Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 31 sur 214

FSSP et Niger TELECOM : unis pour bâtir un Niger solidaire

 

Niamey, 10 septembre 2025 — Dans l’après-midi du 9 septembre 2025, la salle de conférence de l’École Supérieure des Communications Électroniques et de la Poste (ESCEP) à Niamey s’est transformée en un espace de communion et d’engagement. Le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) y a réuni le personnel de Niger TELECOM pour une rencontre empreinte d’humanité et de ferveur patriotique. Cette initiative, portée par des échanges sincères et une ambition collective, incarne l’élan d’un peuple uni pour reconstruire son avenir.

À Niamey, le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie et Niger TELECOM unissent leurs forces lors d’une rencontre à l’ESCEP, appelant à la mobilisation citoyenne pour bâtir un Niger plus solidaire et résilient.

Le FSSP et Niger TELECOM : un dialogue pour fédérer les énergies

 

En effet, sous la coprésidence de M. Brah Amadou, vice-président du Comité de gestion du FSSP, et de M. Idrissa Djibo Maiga, Directeur général de Niger TELECOM, cette rencontre a mis en lumière l’importance de l’engagement collectif. L’objectif était clair : sensibiliser les employés de l’entreprise aux missions du FSSP et explorer ensemble les moyens de contribuer à ce fonds national.

M. Maiga, dans une allocution vibrante, a salué l’initiative, soulignant que « la solidarité est un acte à la fois personnel et collectif, un pilier pour rebâtir notre nation ».

En outre , cette rencontre s’inscrit dans une série d’échanges menés par le FSSP auprès des différentes couches socioprofessionnelles, visant à tisser un lien fort entre les citoyens et les ambitions du pays.

À Niamey, le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie et Niger TELECOM unissent leurs forces lors d’une rencontre à l’ESCEP, appelant à la mobilisation citoyenne pour bâtir un Niger plus solidaire et résilient.

Transparence et espoir : les clés de la mobilisation nationale

 

Au cœur des discussions, M. Brah Amadou a présenté avec clarté les objectifs du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie. Il a détaillé ses mécanismes de fonctionnement, mettant en avant les mesures de transparence et de redevabilité qui garantissent une gestion rigoureuse des contributions. Ce moment d’échange a permis de rappeler que le FSSP n’est pas seulement un outil financier, mais un symbole d’espoir et de cohésion, incarnant la volonté du Niger de se relever par la force de ses citoyens.

 

Niamey, cœur battant de la solidarité

 

Par ailleurs, en retenant l’ESCEP pour accueillir cette rencontre, le FSSP inscrit son action au cœur d’un site emblématique de la capitale, véritable carrefour où se conjuguent savoir, innovation et engagement. La présence du Directeur général de l’ESCEP, M. Mohamed Abdoul-Latif, aux côtés des agents de Niger TELECOM a également renforcé la dimension symbolique de cet événement. Niamey, ville carrefour, devient ainsi le théâtre d’une mobilisation où chaque contribution, aussi modeste soit-elle, participe à la construction d’un avenir commun.

FSSP et Niger TELECOM : un appel à l’engagement collectif, pour un avenir partagé

 

En somme, cette rencontre, bien plus qu’un simple échange, est un appel à l’action. Elle invite chaque Nigérien, à l’image des employés de Niger TELECOM, à s’investir dans une cause qui transcende les individualités. En plaçant l’humain au centre de ses priorités, le FSSP rappelle que la solidarité est la clé pour surmonter les défis et bâtir un Niger plus fort. Entamées hier à Niamey, les discussions ne constituent qu’une première étape : d’autres rendez-vous sont déjà envisagés afin de poursuivre la mobilisation et de renforcer l’unité autour de cette ambition commune.

L’enjeu demeure de savoir si cet élan de solidarité saura s’inscrire dans la durée, résister aux défis économiques et sociaux qui se profilent, et jeter les bases d’un avenir sûr et prospère pour toutes les générations.

Gouvernance territoriale : Agadez trace sa feuille de route

Ce mercredi 10 septembre 2025, dans la continuité des travaux entamés la veille, la ville de Tahoua a confirmé son rôle de carrefour stratégique de la gouvernance nigérienne. Au titre de cette deuxième journée de la Conférence des Cadres de l’Administration Territoriale — qui se poursuivra jusqu’à demain —, le Gouverneur de la Région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, a livré une communication d’envergure, mettant en exergue les dynamiques et les ambitions de sa région. Ce moment fort, placé sous le sceau de la solennité, a permis de dresser un tableau vivant d’Agadez, tout en réaffirmant son rôle central dans la refondation du Niger.

Le gouverneur d’Agadez dresse un bilan percutant pour l’avenir

 

En fait, le Général Ibra Boulama Issa a présenté un état des lieux précis, détaillant les avancées réalisées au cours de ses deux années à la tête de la région. Fidèle au mandat confié par le Président de la République, le Général d’Armée Abdourahmane Tiani, via le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, il a exposé les actions entreprises, les résultats concrets obtenus, ainsi que les défis qui se dressent sur le chemin de la région. De la gestion administrative aux projets de développement, son intervention a mis en avant une vision pragmatique et ambitieuse, ancrée dans les réalités territoriales d’Agadez.

À Tahoua, lors de la Conférence des Cadres de l’Administration Territoriale, le Gouverneur d’Agadez a présenté un bilan ambitieux et une vision stratégique, affirmant le rôle central de sa région dans la refondation et l’unité nationale du Niger.

Agadez, un pilier de la refondation nationale

 

Par ailleurs, cette communication ne s’est pas contentée de dresser un bilan : elle a également projeté une vision d’avenir. Le Gouverneur a abordé les enjeux stratégiques et les perspectives qui façonneront la région, véritable carrefour géographique et culturel du Niger. Agadez, avec son identité unique et son rôle historique, s’impose comme un pilier de la refondation nationale, un processus cher au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. En conséquence, cette intervention a ainsi renforcé la dimension symbolique de la région, incarnation de la résilience et de l’unité nationale.

Un exercice collectif pour un Niger uni

 

En effet, l’événement s’inscrit dans un cadre plus large, où chaque gouverneur des régions du Niger a été appelé à présenter l’état de sa circonscription. Ces échanges, menés sous la supervision du Ministre d’État, Général de Division Mohamed Toumba, et en présence de membres du gouvernement et du Conseil National, ont donné lieu à des discussions riches et constructives. Ce dialogue franc illustre l’engagement collectif des autorités pour une administration transparente et efficace, au service des citoyens.

À Tahoua, lors de la Conférence des Cadres de l’Administration Territoriale, le Gouverneur d’Agadez a présenté un bilan ambitieux et une vision stratégique, affirmant le rôle central de sa région dans la refondation et l’unité nationale du Niger.

Tahoua, un carrefour symbolique pour la gouvernance territoriale

 

En plus, en choisissant Tahoua comme théâtre de cette conférence, les autorités ont mis en lumière une ville emblématique, lieu de convergence des idées et des projets pour le Niger. Cet événement, par sa portée administrative et symbolique, renforce l’élan de mobilisation nationale, où chaque région contribue, à sa manière, à la construction d’un avenir commun. La présentation du Gouverneur d’Agadez, à l’image des autres interventions, témoigne d’une volonté partagée de relever les défis et de saisir les opportunités pour un Niger plus fort.

 

Vers une nouvelle ère de gouvernance territoriale

 

En somme, cette conférence, véritable moment de transparence et de dialogue, pose les jalons d’une gouvernance moderne, où l’administration territoriale devient un levier pour la refondation. Le défi majeur est désormais de transformer ces bilans et ces ambitions en actions concrètes sur le terrain, et de s’assurer que les citoyens ressentent directement les fruits de cette nouvelle dynamique. La question demeure : comment ces discussions au sommet se traduiront-elles par une amélioration tangible de la vie quotidienne de chaque Nigérien ?

Maradi : un pas décisif pour l’avenir universitaire et territorial

Maradi : L’Université Dan Dicko Dan Koulodo se dote de nouvelles infrastructures majeures

Dans un geste à la fois stratégique et symbolique, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, Pr. Mamadou Saidou, a inauguré, le 9 septembre, deux nouveaux bâtiments administratifs à l’Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi. Ces infrastructures modernes, érigées au sein de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) et de la Faculté d’Agronomie et des Sciences de l’Environnement (FASE), marquent une étape clé dans le renforcement des capacités d’accueil et d’encadrement de l’université.

 

Des bâtiments et des projets pour accélérer la croissance

 

En fait, les nouveaux blocs R+2 abritent bureaux, salles de réunion, espaces informatiques et locaux polyvalents. Leur financement, assuré sur fonds propres par l’Université, illustre une volonté affirmée d’autonomie, de transparence et d’efficacité dans la gestion des ressources. En parallèle, la première pierre d’un bâtiment R+1, destiné à accueillir deux amphithéâtres de 250 places chacun, a été posée. Les travaux, prévus sur six mois, visent à répondre à la pression croissante sur les capacités pédagogiques.

 

Une vision stratégique pour l’avenir de l’enseignement

 

Le Recteur, Pr. ElHadj Gounga Mahamadou, a salué un investissement qui répond à un besoin urgent d’amélioration des conditions de travail et d’apprentissage. Il a également rendu hommage au Dr Sani Mamane, premier recteur élu, pour sa vision et son engagement dans le développement infrastructurel de l’institution.
Par ailleurs, ces chantiers s’inscrivent dans une stratégie plus large : regrouper toutes les entités de la FSS sur un site unique, créer un laboratoire moderne et favoriser le retour de la section Pharmacie à Maradi.

Maradi : les étudiants montent au créneau pour leurs revendications

 

La cérémonie a également été l’occasion pour les représentants étudiants et syndicaux de faire entendre leurs priorités : construction d’un amphithéâtre de 1000 places, mise à disposition de bus de transport, création d’un campus intégré, régularisation des bourses et renforcement des moyens de recherche.
D’ailleurs, le Ministre a reconnu la légitimité de ces demandes, rappelant que la création simultanée d’universités dans toutes les régions a généré des besoins importants partout dans le pays.

 

Un signal fort pour le développement régional

 

Au-delà de l’aspect académique, ces réalisations portent aussi une dimension territoriale et diplomatique : elles renforcent l’attractivité de Maradi comme pôle universitaire, stimulent l’économie locale et consolident le lien entre l’État, les institutions et la jeunesse. En saluant l’initiative de l’Université de financer elle-même certaines infrastructures, le Ministre a souligné l’importance de l’innovation et de la mobilisation interne pour relever les défis de l’enseignement supérieur.

 

Un nouvel horizon pour l’Université de Maradi

 

En définitive, en inaugurant ces nouvelles infrastructures, l’Université Dan Dicko Dan Koulodo affirme sa volonté de devenir un acteur majeur du développement régional. Ces bâtiments, financés sur fonds propres, témoignent d’une autonomie grandissante et d’une gestion efficace, saluée par les autorités. Cependant, le véritable défi pour l’institution sera désormais de maintenir cette dynamique et de répondre aux attentes pressantes des étudiants et enseignants.

Comment ces nouvelles capacités seront-elles utilisées pour stimuler l’innovation et la recherche ? La réponse à cette question déterminera l’impact réel de ces investissements sur l’avenir de la jeunesse nigérienne.

Tahoua, capitale de la refondation territoriale

Refondation territoriale : un nouveau départ pour l’administration nigérienne et un signal fort pour la gouvernance et la cohésion nationale

C’est à Tahoua, au cœur de l’Ader, que s’est ouvert hier, sous le haut patronage du Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, le grand rendez-vous national des cadres de l’Administration Territoriale. Placée sous le thème « Refondation de l’Administration Territoriale au Niger », cette conférence marque le retour, après plus d’une décennie d’interruption, d’un espace stratégique de réflexion et d’action pour renforcer la gouvernance locale et nationale.

Une mobilisation prestigieuse pour une ambition régionale

 

De fait, la cérémonie d’ouverture a réuni un large éventail de personnalités : membres du CNSP, ministres, gouverneurs, préfets, représentants des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), ainsi que des autorités traditionnelles et universitaires. Cette diversité d’acteurs illustre la dimension diplomatique et territoriale de l’événement, qui dépasse le seul cadre administratif pour s’inscrire dans une dynamique régionale et internationale.

Sous le haut patronage du Premier Ministre, Tahoua devient le centre de la réflexion sur la refondation de l’administration territoriale au Niger.

Le Premier ministre sonne le rassemblement : « Soyez des soldats de la Refondation. »

 

Le Premier Ministre, transmettant le message du Président de la République, a invité les cadres à s’interroger sur leur rôle dans la construction nationale. « Soyez des serviteurs du peuple, des soldats de la Refondation », a-t-il lancé, insistant sur la nécessité de bâtir une administration de proximité, efficace et ancrée dans la confiance avec les citoyens. Par ailleurs, le Ministre d’État, Général de Division Mohamed Toumba, a rappelé que le thème choisi s’aligne sur la vision présidentielle et doit permettre de clarifier les enjeux et les contours de cette refondation.

Tahoua, symbole d’une politique proche du terrain

 

Le choix de Tahoua n’est pas anodin, car il s’inscrit dans une politique de délocalisation des grandes rencontres nationales hors de Niamey. Cette décision rend ainsi hommage aux figures régionales qui ont marqué l’histoire contemporaine du Niger. Pour le Gouverneur, Colonel-major Souleymane Amadou Moussa, cet honneur restera gravé « en lettres d’or » dans les annales de la région.

Objectifs stratégiques : consolider l’État et la cohésion

 

Les travaux de la conférence visent aussi  à :

  • Renforcer les compétences techniques et managériales des responsables territoriaux.
  • Améliorer la coordination entre les niveaux central, régional, départemental et communal.
  • Favoriser une meilleure appropriation des orientations politiques et stratégiques au niveau local.
  • Aborder des thématiques clés telles que la consolidation de la paix, la cohésion sociale, le rôle du représentant de l’État et l’opérationnalisation de la Confédération de l’AES.

Une tradition réactivée au service de la gouvernance

 

Instituée dans les années 1970, la « Conférence des cadres de commandement » avait disparu du calendrier national depuis 2014. Sa relance traduit en fait une volonté politique manifeste : renouer avec un outil de pilotage territorial et de dialogue institutionnel, au service d’un État plus proche et plus efficace.

Sous le haut patronage du Premier Ministre, Tahoua devient le centre de la réflexion sur la refondation de l’administration territoriale au Niger.

Refondation de l’administration territoriale : un signe fort pour l’avenir du Niger

 

En somme, en réactivant cet événement majeur, le gouvernement nigérien envoie un message clair : l’administration territoriale est au cœur de la refondation nationale. Ce rendez-vous de Tahoua ne se limite pas à une simple rencontre, il pose également  les bases d’une nouvelle vision de la gouvernance, plus proche des citoyens et ancrée dans le réel. Reste à savoir maintenant comment les recommandations issues de ces travaux seront mises en œuvre sur le terrain pour concrétiser cette ambition de refondation. N’est-ce pas là le véritable défi à relever pour la construction d’un État plus résilient et prospère?

Protection sociale : le Niger engage une réforme inclusive

Atelier innovant pour booster la protection sociale au Niger : un pas décisif vers un avenir plus équitable

 

Niamey, 9 septembre 2025— Imaginez un pays où chaque citoyen, du plus vulnérable au plus exposé aux aléas de la vie, bénéficie d’un filet de sécurité robuste et accessible. C’est précisément cette vision ambitieuse qui prend forme aujourd’hui, avec le coup d’envoi d’un séminaire enrichissant dédié à l’amélioration des mécanismes de solidarité nationale. Sous l’égide du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, et en partenariat étroit avec l’UNICEF, cette rencontre marque un jalon essentiel dans la quête d’une couverture sociale plus juste et pérenne pour le Niger.

À Niamey, experts, institutions et partenaires s’unissent pour bâtir une protection sociale inclusive et durable.

Des experts réunis pour une synergie solidaire

 

Représentant la ministre Aissatou Abdoulaye Tondi, M. Laouali Haboubacar, Directeur Général du Travail et de l’Emploi, a officiellement inauguré l’événement le lundi. Ce rassemblement, qui s’étendra sur cinq journées intenses, réunit des experts et décideurs issus de multiples secteurs. Tous sont unis par une mission commune : forger des outils plus efficaces pour protéger les populations face aux défis socio-économiques. De plus, cette initiative s’inscrit au cœur d’un programme partagé entre l’UNICEF et le Ministère, conçu pour propulser le pays vers une stratégie de solidarité inclusive, fermement ancrée dans les réalités locales.

Au cœur de l’atelier : de la théorie à l’action

 

Au premier plan de ces échanges figurent les efforts pour affiner les savoir-faire en matière d’élaboration, de déploiement et d’analyse des stratégies et initiatives de solidarité. Par conséquent, les participants s’attellent à peaufiner leurs aptitudes, afin de garantir que ces mesures répondent avec précision aux attentes des Nigériens, en y intégrant une dimension durable et ouverte à tous. Ce séminaire ne se limite pas à un exercice théorique : il vise à transformer les pratiques quotidiennes, notamment en instaurant des protocoles de suivi rigoureux qui mesurent l’impact réel sur le terrain.

 

Une approche globale pour une protection sociale renforcée

 

En outre, un accent particulier est mis sur le renforcement des liens entre institutions, en impliquant activement les soutiens techniques et financiers. Dans un contexte où les ressources sont précieuses, cette synergie promet de multiplier les effets positifs, en évitant les doublons et en maximisant les apports de chacun. Enfin, l’atelier explore les voies d’une harmonisation accrue entre les dispositifs de solidarité, les réponses aux crises humanitaires et les projets de progrès économique, pour une approche holistique qui anticipe les besoins futurs.

À Niamey, experts, institutions et partenaires s’unissent pour bâtir une protection sociale inclusive et durable.

Protection sociale : un engagement durable pour l’avenir du Niger

 

En conclusion, à travers cette démarche proactive, le Ministère réitère son rôle central dans la construction d’un système de protection nationale résilient. Soutenu par l’expertise bienveillante de l’UNICEF, cet élan s’aligne fidèlement sur les aspirations et les urgences du Niger, promettant des retombées tangibles pour une société plus cohérente et solidaire.

Tandis que les débats se poursuivront jusqu’au 12 septembre, on peut déjà entrevoir les contours d’un Niger mieux armé pour affronter les incertitudes, avec une transparence et une efficacité qui inspirent confiance. Reste à savoir si les recommandations de cet atelier se traduiront par des politiques concrètes, capables de transformer durablement le quotidien de chaque Nigérien.

Le Niger consolide sa présence diplomatique à Niamey

Présence diplomatique renforcée : trois nouveaux ambassadeurs accrédités à Niamey, dans une dynamique de coopération territoriale et multilatérale

 

Niamey, 9 septembre 2025 Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur a accueilli ce mardi une cérémonie diplomatique hautement symbolique. En effet, sous l’autorité de son Excellence Bakary Yaou Sangaré, trois nouveaux ambassadeurs ont officiellement présenté leurs copies figurées de lettres de créance, marquant leur entrée officielle dans le corps diplomatique accrédité auprès de la République du Niger.

Par ailleurs, cette étape protocolaire, tenue au cœur de Niamey, illustre la volonté du Niger de consolider ses relations bilatérales et de renforcer son rayonnement diplomatique dans un contexte régional exigeant.

Une présence diplomatique accrue pour la Chine, la Belgique et les Pays-Bas

 

Le Niger accueille ainsi les chefs de mission suivants :

  • S.E.M. Guy Léon Hambrouck, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique ;
  • S.E.M. Lyu Guijun, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Populaire de Chine ;
  • S.E.M. André Carstens, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume des Pays-Bas.

Le fait que ces trois ambassadeurs résideront à Niamey montre l’importance stratégique que ces nations accordent à la présence diplomatique directe et à une coopération de proximité avec le Niger.

À Niamey, le Niger accueille trois nouveaux ambassadeurs et renforce sa coopération diplomatique et humanitaire. Une cérémonie symbolique

Un nouveau chef de la Croix-Rouge pour le Sahel

 

La cérémonie a aussi permis de présenter la lettre de nomination de M. Papa Moussa Tall. Ce dernier est désormais le Chef de délégation du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) pour la sous-région, couvrant le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger. Il assurera également la fonction de représentant de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), ce qui permettra de consolider la coordination humanitaire dans les zones sensibles du Sahel.

Le Niger au cœur d’une nouvelle stratégie diplomatique

 

À travers ces accréditations et nominations, le Niger réaffirme son engagement à construire des partenariats solides et à co-construire des solutions face aux défis sécuritaires, économiques et sociaux. Cette dynamique s’inscrit dans une vision diplomatique qui valorise l’action internationale sur le terrain, en lien direct avec les enjeux de développement, de stabilité et de mobilisation citoyenne.

L’accueil de ces nouveaux représentants consolide la place du Niger sur la scène internationale, ouvrant ainsi la voie à des coopérations renforcées et à un dialogue fructueux pour l’avenir de la région.

Tahoua, capitale de la refondation administrative au Niger

Refondation territoriale : Le Premier Ministre lance une mobilisation nationale autour des cadres de l’administration territoriale

 

Tahoua, 9 septembre 2025 — Sous le haut patronage du Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Finances, Ali Mahamane Lamine Zeine, Tahoua devient, pour trois jours, le point de convergence de la transformation administrative du Niger. En effet, du 9 au 11 septembre 2025, la Conférence des cadres de l’administration territoriale s’ouvre à l’Université Djibo Hamani, avec un objectif clair : « Refondation de l’Administration territoriale au Niger ». Cette rencontre nationale a pour but de poser les fondations d’une nouvelle gouvernance, qui soit plus proche des citoyens, plus agile et alignée sur les orientations du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Une mobilisation populaire en appui à la réforme

 

L’arrivée du Premier Ministre à Tahoua, ce mardi, a donné lieu à une mobilisation populaire exceptionnelle, soulignant l’importance de l’événement. Enfants, jeunes, anciens combattants, leaders coutumiers, chefs traditionnels, organisations syndicales et structures de soutien au CNSP ont convergé vers la tribune officielle pour accueillir la délégation gouvernementale dans la pure tradition de l’Ader. Cette démonstration de cohésion territoriale illustre la volonté collective de refonder l’administration sur des bases plus inclusives et participatives.

 

Le cap est fixé pour une administration efficace

 

Au-delà de la symbolique, la conférence a pour ambition de renforcer les capacités des cadres territoriaux, de valoriser les compétences locales et de définir une feuille de route opérationnelle. Les discussions s’articuleront autour des leviers de transformation, notamment l’amélioration de la gouvernance locale, l’efficacité des services publics, l’équilibre entre tradition et modernité, et l’intégration des aspirations citoyennes dans les politiques publiques.

À Tahoua, le Premier Ministre lance la Conférence nationale des cadres territoriaux pour refonder l’administration publique du Niger. Une mobilisation populaire et institutionnelle inédite.

Les plus hautes autorités du pays se mobilisent

 

Pour souligner l’importance de l’événement, une délégation de haut rang, composée du Ministre de l’Intérieur, le Général Mohamed Toumba, de membres du CNSP et du gouverneur de la région, ainsi qu’une section de la Garde nationale, a accueilli le Premier Ministre à l’aéroport de Tahoua. Ce protocole officiel, suivi d’un cortège, a marqué le début d’une rencontre qui réunit également les gouverneurs des autres régions, les préfets et les secrétaires généraux, témoignant d’une mobilisation institutionnelle à l’échelle nationale.

 

L’avenir de l’administration se joue à Tahoua

 

En conclusion, cette conférence dépasse le cadre d’une simple rencontre ; elle incarne la volonté de bâtir une administration qui soit au service des Nigériens et réponde à leurs attentes. La refondation de l’État passe par celle de son administration locale, et c’est à Tahoua que se dessine cette nouvelle voie. Bien que le défi soit de taille, ces discussions de haut niveau poseront désormais les bases d’une transformation concrète sur le terrain, qui améliorera durablement le quotidien des citoyens.

Népal : la rue renverse le pouvoir

Soulèvement au Népal : La génération Z fait trembler Katmandou : entre censure, colère et répression, le pays bascule.

 

Katmandou, 9 septembre 2025 Le Népal traverse une crise sans précédent, marquée par les troubles civils les plus meurtriers depuis des décennies. En seulement quelques jours, des manifestations menées par la génération Z ont ébranlé le pays, faisant au moins 19 morts et des centaines de blessés, et poussant le Premier ministre KP Sharma Oli à la démission. À l’origine de cette révolte ? Une colère profonde contre la corruption, le népotisme et une interdiction brutale des réseaux sociaux. Voici ce qu’il faut retenir pour comprendre ce soulèvement historique et ses implications.

Népal , le Premier ministre népalais KP Sharma Oli démissionne sous la pression d’un soulèvement mené par la jeunesse. À l’origine : la censure des réseaux sociaux, la corruption et une répression meurtrière. Une crise historique qui redéfinit les rapports entre pouvoir et société civile.

La censure des réseaux sociaux, l’étincelle qui a mis le feu aux poudres

 

Le 4 septembre 2025, le gouvernement népalais a interdit 26 plateformes de médias sociaux, dont Facebook, Instagram et X, pour non-respect des règles d’enregistrement. Cette décision, justifiée par des préoccupations de « sécurité nationale », a été perçue comme une tentative de museler les critiques en ligne. Ces critiques, portées par les jeunes sur des plateformes comme TikTok, dénonçaient le népotisme et le train de vie luxueux des enfants des élites politiques, dans un pays où 20 % de la population vit sous le seuil de pauvreté.

En réponse, la jeunesse, âgée de 13 à 28 ans, s’est mobilisée en masse, organisant des manifestations décentralisées et sans leader clair. À Katmandou, Biratnagar et Pokhara, des dizaines de milliers de jeunes sont descendus dans les rues avec des slogans percutants comme « Stop à la corruption » ou « Oli, voleur, quitte le pays ». Ces rassemblements, amplifiés par les réseaux sociaux avant leur interdiction, ont révélé une frustration accumulée face à l’inaction du gouvernement sur la corruption et le chômage des jeunes, qui atteint 20 % selon la Banque mondiale.

 

La répression brutale sème la mort et le chaos au Népal

 

Le 8 septembre, la situation a pris une tournure dramatique. Les manifestants ont pénétré une zone interdite près du Parlement à Katmandou. Les forces de sécurité ont alors répondu avec une violence sans précédent, utilisant des canons à eau, des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et, selon Amnesty International, des tirs à balles réelles. Des tirs à balles réelles et l’usage de la force ont tué au moins 19 personnes, principalement des jeunes, et en ont blessé plus de 400.

Les hôpitaux de la capitale ont été submergés. « Je n’ai jamais vu une situation aussi perturbante à l’hôpital », a déclaré une responsable de l’hôpital des fonctionnaires, Ranjana. Pire encore, les gaz lacrymogènes ont atteint les zones hospitalières, entravant le travail des médecins. Un jeune manifestant, Iman Magar, 20 ans, a témoigné avoir été touché par une balle métallique, perdant une partie de sa main.

L’escalade de la colère fait chuter le Premier ministre

 

Ce 9 septembre, la situation a connu une nouvelle escalade. Des manifestants ont incendié la résidence privée du Premier ministre Oli à Balkot, ainsi que plusieurs bureaux administratifs dans d’autres villes. Ils ont également pris pour cible les sièges des partis au pouvoir. Face à cette flambée de violence, le gouvernement a instauré des couvre-feux dans plusieurs localités et a partiellement fermé l’aéroport international de Katmandou.

Sous une pression croissante, le Premier ministre KP Sharma Oli a annoncé sa démission, qualifiant la situation d’« extraordinaire » dans une lettre publiée en ligne. Le ministre de l’Intérieur, Ramesh Lekhak, avait déjà démissionné la veille. Pour apaiser les tensions, le gouvernement a également levé l’interdiction des réseaux sociaux dans la nuit du 8 au 9 septembre.

Une crise historique : la jeunesse se lève contre l’establishment

 

Ces manifestations, surnommées les « protestations de la génération Z », sont considérées comme les plus importantes de l’histoire moderne du Népal. Contrairement aux mouvements précédents, souvent dirigés par des partis politiques, celles-ci sont largement spontanées et portées par une jeunesse connectée, frustrée par des décennies de corruption et d’instabilité. Ce soulèvement vise particulièrement les trois principaux leaders politiques – Oli, Prachanda et Deuba – qui se relaient au pouvoir depuis des années, en raison de leur incapacité à répondre aux attentes de la population.

Le Népal, avec un revenu par habitant de seulement 1 400 dollars par an, souffre d’une fracture sociale marquée. Les campagnes sur les réseaux sociaux ont mis en lumière les privilèges des « nepo kids » – les enfants des élites – alimentant un sentiment d’injustice. Les Népalais ont perçu la décision de bloquer les plateformes, que 14,3 millions d’entre eux utilisent, comme une attaque contre leur liberté d’expression, un droit garanti par la Constitution népalaise.

Le Népal face à ses défis : la suite en suspens

 

Cette crise met en lumière plusieurs enjeux cruciaux. D’abord, la colère de la jeunesse, qui exige une gouvernance transparente et des opportunités économiques. Ensuite, la répression excessive, condamnée par des organisations comme Amnesty International. Enfin, la fragilité politique, qui révèle la précarité de la coalition au pouvoir. Le parti RSP, quatrième force politique, demande d’ores et déjà des élections anticipées.

Le gouvernement a annoncé des aides financières pour les familles des victimes, des soins gratuits pour les blessés et une commission d’enquête. Cependant, les manifestants continuent d’organiser des rassemblements en mémoire des victimes, défiant les couvre-feux. L’ONU, par la voix de sa coordinatrice Hanaa Singer-Hamdy, s’est dite prête à soutenir le Népal pour rétablir le calme.

Cette crise est historique, car elle rappelle que la liberté d’expression et la lutte contre la corruption sont des aspirations fondamentales pour une nouvelle génération qui refuse de se taire. La chute d’Oli marque un tournant. Reste à savoir si les dirigeants népalais sauront tirer les leçons de cette crise pour bâtir un avenir plus juste, ou si ces réformes seront une nouvelle fois remises à plus tard. Dans un pays habitué aux bouleversements, le silence de la rue est-il un gage de paix durable, ou le prélude à une nouvelle confrontation ?

Agadez, épicentre de l’action pour les droits des femmes au Niger

Agadez donne le ton : les femmes ne sont plus en marge des décisions de paix, elles en deviennent les architectes.

Agadez, 9 septembre 2025 – Ce mardi, Agadez s’est imposée comme un foyer d’ambition collective pour l’avancement des droits des femmes. Le Secrétaire Général de la région, M. Souleymane Seidou Boulhassan, a inauguré avec faste un atelier dédié à l’examen et à l’actualisation du Plan d’Action National visant à traduire en actes l’Agenda Femme, Paix et Sécurité au Niger. Cette session, focalisée sur l’étape locale d’Agadez, marque un tournant décisif dans la promotion d’une inclusion équitable des femmes au cœur des dynamiques de stabilité et de développement.

Une mobilisation d’envergure pour la parité et la sécurité

 

Dans l’atmosphère studieuse de la salle de conférences de la Direction Régionale de la Promotion de la Femme, cet événement rassemble des voix influentes pour repenser les stratégies nationales. En fait , l’objectif est de peaufiner les initiatives actuelles pour qu’elles correspondent davantage aux réalités modernes, renforçant ainsi le rôle central des femmes dans la consolidation de la paix et la gouvernance en matière de sécurité.

La cérémonie a réuni un auditoire distingué, incluant des représentants civils et militaires de premier plan, parmi lesquels la déléguée de la ministre de la Population. Leur présence souligne l’ampleur de cet engagement multipartite, où chaque acteur apporte sa pierre à l’édifice d’une société plus juste et résiliente.

À travers ces échanges enrichissants, Agadez ne se contente pas de débattre : elle trace aussi la voie d’un Niger où les femmes, actrices essentielles de la paix, voient leurs aspirations se concrétiser dans des politiques vivantes et adaptées.

Agadez accueille un atelier stratégique sur l’Agenda Femme, Paix et Sécurité. Une étape clé pour intégrer durablement les femmes Agadez accueille un atelier stratégique sur l’Agenda Femme, Paix et Sécurité. Une étape clé pour intégrer durablement les femmes

Les résolutions de cet atelier permettront-elles de transformer durablement la place des femmes dans la gouvernance et la paix au Niger ?

 

En conclusion, l’atelier d’Agadez marque une avancée décisive pour le Niger. En plaçant les femmes au cœur des enjeux de paix et de sécurité, les autorités esquissent un plan d’action porteur de transformations profondes. Encore faut-il que cette volonté affichée se traduise en actes tangibles sur le terrain, notamment dans une région aussi stratégique qu’Agadez.

Reste à savoir si cette initiative locale deviendra un levier national. Le défi est clair : faire en sorte que la voix des femmes ne soit plus simplement tolérée, mais pleinement intégrée comme moteur de sécurité et de développement. Le Niger est-il prêt à faire de cette dynamique un modèle reproductible, capable d’inspirer une politique inclusive à l’échelle du territoire ?

Ali Soumana incarcéré : silence forcé sur un scandale d’État

Niger : Ali Soumana emprisonné pour avoir dénoncé un scandale de trafic de cigarettes – Une atteinte scandaleuse à la liberté de la presse

 

Niamey, 9 septembre 2025— La liberté de la presse au Niger est une fois de plus bafouée. En fait, le lundi 8 septembre 2025, Ali Soumana, directeur de publication de l’hebdomadaire « Le Courrier », a été incarcéré à la prison de Say. Son crime est d’avoir osé publier un article explosif mettant en lumière un présumé scandale de trafic de cigarettes impliquant les Douanes nigériennes et citant le Premier ministre, Ali Mahamane Lamine Zeine. Cette arrestation brutale, orchestrée suite à une plainte des autorités, est un signal clair : au Niger, dénoncer la corruption peut coûter très cher.

 

Ali Soumana : un journaliste d’investigation, cible des autorités

 

Ali Soumana n’est pas un inconnu. Ce journaliste d’investigation, connu pour ses enquêtes courageuses, a déjà été la cible des autorités par le passé. Cette fois, son article, publié le 28 août 2025, a visiblement touché un nerf sensible. En effet, en pointant du doigt un réseau présumé de trafic de cigarettes impliquant de hauts responsables, il a mis en lumière ce que beaucoup soupçonnent depuis longtemps : une corruption endémique au sein des institutions.

Toutefois, au lieu d’enquêter sur ces allégations graves, les autorités ont choisi de s’attaquer au messager. Dimanche matin, à 6 heures, Ali Soumana a été arrêté à son domicile, interrogé par la police judiciaire (PJ), puis présenté au parquet. Quelques heures plus tard, un juge d’instruction l’a envoyé directement en détention, sous mandat de dépôt, à la prison de Say. Une décision aussi rapide que troublante.

 

Un lourd précédent et des questions sur la loi de 2010

 

Figurez-vous que le Niger n’en est pas à sa première utilisation de méthodes musclées pour faire taire les journalistes. En 2017, les autorités ont emprisonné Ali Soumana après qu’il a publié des documents judiciaires liés à une affaire opposant l’État à une entreprise libanaise. En 2020, elles l’ont de nouveau arrêté pour avoir dénoncé un scandale de corruption au ministère de la Défense, impliquant 76 milliards de francs CFA.

À l’époque, elles l’avaient accusé d' »obtention frauduleuse de documents », une charge dénoncée comme une violation flagrante de la loi nigérienne sur la presse qui interdit les peines de prison pour les délits de presse. Face à la situation, des organisations de défense des droits des journalistes ont fait pression pour sa libération.

Pourtant, huit ans plus tard, l’histoire se répète. Cette nouvelle arrestation s’appuie sur une plainte vague des autorités, qui semblent une fois encore contourner la loi de 2010 protégeant les journalistes. En invoquant des accusations floues, le pouvoir cherche-t-il à intimider ceux qui osent poser les questions qui dérangent ?

Un scandale qui pourrait coûter des milliards à l’État

 

Le scandale de trafic de cigarettes, au cœur de cette affaire, n’est pas anodin. Les agents des Douanes, censés réguler et contrôler les flux commerciaux, ferment les yeux sur un commerce illégal lucratif, potentiellement orchestré avec la complicité de figures politiques de haut rang. Dans ce contexte, en citant le Premier ministre Lamine Zeine, un ancien ministre des Finances, l’article de Le Courrier a jeté une lumière crue sur des pratiques qui pourraient coûter des milliards de francs CFA à l’État. Cependant, au lieu de répondre par la transparence ou une enquête indépendante, le gouvernement préfère museler la presse.

 

Le prix de la vérité : jusqu’où ira la répression ?

 

L’emprisonnement d’Ali Soumana est une insulte à la démocratie nigérienne. Dans un pays où la presse est déjà sous pression et où les journalistes risquent leur liberté pour révéler la vérité, les autorités envoient un message clair en l’incarcérant : taisez-vous, ou vous subirez le même sort. Pourtant, le rôle d’un journaliste est précisément de poser les questions difficiles, de révéler les abus de pouvoir et de défendre l’intérêt public. En emprisonnant Soumana, les autorités ne protègent pas l’État ; elles protègent leurs propres intérêts, au mépris des principes fondamentaux de la liberté d’expression.

 

L’avenir du journalisme d’investigation au Niger en jeu : un appel à la mobilisation pour Ali Soumana

 

La communauté internationale et les organisations de défense de la presse doivent se mobiliser, car leur silence serait complice. Les citoyens nigériens, eux aussi, doivent se lever pour défendre un journalisme libre, sans lequel la corruption continuera de gangréner le pays. Si le journalisme d’investigation est passible de prison, qui osera encore dénoncer les abus de pouvoir et les scandales financiers? Et à quel prix ?