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Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la gestion de la pandémie de covid-19 et la Bourse de Casablanca sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde la question de l’intégrité territoriale du Royaume, se demande comment l’Union Africaine pourrait continuer à justifier la présence parmi ses rangs d’une entité reconnue fantoche par ses propres dirigeants.

Quoique conscient et convaincu depuis des lustres de l’illégitimité de la « rasd » et de ses dirigeants, le Maroc continuera à « tendre une main pacifiste à ses enfants égarés pour un retour à la raison et à la nation clémente et miséricordieuse », dans le cadre de sa proposition d’une large autonomie, relève le journal.

+L’Economiste+, qui revient sur la gestion de la pandémie de covid-19, écrit que la propagation du nouveau variant, Omicron, qui devra s’accélérer, rappelle à l’ordre la nécessité d’adhésion aux campagnes de vaccination massive, afin d’éviter de retomber dans le cauchemar de saturation du système de santé.

Les choix de se faire vacciner ou non sont certes des questions d’ordre personnel, mais dans ce contexte aussi inédit, le doute est-il permis?, se demande la publication+.

Le lâcher-prise dans les gestes barrières est dangereux au moment où le pays a tant investi à tous les niveaux, juge-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la Bourse de Casablanca, souligne que cette Bourse est censée constituer un des leviers majeurs pour le financement de l’économie et surtout des PME, mais pour cela, elle devra aller chercher une nouvelle clientèle en dehors de son axe captif Casablanca-Rabat.

Pour le quotidien, si les PME sont appelées à devenir des acteurs importants sur le marché, cela suppose d’aller les démarcher là où elles se trouvent, dans les régions.

Les médias numériques s’engagent à accompagner la réconciliation en Côte d’Ivoire

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), principale faitière des acteurs des médias numériques, est engagé à accompagner la réconciliation et la cohésion nationale dans le pays, au regard des enjeux de sa mission, a assuré mardi son président, M. Lassina Sermé.

M. Sermé s’exprimait le mardi 21 décembre 2021, à l’occasion d’une rencontre avec le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », à son cabinet, en compagnie de quelques membres du bureau du Repprelci, la faîtière de la presse numérique ivoirienne.

Il réagissait à une exhortation du ministre KKB, invitant la presse en ligne à donner plus de visibilité aux actions de réconciliation et de cohésion à travers le pays, et félicitant le Repprelci pour ses activités de lutte contre les fausses informations et les discours de haine sur la toile.

« Nous sommes disponibles à vous accompagner », a déclaré M. Lassina Sermé, égrenant quelques actions menées par le Repprelci pour consolider la paix et la cohésion sociale.

 Il s’agit notamment de la campagne de lutte et de sensibilisation contre les fake news et les discours de haine à Abobo, Yopougon, Bouaké et Yamoussoukro. Cette lutte contre les fake news et les discours de haine s’étend également en ligne (sur internet) à travers la plateforme numérique ivoirecheck.com pour déconstruire et rectifier les fausses informations.

Le président du Repprelci a par ailleurs, traduit la reconnaissance de la faîtière au ministre « KKB » pour son soutien à l’organisation de ses activités. Il s’est dit « très très marqué » par sa présence aux côtés des acteurs de la presse en ligne en juillet 2021 à Grand-Bassam lors du séminaire sur les médias numériques et la cohésion sociale.

Par ailleurs, le ministre ‘’KKB » a été le co-président de la cérémonie de remise de la 5e édition du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web  pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cédéao, et de la 3é édition du Prix national Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique de Côte d’Ivoire organisée par le Repprelci le vendredi 26 novembre 2021 à l’espace Latrille Events d’Abidjan-Cocody.

Le Repprelci, créé en 2006, est la principale faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Son ambition est d’organiser les médias numériques afin qu’ils opèrent dans un environnement assaini avec des journalistes professionnels.

Aujourd’hui, plus de 130 sites identifiés dont une cinquantaine sont éditée par des entreprises légalement constituées dans le pays. Ces sites web d’information se stratifient en cinq catégories : journaux en ligne, agrégateurs de contenus, web TV, web radio et agences de presse.

Les médias en ligne recensés ont déclaré près de 300 employés avec près 200 journalistes professionnels. Le Repprelci a institué à travers l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci)  l’autorégulation et la labellisation des sites web pour rendre les entreprises du secteur viables et compétitives.

Washington qualifie de « réussite diplomatique » l’accord Maroc-USA-Israël

Le Maroc, les États-Unis et Israël ont célébré, mercredi, le premier anniversaire de l’Accord tripartite, signé le 22 décembre 2020 à Rabat, ouvrant la voie à une coopération fructueuse avec des perspectives prometteuses entre les trois pays.La commémoration de cet anniversaire a réuni les ministres des Affaires étrangères marocain, américain et israélien, dans une visioconférence tripartite pour célébrer cet évènement qui scellait la reprise des relations entre le Maroc et Israël sous les auspices des Etats-Unis. 

Dans son intervention, le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a qualifié, mercredi, de « réussite diplomatique » l’accord signé il y a un an entre le Maroc, les Etats-Unis et Israël, qui est de nature à augurer une nouvelle ère de paix, de stabilité, d’opportunités et de compréhension.

Le chef de la diplomatie américaine a rappelé qu’au lendemain de la signature de leur déclaration commune, le Maroc et Israël ont ouvert leurs espaces aériens, « pour la première fois depuis des décennies”, à raison de dix vols directs par semaine.

Il a également indiqué que le Royaume et Israël ont conclu des accords qui facilitent les exercices militaires conjoints et intensifient les relations économiques, notant qu’un nouveau Conseil d’affaires Maroc-Israël a aidé à créer plus de 30 partenariats dans les secteurs de la technologie, de l’agriculture, de l’eau, du textile, de la santé et des énergies renouvelables.

Des discussions sont en cours pour collaborer à des projets de désalinisation et pour créer des programmes d’échanges d’étudiants sur la durabilité environnementale, a-t-il ajouté, relevant que les deux pays ont approfondi leurs liens culturels pour qu’un million d’Israéliens d’origine marocaine puissent renouer avec leurs racines, et que les jeunes athlètes marocains et israéliens puissent s’entraîner ensemble.

« Ces mesures ne sont pas seulement positives pour Israël et le Maroc, elles le sont aussi pour la région dans son ensemble », a estimé le chef de la diplomatie américaine, assurant que les Etats-Unis veulent « élargir davantage le cercle de la diplomatie pacifique ».

Blinken a, en outre, fait observer, qu’à travers la reprise de leurs relations, le Maroc et Israël montrent la voie aux autres pays pour « discuter ouvertement et de manière constructive de leurs objectifs communs et de leurs points de désaccord”, saisir les opportunités mutuellement bénéfiques et rassembler les peuples dans l’amitié.

“C’est pourquoi les États-Unis se sont engagés à soutenir et à étendre les accords d’Abraham », a souligné le chef de la diplomatie américaine.

« Nous vous sommes reconnaissants de vos efforts continus pour approfondir et renforcer les liens entre deux grands partenaires et amis des États-Unis », a relevé Blinken, faisant part de la détermination de Washington à poursuivre “notre travail ensemble pour construire une région plus pacifique et plus prospère ».

De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid a affirmé que le Maroc et l’Etat d’Israël sont appelés à continuer à construire et à renforcer leurs liens bilatéraux.

« Nous devons continuer à construire, à trouver de nouvelles initiatives et à renforcer nos liens bilatéraux », a soutenu le chef de la diplomatie israélienne. « Nous célébrons une année de paix renouvelée entre de vieux amis. Les liens entre nos peuples sont profonds et les relations entre nos pays sont plus solides que jamais », a-t-il estimé, soulignant que « nous établissons aujourd’hui des relations plus étroites entre les peuples et entre les acteurs économiques dans l’optique d’une coopération stratégique plus approfondie ».

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné que la déclaration tripartite, qui n’est pas placée sous le sceau des accords d’Abraham, fait office de « promesse renouvelée » entre les trois capitales. Une promesse qui s’articule à travers trois P : l’entente entre les peuples, le partenariat et la paix.

Pour lui, l’entente entre les peuples est symbolisée par le fait qu’un million d’Israéliens d’origine marocaine ont pu renouveler leurs liens avec leur pays d’origine suite au rapprochement Rabat-Tel-Aviv. Le ministre note néanmoins que ce rapprochement pourra être considéré comme « un véritable succès » lorsque les touristes « pourront se déplacer et découvrir facilement le potentiel culturel énorme de nos pays respectifs ».

Selon Bourita, la paix est tout d’abord synonyme de résolution du conflit du Sahara. C’est dans ce sens qu’il a salué l’accord tripartite de décembre 2020 comme « un véritable message de paix » grâce au « renforcement de la souveraineté marocaine sur le Sahara » que l’accord véhicule. La paix c’est aussi celle du Moyen-Orient et la résolution du conflit israélo-palestinien.

L’accord Maroc-Etats-Unis-Israël, constitue un « outil précieux » qui peut contribuer à la paix au Moyen-Orient, a-t-il poursuivi, rappelant que le roi Mohammed VI est, en tant que président du comité Al Qods, un défenseur de l’aspect unique et sacré d’Al Qods en tant que ville de paix.

Et de conclure que « s’il y a une chose que l’année dernière nous a apprise, c’est que la paix vaut toujours la peine de travailler. « Ensemble, nous formons un mur protecteur protégeant nos intérêts et valeurs communs. Nous sommes satisfaits des premières réalisations de notre entreprise commune. Cependant, nous restons aussi humbles et lucides ».

« Pour toutes ces raisons, le Maroc réaffirme pleinement son engagement envers un avenir que nous pouvons façonner ensemble », a-t-il lancé.

Les débats du dialogue politique ivoirien reportés à la « demande de l’opposition »

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a indiqué mercredi que les débats de fond du dialogue politique, prévus mardi, ont été reportés au 27 décembre 2021, à la « demande de l’opposition », à l’issue d’un Conseil des ministres.

« La demande de report vient de l’opposition » à l’effet de faire parvenir au gouvernement ses termes de références, a déclaré le porte-parole adjoint du gouvernement, M. Mamadou Touré, lors d’un point de presse. 

Selon la méthodologie qui a été établie, M. Mamadou Touré a souligné que le gouvernement avait laissé jusqu’à lundi dernier à l’ensemble des participants, notamment les partis politiques et la société civile à transmettre leurs préoccupations. 

« Et c’est bien l’opposition et certains partis politiques qui ont demandé le report et le gouvernement a accédé à leur demande; et donc un délai supplémentaire a été donné jusqu’au 27 décembre 2021 », a-t-il expliqué. 

« On espère qu’on se verrait et que toutes les parties (prenante à cette cinquième phase du dialogue politique) pourront faire parvenir au gouvernement les éléments nécessaires », a ajouté M. Mamadou Touré. 

Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a ouvert le 16 décembre la 5e cinquième phase du dialogue politique qui se veut « ouvert, transparent et inclusif ». Pour lui, ce dialogue consacre un élan « irréversible » dans la consolidation de la stabilité du pays.   

Le dialogue politique est un cadre permanent de rencontres et d’échanges entre les acteurs de la vie politique en vue de trouver par le débat des idées un « consensus des positions ». 

Un réchauffement en vue pour les relations Maroc-Allemagne

Après dix mois de froideur dans les relations maroco-allemandes, Rabat et Berlin laissent entrevoir les premiers signes d’une réconciliation diplomatique.Le Maroc dit aujourd’hui « apprécier les annonces positives et les positions constructives faites récemment par le nouveau gouvernement fédéral d’Allemagne ».

Dans un communiqué publié ce mercredi, le ministère marocain des Affaires étrangères estime que ces annonces de Berlin « permettent d’envisager une relance de la coopération bilatérale et le retour à la normale du travail des représentations diplomatiques des deux pays à Rabat et à Berlin ».

Le Maroc espère que « ces déclarations se joindront aux actes pour refléter un nouvel état d’esprit et marquer un nouveau départ de la relation sur la base de la clarté et du respect mutuel ».

Le ministère allemand des Affaires étrangères a récemment modifié le contenu de sa page internet consacrée à ses relations avec le Maroc, quelques jours seulement après l’entrée en fonction du nouveau chancelier Olaf Scholz.

La diplomatie allemande dresse un descriptif élogieux des relations avec Rabat. Il est écrit que « le Royaume du Maroc est, tant sur le plan politique que culturel et économique, un trait d’union entre le Nord et le Sud », que « le pays est un partenaire essentiel de l’Union européenne et de l’Allemagne en Afrique du Nord », un pays qui a « entrepris de vastes réformes » et enfin, qui « joue un rôle important pour la stabilité et le développement durable de la région ».

Mieux encore, la diplomatie allemande indique que « la position de l’Allemagne reste inchangée depuis des décennies » et rappelle qu’avec son plan d’autonomie soumis en 2007, le Maroc a apporté une importante contribution à un tel accord.

Ces annonces du nouveau gouvernement allemand viennent tourner la page à dix mois de gel des relations diplomatiques.

Côte d’Ivoire: la mairie du Plateau se soumet à la notation financière

La mairie du Plateau, la commune administrative et des affaires de la capitale économique ivoirienne a décidé de se soumettre à la notation financière.

Cette décision a fait l’objet de la signature, mardi,  d’une convention avec l’agence de notation Bloomfield Investment, portant sur l’évaluation financière de la collectivité, rapporte une note d’information transmise à APA, mercredi.  

Ladite convention paraphée par le président directeur générale  de l’agence de notation, Stanislas Zézé et l’honorable Jacques Ehouo, député-maire du Plateau définit les modalités et conditions de la notation financière de cette commune.

La notation financière est l’une des conditions préalables pour gagner la confiance des investisseurs privés auprès de qui la mairie veut obtenir des capitaux additionnels. Elle représente selon M. Zézé, « le début de l’établissement de la qualité de crédit de la mairie du Plateau » qui en est à sa deuxième notation.

Ce processus de notation qui s’effectuera sur une période de 2 à 3 mois avec différentes étapes, consistera en la réalisation d’une analyse qualitative et quantitative de la mairie par un recueil d’informations.

Le Plateau est la première commune de l’espace de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) à entrer dans ce processus. La notation vise à lever des fonds sur le marché des capitaux pour financer des projets structurants tels que les silos parkings, l’éclairage public et la mobilité urbaine intra communale.

Pour l’honorable Jacques Ehouo, cette évaluation financière se justifie par le besoin de crédibiliser la collectivité qu’il dirige en interne comme à l’extérieur, afin de mobiliser les ressources nécessaires au financement et à la mise en œuvre de sa vision Ecocitoyenne dont l’ambition à terme est de faire du Plateau une smart city. La commune du Plateau avait obtenu la note BBB à l’issue de sa première notation.

Guinée : de retour d’exil, Moussa Dadis Camara visé par un procès

Moussa Dadis Camara (57 ans) est rentré en Guinée ce mercredi 22 décembre 2021 après onze ans d’exil.Une semaine après le retour de Sékouba Konaté en provenance du Mali, le capitaine Moussa Dadis Camara, en exil au Burkina Faso depuis 2010, est rentré à son tour à Conakry. Le retour en fanfare de l’ancien président du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) a été rendu possible par Mamady Doumbia, le nouvel homme fort de la Guinée.

Début décembre, les autorités de la transition guinéenne avaient, dans un communiqué, laissé entendre que les deux anciens dirigeants de la transition en Guinée entre 2008 et fin 2010 pouvaient rentrer au pays. La junte, dans un souci de « renforcement de l’unité nationale et d’apaisement, accueille favorablement les demandes de visite au pays » de Moussa Dadis Camara et Sékouba Konaté, pouvait-on lire dans un communiqué daté du 30 novembre 2021.

Inculpé pour le massacre du 28 septembre

Toutefois, le CNRD qui a pris les rênes du pouvoir le 5 septembre dernier après avoir renversé Alpha Condé, tient à préciser qu’il ne s’agit pas « d’entraver les procédures judiciaires en cours ». Moussa Dadis Camara est le sous d’une inculpation dans l’affaire du massacre du 28 septembre au stade de Conakry. Ce jour-là, des militaires avaient tué au moins 157 personnes et violé 109 femmes dans l’enceinte du stade lors d’un rassemblement de l’opposition contre la candidature à la présidentielle de 2010 de Moussa Dadis Camara. L’intéressé n’esquive pas la question. « Je suis prêt à me mettre à disposition de la justice afin que plus jamais ce genre d’événement ne vienne endeuiller la Guinée » dit-il à la presse.

« Dadis Show » comme il était caricaturé se révéla au monde la veille de Noël de 2008 quand il s’empare du pouvoir deux jours seulement après la mort du général Lansana Conté le 22 décembre 2008. L’éphémère président échappe par la suite à une tentative d’assassinat en décembre 2009, lors d’une visite au camp militaire de Koundara. Son aide de camp Toumba Diakité tire sur lui le blessant à la tête et au cou. Le président du CNDD est évacué d’urgence au Maroc pour des soins avant un exil au Burkina Faso.

Son retour au pays, longtemps annoncé, fait réagir certaines organisations des droits humains. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) estime que « le retour de Moussa Dadis Camara en Guinée doit ouvrir la voie à un procès en la présence de tous les accusés ».

A en croire une déclaration de la ministre de la Justice par intérim, Fatoumata Yarie Soumah à la Cour pénale internationale (CPI), le gouvernement guinéen se « prépare » à juger les auteurs du massacre au stade de Conakry en 2009.

Sénégal : nationalisation partielle de l’Autoroute de l’Avenir

L’Etat du Sénégal détient désormais 25 % du Capital de la société chargée de l’exploitation de cette infrastructure qui relie Dakar à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), et encaissera 13 milliards de FCFA de bénéfices par an.Fin de l’exclusivité de la gestion de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio-AIBD pour la Société Eiffage de la Concession de l’Autoroute de l’Avenir (SECAA). L’Etat du Sénégal, grâce à une renégociation du contrat d’exploitation, possède dorénavant ¼ du capital de cette entreprise qui détenait, depuis 2013, date de mise en service de l’infrastructure, 100 % des actifs.

La cérémonie de signature des nouveaux accords a eu lieu ce mercredi entre le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et le directeur général d’Eiffage, Xavier Idier.

Cette renégociation a également permis la réévaluation de la redevance domaniale annuelle. Elle représente désormais 2 % du chiffre d’affaires annuel de la SECAA, avec un minimum de 800 millions de FCFA par an au lieu de 1000 FCFA par an dans l’ancien contrat.

Par ailleurs, le réajustement des clauses et échéances de Partage des fruits de la concession a été acté. De même, le plafonnement du Taux de Rendement Interne (TRI) cible a été fixé à 17% au lieu de 20,1% dans le Contrat Complémentaire. Celui-ci est accompagné d’une correction des hypothèses sous-jacentes pour mieux refléter la réalité de l’économie sénégalaise.

En outre, le nouveau contrat stipule le gel de l’indexation des prix appliqués aux usagers sur l’inflation pendant 5 ans. En réponse à la forte demande des usagers, la société d’exploitation va réaliser l’éclairage sur tout le linéaire de la section courante et au niveau des diffuseurs (entrées et sorties de l’autoroute).

De plus, la durée de la Concession a été prorogé de 5 ans dans la perspective d’un partenariat durable et permettant les meilleures conditions d’un transfert de l’ouvrage à terme et la réalisation des gros entretiens et réparations.

Enfin, les contrats initial et complémentaire ont été fusionnés et harmonisés en un seul véhicule contractuel consolidé. Celui-ci devrait faciliter le suivi des nouveaux équilibres économiques convenus dans le cadre de la concession renégociée.

« Nous avons enfin réussi à rétablir un meilleur équilibre entre l’Etat et le Concessionnaire. Désormais, il y aura un partage plus juste des profits futurs avec l’Etat et les Usagers. Les flux nets à recevoir par l’Etat sont estimés à 305,5 Mrds de F CFA sur la période 2021-2044, avec des évolutions progressives annuelles et une moyenne de 13 Mrds de F CFA », s’est félicité le ministre des Finances et du Budget.

Selon Abdoulaye Daouda Diallo, l’entrée de l’État du Sénégal dans le Capital de SECAA consacre la participation de l’Etat dans la gouvernance de la Concession avec tous les avantages y afférents, notamment dans la gestion et le pilotage de l’exploitation, avec un suivi particulier du programme d’investissement, des recettes d’exploitation et des charges associées, en toute transparence.

Des programmes d’investissements impliquant l’Etat-actionnaire accompagneront l’évolution de la capacité de l’ouvrage, en fonction du profil du trafic et la mise en œuvre de la réalisation des ouvrages différés, a-t-il ajouté.

« Ainsi cet accord, s’il est un aboutissement d’âpres négociations est d’abord et avant tout un point de départ. Il constitue pour le Gouvernement et pour son partenaire SECAA/EIFFAGE un mandat pour agir et une responsabilité », a souligné M. Diallo.

Poursuivant, Abdoulaye Daouda Diallo a fait savoir que cet accord engage l’ensemble des acteurs et qu’il comporte des mesures qu’il faudra collectivement porter et mettre en œuvre.

« C’est un symbole fort, attendu par les citoyens, et qui démontre la détermination du Gouvernement […] à avancer vers une plus grande prise en charge des préoccupations des usagers de l’autoroute », a-t-il conclu.

Côte d’Ivoire: Christian Ago Kodia nommé DG de l’ONECI (officiel)

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi la nomination de Christian Ago Kodia en qualité de directeur général de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (Oneci) en remplacement de Sitioni Kafana, à l’issue du Conseil des ministres.

« Au titre du ministère de l’Intérieur et de la sécurité, le Conseil a adopté un décret portant nomination de M. Kodia Ago Christian Gérard en qualité de directeur général de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (Oneci) », a dit M. Mamadou Touré.

Le nouveau directeur général de l’Oneci, M. Christian Ago Kodia, occupait précédemment le poste de directeur général adjoint de la structure publique. M. Sitioni Kafana qui avait pris fonction le 21 décembre 2019, part après deux ans à ce poste.

Avant, l’Oneci, M. Ago Kodia a été le coordonnateur de la Cellule de coordination, de suivi et de réinsertion (Ccrs), une cellule qui a poursuivi les actions de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr) des ex-combattants en Côte d’Ivoire.

La BID approuve le financement de l’étude la 2e phase de l’avant-projet technique du gazoduc Maroc-Nigeria

La Banque islamique de développement (BID) a approuvé le financement d’un projet d’étude de la 2e phase de l’avant-projet technique du gazoduc Maroc-Nigeria. L’enveloppe budgétaire mobilisée par la BID s’élève à 29,75 millions de dollars, selon un communiqué de la Banque. 

Le projet permettra aux États d’Afrique de l’Ouest de remplacer la coûteuse production d’électricité au fioul par une production d’électricité renouvelable et une production d’électricité au gaz, indique la BID dans un communiqué.

Ce soutien fait partie du financement de 1,6 milliard de dollars approuvé par la Banque, et qui comprend 24 nouveaux projets de développement dans 19 États membres, en Afrique, en Asie et en Europe, ajoute le communiqué publié sur son site officiel.

Ainsi, la BID soutiendra la contribution marocaine et participera au financement du projet à hauteur d’un montant de 15,45 millions de dollars au titre de l’opération « Service Ijara ». Pour la contribution nigériane, la Banque a approuvé un financement d’un montant de 29,75 millions de dollars, qui portera la contribution de la Banque à 50% du coût total de l’étude FEED du gazoduc Nigeria – Maroc, a précisé la même source.

Conformément à l’accord entre les gouvernements du Maroc et du Nigeria, les deux pays partageront à parts égales le coût de l’étude qui est estimé à 90,1 millions de dollars. Celle-ci vise à préparer les études requises pour le gazoduc et à aider à prendre la décision finale d’investissement (FID) d’ici 2023.

Côte d’Ivoire: le service postal universel ouvert à la concurrence en mars 2025

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption, en Conseil des ministres, d’une ordonnance ouvrant à la concurrence le service postal universel à compter du 8 mars 2025.

Le Conseil, a pour ce faire, a adopté une ordonnance portant modification de l’article 103 de la loi du 10 octobre 2013 portant Code des postes ainsi que son projet de loi de ratification, levant le monopole de la Poste de Côte d’Ivoire.  

Cette ordonnance fixe la date de l’ouverture à la concurrence du service postal universel, sept ans après l’attribution de la première licence d’exploitation du service postal universel, selon M. Mamadou Touré, indiquant que la concurrence sera « effective à compter du 8 mars 2025 ».  

Ce monopole résiduel de trois ans, accordé à la poste de Côte d’Ivoire devrait permettre à cette société d’Etat de financer en partie le service postal universel et établir son équilibre financier, a relevé le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien.  

Côte d’Ivoire: le Kg du « poisson garba » plafonné à 850 Fcfa à Abidjan et 900 à l’intérieur

Un projet de décret a été adopté mercredi, en Conseil des ministres en Côte d’Ivoire, plafonnant le prix du Kg de poisson faux thon « poisson garba » à 850 Fcfa dans le District d’Abidjan et 900 Fcfa à l’intérieur du pays.

Le Conseil a adopté un projet de décret portant plafonnement du prix du Kg du poisson faux thon « poisson garba », très prisé en Côte d’Ivoire, a indiqué le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.  

Ce décret, expliquera-t-il, intervient dans le cadre « des actions contre la vie chère engagées par le gouvernement aux fins de préserver le pouvoir d’achat du consommateur final. A cet effet, il encadre les prix à tous les stades de la chaîne de distribution du poisson garba ». 

« Il plafonne le prix du Kg du poisson garba, toute taxe comprise, appliqué par les détaillants de « garbadrome » à 850 Fcfa dans le District autonome d’Abidjan et dans un rayon de 300 Km; et à 900 Fcfa au-delà », a-t-il précisé. 

Le gouvernement invite tous les opérateurs du secteur au respect strict de ces mesures de plafonnement, a déclaré le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, face à la presse, à l’issue du Conseil des ministres.  

Conflit au Tigré : l’Ethiopie dénonce une résolution de l’Onu

Pour Addis-Abeba, il y a un soubassement politique au projet de création d’une Commission internationale chargée d’enquêter sur les violations des droits de l’Homme dans sa guerre contre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).À l’initiative de pays européens, les Nations Unies ont adopté une résolution intitulée « Situation des droits de l’Homme en Ethiopie », mais des dizaines de pays membres ont voté contre.

S’exprimant hier mardi, Billene Seyoum, attachée de presse au bureau du Premier ministre, Abiy Ahmed, a déclaré que la résolution des Nations Unies a pour but de « discréditer les enquêtes menées par le gouvernement éthiopien ».

En outre, elle a dit que « les allégations de génocide au Tigré » sont l’œuvre « de
soutiens du TPLF » notamment dans les sphères étatiques. Sur cette question, une enquête conjointe de la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies et de la Commission éthiopienne des droits humains a conclu, il y a deux semaines, qu’il n’en est rien.

Partant de là, Billene Seyoum a accusé l’Onu de parti pris, non sans lui demander de s’intéresser aux exactions commises par les rebelles dans les régions de l’Afar et de l’Amhara.

Côte d’Ivoire: lancement des activités du Comité local Etat-secteur privé de Bouaké

Les activités du Comité local de concertation Etat-secteur privé de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, ont été lancées officiellement mi-décembre 2021, offrant aux opérateurs économiques d’avoir un dialogue permanent avec l’Etat.

Le Comité local de concertation Etat-secteur privé de Bouaké (CLCESP), intervient après le pôle économique de la ville de San-Pedro, une ville du Sud-ouest du pays, abritant le deuxième port ivoirien. 

Mme Mariam Fadiga Fofana, le secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP), a invité les membres du CLCESP de Bouaké à travailler en synergie « pour faire de cette plateforme un puissant levier de développement économique ».  

Le secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat-secteur privé a indiqué que ce processus se poursuivra certainement avec le démarrage en 2022 du troisième Comité local de Concertation Etat-Secteur Privé de Korhogo (nord).  

Pour le Comité local de concertation Etat-secteur privé de Bouaké (CLCESP), la préfecture de ladite ville a été choisie pour ouvrir une nouvelle page du dialogue dans cette grande zone économique de la Côte d’Ivoire.

Le CCESP, en sa qualité d’animateur du dialogue public-privé au niveau national, veut à travers cette action déployer le dialogue au niveau local, en vue d’une meilleure prise en compte des préoccupations des acteurs du secteur privé.

 « Avec le lancement des activités du Comité local de concertation Etat-secteur privé de Bouaké, un autre pas important vient d’être réalisé, face aux défis de la décentralisation », a déclaré M. Vassogbo Bamba, le directeur de Cabinet adjoint, représentant le ministre de l’Economie et des finances. 

La concertation entre l’Etat et le secteur privé apparait comme un mécanisme dynamique de facilitation et d’amélioration de l’environnement des affaires », a ajouté M. Vassogbo Bamba, dans un discours.    

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI- CI), M. Touré Faman, présent à la cérémonie, a salué les actions menées par le CCESP en permettant de recueillir les préoccupations du secteur privé au niveau local.  

Il a souhaité que ces comités locaux de concertation Etat-Secteur privé installés dans les pôles économiques du pays soient mis en compétition, dans le cadre de l’innovation, à l’effet d’obtenir des prix d’excellence. 

Invité à cet important rendez-vous du dialogue public-privé, le Comité local de concertation Etat-secteur privé de San-Pedro, a, à travers l’intervention de Mme Linda Zraik, présidente de la délégation régionale de la CCI-CI, a partagé son expérience de la concertation qui porte déjà des fruits. 

En prélude à l’installation du Comité local de Bouaké, le CCESP a rencontré des autorités de la ville ainsi que plusieurs entreprises et faîtières, dans la perspective d’asseoir les bases du Dialogue Public Privé dans la région du Gbêkê. 

La cérémonie d’installation du Comité local de Bouaké s’est tenue en présence du préfet de la région du Gbêkê, Tuo Fozié, également président du Comité local de Concertation Etat-Secteur privé de Bouaké. 

Le Rwanda dément la présence de ses policiers en RDC

Kigali, récemment lié à Kinshasa par un accord sécuritaire, affirme n’avoir pas envoyé d’éléments à Goma où s’est tenue lundi une manifestation contre notamment la criminalité.C’est un démenti formel. Le commissaire John Bosco Kabera, porte-parole de la police rwandaise, a déclaré qu’aucun agent n’a été déployé en République démocratique du Congo. Une mise au point qui vise à éteindre la rumeur selon laquelle des policiers rwandais sont intervenus chez le voisin congolais en vertu d’un accord en matière de sécurité.

L’entente, scellée la semaine dernière, prévoit le renforcement de la coopération entre les forces de police des deux pays. La manifestation de Goma, à l’Est de la RDC, a eu lieu quelques jours après la signature de l’accord. Officiellement, ce mouvement d’humeur a fait quatre morts et une dizaine de blessés.

Football : le Zimbabwe dans le collimateur de la Fifa

L’instance faîtière du foot mondial a donné, hier mardi, un ultimatum de deux semaines à la Commission des sports et des loisirs (SRC, sigle en anglais), équivalent zimbabwéen du ministère des Sports, pour rétablir le Conseil d’administration de la fédération locale.L’incertitude persiste autour de la participation du Zimbabwe à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football. À un peu plus de deux semaines du démarrage de la compétition, ce pays est sous le coup d’une sanction de la Fédération internationale de football association (Fifa).

Et pour cause la suspension du Conseil d’administration de la Fédération zimbabwéenne de football (Zifa, sigle en anglais) n’a toujours pas été levée par la Commission des sports et des loisirs (SRC). Le ministère de tutelle, dans sa décision rendue courant novembre, a fait part de soupçons de « fraude » et de « harcèlement sexuel d’arbitres femmes » par le personnel technique de la Zifa.

Dans une lettre adressée à la Fédération zimbabwéenne de football, Kenny Jean-Marie, directeur de la division Associations membres au sein de la Fifa, a soutenu qu’il n’y a, pour le moment, aucune preuve tendant à confirmer les accusations.       

Il a également regretté le fait que la SRC se soit uniquement basée sur de « simples allégations » pour prononcer une décision lourdes de conséquences. Dès lors, le ministère zimbabwéen des Sports doit revenir sur sa mesure d’ici le 3 janvier 2022 au plus tard, sinon « nous n’aurons d’autre choix que de soumettre la présente affaire au Bureau du Conseil de la Fifa », a expliqué M. Jean-Marie.

S’il est établi une ingérence de la Commission des sports et des loisirs, le Zimbabwe s’exposera à des sanctions susceptibles de le priver de la Coupe d’Afrique des nations prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun.

Les Warriors sont logés dans le groupe B en compagnie du Sénégal, de la Guinée et du Malawi. En principe, ils doivent effectuer leur entrée en lice dans le tournoi face aux Lions au lendemain de la cérémonie d’ouverture.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Le bilan de l’année 2021, les répercussions des restrictions liées au covid-19 sur le secteur touristique, l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, la migration clandestine et la lutte contre le terrorisme sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi. +Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur le bilan de l’année 2021, estime que cette année semble s’achever sur une note globalement positive et optimiste.

Certes, certains secteurs d’activités, notamment le tourisme, le transport aérien et tous leurs satellites, sont encore durement handicapés parce que directement tributaires des flux de personnes et du voyage, mais en 2021 l’activité économique dans sa globalité s’est nettement redressée par rapport à son niveau en 2020, rapporte le quotidien.

Les principaux thermomètres de l’économie comme le volume des crédits bancaires, la consommation des ménages sans oublier investissement indiquent en cette fin d’année des tendances plutôt rassurantes, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les répercussions des restrictions liées au covid-19 sur le secteur touristique, écrit que si les opérateurs tablaient sur les fêtes de fin d’année pour amortir un tant soit peu le choc sur leurs trésoreries, la suspension des vols vers le Royaume a été accompagnée par une annulation massive des réservations en provenance de l’étranger, érodant encore plus les espoirs des professionnels.

Face à cette situation, le quotidien plaide en faveur de la mise en place d’un dispositif adapté aux récentes évolutions épidémiologiques, d’autant plus que les campagnes électorales des composantes du nouvel exécutif avaient comme pierre angulaire la rupture avec les pratiques et les erreurs du passé.

Les premiers éléments de réflexion, dévoilés par la ministre de tutelle, s’avèrent prometteurs, comprenant la facilitation d’accès au financement bancaire, le soutien aux établissements via un fonds spécial, sans oublier les mesures dédiées aux transporteurs touristiques, dont les griefs sont innombrables, relève-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, contestée par les avocats, écrit que cette contestation, qui a gagné la plupart des villes, s’est amplifiée par l’arrivée des fonctionnaires du greffe qui ont rejoint le mouvement.

« Résultat, les tribunaux sont à l’arrêt, l’argent ne rentre plus dans les caisses et les affaires ne sont pas jugées », estime le journal.

La plupart des organisations d’avocats récusent ce dispositif, qui présente le risque de voir des justiciables privés de leur droit à la défense dans un procès, rapporte-t-il, appelant à prendre l’initiative pour trouver une solution et sortir de la crise, étant donné que “cette paralysie, qui prend en otage des milliers de citoyens, ne peut plus durer”.

+Maroc Le Jour+ rapporte que des garde-côtes de la Marine royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance, durant la période allant du 18 au 21 décembre 2021, à un total de 352 candidats à la migration irrégulière à majorité Subsahariens, dont des femmes et des enfants, et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune.

Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, indique la publication, citant une source militaire.

+Bayane Al Yaoum+ écrit que le Maroc a conforté sa position pionnière en matière de lutte contre le terrorisme, en s’érigeant en véritable partenaire stratégique incontournable au niveau international dans ce domaine.

En effet, cette stratégie proactive a révélé une efficience qui n’est plus à démontrer à la faveur de la vigilance permanente et de la coopération étroite et agissante entre les différents services sécuritaires, ayant permis de neutraliser des organisations extrémistes et de démanteler les cellules terroristes avant de passer à l’acte.

Au cours de l’année qui s’achève, le Maroc a poursuivi les efforts visant à déjouer les menaces terroristes et à avorter les desseins sinistres ourdis contre la sécurité et la stabilité du pays, grâce à l’adoption d’une approche faisant intervenir aspects sécuritaires et juridiques d’une part, et aspects socioéconomiques, politiques et religieux d’autre part.

Côte d’Ivoire: 384 agents militaires et civils du ministère de la Défense décorés

Trois cent quatre-vingt-quatre (384) membres du personnel militaire et civil du ministère d’Etat, ministère ivoirien de la Défense, ont été décorés mardi, lors d’une cérémonie de distinction et de prise d’armes.

Cette double cérémonie de décoration et de prise d’armes, a eu lieu au Groupement ministériel des moyens généraux, à Abidjan, en présence de généraux, de sous-officiers et des parents et amis venus soutenir les récipiendaires. 

Des membres du personnel de cette administration centrale de la Défense, ont été faits commandeurs de l’ordre national, d’autres officiers de l’ordre national, chevaliers de l’ordre national.

Dans l’ordre du mérite ivoirien, deux décorations ont été décernées. Certains ont été élevés au grade d’officier de l’ordre du mérite ivoirien, tandis que d’autres ont été faits chevaliers de l’ordre du mérite ivoirien. 

Plusieurs forces armées, représentant le plus gros effectif, ont reçu la médaille des forces armées. Le porte-parole de tous les récipiendaires, le lieutenant-colonel Mathias Yao Kouassi, a dit que tous acceptaient avec « une grande joie emprunte d’humilité » ces décorations.  

Le ministre d’Etat,  ministre de la Défense, Téné  Birahima Ouattara, a félicité ces récipiendaires qui ont « tous eu de longues carrières et leur comportement à valeur d’exemple » comme les lauréats du prix national d’excellence. 

Au cours de cette double cérémonie de prise d’armes et de décoration, le ministre d’Etat, ministre de la Défense a fait un bilan de l’année 2021 qui s’achève et a partagé les perspectives de la nouvelle année.

« L’année 2021 a été une année difficile pour notre département ministériel. Alors qu’il assumait avec efficacité sa fonction de ministre de la Défense, le Premier ministre Hamed Bakayoko nous a brutalement quitté (…) nous ne l’oublierons jamais », a déclaré M. Birahima Ouattara.

En outre, durant l’année 2021, le pays a payé un lourd tribu dans la lutte contre le terrorisme avec l’attaque d’un contingent des Casques bleus ivoiriens, au Mali. D’autres attaques ont ciblé des positions de l’armée dans le Nord. Par ailleurs,  est survenu l’accident d’un aéronef de reconnaissance.

« Tous ces drames ont coûté la vie à 13 de nos hommes et à trois de leurs instructeurs », a indiqué le ministre d’Etat, ministre de la Défense, ajoutant que « devant toutes ces épreuves, les forces armées de Côte d’Ivoire sont restées dignes, résilientes et engagées pour la cause de la patrie ».  

« Plus que jamais, nous devons maintenir ce cap d’engagement », a-t-il lancé, rappelant que les défis sécuritaires demeurent, c’est pourquoi l’armée doit « rester vigilante » pour maintenir ses capacités opérationnelles,  intactes, voire renforcées. 

Il a égrainé les perspectives pour l’année 2022, entre autres, la poursuite et le renforcement de l’action entamée depuis 2017 à travers la nouvelle loi de programmation militaire 2021-2025, qui devrait permettre de consolider les acquis en matière de restauration de l’autorité militaire.

Les hydrocarbures alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, font la part belle à la réflexion enclenchée par le gouvernement pour une exploitation optimale des hydrocarbures.Le Soleil informe que « le Sénégal (est) à la recherche de la meilleure formule » pour « mieux tirer profit » de ses hydrocarbures. À cet effet, indique le quotidien national, un Conseil présidentiel sur le projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz s’est tenu, hier mardi, à Diamniadio, à la périphérie de Dakar.

Lors de cette rencontre, précise Le Soleil, le chef de l’Etat Macky Sall a déclaré que « nous devons faire en sorte d’avoir, grâce aux ressources tirées de l’exploitation du pétrole et du gaz, une économie diversifiée et apte à répondre aux aspirations du peuple ».

Macky Sall, qui va bientôt succéder à son homologue congolais, Félix Tshisekedi, à la présidence de l’Union africaine (UA), a enfilé une « nouvelle tenue de service » et se fait remarquer par « un radicalisme dans le discours » d’après L’Observateur. En effet, au nom de l’urgence climatique, les puissances occidentales veulent pousser les pays du Sud à l’abandon des énergies fossiles. 

Une tendance confirmée dans WalfQuotidien par Mamadou Diop, vice-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) qui fait part « de (nouvelles) règles au plan international pour une raréfaction des (financements) concernant le pétrole, le gaz et le charbon ».

Vent debout contre cette approche, le président sénégalais clarifie sa position dans L’Observateur : « Nous ne sommes pas contre la transition énergétique. Nous ne sommes pas contre la réduction des gaz à effet de serre ». La conviction de Macky Sall est qu’un juste équilibre doit être trouvé entre l’impératif de développement de l’Afrique et la nécessité de protéger le climat.

À en croire Vox Populi, ce sont « 20.790 milliards F CFA sur 30 ans » qui sont attendus de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières au Sénégal. Dans les colonnes de ce journal, Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget, soutient que son pays atteindra dès 2023 un taux de croissance de 13,6 % dû notamment « au reversement de 90 % des recettes (du pétrole et du gaz) dans le budget dédié à l’investissement ».

De son côté, Le Quotidien annonce que « l’Etat compte (également) les générations » futures avec la mise en place d’un Fonds intergénérationnel doté de 10 % des recettes. S’adressant aux syndicats des travailleurs des hydrocarbures, Macky Sall a mis les points sur les i par rapport aux retombées potentielles. « Ce n’est pas parce qu’on va exploiter (du gaz et du pétrole) que chacun va demander le double de son salaire », a-t-il prévenu dans L’AS.

En sports, Stades se demande si l’attaque de l’équipe nationale de foot du Sénégal « fait toujours peur » avec les blessures et le manque de confiance de certains joueurs à dix-huit jours seulement du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations. 

En tout cas, Boulaye Dia reprend des couleurs à Villareal. Record rapporte que l’avant-centre sénégalais a marqué hier « deux buts et délivré une passe décisive » lors de la large victoire du sous-marin jaune face à Alavés pour le compte de la 4e journée en retard de la Liga espagnole.

Côte d’Ivoire: une ONG dénonce des taxes parafiscales sur des matériaux de construction

La Coalition nationale des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (CNOC-CI) SOS Vie chère dénonce la récente institution de taxes parafiscales sur certains matériaux de construction au profit du logement social, dans un communiqué.

« A cette parafiscalité, nous disons non, non, non », a déclaré M. Soumahoro Manssa dit « Ben N’faly », PCA de la Coalition nationale des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (CNOC-CI) SOS Vie Chère.  

Une ordonnance instituant des taxes parafiscales sur certains matériaux de construction au profit du logement social, ainsi que son projet de loi de ratification, a été adoptée en Conseil des ministres le 15 décembre 2021.

 Cette mesure, selon le gouvernement, vise à créer les conditions favorables à un financement stable et durable du logement social. Les ressources mobilisées grâce à cette parafiscalité sont évaluées approximativement à 30 milliards de F CFA par an.

Ces ressources devraient être exclusivement dédiées au financement de la politique du logement social, notamment à la purge des droits coutumiers, à la réalisation des Voiries et réseaux divers (VRD) primaires, à  la garantie des crédits acquéreurs et promoteurs et globalement  à l’industrialisation du secteur du logement.

« A la lecture de ce communiqué nous estimons que cette décision est en contradiction avec les efforts du président de la République de lutter contre la vie chère et le bien-être de ses compatriotes, c’est le consommateur final qui paiera, or déjà étouffé sous le poids de la Covid-19 », a-t-il ajouté.

M. Soumahoro Manssa dit « Ben N’faly » a fait observer que lorsque l’Etat institue par exemple une hausse de  5 Fcfa sur un produit ou un service, c’est  5000 Fcfa qui est augmenté au consommateur final, ce qui renchérit le coût de la vie.    

Par ailleurs, le Conseil a créé l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), en remplacement de la SICOGI. Pour la CNOC-CI, cette décision replonge le citoyen dans l’opération des logements sociaux un Ivoirien un toit.

Il a rappelé que le souscripteur devrait payer 25 000 Fcfa par mois pour ces logements sociaux, pendant 25 ans, et près de 60 000 personnes se sont inscrites à la SICOGI en raison de 30.000 Fcfa par personne. Mais, « avec sa dissolution, à qui devons-nous s’adresser ? « , s’est-il interrogé.

« Aux preneurs de ces décisions, de façon unilatérale, nous disons ce qui est fait pour moi sans moi est fait contre moi », a martelé Ben N’faly, le PCA de la Coalition nationale des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (CNOC-CI) SOS Vie chère.   

Maroc: 27 nouveaux cas d’Omicron recensés 

Le ministère marocain de la Santé affirme que 27 nouveaux cas du variant Omicron ont été confirmés au Maroc, 13 dans la région Casablanca-Settat, 11 à Rabat-Salé-Kénitra et 4 dans la région Fès-Meknès.Parmi ces cas confirmés, 20 d’entre eux ont été enregistrés au sein de sept foyers familiaux, en plus de 8 cas isolés. Cinq d’entre eux étaient des enfants âgés de 4 mois à 13 ans. 

Le département de la Santé indique aussi que 46 cas possibles sont en cours d’investigation, dont 14 dans la région de Marrakech-Safi. 

Pour rappel,  le premier cas d’Omicron a été enregistré au Maroc le 15 décembre 2021. La détection de ce cas avait poussé les autorités marocaines à fermer ses frontières, autorisant seulement les vols de rapatriement dont les derniers sont prévus le 23 décembre. 

L’Egypte soutient l’unité et la souveraineté de la Libye

Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sisi s’est entretenu, mardi au Caire, avec le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed El-Manfi.Par Mohamed Fayed — Lors de cette rencontre, le chef de l’Etat égyptien a exprimé le plein soutien de son pays à tout ce qui permettrait d’atteindre l’intérêt suprême de la Libye, et de préserver son l’unité et sa souveraineté.

De son côté, le responsable libyen a salué le rôle vital de l’Égypte et ses efforts inlassables pour rétablir la sécurité et la stabilité en Libye et unifier les institutions de l’État libyen, notamment l’institution militaire représentée par l’Armée nationale libyenne, en complémentarité avec les efforts du Comité « 5 + 5″ relatif au volet militaire de la crise libyenne.

Il a également passé en revue la situation politique interne actuelle en Libye. Les deux parties ont convenu d’intensifier la consultation et la coordination bilatérale au cours de la période à venir pour faire le suivi de l’évolution du processus politique et des procédures de gestion de la phase de transition, ce qui permettra d’aider à restaurer la stabilité de la Libye et à unifier ses institutions.

Enseignement supérieur ivoirien: 660 postes à pourvoir en 2022

Le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique annonce, en 2022, le recrutement d’assistants, d’assistants chefs de clinique et d’attachés de recherche, soit 660 postes à pourvoir dont 210 glissements catégoriels.

Cette session s’ouvrira à partir de février 2022 avec « 660 postes à pourvoir pour le recrutement des assistants, assistants chefs de clinique et attachés de recherche, dont 210 pour les glissements catégoriels », indique une note officielle.  

 Pour cette session 2022, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique entend recruter 450 nouveaux assistants, assistants chefs de clinique  et attachés de recherche non fonctionnaires. 

Le processus de recrutement a déjà démarré avec l’ouverture de la plateforme (www.drh.enseignement.gouv.ci) pour les inscriptions en ligne et le dépôt des dossiers physiques à la Direction des Ressources Humaines (DRH), à partir de février 2022.

Concernant les conditions à remplir pour pouvoir postuler, M. Djimbala Diakité, le directeur des ressources humaines dudit ministère, relève qu’il y a au minimum 3 conditions à remplir dans chacun des cas. 

Pour ce qui concerne le recrutement des assistants, il faut d’abord être de nationalité ivoirienne, ‘’mais cette condition n’est pas exigée pour les candidats au recrutement par contrat », souligne M. Diakité. 

Le postulant, ajoute-t-il, doit être titulaire de l’un des diplômes suivants : Doctorat ou diplôme équivalent (Doctorat 3ème cycle, Doctorat d’Etat, Doctorat Thèse Unique, PhD); Diplôme d’Ingénieur de Conception agréé par l’Etat; Diplôme d’Architecte; Diplôme d’Expert-comptable; Diplôme d’Etude Comptable Supérieure (DECS); Diplôme d’Etude Comptable Supérieure et Financière (DECSF). 

En outre, le candidat devra être âgé de 45 ans au plus au 31 décembre 2022 pour les recrutements nouveaux, a-t-il poursuivi. Pour les attachés de recherche, il existe également trois conditions qui sont les suivantes : primo être de nationalité ivoirienne (la condition de nationalité ivoirienne n’est pas exigée pour les candidats au recrutement par contrat). 

Deuxièmement, il faut être titulaire de l’un des diplômes suivants : Doctorat  ou diplôme équivalent (Doctorat 3ème cycle, Doctorat d’Etat, Doctorat Thèse  Unique, PhD); Diplôme d’Etat de Docteur en Sciences de la Santé plus un Certificat d’Etudes Spécialisées (C.E.S) de trois (03) ans ou trois (03) Certificats d’Etudes Spécialisées (C.E.S) d’un an. 

Il est aussi recommandé un diplôme d’Etudes Spécialisées (D.E.S) de 4 ans et un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) ou un Master dans les Sciences Fondamentales (les Sciences Médicales, Odonto-stomatologiques, Pharmaceutiques et Vétérinaires).  Troisièmement, le postulant doit être âgé de 45 ans au plus au 31 décembre 2022 pour les recrutements nouveaux. 

Pour les glissements catégoriels, en plus des trois conditions précitées, il y a une quatrième relative au statut des postulants. Ici, mentionne-t-il, seuls les fonctionnaires des grades B3, A3 ou A4 justifiant d’une ancienneté d’au moins 3 ans dans leur emploi actuel peuvent faire acte de candidature. 

Quant aux pièces à fournir, elles sont quasiment les mêmes pour les assistants, les assistants chefs de clinique, les attachés de recherche et les postulants au glissement catégoriel, a fait observer M. Diakité.  

Concernant les assistants, 17 documents sont demandés. Il s’agit notamment d’une demande manuscrite de candidature adressée au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique; d’un extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif (datant de moins de six (06) mois à la date d’ouverture du concours); 

Il est aussi requis un certificat de nationalité; un casier judiciaire (datant de moins de 3 mois); un certificat de non bégaiement délivré par un médecin désigné par le Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur; un Curriculum vitae; une photocopie légalisée du Baccalauréat ou diplôme équivalent; d’une photocopie légalisée de tous les diplômes obtenus après le BAC ou diplôme équivalent (diplôme, certificat du diplôme ou attestation du diplôme), plus la traduction en français (le cas échéant); une attestation d’équivalence pour tout diplôme obtenu à l’étranger.

Le critère de recrutement mentionne une attestation d’homologation pour tous les diplômes obtenus dans un établissement privé d’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire et ceux obtenus en formation continue.

Egalement, le postulant au concours de recrutement des assistants devra posséder une photocopie de l’acte administratif de nomination ou d’avancement dans le dernier emploi, pour les fonctionnaires; une photocopie de la Carte Nationale d’Identité (Cni) ou de l’Attestation d’identité ou du Passeport; un extrait d’acte de mariage pour les candidates mariées.

Un exemplaire de la thèse ou du mémoire, plus le résumé en français; une copie de chaque publication scientifique (le cas échéant); les titres et travaux (le cas échéant) et le reçu de paiement des 50.000 FCFA, représentant les frais d’inscription et d’analyse du dossier, seront par ailleurs exigés.  

Pour les postulants au concours de recrutement des attachés de recherche, les pièces à fournir restent les mêmes, indique le directeur des ressources humaines du ministère, qui note que ces derniers n’auront pas besoin de fournir de certificat de non bégaiement.

Mali : Goodluck Jonathan « porteur d’un message » de la Cedeao

L’ancien président du Nigeria accompagné du président de la Commission de la Cedeao, l’ivoirien, Jean Claude Kassi Brou ont été accueillis à Bamako par le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop.Cette mission de trois jours intervient « dans le cadre de la mise en application des dernières recommandations de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao sur le Mali » selon un communiqué de l’organisation régionale.  Goodluck Jonathan est « porteur d’un message » des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), au président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.

Les Chefs d’Etat membres de la Cedeao, réunis en sommet ordinaire le 12 décembre à Abuja, ont exigé des élections le 27 février 2022 au Mali. Ils ont décidé également d’imposer des sanctions supplémentaires dès janvier si les autorités maliennes n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir.

Lors de sa session du 7 novembre dernier, la Cedeao avait imposé des sanctions individuelles aux membres de la junte au pouvoir au Mali, en raison du retard pris dans l’organisation des élections. Le Premier ministre de la transition, Choguel Kokalla Maïga et plusieurs membres de son gouvernement, des membres du Conseil national de la Transition (CNT) figurent parmi les 149 personnalités sanctionnées par la Cedeao.

Dans ce sillage, les chefs d’Etat de la Cedeao préviennent que des « sanctions additionnelles » seront imposées au Mali dès le 1er janvier 2022 si aucun progrès tangible n’est effectué le 31 décembre. Ces sanctions incluront notamment des sanctions économiques et financières selon l’organisation sous-régionale qui demande au Médiateur d’informer les autorités maliennes.

Lors de sa dernière visite au Mali les 5 et 7 septembre 2021, Goodluck Jonathan avait exprimé sa « préoccupation sur l’insuffisance d’actions concrètes dans la préparation effective du processus électoral ». A ce titre, il avait encouragé le gouvernement de transition à présenter rapidement « un chronogramme détaillant le calendrier, les réformes et actions prioritaires qu’il urge d’entreprendre pour la tenue des élections présidentielles et législatives. »

Sénégal : un projet de loi fixe les modalités de gestion des recettes issues du pétrole

Le document suggère une répartition de recettes entre le budget général de l’Etat avec un maximum de 90% des recettes projetées chaque année et un minimum de 10% pour abonder le Fonds intergénérationnel ; et le surplus de recettes constaté à la fin de chaque trimestre, résultant de la différence entre les recettes projetées et les recettes effectivement encaissées, pour constituer un Fonds de stabilisation.Le Sénégal veut à tout prix se prémunir contre la malédiction du pétrole. Depuis la découverte de cette ressource aux larges de ses côtes, une série de lois a été adoptée pour garantir une gestion transparente de l’or noir. Le projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures en est le dernier. Ses grandes orientations ont été présentées ce mardi à l’occasion d’un Conseil présidentiel tenu à Diamniadio à une trentaine de kilomètres, à l’est de la capitale, Dakar.

Ce document, composé de 5 chapitres et 23 articles, est articulé autour de quatre principes majeurs : l’interdiction de toute cession anticipée des ressources d’hydrocarbures (La loi exclut toute hypothèque sur ces ressources) ; la budgétisation intégrale des recettes fiscales et non-fiscales tirées de l’exploitation des hydrocarbures ; la transparence dans la gestion des recettes d’hydrocarbures ; et la reddition des comptes sur tous les actes posés dans la gestion de ces recettes.

Par ailleurs, afin d’assurer la bonne gestion et la transparence des recettes d’hydrocarbures, la programmation et le suivi des dépenses qui sont financées par ces ressources sont retracés. Cela se passera d’abord dans les projets annuels de performance des programmes budgétaires. Ceux-ci identifient les dépenses sur des investissements ciblés par les recettes d’hydrocarbures. Ce même travail sera ensuite effectué dans les rapports trimestriels d’exécution budgétaire destinés aux députés et au public.

Enfin, pour doter l’Assemblée nationale des moyens de contrôle de ses autorisations, la loi de règlement comprendra, désormais, une annexe qui présente l’exécution des recettes d’hydrocarbures, ainsi que des dépenses associées pour le budget général de l’Etat, le Fonds intergénérationnel et le Fonds de stabilisation.

Afin de doter le Fonds de stabilisation de suffisamment de ressources durant les six premières années de production, à partir de 2023, un Comité d’experts proposera un pourcentage des recettes qui sera utilisé pour l’abonder.

A ce niveau, les recettes comprennent, notamment : l’impôt sur les sociétés versé par les sociétés exploitant des hydrocarbures ; la part de l’Etat dans le profit pétrolier ; les dividendes que la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) devra verser à l’Etat ; les impôts retenus sur les dividendes payés par les sociétés internationales et tous autres droits et taxes issus de l’exploitation des hydrocarbures.

Pour les 90 % versés dans le budget général, le projet de loi propose l’utilisation prioritaire de ces ressources à la couverture de dépenses d’investissement au bénéfice exclusif des populations, générations actuelles comme futures, partout au Sénégal.

Ils seront centrés sur le renforcement et la valorisation de notre capital humain dont les conditions de vie seront davantage améliorées ; la transformation structurelle de notre économie et le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la gouvernance.

Le Fonds intergénérationnel est destiné à tenir disponible une épargne pour les générations futures. Il permet à ces générations de disposer de ressources suffisantes pour assurer leur développement après la fin de l’exploitation des ressources. Il investira ainsi dans des projets pouvant produire des rendements à long terme.

Le Fonds de stabilisation vise à prémunir le Sénégal des risques de volatilité des recettes d’hydrocarbures, notamment provenant des marchés internationaux sur lesquels le pays n’exerce aucun contrôle. Ses ressources peuvent être mobilisées au profit du budget général en cas de fluctuation défavorable des prix des hydrocarbures.

Ses investissements porteront sur des produits financiers à faible risque et suffisamment liquides pour assurer une disponibilité immédiate de la trésorerie en cas de besoin pour maintenir l’équilibre des finances publiques.

S’agissant de leur gestion, il est proposé que le Fonds intergénérationnel et le Fonds de stabilisation soient dotés, chacun, de son propre Comité d’investissement dont la composition et les modalités de fonctionnement seront fixés par décret.

Le Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ) présidé par le Président de la République valide la stratégie d’investissement de chaque fonds.

Le contrôle et l’audit des comptes étant des exigences fortes des populations, la loi prévoit également un dispositif transparent de suivi et de contrôle de la gestion des recettes d’hydrocarbures.

Les deux fonds seront soumis aux corps et organes de contrôle de l’Etat, notamment la Cour des Comptes et l’Inspection générale d’Etat (IGE). Les comptes de chaque fonds feront l’objet d’un audit annuel.

« Ce projet de loi, examiné de façon participative et inclusive, nous permettra d’avoir une bonne visibilité de la gestion des recettes provenant de l’exploitation de nos hydrocarbures ; ce qui nous aidera à déterminer comment elles seront mises à profit pour améliorer les conditions de vie des générations actuelles et faire des provisions pour les générations futures », a déclaré le président Macky Sall à l’issue de la rencontre.

« Toutefois, a relativisé le chef de l’Etat, l’efficacité globale de cette législation inédite dans l’histoire de notre pays dépendra également de notre capacité de veiller à ce que les recettes tirées de ces ressources soient bien comptabilisées. »

Partant de là, il a souligné la nécessité pour l’Etat du Sénégal de s’assurer du recouvrement de chaque recette dûe, non seulement pour alimenter le Trésor public, mais aussi pour contribuer au financement de divers secteurs de l’économie.

La BAD mobilise 104 millions d’euros pour moderniser les infrastructures routières en Tunisie

la Banque africaine de développement (BAD) a accordé un prêt de 104 millions d’euros à la Tunisie pour financer la mise en œuvre de la 2e phase du programme de modernisation des infrastructures routières (PMIR II).Le prêt a été approuvé le 17 décembre par le Conseil d’administration du Groupe, indique la BAD dans un communiqué publié ce mardi.

Le programme de modernisation des infrastructures routières entend promouvoir un système de transport efficient et durable, capable de développer les échanges intra et inter-régionaux, précise la BAD. 

Il vise aussi à assurer une plus grande accessibilité des régions prioritaires et des principaux pôles de développement du pays afin de soutenir la croissance et de créer les conditions favorables à l’emploi des jeunes.« D’ici à 2026, cette nouvelle opération contribuera à mieux intégrer les territoires en améliorant l’accès au réseau routier pour 700 000 usagers, a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l‘Afrique du Nord.

L’ambition est également de réduire, de plus de la moitié, la durée du trajet sur la RN2. Sachant que près de 1 800 nouveaux emplois seront créés.

Dans le détail, le programme a pour objectif de réhabiliter et de renforcer un linéaire de plus de 230 kilomètres de routes classées dans les gouvernorats de Gafsa, Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid et Siliana. Il contribuera aussi à l’entretien périodique d’un linéaire de 1 000 kilomètres, dont une partie sera prise en charge par 80 microentreprises créées à cet effet, en plus de soutenir l’aménagement, en 2 x 2 voies, de la RN2 reliant Enfidha à Kairouan.

Le projet est en adéquation avec les priorités stratégiques de la Banque africaine de développement, les « High 5 », affirme la BAD. Il s’inscrit dans la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque, dont l’objectif est d’asseoir les conditions d’une croissance durable et inclusive sur le continent, peut-on lire dans le communiqué.

Notons que le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement en Tunisie s’élevait, au 30 novembre dernier, à 1,8 milliard d’euros. Il couvre les secteurs de la santé, du développement social, de l’eau, de l’agriculture, de l’énergie, des transports, de l’industrie, du numérique et du secteur financier.

Afrique du Sud : Zuma reste en liberté conditionnelle

La Haute Cour de Gauteng à Pretoria a accordé mardi à l’ancien président sud-africain Jacob Zuma l’autorisation de faire appel d’une décision antérieure qui avait jugé que sa libération conditionnelle pour raisons médicales était illégale.Le juge Elias Matojane a déclaré que l’affaire méritait l’attention de la Cour suprême du pays, en particulier la question de l’interprétation correctionnelle de la loi sur les services correctionnels et de ses règlements.

M. Zuma purge depuis juillet une peine de 15 mois d’emprisonnement imposée par la Cour constitutionnelle pour « outrage à la Cour » après qu’il a ignoré une ordonnance antérieure du tribunal l’obligeant à respecter les convocations d’une commission chargée d’enquêter sur la corruption en haut lieu durant son règne.

Cependant, moins de deux mois après le début de sa peine, l’ancien Commissaire aux services correctionnels Arthur Fraser l’a libéré sur parole invoquant des raisons médicales, contre la recommandation de la Commission consultative de libération conditionnelle.

Le 15 décembre, Matojane a jugé que cette décision était illégale et l’a annulée. La décision du tribunal de mardi signifie que Zuma restera en liberté conditionnelle médicale jusqu’à ce que son appel du jugement rendu le 15 décembre soit étudié.

Côte d’Ivoire: réflexions sur l’accréditation des écoles doctorales

Réunis à Assinie, localité située à 94 Km au Sud-est d’Abidjan, une cinquantaine d’acteurs de l’enseignement supérieur ivoirien, réfléchissent sur l’harmonisation du processus d’accréditation et de fonctionnement des écoles doctorales en Côte d’Ivoire.

Les travaux se déroulent du 20 au 23 décembre 2021. A l’ouverture, le coordonnateur du Bureau de coordination projet (BCP-Emploi) du  Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur de Côte d’Ivoire (PADES), Dr Hermann Toualy a déclaré que cette rencontre de haut niveau vise à élaborer le processus de création, d’organisation et de fonctionnement des écoles doctorales en Côte d’Ivoire.

Dr Hermann Toualy, a fait savoir que ce dispositif réglementaire portant création, organisation et fonctionnement des écoles doctorales se fonde sur « les principes de la coordination, de la mutualisation, de la pertinence de l’employabilité ». 

« Notre attente, c’est que cet atelier puisse aboutir à la finalisation de ce processus afin que nous puissions rentrer dans la mise en œuvre avec la nouvelle vision du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara », a dit Dr Toualy.  

Selon le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Adama Diawara, « il faut faire en sorte que les infrastructures, les équipements et les enseignants soient mutualisées ».  

Pour ce faire, ajoutera-t-il, « il faut réduire le nombre d’école doctorale à huit au maximum pour être en conformité avec le champ couvert par le domaine du RESAO (le Réseau pour l’excellence de l’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest) ».  

Cela permettra de faire de la complémentarité, à savoir couvrir l’ensemble des domaines de formations, a souligné M. Adama Diawara, souhaitant qu’il y ait de la cohérence avec les orientations stratégiques des différentes structures des universités publiques.

 

La pertinence des formations, en relation avec les défis actuels et futurs du développement, aura un impact sur l’ancrage des écoles doctorales, ainsi que les sujets de thèse de telle sorte qu’il y ait une adéquation formation-emploi et la maîtrise du flux entrant,  a-t-il poursuivi.  

M. Diawara a assuré que l’harmonisation du processus de création et d’accréditation des écoles doctorales avec des ressources mutualisées va garantir la qualité des formations doctorales, en partenariat avec le secteur privé pour assurer le parcours professionnel des post-doctorants.

Cet atelier de quatre jours, qui regroupe des experts du système de l’enseignement supérieur, s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur de Côte d’Ivoire (PADES), financé par la Banque Mondiale.

une institution financière ivoirienne primée meilleure microfinance

Reconnue pour sa contribution à l’inclusion financière, l’Union nationale des coopératives d’épargne et de crédit de Côte d’Ivoire (Unacoopec-Ci), a été déclarée meilleure microfinance ivoirienne, à l’occasion des « Awards des entreprises » 2021.

Selon les organisateurs des « Awards des entreprises », cet évènement qui est à sa 3e édition, vise à promouvoir l’excellence, à distinguer les personnalités et les entreprises qui ont accompagné et soutenu l’Etat ivoirien dans sa politique de développement économique et social. 

Ces dernières années, les microfinances ont joué un rôle prépondérant dans l’inclusion financière à travers le pays, contribuant à l’accès au crédit, à l’autonomisation des femmes et à la réduction de la pauvreté. 

M. Séraphin Kouao Tola, directeur du crédit, représentant M. Issiaka Savané, administrateur provisoire de la microfinance, a reçu le prix, lors d’une cérémonie tenue le 11 décembre 2021 à Abidjan, devant des personnalités issues du secteur privé et de l’administration publique.   

Le Prix de la meilleure entreprise industrielle, lui, a été décerné à une entreprise indienne spécialisée dans la fabrication du fer à béton. La structure lauréate, représentée par Mme Nitesh Gupta, la directrice, s’est réjoui de ce qui couronné les efforts de la société. 

La 3e édition des Awards des entreprises était présidée par le chef de Cabinet du ministre de l’Économie et des finances, M. Gondo Diomandé. La cérémonie a enregistré la participation d’autres pays tels que le Mali, le Burkina Faso, la France et l’Inde.

Zimbabwe : un projet de liaison ferroviaire avec la Zambie en gestation

Les fonds pour la construction d’une ligne de chemin de fer reliant Harare (Zimbabwe) à Kafue (Zambie) sont mobilisables selon Felix Mhona, le ministre zimbabwéen des Transports.Le Zimbabwe et la Zambie sont bien partis pour se rapprocher davantage grâce au train. En tout cas, il y a « un très bon investisseur » prêt à participer au projet, a renseigné dans la presse locale Felix Mhona, le ministre zimbabwéen des Transports.

Sans préciser l’identité de cet investisseur, M. Mhona a fait savoir que le but « est de décongestionner les routes et d’offrir un modèle de transport plus efficace et moins cher ».

Actuellement, a-t-il informé, une étude de faisabilité dudit projet est en cours de réalisation. « L’équipe technique était censée venir en décembre 2021, mais en raison de la Covid-19, nous l’attendons maintenant pour le premier trimestre de 2022 », a indiqué le ministre zimbabwéen des Transports.

Situé entre le Zimbabwe et la Zambie, le poste frontalier à guichet unique de Chirundu est parmi les plus fréquentés en Afrique australe. Il se caractérise par de longues files d’automobilistes qui tentent chaque jour d’entrer ou de sortir dans l’un ou l’autre pays.