Niger-Diplomatie Archives - Journal du Niger

Sécurité : le Niger explore de nouvelles coopérations avec l’Iran

Niamey, 4 décembre 2025 – Ce matin, dans les salons du ministère de l’Intérieur, le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État chargé de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, a reçu l’ambassadeur de la République islamique d’Iran au Niger, Son Excellence Ali Tiztak, à la tête d’une délégation de haut niveau.

 

Le Niger et l’Iran :  un agenda opérationnel pour le renforcement de la sécurité

 

Au-delà des politesses d’usage, l’entretien a rapidement pris une tournure opérationnelle : les deux parties ont passé en revue les moyens concrets de faire monter d’un cran la coopération bilatérale, avec un accent très net sur le renforcement de la sécurité nationale du Niger.

Selon des sources proches du dossier, les discussions ont porté sur plusieurs axes stratégiques :

  • Échanges d’expertise et formation des forces nigériennes dans des domaines sensibles (renseignement, lutte anti-drones, cybersécurité) ;
  • Possibilité de livraisons de matériels de surveillance et de défense adaptés au contexte sahélien ;
  • Partage d’expérience iranienne en matière de sécurisation des vastes zones désertiques et de protection des frontières poreuses.

Une diversification stratégique des alliances

 

« Le Niger fait face à des menaces multiples et sophistiquées. Nous ne nous interdisons aucun partenariat utile dès lors qu’il sert la protection de nos populations et la souveraineté de notre pays », a sobrement commenté un proche collaborateur du ministre à la sortie de la rencontre.

Côté iranien, l’ambassadeur Tiztak a réaffirmé la disponibilité de Téhéran à accompagner Niamey « dans tous les domaines où notre expérience peut être bénéfique », soulignant que la sécurité du Niger est aussi celle de la région tout entière. En effet, l’Iran est notamment réputé pour son expertise en matière de technologie de drones et de résilience militaire face aux pressions extérieures.

 

Le nouveau pragmatisme nigérien

 

Cette visite intervient dans un contexte où le Niger, après la rupture avec certains partenaires occidentaux traditionnels, multiplie les coopérations « Sud-Sud » et diversifie ses alliances sécuritaires. C’est ainsi que la Russie, la Turquie et désormais l’Iran figurent parmi les nouveaux acteurs avec lesquels Niamey construit des relations pragmatiques, centrées sur l’efficacité et la rapidité de réponse.

En somme , les deux délégations se sont séparées avec la promesse de « concrétiser très rapidement » les pistes évoquées. Pour les Nigériens qui vivent au quotidien la menace terroriste dans le Tillabéri, le Diffa ou l’Agadez, cette nouvelle ouverture vers Téhéran est avant tout perçue comme un message clair : l’État est prêt à frapper à toutes les portes pour ramener la paix sur son sol. Par conséquent, quand il s’agit de protéger le pays, il n’y a plus de tabou.

Niger : Sangaré accrédite les nouveaux représentants (Allemagne, OMS, BAD)

À Niamey, le ministre Bakary Yaou Sangaré a reçu les représentants de l’Allemagne, de l’OMS et de la BAD lors d’une cérémonie protocolaire stratégique. Ces accréditations, dans un contexte de transition politique, ouvrent la voie à des partenariats renforcés en santé, développement durable et sécurité économique, consolidant ainsi la place du Niger sur la scène internationale.

 

Niamey, 12 novembre 2025 –Niamey consolide ses alliances globales à travers une cérémonie protocolaire marquante. En effet, ce mercredi, le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Bakary Yaou Sangaré, a officiellement reçu les représentants de l’Allemagne, de l’OMS et de la BAD. Ces échanges symboliques, au cœur de la transition politique nigérienne, ouvrent la voie à des partenariats renforcés en matière de santé, de développement et de sécurité économique.

Niamey accueille les représentants de l’Allemagne, de l’OMS et de la BAD. Coopération renforcée en santé, développement et gouvernance.

Accueille des représentants : Un geste protocolaire pour des collaborations durables

 

Dans l’enceinte solennelle du ministère, Bakary Yaou Sangaré a salué l’arrivée de ces émissaires comme un pas décisif vers une coopération accrue. Présentée comme un rituel diplomatique essentiel, cette remise de copies figurées des lettres de créance scelle l’engagement mutuel entre le Niger et ces institutions internationales.

« Ces nominations interviennent à un moment clé pour notre souveraineté et notre relance économique », a déclaré le ministre, soulignant l’importance de ces liens dans un contexte sahélien volatil.

Niamey accueille les représentants de l’Allemagne, de l’OMS et de la BAD. Coopération renforcée en santé, développement et gouvernance.

L’Allemagne au Niger : un partenariat stratégique à Niamey

 

Premier à déposer ses accréditations, Son Excellence Timo Goosmann, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République fédérale d’Allemagne, dont la résidence est établie à Niamey. Par ailleurs, ce diplomate expérimenté arrive avec une feuille de route axée sur le soutien au développement durable et à la gouvernance locale. Berlin, fidèle allié du Niger, pourrait aussi intensifier ses aides en énergie renouvelable et formation professionnelle, des secteurs cruciaux pour atténuer les défis climatiques et migratoires dans la région.

OMS et BAD : des représentants experts au service de la santé et du progrès économique

 

La délégation s’est poursuivie avec le Dr Nikiéma Jean-Baptiste, nouveau représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Niger. Sa nomination renforce aussi les efforts de Niamey contre les épidémies et pour un système de santé résilient, notamment via des programmes de vaccination et de surveillance épidémiologique.

Parallèlement, Mamadou Tangara, en tant que responsable pays de la Banque Africaine de Développement (BAD), apporte son expertise pour financer des infrastructures vitales comme les routes et l’irrigation, en phase avec les priorités de croissance inclusive définies par le gouvernement.

Ces nominations, au-delà de leur portée sectorielle, traduisent également une volonté commune d’ancrer le Niger dans une dynamique internationale.

 

Perspectives : un Niger connecté au monde pour un avenir stable

 

Par ailleurs, ces accréditations ne sont pas de simples formalités : elles pavent la voie à des projets concrets, de l’aide humanitaire à l’investissement vert, dans un Niger en pleine refondation. Avec ces acteurs clés,  Niamey pourraient accélérer des initiatives transfrontalières, boostant la stabilité ouest-africaine.
Ces alliances, fondées sur la confiance et l’action, positionnent le Niger comme un acteur engagé pour un Sahel résilient et solidaire.

 

Diplomatie  : l’AES resserre les rangs pour un Sahel plus résilient

À N’Djamena, les ambassadeurs du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont tenu une session de travail stratégique pour renforcer la coopération au sein de l’Alliance des États du Sahel. Objectif : mutualiser les efforts face aux défis sécuritaires et poser les jalons d’une intégration régionale plus résiliente.

 

 

N’Djamena, 5 novembre 2025 — Dans un Sahel en proie à des turbulences persistantes, les diplomates des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont tenu, mardi 4 novembre, une session de travail stratégique au cœur de N’Djamena. Accueillie par l’ambassadeur du Niger, Mohamed Anacko, cette rencontre a réuni ses homologues du Mali et du Burkina Faso, dans une atmosphère empreinte de fraternité et de détermination.

Autour de la table : Barama Boubacar, représentant malien accrédité au Tchad, et Pierre Sawadogo, chargé d’affaires burkinabè. Ensemble, ils ont exploré des pistes concrètes pour renforcer les liens bilatéraux et trilatéraux, optimiser les canaux diplomatiques et consolider la synergie au sein de l’AES – c’est-à-dire cette coalition née en septembre 2023 dans le sillage des tensions avec la CEDEAO.

 

Une alliance forgée dans l’adversité

 

Issue de la convergence des juntes militaires au pouvoir à Bamako, Niamey et Ouagadougou, l’AES s’affirme comme un rempart régional face aux menaces jihadistes. En effet, les récentes offensives du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) au Mali, qui frôlent désormais la capitale, rappellent l’urgence d’une réponse coordonnée.

« Ces rencontres ne sont pas de pure forme ; elles sont au contraire le ciment d’une réponse collective aux vents contraires qui balaient nos frontières », confie une source proche des délégations, évoquant notamment des stratégies de mutualisation en matière de renseignement et d’infrastructures vitales.

 

N’Djamena, carrefour diplomatique et allié stratégique

 

Au-delà des échanges, cette initiative diplomatique illustre la maturité croissante de l’alliance. Dans un contexte marqué par les déplacements forcés et les blocus logistiques – comme ceux qui paralysent certaines routes maliennes –, les ambassadeurs rappellent que la souveraineté ne se bâtit pas en vase clos.

Par conséquent, l’objectif est clair : transformer les vulnérabilités en leviers de progrès. Agriculture résiliente, éducation inclusive, sécurité partagée… autant de chantiers que les États sahéliens entendent mener de concert, tout en tissant des solidarités régionales durables.

 

Vers une intégration plus ambitieuse

 

Finalement, cette dynamique esquisse les contours de futurs sommets plus structurants, où l’AES pourrait franchir le cap de la coordination pour embrasser une véritable intégration régionale.

Dans un Sahel en quête de stabilité, les gestes posés à N’Djamena résonnent comme une promesse d’unité, à l’image d’une lueur persistante dans l’obscurité des incertitudes.

Reste à savoir si cette impulsion diplomatique parviendra à éclairer les terres éprouvées, des urnes aux sillons, là où se joue l’avenir des peuples sahéliens.

 

Le Niger et l’EAMAC consolident leur coopération régionale

À Niamey, le ministre Bakary Yaou Sangaré a reçu Oumar Mamadou Ba, nouveau directeur de l’EAMAC. Cette rencontre marque le début d’une coopération renforcée autour des enjeux climatiques et aériens au Sahel.

 

Niamey, 23 octobre 2025 –  Dans les salons du ministère des Affaires étrangères, une rencontre officielle a marqué, hier, une avancée significative dans la coopération régionale. Le ministre Bakary Yaou Sangaré a reçu M. Oumar Mamadou Ba, nouveau directeur de l’École Africaine de la Météorologie et de l’Aviation Civile (EAMAC). En effet, cette visite, empreinte de solennité, dépasse le cadre protocolaire : elle ouvre la voie à un renforcement stratégique des relations entre le Niger et cette institution panafricaine, établie à Niamey depuis 1964.

Le Niger renforce sa coopération régionale avec l’EAMAC à travers la nomination de Oumar Mamadou Ba. Cette rencontre diplomatique à Niamey marque une nouvelle étape dans la gouvernance climatique et aéronautique africaine, portée par une ambition partagée d’innovation et de développement durable.

Une prise de fonctions placée sous le signe de la diplomatie

 

Dans un climat de discrétion et de respect mutuel, M. Oumar Mamadou Ba, expert reconnu dans les domaines de la météorologie et de l’aviation civile, a officiellement remis sa lettre de prise de fonctions au ministre nigérien. Ce geste, hautement symbolique, consacre l’entrée en fonction d’un dirigeant appelé à impulser une nouvelle dynamique à l’EAMAC. En tant qu’établissement de référence, l’école joue un rôle essentiel dans la formation des cadres africains en prévision climatique et en gestion du trafic aérien — deux secteurs clés pour un continent confronté à des défis environnementaux et logistiques majeurs.

 

Le Niger et l’EAMAC : vers une coopération technique renforcée

 

Au cours de l’entretien, les deux responsables ont identifié plusieurs axes de collaboration. Il a notamment été question de renforcer la formation des experts nigériens, de développer les échanges de données météorologiques en temps réel, et de mettre en œuvre des projets conjoints en matière de résilience climatique. Ces échanges ont également  permis de réaffirmer une ambition commune : positionner l’EAMAC comme un acteur central du développement durable régional.

« C’est l’occasion de multiplier les synergies avec nos voisins du continent », a confié une source proche des discussions, soulignant également les perspectives de coopération en matière de sécurité aérienne — un enjeu crucial dans un Sahel exposé aux aléas climatiques, notamment les tempêtes de sable.

Une vision panafricaine portée par le Niger

 

Par ailleurs, cette audience s’inscrit dans une dynamique plus large portée par les autorités nigériennes. Fidèle à sa vocation panafricaine, Niamey intensifie ses partenariats avec les institutions spécialisées de l’Union africaine, dans une logique de coopération technique et stratégique. L’EAMAC, en tant que centre régional de formation et d’expertise, incarne pleinement cette ambition. Elle joue un rôle déterminant dans la prévention des risques environnementaux et la modernisation des infrastructures aériennes — deux priorités majeures pour le Niger.

Le ministre Bakary Yaou Sangaré, reconnu pour son engagement en faveur des partenariats sud-sud, a salué cette nomination comme une opportunité de renforcer davantage les relations entre le Niger et l’institution. Il a également réaffirmé le soutien de son département à l’EAMAC, notamment dans la mise en œuvre de ses missions de formation, d’innovation et de coopération régionale.

Le Niger renforce sa coopération régionale avec l’EAMAC à travers la nomination de Oumar Mamadou Ba. Cette rencontre diplomatique à Niamey marque une nouvelle étape dans la gouvernance climatique et aéronautique africaine, portée par une ambition partagée d’innovation et de développement durable.

Le Niger et l’EAMAC : une ambition à concrétiser

 

À l’issue de cette rencontre, M. Oumar Mamadou Ba se voit confier une mission stratégique : positionner l’EAMAC comme un centre d’excellence et d’innovation au service des enjeux climatiques et aéronautiques du continent. Ainsi, les prochaines étapes, qu’elles relèvent de l’organisation interne ou de la coopération régionale, permettront d’évaluer concrètement la portée des engagements formulés.

À Niamey, cette audience pourrait bien constituer le socle d’une nouvelle dynamique, dans laquelle le Niger, terre d’ancrage de l’EAMAC, ambitionne de consolider son rôle de référence en matière de gouvernance climatique et de modernisation des infrastructures aériennes en Afrique.

Sécurité alimentaire : le Niger et la FAO renforcent leur partenariat

À Niamey, le ministre Bakary Yaou Sangaré a reçu Alhassan Cissé, nouveau représentant de la FAO au Niger. Ensemble, ils ont posé les bases d’une coopération renforcée pour lutter contre l’insécurité alimentaire et soutenir les filières agricoles locales.

 

Niamey, 23 octobre 2025 – Niamey, 23 octobre 2025 – Au cœur des enjeux alimentaires qui agitent le Sahel, une prise de contact diplomatique ouvre la voie à de nouvelles impulsions. En effet, le mercredi 22 octobre, dès les premières heures du jour, le ministre nigérien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Bakary Yaou Sangaré, a reçu Alhassan Cissé, tout juste investi comme Représentant résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au Niger. Cette audience, à la fois sobre et solennelle, marque le début d’un partenariat renforcé face aux défis cruciaux de la sécurité alimentaire.

Une entrée en fonction marquée par le dialogue

 

Dans l’intimité du cabinet ministériel, entouré de ses conseillers  le chef de la diplomatie a accueilli le diplomate onusien avec les honneurs dus à son rang. Alhassan Cissé, fort d’une expertise pointue en développement rural, a remis ses accréditations officielles, scellant ainsi son intronisation à la tête du bureau FAO de Niamey. Toutefois, ces formalités protocolaires n’ont été que le prélude à un dialogue franc et constructif, centré sur le renforcement des liens entre le gouvernement nigérien et l’agence onusienne.

Le Niger et la FAO renforcent leur coopération pour faire face aux défis alimentaires du Sahel. À Niamey, une rencontre diplomatique entre Bakary Yaou Sangaré et Alhassan Cissé ouvre la voie à de nouvelles perspectives de développement rural et de résilience climatique.

Le Niger et la FAO : vers une coopération plus offensive

 

En outre, les discussions ont dérivé vers l’essentiel : comment conjuguer les forces pour bâtir une alliance plus offensive et plus opérationnelle ? Les deux diplomates  ont réaffirmé leur attachement à une collaboration fluide, imprégnée de réciprocité et respectueuse de l’autonomie du pays hôte.

« C’est une page blanche à écrire ensemble, pour un impact tangible sur le terrain », pourrait-on résumer l’esprit des échanges, où la confiance s’est transformée en engagement ferme.

Le Niger et la FAO renforcent leur coopération pour faire face aux défis alimentaires du Sahel. À Niamey, une rencontre diplomatique entre Bakary Yaou Sangaré et Alhassan Cissé ouvre la voie à de nouvelles perspectives de développement rural et de résilience climatique.

Des projets alignés sur les priorités nationales

 

Du soutien aux filières agricoles locales aux initiatives contre la désertification, les pistes évoquées visent à ancrer des projets concrets, alignés sur les priorités nationales. Par ailleurs, cette entrevue s’inscrit pleinement dans la feuille de route tracée par le président de la République, le général d’armée Abdourahamane Tiani. Elle incarne aussi  une offensive diplomatique assumée, visant à raffermir les alliances avec les acteurs internationaux, au service d’un progrès humain inclusif et durable.

 

La FAO, un partenaire stratégique pour le Niger

 

Dans un Niger confronté aux aléas climatiques et aux tensions géopolitiques, qui pèsent lourdement sur les assiettes des 27 millions d’habitants, la FAO émerge comme un allié de poids. Ses programmes touchent déjà des milliers de fermiers, notamment à travers des formations en irrigation résiliente, des techniques agricoles adaptées et des alertes précoces sur les invasions acridiennes.

Le Niger et la FAO renforcent leur coopération pour faire face aux défis alimentaires du Sahel. À Niamey, une rencontre diplomatique entre Bakary Yaou Sangaré et Alhassan Cissé ouvre la voie à de nouvelles perspectives de développement rural et de résilience climatique.

Un horizon de coopération à concrétiser

 

À l’issue de cette rencontre matinale, l’atmosphère laissait transparaître un optimisme prudent. Bakary Yaou Sangaré et son hôte ont esquissé les contours d’un avenir où le Niger, terre de défis climatiques mais riche en potentiels agricoles, pourrait pleinement capitaliser sur l’expertise internationale. Désormais, les prochaines étapes — qu’elles soient actées dans les documents officiels ou concrétisées sur le terrain — mettront à l’épreuve la sincérité des engagements formulés.

En attendant, cette entrevue diplomatique rappelle que dans la mécanique subtile des partenariats, chaque initiative compte pour bâtir un futur nourricier. Et dans cette chorégraphie internationale, le Niger affirme sa volonté de jouer un rôle structurant, avec méthode, ambition et vision.

Migration : Niamey et l’OIM renforcent leur partenariat

À Niamey, le ministre Bakary Yaou Sangaré et la cheffe de bureau de l’OIM, Ana Fonseca, ont scellé une alliance stratégique pour une gouvernance migratoire plus humaine et plus efficace. Une coopération renforcée face aux défis du Sahel.

 

Niamey, 23 octobre 2025 –Dans les coulisses diplomatiques où se dessinent les trajectoires des mouvements humains, une entrevue matinale a ravivé les flammes d’une collaboration essentielle. En effet, le mercredi 22 octobre, le ministre nigérien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Bakary Yaou Sangaré, a reçu Ana Fonseca, récemment nommée cheffe de bureau de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) au Niger. À l’occasion de la remise de ses accréditations officielles, la responsable onusienne a ouvert un nouveau chapitre de dialogue stratégique, placé sous le regard attentif d’une équipe ministérielle resserrée.

Très vite, l’atmosphère feutrée et protocolaire a laissé place à des engagements concrets. Dans un salon orné des emblèmes nationaux et internationaux, les deux personnalités ont scellé un pacte clair : intensifier les liens opérationnels entre l’agence migratoire mondiale et les autorités nigériennes. De ce fait, les échanges ont porté sur des enjeux cruciaux, allant de la lutte contre les filières de passeurs aux programmes d’intégration pour les rapatriés. En ce sens, les idées ont circulé avec vigueur, dessinant les contours d’un filet de sécurité plus robuste.

 

« C’est une convergence de vues qui va au-delà des protocoles », confie un observateur présent, soulignant comment cette prise de contact pourrait impulser des initiatives concrètes sur le terrain — des camps de transit aux campagnes de sensibilisation.

Une diplomatie alignée sur les priorités nationales

 

Par ailleurs, cette séquence diplomatique s’inscrit pleinement dans la stratégie impulsée par le président de la République, le général d’armée Abdourahamane Tiani. Elle incarne une volonté affirmée de tisser des partenariats solides avec les soutiens étrangers, tout en préservant l’indépendance nationale. En plus, l’objectif est double : forger une approche migratoire fondée sur l’équité et la pérennité, et répondre aux urgences humanitaires sans renoncer à la souveraineté.

Concrètement, il s’agit d’aider les déracinés à reconstruire leur vie, de sécuriser les frontières sans brutalité, et de transformer les défis migratoires en opportunités pour les communautés locales. Dans un Sahel fragilisé, où les sécheresses et les conflits poussent des milliers de personnes vers l’inconnu, l’OIM — avec ses radars sur les routes du désert — s’impose comme un acteur incontournable pour le Niger, véritable hub migratoire de la région.

Le Niger et l’OIM intensifient leur collaboration pour encadrer les flux migratoires, lutter contre les trafics et soutenir les rapatriés. Une rencontre diplomatique à Niamey marque le début d’un partenariat opérationnel au cœur du Sahel.

Le Niger et l’OIM  : une dynamique en marche, des chantiers à venir

 

Entouré de ses collaborateurs les plus chevronnés, Bakary Yaou Sangaré a multiplié les signes d’une dynamique en pleine consolidation. Dès les premiers échanges, le ton était donné : celui d’un engagement résolu en faveur d’une gouvernance migratoire plus humaine et plus concertée. À l’issue de cette heure de pourparlers, l’atmosphère vibrait d’une énergie palpable : celle d’un pays qui refuse la fatalité des exodes et qui, au contraire, revendique une approche partagée, fondée sur la coopération, la dignité et la responsabilité.

Dans cette optique, les chantiers à venir s’annoncent nombreux et structurants : formations ciblées pour les agents frontaliers, appui renforcé aux retours volontaires, amélioration des mécanismes d’accueil et de réinsertion. D’ailleurs, ces défis mettront à l’épreuve la solidité des engagements pris et la capacité des parties prenantes à traduire les intentions en résultats tangibles.

En attendant, à Niamey, cette rencontre diplomatique résonne comme un signal fort : la migration, ce fleuve parfois tumultueux, peut être canalisée avec humanité, lucidité et vision stratégique. Plus largement, pour le Niger comme pour ses partenaires, l’heure n’est plus aux constats, mais à l’action concertée.

Le Niger accueille les nouveaux ambassadeurs d’Égypte et de Mauritanie

Niamey, 10 octobre 2025 – Dans un geste symbolique soulignant le rôle pivotal de la diplomatie, le chef de la diplomatie nigérienne, Son Excellence M. Bakary Yaou Sangaré, a présidé jeudi une cérémonie solennelle au sein de son secrétariat. L’occasion était la remise formelle des copies figurées des lettres de créance de deux émissaires de haut niveau, chargés de représenter leurs nations auprès des autorités de la République du Niger.

 Le ministère des Affaires étrangères du Niger a reçu les lettres de créance des nouveaux ambassadeurs égyptien et mauritanien,

L’accréditation des nouveaux représentants diplomatiques

 

Ces représentants distingués, investis de la pleine autorité de leurs États respectifs, sont :

  • Son Excellence M. Mohamed Abdelaziz Moneer, ambassadeur de la République arabe d’Égypte auprès du Niger, basé à Niamey.
  • Son Excellence M. Jarr Inalla, ambassadeur de la République islamique de Mauritanie auprès du Niger, lui aussi installé dans la capitale.

Cette étape protocolaire incarne l’essence même de la diplomatie moderne : un pont vivant entre les peuples, favorisant ainsi  les échanges culturels, économiques et sécuritaires. Par ailleurs, En recevant ces émissaires, le Niger réaffirme son engagement ferme envers une politique extérieure ouverte et constructive, alignée sur la vision stratégique du Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.

Le ministère des Affaires étrangères du Niger a reçu les lettres de créance des nouveaux ambassadeurs égyptien et mauritanien,

Un engagement pour le renforcement des partenariats bilatéraux

 

Lors de cet échange empreint de courtoisie, M. Sangaré a exprimé un accueil chaleureux à ces nouveaux acteurs de la scène internationale. Il a par ailleurs souligné l’ouverture totale des institutions nigériennes à une collaboration fructueuse, dans le but d’approfondir les partenariats bilatéraux fondés sur la confiance mutuelle, l’entraide et le progrès partagé.

En effet, une telle démarche n’est pas anodine : elle illustre comment, dans un contexte géopolitique complexe, la diplomatie agit comme un levier essentiel pour la stabilité régionale et le développement durable, transformant les défis en opportunités collectives.

Le Niger, pivot d’alliances au service de la stabilité régionale

 

En définitive, cet événement marque un jalon prometteur pour les relations entre le Niger, l’Égypte et la Mauritanie, nations unies par des affinités historiques et des intérêts communs. À travers ces gestes diplomatiques, le Niger démontre une fois de plus sa vocation de pivot ouest-africain, dédié à tisser des alliances solides qui profitent à l’ensemble de la communauté internationale.

Forum de Dakar : le Niger mise sur l’agriculture et l’autonomie régionale

À Dakar, lors du Forum Invest in Senegal, le Premier Ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine a présenté la vision stratégique du Niger en matière de développement agricole et d’intégration régionale. 

 

Dakar, 8 octobre 2025 – Lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du Forum Invest in Senegal, placée sous le thème « Connecter les opportunités, bâtir l’avenir », tenue au Centre International de Conférences Abdou Diouf, le Premier Ministre nigérien, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, en charge de l’Économie et des Finances, a prononcé une allocution soulignant les avancées stratégiques du Niger en matière de développement agricole et d’intégration régionale.

 

Forum de Dakar : l’agriculture, un levier majeur de croissance

 

Dans son intervention, M. Zeine a mis en lumière le potentiel inexploité du secteur agricole, affirmant que des réformes substantielles ont été engagées pour en faire un levier majeur de croissance. Parmi ces mesures figurent la révision du cadre légal et du Code des investissements, lesquels offrent désormais des incitations attractives aux investisseurs, garantissant ainsi la viabilité et la rentabilité de leurs engagements. « L’agriculture et le développement agricole dans son ensemble recèlent d’immenses opportunités », a-t-il déclaré, invitant les acteurs économiques à explorer ces voies prometteuses au Niger.

Au Forum Invest in Senegal, le Niger valorise son potentiel agricole et sa vision panafricaine. Ali Mahamane Lamine Zeine appelle à une coopération équitable et durable.

La Confédération des États du Sahel : un choix d’autonomie

 

De plus, le Premier Ministre a également évoqué la création de la Confédération des États du Sahel, en partenariat avec le Mali et le Burkina Faso, comme une initiative fondée sur une aspiration collective à l’autonomie. Loin de signifier un repli isolationniste, cette alliance repose sur une volonté résolue de rompre avec les chaînes de dépendance historiques afin de valoriser les ressources naturelles abondantes dont le continent a été doté.

« C’est une décision issue de la conviction profonde d’un peuple déterminé à s’émanciper, et l’Afrique tout entière devrait suivre cette voie pour assurer son autosuffisance », a-t-il ajouté, tout en réaffirmant l’ouverture du Niger aux investisseurs internationaux, sous réserve d’un partenariat équitable et durable. Car, selon lui, les États africains ont tourné la page de l’exploitation unilatérale, où l’on prélevait leurs ressources sans contrepartie.

 

 Poursuite d’une diplomatie d’investissement

 

En conclusion, cette prise de parole s’inscrit dans le cadre plus large des efforts diplomatiques du Niger pour promouvoir une coopération sud-sud dynamique et inclusive. Elle reflète, par conséquent, la vision de refondation nationale impulsée par les autorités, laquelle place l’investissement productif et la souveraineté économique au cœur des priorités. À travers de telles plateformes internationales, le Niger réaffirme son rôle de partenaire fiable dans la construction d’une Afrique prospère et unie.

Entre réformes incitatives, appel à l’investissement équitable et promotion de la Confédération des États du Sahel, l’allocution de M. Zeine a réaffirmé l’engagement du Niger pour une Afrique souveraine, productive et solidaire. Une diplomatie économique résolument tournée vers l’avenir.

 

Dakar : Niger et Sénégal renforcent leur alliance panafricaine

À Dakar, en marge du Forum Invest in Senegal, le Premier Ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine a été reçu par le Président Bassirou Diomaye Faye pour une audience bilatérale stratégique. Les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement commun pour une coopération économique durable, fondée sur la souveraineté régionale, l’innovation et l’intégration panafricaine.

 

Dakar, 8 octobre 2025 – En marge de la deuxième édition du Forum Invest in Senegal (FII Sénégal), le Premier Ministre nigérien, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, également en charge de l’Économie et des Finances, a été reçu en audience par Son Excellence M. Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal. Cette entrevue, tenue dans un climat de fraternité et de dialogue constructif, a permis d’approfondir les liens bilatéraux entre les deux nations.

 

À Dakar, le Niger et le Sénégal renforcent leur coopération lors du Forum Invest in Senegal. Une audience stratégique entre Zeine et Faye

Une audience élargie et stratégique

De plus, à cette occasion, plusieurs éminentes personnalités ont pris part aux échanges, notamment : M. Paul Mashatile, Vice-Président de la République d’Afrique du Sud ; M. Rimtalba Jean Ouédraogo, Premier Ministre du Burkina Faso ; M. Khalid Al Falih, Ministre de l’Investissement du Royaume d’Arabie Saoudite ; M. Nasser Bourita, Ministre des Affaires Étrangères du Royaume du Maroc ; et M. Wamkele Mene, Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Par ailleurs, ces discussions ont porté sur les principaux enjeux et perspectives qui façonnent le destin de nos États, en mettant l’accent sur les voies de collaboration pour un essor collectif.  À ce titre, cette rencontre marquée par la présence de hauts responsables africains et internationaux, confirme l’émergence d’une Afrique résolue à bâtir son avenir.

 

À Dakar, le Niger et le Sénégal renforcent leur coopération lors du Forum Invest in Senegal. Une audience stratégique entre Zeine et FayeÀ Dakar, le Niger et le Sénégal renforcent leur coopération lors du Forum Invest in Senegal. Une audience stratégique entre Zeine et Faye

Alignement sur la souveraineté panafricaine

En effet, ces entretiens ont constitué une opportunité privilégiée pour consolider les relations diplomatiques et intensifier la coopération économique, au bénéfice d’un développement mutuel et durable. Ils s’inscrivent pleinement dans le cadre de la Vision Sénégal 2050, qui place au premier plan la souveraineté économique, l’innovation technologique et la solidarité panafricaine – des principes partagés par le Niger et les États membres de la Confédération des États du Sahel, dans leur quête d’une intégration régionale accrue.

Dès lors, le Forum Invest in Senegal émerge comme un espace de concertation stratégique et de haut niveau, où se dessine progressivement le portrait d’une Afrique résolue, dynamique et tournée vers l’avenir. À travers de telles plateformes, les leaders continentaux réaffirment leur volonté commune de transformer les défis en leviers de progrès, au service de la prospérité partagée et de la stabilité régionale.

En outre , les autorités nigériennes, fidèles à leur engagement pour une diplomatie active et inclusive, poursuivront ces initiatives pour élargir les horizons de partenariat, alignées sur les objectifs nationaux de refondation économique et sociale.

 

Niger et Sénégal : l’avenir de l’intégration se dessine à Dakar

 

En conclusion, l’audience accordée au Premier Ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine par le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, en marge du FII Sénégal, marque un tournant décisif pour la diplomatie ouest-africaine. L’alignement des principes de souveraineté économique et de solidarité panafricaine, chers aux deux nations, sert de fondation à une coopération bilatérale renforcée.

Plus largement, la présence d’une telle constellation de leaders africains et internationaux au Forum Invest in Senegal confirme la montée en puissance de l’Afrique comme pôle d’attraction des investissements, avec le Sénégal et le Niger comme piliers stratégiques. Ces échanges au sommet ouvrent aussi la voie à une accélération de la ZLECAf et à une intégration régionale plus pragmatique et résiliente.

Finalement, les regards se tournent vers la mise en œuvre concrète des engagements. Le succès de cette diplomatie active se mesurera à sa capacité à transformer ces discussions fructueuses en prospérité partagée et en stabilité durable pour l’ensemble du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.

Niamey – Dakar : l’alliance économique se renforce

Le Premier Ministre Nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine et son Homologue Sénégalais Ousmane Sonko Scellent une Nouvelle Dynamique Régionale à Dakar, à l’Occasion du Forum Invest in Sénégal.

 

Dakar, 7 octobre 2025 – Dans l’optique de sceller une nouvelle ère de coopération économique régionale, le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, est arrivé à Dakar hier, 6 octobre 2025, pour une visite de travail axée sur la participation au Forum Invest in Sénégal (Fii Sénégal), qui se tient les 7 et 8 octobre dans la capitale sénégalaise. Dès son arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne, son homologue, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, l’a accueilli, accompagné de plusieurs membres du gouvernement – une rencontre qui symbolise une solide réaffirmation de la solidarité post-reconfigurations régionales.

Ali Mahaman Lamine Zeine participe au Forum Invest in Sénégal aux côtés d’Ousmane Sonko. Une visite stratégique qui relance l’axe Niamey-Dakar et renforce la coopération économique régionale.

Un signal de renforcement de l’axe Niamey-Dakar

 

De fait, ce déplacement s’inscrit dans une dynamique de renforcement bilatéral entre Niamey et Dakar, deux capitales qui misent sur une coopération renouvelée autour d’objectifs clés : souveraineté économique, solidarité africaine et prospérité partagée. C’est pourquoi, après des mois de tensions diplomatiques en Afrique de l’Ouest (notamment les frictions avec la CEDEAO et les bouleversements politiques au Sahel), cette rencontre entre Zeine et Sonko incarne le retour à une convergence continentale focalisée sur les intérêts économiques et stratégiques.

Ali Mahaman Lamine Zeine participe au Forum Invest in Sénégal aux côtés d’Ousmane Sonko. Une visite stratégique qui relance l’axe Niamey-Dakar et renforce la coopération économique régionale.

Attirer les capitaux lors du Fii Sénégal

 

Le Fii Sénégal, qui porte le thème « Investir dans l’Afrique de la transformation », accueillera des débats majeurs : chefs d’État, investisseurs internationaux, bailleurs de fonds et dirigeants du secteur privé s’y réuniront pour évaluer les opportunités d’affaires sur le continent.

Pour sa part, le Niger met en avant ses atouts stratégiques, à savoir :

  • Modernisation des infrastructures.
  • Développement accru de l’énergie verte.
  • Agriculture résiliente.
  • Richesse minière (uranium et or).

En conséquence, ces secteurs sont jugés essentiels pour la relance de la croissance et l’ancrage d’une souveraineté économique effective. Ainsi, dans un Niger post-CNSP qui accélère les réformes, le Premier ministre Zeine adopte une posture offensive : il cherche à attirer les capitaux étrangers pour transformer les ressources nationales en richesses partagées, et ainsi repositionner Niamey comme une destination d’investissement prioritaire en Afrique subsaharienne.

Ali Mahaman Lamine Zeine participe au Forum Invest in Sénégal aux côtés d’Ousmane Sonko. Une visite stratégique qui relance l’axe Niamey-Dakar et renforce la coopération économique régionale.

Dakar : perspectives d’une alliance « Gagnant-Gagnant »

 

Finalement, entre les discussions institutionnelles du forum et les échanges diplomatiques à Dakar, cette visite pourrait initier une alliance stratégique fructueuse : c’est-à-dire un partenariat « gagnant-gagnant » qui promet la création d’emplois, le développement énergétique, et une Afrique qui transforme ses défis structurels en opportunités de croissance. Avec Ousmane Sonko et Ali Mahaman Lamine Zeine aux commandes, l’Afrique de l’Ouest démontre une volonté claire de passer du mode de survie à une dynamique de prospérité accélérée.

Le Niger et le Venezuela abolissent les visas diplomatiques

À Caracas, le Niger et le Venezuela ont signé un accord d’exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service.

 

Caracas, 3 octobre 2025 – Imaginez un diplomate nigérien atterrissant à Caracas sans tampon ni file d’attente, ou un émissaire vénézuélien foulant le sable de Niamey avec la légèreté d’un billet d’avion. Ce n’est plus un rêve géopolitique : en effet, c’est la réalité scellée hier par un accord d’exemption de visa entre le Niger et le Venezuela, réservé aux détenteurs de passeports diplomatiques et de service.

Dans une cérémonie empreinte de symboles Sud-Sud, les ministres des Affaires étrangères des deux nations, Bakary Yaou Sangaré pour Niamey et Yvan Gil Pinto pour Caracas, ont apposé leur signature sur ce pacte qui, au-delà des formalités, pourrait bien tisser des liens inattendus entre deux géants des ressources naturelles – l’uranium sahélien et le pétrole orénoquien.

Le Niger et le Venezuela scellent un accord d’exemption de visas pour les passeports diplomatiques et de service.

Une poignée de main transcontinentale : de la diplomatie à l’action

 

La salle des accords au ministère vénézuélien des Affaires étrangères vibrait d’une énergie rare pour un protocole bilatéral : sourires complices, traductions fluides en espagnol et haoussa, et un fond de maracatu nigérien pour égayer l’atmosphère.

« Cet accord vise à faciliter la mobilité des responsables et diplomates des deux pays, tout en consolidant les liens d’amitié et de partenariat stratégique entre Niamey et Caracas », a déclaré avec emphase Son Excellence Bakary Yaou Sangaré, évoquant ainsi un « pont sur l’Atlantique » qui transcende les océans et les crises.

Pour le Venezuela, miné par les sanctions internationales et en quête de nouveaux alliés, ce geste n’est pas anodin. Ainsi, Yvan Gil Pinto, fidèle du chavisme, a salué l’initiative comme un « pas vers une multipolarité juste », rappelant les affinités historiques entre les Non-Alignés des années 60.

De son côté, le Niger, en pleine refondation post-coup d’État sous le général Abdourahamane Tiani, voit cet accord s’inscrire dans une diplomatie offensive : diversifier les partenariats au-delà de l’Occident, et miser sur des échanges concrets en énergie, agriculture et formation.

Au-delà des visas : Qu’est-ce que ça change pour Niamey et Caracas ?

 

Oubliez les clichés : ce n’est pas qu’une formalité pour élites. Bien au contraire, en fluidifiant les voyages diplomatiques, l’accord pave la voie à des sommets accélérés – imaginez des négociations sur des swaps énergétiques, où le Niger troque son uranium contre du carburant vénézuélien à prix doux, ou des formations croisées pour les ingénieurs miniers.

D’un point de vue historique, les deux pays partagent un ADN anticolonial : le Niger, berceau de l’uranium mondial, et le Venezuela, OPEC des OPEP, ont tous deux souffert des appétits étrangers. Aujourd’hui, face à un Sahel en ébullition et un Caracas résilient, ce pacte pourrait catalyser des investissements mutuels : par exemple, des joint-ventures agricoles pour contrer la faim sahélienne, ou des échanges culturels qui font voyager le son du griot jusqu’aux plages de Margarita.

Pour les Nigériens lambda, c’est un signal : cela démontre que leur pays se muscle sur la scène mondiale, loin des soubresauts de la CEDEAO. Parallèlement, pour les Vénézuéliens, lassés de l’isolement, c’est une bouffée d’air africain – un rappel que l’Afrique n’est pas qu’un lointain mirage, mais un partenaire tangible.

 

Un horizon prometteur : vers une alliance Sud-Sud 2.0 ?

 

Cet accord n’est que le premier chapitre. Bakary Yaou Sangaré l’a dit sans détour : « Nous consolidons les liens d’amitié pour un partenariat stratégique durable. » En conclusion, à l’heure où le monde se recompose en blocs fluides, Niamey et Caracas pourraient bien devenir un duo improbable mais puissant – un Sahel pétrolier qui défie les géants.

Et vous, lecteur ? Dans un monde où les visas sont des murs invisibles, cette exemption de les visas est-elle le début d’une grande épopée bilatérale, ou juste un beau geste diplomatique ? Une chose est sûre : les passeports nigériens et vénézuéliens voyageront désormais plus librement, et avec eux, peut-être, l’avenir de deux nations affamées de coopération.

 

 

Le président Maduro reçoit le ministre nigérien Bakary

Le ministre nigérien Yaou Sangaré Bakary a été reçu par le président Nicolás Maduro pour une audience marquant vingt ans de relations diplomatiques. C’est pourquoi cette rencontre stratégique réaffirme l’alliance Sud-Sud et ouvre de nouvelles perspectives de coopération dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture et du développement territorial.

Caracas, 2 octobre 2025 – Mercredi après-midi, le palais présidentiel vénézuélien a accueilli une délégation nigérienne pour une audience au sommet. Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’étranger, Yaou Sangaré Bakary, s’est entretenu avec le président Nicolás Maduro. Au cœur de ces échanges se trouvaient les voies de renforcement de la coopération bilatérale entre le Niger et le Venezuela, à l’occasion des vingt ans de relations diplomatiques nouées en 2005.

Une rencontre qualifiée de « productive »

 

Le chef de l’État vénézuélien a qualifié la réunion de « productive », indiquant qu’elle avait permis d’explorer des plans communs de développement dans des zones stratégiques, tant au Venezuela qu’en « Mère Afrique ».

À l’issue de l’audience, le président Maduro a partagé ses impressions : il a souligné que les discussions portaient sur la manière de « renforcer l’union qui changera le monde », réaffirmant ainsi cette voie comme étant essentielle pour l’avenir.

 

Séquence diplomatique et engagements précédents

 

Par ailleurs, avant l’audience présidentielle, la délégation du Niger a effectué plusieurs visites importantes.

Auparavant, le ministre nigérien avait accompli des gestes symboliques, notamment une cérémonie devant le monument de Simón Bolívar, réaffirmant l’alliance de fraternité héritée d’Hugo Chávez et consolidée sous Maduro.

Le ministre des Affaires étrangères vénézuélien, Yván Gil, avait salué cet engagement lors d’un échange préalable, confirmant que l’objectif de la réunion était de « fortalecer los lazos diplomáticos y la cooperación estratégica » (renforcer les liens diplomatiques et la coopération stratégique), tout en commémorant ces deux décennies de partenariat Sud-Sud.

De son côté, la vice-présidente exécutive, Delcy Rodríguez, avait tenu une session de travail avec la délégation. Ils y ont passé en revue les projets en cours et ont examiné les perspectives futures dans des domaines clés tels que l’énergie et l’agriculture.

Coopération Niger Venezuela diplomatie Sud-Sud : Yaou Sangaré Bakary reçu par Nicolás Maduro pour renforcer les partenariats bilatéraux et célébrer 20 ans d’amitié.

Un nouveau chapitre Sud-Sud

 

Ces discussions, posées et orientées vers l’avenir, confirment aussi une complémentarité naturelle entre les deux nations, ce qui offre une alternative aux alliances occidentales.

Pour le Niger, en conséquence, cette visite renforce un axe diplomatique essentiel dans un contexte régional mouvant. Pour le président Maduro, elle constitue un levier pour cette « union qui changera le monde ». Une audience après l’autre, cette collaboration fraternelle ouvre un nouveau chapitre.

une alliance stratégique pour l’avenir

En somme , cette visite officielle marque un tournant dans les relations Niger–Venezuela. À travers des audiences de haut niveau et des projets concrets, les deux pays réaffirment leur volonté de bâtir une union diplomatique fondée sur la coopération, la souveraineté et le développement partagé.

Niger–Venezuela : 20 ans de diplomatie Sud-Sud célébrés à Caracas

Diplomatie Sud-Sud : À l’occasion des vingt ans de relations diplomatiques, le ministre nigérien Yaou Sangaré Bakary a entamé une visite officielle au Venezuela dans le but de consolider les liens bilatéraux.

Caracas, 2 octobre 2025 – Lundi 29 septembre, sous un soleil timide, l’arrivée de l’avion présidentiel à l’aéroport de Maiquetía a marqué le début d’une visite diplomatique visant à renforcer une amitié de longue date. Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur du Niger, Yaou Sangaré Bakary, a été accueilli par le vice-ministre pour l’Afrique, Yuri Pimentel. Ces premiers échanges ont donné le ton d’une séquence diplomatique qui célèbre vingt ans de relations fondées sur le respect mutuel et les principes de l’intégration Sud-Sud.

Un hommage symbolique et historique

 

Dès le lendemain, la délégation nigérienne a participé à une cérémonie solennelle devant le monument du Libérateur Simón Bolívar. Ce geste symbolique a réaffirmé l’alliance de fraternité entre les deux nations. Le Commandant Hugo Chávez a initié leurs relations en 2005, et le président Nicolás Maduro les a consolidées. De plus, la coopération privilégie des projets pratiques au service des peuples.

Diplomatie Sud-Sud  : Coopération entre le  Niger et Venezuela, Yaou Sangaré Bakary en visite officielle à Caracas pour renforcer les partenariats bilatéraux et célébrer 20 ans d’amitié.

Des discussions stratégiques en énergie et agriculture

 

Par la suite, le programme a inclus une série d’audiences de haut niveau. Le ministre Sangaré Bakary s’est notamment entretenu avec son homologue vénézuélien, Yván Gil, lequel a souligné l’importance de cette rencontre :

« Au nom du président Nicolás Maduro, nous souhaitons chaleureusement la bienvenue à Son Excellence M. Yaou Sangaré Bakary. Cette rencontre illustre la solidité de notre coopération et notre volonté de la renforcer davantage. »

Grâce à ces échanges, les ministres ont pu saluer l’engagement réciproque dans des domaines variés, allant de l’énergie à l’agriculture.

Diplomatie Sud-Sud  : Coopération entre le  Niger et Venezuela, Yaou Sangaré Bakary en visite officielle à Caracas pour renforcer les partenariats bilatéraux et célébrer 20 ans d’amitié.

La complémentarité Sud-Sud

 

En outre, la vice-présidente exécutive, Delcy Rodríguez, a reçu la délégation pour une réunion de travail. Les deux parties ont passé en revue les projets en cours et exploré des perspectives de collaboration élargies, tout en ciblant le bénéfice direct des populations.

Dans un contexte où les défis globaux appellent à des partenariats solides, il apparaît que ces échanges soulignent une complémentarité naturelle entre le Sahel et l’Amérique latine. Cette visite, qui coïncide avec la commémoration des vingt ans de relations diplomatiques, scelle ainsi une unité et une fraternité qui transcendent les distances.

Un dialogue Sud-Sud renouvelé

 

En conclusion, à l’heure où le monde cherche des alliances durables, le Niger et le Venezuela réaffirment leur fraternité diplomatique. Cette visite officielle, ponctuée d’audiences stratégiques, ouvre un nouveau chapitre de coopération pragmatique entre deux régions complémentaires, posant ainsi les bases d’un dialogue renouvelé.

Diplomatie : Chine et Cuba renforcent leurs liens avec le Niger

Le ministre Mohamed Toumba a reçu en audience les nouveaux ambassadeurs de la Chine et de Cuba accrédités au Niger, venus pour esquisser des partenariats stratégiques en matière d’agriculture, d’infrastructures, de santé et d’éducation.

Niamey, 2 octobre 2025 – Ce jeudi matin, les couloirs du cabinet ministériel nigérien ont été le théâtre d’un acte diplomatique fort. Le Général de Division Mohamed Toumba, ministre d’État, de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du Territoire, a accueilli les nouveaux ambassadeurs accrédités au Niger : Lyu Guijun (Chine) et José Julian Cala Sagué (Cuba).

Arrivés ces derniers mois, les deux Excellences ont franchi la porte non pas pour une simple visite protocolaire, mais pour sceller les bases d’une coopération renforcée. Leur poignée de main ferme symbolise l’ouverture du Niger à des partenariats stratégiques avec la Chine et Cuba.

La Chine mise sur le développement urbain et agricole

Depuis sa prise de fonction le 2 septembre, l’ambassadeur chinois, S.E. Lyu Guijun multiplie les gestes symboliques. Il a notamment visité la ville de Niamey le 24 septembre pour réaffirmer l’engagement de Pékin envers le développement urbain et économique local.

Ces échanges avec le ministre Toumba confirment cette nouvelle dynamique : la coopération chinoise, traditionnellement axée sur le pétrole, s’étend désormais à des domaines cruciaux tels que l’agriculture et les infrastructures. Cette nouvelle orientation est dans la lignée du soutien chinois exprimé en juin à Changsha, où la Chine avait déjà mis l’accent sur une « coopération gagnant-gagnant » incluant la formation et les échanges techniques.

Parallèlement, Cuba renforce son soutien en santé et éducation.

Dans la même dynamique de diversification, la rencontre a également mis en lumière le partenariat historique avec Cuba. S.E. José Julian Cala Sagué, accrédité en mai, a consolidé les liens forgés depuis des décennies.

Accompagné d’une délégation, l’ambassadeur cubain a discuté avec le ministre des pistes de collaboration dans les secteurs où La Havane est reconnue mondialement : la santé et l’éducation. Ces discussions confirment un potentiel d’appui mutuel fort, d’autant plus que les récentes visites du Centre Thomas Sankara à l’ambassade cubaine soulignent l’intérêt croissant pour les échanges culturels et panafricains entre les deux nations.

Coopération diplomatie Chine, Cuba, Niger : les nouveaux ambassadeurs rencontrent le ministre Toumba pour renforcer les partenariats bilatéraux en développement, santé et éducation. Coopération diplomatie Chine, Cuba, Niger : les nouveaux ambassadeurs rencontrent le ministre Toumba pour renforcer les partenariats bilatéraux en développement, santé et éducation.

Vers une diplomatie pragmatique et souveraine

Dans un contexte régional en mutation, ces partenariats bilatéraux offrent au Niger des leviers concrets pour son développement. Le ministre Toumba a salué l’approche constructive des deux délégations, en soulignant aussi  l’importance d’une diplomatie tournée vers les résultats.

Des alliances pour bâtir l’avenir

En conclusion, au fil des audiences, le Niger affirme sa volonté de diversifier ses partenariats et de renforcer sa souveraineté. Ces gestes diplomatiques, loin d’être anodins, préparent le terrain à des accords tangibles dans les mois à venir. Il s’agit donc d’une coopération bilatérale qui s’ancre dans la stabilité, le progrès et l’ouverture.

Tiani en visite au Burkina : coopération renforcée au Sahel

Sous un ciel serein, le Président nigérien Abdourahamane Tiani a été accueilli par son homologue burkinabè Ibrahim Traoré pour une visite d’amitié et de travail. Au-delà des protocoles, cette rencontre incarne une volonté commune de consolider les liens stratégiques entre deux États clés du Sahel, dans un contexte régional sous tension.

 

Ouagadougou, 1ᵉʳ octobre 2025 — L’avion présidentiel atterrit sous un ciel clair à l’aéroport international de Ouagadougou, marquant la fin d’une escale à Bamako. À son bord, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger, descend les marches, entouré de ses proches collaborateurs : le Général Salifou Mody, Ministre d’État chargé de la Défense nationale, et M. Salim Mahamadou Gado, Directeur de cabinet adjoint. En effet, cette arrivée s’inscrit dans une visite d’amitié et de travail au Burkina Faso, un déplacement qui prolonge les dynamiques régionales

Visite Abdourahamane Tiani Burkina Faso octobre 2025 : échanges bilatéraux sur la sécurité, l’économie et la coopération régionale entre le Niger et le Burkina Faso.

Tiani au Burkina : Accueil officiel et premiers échanges

C’est le Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, qui l’accueille en personne. Les honneurs protocolaires se déroulent avec mesure : salut militaire, poignées de main fermes, puis installation dans le Salon présidentiel. Les échanges initiaux, en présence des délégations respectives, posent les bases d’une coopération accrue, centrée sur les enjeux sécuritaires et économiques du Sahel.

 

Un tête-à-tête stratégique

Vient ensuite un moment plus confidentiel : un entretien en tête-à-tête entre les deux chefs d’État. Derrière les portes closes, les discussions portent vraisemblablement sur les priorités communes – stabilité régionale, échanges frontaliers, coordination face aux défis sécuritaires – dans un climat de confiance établie.

Tiani au Burkina : une visite à forte portée symbolique

Par ailleurs, cette visite, simple dans sa forme, porte un poids diplomatique clair. Elle réaffirme les liens d’amitié, de solidarité et de coopération entre le Niger et le Burkina Faso, à un moment où la région fait face à des pressions extérieures et internes. Pour les deux pays, c’est une étape concrète dans un partenariat qui se veut durable.

 

Des perspectives d’accords à venir

Finalement , les suites de ces entretiens pourraient bien se traduire en accords tangibles dans les prochains jours. Dans un paysage géopolitique mouvant, cette main tendue entre Ouagadougou et Niamey incarne en fait  une volonté partagée de construire un Sahel résilient, uni et souverain.

Bamako : Goïta reçoit Tiani pour une visite stratégique

À Bamako, les présidents du Mali et du Niger scellent une alliance stratégique au sein de l’AES : une visite fraternelle qui redéfinit l’unité sahelienne face aux défis sécuritaires et économiques.

 

Bamako, 30 septembre 2025 – La capitale malienne a été le théâtre d’une importante rencontre diplomatique ce mardi, consolidant l’alliance régionale en cours. Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali, Chef de l’État et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), a accueilli son homologue nigérien, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, à l’aéroport international Modibo Keïta.

Dans ce cadre, cette visite d’amitié et de travail s’inscrit dans le renforcement des liens bilatéraux et multilatéraux au sein de l’AES, face aux défis sécuritaires et économiques de la région.

Le Président malien Assimi Goïta a accueilli son homologue nigérien Abdourahamane Tiani à Bamako pour une visite d’amitié et de travail.

Bamako: une réception axée sur les symboles d’alliance

 

Dès son arrivée, le Général Tiani a été accueilli par une réception protocolaire. Après l’exécution des hymnes nationaux, les deux chefs d’État ont échangé sur le tarmac, un moment qui symbolise la volonté du Mali et du Niger de sceller leur alliance. De ce fait, cette rencontre met en lumière l’esprit de l’AES, une confédération visant à mutualiser les forces pour une souveraineté régionale affirmée.

Ainsi, pour le Mali et le Niger, cette étape réaffirme l’importance de la solidarité face aux enjeux géopolitiques contemporains.

 

L’AES : objectif d’un destin sahélien indivisible

 

Par ailleurs, cette visite s’inscrit dans la dynamique régionale de l’AES, qui cherche à s’établir comme un pôle d’unité et de résilience. En sa qualité de Président de l’AES, le Général Goïta a accueilli un partenaire stratégique dans la quête d’une paix durable, d’une économie résiliente et d’une voix africaine plus influente sur la scène mondiale.

De son côté, le Général Tiani, dont le Niger poursuit sa Transition exemplaire , est un acteur clé, apportant à la Confédération son expertise en matière de sécurité et de développement endogène. En plus, l’objectif commun est de transformer les défis régionaux en opportunités collectives grâce à une solidarité accrue entre les membres.

Vers des pourparlers fructueux pour un Sahel souverain

 

Dans cette perspective, les échanges prévus à Bamako se concentrent sur des dialogues concrets et opérationnels :

  • La sécurisation des frontières communes
  • L’harmonisation des politiques économiques
  • Le renforcement des échanges culturels

En somme, cette visite de travail illustre l’engagement mutuel pour une refondation sahélienne. Elle vise aussi à renforcer la capacité des deux nations à défier les ingérences extérieures et à bâtir un avenir où la jeunesse et l’économie locale trouvent leur plein épanouissement.

 

Bamako : une étape décisive pour l’intégration régionale

 

En conclusion, cette escale bamakoise du Général Tiani n’est pas un interlude diplomatique, mais la continuation logique du processus d’intégration de l’AES. En effet, elle met en évidence la volonté des deux nations de concrétiser leur alliance en actes tangibles, propulsant  ainsi la Confédération vers des horizons de paix et de prospérité régionales.

À suivre…  

Le Niger, un géant nucléaire en devenir ?

Le Niger entre dans le cercle restreint des décideurs nucléaires mondiaux. À Vienne, sa diplomatie énergétique s’affirme comme levier stratégique pour l’Afrique.

 

Vienne, 24 septembre 2025 — Dans l’auguste salle de la Hofburg, où les échos des traités historiques se mêlent aux débats sur l’atome pacifique, le Niger a gravé son nom parmi les gardiens de l’énergie nucléaire mondiale. Élu mardi dernier au Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour un mandat de deux ans, le pays sahélien affirme sa stature diplomatique et son ambition énergétique. Cette reconnaissance est intervenue au cœur de la 69ᵉ Conférence générale de l’institution, close le 19 septembre.

Ainsi, ce triomphe, survenu dans un contexte de tensions géopolitiques et de course à la souveraineté technologique, n’est pas qu’un honneur protocolaire : il ouvre la porte à une influence décisive sur les normes globales de sécurité et de développement nucléaire.

 

La diplomatie nigérienne s’impose à l’AIEA

 

Cette élection place le Niger aux côtés d’autres nations nouvellement désignées, telles que la Belgique, le Chili, la Jordanie, la Lituanie, le Pérou, les Philippines, le Portugal, la Roumanie, l’Arabie saoudite et le Togo, au sein du Conseil des 35 membres. Instance pivot de l’AIEA, ce Conseil est chargé, entre autres, d’approuver les accords de sauvegarde nucléaire, de valider la publication des normes de sécurité internationales et de formuler des recommandations sur le budget et les programmes de l’Agence à la Conférence générale.

Pour le Niger, producteur historique d’uranium et pivot géostratégique du Sahel, cette adhésion renforce sa crédibilité sur la scène internationale, tout en soulignant le rôle stratégique qu’il entend jouer dans la promotion d’un nucléaire civil responsable et équitable.

 

Stratégie nationale : l’uranium au service du développement

 

À la tête de la délégation nigérienne, le Colonel Maïzama Abdoulaye, Ministre de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a conduit une équipe composée de la Présidente de la Haute Autorité Nationale à l’Énergie Atomique (HANEA), ainsi que de cadres des ministères concernés, de la HANEA et de l’Autorité de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (ARSN). Leur présence à Vienne incarnait la vision ambitieuse du Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, Chef suprême des armées et Président du Comité d’Orientation Stratégique pour le Programme Électronucléaire (COSPEN).

De plus, sous son leadership, le Niger accélère sa reconversion vers un programme nucléaire pacifique, scellé en juillet dernier par un mémorandum d’entente avec la Russie (Rosatom) pour la construction d’une centrale électrique nucléaire et la formation d’experts. Ce partenariat, discuté lors d’une rencontre entre le ministre russe de l’Énergie et le Général Tiani, vise aussi à établir une commission intergouvernementale dédiée, marquant l’expansion des ambitions nucléaires russes en Afrique.

 

De fournisseur à acteur : une nouvelle ère pour le Niger

 

Au-delà des applaudissements viennois, cette élection interroge l’avenir énergétique d’un continent assoiffé de progrès. Le Niger, dont les gisements d’uranium attirent une file de prétendants internationaux, transforme sa richesse minière en levier de développement souverain. Face aux défis climatiques et à la dépendance énergétique, ce mandat au Conseil des gouverneurs permettra au pays de peser sur les standards mondiaux, favorisant des transferts de technologies accessibles et une gouvernance inclusive. C’est un signal fort : le Sahel ne sera plus seulement un fournisseur de matières premières, mais un acteur normatif dans la révolution atomique verte.

 

Un avenir prometteur pour le Niger

 

Pour les Nigériens, cette nouvelle sonne comme une promesse d’électrification rurale accélérée, de diversification économique et de sécurité alimentaire via des applications nucléaires en agriculture. À Niamey, où l’électricité reste un luxe pour trop de foyers, l’ombre de l’AIEA se profile désormais comme un allié tangible.

Finalement , le Niger émerge plus que jamais comme un phare diplomatique. En effet, avec cette nouvelle position influente, le pays pourrait-il devenir le catalyseur d’une nouvelle ère énergétique en Afrique, propulsant le continent vers une indépendance technologique et une souveraineté renouvelée ?

 

ONU 2025 : le Niger prépare sa voix pour le Sahel

À quatre jours du discours du Premier ministre nigérien à l’ONU, Niamey affine sa stratégie diplomatique. Une délégation de haut niveau porte les espoirs d’un Sahel  et  d’un  Niger en quête de justice et de développement.

 

Niamey, 23 septembre 2025 –À l’ombre des gratte-ciel new-yorkais, le Niger s’apprête à faire entendre sa note résolue. Quatre jours avant que le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine ne monte à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, le pays des fleuves et des sables émerge comme un acteur pivotal de la 80e session, ouverte le 9 septembre dernier. Ainsi, dans un forum placé sous le signe d’une coopération réinventée, Niamey défend non seulement ses intérêts nationaux, mais aussi les aspirations d’un Sahel en péril, entre instabilité sécuritaire et quête de développement équitable.

Une délégation de choc pour une mission stratégique pour le Niger

Placée sous la conduite de Son Excellence M. Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier ministre et ministre de l’Économie et des Finances, la délégation nigérienne rassemble un quatuor d’atouts stratégiques : Son Excellence M. Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Étranger ; le médecin-colonel-major Garba Hakimi, ministre de la Santé ; et le Docteur Soumana Boubacar, ministre directeur de cabinet du Président de la République, également porte-parole du gouvernement.

Renforcée par d’autres membres du gouvernement et une cohorte de diplomates chevronnés, cette équipe est investie d’une mission claire : forger les positions du Niger sur les grands enjeux planétaires.

Paix et développement : l’ONU célèbre ses 80 ans avec le Sahel en ligne de mire

La 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui coïncide avec le 80ᵉ anniversaire de l’Organisation, s’articule autour du thème évocateur : « Mieux ensemble : plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains ». Elle consacre la coopération internationale comme levier central face à une série de crises majeures : les conflits armés qui déstabilisent des régions entières, la pauvreté structurelle qui fragilise les fondements sociaux, les effets du changement climatique sur des écosystèmes vulnérables, et la nécessité d’une inclusion sociale renforcée pour contenir les inégalités croissantes.

Les débats, engagés depuis deux semaines, portent sur des enjeux de haute sensibilité, tels que la reconnaissance pleine et entière de l’État de Palestine, la mobilisation urgente contre le réchauffement climatique, ainsi que les implications éthiques de l’intelligence artificielle — un domaine dans lequel le Niger, pionnier en matière de gouvernance numérique au Sahel, pourrait se distinguer.

Le grand oral de M. Zeine : la souveraineté nigérienne à l’honneur

 

Le discours très attendu de Son Excellence M. Ali Mahaman Lamine Zeine, prévu pour le samedi 27 septembre, cristallise les espoirs de la nation. En effet, au-delà des allocutions protocolaires, cette intervention incarnera la réaffirmation de la souveraineté du Niger dans un contexte post-transition marqué par des réformes économiques ambitieuses et une diplomatie résolument proactive.

Dans un environnement international caractérisé par la distance de certains partenaires occidentaux et la recomposition des alliances régionales, Niamey portera une plaidoirie en faveur d’un ordre mondial plus équitable, où les voix des pays en développement ne sont plus reléguées aux marges du débat global.

« Dans un monde interconnecté, le Niger n’est pas un spectateur, mais un architecte de solutions collectives » : telle pourrait être la synthèse de cette prise de parole, qui s’inscrit dans la perspective de rencontres bilatérales stratégiques avec des homologues africains et européens.

 

Au-delà des mots, des actes concrets pour le Niger

Pour le grand public nigérien, la présence du Niger à New York incarne les luttes quotidiennes : transformer les engagements multilatéraux en financements concrets, en programmes de santé renforcés face aux épidémies, et en stratégies climatiques adaptées aux réalités des communautés nomades.

Alors que la session bat son plein, ponctuée de nombreux événements parallèles consacrés à l’énergie verte et à la cybersécurité, le Niger occupe symboliquement le premier siège dans l’hémicycle de l’Assemblée générale — un honneur qui témoigne de son rôle croissant dans les dynamiques de gouvernance multilatérale.

En conclusion, à quatre jours du grand oral, l’attention se cristallise. Terre de contrastes où la résilience s’allie à l’ambition, le Niger pourrait convertir ces tribunes internationales en leviers tangibles au service de son développement. Les échos de New York, porteurs d’engagements et de diplomatie active, résonneront bientôt jusqu’aux marchés de Niamey.

Abidjan – Niamey : une poignée de main pour relancer la coopération

À Abidjan, l’ambassadrice du Niger présente ses lettres de créance au président Ouattara. Un geste diplomatique fort qui amorce le retour du dialogue entre deux nations clés de l’Afrique de l’Ouest.

 

Abidjan, 16 septembre 2025 – Au cœur du Palais Présidentiel d’Abidjan, où les dorures de l’histoire côtoient les ambitions d’un continent en pleine renaissance, un geste simple a résonné comme un appel à l’unité. Ce mardi, Son Excellence Alfari Sita Sahida Badamassi Djariri, nouvelle ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Niger en Côte d’Ivoire, a présenté ses lettres de créance au président Alassane Ouattara.

Parmi six diplomates fraîchement accrédités, ce moment protocolaire symbolisait un rapprochement tant attendu entre deux nations ouest-africaines, après des mois de tensions liées à la transition politique au Niger. Alors que l’Afrique de l’Ouest cherche encore ses marques dans un monde instable, cette poignée de main ouvre la voie à une coopération renouvelée, porteuse d’espoir pour des peuples liés par l’histoire et le destin.

Une cérémonie protocolaire : le rituel d’une nouvelle ère

 

La cérémonie, empreinte de solennité, s’est déroulée dans l’enceinte prestigieuse du Palais Présidentiel, sous le regard attentif des protocoles ivoiriens. Alfari Sita Sahida Badamassi Djariri, figure discrète mais déterminée de la diplomatie nigérienne, a remis ses lettres au président Ouattara, marquant ainsi le début officiel de sa mission.

Elle rejoignait cinq autres ambassadeurs : Oliveira Francisco Joaquim Encoge (Angola), Magida Karaki (Liban), Sandra Choufany (Canada), Irchad Razaaly (Union européenne) et Simon-Clément Seroussi (Israël). Toutefois, au-delà des uniformes et des discours, c’est le contexte bilatéral qui a donné à ce geste sa portée singulière : un signal clair de dégel après les frictions nées du coup d’État au Niger en 2023, qui avaient tendu les relations avec Abidjan et d’autres voisins.

Le Niger et la Côte d’Ivoire renouent leurs liens diplomatiques à Abidjan avec l’accréditation de l’ambassadrice Alfari Sita Sahida Badamassi Djariri. Une étape stratégique vers une coopération régionale renforcée.

Un pont entre Niamey et Abidjan : apaiser les ombres du passé

 

De plus, ce rapprochement n’est pas anodin. La Côte d’Ivoire, pilier économique de la sous-région, et le Niger, géant sahélien aux ressources vitales, partagent des enjeux communs : sécurité frontalière, commerce régional et lutte contre le terrorisme. Les tensions post-transition au Niger avaient refroidi les échanges, mais la nomination de cette ambassadrice marque un tournant.

« C’est une étape importante pour renouer les liens et raviver la coopération », soulignent les observateurs, saluant ce geste comme un « calumet de la paix » entre les deux capitales.

Sous l’égide du général Abdourahamane Tiani à Niamey, ce mouvement diplomatique apaise les craintes et ouvre des perspectives : accords commerciaux renforcés, échanges culturels et soutien mutuel face aux défis climatiques qui menacent le Sahel et la Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, Alfari Sita Sahida Badamassi Djariri, avec son expérience en diplomatie et son ancrage dans les réalités nigériennes, incarne cette ambition. Sa mission est de transformer les protocoles en actions concrètes, favorisant des partenariats qui bénéficient aux populations des deux côtés de la frontière.

Le Niger et la Côte d’Ivoire renouent leurs liens diplomatiques à Abidjan avec l’accréditation de l’ambassadrice Alfari Sita Sahida Badamassi Djariri. Une étape stratégique vers une coopération régionale renforcée.

Une diplomatie au service de la paix régionale

 

En somme, cette accréditation à Abidjan résonne comme un message d’optimisme. Dans une région où l’intégration via la CEDEAO reste un défi, le Niger et la Côte d’Ivoire montrent la voie : la diplomatie n’est pas figée dans les crises, elle est un levier pour l’avenir. Pour les Ivoiriens comme pour les Nigériens, c’est aussi l’assurance d’un horizon partagé, où les échanges économiques et humains reprennent de la vigueur.

Et si cette poignée de main était le premier pas vers une sous-région plus solidaire ? Abidjan et Niamey, unies par ce geste, nous rappellent aussi que l’Afrique avance lorsqu’elle choisit le dialogue. Le véritable enjeu consistera à traduire ce rapprochement diplomatique en une coopération renforcée sur les questions de sécurité et de développement économique, essentielles à la stabilité de toute la sous-région.

Niger-Koweït : un pont se lève sur le désert

Au cœur du Palais de Bayan, joyau architectural du Koweït où les fontaines murmurent des secrets d’histoire et les jardins luxuriants défient le désert environnant, deux nations scellent un lien qui pourrait transformer des vies. Le mardi 16 septembre 2025, Son Altesse Cheikh Meshal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, Émir du Koweït, a reçu les lettres de créance du Dr. Adam Abdou Hassan, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Niger.

Ainsi, cette cérémonie solennelle, un geste protocolaire millénaire, porte en elle les promesses d’un partenariat moderne entre un géant pétrolier du Golfe et un pilier sahélien d’Afrique de l’Ouest. Dans un monde où les alliances se forgent au-delà des océans, ce moment n’est pas qu’une formalité : il tisse un pont vers l’énergie, le commerce et la coopération qui pourrait irriguer l’avenir de deux peuples.

 

Qui est Adam Abdou Hassan, le nouveau visage du Niger au Koweït ?

 

Le Dr Adam Abdou Hassan n’est pas un novice sur la scène internationale ; bien au contraire, il est même un profil d’excellence. Docteur en droit public international, enseignant-chercheur à l’Université de Rouen-Normandie en France et consultant chevronné, il apporte une expertise pointue en droit international et en relations diplomatiques. Par ailleurs, en tant que membre de l’Institut Nigérien des Études Stratégiques et Internationales (INESI), il a déjà marqué les esprits par ses analyses sur des thèmes cruciaux comme la stratégie européenne en matière d’immigration et le développement de l’économie bleue en Afrique.

De surcroît, auditeur de l’Académie de Droit International de La Haye, il incarne le Niger moderne : érudit, visionnaire et profondément ancré dans les défis globaux. Ainsi, sa nomination comme ambassadeur au Koweït, effective ce matin-là, signe le début d’une mission qui vise à renforcer les liens bilatéraux, dans un contexte où le Niger, sous la direction de son gouvernement de transition, cherche à diversifier ses partenariats au-delà de l’Europe et de l’Afrique de l’Ouest.

Dans cette perspective, la cérémonie, tenue dans l’enceinte prestigieuse du Palais de Bayan, s’est déroulée avec le faste coutumier du protocole koweïtien. Accompagné de hauts dignitaires, l’Émir a accueilli l’ambassadeur nigérien dans une atmosphère de respect mutuel, mettant en lumière l’importance de cette étape pour les relations entre les deux pays.

 

Histoire et futur : quand le Sahel rencontre le Golfe

 

Les liens entre le Niger et le Koweït ne datent pas d’aujourd’hui. En effet, depuis des décennies, ce petit émirat du Golfe, riche de ses immenses réserves pétrolières, entretient une diplomatie active et bienveillante avec l’Afrique, guidée par des principes de non-ingérence et de respect souverain. En tant que membre fondateur de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), le Koweït y voit un levier pour promouvoir la paix et la coopération Sud-Sud.

Du côté nigérien, la politique étrangère modérée, axée sur des relations amicales avec l’Est et l’Ouest, place le Koweït comme un partenaire stratégique. Bien que le Niger ne dispose pas d’une ambassade permanente à Koweït Ville — ses missions diplomatiques se concentrant sur 25 pays clés — cette nomination ouvre la voie à une présence accrue, potentiellement axée sur l’énergie, l’agriculture et l’aide humanitaire.

Dans un Sahel marqué par les défis sécuritaires et climatiques, ce rapprochement tombe à pic. Le Koweït, connu pour son rôle humanitaire et ses investissements en Afrique, pourrait injecter un élan vital : on peut imaginer des accords sur l’uranium nigérien — dont le Niger est l’un des plus grands producteurs mondiaux — couplés à l’expertise koweïtienne en gestion des ressources énergétiques. Ou encore, des projets d’irrigation sahélienne financés par les fonds souverains du Golfe, aidant le Niger à lutter contre la désertification qui ronge ses terres.

 

Un nouveau souffle d’espoir pour l’Afrique et le Golfe

 

Alors que le monde observe les soubresauts géopolitiques — des tensions au Moyen-Orient aux transitions en Afrique — cette cérémonie de remise de lettres de créance au Palais de Bayan apparaît comme une bouffée d’optimisme. Elle rappelle que la diplomatie, au-delà des dorures et des uniformes, est un outil concret pour le progrès. Pour les Nigériens, c’est l’assurance d’un allié fiable dans la diversification économique ; pour les Koweïtiens, une opportunité d’étendre leur influence bienveillante en Afrique subsaharienne.

Le Dr Adam Abdou Hassan, en tendant ses lettres de créance, n’a pas seulement officialisé son rôle : il a ouvert une porte. Une nouvelle histoire commence, celle d’un partenariat qui pourrait bien faire fleurir le désert. Mais une question demeure : ce pont nouvellement bâti saura-t-il résister aux tempêtes géopolitiques et mener à une coopération durable et prospère ? L’avenir nous le dira.

Niger – Suisse : 14 milliards de FCFA pour éduquer, irriguer et entreprendre

Trois accords, une vision : le Niger et la Suisse unissent leurs forces pour transformer les territoires et renforcer l’autonomie nationale.

 

Niamey, 16 septembre 2025 — Dans un contexte régional exigeant, où chaque geste de coopération prend une dimension stratégique, le Niger et la Suisse viennent de franchir une étape décisive vers un développement inclusif et durable. Ce mardi, au cœur de Niamey, le Ministre nigérien des Affaires Étrangères, M. Bakary Yaou Sangaré, et l’Ambassadeur de la Confédération suisse, M. Patrick Egloff, ont signé trois accords de financement d’un montant global de 14 milliards de FCFA. Concrètement, ces engagements, qui s’étendront jusqu’en juin 2029, ciblent trois leviers essentiels : l’éducation, la petite irrigation et l’entrepreneuriat agricole.

 

Une coopération exemplaire, fondée sur la vision présidentielle

 

Par cette signature, la Suisse réaffirme son attachement à un partenariat sans faille avec le Niger, amorcé dès 1978 et jamais interrompu, y compris dans les périodes de transition politique. De son côté, le chef de la diplomatie nigérienne souligne que ces accords s’inscrivent pleinement dans la vision du Président de la République, le Général Abdourahamane Tiani, qui place l’humain, la souveraineté alimentaire ainsi que l’autonomisation économique au cœur de son action.

« Depuis le 26 juillet 2023, nous avons œuvré avec nos partenaires pour aligner leurs interventions sur les priorités nationales », a souligné M. Sangaré, tout en saluant la constance et la loyauté de la coopération suisse.

Niger – Suisse : trois programmes, une ambition : transformer les territoires

En effet, les projets signés traduisent une approche intégrée du développement :

  • D’une part, le renforcement du système éducatif vise à garantir la continuité pédagogique, notamment pour les filles en situation de crise, tout en contribuant au fonds commun de l’éducation. À ce titre, il met l’accent sur les infrastructures scolaires et la résilience du système éducatif.
  • D’autre part, l’appui à la petite irrigation (Phase III), destiné à 5 000 exploitations familiales dans les régions de Dosso et de Mardi, renforce la gestion agricole, la sécurisation foncière et l’accès au financement, avec en complément une attention particulière portée aux conseils de terrain.
  • Enfin, la promotion de l’entrepreneuriat agricole soutient l’inclusion financière des jeunes et des femmes, en les impliquant directement dans le développement durable des filières agricoles locales.

 

Une diplomatie de proximité et de transparence

 

Dans cette dynamique, l’Ambassadeur Patrick Egloff a salué le travail remarquable de son équipe et des ministères nigériens, tout en réaffirmant l’engagement de la Suisse à planifier rigoureusement ces programmes. Par ailleurs, il a insisté sur l’importance d’un dialogue continu avec les collectivités territoriales et les autorités déconcentrées, garantissant une coopération au plus près des bénéficiaires.

« Je me réjouis de la dynamique de partenariat entre le Niger et la Suisse, qui se concrétise aujourd’hui par le lancement officiel de ces trois programmes. Je souhaite à toutes et à tous plein succès dans leur engagement pour le développement du Niger », a-t-il conclu.

 

Niger – Suisse : une alliance qui inspire

 

À l’heure où les enjeux de développement exigent des réponses concrètes et concertées, cette signature incarne une diplomatie active, tournée vers les résultats et la transformation des territoires. Ainsi, le Niger et la Suisse démontrent qu’au-delà des discours, c’est par l’action ciblée et la confiance mutuelle que se construit un avenir partagé.

En définitive, ces 14 milliards de FCFA pourraient transformer des milliers de vies, des salles de classe aux champs irrigués. Dès lors, la question qui brûle les lèvres : ces projets seront-ils le tremplin d’un Niger plus fort et plus autonome ? À en croire la dynamique insufflée par ce partenariat, l’avenir s’annonce prometteur.

 

Le Niger et la Suisse scellent trois conventions majeures

Au Palais présidentiel de Niamey, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani a reçu l’Ambassadeur de la Confédération Suisse, Son Excellence Patrick Egloff, pour une audience marquée par la signature de trois conventions majeures.

 

Niamey, 16 septembre 2025 – Une nouvelle étape vient d’être franchie dans la coopération internationale du Niger. Ce mardi, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, a reçu l’Ambassadeur de la Confédération Suisse, Son Excellence Patrick Egloff, dans une rencontre aussi amicale qu’importante. D’ailleurs,  l’événement central de cette rencontre a été la conclusion de trois conventions importantes qui s’apprêtent à révolutionner l’éducation, la formation professionnelle et la sécurité alimentaire au Niger, consolidant par la même occasion les relations entre les deux pays.

Des accords pour un Niger plus fort

 

Dans un climat de convivialité, les pourparlers entre le Président Tiani et l’Ambassadeur Egloff ont visé à intensifier les liens bilatéraux entre le Niger et la Suisse. Suite à ces discussions productives, trois conventions de collaboration ont été officiellement ratifiées, visant des domaines cruciaux pour la progression du Niger. Ainsi, ils concernent :

  • L’éducation : pour offrir aux jeunes Nigériens un accès accru à un enseignement de qualité.
  • La formation professionnelle : pour doter la main-d’œuvre de compétences adaptées aux besoins du marché.
  • La sécurité alimentaire : pour garantir une résilience face aux défis climatiques et économiques qui touchent les communautés.

Ces initiatives, portées par la volonté commune des deux pays, s’inscrivent dans une vision à long terme : bâtir un Niger plus éduqué, plus qualifié et mieux nourri.

 

Une coopération sous le signe de la confiance

 

La cérémonie a eu lieu en présence de personnalités importantes du gouvernement nigérien, dont Son Excellence Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, ainsi que le Dr Soumana Boubacar, ministre et directeur de cabinet du Président, qui est également porte-parole du gouvernement. Le Niger attache une grande importance à ce partenariat avec la Suisse, un pays réputé pour son savoir-faire dans le domaine de l’éducation et du développement durable, comme le souligne leur présence.

« Ces accords sont un pont vers un avenir meilleur pour nos populations », a déclaré une source proche de la présidence, reflétant l’enthousiasme suscité par cette collaboration.

Le Président Tiani a reçu l’Ambassadeur suisse à Niamey pour sceller trois conventions clés dans l’éducation, la formation professionnelle

Un signal fort pour la diplomatie nigérienne

 

Cette audience intervient à un moment où le Niger cherche à diversifier ses partenariats internationaux pour soutenir ses ambitions de refondation nationale. En s’associant à la Suisse, un acteur réputé pour son engagement humanitaire et son savoir-faire, le Niger ouvre la voie à des projets concrets qui toucheront directement la vie des citoyens, des salles de classe aux champs agricoles.

En somme, cette signature marque un tournant. Les Nigériens peuvent désormais regarder vers un avenir où l’éducation et la sécurité alimentaire ne sont plus des défis insurmontables, mais des opportunités à saisir.

Ces nouveaux rapports diplomatiques et économiques avec la Suisse préfigurent-ils une nouvelle phase pour la collaboration internationale du Niger ?

AES – Justice : les ministres reçoivent le soutien de Tiani

Dans le cadre du renforcement de la coopération judiciaire régionale, le Président de la République du Niger, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a reçu ce jour une délégation de haut niveau des ministres de la Justice et des Droits de l’Homme des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Niamey, le 16 septembre 2025 – À Niamey, un vent de solidarité régionale souffle sur la Présidence de la République. Ce mardi, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président du Niger et Chef de l’État, a reçu une délégation de haut niveau des ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il s’agissait d’une rencontre symbolique qui place le Niger au centre d’une ambition commune : bâtir une justice plus robuste et des droits humains mieux protégés à travers le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

 

Une rencontre au sommet pour la justice sahélienne

 

La délégation, composée de figures clés de l’AES, comprenait Edasso Rodrigue Bayala, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme du Burkina Faso, Mamadou Kassogué, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux du Mali, et Alio Daouda, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux du Niger. Leur présence à Niamey marque l’aboutissement d’intenses travaux d’échanges entre les trois pays, réunis au sein de la Confédération de l’AES, pour harmoniser leurs efforts en matière de justice et de droits humains.

Au cours de cette réunion, les ministres ont exposé au Président Tiani un compte-rendu détaillé sur la progression des projets conjoints. Ces projets, actuellement en phase de développement, ont pour objectif de consolider les systèmes juridiques, de favoriser la primauté du droit et d’assurer le respect des droits essentiels dans une région faisant face à d’importants défis en matière de sécurité et de société.

 

Un front uni pour la souveraineté juridique

 

Cette rencontre intervient dans un contexte où l’Alliance des États du Sahel s’affirme comme un acteur incontournable de la coopération régionale. En unissant leurs forces, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ambitionnent de construire des institutions judiciaires solides, capables de répondre aux attentes des citoyens et de relever les défis communs, tels que l’insécurité, la corruption ou les violations des droits humains. « L’unité est notre force », aurait déclaré l’un des ministres, selon des sources proches de la présidence.

La présence à l’audience du Dr Soumana Boubacar, ministre et directeur de cabinet du Président, ainsi que de Mahamane Lawali Roufai, secrétaire général du gouvernement, souligne l’importance accordée par le Niger à cette coopération trilatérale.

 

Le Sahel trace sa propre voie

 

Alors que le Sahel fait face à des crises multiples, cette audience envoie un message clair : l’AES est déterminée à poser les bases d’une région plus juste et plus équitable. En plaçant la justice et les droits humains au cœur de leur agenda, les trois pays tracent une voie ambitieuse pour l’avenir. Les projets discutés pourraient transformer le paysage judiciaire du Sahel, en renforçant la confiance des citoyens envers leurs institutions.

En somme, cette journée a incarné l’espoir d’un Sahel uni, où la justice et les droits humains sont des piliers inamovibles. Les regards se tournent désormais vers les prochaines étapes de cette collaboration.

Cette dynamique de consolidation de l’AES par le droit et la justice saura-t-elle répondre aux attentes des populations sahéliennes ?

Le Président Tiani reçoit trois nouveaux ambassadeurs

Au Palais présidentiel, le Niger scelle de trois nouveaux partenariats stratégiques avec la Belgique, la Chine et les Pays-Bas, affirmant ainsi sa diplomatie de souveraineté et d’ouverture.

 

NIAMEY, le 11 septembre 2025 — Ce jeudi, le Palais de la Présidence a été le théâtre d’un moment fort de la vie diplomatique nigérienne. Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, a reçu les lettres de créance de trois nouveaux ambassadeurs accrédités au Niger. Cette cérémonie marque une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales et multilatérales du pays.

Trois nouveaux ambassadeurs accrédités à Niamey renforcent les liens du Niger avec la Belgique, la Chine et les Pays-Bas dans un contexte de refondation nationale.

Trois partenaires stratégiques accrédités à Niamey

 

Les trois diplomates reçus sont :

  • S.E.M. Guy Léon Hambrouck, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique.
  • S.E.M. Lyu Guijun, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine.
  • S.E.M. André Carstens, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume des Pays-Bas.

Tous les trois ont leur résidence à Niamey, ce qui symbolise leur engagement direct. Leur accréditation ouvre ainsi un nouveau chapitre de coopération dans des domaines clés tels que le développement économique, la sécurité, la formation et l’appui institutionnel.

Un geste symbolique pour un Niger souverain

 

Cette cérémonie s’inscrit directement dans la vision d’un Niger totalement souverain et refondé. En effet, la diplomatie est perçue comme un levier stratégique pour consolider les partenariats et défendre les intérêts nationaux. Cet événement traduit aussi la volonté du pays de diversifier ses alliances et de renforcer sa présence sur la scène internationale, tout en affirmant son ancrage territorial et sa capacité à dialoguer avec des partenaires aux profils variés.

 

Une présence institutionnelle de haut niveau pour l’accueil des trois nouveaux ambassadeurs

 

Aux côtés du Chef de l’État, plusieurs personnalités ont assisté à la cérémonie, soulignant l’importance de cet événement. On peut citer notamment le Général de Brigade Ibroh Amadou, Chef d’État-major particulier du Président, S.E.M. Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires étrangères, et le Dr Soumana Boubacar, Ministre et Porte-parole du Gouvernement. M. Souleymane Issiakou, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, était également présent.

Trois nouveaux ambassadeurs accrédités à Niamey renforcent les liens du Niger avec la Belgique, la Chine et les Pays-Bas dans un contexte de refondation nationale.

Le Niger envoie un signal fort : la diplomatie au service de la nation

 

Par ailleurs, en accueillant ces nouveaux représentants diplomatiques, le Niger réaffirme sa détermination à poursuivre une politique étrangère proactive, fondée sur la coopération mutuellement bénéfique, la solidarité internationale et la défense de ses priorités stratégiques. Ce moment solennel au Palais présidentiel illustre la place centrale de la diplomatie dans la construction d’un État fort et respecté.

En conclusion, la réception des lettres de créance par Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani consacre la volonté du Niger de s’affirmer comme un acteur diplomatique engagé, souverain et ouvert sur le monde. En scellant de nouveaux partenariats avec la Belgique, la Chine et les Pays-Bas, notre pays réaffirme son choix stratégique : bâtir des relations fondées sur la confiance, la réciprocité et le respect mutuel.

Désormais, ces accréditations ouvrent la voie à des coopérations renforcées dans des domaines clés, au service du développement économique, de la sécurité et du progrès social. Porté par une vision claire et une mobilisation de toutes ses institutions, le Niger trace ainsi la route d’une diplomatie proactive, au service de ses citoyens et de son rayonnement sur la scène internationale.

Le Niger consolide sa présence diplomatique à Niamey

Présence diplomatique renforcée : trois nouveaux ambassadeurs accrédités à Niamey, dans une dynamique de coopération territoriale et multilatérale

 

Niamey, 9 septembre 2025 Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur a accueilli ce mardi une cérémonie diplomatique hautement symbolique. En effet, sous l’autorité de son Excellence Bakary Yaou Sangaré, trois nouveaux ambassadeurs ont officiellement présenté leurs copies figurées de lettres de créance, marquant leur entrée officielle dans le corps diplomatique accrédité auprès de la République du Niger.

Par ailleurs, cette étape protocolaire, tenue au cœur de Niamey, illustre la volonté du Niger de consolider ses relations bilatérales et de renforcer son rayonnement diplomatique dans un contexte régional exigeant.

Une présence diplomatique accrue pour la Chine, la Belgique et les Pays-Bas

 

Le Niger accueille ainsi les chefs de mission suivants :

  • S.E.M. Guy Léon Hambrouck, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique ;
  • S.E.M. Lyu Guijun, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Populaire de Chine ;
  • S.E.M. André Carstens, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume des Pays-Bas.

Le fait que ces trois ambassadeurs résideront à Niamey montre l’importance stratégique que ces nations accordent à la présence diplomatique directe et à une coopération de proximité avec le Niger.

À Niamey, le Niger accueille trois nouveaux ambassadeurs et renforce sa coopération diplomatique et humanitaire. Une cérémonie symbolique

Un nouveau chef de la Croix-Rouge pour le Sahel

 

La cérémonie a aussi permis de présenter la lettre de nomination de M. Papa Moussa Tall. Ce dernier est désormais le Chef de délégation du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) pour la sous-région, couvrant le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger. Il assurera également la fonction de représentant de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), ce qui permettra de consolider la coordination humanitaire dans les zones sensibles du Sahel.

Le Niger au cœur d’une nouvelle stratégie diplomatique

 

À travers ces accréditations et nominations, le Niger réaffirme son engagement à construire des partenariats solides et à co-construire des solutions face aux défis sécuritaires, économiques et sociaux. Cette dynamique s’inscrit dans une vision diplomatique qui valorise l’action internationale sur le terrain, en lien direct avec les enjeux de développement, de stabilité et de mobilisation citoyenne.

L’accueil de ces nouveaux représentants consolide la place du Niger sur la scène internationale, ouvrant ainsi la voie à des coopérations renforcées et à un dialogue fructueux pour l’avenir de la région.

Niamey honore l’ambassadeur d’Égypte Sayed Mohamed Ahmed

Niger : l’ambassadeur d’Égypte honoré pour son rôle dans le renforcement des liens bilatéraux

 

Niamey, le 28 août 2025 Un vibrant hommage a marqué la fin de mission de l’ambassadeur de la République Arabe d’Égypte au Niger. Ce jeudi, M. Sayed Mohamed Ahmed a été élevé au grade de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger, une distinction prestigieuse décernée lors d’une cérémonie solennelle présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Son Excellence Monsieur Bakary Yaou Sangaré. Cette reconnaissance célèbre ainsi l’engagement exceptionnel du diplomate dans le renforcement des relations d’amitié et de coopération entre Niamey et Le Caire.

L’ambassadeur égyptien reçoit la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger pour son rôle dans le renforcement des relations bilatérales.

L’ambassadeur d’Égypte : un artisan de l’amitié entre deux nations

 

La décoration de M. Sayed Mohamed Ahmed, remise dans le hall du ministère des Affaires étrangères, traduit la gratitude du Niger pour les efforts inlassables du diplomate égyptien. En effet, sous son mandat, les liens entre les deux nations se sont consolidés, marqués par des initiatives favorisant la solidarité et la collaboration dans divers domaines. Cette distinction, conférée au nom du Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Grand Maître des Ordres Nationaux, souligne l’impact durable de son action pour rapprocher les peuples nigérien et égyptien.

L’ambassadeur égyptien reçoit la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger pour son rôle dans le renforcement des relations bilatérales.

Une coopération renforcée sous son mandat

 

L’ambassadeur a joué un rôle clé dans l’approfondissement des relations bilatérales, en œuvrant pour des projets communs et des échanges fructueux. Son engagement a permis de poser des bases solides pour une coopération accrue, notamment dans les secteurs stratégiques pour le développement des deux pays. Par conséquent, cette reconnaissance officielle met en lumière la volonté du Niger de valoriser les partenariats internationaux fondés sur le respect mutuel et la fraternité.

L’ambassadeur égyptien reçoit la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger pour son rôle dans le renforcement des relations bilatérales.

Un symbole de gratitude et de liens indéfectibles

 

La cérémonie, empreinte de solennité, a rassemblé des représentants des autorités nigériennes et de la communauté diplomatique. Elle illustre l’importance accordée par le Niger à ses relations avec l’Égypte, un partenaire historique. Ainsi, en honorant M. Sayed Mohamed Ahmed, le pays réaffirme son attachement à une diplomatie active, capable de tisser des liens durables pour le bénéfice des deux nations.

Une page se tourne, l’amitié demeure

 

En somme, alors que l’ambassadeur s’apprête à quitter le Niger, cette distinction marque la fin d’une mission couronnée de succès. Elle restera un témoignage de l’amitié entre les deux peuples et d’une coopération appelée à se renforcer davantage dans les années à venir. Le successeur de l’ambassadeur Sayed Mohamed Ahmed aura-t-il les mêmes aptitudes pour préserver et renforcer les relations entre le Niger et l’Égypte ?

Une diplomatie qui ne plie plus : le Niger trace ses lignes

 Niger : diplomatie de fermeté et souveraineté assumée face aux blocages européens

 

Dans un contexte de tensions croissantes autour des politiques de visas, le Niger vient de poser un acte diplomatique fort. En effet , face aux difficultés persistantes rencontrées par les citoyens nigériens dans l’obtention de visas européens, les autorités ont décidé d’appliquer le principe de réciprocité à cinq pays du continent européen : l’Italie, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni et l’Irlande du Nord.

Par ailleurs, cette décision, annoncée par le ministère des Affaires étrangères, marque une inflexion dans la posture diplomatique du pays : celle d’un État qui refuse désormais les asymétries et revendique une relation fondée sur le respect mutuel.

 

Le Niger  :  une mesure ciblée, un signal politique clair

Désormais, les ressortissants des pays concernés ne pourront obtenir leur visa d’entrée au Niger qu’auprès des ambassades nigériennes situées à Genève (Suisse), Ankara (Türkiye) et Moscou (Russie). Pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, seule l’ambassade du Niger à Bruxelles est habilitée à délivrer les visas.

Ce redéploiement consulaire, loin d’être technique, est hautement symbolique : il traduit aussi une volonté de rééquilibrer les rapports diplomatiques et de faire entendre la voix du Niger dans les arènes internationales.

 

 Une réponse à des entraves persistantes

 

En fait , depuis plusieurs mois, les ambassades européennes présentes à Niamey imposent aux Nigériens désireux de se rendre en Europe des obstacles majeurs : elles allongent les délais, ignorent les demandes et contraignent les candidats au départ à se déplacer dans des pays voisins pour accomplir leurs formalités. Le Ministère nigérien des Affaires étrangères a sollicité ces représentations diplomatiques pour qu’elles délivrent les visas sur place, mais elles n’ont pris aucune mesure corrective.

« La note verbale adressée aux ambassades concernées est restée sans suite », précise le communiqué officiel.
« Nos compatriotes continuent à se rendre dans des pays tiers pour accomplir des démarches qui devraient être accessibles sur place. »

 

Réciprocité : un principe diplomatique, un outil de justice

 

Loin d’être une mesure de représailles, le principe de réciprocité est un fondement du droit diplomatique. Il permet à un État de répondre de manière proportionnée aux traitements réservés à ses ressortissants à l’étranger. En l’appliquant, le Niger affirme sa souveraineté, protège ses citoyens et interpelle sur les déséquilibres persistants dans les relations Nord-Sud.

 

Le Niger : une décision qui engage le territoire

 

Cette mesure ne concerne pas uniquement les chancelleries. Elle touche les familles, les étudiants, les entrepreneurs, les chercheurs, les artistes — tous ceux qui participent au rayonnement du Niger à l’international. Elle appelle également  à une réflexion plus large sur la mobilité, l’équité consulaire et la place des États africains dans les dynamiques diplomatiques mondiales.

En somme, à travers cette décision, le Niger ne ferme pas ses portes : il les réoriente. Il ne rompt pas le dialogue : il le redéfinit. Et si cette posture devenait le socle d’une diplomatie africaine plus affirmée, plus équitable, plus enracinée dans les réalités territoriales ? Le débat est lancé, et il mérite d’être suivi.

Niamey : l’Inde et le Niger renforcent leur collaboration

Coopération bilatérale : au cœur du dialogue entre l’Inde et le Niger, une audience chargée de symboles

 

Niamey, 26 août 2025— Ce mardi, le cabinet de Mamane Sidi, Ministre délégué auprès du Premier Ministre, chargé du budget, a accueilli une rencontre diplomatique de haut niveau. Le ministre a reçu en audience Son Excellence Sita Ram Meena, ambassadeur de l’Inde au Niger, dans le cadre d’une visite de courtoisie. Mais au-delà des formules officielles, cet échange a mis en lumière une relation bilatérale en pleine expansion, alimentée par la volonté de renforcer les liens économiques et institutionnels entre les deux pays.

 

Un cadeau qui en dit long

 

À la fin de l’échange, l’ambassadeur indien a remis un présent symbolique au Ministre. Loin d’être un geste anecdotique, ce cadeau témoigne également de la reconnaissance mutuelle et du respect des engagements partagés. En fait, dans le monde de la diplomatie, un don reflète souvent une intention : celle de bâtir une coopération fondée sur la confiance, la réciprocité et la valorisation des cultures.

À Niamey, le Ministre délégué chargé du budget reçoit l’ambassadeur de l’Inde pour une audience diplomatique marquée par des échanges cordiaux et un geste symbolique. Une rencontre qui renforce les liens entre les deux pays et ouvre des perspectives territoriales en matière de coopération économique.

L’Inde et le Niger : une diplomatie économique axée sur les territoires

 

Par ailleurs, cette audience s’inscrit dans une dynamique de coopération plus large entre l’Inde et le Niger, particulièrement dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture, de la formation technique et de l’innovation. En tant qu’acteur central de la planification financière, le ministère du Budget joue un rôle stratégique dans la mobilisation des ressources et l’orientation des investissements vers les territoires. D’ailleurs, à travers ce dialogue, une volonté de territorialiser les partenariats internationaux se profile, dans le but de s’assurer que les accords bilatéraux profitent concrètement aux collectivités locales, aux jeunes entrepreneurs et aux structures locales.

 

L’ambassadeur Sita Ram Meena, reconnu pour son engagement en faveur d’une coopération inclusive, a salué les efforts du gouvernement nigérien pour renforcer la transparence budgétaire et la résilience économique. Cette reconnaissance diplomatique vient appuyer les réformes entreprises et positionne le Niger comme un partenaire fiable dans l’espace sahélien.

Niamey, un futur hub pour les partenariats internationaux

 

À Niamey, ce 26 août, l’audience entre le ministre Mamane Sidi et l’ambassadeur indien a fait plus que renforcer les liens bilatéraux. Elle a jeté les bases d’une diplomatie économique plus ancrée, plus symbolique et plus proche des réalités du terrain. En mettant l’accent sur la transparence et les bénéfices directs pour les communautés locales, cette rencontre pourrait aussi devenir un modèle.

Le Niger est-il en train de redéfinir les règles de la coopération internationale, en la rendant plus humaine et plus concrète ? La réponse se trouve peut-être dans les futurs projets qui naîtront de ces échanges.

OFPA 2025 : Bamako, symbole du panafricanisme administratif

Bamako, épicentre de l’innovation publique africaine : la 12e Conférence de l’OFPA dessine l’avenir des administrations

 

Bamako, 25 août 2025 Samedi dernier, la capitale malienne est devenue un carrefour d’idées et d’ambitions pour l’avenir des services publics en Afrique. La 12e Conférence des ministres de l’Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) a réuni, dans une effervescence collective, les représentants de 26 nations unies par un objectif commun : repenser et dynamiser les administrations publiques pour mieux servir les citoyens du continent.

Placée sous la houlette du Premier ministre malien, le Général de Division Abdoulaye Maïga, représentant le Président de la Transition, le Général Assimi Goïta, cet événement a en effet brillé par son souffle d’innovation et de coopération. Par ailleurs, les discussions, vibrantes et constructives, ont mis en lumière une volonté partagée de moderniser les systèmes administratifs à travers des solutions adaptées aux réalités africaines.

Le Niger, fer de lance d’une réforme audacieuse

 

Au cœur de cette rencontre, le Niger s’est distingué par son engagement résolu. Représenté par Mme Aissatou Abdoulaye Tondi, ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, le pays a porté haut les couleurs d’une réforme ambitieuse. D’ailleurs, fidèle à la vision du Général d’Armée Abdourahamane Tiani, président de la République, la délégation nigérienne a plaidé pour une administration publique plus efficace, inclusive et résolument tournée vers l’avenir.

« Nous voulons une fonction publique qui anticipe les besoins des citoyens et qui soit un moteur de développement durable », a déclaré la Ministre, incarnant l’élan de renouveau qui anime le continent.

En réunissant 26 nations, la conférence de l’OFPA affirme le rôle du Mali comme moteur de coopération pour des services publics modernes et solidaires.

Un élan panafricain pour des services publics modernes

 

En plus, la conférence a été marquée par un esprit de solidarité et d’échange. Les participants ont exploré des thématiques clés, telles que la digitalisation des services, la formation des agents publics, l’inclusion sociale et l’amélioration de la gouvernance. Ces débats, riches en idées novatrices, ont souligné l’importance d’une collaboration interafricaine pour surmonter les défis communs.

« Cette rencontre est une plateforme unique pour apprendre des expériences des autres et bâtir des administrations au service du peuple », a résumé un délégué.

En choisissant Bamako comme hôte, l’OFPA a mis en lumière le rôle du Mali comme acteur clé dans la promotion du panafricanisme administratif. La cérémonie d’ouverture, présidée par le Général Maïga, a aussi donné le ton : un appel vibrant à l’unité et à l’innovation pour des services publics capables de répondre aux aspirations des populations africaines.

 

OFPA 2025 : Bamako, capitale de l’innovation administrative

 

En somme, la 12ᵉ édition s’est refermée, mais l’énergie insufflée à Bamako continue de vibrer comme une promesse collective : celle d’un avenir où les administrations publiques africaines deviendront des vecteurs de progrès, d’équité et de transformation sociale. Les engagements formulés et les expériences partagées lors de cette rencontre traceront des sillons durables dans les politiques publiques du continent, avec le Niger et ses partenaires en éclaireurs. Mais au-delà des intentions, c’est dans l’action que se joue l’avenir : les fonctions publiques africaines traduiront-elles cette ambition en réalité durable et inclusive ?

Niamey–Kigali : une alliance africaine en marche

Niger-Rwanda : une rencontre diplomatique à Kigali pour renforcer les liens africains

 

Kigali, 15 août 2025 La capitale rwandaise a été le théâtre d’un échange diplomatique d’envergure entre le Niger et le Rwanda. En effet, ce vendredi, M. Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, a été accueilli par son homologue rwandais, M. James Kabarebe, Ministre d’État chargé des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Cette rencontre, empreinte de fraternité, marque une étape clé dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations africaines.

 

Message officiel de Niamey : une feuille de route pour la coopération

 

Au cœur de cette audience, le Ministre nigérien a transmis un message officiel des plus hautes autorités de Niamey à son hôte rwandais. Les discussions ont porté sur des sujets d’intérêt commun, avec un accent particulier sur les opportunités de collaboration dans divers secteurs. Par ailleurs, les deux pays, animés par une vision partagée de solidarité africaine, ont exploré des pistes pour approfondir leur partenariat dans des domaines tels que le commerce, l’éducation et le développement.

À Kigali, le Niger et le Rwanda renforcent leur coopération bilatérale autour d’une vision commune de solidarité, de développement et d’unité africaine.

L’unité africaine comme principe directeur

 

Les deux ministres ont aussi  réaffirmé leur attachement à des valeurs fondamentales : l’unité, la coopération mutuellement bénéfique et l’amitié entre le Niger et le Rwanda. En outre, cette rencontre illustre leur volonté de bâtir des relations solides, capables de répondre aux défis contemporains tout en promouvant un développement durable et inclusif pour leurs populations respectives.

 

Kigali, une escale stratégique pour la diplomatie nigérienne

 

Cette visite à Kigali s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des liens intra-africains. En effet, en mettant l’accent sur des partenariats concrets, le Niger et le Rwanda cherchent à consolider leur position dans une Afrique unie, où la collaboration régionale devient un moteur de progrès.

Ce geste diplomatique pose les bases d’une coopération future, portée par une vision commune de prospérité et de solidarité. Alors que les défis de l’intégration régionale persistent, cette rencontre symbolise l’espoir d’une diplomatie africaine plus solidaire et concrète.

En somme, La question est maintenant de savoir si d’autres nations suivront cet exemple pour bâtir un continent plus fort, uni et prospère. L’axe Niamey-Kigali pourrait-il devenir un modèle pour l’avenir de la coopération intra-africaine ?