Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 8 sur 212

Niger : saisies de drogues et arrestations majeures à Niamey

À Niamey, les forces de sécurité nigériennes ont dévoilé un bilan opérationnel saisissant, fruit d’un mois d’interventions ciblées sur tout le territoire. Saisies de drogues, d’armes, de fonds suspects et arrestations de présumés terroristes : le Groupement des Brigades de pistes de la Garde Nationale du Niger affirme sa détermination face aux menaces sécuritaires. Une démonstration de fermeté saluée par les autorités locales et judiciaires, dans un contexte de refondation sécuritaire nationale.

 

 Niamey, 4 novembre 2025 – Dans un geste fort de transparence et de fermeté, les forces de sécurité nigériennes ont dévoilé le lundi 3 novembre un impressionnant bilan d’opérations menées sur l’ensemble du territoire. Au cœur du Camp Abdou Garba, siège de la Garde Nationale du Niger (GNN), le Groupement des Brigades de pistes à vocation judiciaire a présenté les fruits de ses interventions entre le 29 septembre et le 31 octobre, illustrant ainsi l’engagement sans relâche des autorités face aux menaces sécuritaires.

Saisies de drogues : une cérémonie sous haute solennité

 

La cérémonie de présentation , empreinte de gravité et de reconnaissance, a rassemblé les plus hautes autorités locales et judiciaires : le Colonel-Major Ahmed Sidian, Haut Commandant de la GNN, le Général de Division Abdou Assoumane Harouna, Gouverneur de la région de Niamey, et Monsieur Ali China, Substitut du Procureur de la République. Des représentants du conseil régional de sécurité de Niamey ont également pris part à l’événement, témoignant de l’unité institutionnelle dans cette lutte cruciale pour la stabilité nationale.

À Niamey, les forces de sécurité nigériennes ont présenté un bilan d’opérations marquées par des saisies de drogues, d’armes et de fonds suspects, ainsi que l’arrestation de 23 individus liés à des réseaux criminels et terroristes.À Niamey, les forces de sécurité nigériennes ont présenté un bilan d’opérations marquées par des saisies de drogues, d’armes et de fonds suspects, ainsi que l’arrestation de 23 individus liés à des réseaux criminels et terroristes.

Saisies spectaculaires et démantèlements ciblés

 

Au centre des révélations : une série de saisies qui témoignent de l’ampleur des réseaux criminels. Les brigades ont intercepté 138 paquets de cannabis, estimés à plus de 10 millions de francs CFA, ainsi que des fonds suspects totalisant 3,5 millions de francs CFA – dont près de 2,9 millions sur un compte bancaire MYNITA, 564 000 francs en liquide et 80 000 francs en faux billets.

L’arsenal découvert comprend également une arme de poing CANIK avec chargeur de 17 munitions, huit jerrycans de carburant suspect, 25 cartons de médicaments de contrebande, autant de cigarettes ORIS, et trois engins motorisés (deux KASEA, un ROYAL) potentiellement liés à des activités illicites.

À Niamey, les forces de sécurité nigériennes ont présenté un bilan d’opérations marquées par des saisies de drogues, d’armes et de fonds suspects, ainsi que l’arrestation de 23 individus liés à des réseaux criminels et terroristes.

 23 suspects interpellés : un coup dur pour les réseaux subversifs

 

Le volet humain du bilan est tout aussi significatif : 23 individus ont été arrêtés, parmi eux des présumés membres de groupes terroristes, des logisticiens, des passeurs d’armes et des suspects liés à des enlèvements. Ces arrestations ciblées affaiblissent les structures clandestines qui cherchent à déstabiliser le pays.

Fondé en 2010, le Groupement des Brigades de pistes opère souvent dans l’ombre, mais son efficacité est saluée. Il a contribué à démanteler des filières de contrebande, neutraliser des figures du terrorisme et briser des circuits de criminalité organisée, consolidant sa réputation de rempart discret mais essentiel.

 

Saisies de drogues : hommage aux brigades et appel à la vigilance citoyenne

 

Les autorités ont tenu à saluer le professionnalisme des brigades. Le Gouverneur Harouna et le magistrat China ont rendu hommage à ces « héros anonymes » dont les actions renforcent la sécurité collective.

« Votre abnégation inspire et renforce notre détermination commune », a déclaré le Gouverneur, appelant à une mobilisation accrue contre les fléaux sécuritaires.

La GNN a profité de cette tribune pour lancer un appel vibrant à la collaboration citoyenne :

« Toute personne ou entité suspecte doit être signalée aux autorités compétentes », a-t-on insisté, rappelant que la résilience nationale repose sur une vigilance partagée.

 

 Un cap maintenu dans la refondation sécuritaire

En somme, dans un contexte sahélien marqué par des tensions persistantes, ces avancées interviennent comme un signal fort : le Niger ne baisse pas la garde. Alors que le pays poursuit sa refondation sécuritaire, les prochaines opérations s’annoncent décisives pour consolider les acquis et ouvrir la voie à un avenir plus serein pour tous ses citoyens.

Abdoulaye Seydou : six mois d’action au Commerce et à l’Industrie

Six mois après sa prise de fonction, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, a réuni son cabinet pour dresser un premier bilan d’étape. Entre avancées concrètes, défis structurels et ambitions stratégiques, cette réunion marque le lancement d’une nouvelle phase d’accélération, dans le sillage de la Refondation nationale portée par les plus hautes autorités.

 

Niamey, 4 novembre 2025 – Dans une ambiance studieuse, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, a réuni ce mardi ses principaux collaborateurs pour une session stratégique consacrée à l’évaluation des six premiers mois de son mandat. En effet, cette sixième réunion interne du cabinet, tenue au neuvième étage du ministère, marque une étape clé dans la consolidation des réformes engagées depuis son arrivée à la tête de ce département vital pour l’économie nationale.

Autour de la table : les secrétaires généraux, l’inspecteur général des services, les conseillers techniques, les directeurs généraux et centraux, ainsi que les membres du cabinet ministériel. Ensemble, ils ont passé en revue les progrès réalisés, identifié les défis persistants et esquissé les orientations à suivre pour renforcer la performance du ministère.

« Il s’agit de transformer les leçons tirées en actions concrètes, pour booster notre efficacité et multiplier les retombées positives pour le pays », a confié un participant.

Le ministre Abdoulaye Seydou évalue six mois de réformes au Commerce et à l’Industrie. Priorités redéfinies, défis identifiés

Six mois d’action : réalisations, défis et cap stratégique

 

Les échanges ont mis en lumière un bilan contrasté : des avancées notables dans la modernisation des filières commerciales et industrielles, mais aussi des obstacles structurels, tels que les contraintes logistiques et les fluctuations des marchés internationaux. Un consensus s’est dégagé autour de priorités stratégiques centrées sur l’innovation, la diversification économique et l’anticipation des enjeux futurs.

Par ailleurs, dans son allocution de clôture, le ministre Seydou a salué l’engagement de ses équipes :

« Votre dévouement et votre esprit d’équipe ont été les piliers de ces premiers mois intenses », a-t-il déclaré, tout en appelant à maintenir le cap.

« Nous devons redoubler d’efforts pour ancrer nos réformes dans la durée, en privilégiant la proximité avec les acteurs de terrain et une transparence absolue dans l’exécution de nos programmes. »

 Un ministère au cœur de la Refondation nationale

 

Ce rendez-vous intervient dans un contexte national marqué par la Refondation, vaste chantier de renaissance impulsé par les plus hautes autorités. Fidèle à cette dynamique, Abdoulaye Seydou a également réaffirmé le rôle central de son ministère dans cette ambition collective.

« Le commerce et l’industrie ne sont pas de simples secteurs ; ils sont les moteurs d’une souveraineté économique affirmée. Nous mobiliserons toutes nos ressources pour un développement autochtone, pérenne et équitable, en phase avec la vision du Président de la République, S.E.M. le Général Abdourahamane Tiani, et du Premier ministre, S.E.M. Ali Mahamane Lamine Zeine. »

Le ministre Abdoulaye Seydou évalue six mois de réformes au Commerce et à l’Industrie. Priorités redéfinies, défis identifiés

 Vers une phase d’accélération

 

En somme, ce consensus marque un point de départ. Désormais, les Nigériens attendent l’exécution de mesures concrètes : renforcement des chaînes d’approvisionnement locales, stimulation de l’entrepreneuriat industriel et consolidation d’une croissance inclusive.

Dans un Niger en pleine mutation, ces orientations pourraient bien façonner un modèle de résilience économique face aux chocs mondiaux.

Guinée : Doumbouya lance sa course à la présidence

Le général Mamadi Doumbouya, au pouvoir depuis le coup d’État de 2021, officialise sa candidature à la présidentielle du 28 décembre. Dans un paysage politique verrouillé, marqué par l’absence de l’opposition, son ascension électorale interroge autant qu’elle inquiète. Tandis que Paris maintient ses liens stratégiques avec Conakry, les voix dissidentes dénoncent une dérive autoritaire et une complaisance diplomatique.

 

Conakry, 4 novembre 2025 – Le général Mamadi Doumbouya, instigateur du coup d’État de 2021 et actuel chef de l’État guinéen, a franchi un cap décisif en déposant sa candidature à l’élection présidentielle du 28 décembre. Ancien officier de la Légion étrangère française, le leader de la transition militaire s’impose comme le favori incontesté d’un scrutin verrouillé, marqué par l’absence flagrante de l’opposition traditionnelle.

Au-delà des enjeux internes, c’est la posture de la France qui intrigue : Emmanuel Macron semble avoir trouvé en Doumbouya un partenaire stratégique pour maintenir l’influence française en Afrique de l’Ouest, quitte à ignorer les zones d’ombre du régime.

 

Doumbouya : une candidature sans surprise dans un paysage verrouillé

 

Âgé de 45 ans, Doumbouya a remis son dossier à la Cour suprême de Conakry, entouré de figures clés de son gouvernement, scellant ainsi des mois de spéculations. Ce dépôt, perçu comme une formalité dans un contexte politique verrouillé, intervient après le référendum constitutionnel de septembre qui a ouvert la voie à cette transition électorale.

Mais les observateurs pointent une liste provisoire de candidats, validée le 13 novembre, où les principaux rivaux – notamment du Rassemblement du peuple guinéen (RPG) – brillent par leur absence. Une configuration qui alimente les soupçons d’un scrutin taillé sur mesure pour le colonel-président, accusé par les Forces vives de la nation de violer la Charte de transition.

 

 Paris, entre pragmatisme et silence diplomatique

 

À Paris, les autorités observent avec une discrétion calculée. Contrairement à la doctrine qui suspend habituellement la coopération militaire après un putsch, la France a maintenu – voire renforcé – ses liens avec Conakry. Les missions de formation pour les forces armées guinéennes se poursuivent, et les échanges techniques en matière de sécurité ont repris dès 2022.

Formé à l’École de guerre française et passé par la Légion, Doumbouya incarne pour l’Élysée un allié fiable dans un Sahel en recomposition, où le Mali et le Burkina Faso ont rompu avec l’ancienne puissance coloniale. Au Quai d’Orsay, on mise sur cette proximité pour sécuriser les flux de bauxite – dont la Guinée détient 25 % des réserves mondiales – et préserver des contrats miniers juteux pour des géants comme Rio Tinto ou Alcoa, souvent associés à des intérêts français.

 

Doumbouya :  répression et dissidence muselée

 

Mais cette alliance diplomatique cache un revers plus sombre. Les opposants au régime, regroupés au sein de coalitions comme le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), dénoncent une répression systématique. Depuis 2021, des dizaines de militants ont disparu dans des circonstances troubles, les manifestations ont été interdites, et l’accès à Internet régulièrement restreint pour étouffer les voix critiques.

Des figures comme Ousmane Gaoual Diallo ou Foniké Menguè, proches du RPG, croupissent en détention sans procès équitable, tandis que la Haute Autorité de la communication (HAC) muselle les médias indépendants. À Paris, le silence sur les droits humains alimente les accusations de complaisance : « Macron ferme les yeux sur la dictature pour garder un pied en Guinée », dénonce un collectif d’ONG dans une pétition relayée sur les réseaux.

 

 Une population guinéenne entre colère et résignation

 

Sur les plateformes comme X (ex-Twitter), les réactions guinéennes fusent : appels au boycott, sarcasmes sur un « scrutin sans surprise », et colère contenue. L’opinion publique oscille entre résignation et indignation.

Des analystes y voient un pari risqué pour la France : en soutenant Doumbouya, Paris pourrait consolider son bastion ouest-africain face à l’influence russe ou chinoise, mais au prix d’une érosion de sa crédibilité morale. « C’est un choix pragmatique, dicté par les intérêts stratégiques, mais qui pourrait se retourner si le général consolide un pouvoir autoritaire », estime un expert en relations franco-africaines interrogé par RFI.

 

À huit semaines du scrutin, la tension monte

 

À huit semaines du vote, la Guinée retient son souffle. Doumbouya, passé de légionnaire à potentat, cherche une légitimité électorale pour asseoir son règne. L’Élysée, de son côté, parie sur un statu quo profitable, espérant que les intérêts miniers et sécuritaires l’emportent sur les murmures de la rue.

Mais dans un pays où la jeunesse bouillonne et l’opposition couve, ce flirt avec l’autoritarisme pourrait bien coûter cher – à la France, à la Guinée, et à l’Afrique tout entière.

Grève étudiante à l’UAM de Niamey : les étudiants défient l’autorité rectorale

L’Université Abdou Moumouni entame son année académique dans un climat de tension. Trois jours de Grève étudiante, du 3 au 5 novembre, ont été décrétés par les représentants étudiants pour dénoncer des réformes jugées injustes, des frais d’inscription en hausse et des conditions d’étude dégradées. Face à une administration inflexible, la jeunesse nigérienne réclame un cadre digne pour apprendre.

 Niamey, 4 novembre 2025 –  L’Université Abdou Moumouni (UAM) entame son année universitaire sous haute tension : un blocage total des enseignements, prévu du 3 au 5 novembre, paralyse l’établissement. Ce bras de fer frontal entre le Comité exécutif de l’Union des Étudiants Nigériens (CE/UEN-UN) et la direction dénonce une accumulation de frustrations et de revendications longtemps ignorées.

Hier matin, les leaders étudiants ont lancé un appel à la mobilisation générale, interrompant cours magistraux, travaux pratiques et évaluations. Leur manifeste, un véritable réquisitoire, met directement en cause les politiques de la direction. Les étudiants pointent du doigt une explosion des frais d’inscription, des retards chroniques dans le calendrier académique, ainsi que des réformes pédagogiques qu’ils jugent « fatales pour l’avenir des apprenants ». À cela s’ajoutent des carences structurelles : absence de transport universitaire, exclusions arbitraires et silence prolongé du ministère de tutelle.

« Nous réclamons un cadre viable pour étudier et grandir, pas un système qui nous étouffe », ont-ils martelé, tout en appelant à une négociation sincère pour sortir de l’impasse.

À Niamey, l’Université Abdou Moumouni est paralysée par une grève étudiante de trois jours. Les étudiants dénoncent des réformes pédagogiques, des frais élevés et des conditions d’étude précaires.

 Réplique administrative : fermeté et disqualification

 

Le professeur Barage Moussa, recteur de l’Université Abdou Moumouni, a réagi sans délai. Dans une note officielle, l’administration a qualifié l’ultimatum d’« irrégulier » et l’a jugé dénué de toute valeur juridique. Elle attribue le document à Issoufou Garba Idrissa, alias « Joli », un étudiant radié le 22 août dernier par décision nᵒ 000966/UAM/R/SG/SCP. Selon les autorités, cette signature invalide les revendications, qu’elles considèrent comme « superflues et infondées ».

Par ailleurs, l’administration a validé les interruptions du 3 novembre sur le plan administratif et a exigé la reprise immédiate des activités, menaçant de sanctions toute entrave non autorisée par les règlements.

 

Grève étudiante à l’UAM de Niamey : une crise récurrente dans un bastion du savoir

 

Ce nouvel épisode de tension n’est pas inédit à l’UAM, fleuron de l’enseignement supérieur nigérien régulièrement secoué par des mouvements corporatistes. Les étudiants, galvanisés par leur nombre et leur exaspération, réclament aussi une refonte globale du système. La direction, campée sur le respect des règles, refuse toute concession.

Le ministère de l’Enseignement supérieur, mis en cause dans les doléances, reste en retrait. Mais une médiation pourrait s’imposer pour éviter que cette étincelle ne se transforme en brasier.

 

Grève étudiante à l’UAM de Niamey : vers une sortie de crise ou une paralysie prolongée ?

 

Alors que 48 heures de grève restent théoriquement à courir, les regards se tournent vers une issue pacifique. Une médiation constructive pourrait relancer le semestre sur des bases assainies. Faute de quoi, l’université risque une paralysie coûteuse, au détriment de milliers de parcours.

Dans ce creuset de savoir, la voix de la jeunesse nigérienne résonne plus fort que jamais, rappelant que l’éducation ne saurait être un privilège, mais un droit inaliénable.

 

Niamey et la BOAD renforcent leur partenariat multisectoriel

Le Premier ministre Mahaman Ali Lamine Zeine a reçu ce lundi le coordinateur local de la BOAD, Moustapha Diaou, pour une revue stratégique des projets prioritaires du Niger. De l’irrigation agricole à l’autonomie énergétique, en passant par la santé publique et la formation professionnelle, cette rencontre confirme la volonté commune d’accélérer les réformes et de consolider une croissance inclusive, portée par des financements ciblés et une coopération renforcée.

 

Niamey, 3 novembre 2025 – Le Premier ministre nigérien, Mahaman Ali Lamine Zeine, également en charge de l’Économie et des Finances, a présidé ce lundi une réunion de haut niveau avec Moustapha Diaou, coordinateur local de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). Ces consultations ont permis de revisiter les grands axes de coopération entre Niamey et l’institution sous-régionale, partenaire historique du développement national.

 

Irrigation, énergie, santé : des priorités ciblées

 

Au cœur des échanges, une revue stratégique des projets phares portés par le gouvernement, à commencer par le renforcement de l’Office National pour les Aménagements Hydro-Agricoles (ONAHA). En effet, ce levier essentiel du Programme de Grande Irrigation, impulsé par le président de la République, vise à convertir les plaines arides en zones agricoles productives, garantes d’une sécurité alimentaire durable. La BOAD s’est engagée à mobiliser des financements conséquents pour accélérer la mise en œuvre de ces aménagements.

Autre dossier abordé : le secteur de l’énergie, avec un accent particulier sur les capacités de la Niger Electricity Company (NIGELEC). Le siège de la BOAD à Lomé, désormais en possession des pièces techniques, entamera l’examen final du dossier afin de débloquer un appui structurant. Les autorités nigériennes considèrent ce projet comme un jalon décisif vers l’autonomie énergétique, dans un contexte régional marqué par des tensions croissantes sur les ressources.

 

Niamey et la BOAD : une coopération multisectorielle en expansion

 

L’entretien a également ouvert des perspectives dans la santé publique et l’enseignement technique. Moustapha Diaou a annoncé une prochaine concertation avec le ministre de la Santé autour d’un programme ambitieux en partenariat avec le Centre de Recherche Médico-Sanitaire (CERMES). Une table ronde est aussi prévue avec le ministre de la Formation Professionnelle pour identifier les besoins en capitaux dans ce secteur clé. Ces pistes témoignent de la volonté de la BOAD de diversifier ses engagements au service des réformes sociétales.

 

Vers une croissance inclusive et souveraine

 

Pour conclure, le Premier ministre a salué la constance et la réactivité de la BOAD, qualifiant cette alliance de « dynamique et structurante ». « Cette synergie pave la voie d’un essor partagé, ancré dans la quête de bien-être collectif », a-t-il affirmé, soulignant l’importance d’un partenariat fondé sur la confiance et l’efficacité.

Dans un Sahel confronté aux défis climatiques et infrastructurels, le renforcement de ces partenariats pourrait propulser le Niger vers une croissance plus inclusive, où irrigation, énergie et compétences humaines deviennent aussi des piliers d’une souveraineté retrouvée. Les prochaines échéances techniques, attendues dans les mois à venir, seront déterminantes pour concrétiser ces ambitions.

 

Le Niger et la Banque mondiale renforcent la finance local

À Niamey, le Premier ministre Mahaman Ali Lamine Zeine a reçu ce lundi une délégation de la Banque mondiale conduite par son représentant résident, Affouda Léon Biaou. Au cœur des échanges : la consolidation du secteur bancaire nigérien à travers un programme d’accompagnement en cours d’élaboration. 

 

 

Niamey, 3 novembre 2025 – Le Premier ministre nigérien, Mahaman Ali Lamine Zeine, également en charge de l’Économie et des Finances, a présidé ce lundi une session de travail stratégique avec une délégation de la Banque mondiale conduite par son représentant résident au Niger, Affouda Léon Biaou. En effet, au cœur des échanges : les leviers à activer pour renforcer la solidité du secteur bancaire national, à travers un programme d’accompagnement en cours de finalisation.

 

Le Niger et la Banque mondiale : un socle financier à consolider pour soutenir la relance

 

Cette rencontre s’est articulée autour d’une initiative dédiée à l’appui du secteur financier, considéré comme un pilier central pour amortir les chocs économiques et stimuler une croissance durable. Le chef du gouvernement a exposé ses priorités en faveur d’une mise en œuvre rapide et efficace du dispositif, conçu pour répondre de manière concrète aux fragilités structurelles du système monétaire nigérien.

« Nous avons examiné les outils nécessaires pour fortifier cette branche vitale et lui insuffler une vitalité nouvelle, fondement d’une expansion saine et d’une sérénité durable », a déclaré M. Zeine, insistant sur l’urgence de solutions pragmatiques, directement arrimées aux besoins du terrain.

 

Une coopération technique au service de la transformation

 

De son côté, Affouda Léon Biaou a salué la qualité du partenariat entre Niamey et l’institution multilatérale, réaffirmant l’engagement de la Banque mondiale à accompagner les autorités dans la construction d’un cadre d’intervention souple, adapté aux réalités locales. « Ce mécanisme ambitionne de propulser le secteur bancaire et les acteurs qui en dépendent, favorisant ainsi un élan économique global et des perspectives élargies pour tous les opérateurs du marché », a-t-il souligné.

De plus, dans un contexte marqué par des réformes structurelles ambitieuses et des contraintes budgétaires persistantes, ce projet pourrait jouer un rôle déterminant dans l’élargissement de l’accès au crédit, la modernisation des infrastructures financières et la dynamisation de l’entrepreneuriat.

 

Vers une finance plus inclusive et résiliente

 

Pour cette raison, les deux parties ont convenu de poursuivre les concertations techniques en vue d’un lancement imminent du programme. Cette nouvelle phase de coopération pourrait marquer un tournant pour le paysage financier nigérien, en posant les jalons d’un système plus inclusif, plus performant et mieux armé pour accompagner la transformation économique du pays.

En conclusion, les regards se tournent désormais vers les prochaines étapes, porteuses d’espoir pour une finance sahélienne plus robuste, au service du développement et de la souveraineté économique du Niger.

Maradi au cœur d’un plan agricole structurant : la BAD annonce un financement majeur pour 2027

La Banque africaine de développement (BAD) annonce un financement stratégique en faveur de la région de Maradi, destiné à améliorer les conditions de vie de plus de deux millions de petits exploitants. Ce projet spécial, porté par le président Abdourahamane Tiani et soutenu par le Premier ministre Mahaman Ali Lamine Zeine, s’inscrit dans une dynamique de refondation nationale et vise à renforcer la souveraineté alimentaire du Niger à l’horizon 2027.

 

Niamey, 3 novembre 2025 – L’agriculture nigérienne s’apprête à franchir un cap décisif. Ce lundi, le vice-président intérimaire de la Banque africaine de développement (BAD), Martin Fregene, a annoncé un financement stratégique en faveur de la région de Maradi, au centre-sud du pays. En effet  Ce soutien vise à transformer les conditions de vie de plus de deux millions de petits exploitants, en leur offrant les moyens d’une productivité renforcée et de revenus durables.

 

Maradi: un projet ciblé, né d’un plaidoyer gouvernemental

 

Cette annonce fait suite à un entretien entre M. Fregene et le Premier ministre nigérien, Mahaman Ali Lamine Zeine, également en charge de l’Économie et des Finances. Le projet trouve son origine dans une récente visite du chef du gouvernement à Abidjan, où il avait salué l’appui de la BAD et plaidé pour un programme spécifique dédié à Maradi, bastion historique de la production vivrière.

« Le ministre a saisi l’occasion pour proposer ce schéma dédié à une zone clé de notre économie rurale », a souligné l’émissaire de la banque panafricaine.

Baptisé « projet spécial », ce plan s’inscrit pleinement dans la stratégie de refondation nationale portée par le président de la République, le général d’armée Abdourahamane Tiani. Par ailleurs, À la tête d’une équipe pluridisciplinaire composée d’experts en cultures, en transformation agroalimentaire et en gestion budgétaire, M. Fregene est arrivé de Côte d’Ivoire pour affiner les modalités de mise en œuvre avec les autorités locales. « Notre groupe élargi est taillé pour décortiquer les enjeux avec le gouvernement, en vue d’un démarrage solide », a-t-il précisé. Mais quel est l’objectif concret ?

Maradi, levier d’une croissance inclusive

 

L’objectif est clair : sortir les familles rurales du piège des vulnérabilités climatiques et économiques. Le programme, dont le lancement est prévu pour 2027, prévoit une analyse approfondie des filières stratégiques – du sorgho au riz, ainsi que des piliers de l’agro-industrie – afin d’identifier les gisements de valeur ajoutée.

« L’idée est de mûrir le dossier pour un impact maximal », a ajouté M. Fregene.

 

Ce partenariat met en lumière le rôle central de Maradi dans l’essor agricole du Niger. L’agriculture irriguée et la diversification des cultures y constituent des atouts majeurs pour catalyser une croissance inclusive. Enfin, le responsable de la BAD a salué la vision du chef de l’État et la détermination du Premier ministre : « Merci à eux pour cette ambition qui propulsera Maradi comme un moteur du progrès national », a-t-il conclu.

 

Une promesse de souveraineté alimentaire

 

En conclusion, ce financement, porté par la Banque africaine de développement et soutenu au plus haut niveau de l’État, incarne une volonté claire : faire de Maradi un pilier de la transformation agricole au Niger. C’est pourquoi, en ciblant les filières stratégiques et en misant sur l’innovation rurale, le projet spécial ouvre une voie vers une souveraineté alimentaire durable, inclusive et résiliente. À l’horizon 2027, les attentes sont fortes : voir les récoltes s’intensifier, les revenus se stabiliser et les communautés rurales devenir les moteurs d’un progrès national enraciné dans la terre et porté par la vision.

Lycée Kassai et CEG Banizoumbou : immersion ministérielle

« Une semaine, une école » : la ministre de l’Éducation nationale, le Dr Élisabeth Shérif, a effectué une visite de terrain au Lycée Kassai et au CEG Banizoumbou. Entre immersion pédagogique, échanges directs avec les élèves et plaidoyer pour une école inclusive et performante, cette initiative incarne la volonté du gouvernement de rapprocher les politiques éducatives des réalités du terrain.

 

Niamey, 3 novembre 2025 – Dans le cadre de l’opération « Une semaine, une école », la ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues, Dr Élisabeth Shérif, a effectué ce lundi une visite de terrain au Lycée Kassai et au Collège d’Enseignement Général (CEG) Banizoumbou. Accompagnée d’une délégation étoffée de son cabinet, elle réaffirme ainsi la volonté du gouvernement de rapprocher les instances décisionnelles des réalités scolaires.

Lycée Kassai et CEG Banizoumbou : une immersion au cœur des établissements publics

 

Dès son arrivée au Lycée Kassai, situé dans la commune emblématique de Niamey 2, la ministre a été accueillie par une foule enthousiaste composée d’élèves, d’enseignants, de responsables régionaux et de l’administrateur délégué local. L’interprétation solennelle des hymnes du Niger et de l’Alliance des États du Sahel a donné le ton d’une journée placée sous le signe de la ferveur nationale et de l’engagement éducatif.

Guidé par les équipes pédagogiques, le Dr Shérif a parcouru les installations du lycée : amphithéâtres bondés, ateliers scientifiques, médiathèque, infirmerie, stade et salles de délibération. Ensuite, l’inspection s’est poursuivie dans les classes du CEG Banizoumbou, intégré au même complexe, où la ministre a échangé directement avec les enseignants et les élèves. Par ailleurs, elle a profité de ces échanges pour délivrer un message fort.

À Niamey, la ministre de l’Éducation nationale visite le Lycée Kassai et le CEG Banizoumbou pour renforcer le dialogue entre institutions et écoles publiques. À Niamey, la ministre de l’Éducation nationale visite le Lycée Kassai et le CEG Banizoumbou pour renforcer le dialogue entre institutions et écoles publiques.

Une parole forte pour une jeunesse résiliente

 

Au fil des échanges, le Dr Shérif a martelé les valeurs fondamentales d’une jeunesse conquérante : rigueur, assiduité, hygiène et persévérance. « Ces habitudes forgent les fondations d’un Niger résilient et solidaire », a-t-elle déclaré, appelant les élèves à devenir les artisans d’un avenir éclairé par le savoir et l’effort.

 

Ces moments de proximité ont culminé dans une assemblée conclusive réunissant superviseurs, pédagogues, élus municipaux et partenaires éducatifs. La ministre y a exprimé sa reconnaissance pour l’accueil chaleureux et le professionnalisme des équipes, avant d’aborder les défis structurels du système éducatif : combler les lacunes, fluidifier les mécanismes institutionnels et renforcer la synergie entre les acteurs.

 

Lycée Kassai et CEG Banizoumbou : des résultats tangibles et une vision affirmée

 

L’administrateur de Niamey 2 a salué l’engagement personnel de la ministre, soulignant son approche pragmatique et inclusive. Le proviseur du Lycée Kassai – établissement fondé en 1966 et accueillant aujourd’hui 2 463 élèves encadrés par 93 enseignants – a mis en avant les résultats obtenus : 77,08 % de réussite au brevet et 32,66 % au baccalauréat, des indicateurs qui traduisent les efforts conjoints des équipes éducatives.

En effet, cette visite s’inscrit dans la dynamique impulsée par le président de la République, le général d’armée Abdourahamane Tiani, qui place l’école au cœur de la renaissance nationale. Par conséquent, à travers cette opération, le Dr Shérif réaffirme une orientation claire : bâtir une éducation inclusive, exigeante et méritocratique, capable de propulser le Niger vers un développement durable.

 

Pour conclure, au-delà des discours, ces immersions sur le terrain traduisent une volonté de réforme concrète, où chaque élève devient un levier de transformation sociétale.

Saison agricole 2025 : Tahoua mobilise ses leviers face aux menaces rurales

Face à des pertes agricoles dépassant 50 % dans plus de 600 localités, les autorités de Tahoua ont mené une tournée d’évaluation multisectorielle. Entre urgences climatiques, relance des cultures et investissements massifs, la région engage une riposte coordonnée pour sécuriser sa campagne 2025-2026.

 

 

Tahoua, 3 novembre 2025 – Le gouverneur de la région de Tahoua, le colonel-major Souleymane Amadou Moussa, a révélé hier des chiffres alarmants lors de la clôture d’une tournée d’inspection exhaustive : l’évaluation préliminaire de la saison agricole 2025 montre que 602 localités rurales subissent des pertes dépassant 50 % de leur potentiel, affectant près de 1,2 million d’habitants, soit plus d’un cinquième de la population régionale estimée à 5,3 millions.

Une tournée au pas de charge dans les douze départements

 

Du 24 octobre au 1ᵉʳ novembre, l’équipe gouvernementale a sillonné les douze départements de Tahoua pour évaluer les activités agricoles, forestières et pastorales, ainsi que les infrastructures hydrauliques. Objectif : mesurer les effets des intempéries inhabituelles, dialoguer avec les communautés sur les réalités du terrain – des enjeux vétérinaires aux tensions socio-économiques – et aborder les priorités du moment : irrigation, protection des biens, transparence administrative, et encadrement des exportations de grains et d’équidés.

À chaque étape, des échanges nourris ont réuni autorités locales, leaders traditionnels, techniciens et riverains, suivis d’inspections de terrain pour cerner les défis concrets. Parmi les effets les plus marquants des caprices climatiques, des crues soudaines ont submergé 155 communautés, affectant directement quelque 19 000 personnes.

À Tahoua, plus d’un million d’habitants sont exposés à des pertes agricoles majeures. L’État mobilise semences, irrigation et génie rural pour relancer la campagne 2025-2026.

Tahoua : des réponses ciblées face aux urgences agricoles

 

Malgré ces aléas, l’État et ses partenaires techniques ont mobilisé des ressources substantielles : 232 tonnes de semences certifiées, 16 tonnes d’engrais minéraux et 2 284 paquets de traitements antifongiques, pour un financement global de plus de 208 millions de francs CFA. Les perspectives de récolte varient : d’encourageantes à satisfaisantes dans les districts de Madaoua et Konni, plus modestes dans les dix autres arrondissements, y compris Tahoua-ville.

 

Le secteur de l’élevage bénéficie également d’un appui renforcé, avec près de 757 millions de francs CFA investis dans la santé animale et les infrastructures connexes. Les pâturages naturels présentent un couvert végétal globalement robuste, malgré quelques disparités locales, assurant un bon état physique du cheptel, notamment dans les zones d’élevage nomade, et des conditions commerciales favorables pour les bergers.

À Tahoua, plus d’un million d’habitants sont exposés à des pertes agricoles majeures. L’État mobilise semences, irrigation et génie rural pour relancer la campagne 2025-2026.

Écologie, hydraulique, génie rural : des chantiers structurants

 

Par ailleurs, l’écologie régionale a été soutenue par une série d’initiatives : préservation des sols, assainissement des points d’eau, multiplication de boutures, lutte contre les espèces invasives, prévention des incendies et régénération forestière guidée. Ces efforts ont généré 16 383 emplois temporaires et injecté 4,23 milliards de francs CFA dans l’économie locale.

Côté ressources en eau, les investissements publics et privés culminent à 6,79 milliards de francs CFA, dont 1,24 milliard dédié à l’hygiène publique. Les comités départementaux ont balisé des zones constructibles pour éviter les conflits fonciers.

Dans le génie rural, les chantiers achevés ont absorbé 1,43 milliard de francs CFA, tandis que les projets en cours nécessitent 1,57 milliard supplémentaire. Pour les outils agricoles et la sauvegarde des terrains, les enveloppes engagées s’élèvent respectivement à 3,49 milliards et 2,88 milliards.

Le grand chantier de l’irrigation prévoit une enveloppe colossale de 12,9 milliards de francs CFA pour aménager 3 602 hectares neufs, complétés par 4 156 hectares de parcelles communautaires à petite échelle.

 

Tahoua : vers une relance maîtrisée de la campagne 2025-2026

 

Sur le front alimentaire, la conjoncture s’améliore grâce à la baisse des prix des denrées de base, soutenue par des ventes subventionnées, des aides gratuites ciblées et un embargo sur les exportations transfrontalières.

Finalement, la conférence de restitution s’est conclue sur une série de mesures concrètes pour fluidifier la prochaine vague de cultures sous goutte-à-goutte. Les participants ont salué le zèle des forces de défense et de sécurité, garantes de l’ordre public, et exprimé leur reconnaissance envers les élites locales, les bailleurs et les citoyens pour leur engagement collectif au service du progrès et de la stabilité régionale.

Si ces avancées se confirment, elles pourraient atténuer les incertitudes qui planent sur cette année agricole hautement prometteuse.

 

Niger : Passation de commandement à la Zone de Défense n°2 d’Agadez

 

Le chef d’état-major de l’Armée de Terre, le général Maman Sani Kiaou, a effectué ce lundi une visite officielle à Agadez pour superviser la passation de commandement dans la Zone de Défense nᵒ 2. Dans un contexte sécuritaire tendu, cette opération symbolique renforce les liens entre le haut commandement et les unités déployées aux confins sahéliens.

 

Agadez, 3 novembre 2025 – Dans un geste fort de continuité et de consolidation des chaînes de commandement, le général de brigade Maman Sani Kiaou, chef d’état-major de l’Armée de Terre, a atterri ce lundi matin à l’aéroport international Mano Dayak d’Agadez pour une visite officielle centrée sur la transition à la tête de la Zone de Défense numéro 2.

Une arrivée sous haute escorte

 

Une délégation tripartite, composée du gouverneur de la région Ibra Boulama Issa, de Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, sultan de l’Aïr, ainsi que de représentants des autorités locales et des forces armées, a accueilli avec les honneurs le haut gradé dès son arrivée. Cette mise en scène protocolaire souligne l’importance stratégique de l’opération, dans une région où Agadez demeure un pivot sécuritaire essentiel pour la stabilité nationale.

À Agadez, le général Kiaou supervise la passation de commandement dans la Zone de Défense n°2, au cœur des enjeux sécuritaires sahéliens.

Passation de commandement dans la Zone n°2

 

Au cœur de cette mission : la supervision d’une cérémonie solennelle consacrant le passage de relais au sein de la Zone de Défense nᵒ 2. Le colonel Djibrilla Mamoudou Idrissa, en fin de mandat après une période marquée par de lourds défis opérationnels, a officiellement transmis ses responsabilités au colonel Samaila Tahirou. Ainsi, la passation, empreinte des rites militaires traditionnels, s’est déroulée sous la présidence directe du général Kiaou, garant d’une transition fluide et exemplaire.

Par ailleurs, l’événement a rassemblé un parterre distingué : autorités administratives, chefs d’unités de défense et de sécurité – avec en tête le gouverneur Issa –, figures emblématiques comme le sultan de l’Aïr, et les conjoints des militaires, venus témoigner leur soutien. Cette présence civile et familiale a aussi ajouté une dimension humaine à la cérémonie, rappelant le rôle crucial des proches dans la résilience des troupes.

À Agadez, le général Kiaou supervise la passation de commandement dans la Zone de Défense n°2, au cœur des enjeux sécuritaires sahéliens.

Un nouveau commandement face aux défis sahéliens

 

À l’issue des formalités, le colonel Samaila Tahirou, désormais aux commandes de cette zone sensible, a été chaleureusement félicité par l’assemblée. Ces marques d’estime, venues des sphères civile et militaire, traduisent une confiance partagée en sa capacité à relever les défis à venir, notamment dans la lutte contre les menaces asymétriques qui persistent aux confins sahéliens.

La visite du chef d’état-major s’inscrit dans une dynamique de rapprochement entre le haut commandement et les théâtres d’opérations périphériques, à un moment où le Niger renforce ses dispositifs de défense territoriale. Les regards se tournent désormais vers les premières initiatives du nouveau commandant, dans une région où chaque relais de pouvoir influe sur l’équilibre sécuritaire national.