois frontières et à la nécessité de moderniser ses forces de sécurité, voit dans l’expérience marocaine (notamment en matière de lutte antiterroriste, de renseignement et de police de proximité) un partenariat stratégique.

Rabat, de son côté, cherche à consolider son retour diplomatique et économique en Afrique subsaharienne, particulièrement auprès des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

 

Le Maroc et l’AES : consolider le partenariat

 

À l’issue de la rencontre, plusieurs observateurs estiment qu’elle préfigure la signature prochaine d’accords concrets, notamment pour la formation de policiers et de gendarmes nigériens au Maroc et pour des échanges d’expertise sur la gestion des crises sécuritaires.

Finalement, ce rapprochement Niamey-Rabat s’inscrit dans une dynamique plus large de diversification des partenariats du Niger depuis la prise de pouvoir du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Cette dynamique est marquée par un éloignement progressif des partenaires occidentaux traditionnels et une ouverture renforcée vers le Maghreb, la Russie et la Turquie.

AES -Nigeria : Hercules C-130, l’avion qui fait décoller les tensions

Ouagadougou, 9 décembre 2025 – Ce qui aurait dû rester un banal incident technique se transforme en crise diplomatique ouverte entre le Nigeria et l’Alliance des États du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger). En fait, le lundi 8 décembre, un Hercules C-130 de l’armée de l’air nigériane, parti de Lagos à destination du Portugal avec onze militaires à bord, a atterri d’urgence à l’aéroport de Bobo-Dioulasso, dans l’ouest du Burkina Faso.

 

La version des deux parties

 

Abuja parle d’une urgence vitale

Côté Nigeria, la version officielle d’Abuja est claire : l’équipage a détecté une avarie peu après le décollage et a choisi l’aérodrome le plus proche pour préserver la sécurité des personnes. Les autorités nigérianes parlent d’un « accueil courtois » par les Burkinabè et remercient même Ouagadougou pour son assistance.

La version de l’AES : provocation caractérisée

Selon plusieurs sources militaires à Ouagadougou, des chasseurs burkinabè ont intercepté l’avion en vol et l’ont contraint d’atterrir. En conséquence, les autorités de l’AES ont immédiatement placé les onze militaires nigérians en détention, ont confisqué leurs téléphones. De plus, ils contrôlent minutieusement l’accès à l’engin.

« Il ne s’agit pas d’un problème technique mais d’une provocation caractérisée », a tonné hier soir un haut responsable de l’état-major burkinabè, rappelant qu’« aucun contact radio n’a été établi avant l’intrusion et que l’avion a ignoré les sommations ».

 

 Hercules C-130 : un incident sur fond de tensions accrues

 

Le timing alimente les soupçons : en effet, l’incident survient moins de 48 heures après l’intervention éclair des forces spéciales nigérianes au Bénin pour déjouer un coup d’État, opération perçue dans les capitales de l’AES comme une démonstration de force d’Abuja, soutenue par des puissances occidentales, pour contenir l’influence grandissante des trois pays du Sahel.

Ce mardi matin, le ministère burkinabè des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur du Nigeria à Ouagadougou pour exiger des « explications immédiates » et le « retrait sans délai » de tout appareil militaire étranger présent sur le sol national sans accord préalable. De son côté, Abuja maintient que l’atterrissage relevait d’une « urgence vitale » et demande la libération immédiate de son équipage et de son avion.

Entre les deux récits, la méfiance est totale. Dans un contexte régional déjà électrique, cette intrusion aérienne non autorisée, qu’elle soit accidentelle ou calculée, risque de devenir le détonateur d’une nouvelle escalade entre le géant nigérian et les  dirigeants de l’AES, bien décidées à faire respecter leur souveraineté, coûte que coûte.

L’enjeu n’est plus seulement la sécurité d’un avion, mais la crédibilité de chaque bloc. Les prochaines 48 heures, marquées par les tentatives de négociation d’urgence et les pressions sous-régionales, détermineront si cet incident reste un différend diplomatique réglable ou s’il confirme la fracture irréversible de l’Afrique de l’Ouest. Le Sahel, par cet acte de fermeté, rappelle qu’il ne tolérera plus aucune ingérence.

Niger : La Police se professionnalise face aux flux migratoires mixtes

Niamey, 8 décembre 2025 – Face à l’explosion des flux migratoires mixtes qui traversent le Niger, la Police nationale monte en compétence. Ce lundi matin, l’École nationale de Police et de la Formation permanente (ENP/FP) a accueilli l’ouverture d’un atelier de cinq jours dédié à la protection des personnes en déplacement forcé.

Un partenariat crucial pour la protection des déplacés

 

Fruit d’un partenariat entre le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), l’ONG canadienne CIAUD et les autorités nigériennes, cette session est la troisième du genre. Une cinquantaine d’officiers et d’agents venus de Niamey, Dosso et Tillabéri suivent un programme intensif axé sur le terrain : identification des besoins de protection le long des corridors migratoires, accueil digne des personnes vulnérables, lutte contre la traite et l’exploitation, ainsi que la coordination avec les acteurs humanitaires.

Le représentant du HCR a rappelé la réalité brutale des routes sahéliennes : « Aujourd’hui, un même convoi peut transporter à la fois des travailleurs économiques, des demandeurs d’asile fuyant la guerre, des victimes de réseaux criminels ou des mineurs non accompagnés. » « Savoir faire la différence, c’est parfois sauver une vie. »

Niger : la Police nationale se forme à la protection des personnes en déplacement forcé. Un défi d'humanité et de sécurité face à l'explosion des flux migratoires mixtes sur les routes sahéliennes.

Le double défi pour la Police : fermeté et humanité

 

Par conséquent, le directeur général adjoint de la Police nationale a insisté sur la nécessité d’une « police à la fois ferme sur la sécurité des frontières et profondément humaine ». Il a salué l’intégration progressive de ces modules dans les formations initiale et continue des forces de l’ordre, une première dans la sous-région.

De plus, parmi les thèmes abordés figurent le cadre légal national et international de la protection, les techniques d’entretien avec des personnes traumatisées, la détection des victimes de traite, mais aussi l’éthique et la déontologie en situation de crise humanitaire.

À l’issue de la formation, les participants devront organiser des sessions de restitution dans leurs unités respectives, afin que ces nouvelles pratiques irriguent l’ensemble du dispositif policier nigérien.

Dans un pays qui reste l’un des principaux carrefours migratoires d’Afrique de l’Ouest malgré l’insécurité grandissante, cet atelier marque une étape supplémentaire dans la professionnalisation d’une police confrontée à des défis à la fois sécuritaires et profondément humains.

Ouattara s’installe dans son quatrième mandat

Abidjan, 8 décembre 2025 – La Côte d’Ivoire a scellé aujourd’hui son entrée dans une nouvelle ère, celle de la continuité. À 83 ans, et au terme d’une élection vivement contestée, le président Alassane Ouattara a prêté serment pour un nouveau mandat devant un parterre de chefs d’État africains réunis au Palais du Plateau. Ce rituel, marqué par un déploiement sécuritaire massif et une solennité impeccable, réaffirme l’autorité d’un leader qui cumule désormais près de quinze années au pouvoir. Si la cérémonie célèbre la stabilité économique retrouvée, elle relance aussi les questions fondamentales sur l’avenir démocratique de la nation et le délicat défi de la transmission générationnelle promis dans son discours. Le pays a les yeux rivés sur un quinquennat où les réussites économiques devront cohabiter avec une polarisation politique persistante.

 

Le processus électoral : une victoire confirmée dans un contexte tendu

 

L’ascension d’Alassane Ouattara vers ce nouveau quinquennat, qualifié de « quatrième mandat » par ses détracteurs, s’ancre dans un scrutin présidentiel tenu le 25 octobre 2025. L’opposition, largement réprimée, avait appelé à un boycott massif, ce qui a maintenu le taux de participation à un faible 50,10 %. Le chef de l’État sortant a ainsi récolté 89,77 % des suffrages exprimés, une domination entérinée le 4 novembre par le Conseil constitutionnel, malgré la contestation.

Ce scrutin a été marqué par de lourdes controverses. L’opposition a dénoncé non seulement des irrégularités, mais aussi l’exclusion de candidats clés, comme l’ancien président Laurent Gbagbo et Tidiane Tiam. Plus grave, les semaines précédant le vote ont été émaillées de manifestations et d’un boycott actif, entraînant l’emprisonnement de plusieurs leaders et militants de l’opposition. Bien que les observateurs internationaux – notamment l’Union africaine (UA) et la CEDEAO – aient salué un processus globalement pacifique, la répression des voix dissidentes alimente les accusations de « dérive autoritaire » et interroge sérieusement la maturité démocratique post-crise de la Côte d’Ivoire.

 

Une cérémonie d’investiture : Solennité et faste diplomatique 

 

La journée a débuté aux premières heures par un renforcement sécuritaire massif autour du Palais présidentiel, avec des barrages routiers et des hélicoptères survolant le skyline abidjanais. À 10 h précises (GMT), la cérémonie s’est ouverte dans la grande salle des actes du palais. Devant les neuf juges du Conseil constitutionnel, Alassane Ouattara, vêtu d’un costume sombre impeccable, a posé la main gauche sur la Constitution de 2016 et levé la droite pour prononcer le serment solennel :

« Devant le peuple souverain de Côte d’Ivoire, je jure solennellement et sur l’honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, d’incarner l’unité nationale et de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans l’intérêt supérieur de la Nation, » a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a fait suivre ce rituel de la remise du Grand Collier de l’Ordre National, distinction suprême.

 

Une constellation de leaders africains à l’investiture de Ouattara

 

L’événement a réuni une constellation de figures continentales et mondiales, transformant l’investiture en un sommet informel sur la gouvernance ouest-africaine. Au total, une dizaine de présidents ont convergé vers Abidjan, dont Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Ismaïl Omar Guelleh (Djibouti), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), ainsi que Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau) et John Dramani Mahama (Ghana), l’ancien Président Issoufou Mahamadou, président de la Fondation FIM. Le vice-président nigérian Kashim Shettima et le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Touray, étaient également présents, soulignant l’importance régionale.

Sur le plan international, la présence de Jacob Helberg, secrétaire d’État américain aux Affaires économiques, a marqué un temps fort. Représentant l’administration Trump, il a symbolisé l’engagement des États-Unis pour une « prospérité économique via les technologies clés et la sécurité partagée ». Des émissaires de l’Union européenne, de la Chine et du Japon ont complété ce tableau diplomatique. Pendant ce temps, les abords du palais ont aussi accueilli des milliers de supporters du RHDP, avec des chants traditionnels et des danses qui ont rythmé l’arrivée des invités, diffusées sur des écrans géants dans les quartiers populaires.

 

Discours et vision du quinquennat de Ouattara

 

Immédiatement après le serment, Alassane Ouattara s’est adressé à la nation lors d’un discours d’une quarantaine de minutes, retransmis en direct par la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) et les chaînes privées. Prenant un ton humble et visionnaire, il a d’abord exprimé « sa profonde gratitude envers les électeurs », qualifiant ce choix de « victoire de la démocratie, de la paix et de la stabilité ».

Les axes majeurs de son intervention ont dessiné les contours d’un mandat placé sous le signe de  » l’audace, de l’innovation et de la transmission générationnelle. » Ouattara a insisté sur la nécessité de consolider les acquis précédents : modernisation des infrastructures, réforme économique (visant à diversifier les revenus au-delà du cacao, qui représente 40 % des exportations), et amélioration du cadre de vie (promettant l’accès à l’eau potable pour 90 % de la population d’ici 2030). Il a également promis une accélération des réformes sociales, avec un focus crucial sur l’emploi des jeunes, une catégorie qui représente 60 % de la population.

 

Transmission, Sécurité et Avenir

 

Le passage le plus poignant a été consacré à la « transmission générationnelle », qualifiée d’acte de responsabilité et de maturité politique ». Le président a annoncé la formation d’une « élite intègre, compétente et attachée à l’intérêt général », via des programmes de mentorat et de leadership, dissipant par là les spéculations sur une retraite imminente. « Ce mandat est celui de préparer l’avenir, en élevant une génération prête à porter la Côte d’Ivoire émergente, » a-t-il martelé.

Sur le plan sécuritaire, face aux menaces jihadistes aux frontières nord et aux tensions ethniques résiduelles, Ouattara s’est engagé à renforcer la cohésion nationale : « Je resterai le président de tous les Ivoiriens, sans distinction, au service exclusif de l’intérêt général ». Il a appelé à l’unité face aux défis régionaux, évoquant la coopération avec la CEDEAO pour contrer l’instabilité sahélienne. En conclusion, il a lancé un appel vibrant : « Rien n’est impossible pour un peuple uni. Avec humilité et sens du devoir, nous forgerons une Côte d’Ivoire stable et ambitieuse. » Ce discours a été perçu comme un « nouveau pacte avec la nation », selon le Premier ministre sortant, Robert Beugré Mambé.

 

Un mandat sous tension : la contestation au regard des 6 % de croissance

 

Ce quatrième mandat s’inscrit dans une Côte d’Ivoire qui a connu une trajectoire économique remarquable depuis 2011. Sous Alassane Ouattara, le PIB a triplé, passant de 25 milliards de dollars à près de 80 milliards en 2025, porté par les investissements massifs dans l’énergie (barrages hydroélectriques) et les télécoms. Avec une croissance annuelle avoisinant les 6 %, Abidjan s’est clairement imposée comme un hub ouest-africain attractif pour les capitaux étrangers.

Pourtant, les ombres persistent. L’opposition conteste vivement la légalité de ce nouveau quinquennat, le qualifiant d’« anticonstitutionnel » en raison de la réforme de 2016 qui a ouvert la voie à ces mandats supplémentaires. L’exclusion de figures politiques majeures, comme Tidiane Thiam, alimente les griefs d’exclusion et de dérive. Sur les réseaux sociaux, des voix dissidentes dénoncent une « polarisation accrue », signalant des risques de tensions post-électorales qui menacent d’éroder le consensus national.

 

Le défi de l’après-2030 : Ouattara consolide son legs

 

La prestation de serment du 8 décembre 2025 réaffirme l’image d’une Côte d’Ivoire en pleine ascension économique, mais elle consacre également l’héritage politique controversé d’Alassane Ouattara. Le nouveau quinquennat s’ouvre sur un paradoxe : les acquis économiques sont solides, mais le tissu démocratique reste fragilisé par l’exclusion de l’opposition et la question non résolue de la succession.

L’épreuve de la stabilité, désormais, ne résidera plus dans la croissance du PIB, mais dans la capacité du régime à gérer le débat politique sans user de la répression. Pour la région ouest-africaine, le maintien de Ouattara au pouvoir symbolise un ancrage contre l’instabilité sahélienne, tout en ravivant la méfiance envers les révisions constitutionnelles qui perpétuent les élites. Finalement, ce serment est un message à deux faces : celui de la continuité assurée pour les investisseurs, et celui de lincertitude politique pour les Ivoiriens.

Le premier choc Conte-Spalletti et autres affiches : pariez sur les principaux affrontements du week-end !

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Inter – Côme, 6 décembre

 

Sous la houlette de Cristian Chivu, qui a succédé à Simone Inzaghi, l’Inter est resté un prétendant au Scudetto en affichant un football de qualité. Cependant, les Nerazzurri sont souvent malchanceux face aux équipes du top 7 de la Serie A. Ils ont concédé leurs deux défaites contre la Juventus (3-4), Naples (1-3) et l’AC Milan (0-1), et n’ont engrangé qu’un seul succès, face à la Roma (1-0).

 

Como n’a concédé que 7 buts en championnat (la Roma en a encaissé autant, un meilleur bilan que chez les autres équipes) et affrontera la meilleure attaque du championnat (l’Inter, 28 buts). Le gardien Jean Butez est habitué aux lourdes charges : les adversaires des Lariani ont porté leur indicateur xG jusqu’à 15,05. Grâce à une série de 11 matchs sans revers, Como se positionne à la 5ᵉ place et ambitionne de se qualifier au moins pour les coupes d’Europe. Cependant, en avant, le collectif dépend trop de Nico Paz, auteur de 5 réalisations et 5 assists.

 

Cotes : V1 – 1,586, X – 4,4, V2 – 6,34

 

Betis – FC Barcelone, 6 décembre

 

La saison dernière, le Betis était la seule équipe de Liga à ne pas s’incliner face au FC Barcelone (2-2 à domicile, 1-1 à l’extérieur). Le manager le plus expérimenté, Manuel Pellegrini, même sans Isco, blessé, obtient de bons résultats en championnat et en Ligue Europa. Cucho Hernández, Antony, Fornals et Abde Ezzalzouli, formé à La Masia, sont prêts à mettre à l’épreuve la défense blaugrana. Le Betis disposera de six jours pour se remettre après son triomphe dans le derby sévillan (2-0), disputé sous une chaleur intense.

 

Le FC Barcelone, partenaire officiel de 1xBet, a réagi à sa déroute lors du Clasico par cinq victoires consécutives et a repris la tête de la Liga. Rafinha et Pedri, suffisamment remis, ont ajouté un renfort supplémentaire. Cependant, le 2 décembre, lors du match contre l’Atlético (3-1), Olmo est sorti sur blessure et a rejoint Gavi, ter Stegen, Araujo et Fermín López à l’infirmerie. Les options de rotation du Barça sont limitées dans un calendrier chargé.

 

Cotes : V1 – 4,27, X – 4,32, V2 – 1,82

 

Naples – Juventus, 7 décembre

 

Antonio Conte prouve que ses cinq Scudettos soulevés avec trois équipes différentes ne sont pas le fruit du hasard. Lorsque Lukaku, De Bruyne, Anguissa, Gilmore et Meret étaient simultanément blessés, l’entraîneur a opté pour un système en 3-4-3 et a enchaîné deux victoires serrées en Serie A contre l’Atalanta (3-1) et la Roma (1-0). En fin de compte, Naples ne cède la première place à l’AC Milan que grâce à des statistiques supplémentaires. Il est à noter que Conte n’a jamais affronté Spalletti, mais face à la Juventus après son départ des Bianconeri, il a disputé six matchs : deux victoires et trois défaites.

 

Luciano Spalletti retourne dans la ville qui a été menée par lui au sacre il y a deux ans. Sous les commandes du coach de 66 ans, la Juventus est invaincue (4 victoires et 3 nuls toutes compétitions confondues) et tentera de mettre fin à sa série de 6 échecs consécutifs à Naples.

 

Cotes : V1 – 2,446, X – 3,15, V2 – 3,455

 

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Niger : Visites surprises de la ministre contre l’absentéisme scolaire

Niamey, 5 décembre 2025 – Ce vendredi 5 décembre 2025, en début de matinée, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues, Dr Élisabeth Shérif, a multiplié les déplacements sans prévenir dans plusieurs établissements scolaires et services déconcentrés de la capitale nigérienne.

Objectif affiché : vérifier sur le terrain la réalité de la cérémonie hebdomadaire du salut aux couleurs et, plus largement, s’assurer que les cadres et agents de l’Éducation sont bien à leur poste à l’heure prévue.

Un périmètre large pour un message ferme

 

De l’école Mission Irkoy Gombo au lycée de Tondibia (CEG Tondibia), en passant par les inspections de l’enseignement préscolaire et primaire de Niamey 1, 8, 14, 21 et 25, ainsi que l’inspection de l’enseignement secondaire général de Niamey 1, la ministre a parcouru un large périmètre de la ville. À chaque étape, le même message ferme : la ponctualité et la présence effective ne sont pas négociables.

La ministre nigérienne de l'Éducation, Dr Shérif, multiplie les visites surprises dans les écoles de Niamey. Objectif : vérifier l'assiduité et lutter contre l'absentéisme pour la refondation éducative. La ministre nigérienne de l'Éducation, Dr Shérif, multiplie les visites surprises dans les écoles de Niamey. Objectif : vérifier l'assiduité et lutter contre l'absentéisme pour la refondation éducative.

L’assiduité, levier de la Refondation éducative

 

« L’assiduité est la première condition pour redonner à l’école nigérienne sa dignité », a-t-elle répété devant les directeurs, inspecteurs et enseignants croisés sur son passage.

De ce fait, le Dr Shérif a clairement relié ces exigences au projet de refondation du système éducatif lancé depuis la prise de pouvoir du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) sous l’autorité du chef de l’État, le général Abdourahamane Tiani.

Ces visites surprises, qui se multiplient ces dernières semaines, traduisent une volonté manifeste du département de l’Éducation de mettre fin aux habitudes de retard et d’absentéisme chronique qui gangrènent encore certains services. Elles interviennent aussi dans un contexte où les autorités insistent sur la discipline comme levier principal de la renaissance du système scolaire nigérien.

Niger : le Dr Koroney quitte l’ANAQ-SUP pour diriger l’ESCEP

Niamey, 5 décembre 2025 – Mardi 2 décembre, l’auditorium de l’Agence Nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur (ANAQ-SUP) a pris des allures de fête discrète mais chaleureuse. L’institution a tenu à marquer d’une pierre blanche le départ de l’un de ses piliers : le Dr Abdoul Salam Koroney, tout juste nommé directeur général de l’École Supérieure des Communications Électroniques et de la Poste (ESCEP-Niger).

L'ANAQ-SUP honore le Dr Abdoul Salam Koroney, nommé DG de l'ESCEP-Niger. Son départ souligne la rigueur et le "combat quotidien" pour la qualité de l'enseignement supérieur au Niger.

ANAQ-SUP : un bâtisseur de normes pédagogiques

 

Devant l’ensemble du personnel réuni pour l’occasion, le directeur général de l’ANAQ-SUP, le Pr Boureima Amadou, a remis au partant une distinction honorifique symbolique. Un geste qui n’a rien de protocolaire : il récompense des années de travail acharné à la tête de la direction des normes pédagogiques, de la planification et du suivi des programmes.

« Le Dr Koroney n’a jamais compté ses heures », a déclaré le Pr Amadou. « Quand il fallait défendre la rigueur académique, harmoniser les curricula ou suivre des centaines de programmes d’accréditation, il était toujours le premier arrivé et le dernier parti. En conséquence, son départ est une perte pour nous, mais une chance immense pour l’ESCEP et pour tout le secteur de l’enseignement supérieur technique. »

La qualité, un « combat quotidien »

 

Dans la salle, les applaudissements ont été longs. Beaucoup se souvenaient encore des nuits blanches passées ensemble lors des premières vagues d’évaluation des universités privées, ou de la patience dont il avait fait preuve pour faire adopter les nouveaux référentiels qualité dans un contexte parfois houleux.

Le Dr Koroney, visiblement ému mais fidèle à sa sobriété habituelle, a simplement remercié ses anciens collègues : « L’ANAQ-SUP m’a appris que la qualité n’est pas un slogan, mais un combat quotidien. Je pars avec le sentiment du devoir accompli, mais surtout avec la conviction que cette maison est entre de très bonnes mains. »

Un pot amical a clôturé la cérémonie. Entre deux coupes de jus de bissap, plusieurs cadres confiaient déjà qu’ils espéraient voir le nouveau DG de l’ESCEP maintenir le même niveau d’exigence qui avait marqué son passage à l’ANAQ-SUP.

Preuve que, dans le petit monde de l’enseignement supérieur nigérien, on peut changer de poste sans jamais changer de réputation : celle d’un bâtisseur discret mais implacable de la qualité académique.

Tahoua : 50 kg de cannabis saisis en plein centre-ville

Tahoua, 4 décembre 2025 – L’antenne régionale de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) vient de frapper fort. En effet, mardi 2 décembre, ses agents ont mis la main sur plus de 50 kilogrammes de résine de cannabis répartis en 57 briques, lors d’une opération rondement menée en plein cœur de Tahoua. La marchandise, présentée ce jeudi matin au Gouverneur de région, le Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa, représente l’une des plus importantes saisies réalisées cette année dans le centre du pays.

Saisie de 50 kg de cannabis : Le déroulement de l’opération antidrogue

 

Tout a commencé par un simple tuyau anonyme : une grosse quantité de drogue venait d’entrer dans la ville. Sans attendre, les hommes de l’OCRTIS n’ont pas traîné. Postés discrètement, ils ont interpellé un premier suspect nigérien au quartier Koweït avec 20 briques déjà prêtes à la revente.

Par la suite, les perquisitions qui ont suivi, dans le quartier Bilbis, ont permis de découvrir le reste du stock savamment camouflé au milieu de bottes de tiges de mil : 37 briques supplémentaires. Bilan : trois individus en garde à vue, une moto et deux téléphones saisis, et surtout 50,57 kg de cannabis hors d’état de nuire.

 

Un réseau transfrontalier démantelé

 

Selon les premiers éléments de l’enquête, le réseau démantelé fonctionnait comme une véritable entreprise transfrontalière. La drogue provenait de trois pays voisins, transitait par des camions de marchandises via Konni, avant d’être écoulée localement ou réexpédiée vers le Maghreb. Un circuit bien rodé que les trafiquants pensaient à l’abri des radars.

« Cette opération montre que nos forces sont vigilantes et efficaces », a déclaré le Gouverneur Souleymane Amadou Moussa lors de la présentation officielle de la saisie dans les locaux de la Police nationale. « Mais elle rappelle aussi que le trafic de drogue n’est pas qu’une affaire de santé publique : c’est une source de financement directe pour la criminalité organisée et les groupes terroristes qui sévissent dans notre région. »

Tahoua : L'OCRTIS intercepte plus de 50 kg de cannabis et démantèle un réseau transfrontalier. Le Gouverneur rappelle le lien entre le trafic et le terrorisme dans la région.

L’appel crucial à la vigilance citoyenne

 

Le Gouverneur a insisté sur un point crucial : sans la collaboration active de la population, de telles prises seraient beaucoup plus rares. « Aux habitants de Tahoua et des villages environnants : continuez à nous alerter. Un coup de fil anonyme peut aussi  sauver des vies et protéger toute une région », a-t-il lancé.

Cette saisie s’inscrit dans une série impressionnante d’opérations menées ces derniers mois par l’OCRTIS à Tahoua, preuve que la pression ne faiblit pas sur les réseaux. En conclusion, pour les autorités, chaque kilogramme intercepté est un message clair envoyé aux trafiquants : la route du Nord n’est plus une passoire.

À l’heure où le Sahel fait face à une criminalité de plus en plus sophistiquée, Tahoua montre qu’elle refuse de baisser la garde. Et tant que la population jouera le jeu de la vigilance, les trafiquants auront de plus en plus de mal à passer entre les mailles du filet.

Sécurité : le Niger explore de nouvelles coopérations avec l’Iran

Niamey, 4 décembre 2025 – Ce matin, dans les salons du ministère de l’Intérieur, le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État chargé de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, a reçu l’ambassadeur de la République islamique d’Iran au Niger, Son Excellence Ali Tiztak, à la tête d’une délégation de haut niveau.

 

Le Niger et l’Iran :  un agenda opérationnel pour le renforcement de la sécurité

 

Au-delà des politesses d’usage, l’entretien a rapidement pris une tournure opérationnelle : les deux parties ont passé en revue les moyens concrets de faire monter d’un cran la coopération bilatérale, avec un accent très net sur le renforcement de la sécurité nationale du Niger.

Selon des sources proches du dossier, les discussions ont porté sur plusieurs axes stratégiques :

  • Échanges d’expertise et formation des forces nigériennes dans des domaines sensibles (renseignement, lutte anti-drones, cybersécurité) ;
  • Possibilité de livraisons de matériels de surveillance et de défense adaptés au contexte sahélien ;
  • Partage d’expérience iranienne en matière de sécurisation des vastes zones désertiques et de protection des frontières poreuses.

Une diversification stratégique des alliances

 

« Le Niger fait face à des menaces multiples et sophistiquées. Nous ne nous interdisons aucun partenariat utile dès lors qu’il sert la protection de nos populations et la souveraineté de notre pays », a sobrement commenté un proche collaborateur du ministre à la sortie de la rencontre.

Côté iranien, l’ambassadeur Tiztak a réaffirmé la disponibilité de Téhéran à accompagner Niamey « dans tous les domaines où notre expérience peut être bénéfique », soulignant que la sécurité du Niger est aussi celle de la région tout entière. En effet, l’Iran est notamment réputé pour son expertise en matière de technologie de drones et de résilience militaire face aux pressions extérieures.

 

Le nouveau pragmatisme nigérien

 

Cette visite intervient dans un contexte où le Niger, après la rupture avec certains partenaires occidentaux traditionnels, multiplie les coopérations « Sud-Sud » et diversifie ses alliances sécuritaires. C’est ainsi que la Russie, la Turquie et désormais l’Iran figurent parmi les nouveaux acteurs avec lesquels Niamey construit des relations pragmatiques, centrées sur l’efficacité et la rapidité de réponse.

En somme , les deux délégations se sont séparées avec la promesse de « concrétiser très rapidement » les pistes évoquées. Pour les Nigériens qui vivent au quotidien la menace terroriste dans le Tillabéri, le Diffa ou l’Agadez, cette nouvelle ouverture vers Téhéran est avant tout perçue comme un message clair : l’État est prêt à frapper à toutes les portes pour ramener la paix sur son sol. Par conséquent, quand il s’agit de protéger le pays, il n’y a plus de tabou.