Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 54 sur 214

Mali : La transition prolongée et redéfinie vers la souveraineté

Bamako, 4 juillet 2025 —Dans un Mali en quête de stabilité après des années de tumulte, le Conseil national de la Transition (CNT) a franchi une étape décisive le jeudi 3 juillet 2025. En effet, à l’unanimité, ses membres ont adopté un projet de révision de la Charte de la Transition, redessinant les contours d’une gouvernance provisoire qui pourrait durer jusqu’à cinq ans, voire davantage. Ce texte, qui conditionne tout scrutin à la pacification du territoire, marque un virage audacieux, mais aussi controversé, dans la trajectoire d’un pays à la croisée des chemins. Entre ambitions régionales et défis internes, le Mali s’engage sur une voie incertaine, portée par une volonté de souveraineté et de rupture avec le passé.

Une transition prolongée, des priorités redéfinies

La nouvelle Charte, adoptée sous les plafonds feutrés du CNT, prolonge la transition à une durée de cinq ans, renouvelable si nécessaire. Une condition sine qua non domine ce texte : aucune élection ne sera organisée tant que la paix ne sera pas restaurée sur l’ensemble du territoire. Cette exigence, bien que pragmatique face à l’insécurité persistante dans le nord et le centre du pays, soulève des interrogations sur le calendrier démocratique. Le Mali, sous la houlette des autorités de transition depuis le coup d’État de 2021, semble ainsi privilégier la stabilisation avant tout retour aux urnes.

Cependant, ce n’est pas tout. La révision opère un ménage symbolique en éliminant des références jugées désuètes, comme l’Accord pour la paix et la réconciliation, signé en 2015 à Alger, ou encore le Protocole de la CEDEAO, autrefois piliers de la feuille de route malienne. Ces suppressions traduisent une volonté de s’affranchir des cadres internationaux perçus comme inadaptés aux réalités actuelles. Au lieu de cela, le texte s’ancre dans les conclusions des consultations nationales, menées pour capter les aspirations populaires, et s’aligne sur les priorités du Plan d’Action gouvernemental, qui met l’accent sur la souveraineté et le développement endogène.

L’Alliance des États du Sahel comme boussole

Cette révision s’inscrit dans un contexte régional plus large : celui de la Confédération des États du Sahel (AES), formée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Ce bloc, créé en 2023, incarne une volonté d’émancipation des influences extérieures, notamment occidentales, et d’une coopération renforcée entre pays sahéliens confrontés à des défis communs : insécurité, sous-développement, et pressions climatiques. La Charte révisée reflète cette dynamique, cherchant à aligner la gouvernance malienne sur une vision régionale qui privilégie l’autonomie et la solidarité entre voisins.

Pour les autorités de transition, dirigées par le colonel Assimi Goïta, cette réforme est une réponse aux attentes des Maliens, lassés par des promesses non tenues et des cadres imposés de l’extérieur. Mais elle n’est pas sans risques. En effet, en repoussant les échéances électorales et en rompant avec des accords historiques, le Mali pourrait s’isoler davantage sur la scène internationale, tout en attisant les tensions internes parmi ceux qui aspirent à un retour rapide à un régime civil.

Le Conseil National de la Transition : Un pari risqué pour la stabilité

L’unanimité du vote au CNT témoigne d’un consensus apparent, mais elle masque des débats sous-jacents. La prolongation de la transition, bien que justifiée par l’urgence sécuritaire, pourrait frustrer une population en attente de changement. Les groupes armés continuent de défier l’État dans plusieurs régions, et la pacification promise reste un défi colossal. En outre, la suppression de références à l’Accord de paix pourrait compliquer les relations avec les groupes signataires, notamment dans le nord, où les tensions ethniques et territoriales demeurent vives.

Pourtant, les partisans de la réforme y voient une chance unique de rebâtir le Mali sur des bases plus solides. En s’appuyant sur les consultations nationales, le gouvernement affirme vouloir donner la parole au peuple, loin des diktats internationaux. La Charte révisée devient ainsi un symbole de cette quête d’autodétermination, un cri de ralliement pour un Mali qui veut écrire sa propre histoire.

Un avenir à construire, un équilibre à trouver

Le Mali se trouve aujourd’hui à un carrefour. La révision de la Charte de la Transition est un pari audacieux : celui de privilégier la stabilité avant la démocratie, la souveraineté avant les compromis internationaux. Mais ce choix, aussi courageux soit-il, n’est pas sans périls. La patience des Maliens, éprouvés par des années de crises, pourrait s’éroder si les promesses de paix et de prospérité tardent à se concrétiser.

En adoptant ce texte, le Mali ne se contente pas de réécrire sa transition : il redéfinit son identité face au monde. Reste à savoir si ce nouvel élan saura apaiser les fractures internes et répondre aux aspirations d’un peuple en quête de justice, de sécurité et de dignité. Dans le Sahel, où chaque pas compte, l’avenir du Mali se joue aujourd’hui, entre espoirs et incertitudes.

Niger : Le gouverneur de Tahoua appelle à l’unité contre l’insécurité

Tahoua : Le nouveau gouverneur trace la feuille de route d’une région au cœur des crises

Tahoua, 4 juillet 2025 — Dans la chaleur poussiéreuse de Tahoua, ville-carrefour du Niger, une réunion pas comme les autres s’est tenue le jeudi 3 juillet 2025. En effet, dans la salle de l’hôtel de ville, le Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa, fraîchement nommé gouverneur de la région, a réuni les administrateurs délégués des 44 communes, les préfets des 12 départements, et les responsables des forces de défense et de sécurité (FDS). En toile de fond, cette rencontre marquait le lancement d’une caravane régionale pour la paix et la cohésion sociale. Cependant, au-delà de la cérémonie, c’est un message fort qui a résonné : celui d’une mission collective pour relever les défis sécuritaires, climatiques et sociaux d’une région en première ligne face aux crises.

Une prise de contact sous le signe de la responsabilité

Pour le Colonel-Major Souleymane, cette rencontre était bien plus qu’une formalité. « Investis d’un mandat collectif émanant des plus hautes autorités, nous poursuivons une mission partagée au service de l’intérêt général.», a-t-il déclaré avec gravité. Dans un discours direct, il a ainsi posé les bases de son mandat : instaurer un climat de confiance mutuelle et renforcer la discipline au sein de l’administration. De ce fait, respect de la hiérarchie, clarté des rôles, sens du devoir : le gouverneur a insisté sur la nécessité d’une chaîne de commandement irréprochable pour répondre aux attentes des citoyens de Tahoua.

Mais c’est surtout sur le terrain de la sécurité que le ton s’est fait particulièrement pressant. Dans une région où l’insécurité, alimentée par des groupes armés et des tensions communautaires, reste une menace constante, le gouverneur a appelé à une mobilisation générale. « La sécurité est l’affaire de tous », a-t-il martelé, exhortant les administrateurs à travailler main dans la main avec les FDS et à impliquer les populations locales. Cette approche participative, qui mise sur la collaboration entre civils et autorités, vise aussi à tisser un filet de vigilance collective face aux défis qui fragilisent la région.

Le nouveau gouverneur de Tahoua, le Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa, réunit les autorités locales pour lancer une caravane de paix et définir une feuille de route collective face aux défis sécuritaires, climatiques et sociaux de la région.Le nouveau gouverneur : Des défis multiples, un appel à l’action

Tahoua, comme beaucoup de régions nigériennes, est à la croisée de crises complexes. D’une part, avec l’arrivée de la saison des pluies, le spectre des conflits entre agriculteurs et éleveurs resurgit, un fléau récurrent dans une zone où les ressources en terre et en eau sont disputées. Par ailleurs, le gouverneur a sommé préfets et administrateurs délégués de redoubler d’efforts pour prévenir ces tensions, souvent sources de violences communautaires.

D’autre part, les inondations, autre plaie de Tahoua, ont également occupé une place centrale dans les discussions. Ces dernières années, la région a payé un lourd tribut aux crues dévastatrices, qui ont englouti maisons, cultures et espoirs. Souleymane Amadou Moussa a pressé les responsables locaux d’agir en amont, en alertant rapidement les services compétents pour limiter les dégâts. Une consigne claire : anticiper, coordonner, protéger.

La caravane de la paix, un symbole d’espoir

Cette réunion s’est tenue en marge d’un événement symbolique : le lancement de la caravane régionale pour la paix, la cohésion sociale et la prévention des conflits communautaires. Pour le gouverneur, cette initiative n’est pas une simple parenthèse festive, mais bien un engagement à long terme. Il a exhorté les administrateurs à faire vivre cet élan dans leurs communes, à semer les graines de la concorde dans chaque village, chaque quartier. « La paix se construit au quotidien », a-t-il rappelé, invitant chacun à devenir un ambassadeur de cette cause.

De son côté, Sahabi Moussa, administrateur délégué de la ville de Tahoua et troisième vice-président de l’Association des Municipalités du Niger (AMN), a pris la parole pour saluer la nomination du nouveau gouverneur. Dans une allocution empreinte de respect, il a également réaffirmé l’engagement des administrateurs à collaborer pleinement, dans le respect des cadres légaux, pour le bien-être des habitants de Tahoua. « Nous sommes prêts à accompagner la région », a-t-il assuré, scellant un pacte de confiance entre le gouverneur et ses équipes.

Un leadership à l’épreuve des crises

En conclusion, en s’adressant aux responsables de Tahoua, le Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa ne s’est pas contenté de donner des directives. Il a tracé une feuille de route pour une région à la croisée des chemins, où la paix, la sécurité et la résilience face aux aléas climatiques sont des impératifs indissociables. Cependant, le défi est de taille : transformer ces paroles en actes dans un contexte où les ressources sont limitées et les attentes immenses.

Tahoua, carrefour économique et culturel du Niger, mérite mieux que les crises qui l’entravent. Avec ce nouvel élan impulsé par son gouverneur, la région pourrait devenir un modèle de gouvernance locale, où la collaboration entre autorités et citoyens forge un avenir plus stable. Pour l’heure, le message est clair : l’unité est la clé, et Tahoua a rendez-vous avec son destin.

Zinder : Les Jeux Universitaires pour une refondation nationale

Zinder s’embrase pour la 5e édition des Jeux Universitaires : un vibrant élan de fraternité et de refondation nationale

Zinder, 3 juillet 2025 – C’est un souffle de renouveau et d’unité qui a traversé la cité historique de Zinder lors de la cérémonie d’ouverture de la 5ᵉ édition des Jeux Universitaires du Niger, le 1ᵉʳ juillet 2025. En effet, le stade régional, théâtre de cet événement fédérateur, s’est transformé pour l’occasion en une agora vibrante où sport, culture et citoyenneté ont fusionné au rythme de la jeunesse nigérienne. Avec pour thème « La contribution des universités à la refondation nationale », cette édition a marqué les esprits par son énergie, sa symbolique et son ambition de bâtir un avenir solidaire.

À Zinder, la 5ᵉ édition des Jeux Universitaires du Niger célèbre la jeunesse, la culture et l'unité nationale, réunissant les institutions académiques autour du sport et du dialogue pour une refondation portée par les étudiants.Une cérémonie haute en symboles

Dès les premières heures de la matinée, le stade régional de Zinder s’est paré de mille couleurs. Les délégations des universités publiques, des grandes écoles et des centres des œuvres universitaires ont défilé avec panache, incarnant l’unité dans la diversité.

Chaque région a apporté sa touche unique, mais l’Université d’Agadez, notamment, a captivé l’audience avec un passage magnifiquement orchestré, vêtu de parures touarègues et accompagné du timbre ancestral de l’Akanzam : une immersion sonore et visuelle dans l’âme du Sahara.  Ce moment, empreint de fierté culturelle, a symbolisé la richesse d’un Niger pluriel, uni par un même idéal.

Par ailleurs, Présidée par le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, la cérémonie d’ouverture a rassemblé les recteurs des universités publiques, les directeurs de grandes écoles, les responsables des œuvres universitaires, ainsi que des autorités locales et coutumières. Ensemble, ils ont salué un événement devenu un véritable creuset d’unité nationale. Leur présence a souligné l’importance de cet événement, non seulement comme une célébration sportive, mais comme un catalyseur de cohésion nationale.

À Zinder, la 5ᵉ édition des Jeux Universitaires du Niger célèbre la jeunesse, la culture et l'unité nationale, réunissant les institutions académiques autour du sport et du dialogue pour une refondation portée par les étudiants.Message de refondation nationale : Un thème porteur d’avenir

Le choix du thème : « La contribution des universités à la refondation nationale » résonne avec acuité dans un contexte de quête de stabilité et de cohésion. En plus, les discours des responsables universitaires ont tous convergé vers un même message : la jeunesse, par sa tolérance, sa solidarité et son esprit sportif, est au cœur du renouveau national. « Ces jeux sont une tribune pour les valeurs qui feront le Niger de demain », a déclaré un Recteur, applaudi par une foule enthousiaste.

Le Ministre, dans son allocution, a salué l’engagement des acteurs universitaires pour la régularisation du calendrier académique, un défi majeur relevé avec succès. Il a également célébré l’esprit des Jeux Universitaires, un espace unique où les étudiants tissent des liens d’amitié et de fraternité. « Vous êtes l’avenir du Niger, et votre unité est notre force », a-t-il lancé, suscitant une ovation vibrante. Ainsi, chaque discours prononcé appelait à faire du savoir un levier de transformation sociale, et de la jeunesse un acteur décisif dans l’édification du Niger de demain.

À Zinder, la 5ᵉ édition des Jeux Universitaires du Niger célèbre la jeunesse, la culture et l'unité nationale, réunissant les institutions académiques autour du sport et du dialogue pour une refondation portée par les étudiants.Le sport au service de l’unité à Zinder : Une jeunesse mobilisée autour des mêmes valeurs 

Au-delà des discours, ce sont les étudiants eux-mêmes qui ont donné vie à cette 5ᵉ édition. Venus des quatre coins du pays, ils se sont affrontés dans un esprit de fair-play, incarnant les valeurs de respect et de solidarité prônées par l’événement. Les compétitions, qui se prolongeront sur plusieurs jours, incluent également une variété de disciplines sportives, mais aussi des activités culturelles et intellectuelles, reflétant la richesse du monde universitaire nigérien.

L’Université d’Agadez, avec son défilé mémorable, a non seulement marqué les esprits, mais aussi rappelé que la culture est un pilier de l’identité nationale. D’autres délégations ont rivalisé de créativité, transformant le stade en une mosaïque de traditions et de modernité. Ces moments de communion ont renforcé le sentiment d’appartenance à une nation unie, prête à relever les défis du présent pour construire un avenir prospère.

Un élan pour l’avenir à Zinder

Les Jeux Universitaires de Zinder 2025 ne sont pas qu’une parenthèse festive : ils incarnent une vision. En réunissant des milliers d’étudiants, ils rappellent que la jeunesse est le moteur de la refondation nationale. Dans un pays confronté à des défis sécuritaires, économiques et sociaux, ces jeunes, par leur énergie et leur engagement, portent l’espoir d’un Niger plus fort, plus uni et plus ambitieux.

En somme, à Zinder, pendant ces jours d’émulation, c’est toute une jeunesse qui donne chair à l’espoir, revendique son rôle dans la refondation nationale et prouve qu’au croisement du sport, du savoir et de la culture se joue l’avenir du Niger.

Paludisme : la région d’Agadez en première ligne

Santé publique à Agadez : Une riposte exemplaire contre le paludisme saisonnier

Agadez, 3 juillet 2025 –Sous l’impulsion des autorités régionales, la lutte contre le paludisme prend un tournant décisif. Grâce à une campagne de chimio-prévention et de destruction des gîtes larvaires, la région affiche des résultats remarquables, confirmant l’efficacité d’une stratégie couplée et participative.

Le Gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, a présidé ce jeudi une réunion d’évaluation du premier passage de la campagne de Chimio-Prévention du Paludisme Saisonnier (CPS), associée à l’Identification et Destruction des Gîtes Larvaires Domestiques (IDGLD). Menée du 26 au 29 juin dans les districts sanitaires d’Aderbissinat et d’Ingall, l’opération marque une avancée notable dans la politique de prévention sanitaire à l’échelle locale.

À Agadez, une campagne de prévention du paludisme menée du 26 au 29 juin 2025 a permis de traiter plus de 25 000 enfants et de détruire près de 99 % des gîtes larvaires domestiques, illustrant une mobilisation sanitaire efficace et multisectorielle.Mobilisation multisectorielle 

La réunion, tenue dans une atmosphère empreinte de détermination, a rassemblé un parterre de personnalités civiles et militaires. Parmi elles, le Directeur Régional de la Santé et de l’Hygiène Publique d’Agadez, le représentant du Programme National de Lutte contre le Paludisme, ainsi que les partenaires techniques et financiers, tous unis pour évaluer les avancées de cette campagne novatrice. Cette convergence institutionnelle souligne l’importance d’un pilotage concerté pour freiner l’une des principales causes de morbidité infantile dans la région

 

Lancée à l’aube de la saison des pluies, période propice à la prolifération des moustiques, la campagne CPS/IDGLD a mobilisé des équipes sur le terrain pour protéger les enfants, population la plus vulnérable, et neutraliser les foyers de reproduction des moustiques. De ce fait, cette double stratégie, combinant traitement préventif et action environnementale, illustre une approche intégrée et ambitieuse.

À Agadez, une campagne de prévention du paludisme menée du 26 au 29 juin 2025 a permis de traiter plus de 25 000 enfants et de détruire près de 99 % des gîtes larvaires domestiques, illustrant une mobilisation sanitaire efficace et multisectorielle.Des résultats probants pour les plus vulnérables 

Le bilan communiqué révèle un taux de couverture exceptionnel : Sur une cible de 26 805 enfants âgés de 3 à 59 mois, 25 462 ont bénéficié d’un traitement de chimio-prévention, soit une couverture remarquable de 95 %. Ce succès témoigne de l’efficacité des équipes de santé, qui ont sillonné les villages d’Aderbissinat et d’Ingall pour atteindre les familles, même dans les zones les plus reculées.

 

Parallèlement, l’opération de destruction des gîtes larvaires domestiques a frôlé la perfection. Sur 2 900 gîtes identifiés– ces points d’eau stagnante où les moustiques se reproduisent – 2 868 ont été détruits, soit un taux de 99 %. Cette prouesse, réalisée grâce à l’engagement des communautés locales et des agents de santé, prive les moustiques de leurs sanctuaires, réduisant considérablement le risque de transmission du paludisme.

Une stratégie à deux volets

La force de cette campagne réside dans son approche globale. D’un côté, la chimio-prévention offre une protection immédiate aux enfants, en leur administrant des traitements antipaludiques saisonniers qui réduisent les risques d’infection grave. De l’autre, la destruction des gîtes larvaires s’attaque à la racine du problème en éliminant les lieux de reproduction des moustiques. Ainsi, cette combinaison d’actions curatives et préventives place Agadez à l’avant-garde de la lutte contre le paludisme au Niger.

 

« Ces résultats sont une victoire collective, mais ils nous obligent à rester vigilants », a déclaré le Général Ibra Boulama Issa lors de son allocution. Le Gouverneur a salué l’engagement des communautés, des autorités sanitaires et des partenaires, tout en rappelant que la saison des pluies impose une mobilisation continue pour maintenir ces acquis.

À Agadez, une campagne de prévention du paludisme menée du 26 au 29 juin 2025 a permis de traiter plus de 25 000 enfants et de détruire près de 99 % des gîtes larvaires domestiques, illustrant une mobilisation sanitaire efficace et multisectorielle.Un modèle pour le Niger

Dans une région où le paludisme reste une cause majeure de mortalité infantile, ces résultats ne sont pas seulement des chiffres : ils représentent également des vies sauvées, des familles préservées et une communauté renforcée. La couverture de 95 % des enfants ciblés et l’élimination de 99 % des gîtes larvaires témoignent d’une organisation sans faille et d’une volonté partagée de faire reculer la maladie.

Les partenaires techniques et financiers, dont le rôle a été déterminant dans le financement et la logistique de la campagne, ont aussi réaffirmé leur engagement à soutenir les prochaines phases. Car cette opération n’est que le premier passage d’une série de campagnes prévues pour couvrir toute la saison des pluies, période critique pour la transmission du paludisme.

Paludisme : Un appel à la vigilance

Si les résultats sont encourageants, la lutte est loin d’être terminée. Le Gouverneur a exhorté les communautés à maintenir leur mobilisation, en signalant les nouveaux gîtes larvaires et en veillant à ce que chaque enfant reçoive les traitements prévus lors des passages suivants. « Le paludisme ne prend pas de repos, et nous non plus », a-t-il martelé, appelant à une vigilance de tous les instants.

Cette première évaluation augure d’un second passage prometteur dans les semaines à venir, renforçant la conviction que le Niger peut endiguer durablement le fléau du paludisme — à condition de conjuguer rigueur, proximité et détermination.

 

Saga Gorou : la police démantèle un trafic de drogue d’envergure

Niamey, sous surveillance : une opération antidrogue met à nu un réseau actif à Saga Gorou

Niamey, 3 juillet 2025 – Grâce à la vigilance des citoyens et à la réactivité des forces de l’ordre, le Commissariat de Police de Niamey 2000 a démantelé un important point de distribution de stupéfiants à Saga Gorou, illustrant l’efficacité grandissante de la lutte contre le trafic de drogue dans la capitale.

Le 27 juin 2025 restera une date marquante dans la lutte contre les stupéfiants à Niamey. Agissant sur la base d’un renseignement anonyme signalant des activités suspectes dans le quartier Saga Gorou, les agents du Commissariat de Police de Niamey 2000 ont mené une opération ciblée. Celle-ci a conduit à la saisie d’une impressionnante quantité de drogue et à l’arrestation d’un homme soupçonné de se livrer à la vente de drogue.

Saga Gorou : Une enquête éclair déclenchée par un renseignement clé

Tout a commencé par une information transmise au Commissariat de Police Niamey 2000 : il était signalé qu’un individu se livrerait à la vente illicite de stupéfiants dans le quartier Saga Gorou. Sans perdre une seconde, les agents ont ouvert une enquête approfondie. Grâce à leur flair et à une investigation méthodique, ils ont localisé rapidement le suspect, un homme dont l’identité n’a pas été révélée, et sont passés à l’action.

Après une opération menée avec précision, l’individu a été interpellé, et une perquisition minutieuse de deux domiciles qu’il utilisait comme base pour son trafic a été effectuée. Ce que les forces de l’ordre ont découvert a dépassé toutes les attentes : un véritable arsenal de produits illicites, soigneusement dissimulé, mais désormais sous scellés. Cette intervention, fruit d’une collaboration étroite avec la population, envoie un message clair : la vigilance citoyenne et l’action des forces de l’ordre sont des remparts infranchissables contre le crime.

Deux perquisitions décisives : Un butin saisissant

Au total, la police a saisi une saisie spectaculaire :

  • Premièrement, 31,6 kg de cannabis, répartis en 35 briques, une quantité impressionnante qui révèle l’ampleur du trafic ;
  • Ensuite, 53,5 comprimés de Tramadol 250, un opioïde puissant souvent détourné à des fins récréatives ;
  • De plus, 7 comprimés d’Escazépam, un psychotrope utilisé dans des contextes illégaux ;
  • Également, deux téléphones portables (un Tecno Camon et un Redmi), probablement utilisés pour coordonner les transactions ;
  • Puis, une somme d’argent en petites coupures (45 billets de 500 FCFA et 1 billet de 1 000 FCFA), typique des paiements fragmentés dans le commerce de drogue ;
  • Par ailleurs, des objets divers, incluant un béret, un couteau de type américain, et plusieurs sachets déjà utilisés, témoignant d’une activité bien organisée ;
  • Enfin, un véhicule de marque Corolla LE, vraisemblablement utilisé pour le transport des stupéfiants.

Chaque élément saisi est une pièce du puzzle qui permettra aux autorités de démanteler davantage ce réseau et de remonter la filière.

Une victoire collective

Le Commissariat de Police Niamey 2000 n’a pas manqué de saluer l’implication décisive de la population dans cette opération. « Ce succès est avant tout celui d’une communauté unie », a déclaré un responsable du commissariat. Le renseignement initial, fourni par un citoyen vigilant, illustre le rôle crucial de la collaboration entre les forces de l’ordre et les habitants. Cette synergie, au cœur de la stratégie de sécurité publique, permet de traquer les activités illégales avec une efficacité redoutable.

Dans un communiqué, le commissariat a renouvelé son appel à la population : « Continuez à dénoncer tout comportement suspect. Ensemble, nous pouvons garantir un avenir plus sûr pour tous. » Cet appel résonne particulièrement dans un contexte où la drogue, fléau social, menace la jeunesse et la stabilité des communautés.

Un signal fort contre le trafic de stupéfiants à Saga Gorou

Cette saisie s’inscrit dans une lutte de longue date contre les réseaux de drogue qui gangrènent les quartiers de Niamey. Le cannabis, le Tramadol et l’Escazépam, par leur accessibilité, représentent un danger pour la santé publique et alimentent une économie parallèle qui fragilise la société. Par conséquent, en frappant fort à Saga Gorou, les autorités réaffirment leur détermination à éradiquer ce fléau.

L’interpellation du suspect et la saisie des stupéfiants ne sont qu’une étape. Les enquêtes se poursuivent pour identifier d’éventuels complices et démanteler les ramifications de ce trafic. Le véhicule saisi, les téléphones et les autres indices seront analysés pour remonter la chaîne d’approvisionnement et neutraliser les cerveaux de l’opération.

Un combat de tous les instants

À Niamey, la lutte contre la drogue est un combat de chaque jour. Cette opération, menée avec brio par le Commissariat de Police Niamey 2000, est une lueur d’espoir pour les habitants de Saga Gorou et au-delà. Elle rappelle que la sécurité est une responsabilité partagée, où chaque citoyen a un rôle à jouer. Ainsi, en unissant leurs efforts, les Nigériens prouvent que leur détermination est plus forte que les réseaux criminels.

Cette affaire met une fois de plus en lumière la persistance du trafic de drogue dans les zones urbaines, souvent dissimulé dans des quartiers résidentiels. Le recours à des substances comme le Tramadol ou l’Escazépam — parfois utilisés à des fins récréatives — soulève également des enjeux de santé publique, en particulier chez les jeunes. En définitive, en renforçant la coordination entre autorités et citoyens, Niamey trace sa route vers une ville plus sûre et résolument engagée dans la lutte contre les stupéfiants.

CAN 2024 : tout ce que vous devez savoir sur le principal tournoi de football féminin du continent

La 15ᵉ Coupe d’Afrique des nations féminine (CAN 2024) débutera à Rabat le 5 juillet. Le tournoi se déroule au Maroc pour la deuxième fois consécutive ; la précédente édition s’y était tenue en 2022. Cette fois, les matchs se dérouleront dans six stades répartis dans cinq villes, dont le stade olympique de Rabat et deux stades de Casablanca. Ce championnat promet d’être l’un des plus compétitifs et spectaculaires de l’histoire du football féminin sur le continent, et vous pouvez tirer des bénéfices de cet événement grâce au meilleur site de paris sportifs international, 1xBet. Le plus important à retenir : jouez responsable !

 

Composition des groupes et favoris du tournoi

 

Douze sélections sont réparties en trois groupes de 4.

 

Groupe A : Maroc, Zambie, Sénégal, RD Congo

 

Groupe B : Nigéria, Tunisie, Algérie, Botswana

 

Groupe C : Afrique du Sud, Ghana, Mali, Tanzanie

 

Le Nigéria est le grand favori du tournoi. Détenant le record avec 11 titres à son compteur, il n’a plus soulevé la Coupe d’Afrique des nations depuis 2018, ce qui ne fait qu’accroître l’envie des joueuses de remporter le trophée. Les Super Falcons occupent le plus haut rang du classement FIFA parmi les équipes africaines : 36ᵉ. Entraînées par le spécialiste local Justin Madugu, elles compteront sur le talent de Chaimaka Nnadozie, meilleure gardienne d’Afrique des deux dernières années, et d’Asisat Oshoala, attaquante vedette de renommée mondiale, pour les matchs cruciaux.

 

Parmi les prétendantes figurent les championnes du continent en titre, l’équipe sud-africaine. Le collectif occupe la 54ᵉ place du classement FIFA, soit le deuxième meilleur résultat parmi les équipes africaines. Le leader de l’équipe, Thembi Kgatlana, sera absente pour des raisons personnelles, mais les brillantes attaquantes Hildah Magaia, lauréate du Soulier d’Or de la CAN 2022, et Jermaine Seoposenwe, qui évolue régulièrement dans le championnat mexicain, sont tout à fait prêtes à livrer une belle prestation.

 

L’équipe marocaine, pays hôte du tournoi, nourrit également de grandes ambitions. Son principal atout est son sélectionneur Jorge Vilda, qui a déjà mené l’équipe espagnole au titre de championne du monde en 2023. Avec les Marocaines, qui ont prouvé leur talent dans le cadre de ce même tournoi en battant la solide équipe allemande en phase de groupes, Vilda peut se fixer des objectifs ambitieux. La confrontation en poule contre la Zambie, qui les a éliminées des qualifications olympiques, sera un bon test pour les hôtes.

 

La Zambie compte deux superstars dans son effectif : Barbra Banda, actuelle détentrice du titre de meilleure footballeuse africaine, et Racheal Kundananji, qui, comme Banda, figure parmi les quatre joueuses les plus onéreuses du monde. Les Copper Queens sont tout à fait capables d’atteindre les phases décisives du tournoi.

 

Parmi les outsiders figurent le Botswana (153ᵉ au classement FIFA), la Tanzanie (137ᵉ) et la RD Congo (109ᵉ), mais même ces sélections peuvent contrecarrer les plans des favoris. Chaque match est un défi et une opportunité. Certaines rêvent de leur premier podium, d’autres de retrouver le sommet.

 

La compétition promet de nombreuses surprises, et vous pouvez la rendre encore plus captivante avec la promotion « Trophy Hunt », organisée par le partenaire officiel de la CAF, le bookmaker 1xBet. Dans le cadre de cette offre, chaque joueur inscrit sur 1xBet peut parier sur la CAN féminine et d’autres tournois de la CAF et tenter de remporter des prix exceptionnels : des gadgets Apple, Samsung, Nintendo et d’autres marques de renommée mondiale.

 

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À Niamey, le patriotisme s’exprime en francs CFA

Une solidarité de plus en plus concrète : : le Niger unit ses forces pour la sauvegarde de la patrie

Niamey, 3 juillet 2025 – Dans un contexte où l’unité nationale devient le socle de la résilience, les élans de solidarité se multiplient autour du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP). En effet, mercredi, plusieurs acteurs institutionnels et civils ont renouvelé leur engagement, rappelant que la défense de la souveraineté nigérienne est une cause partagée.

Sous un ciel éclatant chargé de symboles, Mme Réki Moussa Hassane DJERMAKOYE épouse Brah Ali, Présidente du Comité de gestion du FSSP, a réceptionné des contributions significatives, symboles d’un engagement collectif pour la défense de la souveraineté nigérienne. De fait, cette séquence, désormais régulière, illustre l’ancrage croissant du sentiment patriotique dans toutes les couches de la société.

Une mobilisation tous azimuts

La cérémonie, empreinte de solennité, a mis en lumière la diversité des contributeurs. La société Fonds d’Entretien Routier a marqué les esprits avec un versement de 4 075 120 FCFA, fruit d’une initiative originale : un prélèvement de 10 FCFA sur chaque passage au péage routier. Ainsi, une démarche qui transforme chaque trajet en un acte de soutien concret à la nation.

L’ONG Présence Féminine, fidèle à son engagement pour l’émancipation et la solidarité, a apporté une contribution de 30 000 FCFA, prouvant que chaque geste, même modeste, compte dans cette dynamique collective. De leur côté, les Scouts du Niger, porteurs des valeurs d’entraide et de patriotisme, ont remis un chèque de 1 001 000 FCFA, illustrant l’implication de la jeunesse dans la défense des idéaux nationaux. Enfin, la société Web Fontaine GUCE Niger a complété cette vague de générosité avec un don de 1 000 000 FCFA, renforçant le message d’un secteur privé engagé aux côtés de l’État.

Solidarité : Un fonds au cœur de la souveraineté nationale

Le FSSP, créé  pour faire face aux sanctions inhumaines imposées au peuple du Niger, se positionne aujourd’hui comme un pilier de la résilience nigérienne. Chaque franc collecté est bien plus qu’une contribution financière : il représente un symbole de dignité, un acte de foi en l’avenir du pays, et un soutien indéfectible aux hommes et femmes qui veillent sur la sécurité de la nation. « La défense de notre souveraineté est l’affaire de tous », a rappelé Mme Réki Moussa Hassane DJERMAKOYE, dont les mots ont résonné comme un appel à l’unité.

À Niamey, la solidarité nationale s’exprime avec force alors que institutions, associations et entreprises renforcent leur engagement financier en soutien aux Forces de Défense et de Sécurité à travers le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie.Solidarité : Une nation en marche

Cette mobilisation, qui s’inscrit dans un contexte où le Niger fait face à des défis sécuritaires et géopolitiques majeurs, illustre la détermination d’un peuple à prendre son destin en main. Des routes du pays aux associations locales, en passant par les entreprises et les organisations de la société civile, chaque contribution est aussi une brique dans l’édifice de la souveraineté nationale.

Le FSSP, par son rôle fédérateur, incarne cet élan collectif. En d’autres termes, il ne s’agit pas seulement de collecter des fonds, mais de bâtir une communauté de valeurs, où chaque citoyen, chaque organisation, devient un acteur de la sauvegarde de la patrie. Les dons reçus ce jour ne sont qu’une étape dans un mouvement plus large, qui continue de gagner en ampleur.

Un appel à l’action

En recevant ces contributions, Mme Réki Moussa Hassane DJERMAKOYE a tenu à saluer l’engagement de tous les donateurs, tout en lançant un appel vibrant à l’ensemble des Nigériens : « Chaque franc versé est une déclaration d’amour à notre pays, un message de solidarité, et une force pour nos FDS. Continuons, ensemble, à écrire cette belle histoire de résilience et de dignité. »

Ce florilège d’initiatives volontaires vient renforcer la caisse du FSSP, bras financier de la mobilisation nationale en faveur des Forces de Défense et de Sécurité. « Chaque franc versé est un acte de dignité, un message de solidarité, et un soutien concret à nos soldats », rappelle le Comité, appelant à maintenir cet élan collectif.

À travers ces dons, c’est toute une nation qui affirme, sans équivoque, sa volonté de défendre sa souveraineté par des gestes tangibles. Par conséquent, loin des discours, la solidarité se mesure désormais en actes et en chiffres, portés par la conviction que l’avenir du Niger se construit avec l’implication de tous.

AENF 2025 : La Ministre Shérif en immersion à l’IFAENF

Examen AENF 2025 : Une Ministre au cœur de l’action à l’IFAENF, où l’éducation non formelle écrit son avenir

Sous le soleil ardent de ce mercredi 2 juillet 2025, l’Institut de Formation en Alphabétisation et Éducation Non Formelle (IFAENF) vibrait d’une énergie singulière. Au cœur de cette effervescence, une figure inattendue : la Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, en visite surprise pour s’imprégner du pouls de l’examen AENF. Loin des bureaux feutrés, elle a plongé dans l’arène des épreuves, là où 222 candidats, dont 61 filles, jouent leur avenir avec une détermination palpable.

La Ministre de l'Éducation, Dr. Élisabeth Shérif, a effectué une visite surprise percutante à l'examen AENF 2025 à l'IFAENF, inspirant 222 candidats et soulignant l'importance vitale de l'éducation non formelle.Coup de théâtre à l’IFAENF : La Ministre révèle les secrets de l’examen

Dès son arrivée, la Ministre a marqué les esprits par un geste aussi symbolique que solennel : l’ouverture d’une enveloppe scellée à la cire, gardienne des secrets de la première épreuve de langue de cette troisième journée d’examen. Ce rituel, presque théâtral, a captivé les regards des candidats, suspendus à ce moment où le destin s’entrouvre. Cependant, Dr Shérif ne s’est pas contentée de ce rôle protocolaire. Avec une verve inspirante, elle a distillé des conseils précieux aux apprenants, leur insufflant courage et confiance, tout en saluant l’engagement des responsables du centre et des jurys, véritables artisans de cette mécanique bien huilée.

La Ministre de l'Éducation, Dr. Élisabeth Shérif, a effectué une visite surprise percutante à l'examen AENF 2025 à l'IFAENF, inspirant 222 candidats et soulignant l'importance vitale de l'éducation non formelle.Mission accomplie : L’Examen AENF 2025, un succès salué par la Ministre

« Tout se déroule dans des conditions optimales », ont assuré les organisateurs, visiblement galvanisés par cette visite ministérielle. En effet, depuis le 30 juin, date du coup d’envoi de cet examen, l’IFAENF s’est transformé en un théâtre d’efforts et d’espoirs. Les candidats, issus de parcours souvent atypiques, se battent pour décrocher le précieux Diplôme d’Aptitude à la Formation en Alphabétisation et Éducation Non Formelle (DAFAENF), sésame vers de nouvelles opportunités dans un monde où l’éducation non formelle gagne chaque jour en importance.

Au-delà des chiffres : Quand l’éducation non formelle révèle son vrai visage

Mais au-delà des chiffres – 222 candidats, un tiers de filles, une organisation sans faille –, c’est une histoire humaine qui se dessine. Celle d’une Ministre qui, en posant un pied dans la salle d’examen, a rappelé que l’éducation, même dans ses formes les moins conventionnelles, est une priorité nationale. C’est aussi celle de candidats qui, stylo en main, réécrivent leur avenir. Et enfin, c’est celle d’un système qui, sous la houlette du Dr Shérif, semble vouloir prouver que l’apprentissage est une flamme qui ne s’éteint jamais, peu importe le chemin emprunté.

Alors que l’examen AENF 2025 suit son cours, une question flotte dans l’air : et si cette visite, au-delà de son caractère officiel, était le signe d’une ambition plus audacieuse pour l’éducation non formelle ? Une chose est sûre : à l’IFAENF, ce 2 juillet, l’avenir s’est écrit avec audace, sous le regard attentif d’une Ministre qui n’a pas hésité à descendre dans l’arène pour soutenir les apprenants. Cet événement marque un tournant significatif pour l’éducation non formelle au Niger.

 

Niamey : Le ciment 32.5 R, clé d’un Niger bâti pour tous

Le mardi 1er juillet 2025, dans une salle aux airs de conseil de guerre économique, Niamey a vibré au rythme d’une ambition aussi solide que le matériau au cœur des débats : le ciment 32.5 R. Réunis sous l’égide de l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, également Président de l’Association des Municipalités du Niger, et en présence du Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye Seydou, ainsi que du Gouverneur de la Région, le Général de Division Assoumane Abdou, les architectes de l’opération spéciale « Vente du ciment 32.5 R pour tous » ont jeté les fondations d’un projet audacieux. En effet,  leur mission est de  faire du ciment, ce liant essentiel, un levier d’inclusion et de progrès pour chaque Nigérien, des ruelles poussiéreuses de la capitale aux confins du désert.

Une révolution par le béton

L’opération « Vente du ciment 32.5 R pour tous » n’est pas un simple programme de distribution. C’est une croisade pour démocratiser l’accès à un matériau qui, dans un pays où les constructions en banco s’effritent sous les assauts du climat, incarne la promesse d’un avenir durable. Face à une table jonchée de rapports et de projections, les trois figures ont orchestré une stratégie visant à rendre ce ciment abordable pour toutes les bourses, des petits artisans aux ménages modestes, en passant par les entrepreneurs visionnaires. « Nous ne parlons pas seulement de sacs de ciment, mais de rêves qui prennent forme, de maisons qui résistent, de routes qui relient », a déclaré l’Administrateur Délégué, son regard porté par une conviction d’acier.

 

Le Ministre Abdoulaye Seydou, dans une allocution vibrante, a insisté sur l’enjeu économique : « En rendant le ciment accessible, nous libérons le potentiel de nos citoyens pour bâtir, innover et transformer leurs communautés. » Quant au Général Assoumane Abdou, il a rappelé que Niamey, poumon du Niger, doit être le fer de lance de cette initiative, un modèle pour les autres régions. Ensemble, ils ont esquissé un plan où subventions ciblées, partenariats avec les cimenteries et logistique rigoureuse s’entrelacent pour garantir que chaque Nigérien puisse poser sa pierre à l’édifice national.

À Niamey, les autorités vont lancer une opération spéciale "Vente du ciment 32.5 R pour tous" afin de démocratiser l'accès au ciment, le rendant abordable pour tous les Nigériens et stimulant ainsi le développement inclusif du pays.Ciment 32.5 R : Un pari pour l’inclusion et le progrès

Au-delà des chiffres et des tonnes de ciment, cette réunion préparatoire porte une ambition plus vaste : celle d’un développement inclusif, où personne n’est laissé au bord du chantier. Dans un Niger où l’urbanisation galopante et les besoins en infrastructures croissent aussi vite que les dunes sous le vent, l’accès au ciment 32.5 R – robuste, polyvalent – devient un levier pour construire écoles, cliniques, routes, et même des rêves. Chaque sac vendu à prix réduit est une brique dans la fondation d’un avenir où les conditions de vie s’améliorent, où les villages se muent en bourgs, et où les villes s’élèvent sans exclure.

Les discussions, marquées par une ferveur presque palpable, ont aussi abordé les défis : éviter les spéculations, garantir une distribution équitable, et sensibiliser les populations aux opportunités qu’offre cette initiative. « Ce n’est pas seulement une question de commerce, mais de justice sociale », a martelé le Ministre Seydou, tandis que le Gouverneur Abdou promettait une vigilance accrue pour que le ciment parvienne aux plus démunis, loin des griffes des profiteurs.

Une nation en chantier

Alors que la réunion s’achevait, une image s’imposait : celle d’un Niger en pleine construction, où le ciment 32.5 R devient plus qu’un matériau – un symbole d’unité et d’espoir. Cette opération, dont les contours se précisent sous le ciel de Niamey, n’est que le premier coup de truelle dans un projet bien plus vaste : bâtir une nation où chaque citoyen, riche ou pauvre, peut participer à l’édification d’un avenir solide. Dans les jours à venir, les Nigériens attendent, truelle en main, que cette promesse prenne forme. Car à Niamey, comme dans tout le pays, l’heure est à la construction – celle d’un Niger pour tous.

Séville 2025 : L’AES, porte-étendard du Sahel, secoue les fondations du financement mondial

Le 30 juin 2025, dans l’arène internationale de Séville, où les puissants de ce monde se réunissent pour la 4ᵉ Conférence sur le financement du développement, une voix nouvelle, puissante et indomptable a retenti. La Confédération des États du Sahel (AES) – Mali, Burkina Faso, Niger – s’est dressée, unie, pour porter un message aussi audacieux que le vent qui sculpte les dunes. C’est le Général de Division Abdoulaye Maïga, Premier ministre du Mali et ministre de l’Administration territoriale, qui a incarné cette parole, livrant une déclaration d’une force rare, au nom des pères fondateurs de l’AES : le Capitaine Ibrahim Traoré, le Général d’Armée Assimi Goïta, et le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.

Séville 2025 : Un cri contre l’injustice imposée

Face à un parterre de chefs d’État, de diplomates et du Secrétaire général des Nations Unies, le Général Maïga n’a pas mâché ses mots. Le Sahel, a-t-il rappelé, est depuis une décennie la proie d’un terrorisme « imposé », orchestré par des « sponsors étatiques étrangers » dont l’ombre plane sur les ruines des écoles incendiées, des centres de santé réduits en cendres, et des populations martyrisées. « Nos peuples souffrent, mais notre resolve est d’acier », a-t-il lancé, évoquant la lutte acharnée des Forces de Défense et de Sécurité de l’AES contre ces « forces criminelles et obscurantistes ». Une bataille où chaque franc CFA investi dans la sécurité est un rempart pour l’existence même des États.

Mais ce combat, aussi héroïque soit-il, saigne les budgets nationaux, détournant des ressources vitales du développement. Les groupes armés, en saccageant écoles et hôpitaux, en violentant femmes et enfants, entravent l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD). Face à ce constat, l’AES ne se résigne pas : elle rêve grand, ambitionne de devenir une « puissance régionale panafricaniste », et défie les paradigmes d’un ordre mondial qui trop souvent ignore ses réalités.

À la 4e Conférence sur le financement du développement à Séville 2025, l’AES a fait entendre une voix panafricaniste forte, À la 4e Conférence sur le financement du développement à Séville 2025, l’AES a fait entendre une voix panafricaniste forte,

Une vision souveraine pour un Sahel nouveau

Sous l’impulsion de ses leaders visionnaires, l’AES a dévoilé à Séville une ambition aussi concrète qu’inspirante : la création d’une Banque confédérale d’investissement et de développement, dotée d’un capital initial de 500 milliards de FCFA (environ 1 milliard USD). Ce projet, véritable défi aux institutions financières internationales, incarne une quête d’autonomie économique, un refus de la dépendance qui a trop longtemps enchaîné le Sahel. « Nous voulons un développement endogène, ancré dans nos priorités, respectueux de notre souveraineté », a martelé le Général Maïga, prônant une coopération Sud-Sud dans des domaines clés : technologie, innovation, transformation agricole, industrialisation, transition énergétique.

L’AES ne s’arrête pas là. Elle appelle à des réformes radicales des institutions financières mondiales, accusées de perpétuer un système qui strangule les nations en crise. Elle exige aussi une solidarité internationale pour « déconnecter le terrorisme de ses sponsors », un cri qui résonne comme une accusation directe contre ceux qui, dans l’ombre, alimentent le chaos.

À la 4e Conférence sur le financement du développement à Séville 2025, l’AES a fait entendre une voix panafricaniste forte,

Séville 2025 : La sécurité, clé du développement

Dans un monde « tumultueux », où les menaces à la paix se multiplient, l’AES pose une équation simple mais révolutionnaire : pas de développement sans sécurité. « La promotion de la paix et de la sécurité internationales, dans le respect des souverainetés nationales, est le préalable à tout progrès », a insisté le Premier ministre malien. Ce message, porté avec une clarté tranchante, redessine les contours du financement du développement, intégrant la dimension sécuritaire comme un pilier incontournable.

À Séville, l’AES n’a pas seulement pris la parole : elle a imposé sa vision, transformant la conférence en une tribune où le Sahel, souvent relégué aux marges, s’est affirmé comme un acteur incontournable. Les salutations chaleureuses des trois chefs d’État – Traoré, Goïta, Tiani – transmises par Maïga n’étaient pas un simple protocole : elles étaient aussi un serment, celui d’un Sahel uni, debout, et prêt à écrire son propre destin. Dans les couloirs du FIBES, une vérité s’est imposée : l’AES n’est pas une voix parmi d’autres. Elle est le rugissement d’un continent qui refuse de plier.