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Impôts ivoiriens: 743,6 milliards Fcfa collectés au 3e trimestre 2021

Les services des impôts de Côte d’Ivoire ont collecté 743,6 milliards Fcfa au 3e trimestre 2021 pour un objectif de recettes fixées à 660,2 milliards de Fcfa, soit un écart positif de 83,4 milliards Fcfa.

« Au cours du 3e trimestre de l’année 2021, les recouvrements effectués s’élèvent à 743,6 milliards Fcfa pour un objectif de recettes fixées à 660,2 milliards Fcfa », a indiqué jeudi le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’un séminaire bilan.

Les services des impôts dégagent ainsi, pour la période du troisième trimestre 2021, un écart positif de 83,4 milliards Fcfa, soit un écart positif de 83,4 milliards Fcfa, soit un taux de recouvrement de 112,6%, a souligné M. Abou Sié Ouattara.

Il a félicité l’ensemble du personnel pour le travail accompli, invitant les agents à poursuivre dans cette dynamique afin de consolider ces performances au soir du 31 décembre 2021. Pour le 4e trimestre, il est fixé un objectif de 606,6 milliards Fcfa,  en baisse de 32,1 milliards Fcfa par rapport à 2020. 

Le directeur de Cabinet du ministère du Budget et du portefeuille de l’Etat, Adama Sall, qui représentait le ministre, a ouvert les travaux du séminaire bilan. Il a adressé des encouragements aux agents des impôts pour la mobilisation de ces recettes.

Toutefois, dira-t-il, de nombreux défis sont encore à relever afin de permettre au gouvernement de mener à bien son ambitieux programme de développement et de faire face à ses engagements vis-à-vis des partenaires. 

M. Sall a fait observer que le taux de pression fiscale de la Côte d’Ivoire s’établit en 2020 à 12,3%, en deçà de la norme de l’UEMOA fixée à 20%. Elle était précédemment de 16% et à chuté consécutivement au rebasage du PIB, qui a conduit à une augmentation de 38,2% de cet agrégat.

Concernant l’élargissement de la population fiscale, les statistiques font ressortir que la population oscille autour de 130.000 contribuables assujettis aux impôts divers hors impôts fonciers, soit un ratio de 1 contribuable pour environ 125 personnes.

Ce ratio, montionnera-t-il, est « encore faible comparé aux ratios de pays avancés du continent qui sont autour de 1 pour 8, voire 6 ». Par conséquent, des mesures vigoureuses doivent être prises dans ce sens. 

« Je voudrais faire observer que le coût des exonérations est estimé à environ 400 milliards Fcfa par an. Il en résulte une réduction manifeste de l’assiette fiscale », a-t-il ajouté, appelant les services des impôts à réfléchir sur un élargissement de l’assiette. 

Côte d’Ivoire: l’IPS-CGRAE maintient son certificat ISO 9001 version 2015

L’Institution de prévoyance sociale caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire décroche le renouvellement de son certificat ISO 9001 version 2015, ce qui témoigne de l’efficacité de son Système de management de la qualité (SMQ).

L’audit de renouvellement du certificat ISO 9001 Version 2015 de l’IPS-CGRAE a été réalisé du 13 au 16 septembre 2021 par l’organisme certificateur de renom AFAQ/AFNOR, à travers une équipe dirigée par M. Jean Lacheze, responsable d’audit et Mme Aida Gargouri, seconde auditrice.

Durant cette période d’intenses activités, les salariés de l’IPS-CGRAE ont apporté des réponses précises aux questions de l’équipe d’audit et démontré que le SMQ de l’IPS-CGRAE répond efficacement aux exigences de la norme internationale ISO 9001 version 2015.

Cette norme vise à garantir en permanence la qualité des services offerts aux assurés sociaux.

Au terme du programme d’audit, les différents résultats ont été présentés, le 16 septembre 2021, à une réunion de clôture présidée par M. Abdrahamane Berté, le directeur général de l’IPS-CGRAE. 

A l’entame de la réunion, M. Berté a traduit sa gratitude aux auditeurs qui ont conduit cette mission en dépit du contexte lié à la crise sanitaire de Covid-19 en déployant des efforts pour la réalisation de cet audit de renouvellement avec les pilotes de processus.

Le directeur général de l’IPS-CGRAE a réitéré l’engagement de l’Institution à maintenir une démarche qualité optimale afin de garantir, en permanence, un niveau élevé de satisfaction des assurés sociaux.

Cela, ajoutera-t-il, vise à renforcer la politique de gestion de la relation client et de la responsabilité sociétale d’entreprise envers ses assurés et partenaires sociaux.  Il a ensuite au nom de l’institution, salué le professionnalisme de l’organisme AFAQ/AFNOR.

Les conclusions de l’audit confirment que le Système de management de qualité de l’IPS CGRAE répond aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015, avec zéro non-conformité constatée et zéro point sensible.

Par conséquent, l’équipe d’audit a vivement recommandé le renouvellement du certificat ISO 9001 version 2015 de l’IPS CGRAE auprès du Comité d’expert de l’organisme certificateur AFAQ/AFNOR.

L’organisme certificateur AFAQ/AFNOR a effectivement notifié, en date du 4 octobre 2021, le renouvellement du Certificat ISO 9001 version 2015 de l’IPS-CGRAE sur l’ensemble de ses activités.

Le succès de cette étape importante du Système de management de la qualité constitue un gage de satisfaction permanente des assurés et de leur positionnement au cœur de toutes les activités de l’Institution.

Satisfait des résultats obtenus par l’institution, M. Abdrahamane Berté a félicité tout le personnel pour les efforts consentis qui ont permis d’atteindre ce résultat « exceptionnel », les encourageant à garder ce dynamisme afin de toujours mériter la confiance des clients. 

Avec cette performance, qui contribue à une meilleure justice sociale au plan national et pour le rayonnement de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale, l’IPS-CGRAE honore sa première place d’Institution de prévoyance sociale, en Afrique de l’Ouest, à avoir obtenu, dès 2016, la certification ISO 9001 version 2015 sur l’ensemble de ses activités.

Placée sous la tutelle technique et administrative du ministère de l’Emploi et de la protection sociale et sous la tutelle financière du ministère en charge du Budget, cette institution certifiée ISO 9001 version 2015, est chargée de gérer le recouvrement des cotisations sociales.

Dans sa mission, elle procède au paiement des prestations sociales relatives aux régimes obligatoires des pensions civiles et militaires ainsi qu’aux régimes complémentaires ou spéciaux, obligatoires ou volontaires de pensions.

Soucieuse de l’amélioration continue de la qualité des prestations fournies pour une satisfaction sans cesse accrue de ses assurés sociaux, l’IPS-CGRAE s’est engagée dans la démarche qualité depuis 2014.

L’Institution a obtenu la Certification ISO 9001 version 2008 en décembre 2016, puis la version 2015 en octobre 2018, faisant d’elle la première Institution de Prévoyance Sociale en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest à être certifiée ISO 9001 version 2015 sur l’ensemble de ses activités, dans son secteur.

Le Certificat a une durée de vie de trois ans. Au cours des deux premières années, l’organisme certificateur AFAQ / AFNOR est dans l’obligation d’évaluer annuellement la conformité et l’efficacité du Système de Management de la Qualité par rapport au référentiel ISO 9001 version 2015 et de décider de son maintien ou non.

A l’issue de l’évaluation de la troisième année, l’organisme certificateur procède ou non au renouvellement dudit certificat. C’est dans ce contexte que AFAQ/AFNOR a réalisé l’audit de renouvellement sur l’ensemble des activités de l’IPS-CGRAE du 13 au 16 septembre 2021.

Hommage à l’ex-PM défunt Charles Konan Banny en présence de Ouattara

Un hommage national a eu lieu jeudi à la Primature, en mémoire de l’ex-Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny, décédé le 10 septembre 2021 à Paris, en présence de Alassane Ouattara.

La cérémonie d’hommage, tenue sur l’esplanade de la Primature, a réuni plusieurs personnalités issues d’institutions ainsi que des membres du gouvernement et des chefs traditionnels.

Une haie d’honneur des militaires étaient visibles, de part et d’autre de l’exposition funèbre. Sa famille et ses proches étaient aussi présents à cet instant d’adieu de la Nation. 

Théophile Ahoua N’Doli, Inspecteur général d’Etat, a dans un discours rendu un hommage à l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny, rappelé à Dieu le 10 septembre 2021 à Paris, des suites de la Covid-19. 

« Nous pleurons le Premier ministre Charles Konan Banny, nous pleurons l’ex-gouverneur de la Bceao, nous pleurons le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation  (créée en 2011) », a déclaré M. Ahoua N’Doli.

L’inspecteur général d’Etat, Ahoua N’Doli, a salué « un homme d’Etat, un économiste chevronné, un homme politique » qui s’en va, laissant derrière lui une famille dévastée et un pays en émoi. 

 Le président de la Cour d’appel du commerce, François Komoin, un proche de l’ancien Premier ministre défunt, a témoigné qu’ « il a été un homme de courage, un homme de principe, un homme de devoir et de rassemblement ». 

L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, évacué pour des soins à Paris, a tiré sa révérence dans la capitale française des suites de la Covid-19. Sa dépouille mortelle est arrivée le 23 septembre 2021 à Abidjan. 

Suite à son décès, M. Ouattara a adressé ses condoléances à la suite de son décès, exprimant avoir perdu un « ami et frère ». De son côté, l’ex-président Laurent Gbagbo, a également traduit à la famille ses émotions en cette « terrible circonstance ».  

Maroc : nomination d’un nouveau gouvernement

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce jeudi à Fès, la cérémonie de nomination des membres du nouveau gouvernement. Composé de 20 ministres et 5 ministres délégués, ce nouvel exécutif est dominé par les trois formations politiques (RNI, PAM et PI) arrivées en tête des élections tripartites, législatives, régionales et communales, tenues le 8 septembre dernier.Ce gouvernement, dirigé par Aziz Akhennouch, président du parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI), comprend 7 femmes qui occupent des portefeuilles stratégiques tels que la Santé, la Transition énergétique ou encore l’Economie et les Finances.

Nombreux sont les défis et enjeux qui attendent la nouvelle équipe gouvernementale. Il s’agit entre autres de la sortie de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19, de la relance de l’économie, de la lutte contre les inégalités actuelles causées par la pandémie. Outre la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement, dont la rapport a été publié récemment.

Le nouveau gouvernement mettra à profit la feuille de route royale et les bases des grandes réformes annoncées par le Roi, pour atteindre ses objectifs. Ce nouveau gouvernement, procédera également à l’amendement de la loi de finances 2022 et devra faire face aux problèmes liés à la santé, l’éducation, l’emploi, l’économie informelle, le soutien à l’investissement, la révision du système fiscal et l’accompagnement des grands projets déjà lancés.

Voici par ailleurs la composition du nouveau gouvernement :

• Aziz Akhannouch : chef du gouvernement.

• Abdelouafi Laftit : ministre de l’Intérieur.

•  Nasser Bourita : ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

•  Abdellatif Ouahbi : ministre de la Justice.

•  Ahmed Toufiq : ministre des Habous et des Affaires islamiques.

•  Mohamed Hajoui : secrétaire général de gouvernement.

• Nadia Fettah Alaoui : ministre de l’Économie et des Finances.

• Nizar Baraka : ministre de l’Équipement et de l’Eau.

• Chakib Benmoussa : ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports.

• Nabila Rmili : ministre de la Santé et de la Protection sociale.

• Fatima Ezzahra El Mansouri : ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville.

• Mohamed Sadiki : ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts.

• Younes Sekkouri : ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences.

• Ryad Mezzour : ministre de l’Industrie et du Commerce.

• Fatim-Zahra Ammor : ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire.

• Abdellatif Miraoui : ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

• Leila Benali : ministre de la Transition énergétique et du Développement durable.

• Mohamed Abdeljalil : ministre du Transport et de la Logistique.

• Mohamed Mehdi Bensaid : ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.

• Aouatif Hayar : ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille.

• Abdellatif Loudiyi : ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé de l’administration de la Défense nationale.

• Mohcine Jazouli : ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des Politiques publiques.

• Faouzi Lekjaa : ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget.

• Mustapha Baitas : ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement.

• Ghita Mezzour : ministre déléguée auprès du chef de gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative.

Rwanda : un autre génocidaire rapatrié des Etats-Unis

Oswald Rurangwa est attendu au Rwanda dans la soirée de ce jeudi, a confirmé à APA une source judiciaire.Le suspect, un ancien directeur d’une école primaire à Gisozi, une colline surplombant la capitale Kigali, est accompagné par des agents fédéraux américains.

M. Rurangwa a été condamné par contumace à 30 ans de prison pour son rôle dans le génocide contre les Tutsis en 1994.

L’Autorité nationale des poursuites publiques (NPPA) a salué la décision des autorités américaines.

« La NPPA félicite les autorités judiciaires américaines pour l’arrestation des fugitifs du génocide, la coopération continue en matière d’assistance juridique mutuelle et la contribution à l’effort mondial de lutte contre l’impunité », lit-on dans un communiqué.

Oswald Rurangwa a également dirigé le parti politique Mouvement révolutionnaire national pour le développement (MRND).

Selon la NPPA, lors du génocide, il était chargé de recruter et de mobiliser la milice Interahamwe responsable du massacre de la majorité des plus de 250.000 personnes dont les dépouilles sont enterrées au Mémorial du génocide à Kigali.

Rurangwa a été arrêté après avoir perdu une longue bataille juridique pour obtenir l’asile aux Etats-Unis.

Côte d’Ivoire : Express Automation Limited épinglée pour fraudes

L’entreprise ivoirienne et ses filiales sont exclues des marchés de la Banque africaine de développement (Bad) pour une période de trois ans.La Banque africaine de développement continue sa croisade contre les sociétés fraudeuses. Après celles du Kenya et du Nigéria, c’est au tour d’Express Automation Limited de la Côte d’Ivoire d’être épinglée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (PIAC) de l’institution financière régionale.

Une enquête menée par ledit bureau a établi qu’Express Automation Limited « s’était livrée à des pratiques frauduleuses lors d’un appel d’offres pour la mise à niveau de la sécurité technique du Centre régional de la Banque pour l’Afrique de l’Est à Nairobi, la capitale du Kenya ».

L’entité ivoirienne et ses filiales sont inéligibles, pour 36 mois, à participer à des projets financés par le Groupe de la Bad. La mesure d’exclusion a pris effet depuis le 18 août dernier, rapporte le communiqué parvenu ce jeudi à APA.

Cette mesure est éligible à une exclusion croisée de la part d’autres banques multilatérales de développement en vertu de l’Accord pour l’exécution mutuelle des décisions d’exclusion, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale.

À l’expiration de la période d’exclusion, Express Automation Limited ne pourra reprendre sa participation aux projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement qu’après avoir mis en œuvre un programme de conformité à l’intégrité conforme aux directives de la banque.

Agence africaine d’assurance du commerce: le Cameroun devient actionnaire

Le Cameroun se réjouit d’entrer officiellement dans le capital de l’ACA.Ce pays d’Afrique centrale devient ainsi le 19e État membre de l’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ACA) avec une contribution au capital souscrit de 11,37 millions d’euros, grâce au soutien financier de la Banque européenne d’investissement (BEI).

L’adhésion du Cameroun lui permettra de bénéficier des garanties de l’ACA pour soutenir le développement des exportations, d’attirer davantage d’investissements étrangers et d’améliorer le commerce régional et international, explique l’ACA dans une note parvenue ce jeudi à APA.

Le texte souligne que l’adhésion des Etats membres à l’ACA est soutenue par la Banque européenne d’investissement qui, à ce jour, a accordé un total de 94,11millions d’euros (environ 110 millions d’USD) de prêts concessionnels pour accélérer l’adhésion des pays de l’Afrique centrale et de l’Ouest à la structure.

« L’adhésion à l’ACA arrive à point nommé puisqu’elle est inscrite dans la stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30) du Cameroun, qui vise notamment à faire du Cameroun un pays émergent par le développement de ses exportations et à l’ouverture de ses marchés locaux aux investissements étrangers. Le nombre des projets prioritaires du gouvernement soumis à l’examen de l’ACA constituerait une bonne base pour la mise en œuvre de son plan de stratégie nationale SND30 », poursuit le communiqué.

« C’est un évènement important pour notre pays, qui est résolument tourné vers l’appel et l’accompagnement des investisseurs nationaux et étrangers. L’ACA nous offre des garanties supplémentaires à ce sujet. Ceci étant, nous comptons sur l’ACA, par la vulgarisation de ses prestations, pour intéresser à la fois notre Gouvernement, tout le réseau des assureurs basés au Cameroun, ainsi que les investisseurs, à la plus-value réelle que leur offre cette adhésion », a dit Sylvester Moh Tangongho, Directeur général du Trésor, de la Coopération financière et monétaire du ministère des Finances.

De son côté, Manuel Moses, Directeur général de l’ACA a promis de « travailler en étroite collaboration avec le gouvernement et le secteur privé pour identifier les projets prioritaires et offrir nos solutions d’atténuation des risques pour la reprise économique post-pandémique et les initiatives de financement du développement du Cameroun. »

Sénégal : le budget s’élève à plus de 5000 milliards f cfa

Le budget du Sénégal a doublé en dix ans.Le Conseil des ministres a adopté, hier mercredi, le projet de loi de finances pour l’année 2022 arrêté à plus de 5.150 milliards f cfa, soit plus du double entre 2012 et 2022.

« Le Chef de l’Etat (…) s’est ainsi félicité du dépassement de la barre des 5000 milliards f cfa, traduisant, d’une part, les performances dans la mobilisation des recettes avec les perspectives favorables de la mise en œuvre de la Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT) et, d’autre part, l’orientation prioritaire des dépenses vers l’investissement public et la consolidation de l’inclusion sociale », rapporte le communiqué de la réunion gouvernementale.

Il ajoute que Macky Sall a adressé ses félicitions au ministre des Finances et du Budget et à ses services compétents, pour les résultats notables réalisés par le Sénégal, afin d’asseoir une gouvernance budgétaire et financière de qualité, conforme aux priorités nationales et aux engagements du pays à l’échelle communautaire et au niveau international.

Sur la question liée à la résilience de l’économie nationale et de l’exemplarité de la gestion budgétaire et financière, le président de la République s’est réjoui de la première notation financière en monnaie locale de l’Etat du Sénégal, effectuée par le Cabinet Bloomfield Investissement.

Le projet de loi de finances 2021 a été arrêté 4589,15 milliards f cfa contre 4215,2 milliards f cfa en 2020, soit une hausse de 373,95 milliards f cfa.

Burkina : boycott de Compaoré au procès de Sankara

Le procès des présumés assassins de « l’icône panafricaine » va s’ouvrir le lundi 11 octobre prochain devant le Tribunal militaire de Ouagadougou sans Blaise Compaoré et ses avocats.Qui a tué Sankara ? Son procès qui s’ouvre lundi prochain fera date dans l’histoire politique du Burkina Faso. Presque 34 ans après l’assassinat l’ancien président burkinabé, le procureur militaire du Burkina Faso a inculpé 14 personnes dont les figures marquantes sont l’ancien président Blaise Compaoré qui vit en exil en Côte d’Ivoire, le général Gilbert Diendéré qui purge une peine de 20 ans de prison pour une tentative de coup d’Etat en 2015, et Hyacinthe Kafando entre autres.

Mais, ce feuilleton judiciaire qui tient en haleine le « Pays des Hommes Intègres », se déroulera sans Blaise Compaoré désormais naturalisé ivoirien et ses avocats.

Dans un communiqué, les avocats de la défense ont relevé plusieurs irrégularités qui entachent la procédure. Ils dénoncent la tenue de ce procès devant un Tribunal militaire qualifié de « juridiction d’exception ».

Selon la défense, l’ancien président renversé en octobre 2014 par une insurrection populaire, bénéficie d’une immunité en tant que chef d’Etat, en vertu de la loi constitutionnelle du 11 juin 2012, signée par l’actuel Président Roch Kaboré, alors Président de l’Assemblée Nationale.

Les avocats de la défense relèvent plusieurs « carences » dans l’instruction du dossier dans la mesure où leur client n’a jamais été convoqué pour un interrogatoire et aucun acte ne lui a été notifié si ce n’est sa convocation finale devant la juridiction de jugement.

En outre, les conseillers de Blaise Compaoré estiment que la justice burkinabé a fait fi de l’annulation par la Cour de cassation le 28 avril 2016 du mandat d’arrêt international lancé contre leur client de même de l’arrêt de la Cour européenne de Strasbourg qui, par une mesure d’urgence Inédite, s’est opposée à l’extradition le 6 août 2021 de leur client.

Partant de ces arguments, les avocats de Blaise Compaoré rejettent le Tribunal militaire et restent tournés vers « la justice Internationale ».

Longtemps considérée comme un sujet tabou durant les années de pouvoir Compaoré, « l’affaire Sankara » refait surface pendant la transition quelques mois seulement après la chute de l’ancien chef d’Etat burkinabé. Malgré un mandat d’arrêt international lancé le 7 mars 2016, Blaise Compaoré, devenu entretemps citoyen ivoirien, n’a jamais été inquiété.

Surnommé le « Che » africain en référence à son idole « Che Guevara », l’icône de la révolution cubaine, le capitaine Thomas Sankara a pris le pouvoir à 33 ans en renversant le régime de Jean-Baptiste Ouédraogo le 4 août 1983. Sous son magistère, la Haute-Volta change de nom et devient le Burkina Faso, le « Pays des Hommes Intègres ». Il lance la grande « révolution démocratique et populaire » pour sortir son pays de la pauvreté. Mais le rêve ne dure que quatre ans. Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara et douze de ses compagnons sont abattus par un commando lors d’une réunion au Conseil de l’Entente (siège du Conseil national de la Révolution).

RwandAir et Qatar Airways signent un accord de partage de codes

La compagnie nationale rwandaise, RwandAir, a annoncé la signature d’un accord de partage de codes avec Qatar Airways.Ce partenariat offrira plus d’options et une expérience plus rationalisée aux clients voyageant vers d’autres destinations, selon un communiqué conjoint publié mercredi par les deux compagnies

Grâce à ce partenariat, la compagnie rwandaise lancera également de nouveaux vols sans escale entre son hub de Kigali et Doha en décembre, ce qui pourrait changer la donne dans la dynamique de l’aviation régionale, indique le communiqué.

L’accord, qui a été conclu à Doha entre Yvonne Makolo, PDG de RwandAir, et Akbar Al-Baker, PDG du groupe Qatar Airways, profitera aux voyageurs du monde entier qui empruntent les deux compagnies.

Les deux responsables affirment que cela permettra d’étendre le réseau de lignes de chaque transporteur.

« Il s’agit d’une étape importante pour RwandAir, qui marque le début d’un nouveau voyage passionnant avec Qatar Airways. Nous sommes également très fiers d’accueillir Doha dans notre réseau de lignes, ce qui permettra de relier les clients à la plaque tournante de Qatar et d’élargir davantage leur carte de vols », a déclaré Yvonne Makolo.

« Cet accord de partage de codes offrira à nos clients un choix et une flexibilité bien plus grands, permettant à RwandAir de renforcer sa présence mondiale et de s’appuyer sur sa solide et fidèle clientèle africaine », a-t-elle ajouté.

La compagnie aérienne affirme que les clients peuvent profiter de la simplicité d’acheter des vols de correspondance sur les deux compagnies aériennes en utilisant une seule réservation, avec une expérience transparente de billetterie, d’enregistrement, d’embarquement et de contrôle des bagages qui englobe l’ensemble du voyage.

« Alors que nous continuons à sortir de la pandémie, ce partenariat représente une autre étape extrêmement importante sur notre piste de rétablissement, et nous espérons pouvoir offrir d’autres engagements de ce type à nos clients dans un avenir très proche », a ajouté Mme Makolo.

Le directeur général du groupe Qatar Airways a déclaré que l’accord de partage de codes sera très bénéfique pour les deux compagnies aériennes et les deux pays, alors que les voyages à travers le monde commencent à reprendre.

« Nous partageons un lien très étroit et collaboratif avec le Rwanda et nous nous félicitons du nouveau service sans escale de RwandAir entre Kigali et notre maison à Doha ».

« Avec cet accord de partage de codes, nous nous engageons à offrir un plus grand choix et une meilleure connectivité à nos clients en Afrique et dans le monde entier », a déclaré Al-Baker.

Il a ajouté que ce nouveau partenariat contribuera à positionner Qatar Airways dans la région et complétera la stratégie d’expansion africaine de la compagnie aérienne.

« Alors que nous nous préparons à répondre à la demande de voyage refoulée, je vois des partenariats dynamiques comme celui-ci propulser le voyage, le tourisme et le commerce fermement sur la voie de la reprise », a-t-il ajouté.

Le nouveau partage de codes permettra aux clients de RwandAir de réserver des offres attractives vers des destinations populaires aux États-Unis, telles que New York, Washington, Dallas et Los Angeles.

Le partenariat permettra également d’étendre ces offres à des villes européennes clés, telles que Londres, Zurich et Madrid, et à des points en Asie, tels que Singapour, Kuala Lumpur et Bangkok.

RwandAir affirme que les personnes voyageant sur la compagnie nationale bénéficieront de services exceptionnels.

La compagnie aérienne a remporté le prix du meilleur personnel de compagnie aérienne en Afrique lors de la remise des prix Skytrax 2021.

Togo : Amnesty prend la défense d’une victime de cybermercenaires

Ce militant togolais est ciblé par un logiciel espion fabriqué en Inde et lié à un groupe de hackers dans le but de lui nuire, selon Amnesty International.L’ONG des droits humains révèle, dans son nouveau rapport transmis à APA ce jeudi, que « le tristement célèbre groupe de hackers Donot Team a utilisé de fausses applications Android et des courriels infectés par des logiciels espions pour cibler un défenseur togolais des droits humains bien connu, dans le but de le placer illégalement sous surveillance ».

Ce militant togolais, « qui préfère garder l’anonymat pour des raisons de sécurité », travaille depuis longtemps avec des organisations de la société civile togolaise et est une voix essentielle qui défend les droits humains dans le pays.

Ses appareils ont été ciblés entre décembre 2019 et janvier 2020, alors que le climat politique était tendu à l’approche de l’élection présidentielle de 2020 au Togo, précise Amnesty.

Dans ce pays, l’ONG regrette donc que des militants puissent « risquer d’être pris pour cibles par des cybermercenaires de l’ombre, qui lancent des attaques numériques pour tenter de voler les données privées des victimes afin de les vendre à des clients privés ».

« À travers le monde, les cybermercenaires tirent sans scrupules profit de la surveillance illégale des défenseur·e·s des droits humains », a déclaré Danna Ingleton, directrice adjointe d’Amnesty Tech, précisant que c’est la première fois que les spywares de Donot Team sont identifiés dans des attaques en dehors de l’Asie du Sud.

« Tout le monde peut être une cible : des cybermercenaires vivant à des centaines de kilomètres peuvent pirater votre téléphone ou votre ordinateur, regarder où vous allez et à qui vous parlez, et vendre vos données privées à des gouvernements répressifs ou à des criminels », a-t-elle ajouté.

Qualifiant ces actes d’« attaques contre les militants », Amnesty International constate en outre que l’espace d’action des défenseurs des droits humains au Togo s’est rétréci.

En 2019, l’année précédant l’élection présidentielle, l’ONG a noté l’adoption de lois restreignant les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, et recensé des cas de violations commises par les autorités, notamment contre des militants pour la démocratie. Plusieurs dignitaires religieux et figures de l’opposition politique au Togo auraient été la cible d’outils de surveillance numérique, a-t-elle remarqué encore.

Amnesty demande ainsi la protection de tous les citoyens, notamment les militants, contre les atteintes aux droits humains, d’enquêter sur les préjudices causés par les cyberattaques menées par des acteurs du secteur privé et d’y apporter des réparations.

Éthiopie : un nouveau gouvernement avec l’opposition

Le Parlement éthiopien a approuvé le nouveau cabinet du Premier ministre Abiy Ahmed, composé de 22 ministres, dont trois issus de l’opposition.Le fait marquant de ce nouveau gouvernement est l’arrivée d’Abraham Belay, un tigréen pro-gouvernemental au ministère de la Défense dans un contexte de guerre au Tigré. Ce proche du Premier ministre était auparavant nommé à la tête du gouvernement intérimaire dans la région du Tigré.

D’autres personnalités extérieures au parti au pouvoir composent cette équipe. Il s’agit du professeur Birhanu Nega des Citoyens éthiopiens pour la justice sociale (Ezema), Merdassa Tulu du Front de libération oromo (OLF) et Belelte Molla du Mouvement national d’Amhara (NaMA).

Demeke Mekonnen, figure marquante du gouvernement sortant, conserve son portefeuille à la diplomatie alors que le très populaire Seleshi Bekele quitte le ministère de l’Eau en charge de l’épineux dossier du barrage de la Renaissance.

Une évolution majeure est notée dans la structuration du gouvernement avec le rattachement de 20 organismes d’Etat, notamment des institutions clés en matière de renseignement, de sécurité et de finances, qui seront directement responsables devant la Primature.

Le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que les nominations ont été décidées après avoir pris en considération le mérite et le dévouement des personnes concernées, ainsi que la diversité, notamment le sexe et la religion.

Abiy a déclaré qu’il attendait de son nouveau cabinet qu’il lutte contre la pauvreté, la mendicité et la corruption, tout en affirmant que la loyauté d’un membre du cabinet « ne devrait pas être envers l’ethnie, mais seulement envers les institutions fédérales ».

Au sein de l’opposition, Berhanu Negahas a été nommé ministre de l’Education, Belete Molla, ministre de l’Innovation et de la technologie et Kejella Merdassa, ministre de la Culture et des sports.

Abiy Ahmed, vainqueur des élections générales de juin, devrait rencontrer bientôt l’opposition au Parlement. Les deux formations de l’opposition qui siègent au Parlement ont en effet accepté des postes dans le nouveau gouvernement.

Changement climatique : L’UE au chevet du Maroc

Les semaines de la diplomatie climatique, lancées le 30 septembre par l’Union Européenne et ses Etats membres, se poursuivent dans plusieurs régions du Maroc jusqu’au 17 octobre.Organisées dans le cadre de l’initiative Partenariat Vert Maroc-UE, ces semaines de la diplomatie climatique sont ponctuées d’activités qui « visent à agir en faveur du climat en amont de la COP26 prévue en novembre à Glasgow », indique un communiqué de la Délégation de l’UE au Maroc.

Ces activités comprennent, entre autres, « la participation à des ateliers de jeunes dans des oasis, une conférence Jeunesse et Climat, une rencontre entre des jeunes et des diplomates européens, la clôture d’un jumelage Maroc-UE autour de la Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable, un atelier autour du développement de la mobilité électrique, le lancement d’une campagne radio et web de sensibilisation au changement climatique entre autres, précise la même source.

 D’autres activités sur les thèmes de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique sont prévues tout au long des mois d’octobre et novembre et se poursuivront au-delà de la COP26. « Ces activités complètent également les nombreux programmes et projets de l’Union européenne et de ses Etats membres pour accompagner le Maroc vers la transition écologique et dont l’événement majeur a été le lancement, fin juin, de l’initiative d’un partenariat vert Maroc-UE », ajoute-t-on.

A travers ces initiatives, l’UE et son partenaire le Maroc entendent sensibiliser la population sur le changement climatique qui affecte le monde entier, y compris le continent africain où les phénomènes météorologiques extrêmes tels que la multiplication de vagues de chaleur, la sécheresse prolongée ou encore l’augmentation des précipitations menacent les populations.

Sénégal : le budget record de 2022 à la Une

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, font la part belle à la loi des finances 2022 arrêtée à 5160 milliards de Fcfa.Le Soleil rapporte que celui-ci est arrêté à plus de 5150 milliards. « Un budget doublé en 10 ans » note le quotidien national.

L’Observateur perce les « secrets du budget 2022 » et livre « la répartition des 5150 milliards Fcfa et les projets d’initiative présidentielle ». Le journal indique que le taux de croissance pour 2022 est attendu à 5,5% contre 3,7% en 2021.

« Le budget crève le plafond des 5000 milliards », hallucine Le Témoin. Un montant sans précédent depuis l’indépendance de notre pays selon le journal. Il prévoit des recettes de 3510,7 milliards et des dépenses de 4294,7 milliards de Fcfa. Le déficit budgétaire soutient le journal serait ramené à 4,8 % après avoir atteint 6,4% en 2020 et 5,4% en 2021.

EnQuête parle « d’un budget record » et rapporte les propos du ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo qui parle d’une « hausse en recettes de 284,8 milliards », tandis qu’une enveloppe de 150 milliards est allouée pour le Programme d’urgence pour l’Emploi des jeunes ».

Dans la même lancée, Le Quotidien soutient que la barre des 5000 milliards (est) dépassée. Macky Sall, tout fier, annonce que c’est le « double du budget en 10 ans ».

Malgré la hausse du budget, « Macky Sall veut encore serrer la ceinture » annonce L’AS. Le chef de l’Etat veut rationaliser les charges de fonctionnement de l’Etat. Au moment où Vox Populi, livre les « grands axes du budget de 5150 milliards Fcfa » avec une place de choix réservée par Macky Sall aux femmes, aux jeunes et à Agriculture.

De la finance, nous passons à la politique, avec le bilan de la révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections locales de janvier prochain. « L’opposition charge, la majorité tempère » titre Sud Quotidien. Les adversaires du camp de la majorité disent constater « un rejet important et injustifié des demandes de changements de lieu de vote formulées par la diaspora ».

Walf Quotidien évoque « ces mortal Kombat en perspective » dans la plusieurs localités en vue des Locales du 23 janvier 2022. Le journal annonce par ailleurs l’arrivée d’une nouvelle coalition dénommée « la voie médiane » conduite par le Professeur Amsatou Sow Sidibé épaulée par des personnalités issues de différentes couches de la société sénégalaise.

En sport, étincelant avec Paris, Stades attend « le nouveau Gana » avec le Sénégal pour les éliminatoires du Mondial 2022 samedi contre la Namibie. Comment « retrouver le même Gana en sélection » s’interroge le journal qui donne la parole aux experts.

Toujours en football, qui de la France ou de la Belgique retrouvera ce soir l’Espagne en finale de la Ligue des Nations souligne le quotidien sportif. Hier, la Roja a mis fin à la série d’invincibilité de 37 matchs des récents champions d’Europe italiens (1-2) à Milan. Cela faisait 22 ans que l’Italie n’avait plus perdu un match officiel à domicile.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Le rôle de la Chambre des conseillers, la scène politique nationale, la question du Sahara et la croissance économique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+ que c’est  à travers la Chambre des conseillers que le monde professionnel, la communauté des affaires, la sphère syndicale, entre autres acteurs représentés, apportent leur contribution à la vie publique et défendent leurs visions et leurs idées, notant que contrairement à une perception largement répandue, la Chambre des conseillers n’a jamais été mise en place pour jouer un rôle de contrepoids à la première.

Le journal explique que l’acte de légiférer des parlementaires est censé être au service de l’ensemble de la Nation et de la communauté avec tous ces acteurs qu’ils soient de simples citoyens lambda, quelle qu’en soit la catégorie socioprofessionnelle, des associations ou des opérateurs économiques, soulignant que la Chambre des conseillers est un complément nécessaire à la première.

De fait et à travers une Chambre de conseillers, le Parlement s’assure ainsi de son caractère parfaitement inclusif, « ce qui est la traduction même de la démocratie », estime-t-il.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ fait savoir que les résultats des élections générales ont apporté un changement substantiel à la configuration du champ politique national.

La majorité gouvernementale disposera du temps pour la mise en œuvre des dispositions programmatiques annoncées aussi bien dans le projet du nouveau modèle de développement que dans les annonces de ses constituants, souligne le quotidien, ajoutant que l’attente est grande pour voir affirmer les réformes nécessaires aussi bien dans le domaine social que pour la relance de l’économie et son émergence.

L’espoir est grand pour dépasser les séquelles de la pandémie et assurer une croissance notable et un développement humain conséquent, relève-t-il, estimant que la confiance doit être rétablie dans l’action politique à tous les niveaux.

+Le Matin+ rapporte que le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a nommé l’Italo-suédois Staffan de Mistura en tant que son nouvel Envoyé personnel pour le Sahara marocain, a annoncé mercredi le porte-parole de l’ONU.

Cette nomination intervient après l’aval du Conseil de Sécurité, qui a été officiellement saisi par Guterres. Pour sa part, le Maroc avait exprimé son soutien à cette nomination après sa consultation par le Secrétaire général de l’ONU, il y a plusieurs semaines, ce que les autres parties ont également fait.

M. de Mistura, qui succède à ce poste à l’ancien président allemand, Horst Köhler, a pour mandat de faciliter le processus exclusivement onusien visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis au différend régional sur le Sahara.

+L’Opinion+ relève que la croissance de l’économie marocaine devrait se situer à 5,9% au titre du troisième trimestre de l’année 2021.

Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), « cette évolution aurait été favorisée par la hausse de 19,6% de la valeur ajoutée agricole et l’accroissement de 4,2% de celle des activités non-agricoles ». Les branches tertiaires auraient, de leur côté, contribué pour +2,2 points à l’évolution du PIB, portées par la bonne orientation des activités de commerce, de transport, d’hébergement et de restauration.

Des étudiants ivoiriens formés sur le leadership et la médiation universitaire

Un atelier de formation sur le leadership et la médiation universitaire, organisé par la Conférence des Clubs de paix de Côte d’Ivoire, et visant 100 étudiants, s’est ouvert mercredi à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays.Cet atelier, prévu sur deux jours, avec l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), devrait permettre de former 100 étudiants issus des Clubs de paix, des organisations d’étudiants et des syndicats, en vue de les exhorter sur la notion de la paix et la non violence. 

L’objectif de cette session est de « pacifier le milieu universitaire » aux fins qu’au sortir de l’université, les étudiants puissent s’insérer professionnellement, sans que l’image projetée par cet espace ne soit associée à la violence et obstruent les opportunité d’emploi. 

Stéphanie Koffi, présidente de la Conférence des Clubs de paix des universités de Côte d’Ivoire, a fait savoir que l’objectif est de lutter contre « les discours de haine et la violence en milieu universitaire ». 

La renommée d’une université est aussi un gage d’opportunités en termes d’emplois. Pour la Conférence des clubs de paix, outre la recherche d’un écosystème propice aux études, il faut préparer des hommes et des femmes qui portent des valeurs et un savoir-faire avéré. 

La Conférence des clubs de paix, soulignera-t-elle, s’intéresse à toutes les actions qui vont dans le cadre de la « pacification du milieu universitaire ». Et ce, en vue de créer un environnement de paix dans toutes les universités du pays.  

Sur les campus universitaires, l’on observe souvent des scènes de violences. Toute chose qui dessert les étudiants, une fois sur le marché du travail, en raison des clichés que certains employeurs ont des universités publiques.

Pour redorer l’image des espaces universitaires, lieu d’excellence d’apprentissage, la conférence initie des caravanes de la paix et des ateliers de formation, regroupant des étudiants aussi bien du public que du privé. 

« La semaine dernière, nous étions à Bassam (cité balnéaire à 40 Km au sud-est d’Abidjan) dans le cadre d’une réflexion pour une mise en place d’une plateforme avec des syndicats, des organisations d’étudiants pour collaborer » sur les questions de paix, a dit Stéphanie Koffi. 

Cette plateforme d’échanges sur les questions de paix vise la non violence en milieu universitaire et une implication de tous les étudiants. Au départ, sept universités avaient des clubs de paix, mais avec la Conférence, l’on a 12 universités publiques et privées, a-t-elle poursuivi. 

Dr Salomé Djè, formatrice de l’ONG Terre d’union, une organisation spécialisée dans les questions de paix et de cohésion sociale, a fait une communication sur les préjugés ethniques qui sont souvent sources de conflits.

Elle a relevé que les préjugés peuvent concerner des animaux, des groupes d’individus et seule l’imagination limite leur développement. Appliqués à des groupes sociaux, ils font référence à des biais positifs ou négatifs envers les membres de ces groupes. 

La Conférence des Clubs de paix sur le campus a été créée en 2017, un an après la mise en place des clubs de paix, soutenus à l’époque par l’ex-Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire, sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et celui de la Solidarité.  

Le PNUD intervient dans la réalisation de ces activités pour que la paix soit inscrite dans la pensée de ces étudiants,  qui sont les dirigeants de demain. Pour une large diffusion des communications, il apporte un « accompagnement financier et matériel ».  

L’atelier se déroule sur deux jours autour du thème « Le leadership et la médiation universitaire ». Du lundi au mardi dernier, c’était l’Université Nangui Abrogoua, dans le nord d’Abidjan qui a accueilli cette session. 

L’ouverture de l’atelier sur le campus de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, a enregistré la présence de M. Jean-Baptiste Somé, représentant de la vie universitaire et de Marius Kouadio Yoboué, le président du Club de paix de l’université de Cocody. Après cette étape, le cap sera mis sur l’université Alassane Ouattara de Bouaké, la métropole du centre ivoirien. 

Retour de la dictée dans le système éducatif ivoirien

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi le retour de la dictée afin d’aider les apprenants à améliorer leur sens de l’écoute et leur capacité rédactionnelle, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a arrêté les mesures cadres relatives à l’organisation administrative et pédagogique de l’année scolaire 2021-2022. Au titre de ces mesures, il faut noter le retour de l’année subdivisée en trois trimestres, totalisant 32 semaines, soit 1 280 heures de cours », a dit M. Amadou Coulibaly. 

Il a annoncé également la réinstallation des compositions de passage en classe supérieure dans tous les niveaux de l’enseignement primaire, du CP1 au CM2, ainsi que le passage de la formation des élèves maîtres de deux à trois ans, institué en 2017.

En outre, cette mesure consacre « le retour de la dictée afin d’aider les apprenants à améliorer leur sens de l’écoute, leur compréhension et surtout leur capacité rédactionnelle » ainsi que la différenciation des coefficients dans le premier cycle de l’enseignement secondaire 

Au premier cycle, le plus fort coefficient, en l’occurrence le coefficient 3 pour le français et les mathématiques, ont été arrêtés pour ces matières pour promouvoir l’enseignement de ces disciplines structurantes dont la maîtrise dispose les élèves à s’approprier les compétences dans les autres disciplines.

Il y aura par ailleurs, le classement annuel des établissements privés en vue de créer l’émulation entre ces établissements et d’accompagner les parents d’élèves dans l’affectation de leurs enfants, a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Le Conseil des ministres a réaffirmé la suppression des cotisations COGES (Comité de gestion des établissements scolaires) dans les établissements primaires et secondaires publics, à travers la pays.   

L’Ivoirienne Flora Irel pour un changement d’ère de la communication politique

L’Ivoirienne Flora Irel, spécialiste en communication politique, opérant sur le continent africain, milite pour un changement d’ère de l’écosystème de la communication politique.

Pour partager son approche de la pratique de la communication politique, Mme Flora Irel a échangé mercredi à Abidjan avec un pool de journalistes, dans un hôtel de la place, lors d’un café de presse.

La rencontre s’est déroulée autour du thème « Chargeons d’ère: nécessité de la professionnalisation de la communication politique ». Pour elle, la pratique de la communication doit être confiée à des professionnels.

L’activité politique, fera-t-elle, observer est de plus en plus professionnalisée. De ce fait, les hommes politiques et les dirigeants doivent s’attacher de professionnels afin de mieux traiter et « vendre » leur image.

La consultante politique ivoirienne estime que « le recours à des professionnels de la communication politique assurerait un bon fonctionnement de la communication politique,  signe d’un bon fonctionnement de la démocratie et d’une certaine maturité politique ».

« Nous opérons depuis la sociologie des professions dans l’équipe de campagne (le côté fonctionnaliste puis interactionniste de tous les groupes professionnels, la légitimité,  le mandat de chacun d’eux, leur rôle dans l’organisation)́ en passant par les stratégies de markting électoral pour aboutir à la sémiologie pour la communication symbolique », a-t-elle poursuivi. 

Son accompagnement des dirigeants et des managers, à titre individuel ou collectif, se fait dans les domaines tels que l’audit en communication, le conseil en stratégie de communication ou l’accompagnement en bonnes pratiques. 

Spécialisée dans l’accompagnement des dirigeants et des managers, Mme Flora Irel tisse sa toile sur le continent. Elle dirige depuis 2017 Irelec communication, société éditrice du magazine Kingbridge, qui lui a valu en mai 2021 le Trophée de meilleure éditrice diaspora 2020, lors de la 5e édition des Cultures Awards RDC World. 

Diplômée de l’École française des attachés de presse et des professionnels de la communication  (EFAP), Flora Irel est titulaire d’un diplôme d’étude universitaire générale en anglais de l’université Félix Houphouët-Boigny. Depuis 2018, elle s’est lancée dans la consultance politique.

Côte d’Ivoire: lancement de la Journée nationale de partenariat Etat/secteur privé

Le directeur de Cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Bamba Vassogbo, a procédé mercredi à Abidjan au lancement de la Journée nationale de partenariat Etat/secteur privé prévue du 8 au 9 novembre 2021.

L’édition 2021 de la Journée nationale de partenariat Etat/secteur privé, la cinquième, se tient dans un contexte économique sensiblement plus favorable à celui de l’année dernière, a fait observer M. Bamba Vassogbo.   

La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, n’a pas été épargnée par la pandémie de la Covid-19, au regard des effets considérables qui ont freiné la dynamique de croissance, entamée, depuis bientôt une décennie. 

Avant la crise sanitaire de la Covid-19, fera-t-il remarquer, le pays avait réussi à afficher de 2011 à 2019 une croissance moyenne de 08 % par an, qui l’a hissé dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde.

Dès la survenue de la crise sanitaire, l’Etat ivoirien a mis en place un plan de riposte et de soutien économique et humanitaire d’un montant initial de 1700 milliards de FCFA ayant permis d’atténuer les conséquences socio-économiques.  

De 2% de taux de croissance révisé en 2020, les projections pour 2021 seraient encore bien meilleures, autour de 6,4 % traduisant un regain d’activités, grâce, principalement, à une reprise dans les pays avancés et émergents, a-t-il poursuivi. 

Il a rappelé que le gouvernement ivoirien entend doubler le revenu par habitant pour se rapprocher de celui des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure et faire entrer la majeure partie de la population dans la classe moyenne. 

Et ce, en créant 8 millions d’emplois d’ici 2030. Il envisage aussi de réduire la pauvreté de moitié en 2030 (de 39% à moins de 20%), rehausser l’espérance de vie de 10 ans (de 57 à 67 ans).

L’ambition du gouvernement est aussi de relever le niveau de l’éducation en portant le taux net de scolarisation au primaire de 91% à 100%, celui du secondaire de 51% à 80%, tout en améliorant substantiellement les compétences des apprenants.

Le thème de cette cinquième édition de la Journée est « Partenariat Etat et Secteur Privé pour la réalisation de la vision 2030 du développement de la Côte d’Ivoire ». Il vise un « Dialogue Public Privé fort au service d’une Côte d’Ivoire prospère ».

Mme Mariam Fadiga Fofana, secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé (CCESP), a indiqué que cette plate-forme est une « tribune » dédiée au renforcement du Partenariat entre l’Etat et le Secteur Privé.

De ce fait, « la JNP répond à la nécessité de dresser le bilan et les perspectives du Dialogue Public Privé en Côte d’Ivoire », a-t-elle relevé, faisant observer qu’au fil des différentes éditions, elle a pu se positionner comme le rendez-vous clé Etat/secteur privé. 

Dans le contexte socio-économique particulier de la pandémie de Covid-19, il s’agira de placer, au cœur des réflexions, la relance économique en lien avec la feuille de route du gouvernement déclinée dans le Plan National de Développement 2021-2025 et la Vision 2030 du gouvernement, a-t-elle souligné. 

« L’édition 2021 de la JNP traduit ainsi le défi et le rôle prépondérant que doit jouer le Dialogue Public Privé en tant que levier pour accompagner à la fois la reprise économique post-covid 19 et la vision 2030 du gouvernement ivoirien », a-t-elle ajouté. 

 Selon Mme Mariam Fadiga, la réalisation de ce défi passe par la forte mobilisation et par l’implication effective de l’ensemble des forces vives de l’économie, ce à quoi s’attelle le secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/Secteur Privé. 

Sahara : Staffan De Mistura officiellement nommé envoyé spécial du SG de l’ONU

Le diplomate italo-suédois, Staffan De Mistura, a été officiellement nommé nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara.« Le nouvel envoyé personnel fournira ses bons offices au nom du secrétaire général Antonio Guterres », indique l’ONU dans un communiqué publié ce mercredi sur son site web.

Staffan De Mistura, qui succède à l’allemand Horst Kohler, « travaillera avec tous les interlocuteurs concernés, y compris les parties, les pays voisins et les autres parties prenantes, guidés par la résolution 2548 (2020) du Conseil de sécurité et d’autres résolutions pertinentes », ajoute la même source.

Dans la lettre de nomination adressée au Conseil de Sécurité, le Secrétaire général des Nations Unies a indiqué que Staffan de Mistura travaillera avec le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le « polisario » sur la base de la résolution 2548 du 30 octobre 2021 et d’autres résolutions du Conseil, ainsi qu’en tenant pleinement compte des progrès réalisés à ce jour, afin de parvenir à la solution politique de la question du Sahara.

Maroc : Démantèlement d’une cellule terroriste à Tanger

Les services sécuritaires marocains éléments ont réussi à démanteler, ce mercredi, une cellule terroriste à Tanger, indique un communiqué Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ).L’opération s’est déroulée en coordination avec la Direction générale de la surveillance du territoire, dans des quartiers situés principalement en milieu urbain.

L’intervention des forces spéciales du BCIJ a permis l’arrestation de l’émir présumé de la cellule qui a opposé une résistance violente, poussant les éléments d’intervention à utiliser des bombes sonores et 4 autres membres imprégnés des idées takfiristes et portant un projet terroriste aux ramifications transfrontalières.

Quatre autres membres imprégnés de l’idéologie « takfiriste », porteurs d’un projet terroriste transfrontalier, ont également été interpellés.

Lors de l’opération d’intervention au domicile du chef de cette cellule terroriste, les éléments de la Force spéciale ont veillé à l’évacuation et la sécurisation des membres de la famille du mis en cause et des voisins, en vue d’assurer leur sécurité et prévenir tous les dangers pouvant résulter d’une éventuelle explosion.

Les perquisitions et un ratissage technique ont révélé l’existence d’une bouteille et de flacons de divers volumes contenant de l’acide nitrique et des liquides chimiques suspects, ainsi que des clous et des fils électriques, et six bonbonnes de gaz, suspectés d’être utilisés dans la fabrication d’explosifs artisanaux, poursuit le communiqué du BCIJ.

Selon les premiers éléments de l’enquête, ajoute le communiqué, les membres de cette cellule terroriste ont adhéré à une campagne de recrutement et d’embrigadement pour renforcer leurs rangs, de même qu’ils ont acquis plusieurs produits entrant dans la fabrication d’engins explosifs artisanaux, après une opération de souscription interne pour collecter les fonds nécessaires, en prévision de commettre des opérations d’explosion à distance devant cibler des sièges et des personnalités sécuritaires, ainsi que des lieux publics accueillant des citoyens marocains et étrangers.

Les membres de cette cellule terroriste ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire menée par le BCIJ, sous la supervision du parquet chargé des affaires de terrorisme.

Eliminatoires Mondial 2022 : Le Maroc bat la Guinée Bissau (5-0)

L’équipe marocaine de football a battu son homologue de la Guinée Bissau sur le score large de 5 buts à 0, mercredi soir à Rabat, pour le compte de la 3è journée (groupe I) des éliminatoires africaines du Mondial-2022 au Qatar.Les Lions de l’Atlas se sont imposés grâce à des buts inscrits Achraf Hakimi (31è), Imrane Louza (45+1è, s.p.), Ilias Chair (49è), Ayoub El Kaabi (62è) et Mounir El Haddadi (82è).

Grâce à cette victoire, l’équipe marocaine a repris la tête de la poule I avec 6 points obtenus en deux victoires, devançant la Guinée Bissau (2è/4 pts), la Guinée (3è/2 pts) et le Soudan (4è/1 pt).

Plus tôt, le Soudan et la Guinée ont fait match nul, 1 but partout, à Marrakech.

La Côte d’Ivoire annonce 2 centrales thermiques d’une puissance de 650 MW

La Côte d’Ivoire, qui compte accroître sa fourniture d’électricité afin de satisfaire la demande locale et régionale, envisage de construire deux centrales thermiques d’une capacité totale de plus de 650 mégawatts.

Ce projet a été présenté, mardi, par le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et des énergies, Thomas Camara, lors d’une visite de chantier de construction d’un pipeline opéré par la société Foxtrot international et d’une station de traitement de gaz. 

« Nous avons en construction deux grosses centrales thermiques, une à Azito et une extension de Ciprel (Compagnie Ivoirienne de production d’électricité). Ces deux grandes centrales avec les cycles combinés vont produire 650 MW d’électricité à mettre à la disposition des populations et des industriels », a indiqué M. Thomas Camara.  

Selon M. Camara, « ces centrales seront alimentées par du gaz naturel”. Le projet comprend deux phases, l’une concernant la mise en place d’un poste de livraison sur Azito, achevée en mars 2021, et la seconde, un poste définitif d’Azito IV et du pipeline Vridi Ouest-Azito, en cours. 

Par ailleurs, le projet devrait permettre la mise en place du poste Ciprel V et d’autres pipelines, notamment sur les lignes Addah-Avagou-Taboth-Vridi Ouest, dont les travaux sont en cours de réalisation. 

 Le ministre des Mines, du pétrole et des énergies a souligné que ce pipeline et cette station de traitement de gaz devraient permettre d’accroître la capacité de transport du gaz naturel depuis les plateformes, au large de Jacqueville jusqu’aux centrales thermiques existantes et celles en construction.

Avec ce projet, la Côte d’Ivoire renforce sa production énergétique grâce à l’exploitation de nouvelles turbines de la centrale thermique d’Azito, ce qui devrait mettre le pays à l’abri d’une crise énergétique. 

Le 10 mai 2021, le pays a instauré un Programme de rationnement de la fourniture d’électricité, à la suite d’un déficit énergétique qu’avait connu la Côte d’Ivoire en raison d’une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydroélectriques due à la sécheresse.

Le ministre ivoirien en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, avait annoncé « officiellement la fin du rationnement en électricité en Côte d’Ivoire », le 3 août 2021, assurant que de nouvelles turbines à la centrale d’Azito devraient entrer en production en septembre.  

La Centrale d’Azito, basée dans l’Ouest  d’Abidjan, dont l’une des turbines était récemment en panne est « totalement réparée » et toutes les structures de production fonctionnent aujourd’hui normalement.  

L’Afrique subsaharienne sort de la récession (BM)

La dernière édition du rapport Africa’s Pulse, rendue publique ce mercredi, projette une croissance économique de la région à 3,3 % à la fin de cette année.Après sa première récession depuis plus de 25 ans consécutive à la Covid-19, l’Afrique subsaharienne renoue avec la croissance. Ce rebond tient, selon l’étude, au prix élevé des matières premières, à l’assouplissement des mesures mises en place pour lutter contre la pandémie et la reprise du commerce international.

Toutefois, signale le document, cette relance reste fragile, en raison du faible taux de vaccination sur le continent, des préjudices économiques prolongés et du manque de dynamisme de la reprise.

« Un accès aisé et équitable à des vaccins anti-Covid-19 sûrs et efficaces est essentiel pour sauver des vies et renforcer la relance économique en Afrique », explique l’économiste en chef pour la région Afrique à la Banque mondiale, Albert Zeufack.

A en croire ce dernier, « un déploiement plus rapide des vaccins permettrait d’accélérer la croissance régionale pour l’amener à 5,1 % en 2022 et 5,4 % en 2023, l’allègement des mesures de confinement stimulant la consommation et l’investissement ».

Par ailleurs, note le rapport, la croissance devrait avoisiner les 4 % en 2022 et 2023, accusant un retard dans la relance par rapport aux économies avancées et aux marchés émergents. Cela étant le reflet d’un investissement en berne en Afrique subsaharienne.

En outre, l’étude fait état d’une relance économique hétérogène selon les pays de la région. Pour ses trois principales économies, l’Angola, le Nigéria et l’Afrique du Sud, la croissance est attendue à respectivement 0,4 %, 2,4 % et 4,6 %.

L’Afrique du Sud et le Nigéria mis à part, le reste de l’Afrique subsaharienne a su rebondir plus vite avec un taux de croissance de 3,6 % en 2021. Du côté des économies ne disposant pas de ressources naturelles abondantes, comme la Côte d’Ivoire et le Kenya, on s’attend à une reprise forte avec une croissance de respectivement 6,2 % et 5 %.

De plus, le rapport souligne la tendance positive des réformes structurelles et macroéconomiques que les pays africains ont su mettre en œuvre à l’occasion de la crise. Plusieurs pays se sont lancés dans des réformes structurelles difficiles mais nécessaires, comme l’unification des taux de change au Soudan, la réforme des subventions des produits pétroliers au Nigéria, et l’ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications en Éthiopie.

De même, informe le document, grâce à des politiques monétaires et budgétaires prudentes, le déficit budgétaire régional, qui s’élève à 5,4 % du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2021, devrait baisser pour atteindre 4,5 % du PIB en 2022 et 3 % du PIB en 2023. Cependant, la rigueur budgétaire, associée à une marge de manœuvre limitée, a empêché les pays d’Afrique d’injecter les ressources nécessaires au lancement d’une politique de relance vigoureuse face à la Covid-19.

En plus de la montée de la pression budgétaire et du niveau de leurs dettes due à la mise en œuvre des mesures de relance économique durable et inclusive, les pays d’Afrique subsaharienne sont confrontés à l’augmentation des effets du changement climatique, rappelle Africa’s Pulse.

Les auteurs de la recherche recommandent donc aux pays de saisir cette opportunité pour enclencher leurs transitions vers des modèles économiques moins polluants, de la même manière qu’ils ont su saisir l’occasion offerte par la pandémie pour lancer des réformes. Cette transition leur offrira des bénéfices à long terme, en réduisant les aléas naturels et en créant des opportunités de développement économique.

Elaboration d’une politique nationale de gestion des frontières ivoiriennes

Les travaux de l’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire (PNGIF-CI) et son plan d’actions ont démarré, mercredi à Abidjan, par un atelier.

A l’ouverture de ces travaux, le préfet hors grade, Daouda Ouattara, représentant le premier ministre Patrick Achi, président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, a souligné que « les problématiques à nos frontières renvoient à des enjeux essentiels dans la gouvernance de nos États, notamment dans la sous-région ouest-africaine ».

La politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire (PNGIF-CI) a pour objectif principal de doter le pays d’un outil de cadrage et de pilotage en matière de gestion des frontières qui constitue une dimension importante des politiques et des stratégies de gouvernance et de développement des frontières du gouvernement ivoirien.

« Ce cadre référentiel permettra donc au gouvernement ivoirien de disposer d’un outil qui explicite sa vision et de mettre en œuvre sa politique en matière de gestion et de développement des frontières terrestres, aériennes et maritimes de notre pays. C’est dire toute l’attente du gouvernement ivoirien de ce processus qui démarre aujourd’hui », a expliqué M. Ouattara.

Poursuivant, il a exhorté et encouragé les différents acteurs à s’investir avec « conscience et abnégation dans la présente mission ».

Auparavant, le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, Diakalidia Konaté a rappelé que l’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire, vise à disposer d’un « outil de cadrage et de pilotage en matière de gouvernance de nos frontières, en vue de permettre à la Côte d’Ivoire d’aborder un nouveau virage dans l’approche et la gestion de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes».

Premièrement, il s’agit selon lui, tout en marquant davantage la présence de l’État dans les « zones frontalières de notre pays, de disposer d’une institution capable de mettre en cohérence les politiques et de coordonner les actions de tous les acteurs étatiques et non étatiques qui y interviennent afin d’assurer la durabilité et la pérennité de celles-ci ».

Deuxièmement, il s’agit de sortir les frontières de leur « vulnérabilité et de leur fragilité pour en faire des leviers essentiels de sécurisation et de développement socio-économique plus harmonieux dans notre pays ».

Troisièmement, en raison des engagements sous-régionaux et continentaux, notamment dans l’espace CEDEAO qui recommandent de passer « de la CEDEAO des Nations à la CEDEAO des Peuples », il s’avère « important, aujourd’hui, de transformer les frontières en des passerelles d’intégration de nos pays »,  a conclu M. Konaté.

L’élaboration de cette politique se fonde sur une approche participative qui intègre, au plan régional, les orientations de l’Union économique et monétaire ouest-africaine  (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et au plan continental, celles de l’Union Africaine notamment celles contenues dans la stratégie de l’Union africaine pour une meilleure gouvernance intégrée des frontières, le règlement sanitaire international (RSI, 2005), etc…

La PNGIF-CI doit tenir compte des réalités politiques, sécuritaires, socio-économiques de la Côte d’Ivoire ainsi que de l’environnement socio-sécuritaire qui prévaut en Afrique subsaharienne. Elle vise à renforcer la présence de l’État et à améliorer l’offre de services publics aux populations des zones frontalières. Pour cela, elle sera structurée autour de plusieurs domaines prioritaires.

Il s’agit notamment de la prévention et de la résolution des conflits, de sécurité des frontières et des espaces frontaliers, de la gestion coopérative des frontières, du développement des zones frontalières et de l’engagement communautaire, de la mobilité, de la migration et de la facilitation du commerce.

Le développement des capacités pour la gouvernance des frontières, les stratégies de mobilisation des ressources financières,  et le cadre institutionnel et gouvernance figurent également au nombre des domaines prioritaires.

Dans le cadre de la poursuite de ces travaux d’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire, quatre ateliers régionaux sont prévus du 13 au 27 octobre 2021 à Abidjan (Sud), Abengourou (Est), Korhogo (Nord) et Man (Ouest). Les travaux d’élaboration de cette politique nationale de gestion intégrée des frontières de Côte d’Ivoire dureront un an. 

Somaliland : l’ONU dénonce l’expulsion de Somaliens

La décision de la République autoproclamée du Somaliland est inquiétante, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).Le Somaliland, qui n’est pas reconnu internationalement comme un pays indépendant, a expulsé dimanche dernier des dizaines de Somaliens, affirmant qu’ils représentaient un risque sécuritaire.

La région faisait partie de la grande Somalie jusqu’à ce qu’elle se déclare indépendante après la chute de l’homme fort militaire Mohamed Siad Barre en 1991.

Dans un communiqué condamnant les expulsions, l’OCHA a indiqué qu’au moins 1.000 Somaliens ont été expulsés du Somaliland, accusant les autorités du territoire autonome d’entraîner des déplacements forcés.

« Bon nombre des personnes expulsées vivaient au Somaliland depuis 20 ans », a précisé l’OCHA, exprimant sa crainte de voir les expulsions se poursuivre.

Côte d’Ivoire: hommage national à l’ex-PM défunt Charles Konan Banny jeudi

Un hommage national est prévu jeudi en mémoire de l’ex-Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny, décédé le 10 septembre 2021 à Paris, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.

Un hommage national à l’ancien Premier ministre défunt, Charles Konan Banny, se tiendra jeudi à 10h (GMT, heure locale), a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, évacué pour des soins à Paris, a tiré sa révérence dans la capitale française des suites de la Covid-19. Sa dépouille mortelle est arrivée le 23 septembre 2021 à Abidjan. 

Les membres de sa famille politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), étaient présents à l’aéroport. Parmi ceux-ci, figuraient Mme Henri Konan Bédié, l’épouse de l’ancien président Henri Konan Bédié, chef du Pdci. 

Plusieurs personnes, venues de divers horizons ont également assisté à l’arrivée du corps de l’ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Charles Konan Banny. 

Le président Alassane Ouattara a adressé ses condoléances à la suite de son décès, exprimant avoir perdu un « ami et frère ». De son côté, l’ancien président Laurent Gbagbo, a également traduit à la famille ses émotions en cette « terrible circonstance ».  

Cyril Ramaphosa en visite à Abidjan dans « la 1ère semaine de décembre 2021 » (officiel)

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, est attendu à Abidjan dans « la première semaine de décembre 2021 » dans le cadre d’une visite officielle, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.

Cette visite du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, est prévue « pour la première semaine du mois de décembre 2021 », a indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

En prélude à cette visite, se tiendra la première session de la grande Commission mixte de coopération ivoiro-sud africaine, prévue les 14, 15 et 16 octobre 2021 à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne. 

« Ce sera l’occasion pour les deux États de faire le bilan de leur coopération et d’explorer de nouvelles perspectives susceptibles, de réactiver et de renforcer cette coopération », a souligné le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Gbagbo en visite chez Bédié suite au décès de son frère aîné

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo s’est rendu mercredi au domicile de Henri Konan Bédié à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, pour lui présenter ses condoléances à la suite du décès de son frère aîné, Marcelin Bédié.

« C’est évident, le président Bédié est en deuil. Nous sommes venus le saluer, lui présenter nos condoléances et lui dire que nous sommes à sa disposition pour le reste du déroulement des funérailles », a déclaré M. Gbagbo à la presse. 

L’ex-chef d’Etat, Laurent Gbagbo, a précisé que « ce n’est pas une rencontre politique, ou au sens péjoratif une rencontre politicienne, (mais) une rencontre fraternelle » en raison du deuil qui frappe M. Bédié. 

 M. Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) a perdu dans la nuit du 27 au 28 août 2021 son frère aîné Marcelin Bédié, chef du village de Préprèssou, une localité située dans le centre-est du pays.

L’ancien président Laurent Gbagbo était en compagnie d’une forte délégation,  au nombre desquelles figuraient Nady Bamba, son épouse, et des proches collaborateurs dont Assoa Adou. 

Sénégal : vers la dématérialisation totale du dédouanement

Les procédures douanières se feront bientôt entièrement en ligne au Sénégal.Ouf de soulagement pour les importateurs et exportateurs sénégalais. Le dédouanement sera intégralement digitalisé grâce à la version 2 du Guichet unique ORBUS qui entre dans le cadre du projet de modernisation de l’administration douanière.

L’annonce a été faite, ce mercredi à Dakar, par Abdourahmane Wade, Directeur des Systèmes informatiques douaniers.

« Le parachèvement très prochain d’un environnement totalement dématérialisé, avec la mise en œuvre du vaste chantier de modernisation de l’administration des Douanes en cours, placera, sans nul doute, notre pays dans le peloton mondial en matière de facilitation des échanges », a notamment dit M. Wade.

Il ouvrait, au nom du Directeur général des Douanes, l’atelier de clôture et de restitution des réalisations du projet « From Paperless Trade to Mobility » financé par la Banque africaine de développement (BAD). Il a été mis en œuvre depuis 2016 par le GIE GAINDE 2000.

Poursuivant, le Directeur des Systèmes informatiques douaniers a affirmé que les instruments juridiques internationaux comme la Convention de Kyoto révisée (CKR) et l’Accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la facilitation des échanges (AFE) invitent à la dématérialisation totale des procédures douanières.

« (…) l’émergence économique promue par les hautes plus autorités en fait une exigence autant qu’une priorité », a indiqué Abdourahmane Wade.

Revenant sur le projet « From Paperless Trade to Mobility », il a souligné qu’il s’inscrit en droite ligne du long processus de facilitation des formalités du commerce extérieur, impulsée par les Douanes sénégalaises depuis plus de trois décennies, avec notamment la mise en service de la première version du système informatique de dédouanement appelé GAINDE (Gestion automatisée des informations douanières et des échanges).

« A cet important acquis, s’est ajoutée la mise en place du Guichet unique ORBUS, qui interconnecte les différentes administrations publiques et privées intervenant dans les opérations d’importation et d’exportation auxquelles il apporte de la valeur ajoutée, en même temps qu’il les incruste résolument dans le numérique, avec la digitalisation des procédures devenue incontournable dans la recherche de la performance », a-t-il dit.

Selon l’Administrateur général du GIE GAINDE 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, l’objectif dudit projet est d’assurer la disponibilité et l’intégrité des informations dans un environnement sans papier à travers des outils comme la mobilité ; les échanges SMS ; le contrôle, la vérification et le traitement en mode off line.

« Le principal résultat qui en est attendu par ses initiateurs est de mettre à la disposition des utilisateurs de nouveaux modules, notamment la mobilité pour la visualisation et le contrôle à distance des documents de ORBUS par les agents de contrôle compétents sur les différents corridors ; la saisie déconnectée ORBUS pour faire face aux problèmes de connexion lors de la saie de dossiers ; les alertes SMS ORBUS pour introduire des notifications SMS sur l’état des demandes et des services offerts par ORBUS », a poursuivi M. Diagne.