Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 6 sur 212

La FAST lance ses Journées Scientifiques sous le signe de l’innovation

À Niamey, la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdou Moumouni lance la 2ᵉ édition des Journées Scientifiques, un rendez-vous stratégique pour transformer la recherche académique en moteur de développement durable et d’innovation technologique au Niger.

 

Niamey, 11 novembre 2025 – Sous le signe de l’innovation et du développement durable, la Faculté des Sciences et Techniques (FAST) de l’Université Abdou Moumouni (UAM) a donné le coup d’envoi à la 2ᵉ édition des Journées Scientifiques. Présidées par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation technologique, Prof. Mamadou Saidou, ces rencontres, organisées du 11 au 13 novembre, visent ainsi à transformer les avancées scientifiques en leviers concrets pour l’économie nigérienne. Un événement stratégique qui mobilise chercheurs, partenaires et autorités autour des défis globaux du Sahel et de l’Afrique.

La Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdou Moumouni lance à Niamey la 2e édition des Journées Scientifiques, un rendez-vous stratégique pour transformer la recherche en moteur d’innovation et de développement durable au Niger.

 Journées Scientifiques : une ouverture festive au cœur de l’excellence académique

 

La cérémonie d’ouverture, tenue ce mardi 11 novembre à Niamey, a réuni une foule d’acteurs du monde universitaire et institutionnel. Animée par des échanges enrichissants, elle a mis en lumière le rôle pivotal de la FAST dans la promotion de la recherche appliquée. En effet, le doyen de la faculté, Prof. Saley Bisso, président du comité d’organisation, a ouvert le bal en exprimant sa gratitude envers les participants.

« Ces journées représentent une plateforme idéale pour nouer des partenariats durables et partager des visions innovantes« , a-t-il souligné, invitant à des discussions fructueuses sur l’avenir des sciences au Niger.

Dans cette dynamique, l’événement s’inscrit dans une stratégie nationale visant à renforcer les capacités locales en matière de technologie, de recherche et d’innovation. Avec un programme riche en ateliers, conférences et présentations de projets, les Journées Scientifiques promettent aussi de catalyser des collaborations inédites entre universités, entreprises et institutions publiques.

 Journées Scientifiques : le recteur de l’UAM appelle à une adaptation technologique accélérée

 

Dans son allocution, le recteur de l’Université Abdou Moumouni, Prof. Moussa Baragé a applaudi l’engagement de la FAST pour former une jeunesse outillée face aux mutations mondiales.
À ce titre, il a insisté sur l’importance d’intégrer les progrès technologiques dans le quotidien nigérien :

« Notre mission est d’encourager l’adoption et l’innovation pour stimuler la productivité et propulser le développement économique du pays« , a déclaré le recteur.

Ces propos résonnent particulièrement dans un contexte dans lequel le Niger, comme d’autres nations sahéliennes, peine à combler le fossé numérique et industriel. Les Journées Scientifiques de la FAST émergent ainsi comme un antidote, favorisant des solutions locales aux problèmes globaux tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire ou la transition énergétique.

 

La Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdou Moumouni lance à Niamey la 2e édition des Journées Scientifiques, un rendez-vous stratégique pour transformer la recherche en moteur d’innovation et de développement durable au Niger.

Le ministre Saidou : « La recherche, clé des solutions aux défis nationaux »

 

Clou du spectacle, l’intervention du ministre Prof. Mamadou Saidou a insufflé une énergie contagieuse à l’assemblée. Qualifiant ces journées de « modèle inspirant pour l’ensemble des facultés nigériennes », il a réaffirmé le soutien ferme des plus hautes autorités à la recherche scientifique.
« Nous écoutons attentivement les initiatives comme celle-ci, car elles apportent des réponses tangibles aux enjeux qui touchent nos communautés », a-t-il affirmé, tout en exhortant la FAST à multiplier les efforts de diffusion des résultats de recherche.

Le thème retenu pour cette édition – « L’innovation en sciences et techniques comme vecteurs de développement socio-économique dans un contexte de défis globaux » – cadre parfaitement avec les priorités gouvernementales.
Il met l’accent sur des pistes concrètes pour une croissance inclusive, où la technologie devient un pont entre théorie et pratique.

La Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdou Moumouni lance à Niamey la 2e édition des Journées Scientifiques, un rendez-vous stratégique pour transformer la recherche en moteur d’innovation et de développement durable au Niger.

Partenaires honorés : un réseau solidaire pour l’avenir

 

Pour sceller ces engagements, des hommages symboliques ont été rendus aux soutiens essentiels de l’événement. Des cadeaux ont été offerts à des institutions phares comme l’Université Abdou Moumouni elle-même, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), l’Agence Nigérienne de Métrologie et de Contrôle de Qualité (ANMC), ainsi qu’aux universités de Tillabéry, Dosso et Agadez. Ces gestes soulignent aussi l’importance d’un écosystème collaboratif pour propulser l’innovation scientifique au Niger.

La présence remarquée de la ministre de l’Énergie et de son homologue du Commerce et de l’Industrie a ajouté une dimension interministérielle, renforçant ainsi les liens entre recherche académique et secteurs productifs. Ensemble, ils incarnent une vision unifiée pour un Niger innovant, résilient et tourné vers l’avenir.

 

Perspectives : vers un Sahel boosté par la science

 

Au-delà des discours, ces Journées Scientifiques de la FAST à Niamey posent les bases d’un renouveau scientifique au Niger. En favorisant les échanges interdisciplinaires, elles pourraient également inspirer la création de startups locales, l’émergence de pôles technologiques et l’élaboration de politiques publiques audacieuses.
À l’heure où le Sahel cherche des solutions durables à ses défis, la science devient plus que jamais un levier stratégique pour bâtir un avenir inclusif et souverain.

Deux figures emblématiques honorées dans les rues de la capitale

À Niamey, deux artères urbaines portent désormais les noms de figures emblématiques de l’histoire nigérienne. En hommage à Sagolo, griot légendaire de la lutte traditionnelle, et à Dan Kassawa, fondateur du royaume de Katsina, la capitale renforce son ancrage mémoriel à travers une politique de baptême de rues qui valorise le patrimoine culturel et l’identité nationale.

 

Niamey, 11 novembre 2025 – La capitale nigérienne a rendu hommage à deux icônes de son histoire ce mardi. Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, à la tête de la Ville de Niamey, a inauguré deux nouvelles dénominations de voies urbaines, perpétuant ainsi la mémoire de personnalités qui ont façonné l’identité nationale. Cette initiative s’inscrit dans une politique municipale ambitieuse visant à ancrer le patrimoine au cœur de la vie quotidienne et à renforcer l’attractivité culturelle de la ville.

 

 Une tradition de baptêmes qui s’accélère pour célébrer l’histoire locale

 

La Ville de Niamey ne relâche pas son élan pour nommer ses artères en écho aux gloires passées. Ce programme ambitieux, qui cible rues, avenues et boulevards, vise à tisser un lien tangible entre les générations actuelles et les racines profondes du Niger. Au-delà de la symbolique, cette démarche s’inscrit dans une stratégie de valorisation du patrimoine urbain et de cohésion sociale.

Aujourd’hui, sous le ciel ensoleillé de novembre, la cérémonie a réuni un parterre choisi d’invités, transformant un simple acte administratif en un moment de communion collective. Ensuite, L’Administrateur Délégué, en sa qualité de président de l’Association des Municipalités du Niger, a présidé l’événement avec solennité.

Les représentants des arrondissements 2 et 4, aux côtés des dignitaires coutumiers, des familles des hommages et des figures sportives locales, ont également témoigné de l’ampleur de cette démarche. La présence du président de la Fédération de la Lutte Traditionnelle a renforcé la portée culturelle de l’événement, symbolisant l’héritage vivant des traditions.

Rue Sagolo : L’écho éternel d’un griot de la lutte nigérienne

 

La première voie concernée, anciennement RF-42, arbore désormais le nom de Rue Mahaman Abdou, plus connu sous le sobriquet de Sagolo. Ce griot mythique, dont la voix résonne encore dans les arènes poussiéreuses, incarnait l’âme de la lutte traditionnelle. Sa narration enflammée, mêlant proverbes et chants ancestraux, a élevé ce sport national au rang de spectacle culturel incontournable.

En rebaptisant cette artère, Niamey rend justice à un homme qui, par ses mots, unissait communautés et rivaux. Les familles de Sagolo, émues aux larmes, ont partagé des anecdotes qui ont fait vibrer l’assistance, rappelant aussi comment ses interventions étaient la « mascotte sonore » des joutes physiques et morales de la nation.

À Niamey, deux rues ont été rebaptisées en hommage à Sagolo, griot de la lutte traditionnelle, et à Dan Kassawa, fondateur du royaume de Katsina, dans le cadre d’une politique municipale visant à valoriser le patrimoine culturel et renforcer l’identité nationale.

Rue Dan Kassawa : Revivre la fondation du royaume de Katsina

 

La seconde artère, ex-FK-41, porte à présent le nom de Rue Dan Kassawa, en mémoire du fondateur visionnaire du royaume de Katsina – dans l’actuelle région de Maradi. De 1820 à 1831, ce souverain a jeté les bases d’un empire florissant, marquant l’histoire ouest-africaine par sa sagesse et son leadership. Son règne, synonyme d’unité et de prospérité, continue d’inspirer les récits épiques transmis de génération en génération.

Cette dénomination honore non seulement un bâtisseur politique, mais aussi un pilier de l’identité haoussa, contribuant ainsi à réconcilier mémoire précoloniale et modernité urbaine.
Les autorités traditionnelles présentes ont salué ce choix comme un pont entre passé et présent, invitant les Niçois à redécouvrir ces chapitres oubliés de leur lignage.

 

À Niamey, deux rues ont été rebaptisées en hommage à Sagolo, griot de la lutte traditionnelle, et à Dan Kassawa, fondateur du royaume de Katsina, dans le cadre d’une politique municipale visant à valoriser le patrimoine culturel et renforcer l’identité nationale.

 

 Patrimoine vivant : Un levier pour l’identité niçoise et nationale

 

Au-delà des plaques inaugurées, cette initiative municipale pulse d’une ambition plus large : forger une capitale imprégnée de son ADN culturel. En honorant ces héros discrets, Niamey combat l’oubli et stimule un tourisme patrimonial en plein essor. En plus, ce programme de dénomination s’inscrit dans une vision stratégique de développement urbain, où la mémoire devient un vecteur d’identité, de dialogue intergénérationnel et de rayonnement régional.

Les échanges post-cérémonie, entre amis et connaissances, ont prolongé la fête, transformant ainsi les abords des nouvelles rues en forums improvisés sur l’héritage nigérien.

Cet engagement s’aligne sur les priorités de la Ville, qui multiplie les actions pour que l’histoire ne soit pas reléguée aux manuels, mais vive dans les pas quotidiens des habitants.
À l’horizon, d’autres baptêmes promettent de poursuivre cette renaissance mémorielle, consolidant le tissu social d’une métropole en pleine mutation.

En rebaptisant ses rues à l’image de ses héros, Niamey ne se contente pas de rendre hommage : elle inscrit son histoire dans le quotidien, tisse des ponts entre générations et affirme son identité dans le paysage urbain. Une mémoire vivante, au service d’une capitale en pleine mutation.

Office du Niger : plus de 120 millions de FCFA en irrégularités

Une mission de vérification couvrant les exercices 2024 et 2025 a mis en lumière de graves irrégularités dans la gestion de l’Office du Niger. Recrutements hors cadre, marchés publics non conformes, dépenses injustifiées : le rapport pointe des manquements administratifs et financiers estimés à plus de 120 millions de FCFA. Les enquêteurs ont transmis les faits aux autorités judiciaires pour suite à donner.

Niamey , 10 novembre 2025 La gestion de l’Office du Niger, établissement public stratégique dans le domaine agricole, fait l’objet d’un examen rigoureux à la suite d’une mission de vérification financière couvrant les exercices 2024 (du 1ᵉʳ mars au 31 décembre) et 2025 (jusqu’au 31 juillet). Cette opération, menée dans un souci de transparence et de redevabilité, visait à évaluer la régularité des recettes et des dépenses, ainsi que la conformité des procédures administratives et contractuelles.

 

Des dysfonctionnements révélés dans la gestion interne de l’Office du Niger

 

Les conclusions du rapport sont sans appel : les enquêteurs ont relevé plusieurs irrégularités, tant administratives que financières. Selon les informations relayées par Inter de Bamako, l’Office du Niger aurait procédé à des recrutements en dehors du cadre réglementaire, pourvu des postes non prévus dans son organigramme, et opéré sans Contrat-Plan validé – un outil pourtant essentiel à la planification et au suivi des objectifs institutionnels.

Plus préoccupant encore, l’établissement n’aurait pas exigé des prestataires le respect des clauses d’assurance prévues dans les marchés publics, exposant ainsi l’Office à des risques juridiques et financiers évitables.

 

Office du Niger : un préjudice financier chiffré à plus de 120 millions de FCFA

 

Le volet financier du rapport fait état d’irrégularités totalisant 120 343 250 F CFA, incluant des primes et indemnités indûment versées, des dotations en carburant non justifiées, des dépenses sans pièces probantes, et des marchés publics entachés de simulation de concurrence. Autant de pratiques qui interrogent sur la rigueur des contrôles internes et la culture de gestion au sein de l’établissement.

Ces faits ont été transmis au Procureur de la République financier ainsi qu’au Président de la Section des Comptes de la Cour suprême, pour suite à donner. Une procédure qui pourrait déboucher sur des sanctions administratives ou judiciaires, selon la gravité des manquements constatés.

 

 Une alerte sur la gouvernance des établissements publics

 

Au-delà du cas spécifique de l’Office du Niger, cette vérification soulève des questions plus larges sur la gouvernance des structures publiques au Mali. La mission recommande notamment au Président-directeur général de l’Office de se conformer strictement aux procédures de recrutement, de respecter le cadre organique, de valoriser les compétences lors des nominations, et de faire valider les Contrats-Plans dans les délais légaux.

Ce rapport, s’il est suivi d’effets, pourrait marquer un tournant vers une gestion plus rigoureuse et plus transparente des ressources publiques. Mais il rappelle aussi que la réforme administrative ne peut se limiter aux textes : elle exige un engagement ferme des dirigeants et un contrôle citoyen renforcé.

Dosso : Le Président galvanise pour la refondation

Le Président nigérien Abdourahamane Tiani a tenu un meeting populaire à Dosso, le 9 novembre 2025, devant une foule venue en nombre. Dans une ambiance de ferveur, il a salué la mobilisation des populations, abordé les enjeux régionaux et réaffirmé sa vision d’un Niger uni, souverain et engagé dans la refondation nationale.

 

Dosso, 10 novembre 2025 – Dans une ambiance populaire et empreinte de ferveur, le Président de la République, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a tenu ce dimanche 9 novembre un grand meeting à Dosso, rassemblant une foule nombreuse venue de tous les horizons. Hommes, femmes, jeunes, autorités administratives, coutumières, religieuses et militaires ont répondu massivement à l’appel, témoignant ainsi d’un attachement profond à la vision portée par le Chef de l’État.

Le Président Tiani s’adresse aux populations de Dosso lors de sa visite historique dans la région , appelant à l’unité, à la paix et à l’accompagnement du processus de refondation nationale.

 Une parole attendue, une écoute attentive

 

Depuis la tribune officielle, le Président Tiani s’est exprimé en langue djerma, saluant la mobilisation exceptionnelle des habitants de Dosso. Il a félicité les populations pour leur engagement et leur soutien, avant d’aborder les préoccupations majeures de la région : sécurité, emploi, développement agricole, cohésion sociale.

Son intervention a été marquée par un appel à l’unité nationale et à la paix entre communautés. Il a notamment évoqué les tensions entre agriculteurs et éleveurs, appelant à préserver la symbiose ancestrale qui caractérise les relations entre les peuples du Niger :

« Il n’est pas acceptable que des conflits divisent ceux qui ont toujours vécu ensemble. Cette situation est alimentée de l’extérieur, et il faut y mettre fin par une communion des esprits et des cœurs », a-t-il déclaré.

Dosso : les autorités locales réaffirment leur engagement

 

Prenant la parole à leur tour, le Gouverneur, le Préfet et l’Administrateur Délégué de Dosso ont dressé un état des lieux des avancées et des défis dans la région. Tous ont également salué la proximité du Chef de l’État avec les citoyens et ont réaffirmé leur volonté d’accompagner le processus de refondation engagé par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

La formule en djerma « Zancen kasa ne, Labou sanni no, Hala leydi non » – traduisant l’adhésion populaire à la vision présidentielle – a été reprise avec force par les intervenants, comme un cri du cœur pour une nation forte et solidaire.

Le Président Tiani s’adresse aux populations de Dosso lors de sa visite historique dans la région , appelant à l’unité, à la paix et à l’accompagnement du processus de refondation nationale.

 Sécurité, irrigation et emploi : les priorités du Chef de l’État pour Dosso

 

Le Président Tiani a également mis l’accent sur les axes stratégiques de son programme : sécurisation des personnes et des biens, création d’emplois pour la jeunesse, et renforcement de la sécurité alimentaire à travers le Programme de Grande Irrigation. Ainsi, ces engagements traduisent une volonté de répondre concrètement aux attentes des Nigériens, en particulier dans les zones rurales.

 Une étape historique pour la cité des Djerma

 

En somme, ce meeting, qualifié de moment historique par les observateurs locaux, restera gravé dans la mémoire collective de Dosso. Pour Boubacar Kimba Kollo, acteur de la société civile et mobilisateur dans la région, « c’est une fierté de voir le Chef de l’État si proche des populations ».

À travers cette mobilisation, Dosso s’affirme ainsi comme un bastion de la refondation en marche, porté par une population déterminée à construire, aux côtés du Président, un Niger uni, souverain et résilient.

Niamey : le Colonel Garanké en tournée de suivi sur les chantiers de la capitale

Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, a effectué une visite de terrain le samedi sur plusieurs chantiers de la capitale. Objectif : suivre l’avancement des travaux, encourager les initiatives citoyennes et renforcer la dynamique de modernisation urbaine. Une tournée marquée par la mobilisation des acteurs techniques et l’appel à une responsabilité collective pour une ville plus harmonieuse.

Niamey, 10 novembre 2025 – Fidèle à sa démarche de proximité et de suivi rigoureux, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, a effectué le samedi 8 novembre une visite de terrain sur plusieurs sites stratégiques de la capitale. Objectif : constater l’avancement des travaux en cours, encourager les efforts collectifs et renforcer la dynamique de modernisation urbaine.

 Des chantiers phares pour une ville plus fluide et inclusive.

 

La tournée a débuté derrière le Radisson Blu, où les opérations de libération de l’espace public avancent à bon rythme. L’objectif est clair : restituer ces zones à leur vocation première et améliorer leur usage collectif.

Face au Stade Général Seyni Kountché, les boutiques installées sur la voie publique sont progressivement déplacées, permettant ainsi une meilleure circulation et des espaces de stationnement plus accessibles.

Au CEG 11, les travaux de pavage se poursuivent activement grâce à l’implication des techniciens municipaux. Le garage municipal, quant à lui, s’est transformé en atelier de production de pavés, mobilisant volontaires, gendarmes et agents de l’Arrondissement Communal Niamey 2 dans un esprit de solidarité urbaine.

Enfin, sur le Boulevard Tanimoune, le Colonel Garanké a évalué les efforts de désencombrement d’un espace longtemps occupé de manière anarchique, saluant les avancées visibles sur le terrain.

Le Colonel Garanké inspecte les chantiers urbains à Niamey et appelle à l’engagement citoyen pour une capitale moderne et solidaire.

Visite de chantiers : une mobilisation institutionnelle au service de la ville

 

Cette visite de chantiers a réuni plusieurs responsables techniques et administratifs : le Directeur Général de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger, l’Administrateur Délégué de l’ACN 2, les Directeurs des Services Techniques, des Équipements Marchands, de l’Environnement et de l’Aménagement Paysager, ainsi que le Commandant de la Police Municipale. Leur présence témoigne d’une coordination interservices essentielle à la réussite des projets urbains.

Le Colonel Garanké inspecte les chantiers urbains à Niamey et appelle à l’engagement citoyen pour une capitale moderne et solidaire.

Un appel à la responsabilité citoyenne

 

Au-delà du suivi technique, cette tournée a aussi été l’occasion de rappeler l’importance de l’engagement de chacun dans la préservation des espaces publics. La Ville de Niamey invite ses habitants à adopter des comportements responsables, à respecter les aménagements réalisés et à contribuer activement à l’embellissement de leur cadre de vie.

Construire une capitale plus belle, plus fluide et plus solidaire est en effet l’affaire de tous.

Le Niger défend sa vision d’un tourisme durable à l’ONU Tourisme

À l’occasion de la 26ᵉ Assemblée générale de l’ONU Tourisme, la Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Aghaichata Guichene Atta, a porté la voix du Niger pour promouvoir une vision durable et inclusive du secteur. La délégation a participé aux sessions stratégiques et aux réunions africaines, plaidant pour une meilleure prise en compte des réalités sahéliennes dans les politiques mondiales du tourisme.

 

Riyad, Arabie Saoudite 10 novembre 2025 – Dimanche, le Niger a marqué sa présence à la 26ᵉ Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies pour le Tourisme (ONU Tourisme), à travers une délégation conduite par la Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Aghaichata Guichene Atta. En effet, cette participation s’inscrit dans une stratégie nationale de valorisation de la destination Niger sur la scène internationale, en cohérence avec les orientations de la Refondation portée par le Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.

Le Niger participe à l’Assemblée générale de l’ONU Tourisme pour promouvoir un tourisme durable et renforcer la coopération africaine.

Coopération régionale et plaidoyer africain

 

En marge des travaux officiels, la délégation nigérienne a pris part à plusieurs sessions thématiques, dont la réunion des pays africains membres de l’organisation. Ces échanges ont permis de renforcer la coordination régionale et de porter une voix commune sur les enjeux spécifiques du continent en matière de développement touristique.

Le Niger a également participé à la session du Conseil exécutif, consacrée aux orientations stratégiques du secteur. Ces discussions ont été l’occasion de suivre les orientations principales de la politique mondiale du tourisme et d’insister sur la nécessité d’une prise en compte accrue des réalités africaines dans les programmes de l’organisation.

 Une tribune pour porter les ambitions nationales

 

Lors de la cérémonie d’ouverture et de la première session plénière, Mme Aghaichata Guichene Atta a pris la parole. Elle a rappelé le contexte national du Niger, marqué par une volonté affirmée de relancer le secteur touristique dans une logique de durabilité et d’inclusion. Elle a aussi souligné l’importance de soutenir les pays africains dans leurs efforts de structuration, de promotion et de sécurisation de leurs offres touristiques.

Conformément aux directives du Président de la République, la Ministre a défendu une vision du tourisme comme levier de développement local, de valorisation culturelle et de création d’emplois. Par ailleurs, elle a appelé à une mobilisation internationale pour accompagner les États du Sahel dans la mise en œuvre de projets structurants, adaptés à leurs réalités.

Le Niger participe à l’Assemblée générale de l’ONU Tourisme pour promouvoir un tourisme durable et renforcer la coopération africaine.

Le tourisme, pilier de la Refondation

 

Finalement, la participation du Niger à cette Assemblée générale s’inscrit dans une dynamique plus large de refondation des politiques publiques, où le tourisme occupe une place stratégique. En promouvant une approche durable, inclusive et tournée vers les communautés, le gouvernement nigérien entend faire du secteur un moteur de croissance et de rayonnement international.

 

Le Niger honore ses relais communautaires

À l’occasion de la 4ᵉ Journée nationale des relais communautaires, le Niger rend hommage à ces acteurs de proximité qui œuvrent au quotidien pour le bien-être des populations. Le Ministre d’État, Mohamed Toumba, a salué leur engagement et appelé à renforcer leur encadrement à travers une meilleure coordination avec l’Agence Nationale du Volontariat pour le Développement.

Niamey, 10 novembre 2025 – Le Niger célèbre ce lundi la 4ᵉ édition de la Journée nationale des Relais Communautaires, une occasion solennelle de mettre à l’honneur ces femmes et ces hommes de terrain qui œuvrent, souvent dans l’ombre, pour le bien-être de leurs communautés. À cette occasion, le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Toumba, a adressé un message fort à la nation.

 

Journée nationale des Relais Communautaires : un hommage à l’engagement de proximité

 

Dans son allocution, le Ministre d’État a salué le rôle essentiel des relais communautaires dans l’animation sociale, la sensibilisation sanitaire, l’éducation de base et la cohésion locale. Il a aussi souligné leur dévouement exemplaire, leur sens du sacrifice et leur contribution directe à la consolidation du tissu social, en particulier dans les zones rurales.

« Ces acteurs de proximité sont les piliers silencieux du développement local. Leur engagement mérite reconnaissance et valorisation », a-t-il affirmé.

 

 Vers un cadre institutionnel renforcé pour les relais communautaires

 

Le Ministre a également rappelé les efforts entrepris par les autorités pour doter les relais communautaires d’un cadre juridique formel, garant de leur reconnaissance et de leur épanouissement. Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité de structurer davantage leur action à travers des mécanismes durables, transparents et coordonnés.

Dans cette optique, il a lancé un appel à l’ensemble des partenaires techniques et financiers – ONG, associations, agences internationales et institutions du système des Nations Unies – pour qu’ils renforcent leur collaboration avec l’Agence Nationale du Volontariat pour le Développement (ANVD), seule entité habilitée à assurer l’ancrage institutionnel du volontariat au Niger.

 

 Une dynamique collective à consolider

 

En somme, cette journée nationale s’inscrit dans une volonté plus large de promouvoir l’engagement citoyen comme levier de transformation sociale. En valorisant les relais communautaires, le gouvernement nigérien affirme sa foi dans une gouvernance de proximité, inclusive et participative.

La célébration de cette 4ᵉ édition est aussi un appel à la mobilisation collective pour bâtir un Niger plus solidaire, où chaque citoyen est acteur du changement.

 

Justice de proximité : le Tribunal de Niamey installe des boîtes à suggestions pour ses usagers

Le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey a installé deux boîtes à suggestions à destination des justiciables. Placées à des points stratégiques du palais, elles visent à recueillir avis et propositions pour renforcer la qualité de l’accueil et favoriser une justice plus accessible et à l’écoute.

 

 

Niamey, 10 novembre 2025 – Le dimanche, dans une démarche d’amélioration continue du service public judiciaire, le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey a mis en place deux boîtes à suggestions à l’attention des justiciables et de tous les usagers du palais de justice. En effet, cette initiative vise à instaurer un dialogue ouvert entre l’institution judiciaire et les citoyens, en favorisant l’expression libre et constructive.

 

 Des points stratégiques pour recueillir la parole citoyenne

 

Le tribunal a installé les deux boîtes à des emplacements clés :

  • La première se trouve à l’entrée principale, à proximité du poste de contrôle de la police.
  • La seconde est située dans le hall intérieur, près de la salle d’audience nᵒ 1.

Par ailleurs, ces dispositifs permettront aux usagers de partager leurs observations, suggestions et propositions sur le fonctionnement du tribunal, dans une logique de transparence et de participation citoyenne.

 

Le Tribunal : une justice plus accessible et à l’écoute

 

À travers cette initiative, le Tribunal de Niamey affirme sa volonté de renforcer la qualité de l’accueil, de fluidifier les procédures et de mieux répondre aux attentes des citoyens. En effet, l’objectif est limpide : bâtir une justice plus humaine, plus réactive et plus proche des réalités du terrain.

Les responsables judiciaires encouragent vivement les justiciables à s’approprier cet outil, qui incarne aussi une nouvelle étape dans la construction d’une relation de confiance entre les institutions et les usagers.

Une justice moderne se construit aussi par l’écoute de ceux qui la vivent au quotidien.

 

Sécurité Sahel : L’AES forge sa force commune à Niamey

À Niamey, le Président Abdourahamane Tiani a reçu les ministres de la Défense du Mali, du Burkina Faso et du Niger pour accélérer la mise en place de la Force Unifiée de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette rencontre stratégique marque une nouvelle étape dans la coopération sécuritaire régionale, face aux menaces transfrontalières qui fragilisent le Sahel.

 

Niamey, 8 novembre 2025 – Au Palais de la Présidence, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, a accordé une audience solennelle aux ministres de la Défense des pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES). En effet, cette rencontre stratégique s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Force Unifiée de l’AES, pilier de la coopération sécuritaire régionale.

Étaient notamment présents à Niamey :

  • Le Général de Corps d’Armée Sadio Camara, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants du Mali.
  • Le Général de Brigade Célestin Simpore, Ministre d’État, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants du Burkina Faso.
  • Le Général d’Armée Salifou Mody, Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale du Niger.

Cette audience s’est déroulée également en présence du Général de Brigade Ibroh Amadou Bacharou, Chef d’État-major particulier du Président de la République, et de M. Salim Mahamadou Gado, Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l’État.

Les échanges ont porté sur les modalités de mise en œuvre de la force militaire conjointe, destinée ainsi à renforcer la sécurité collective face aux menaces transfrontalières. À travers cette initiative, les États membres de l’AES réaffirment leur volonté de bâtir une défense souveraine, solidaire et adaptée aux réalités du Sahel.

 

Perspectives : vers une mise en œuvre accélérée de la Force Unifiée

 

Pour conclure, à l’issue de l’audience, les délégations ont prolongé leurs travaux dans un climat de détermination. Le Général Tiani, artisan de cette refondation régionale, a réaffirmé l’urgence d’une opérationnalisation rapide de l’unité militaire. De même, pour les ministres de l’AES, cette étape marque le renforcement d’un front solidaire, capable de répondre aux menaces avec cohérence et efficacité.

Dans un Sahel confronté à des défis sécuritaires persistants, cette rencontre de haut niveau à Niamey incarne une volonté partagée de bâtir une défense souveraine et solidaire. L’AES, encore jeune, trace ainsi les contours d’une nouvelle architecture régionale, portée par une vision commune : celle d’un espace résilient, maître de sa sécurité et de son avenir.

 

Hackathon Zéro Plastique : Niamey récompense l’innovation verte

À Niamey, le premier Hackathon national « Zéro Plastique Niger » a récompensé les jeunes talents engagés dans la lutte contre la pollution. Portée par une alliance entre institutions publiques et partenaires internationaux, cette initiative marque un tournant vers une transition écologique inclusive, où l’innovation devient moteur de changement.

 

Niamey, 7 novembre 2025 – Dans une ambiance portée par l’élan écologique, le tout premier Hackathon national Zéro Plastique Niger a célébré ce vendredi les esprits les plus inventifs. Organisé en plein cœur de la capitale, cet événement inédit a d’abord mis en lumière des initiatives ingénieuses de recyclage et de valorisation des déchets plastiques. En présence de figures majeures de l’administration locale et nationale, cette cérémonie a marqué un temps fort de mobilisation collective en faveur d’une transition écologique inclusive.

Le Hackathon "Zéro Plastique Niger" récompense les jeunes innovateurs à Niamey pour leurs solutions de recyclage.

« Zéro Plastique Niger » : un parrainage engagé pour une cause vitale

 

Présidée par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger (AMN), la cérémonie a bénéficié d’un parrainage hautement symbolique. À ses côtés, le Colonel Mahamane Elhadj Ousmane, Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, représentait le Ministre de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le Colonel Maizama Abdoulaye.

Tous deux ont salué l’engagement conjoint de quatre institutions clés : le Ministère de l’Environnement, le Conseil National de la Jeunesse, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’UNICEF. Par conséquent, cette synergie interinstitutionnelle, ont-ils souligné, incarne un modèle de coopération entre l’État et les collectivités, visant à transformer un fléau environnemental en levier de développement durable.

Le Hackathon "Zéro Plastique Niger" récompense les jeunes innovateurs à Niamey pour leurs solutions de recyclage.

Repenser le plastique : de déchet à ressource

 

Dans une intervention marquante, le Colonel Garanké a appelé à un changement profond de regard sur le plastique. « Il est temps de réinventer notre rapport à cette matière : loin d’être un fardeau, elle peut devenir une richesse pour l’innovation, l’emploi et l’économie circulaire », a-t-il déclaré. En effet, devant une assemblée composée de jeunes créateurs, de responsables publics et de partenaires techniques, son message eu l’effet d’un appel à l’engagement collectif.

Par ailleurs, à travers ce parrainage, la Ville de Niamey affirme son ambition de devenir un modèle d’urbanisme durable, où l’assainissement n’est plus une contrainte mais bien un pilier du bien-être collectif, au service de la santé publique et de la cohésion sociale.

Le Hackathon "Zéro Plastique Niger" récompense les jeunes innovateurs à Niamey pour leurs solutions de recyclage.

Des lauréats porteurs d’un avenir propre

 

Le point culminant de la journée fut la remise des prix aux lauréats du Hackathon. Leurs projets – allant de systèmes de tri intelligents à des procédés de recyclage accessibles – ont impressionné par leur pertinence, leur créativité et leur ancrage local. Qualifiés d’« ambassadeurs de la transition » par le Colonel Garanké, ces jeunes innovateurs ont été chaleureusement félicités pour leur contribution à une Niamey plus résiliente face aux défis climatiques.

La municipalité a salué leur engagement, les encourageant à poursuivre leur mission avec le soutien des autorités. « Votre créativité n’est pas seulement technique ; elle témoigne aussi de notre capacité collective à bâtir un environnement sain et prospère », a souligné le parrain de l’événement.

Le Hackathon "Zéro Plastique Niger" récompense les jeunes innovateurs à Niamey pour leurs solutions de recyclage.

Perspectives : une vague verte pour tout le Niger

 

En conclusion, au-delà de la célébration, cette première édition du Hackathon jette les bases d’une mobilisation durable. Elle invite également  les autres collectivités à s’inspirer de cette initiative, en plaçant la jeunesse au cœur de la lutte contre la pollution plastique. Avec des solutions concrètes en main, ces innovateurs pourraient bien faire émerger une culture nationale de l’excellence environnementale, positionnant ainsi  Niamey comme un modèle régional de responsabilité écologique.

Dans un pays où les déchets plastiques menacent les sols, les cours d’eau et la santé publique, cette cérémonie marque un premier pas décisif. Elle ouvre donc la voie à une ère où l’innovation rime avec préservation, pour le bien des générations présentes et futures. Le cap est donné : faire de Niamey une capitale exemplaire et du Niger un territoire régénéré.