Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 55 sur 214

Séville 2025 : L’AES, voix tonitruante du Sahel, ébranle la scène mondiale

Le 1er juillet 2025, sous le ciel brûlant de Séville, la Confédération des États du Sahel (AES) a fait trembler les murs de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement. Dans l’arène du FIBES Sevilla Exhibition and Conference Centre, les trois nations – Mali, Burkina Faso, Niger – ont parlé d’une seule voix, portée par une détermination farouche à défendre les aspirations de leurs peuples et à réinventer le multilatéralisme. Ce n’est pas un simple discours, mais un manifeste panafricaniste, livré avec l’éloquence d’un cri du désert par le Premier ministre malien, le Général de Division Abdoulaye Maïga.

À Séville, la Confédération des États du Sahel (AES) a exigé un nouveau modèle de financement du développement, plaidant pour la souveraineté économique, la sécurité et la création d'une banque d'investissement régionale.Une vision forgée dans le sable

Face à une assemblée de chefs d’État, de ministres et de décideurs mondiaux, le Général Maïga a brandi l’étendard de l’AES, invoquant l’héritage des pères fondateurs de la Confédération. Son discours, telle une bourrasque sahélienne, a balayé les conventions diplomatiques pour poser une question essentielle : comment financer le développement lorsque la sécurité, pilier fondamental, est sapée par des ingérences étrangères ? Condamnant sans détour le « terrorisme sponsorisé » qui ravage le Sahel depuis plus d’une décennie, il a dénoncé ses conséquences dévastatrices : écoles réduites en cendres, hôpitaux calcinés, populations livrées à la souffrance.

L’AES, a-t-il martelé, ne se contentera pas de panser ses plaies. Elle aspire à une souveraineté économique, incarnée par la création ambitieuse d’une Confédération Bank for Investment and Development, dotée d’un capital de 500 milliards de FCFA (environ 1 milliard USD). Ce projet, audacieux et visionnaire, vise à briser les chaînes de la dépendance financière et à poser les jalons d’une puissance régionale panafricaniste.

Une offensive diplomatique sans relâche

Dans les coulisses des tables rondes et des événements parallèles, les ministres de l’AES ont porté cette vision avec une vigueur implacable. Les chefs de la diplomatie du Burkina Faso, du Mali et du Niger, aux côtés des ministres maliens de l’Économie et des Finances, ainsi que de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, ont défendu une position commune, unie par un fil rouge : le Sahel ne sera plus un pion sur l’échiquier mondial, mais un acteur maître de son destin. Leurs interventions, dans les salles feutrées de Séville, ont résonné comme un défi aux institutions financières globales, accusées d’ignorer les réalités des nations en proie à l’insécurité.

Le message était clair : le développement durable au Sahel passe d’abord par la sécurité. Sans elle, les écoles restent des ruines, les champs des déserts, et les rêves des enfants des chimères. L’AES, en proposant des réformes audacieuses – de la création d’un tribunal pénal régional contre le terrorisme à l’harmonisation des politiques énergétiques – a posé les bases d’une révolution régionale, où la coopération Sud-Sud devient le socle d’un avenir autonome.

Séville, tremplin d’une ambition panafricaine

La présence de l’AES à Séville n’était pas qu’une participation protocolaire. Elle a transformé la conférence en une tribune où le Sahel, souvent relégué aux marges des débats mondiaux, s’est imposé comme une force incontournable. « Nous ne demandons pas la charité, mais la justice », a déclaré un ministre burkinabè, tandis qu’un homologue nigérien insistait sur la nécessité de réformer un système financier international qui « étrangle plus qu’il ne soutient ».

Dans un monde où les Objectifs de développement durable (ODD) peinent à s’incarner – seuls 16 % des 169 cibles sont en voie d’être atteints d’ici 2030 – l’AES a rappelé une vérité brutale : sans sécurité, pas de développement ; sans souveraineté, pas de dignité. En proposant des solutions concrètes, comme la création d’une banque confédérale et des infrastructures communes, la Confédération a non seulement défié les paradigmes établis, mais aussi offert une vision d’espoir pour un Sahel uni, résilient et maître de son avenir.

Alors que les échos des débats de Séville s’estompent, une image persiste : celle d’une AES debout, refusant de plier sous le poids des crises. À travers la voix du Général Maïga et l’engagement de ses ministres, le Sahel a planté un jalon à Séville, un appel à un monde où les nations du Sud ne seront plus des spectateurs, mais des architectes de leur destin.

CFEPD 2025 : La Ministre de l’Éducation au chevet de 400 000 candidats à Niamey 

Ce mardi 1er juillet 2025, alors que le soleil de Niamey écrasait la ville d’une lumière implacable, la Ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a sillonné les artères poussiéreuses de la capitale nigérienne. Accompagnée d’une délégation de cadres du ministère, elle s’est immergée dans l’effervescence des centres d’examen du CFEPD, ce sésame vers l’enseignement secondaire qui mobilise, cette année, l’impressionnant bataillon de 406 190 candidats à travers le pays. Une odyssée au cœur des salles d’examen, où se joue bien plus que des épreuves : l’avenir d’une nation. La Ministre se serait-elle assurée personnellement de l’intégrité de l’examen ?

La Ministre nigérienne de l’Éducation nationale, Dr Élisabeth Shérif, a visité les centres d'examen du CFEPD 2025 à Niamey, supervisant le déroulement des épreuves pour les 406 190 candidats à travers le pays.

Tournée inattendue : La Ministre au cœur des épreuves du CFEPD

Du centre de Yantala 1 à celui de Pont Kennedy, en passant par Koubia Kaina, Tondikoirey, Kossey et l’école Badio Saley sur la rive droite, la Ministre a arpenté les lieux où l’encre coule et les espoirs s’écrivent. Par ailleurs, cette visite, orchestrée au deuxième jour des épreuves lancées le 30 juin, n’avait rien d’un simple rituel protocolaire. Au contraire, Dr Shérif, regard perçant et ton résolu, est venue sonder l’âme de cet examen : vérifier que chaque stylo, chaque feuille, chaque minute soit à la hauteur des ambitions portées par ces milliers de jeunes esprits.

Dans les salles où le silence n’était troublé que par le froissement des copies, les présidents des centres et des jurys ont accueilli la délégation avec des rapports unanimes : tout se déroule dans l’ordre. Pas de chaos, pas de triche, pas de faille. Les épreuves, minutieusement orchestrées, déroulent leur mécanique implacable sous l’œil attentif des surveillants. « Le sérieux est au rendez-vous », a confié un président de jury à Yantala 1, tandis qu’à Tondikoirey, un autre soulignait la discipline des candidats, comme si chacun mesurait l’enjeu de ce moment charnière.

Un souffle d’encouragement : La Ministre galvanise élèves et surveillants

Dr Élisabeth Shérif, figure d’autorité mais aussi de bienveillance, n’a pas manqué de galvaniser les acteurs de cette grande fresque éducative. Aux membres des jurys, elle a adressé des félicitations vibrantes, saluant leur rôle de gardiens de l’équité. Aux candidats, visages tendus par l’effort ou illuminés par l’espoir, elle a lancé un vœu fervent : « Que la chance et votre travail vous portent loin ! » Des mots qui, dans la chaleur étouffante des salles, ont résonné comme une promesse d’avenir.

La Ministre nigérienne de l’Éducation nationale, Dr Élisabeth Shérif, a visité les centres d'examen du CFEPD 2025 à Niamey, supervisant le déroulement des épreuves pour les 406 190 candidats à travers le pays.CFEPD 2025 : 406 190 destins en jeu pour l’avenir du Niger

Le CFEPD 2025, avec ses 406 190 candidats, n’est pas un simple examen. C’est un carrefour, un rite de passage où se croisent les rêves d’une jeunesse nigérienne avide de savoir et les défis d’un système éducatif en quête de résilience. À Niamey comme dans les coins les plus reculés du pays, ces épreuves écrites, lancées la veille, sont aussi un pari collectif : celui d’ouvrir les portes du secondaire à une génération qui devra, demain, porter le Niger vers de nouveaux horizons.

Alors que la Ministre quittait le centre de Pont Kennedy, dernière étape de sa tournée, une image restait gravée : celle d’une nation qui, à travers ses salles d’examen, mise sur l’éducation comme boussole. Dans les copies noircies par les candidats, dans les regards des surveillants, dans les pas déterminés de Dr Shérif, une vérité éclate : le CFEPD n’est pas seulement un test. Il est, de fait, un serment, celui d’un Niger qui croit en ses enfants et en leur capacité à bâtir un avenir meilleur. L’éducation est-elle la clé de voûte du développement nigérien ?

Niamey : Le serment des gardiens des deniers publics, un pacte scellé sous les ors du palais

Ce mardi 1er juillet 2025, dans l’enceinte solennelle du palais présidentiel de Niamey, un rituel aussi rare que crucial s’est déroulé sous les regards attentifs du pouvoir et de la nation. Les membres du nouveau bureau de la Cour des comptes du Niger, rempart ultime de la rigueur financière, ont prêté serment devant le chef de l’État, le général d’armée Abdourahamane Tiani. Une cérémonie empreinte de gravité, où chaque mot prononcé semblait peser aussi lourd que les milliards de francs CFA placés sous leur vigilance.

Un serment, une mission

Sous les lustres du palais, dans une atmosphère où le protocole côtoyait l’histoire, Mme Laminou Tchiroma Saadé, désormais présidente de la Cour, a ouvert la voie. À ses côtés, M. Oumarou Magagi Tanko, président de la 1ère chambre, Mme Idrissa Azoumi Halidou, présidente de la 2ème chambre, M. Issoufou Boureima, président de la 3ème chambre, et M. Salifou Kané Hamidou, procureur général, ont juré, la main droite levée, de défendre l’intégrité des finances publiques. Nommés par décret le 15 mai 2025, ces cinq sentinelles ont été investies d’une mission aussi ardue qu’essentielle : veiller sur l’argent du peuple.

Le général Tiani, figure centrale de cette matinée, a donné acte de leurs serments avec une sobriété qui n’a pas masqué l’ampleur de l’enjeu. « Retournez à vos fonctions, et que votre droiture soit à la hauteur de la confiance placée en vous », a-t-il lancé, avant de renvoyer les magistrats à l’exercice de leurs charges. Un moment où le pouvoir exécutif a semblé, l’espace d’un instant, s’incliner devant l’indépendance de cette juridiction.

La Cour des comptes : un rempart contre l’opacité

La Cour des comptes, institution aussi vénérable que méconnue, est bien plus qu’un simple tribunal de chiffres. Gardien inflexible, elle est en effet une forteresse érigée contre l’opacité, un rempart chargé de scruter les comptes de l’État, des collectivités territoriales et des organismes gorgés de fonds publics. Ses jugements, tranchants comme des lames, traquent les irrégularités avec une précision d’horloger, taillant dans l’opacité des comptes publics pour y faire jaillir la lumière de la vérité. Par conséquent, dans un Niger où la gestion des ressources est un défi aussi brûlant que le soleil du Sahel, cette mission revêt une aura quasi sacrée, garantissant que chaque franc CFA serve l’intérêt commun.

Les membres du nouveau bureau de la Cour des comptes du Niger, menés par Mme Laminou Tchiroma Saadé, ont prêté serment devant le général Abdourahamane Tiani, s'engageant à garantir la transparence des finances publiques.Une nouvelle ère pour la Cour des Comptes : l’équipe de choc de Mme Laminou Tchiroma Saadé en action

Mme Laminou Tchiroma Saadé, à la tête de cette institution, incarne une autorité nouvelle, soutenue par des figures comme M. Oumarou Magagi Tanko, dont la 1ère chambre auscultera les budgets avec une minutie d’orfèvre. En outre ,  Mme Idrissa Azoumi Halidou, dirigera la 2ème chambre avec une rigueur sans faille. M. Issoufou Boureima, à la 3ème chambre, et M. Salifou Kané Hamidou, procureur général, complètent ce quintet de gardiens, prêts à traquer le moindre écart dans les livres de comptes. Leur nomination, actée par décret le 15 mai 2025, marque le début d’un chapitre où la transparence doit triompher.

Un serment au cœur de la nation

Dans l’éclat du palais présidentiel, ce serment n’était pas une simple formalité. C’était un pacte, une promesse scellée devant le général Tiani, dont les mots ont résonné comme un défi : que leur intégrité soit à la hauteur de l’espoir qu’ils portent. Car à Niamey, où chaque décision peut peser sur l’avenir d’un peuple, la Cour des comptes n’est pas seulement une institution – elle est une lueur dans l’ombre, un rempart contre les dérives. Alors que les magistrats regagnaient leurs bureaux, une question flottait dans l’air : sauront-ils faire de ce serment une arme pour bâtir un Niger plus juste ? L’histoire, comme les chiffres, ne ment jamais.

NEISA : Quand Kagame et Zeine tissent l’avenir énergétique de l’Afrique

Sommet NEISA : Kagame et Zeine scellent une alliance stratégique pour l’énergie du futur

Kigali, 1ᵉʳ juillet 2025 – Sous le ciel vibrant de Kigali, où les ambitions africaines s’élèvent comme les collines rwandaises, un tête-à-tête historique a illuminé la première journée du Sommet sur l’Énergie Nucléaire et l’Innovation en Afrique (NEISA). Ce mardi, le président rwandais Paul Kagame, maître d’orchestre d’une nation en quête de grandeur, a accueilli Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier ministre du Niger, dans l’intimité solennelle du Village Urugwiro.

Leur rencontre, loin d’être un simple échange protocolaire, a été une danse diplomatique où les priorités du continent et les promesses d’une coopération bilatérale entre Kigali et Niamey ont esquissé les contours d’un avenir énergétique audacieux. Dans une Afrique assoiffée d’énergie, ce sommet et cette rencontre résonnent comme un défi lancé aux ténèbres du sous-développement. Le nucléaire est-il la clé de l’indépendance énergétique africaine ?

NEISA : L’Afrique prête à allumer ses étoiles énergétiques

Le NEISA, premier du genre sur le continent, s’est ouvert le 30 juin 2025 sous les auspices du Premier ministre rwandais Édouard Ngirente, qui a appelé à une révolution énergétique collective. Face à une population africaine qui pourrait dépasser les trois milliards d’ici à 2060, et avec une demande énergétique croissante dopée par l’industrialisation et l’urbanisation, le nucléaire s’impose comme une réponse audacieuse. Les petits réacteurs modulaires (SMR) et les micro-réacteurs, au cœur des débats, promettent une énergie propre, flexible et adaptée aux réalités africaines. Organisé avec le soutien de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) et de l’Union Africaine, le sommet réunit des chefs d’État, des experts et des investisseurs pour façonner un avenir où l’Afrique ne sera plus synonyme de délestages, mais de lumière.

C’est dans ce contexte que Paul Kagame, architecte d’un Rwanda résolument tourné vers l’innovation, et Ali Mahaman Lamine Zeine, figure d’un Niger en pleine transition, se sont retrouvés. Leur discussion a porté sur des enjeux cruciaux : l’accélération de l’accès à l’énergie, la sécurité régionale et le renforcement des liens entre deux nations aux trajectoires distinctes, mais aux ambitions convergentes.

Uranium du Niger, innovation du Rwanda : une alliance stratégique se dessine

Le Niger, géant de l’uranium avec ses gisements parmi les plus riches du monde, apporte une carte maîtresse à la table des négociations. Ali Mahaman Lamine Zeine, économiste chevronné et Premier ministre, incarne un pays en quête de souveraineté énergétique et économique. Lors de sa visite à Kigali, il a salué le leadership du Rwanda dans la transformation numérique et technologique, un modèle que Niamey observe avec intérêt. « Le Niger et le Rwanda partagent une vision : celle d’une Afrique qui maîtrise ses ressources et son destin », a-t-il déclaré.

Paul Kagame, de son côté, n’a pas caché son ambition de faire du Rwanda un hub énergétique et technologique. Avec un projet de centrale nucléaire basé sur les SMR, prévu pour être opérationnel d’ici à 2030 en partenariat avec la Russie et Rosatom, Kigali mise sur le nucléaire pour répondre à ses besoins croissants. La rencontre avec Zeine a permis d’explorer des synergies : le Niger pourrait fournir de l’uranium, tandis que le Rwanda offrirait son expertise en matière d’innovation et de gouvernance. De plus, les deux leaders ont également discuté de la formation de techniciens nigériens dans les institutions rwandaises, un pas vers la capacitation mutuelle.

Le président rwandais Paul Kagame et le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine ont eu un entretien en marge du Sommet NEISA à Kigali pour discuter de coopération énergétique nucléaire et de sécurité régionale.Au-delà de l’énergie : Sécurité et coopération régionale au cœur des échanges

Mais l’échange ne s’est pas limité à l’énergie. Kagame et Zeine ont abordé les défis sécuritaires du Sahel, où le Niger lutte contre les insurrections jihadistes et les tensions régionales, notamment dans la région des Grands Lacs. Les deux hommes ont réaffirmé leur engagement pour une coopération régionale renforcée, dans le cadre de l’Union Africaine et de l’Alliance des États du Sahel (AES), dont le Niger est un pilier. Cette alliance, bien que naissante, pourrait redessiner les dynamiques géopolitiques.

Le sommet lui-même, avec son accent sur les partenariats public-privé et les financements internationaux, a servi de toile de fond idéale. Des discussions sur l’intégration des réseaux électriques régionaux et le développement de filières nucléaires locales ont souligné l’importance d’une approche panafricaine. Le Niger, avec son expérience dans l’exploitation de l’uranium et le Rwanda, avec ses avancées en infrastructure digitale, pourraient incarner un modèle de complémentarité, où les ressources brutes rencontrent l’innovation technologique.

Un pari sur l’avenir : L’Afrique prête à s’éclairer grâce au nucléaire ?

Cette rencontre, dans l’écrin du Village Urugwiro, est un pari sur l’avenir d’une Afrique qui refuse de rester à la traîne. Alors que le NEISA approche de sa fin, les promesses de coopération entre Kigali et Niamey résonnent comme une prophétie. Le Rwanda, avec sa discipline de fer et sa vision futuriste, et le Niger, riche de ses ressources, mais en quête de stabilité, pourraient ensemble allumer une étincelle nucléaire pour le continent. Mais ce feu, aussi prometteur soit-il, devra brûler sans consumer les espoirs d’une population qui rêve d’électricité, de dignité et de paix.

Et si l’Afrique, portée par des leaders comme Kagame et Zeine, devenait le berceau d’une révolution énergétique ? À l’ombre des petits réacteurs modulaires, un nouveau chapitre s’écrit, où l’uranium du Niger et l’ambition du Rwanda fusionnent pour éclairer un continent trop longtemps plongé dans l’obscurité. L’Afrique est-elle à l’aube d’une transformation énergétique majeure ?

Maïné-Soroa : Quand la première pluie de l’hivernage noie l’espoir sous 97 mm de fureur

Niger sous les eaux : pluie dévastatrice à Maïné-Soroa, des quartiers entiers anéantis 

Le lundi 30 juin 2025, la commune de Maïné-Soroa, dans la région de Diffa, a été frappée de plein fouet par une pluie torrentielle, première salve de la saison hivernale, mais déjà d’une violence inouïe. Sous un ciel déchiré, 97 mm d’eau se sont abattus, selon les relevés de la mairie, tandis que les services agricoles enregistrent 110,7 mm à Maïné-Soroa et 65 mm dans la localité voisine de Soukoundou. Une déferlante qui, loin de bénir les terres assoiffées, a semé chaos et désolation dans ce coin reculé du Niger. La saison des pluies vient-elle de commencer par un véritable déluge ?

La commune de Maïné-Soroa au Niger a subi une pluie torrentielle dévastatrice, détruisant des habitations et soulevant des craintes pour la saison des pluies à venir dans cette région déjà vulnérable.Maïné-Soroa : un déluge dévastateur balaye les habitations de Banco

Là où l’on attendait une pluie nourricière, c’est un cataclysme qui s’est invité. Les habitations en banco, frêles remparts d’argile façonnés par des générations, n’ont pas résisté à la furia des eaux. Des quartiers entiers, photographiés par un témoin, M. Issoufou, se sont mués en un cimetière de ruines boueuses, où les murs effondrés racontent la précarité face à la colère des éléments. Les toits de chaume, emportés par le courant, flottent désormais comme des épaves dans un paysage de désastre.

Les habitants, pris au dépourvu, décrivent une scène digne d’un déluge biblique. « L’eau est arrivée comme une vague, sans prévenir », confie un résident, les pieds encore englués dans la boue. Les ruelles, hier poussiéreuses, sont devenues des rivières tumultueuses, charriant les maigres biens des familles : nattes, ustensiles, vêtements. Même à Soukoundou, la localité voisine moins touchée, l’inquiétude plane malgré des précipitations moindres. « Et si la prochaine pluie finit ce que celle-ci a commencé ? » murmure-t-on.

Une région vulnérable : l’avenir incertain de Diffa face au climat

Maïné-Soroa, déjà éprouvée par les soubresauts climatiques et les défis d’une région marquée par l’insécurité, paie un tribut cruel à cette entrée fracassante dans l’hivernage. Les 97 mm mesurés par la mairie ou les 110,7 mm relevés par les services agricoles ne sont pas de simples chiffres : ils sont le poids d’un drame humain. Les cultures, à peine semées, risquent d’être noyées avant même de germer. Les greniers, déjà maigres, se vident un peu plus face à la perte des biens.

Les autorités locales, dépassées par l’ampleur des dégâts, appellent à une mobilisation urgente. « Nous avons besoin d’aide pour reloger les familles, reconstruire, et anticiper la suite de la saison », déclare un responsable municipal, le visage marqué par l’épuisement. Car à Diffa, où chaque goutte d’eau est une promesse autant qu’une menace, la résilience est mise à rude épreuve.

Le cri silencieux de Maïné-Soroa : un avertissement pour le Sahel

Cette pluie, première d’une saison qui s’annonce capricieuse, sonne comme un avertissement. Dans une région où le climat devient un adversaire imprévisible, Maïné-Soroa incarne le paradoxe d’un Sahel assoiffé, mais parfois noyé. Les images de M. Issoufou, où des maisons s’effacent sous la boue, ne sont pas qu’un instantané : elles sont un cri, un appel à ne pas oublier ces communautés vulnérables face aux assauts du ciel.

Alors que les eaux se retirent, laissant derrière elles un paysage de désolation, une question hante les esprits : combien de pluies Maïné-Soroa pourra-t-elle encore endurer ? Dans l’attente de réponses, les habitants, armés de leur courage millénaire, commencent déjà à ramasser les débris, à reconstruire, à espérer. Cependant, pour combien de temps avant la prochaine averse ?

Agadez : Un bûcher de 14 milliards de FCFA pour enrayer le fléau des drogues

Dans l’arène brûlante du désert nigérien, sous un soleil impitoyable, la ville d’Agadez a été le théâtre, ce mardi 1ᵉʳ juillet 2025, d’un acte aussi symbolique que spectaculaire : l’incinération d’une montagne de drogues saisies, un butin toxique évalué à 14 milliards de FCFA. Orchestrée par le Gouverneur de la région, le Général de Division Ibra Boulama Issa, cette cérémonie, tenue à 11 heures sur le site dédié à la destruction des produits prohibés, a réuni un parterre de dignitaires civils et militaires, dont le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez. Une démonstration de force, un message clair : le narcotrafic, fléau des sables, n’a pas sa place dans cette région stratégique.

Agadez a incinéré pour 14 milliards de FCFA de drogues saisies, un acte symbolique de la détermination du Niger contre le narcotrafic dans le désert.Agadez : Une moisson funeste réduite en cendres

Les flammes ont englouti un arsenal de substances illicites, fruit de huit mois d’opérations acharnées menées par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Le tableau des saisies, dressé avec une précision chirurgicale, donne le vertige : 394,5 boules, 86,5 briques, 894 cornets et 4 763,29 grammes de cannabis, auxquels s’ajoutent un joint, un morceau et deux mégots. Le chanvre indien, avec cinq boules, complète ce sombre inventaire. Mais ce n’est que le prélude.
Les psychotropes, véritables armes chimiques du quotidien, dominaient l’amas : 16 236,5 comprimés de tramadol, 76 505 comprimés d’Exol accompagnés de 65,65 grammes de débris, 33 652 comprimés de diazépam, et une avalanche de prégabalin – 10 387 gélules, 479 280 capsules IP 300mg (Nervigesic), 41 cartons de 50 paquets et un carton de 49 paquets. L’héroïne (9 cornets), le Rohypnol (37 comprimés), le crack (9 cornets), le Rizala (7 paquets) et surtout la cocaïne – 170 boulettes pesant 3,105 kg et 99 palettes totalisant 171,5 kg – parachèvent ce catalogue macabre. Une cargaison digne des cartels, annihilée en un instant.

Agadez : Un coup de maître des FDS

Ce bûcher, au-delà de sa portée symbolique, témoigne de la détermination des FDS à assainir les routes poussiéreuses d’Agadez, carrefour historique des caravanes et, hélas, des trafics modernes. Le Gouverneur Ibra Boulama Issa, figure d’autorité dans cette région où le sable cache autant de richesses que de dangers, a salué l’abnégation des forces de l’ordre. « Ces saisies ne sont pas un simple trophée, mais un coup porté au cœur des réseaux qui gangrènent notre société », a-t-il déclaré, son regard fixé sur les volutes de fumée noire s’élevant dans le ciel.
Le Procureur de la République, présent aux côtés des officiers, a quant à lui rappelé la nécessité d’une justice implacable pour accompagner ces efforts. « Chaque comprimé, chaque boulette détruite ici est une vie potentiellement sauvée », a-t-il martelé, appelant à une vigilance accrue face à un ennemi insidieux.

Un appel vibrant à la population

Mais les autorités savent que cette guerre ne se gagne pas seulement par les armes ou les flammes. Dans un élan inhabituel, elles ont lancé un appel solennel à la population d’Agadez, ce peuple résilient qui vit au carrefour des vents et des routes migratoires. « Collaborez, dénoncez, protégez votre avenir », a exhorté le Gouverneur, conscient que sans l’appui des communautés locales, les victoires resteront éphémères. Les narcotrafiquants, tapis dans l’ombre des dunes ou des ruelles animées, prospèrent dans le silence.

Agadez a incinéré pour 14 milliards de FCFA de drogues saisies, un acte symbolique de la détermination du Niger contre le narcotrafic dans le désert.Une lutte à l’échelle du désert

Agadez, plaque tournante du Sahel, n’est pas seulement un point sur la carte : c’est un enjeu géopolitique, un nœud où convergent les routes du commerce, de la migration et, trop souvent, du crime. La destruction de ces 14 milliards de FCFA de marchandises illicites n’est qu’une bataille dans une guerre plus vaste. Mais dans ce brasier, où les comprimés fondent et les boulettes s’évaporent, un message résonne : l’État nigérien, par la voix de ses FDS, est prêt à défier les ombres du désert.
Alors que les cendres retombaient sur le site d’incinération, une question flottait dans l’air aride : combien de bûchers faudra-t-il encore pour éradiquer ce poison ? À Agadez, la lutte continue, portée par le courage des FDS et l’espoir d’un avenir libéré des chaînes de la drogue.

Agadez : La coupe de la Refondation célèbre le Basketball régional

Clôture éclatante de la première Coupe de la Refondation du Basketball à Agadez

Agadez, 30 juin 2025 La première édition du tournoi régional de la Coupe de la Refondation de basketball, lancée le jeudi 26 juin 2025 dans la région d’Agadez, s’est achevée avec succès le samedi 28 juin 2025 après-midi. Le Stade Régional Sidi Mohamed d’Agadez a vibré au rythme de cette compétition inédite, marquant un moment fort pour la discipline sportive locale.

URANA d'Arlit a remporté la première Coupe de la Refondation de basketball à Agadez, un événement qui marque le dynamisme sportif de la région et reçoit les éloges des autorités.Une finale sous l’égide des autorités

Le Secrétaire Général de la Région d’Agadez, Monsieur Souleymane Seidou Boulhanssane, a présidé la cérémonie de clôture de ce tournoi, conférant ainsi un cachet officiel à l’événement. Sa présence fut rehaussée par celle du Représentant du Sultan de l’Aïr, parrain honorifique de cette compétition, soulignant l’ancrage culturel et traditionnel de l’initiative. Des membres de la Fédération Nigérienne de Basketball, en mission dans la région, ainsi que de nombreuses personnalités civiles et militaires, ont également honoré l’assistance de leur présence, attestant de l’importance accordée au développement sportif régional.

URANA d’Arlit, sacré champion

L’apothéose de ce tournoi a vu s’affronter en finale deux des équipes les plus aguerries de la région : le Club URANA d’Arlit et le Club Elmiskine d’Agadez. Au terme d’une confrontation âprement disputée, c’est l’équipe d’URANA d’Arlit qui s’est distinguée, remportant ainsi la prestigieuse Coupe de la Refondation. Cette victoire, au-delà du simple trophée, symbolise la vitalité du basketball dans la région et la passion qui anime ses jeunes athlètes.

Un élan salué et encouragé

Les autorités présentes ont unanimement salué cette initiative, perçue comme un catalyseur pour l’essor du basketball à Agadez. Elles ont vivement encouragé la Fédération Nigérienne de Basketball à perpétuer cet élan, afin de dynamiser davantage la pratique de cette discipline et de révéler de nouveaux talents dans la région. Ce tournoi n’est pas seulement une compétition sportive ; il incarne une volonté de refondation par le sport, offrant de nouvelles perspectives  aux jeunes et renforçant la cohésion sociale.

URANA d'Arlit a remporté la première Coupe de la Refondation de basketball à Agadez, un événement qui marque le dynamisme sportif de la région et reçoit les éloges des autorités.Vers une refondation durable du sport à Agadez

En somme, en refermant le chapitre de cette première Coupe de la Refondation, Agadez pose les jalons d’une ambition plus vaste : faire du sport un pilier du développement régional. Cette manifestation, par son organisation irréprochable et l’engouement qu’elle a suscité, augure d’un avenir prometteur pour le basketball nigérien. Alors que les échos de la victoire d’URANA résonnent encore, la région d’Agadez se tourne déjà vers de nouveaux horizons, portée par la conviction que le sport, à l’image de cette coupe, peut refonder les aspirations d’une communauté entière.

Agadez : Lancement des examens du CFEPD et CEPE/FA 2025

Agadez, 30 juin 2025 – Ce lundi matin, la région d’Agadez a donné le coup d’envoi officiel des épreuves écrites des examens du Certificat de Fin d’Études du Premier Degré (CFEPD) et du Certificat d’Études Primaires Élémentaires Franco Arabe (CEPE/FA) pour la session 2025. En effet, le Général de Brigade Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la région d’Agadez, a présidé avec une gravité protocolaire le lancement officiel des épreuves écrites, à l’École Primaire Sabon Gari 3, située dans la Commune Urbaine d’Agadez.

Le Général Ibra Boulama Issa a officiellement lancé les examens du CFEPD et du CEPE/FA 2025 à Agadez, avec plus de 11 000 candidats CFEPD et CEPE/FA 2025 : Une mobilisation chiffrée pour l’avenir éducatif

La région d’Agadez, véritable carrefour culturel et historique, Pour cette session 2025, la région d’Agadez enregistre un contingent total de 11 185 candidats, parmi lesquels on dénombre 5 686 jeunes filles, soulignant une parité presque atteinte dans l’accès à ces examens fondamentaux. Par ailleurs, ces milliers de futurs diplômés sont répartis à travers 48 centres d’examen et supervisés par 16 jurys, une logistique rigoureuse garantissant l’équité et le bon déroulement des épreuves sur l’ensemble du territoire régional. L’examen a débuté, comme il est de coutume, par l’épreuve de la Rédaction, pierre angulaire de l’évaluation des compétences linguistiques.

CFEPD et CEPE/FA 2025 : Une présence officielle en soutien aux candidats

Le lancement de ces examens revêt une importance capitale, comme en témoigne la présence de nombreuses personnalités civiles et militaires lors de la cérémonie. Les responsables de l’éducation de la région d’Agadez étaient présents, affirmant leur engagement envers la réussite de cette session. Des membres de la mission de supervision des examens ont également honoré l’événement de leur présence et ont veillé aussi à mettre en place toutes les dispositions nécessaires pour garantir la transparence et l’intégrité du processus. Cette mobilisation des autorités locales et des acteurs de l’éducation illustre l’attention portée à l’avenir des jeunes apprenants de la région.

Un jalon pour l’éducation au Niger

Ce lancement, au-delà de son caractère formel, incarne une ambition plus vaste : celle de consolider les fondations éducatives d’une jeunesse appelée à façonner l’avenir du Niger. D’ailleurs, en plaçant l’école au cœur des priorités régionales, le Gouverneur Ibra Boulama Issa et les autorités d’Agadez réaffirment leur engagement indéfectible en faveur de l’égalité des chances et de l’excellence académique. Alors que les candidats planchent sur leurs copies, c’est tout un pays qui retient son souffle, dans l’espoir que ces épreuves marquent une étape décisive vers un avenir éclairé.

 

Niamey, épicentre d’une Refondation Nationale

Niamey, 30 juin 2025 — Le samedi 28 juin 2025 a marqué une étape capitale pour la République du Niger avec la tenue de la cérémonie d’ouverture de la première session du Conseil Consultatif de la Refondation, couplée à l’installation officielle de ses membres. En effet, placé sous l’égide de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahmane Tiani, Président de la République du Niger et Chef de l’État, cet événement d’une portée considérable s’est déroulé au prestigieux Centre International de Conférence Mahatma Gandhi, sous la présidence effective de Son Excellence le Premier Ministre, Ministre de l’Économie et des Finances, Mahamane Ali Lamine Zeine.

Niamey a accueilli la première session historique du Conseil Consultatif de la Refondation, marquant le début d'une nouvelle ère  

La Capitale, hôte d’une initiative fondatrice

La ville de Niamey, sous l’autorité du Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué et Président de l’Association des Municipalités du Niger, a eu l’insigne honneur d’accueillir cette manifestation structurante. L’installation des conseillers de la Refondation, couplée à l’inauguration de cette première session, confère ainsi à la capitale nigérienne le rôle de pivot dans ce processus de transformation nationale. Le choix de Niamey comme amphithéâtre de cette initiative souligne son importance symbolique et logistique.

Niamey a accueilli la première session historique du Conseil Consultatif de la Refondation, marquant le début d'une nouvelle ère

Refondation: Une confluence de volontés au service de la Nation

Par ailleurs, cette rencontre d’envergure nationale a rassemblé une constellation d’acteurs majeurs de la scène nigérienne et internationale. Parmi les éminents participants figuraient le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Toumba, ainsi que le Dr Mamoudou Harouna Djingarey, président nouvellement installé du Conseil Consultatif de la Refondation.

La présence des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, des membres du gouvernement, de hauts représentants de pays amis et frères, des responsables des administrations publiques, privées et parapubliques, des membres du corps diplomatique et des représentants d’ONG, des chefs traditionnels et leaders religieux, de la société civile, et des associations de femmes et de jeunes a conféré à cet événement une dimension inclusive et représentative. Cette convergence exceptionnelle de forces vives atteste de l’esprit d’unité, de dialogue et de co-construction qui anime le projet de Refondation.

Niamey a accueilli la première session historique du Conseil Consultatif de la Refondation, marquant le début d'une nouvelle ère

Refondation : Un souhait de prospérité et d’engagement collectif

En somme, l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey a exprimé un accueil chaleureux à l’ensemble des invités et aux membres du Conseil Consultatif de la Refondation, leur souhaitant des travaux fructueux. Ce geste de bienvenue s’est accompagné d’un appel vibrant à l’action collective : « Ensemble, avec conviction et engagement, bâtissons le Niger que nous rêvons de léguer aux générations futures. » Cette déclaration finale encapsule l’ambition profonde de cette Refondation, visant à édifier une nation résiliente et prospère pour les décennies à venir, grâce à une collaboration sans faille de toutes les composantes de la société.

Niamey : une impulsion renouvelée pour la propreté urbaine

Niamey, 30juin 2025 – Le dimanche 29 juin 2025, la quatorzième itération de la Journée de Salubrité Publique a été inaugurée avec solennité dans l’arrondissement communal de Niamey 1, précisément au quartier de Goudel. L’événement, orchestré par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, marque une étape significative dans l’engagement continu de la capitale nigérienne pour l’amélioration de son cadre de vie.

Niamey a lancé avec succès sa 14ᵉ Journée de Salubrité Publique, mobilisant citoyens et autorités pour nettoyer la capitale Journée de Salubrité Publique : Une mobilisation institutionnelle et citoyenne

La cérémonie d’ouverture a rassemblé une cohorte de personnalités influentes, attestant de l’importance conférée à cette initiative. Aux côtés des responsables de la Ville de Niamey, l’honorable chef de village de Goudel, Amirou Moussa Garba, a honoré l’assemblée de sa présence, soulignant ainsi l’ancrage local de cette démarche. De surcroît, la participation de diverses structures associatives a mis en exergue une synergie collective, indispensable à la concrétisation de tels projets d’envergure.

Un rayonnement étendu sur l’entière capitale

Par ailleurs, cette vaste opération de nettoyage, déployée de manière concomitante à travers l’ensemble des arrondissements de la capitale, a ciblé des points névralgiques de la trame urbaine. Des sites emblématiques ont été le théâtre de ces efforts assidus, parmi lesquels le rond-point Famey – Église Garbado dans la commune 4, la ruelle s’étirant de l’école Bandabari vers l’avenue Arewa dans le quartier Madina (commune 3), la lisière nord du bosquet des Nations à Djedda Tourakou (commune Niamey 2), et également la rue pavée reliant Gaweye à Kirkissoye (commune Niamey 5). L’entreprise s’est articulée autour d’un thème fédérateur : « La salubrité autour des rues et grandes artères de la ville de Niamey », une orientation limpide visant à magnifier les principaux axes de circulation.

Niamey a lancé avec succès sa 14ᵉ Journée de Salubrité Publique, mobilisant citoyens et autorités pour nettoyer la capitale Journée de Salubrité Publique : Sensibilisation et pérennisation de l’action

Au-delà de l’effort physique de nettoyage, un volet essentiel de cette journée a étél’occasion d’une action de sensibilisation conduite auprès des opérateurs économiques — commerçants, boutiquiers et exploitants de stations de lavage — quant à la nécessité de maintenir un environnement propre autour des lieux d’activités. Cette démarche pédagogique vise à ancrer durablement les bonnes pratiques et à transformer cette initiative ponctuelle en une habitude collective.

Niamey a lancé avec succès sa 14ᵉ Journée de Salubrité Publique, mobilisant citoyens et autorités pour nettoyer la capitale

Un appel à la conscience civique

En clôture de cette édition, l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey a exprimé sa gratitude chaleureuse à l’endroit de la population et de toutes les entités ayant concouru à la réussite de cette 14ᵉ Journée. Il a également lancé un vibrant appel à l’ensemble des citoyens, les exhortant à emboîter le pas et à s’investir activement pour faire de Niamey une cité plus salubre et plus prospère. Cette sollicitation résonne comme un plaidoyer pour une citoyenneté active et un engagement partagé en faveur de l’hygiène publique.