Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 31 sur 212

Agadez : les épouses des FDS nettoient les centres de santé

Agadez se mobilisent pour un grand nettoyage solidaire: Les épouses des FDS redonnent éclat aux centres de santé

 

Agadez, 8 septembre 2025 – Le samedi dernier, la ville d’Agadez a vibré d’une énergie solidaire et collective. Sous l’impulsion de l’épouse du Gouverneur de la région, une foule d’épouses des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) s’est mobilisée pour une vaste opération de salubrité dans deux établissements phares : le Centre Hospitalier Régional et le Centre Mère et Enfant. En fait, cette initiative allie engagement citoyen et volonté de transformer les espaces de santé en lieux accueillants pour tous.

Une vague de propreté déferle sur les hôpitaux

 

Dès 7 h 30, l’élan communautaire s’est mis en marche au Centre Hospitalier Régional. Armées de balais, de pelles et d’une détermination sans faille, ces femmes ont entrepris un grand nettoyage, désherbant les abords, récurant la morgue et redonnant une nouvelle vie à la cour de l’hôpital. Par la suite, leur périple s’est poursuivi au Centre Mère et Enfant, où elles ont continué leur mission avec le même zèle, ramassant les déchets et balayant les espaces pour offrir un environnement sain aux patients.

À Agadez, les épouses des Forces de Défense et de Sécurité mènent une opération de salubrité dans deux établissements hospitaliers, illustrant une mobilisation citoyenne exemplaire pour le bien-être communautaire.

Les épouses des FDS : Une collaboration exemplaire pour la communauté

 

Au-delà du simple nettoyage, cette journée a été marquée par un moment fort : une visite guidée de la pédiatrie du Centre Mère et Enfant, menée par le Dr Wagé, responsable de l’établissement. Par ailleurs, cette immersion a permis aux participantes de mieux comprendre les besoins des jeunes patients et de renforcer leur engagement envers la communauté.

Cependant, l’opération n’aurait pas connu un tel succès sans le soutien actif de l’administrateur délégué de la Commune Urbaine d’Agadez, le Chef de Bataillon Assarid Almoustapha. Présent tout au long de l’activité, il a mis à disposition des outils essentiels (brouettes, balayettes, tricycles et matériel aratoire) facilitant ainsi le ramassage et l’évacuation des ordures. Cette collaboration exemplaire illustre la force d’une communauté unie pour le bien-être collectif.

Un symbole fort pour l’avenir d’Agadez

 

En somme, à Agadez, cette initiative portée par les épouses des FDS n’est pas qu’un simple nettoyage : c’est un symbole d’espoir et de solidarité, une promesse d’un avenir où les lieux de soin brillent par leur propreté et leur humanité.

Cette mobilisation exemplaire pourrait-elle ouvrir la voie à une dynamique citoyenne durable, capable d’inspirer l’ensemble de la région d’Agadez à s’unir autour d’autres défis communautaires et à bâtir des solutions collectives ?

Le Niger forme ses journalistes pour renforcer la gouvernance locale

Niamey : Les journalistes du Niger affûtent leurs plumes pour la décentralisation

 

Niamey, 8 septembre 2025 – Ce lundi, un vent d’apprentissage et d’engagement souffle sur Niamey. Sous l’égide de l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, également Président de l’Association des Municipalités du Niger, un atelier de formation d’envergure a réuni des journalistes des huit régions du pays. L’objectif : outiller ces acteurs clés des médias pour qu’ils deviennent des relais incontournables de la décentralisation et de la bonne gouvernance.

Les journalistes nigériens se forment pour un journalisme d’impact !

 

Organisée en partenariat avec le Programme de Décentralisation et de Gouvernance Locale (ProDec/GIZ) et le Réseau des Journalistes en Décentralisation, cette initiative s’articule autour d’un thème fédérateur : « Décentralisation et Bonne Gouvernance ». Dans cette perspective, elle ambitionne également de doter les professionnels des médias d’une compréhension fine des enjeux liés aux réformes territoriales, au développement durable et à l’implication citoyenne. À travers des sessions dynamiques, les journalistes sont appelés à mieux informer et sensibiliser les populations, renforçant ainsi le dialogue entre les collectivités et les citoyens.

À Niamey, un atelier national réunit des journalistes des huit régions pour les outiller sur les enjeux de la décentralisation et de la bonne gouvernance, avec l’appui du ProDec/GIZ et du Réseau des Journalistes en Décentralisation. À Niamey, un atelier national réunit des journalistes des huit régions pour les outiller sur les enjeux de la décentralisation et de la bonne gouvernance, avec l’appui du ProDec/GIZ et du Réseau des Journalistes en Décentralisation.

Des experts au service du développement local

 

Pour garantir des échanges de haut vol, deux experts de renom animent la formation. En effet, M. Idi Daouda, administrateur civil et spécialiste nigérien de la décentralisation, partage son expertise en gouvernance locale et développement territorial. À ses côtés, M. Kinninvo Sègbégnon Franck, expert béninois en communication et journalisme, apporte son savoir en évaluation des politiques publiques et relations internationales. Ensemble, ils offrent aux participants des outils concrets pour décrypter les dynamiques locales et relayer les actions des municipalités avec clarté et impact.

Une étape décisive pour le Niger

 

En somme, cette formation, loin d’être un simple atelier, incarne une vision : celle d’un journalisme éclairé, capable de catalyser une démocratie locale plus robuste. En présence du Directeur de ProDec/GIZ et du Président du Réseau des Journalistes en Décentralisation, cet événement marque une étape décisive pour un Niger où l’information devient un levier de transformation et de participation citoyenne.

Le succès de cette formation pourrait-il ouvrir la voie à des initiatives similaires dans d’autres secteurs, afin de faire du journalisme un moteur de changement et de transparence pour tout le pays ?

 

 

Le Niger prépare la rentrée de près de 3 millions d’élèves

C’est la rentrée au Niger : plus de 2,9 millions d’élèves attendus dans les classes !

 

Niger, 8 septembre 2025 – Le compte à rebours est lancé. Le 1ᵉʳ octobre 2025, les salles de classe du Niger vibreront au rythme de la rentrée scolaire 2025-2026, accueillant pas moins de 2 988 890 élèves. En fait, le gouvernement a annoncé ces chiffres à l’issue du Conseil des ministres du 4 septembre. Cette nouvelle année académique s’annonce sous le signe de l’engagement et de l’optimisme, avec des préparatifs déjà bien avancés pour assurer un démarrage fluide et prometteur.

 

Le gouvernement se mobilise pour un démarrage sans accroc

 

Au cœur des priorités, le gouvernement met tout en œuvre pour garantir une organisation irréprochable. En effet, la répartition des enseignants et l’orientation des élèves, étapes clés pour une pédagogie équilibrée, sont d’ores et déjà finalisées. De plus, l’acquisition des fournitures scolaires, indispensable pour équiper élèves et enseignants, figure également parmi les mesures phares, témoignant de l’ambition d’offrir un cadre d’apprentissage optimal à travers tout le pays.

 

Rentrée scolaire 2025-2026  : le défi des infrastructures et les décalages universitaires

 

Un défi de taille persiste toutefois : le manque d’infrastructures, particulièrement criant dans certaines zones rurales. C’est pourquoi le Conseil des ministres a réitéré l’urgence de combler ce déficit pour répondre à la demande croissante de salles de classe, afin que chaque enfant ait accès à un environnement propice à l’éducation.

Parallèlement, le secteur de l’enseignement supérieur a déjà entamé sa rentrée le 1ᵉʳ septembre dans les universités publiques et grandes écoles, à l’exception notable de l’École des Mines, de l’Industrie et de la Géologie (EMIG). Pour cet établissement, les autorités ont reporté le coup d’envoi au 1ᵉʳ octobre, le temps de finaliser la sélection et l’affectation des nouveaux bacheliers dans leurs filières respectives.

 

Une mobilisation générale pour un avenir éducatif prometteur

 

Face à des effectifs en constante hausse et un contexte socio-économique exigeant, le gouvernement appelle à une mobilisation collective. Le ministère de l’Éducation invite les acteurs du secteur à redoubler d’efforts pour faire de cette année scolaire une réussite, en garantissant une éducation de qualité à tous les enfants du Niger. Un pari audacieux, porté par une vision d’avenir où l’école demeure le pilier d’un pays en marche.

Cette rentrée est l’occasion de se demander comment le Niger pourra capitaliser sur cette dynamique pour relever les défis persistants et faire de son système éducatif un modèle de réussite en Afrique de l’Ouest ?

Niamey : Un élan d’excellence pour les filles au Lycée Scientifique

Percée pour les jeunes filles nigériennes : 610 candidates en quête de l’excellence scientifique !

 

Niamey, 8 septembre 2025 – Ce lundi, une nouvelle page s’écrit pour l’éducation des jeunes filles au Niger. En effet, dans l’enceinte majestueuse du Lycée Kassai à Niamey, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a donné le coup d’envoi du concours d’entrée au prestigieux Lycée Scientifique des Filles de Niamey. Une cérémonie empreinte de solennité qui marque, sans conteste, un pas décisif vers l’autonomisation des jeunes filles par les sciences.

À Niamey, 610 jeunes filles participent au concours d’entrée du Lycée Scientifique des Filles, une initiative portée par le ministère de l’Éducation pour promouvoir l’autonomisation par les sciences et bâtir un avenir durable.

Une course contre le temps pour le savoir

 

Dès 8h00, dans une atmosphère mêlant tension et espoir, la ministre a elle-même brisé le sceau de l’enveloppe contenant la première épreuve de mathématiques, lançant officiellement les épreuves écrites. Au total, pas moins de 610 candidates, venues des quatre coins du Niger, se disputent une place dans cet établissement d’excellence. Parmi elles, 371 jeunes filles de la région de Niamey affrontent aujourd’hui les défis académiques avec une détermination sans faille.

L’unité, un moteur pour l’éducation

 

Cet événement majeur a réuni des figures clés de l’éducation nigérienne, notamment le Secrétaire général de la région de Niamey, des hauts responsables du ministère, ainsi que des partenaires dévoués, incluant des représentants des syndicats et de l’Association des Parents d’Élèves. Leur présence massive témoigne d’un élan collectif fort pour promouvoir une éducation scientifique accessible et inclusive pour les filles.

Dans son allocution, le Dr Élisabeth Shérif a tenu à saluer le courage et l’ambition des candidates.

« Votre choix d’embrasser les sciences est une promesse d’avenir, pour vous et pour le Niger », a-t-elle déclaré.

Elle a ensuite exprimé sa profonde gratitude envers les enseignants, les parents et les cadres du ministère, qu’elle a qualifiés de piliers de cette initiative.

À Niamey, 610 jeunes filles participent au concours d’entrée du Lycée Scientifique des Filles, une initiative portée par le ministère de l’Éducation pour promouvoir l’autonomisation par les sciences et bâtir un avenir durable.

Au Niger, les filles brillent en sciences et portent l’espoir d’un avenir durable

 

En somme, ce concours, plus qu’une simple sélection, incarne une véritable vision : celle d’un Niger où les jeunes filles brillent dans les disciplines scientifiques, prêtes à relever les défis de demain. Alors que les candidates planchent sur leurs épreuves, l’espoir d’un avenir radieux pour l’éducation féminine résonne à Niamey et au-delà.

Le succès de cette initiative pourrait-il inspirer d’autres régions et d’autres nations du continent, en faisant de l’éducation scientifique des filles une priorité pour un développement durable ?

NIGER AIR INTERNATIONAL : naissance de la compagnie aérienne nationale

NIGER AIR INTERNATIONAL : Une ambition nationale pour relier, former et transformer

 

Le 4 septembre 2025 marque un tournant dans l’histoire du transport aérien nigérien. En effet, le gouvernement a officiellement adopté le décret portant création de la compagnie nationale NIGER AIR INTERNATIONAL. Cette décision, portée par la volonté présidentielle de renforcer les bases de production et d’affirmer la souveraineté économique du pays, s’inscrit dans une dynamique de structuration territoriale et d’insertion durable.

 

Un modèle hybride pour une gouvernance transparente

 

Conçue comme une société d’économie mixte, NIGER AIR INTERNATIONAL repose sur un capital majoritairement public, tout en ouvrant son actionnariat au secteur privé. Par conséquent, ce modèle hybride vise à conjuguer rigueur institutionnelle et agilité entrepreneuriale, dans le but de garantir une gestion transparente, inclusive et tournée vers l’intérêt général. Cette structure permettra une meilleure efficacité tout en assurant une mission de service public.

 

Relier les régions, connecter le monde

 

Au-delà de la création d’une simple infrastructure aérienne, cette initiative incarne une volonté de désenclavement territorial. La compagnie ambitionne de relier les régions du Niger entre elles, mais aussi de renforcer les connexions internationales, facilitant ainsi les échanges, la formation et la mobilité des citoyens. NIGER AIR INTERNATIONAL devient ainsi un levier de développement socio-économique, un outil de cohésion nationale et un vecteur de rayonnement régional pour le pays.

 

NIGER AIR INTERNATIONAL : un symbole fort pour un avenir en plein essor

 

Dans un contexte où la mobilité est un enjeu de justice sociale et d’accès aux opportunités, la création de cette compagnie aérienne prend une dimension hautement symbolique. En plus,  elle traduit une volonté politique de rapprocher les citoyens, de valoriser les compétences locales et de renforcer l’inclusion territoriale. Chaque vol sera porteur d’un message fort : celui d’un Niger qui avance, qui se connecte et qui se transforme.

Le lancement de NIGER AIR INTERNATIONAL suscite un grand espoir. Cependant, cette initiative soulève une question cruciale : comment la nouvelle compagnie parviendra-t-elle à maintenir sa rentabilité tout en assurant son rôle de service public, notamment dans un marché aérien régional fortement concurrentiel ?

La Croix-Rouge Nigérienne se dote d’une nouvelle direction

Croix-Rouge Nigérienne : Une nouvelle gouvernance pour réaffirmer l’engagement humanitaire

 

Niamey, 4 septembre 2025— La Croix-Rouge Nigérienne (CRN) a franchi une étape décisive dans sa trajectoire humanitaire. En effet, les autorités ont procédé à l’installation d’une nouvelle direction, incarnée par Mme Moumouni Hassana Sako, nommée administratrice déléguée. Cette réorganisation majeure s’inscrit dans une volonté de refondation stratégique portée par l’État, dans un contexte de régulation renforcée du secteur associatif, un véritable tournant institutionnel au service des plus vulnérables.

 

Une expertise au service de la transformation

 

Spécialiste en audit et contrôle de gestion, Mme Sako est appelée à impulser une dynamique de performance et de proximité. Sa mission principale sera de renforcer la gouvernance de l’organisation, de restaurer la confiance institutionnelle et de rapprocher les interventions humanitaires des réalités locales. Par ailleurs, un secrétaire général, nommé par décret présidentiel, garant d’une coordination administrative rigoureuse et efficace, l’accompagnera.

Humanité, transparence et inclusion : les nouvelles valeurs de la CRN

 

Lors de la cérémonie d’installation, le ministère de l’Intérieur a rappelé les valeurs fondatrices de la Croix-Rouge : solidarité, humanité et efficacité. Il a également exhorté la nouvelle équipe dirigeante à incarner ces principes dans chaque action, chaque décision et chaque mobilisation. Par conséquent, cette refonte structurelle vise à réaffirmer le rôle de la CRN comme acteur central de la réponse aux urgences sanitaires, alimentaires et sociales.

 

Croix-Rouge Nigérienne : l’ancrage territorial comme priorité absolue

 

Fondée en 1963 et reconnue en 1965, la Croix-Rouge Nigérienne est un membre actif du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Elle intervient dans des domaines clés tels que la santé, la nutrition, la sécurité alimentaire et la gestion des catastrophes. De ce fait, cette nouvelle gouvernance marque une volonté de renforcer son ancrage territorial et son impact auprès des populations les plus vulnérables.

Mais , cette restructuration, saluée comme une réussite, ouvre un chantier important  : au-delà des enjeux de gouvernance, la nouvelle direction saura-t-elle mobiliser les ressources indispensables pour répondre aux défis humanitaires grandissants, tout en plaçant les communautés locales au cœur de la conception des solutions qui les concernent ?

Agadez : le ciment de la reconstruction

Un ciment pour l’espoir : Agadez lance une campagne de reconstruction, symbole d’un engagement territorial

Jeudi 4 septembre, un acte fort de mobilisation territoriale a marqué la région d’Agadez : le lancement officiel de la campagne de distribution de ciment 32.5. Orchestrée par le Gouverneur, le Général de Division Ibra Boulama Issa, cette initiative incarne une volonté politique de répondre aux urgences sociales par des leviers concrets de reconstruction.

Agadez lance la vente de ciment 32.5 : 2 000 tonnes pour reconstruire, mobiliser et renforcer la solidarité territoriale.

Gouvernance et tradition unies pour la cause

 

La cérémonie s’est déroulée dans les entrepôts du Groupe SOS sur la route d’Arlit, réunissant un aréopage d’autorités et de figures emblématiques. On y retrouvait des représentants du gouvernement, des dignitaires civils et militaires, ainsi que le Sultan de l’Aïr. Cette convergence symbolique entre gouvernance républicaine et légitimité coutumière montre aussi  l’unité et la détermination des leaders locaux à œuvrer ensemble pour reconstruire, rassembler et redonner espoir à la population.

2 000 tonnes de ciment pour les sinistrés

 

Le Groupe SOS a mis à disposition 2 000 tonnes de ciment au tarif encadré de 59 000 FCFA la tonne, conformément aux directives nationales. Ce geste, salué par le Gouverneur comme un « élan patriotique », vise en fait à soutenir les familles dont les habitations ont été fragilisées ou détruites par des événements récents. Ainsi, cette initiative ne se limite pas à une simple transaction commerciale, car elle devient un levier d’insertion, de dignité retrouvée et de résilience collective pour de nombreux citoyens.

Une distribution transparente pour plus d’équité

 

Conscient des risques de spéculation et de détournement, le Gouverneur a annoncé la mise en place de mesures d’accompagnement rigoureuses. Des mécanismes de contrôle seront mis en œuvre pour garantir que le ciment atteigne les bénéficiaires ciblés dans un esprit de justice sociale et de responsabilité publique. Cette démarche assure la transparence et l’équité de la distribution, renforçant la confiance de la population envers ses dirigeants.

 

Le ciment, symbole de la résilience d’Agadez

 

En somme, ce lancement s’inscrit dans une logique de mobilisation citoyenne autour de l’action publique. Il illustre comment une politique de proximité, articulée à des partenariats stratégiques, peut transformer une ressource matérielle en vecteur de cohésion sociale. À Agadez, le ciment est devenu plus qu’un matériau : il est le symbole d’un territoire qui se relève, s’organise et se projette.

Cette initiative réussie pousse les autorités, le secteur privé et la population à s’interroger : comment reproduire et amplifier cette synergie pour d’autres projets de développement, afin de renforcer durablement la résilience de la région d’Agadez face aux défis à venir ?

Guerre sans merci à Agadez : la Garde Nationale saisit un butin colossal

Agadez : Saisie d’un arsenal de guerre après l’attaque d’Abalama, le Gouverneur inspecte les trophées de la lutte contre le banditisme

 

Agadez, 4 septembre 2025 – Dans un contexte marqué par la lutte acharnée contre l’insécurité, le Général de Division Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la région d’Agadez, s’est rendu au Camp de la Garde Nationale, ce jeudi , pour constater de visu un impressionnant butin de guerre. Par ailleurs, ces armes, saisies lors d’une opération de traque des bandits armés responsables de l’attaque d’Abalama, témoignent de la détermination sans faille des forces de sécurité à protéger la région.

Un arsenal d’une rare puissance

 

Au cœur de cette visite solennelle, un arsenal saisissant a été présenté au Gouverneur. En effet, les Forces de Défense et de Sécurité ont récupéré quatre lance-roquettes RPG, quatre fusils d’assaut AK-47, des roquettes, des chargeurs et une importante quantité de munitions. Cet équipement, arraché aux mains des assaillants, symbolise une victoire significative dans la lutte contre les groupes armés qui menacent la paix dans la région.

 Le Gouverneur d’Agadez a inspecté un arsenal saisi lors d’une opération contre les bandits armés. Une démonstration de force qui illustre l’engagement des autorités à restaurer la sécurité et renforcer la stabilité régionale

Les autorités en première ligne face aux menaces

 

La cérémonie, qui s’est tenue dans l’après-midi, a réuni un parterre de personnalités civiles et militaires, à l’image du préfet d’Aderbissanat, tout juste revenu d’une opération de poursuite des bandits. Cette présence conjointe des autorités illustre aussi  l’unité et la coordination des efforts pour contrer les menaces sécuritaires. En inspectant ces armes, le Général Ibra Boulama Issa a salué le courage et l’efficacité des forces de sécurité, tout en réaffirmant l’engagement des autorités régionales à garantir la sécurité des citoyens.

Agadez, rempart inébranlable contre le désordre

 

Cette visite, bien plus qu’une simple inspection, envoie un message clair : Agadez reste un rempart inébranlable face aux forces du désordre. Par conséquent, la saisie de cet arsenal, fruit d’une opération rondement menée, marque une étape cruciale dans la consolidation de la stabilité régionale, tout en renforçant la confiance des populations envers leurs protecteurs.

Face à cette démonstration de force et d’efficacité, on peut se demander si ce succès tactique ouvrira la voie à une nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme dans la région, axée sur la neutralisation des réseaux logistiques des groupes armés.

Maouloud à Agadez : une nuit de ferveur et d’unité

Agadez célèbre la Nuit du Maouloud 1447 : le Gouverneur Ibra Boulama Issa au cœur des festivités religieuses

 

Agadez, 5 septembre 2025 – La ville d’Agadez a vibré au rythme fervent des célébrations de la Nuit du Maouloud 1447, marquant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohammed (Paix et Salut sur Lui). En effet, dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 septembre 2025, le Général de Division Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la région, a mené une délégation de haut rang, sillonnant les lieux de culte afin de communier avec les fidèles dans un élan de spiritualité et d’unité.

La nuit du 4 au 5 septembre 2025, Agadez a célébré le Maouloud 1447 avec ferveur. Le Gouverneur Ibra Boulama Issa a conduit une délégation

Le Gouverneur s’immerge dans la ferveur populaire

 

La visite a débuté vers 23 h 30 à la mosquée Souley Dan Larabaoua. Peu après, aux alentours de minuit, la délégation s’est rendue à la majestueuse Grande Mosquée Emiskini du Sultanat de l’Aïr. Dans chaque lieu saint, l’ambiance était empreinte de recueillement et de ferveur. En effet, des dizaines de fidèles, réunis autour de leurs guides spirituels, s’adonnaient à des prêches enflammés, à la récitation du Saint Coran, à des louanges vibrantes en l’honneur du Prophète, et à des prières ferventes pour la paix et la prospérité du Niger.

Un message d’espoir et de reconnaissance

 

Accompagné d’une délégation composée de figures éminentes, dont les secrétaires généraux de la région, l’Administrateur Délégué de la Commune Urbaine d’Agadez, le Sultan de l’Aïr, des responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), ainsi que des directeurs régionaux et des conseillers du Conseil Consultatif Régional (CCR), le Gouverneur a tenu à saluer l’engagement des fidèles. Au nom des plus hautes autorités du pays, et en particulier du Président de la République, le Général d’Armée Abdourahmane Tiani, il a adressé ses chaleureuses félicitations aux participants pour leur dévotion et leurs invocations en faveur de la nation, de son peuple et de ses dirigeants.

La nuit du 4 au 5 septembre 2025, Agadez a célébré le Maouloud 1447 avec ferveur. Le Gouverneur Ibra Boulama Issa a conduit une délégation

Maouloud : une célébration sous le signe de la cohésion

 

Cette visite, empreinte de solennité et de ferveur, témoigne de l’importance accordée par les autorités régionales à cette célébration majeure du calendrier islamique. Elle reflète, par ailleurs, l’unité et la solidarité qui caractérisent la communauté d’Agadez, mobilisée dans la prière pour un avenir prospère. Les déplacements du Gouverneur, marqués par une présence attentive et respectueuse, ont renforcé le lien entre les autorités et les citoyens, dans un contexte où la spiritualité demeure un pilier central de la société nigérienne.

En somme, en cette nuit mémorable, Agadez a brillé comme un phare de foi et de cohésion, sous le regard bienveillant de ses leaders. L’ampleur des célébrations de cette année, marquée par la présence des plus hautes autorités régionales, soulève une question cruciale : comment capitaliser sur la ferveur spirituelle et la cohésion sociale pour permettre au Niger de relever ses défis structurels et sécuritaires ?

Agadez transforme l’or en levier de développement

Agadez : Le nouvel eldorado de l’or s’engage sur la voie de la gouvernance

 

Agadez, 3 septembre 2025— Un vent d’espoir souffle sur les vastes étendues d’Agadez, carrefour stratégique et économique du Niger. Sous l’égide du gouverneur de la région, un événement majeur s’est tenu les 2 et 3 septembre 2025 : le Forum sur la Gouvernance de l’Orpaillage. Réunissant un éventail d’acteurs locaux, régionaux et nationaux, cette rencontre ambitieuse vise à transformer l’exploitation artisanale de l’or en un véritable levier de développement durable. Elle illustre également une démarche inclusive qui engage pleinement les communautés et l’État.

 

L’or, un trésor à sécuriser et à valoriser pour l’avenir du pays

 

En effet, l’objectif de ce forum est clair : instaurer une gouvernance robuste pour un secteur souvent miné par de multiples défis. Les échanges, à la fois intenses et fructueux, ont mis en lumière plusieurs priorités cruciales. Il s’agit notamment de maximiser la valorisation des ressources aurifères, d’accroître les recettes fiscales pour financer le développement, et de préserver l’environnement des impacts de l’exploitation.

De plus, le forum a insisté sur la nécessité de renforcer la sécurité autour des sites miniers et de promouvoir le progrès socio-économique des populations locales. Ce faisant, il apporte une réponse concrète aux enjeux d’un secteur vital pour l’économie régionale, encore trop souvent fragilisé par des pratiques informelles.

Quand l’expertise internationale rencontre la volonté locale

 

Par ailleurs, cet événement, organisé avec le soutien de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et financé par le Fonds pour la Consolidation de la Paix des Nations Unies, incarne une collaboration exemplaire entre les autorités nigériennes et leurs partenaires internationaux. En rassemblant des représentants de divers horizons — des artisans miniers aux responsables étatiques — le forum a su forger un consensus autour de solutions durables, capables de concilier prospérité économique et responsabilité environnementale.

 

Agadez, l’étincelle d’une nouvelle ère pour l’Afrique de l’Ouest ?

 

Ce rendez-vous, qui marque une étape décisive, pose également les bases d’un dialogue continu pour moderniser l’orpaillage au Niger. Toutefois, si Agadez s’est positionnée comme un modèle de gouvernance responsable, son succès pourrait inspirer d’autres régions confrontées à des défis similaires. Les regards sont désormais tournés vers la mise en œuvre des engagements pris, qui pourraient bien redessiner l’avenir d’un secteur au cœur du développement des communautés locales, et potentiellement au-delà des frontières du pays.