Niger-Education Archives - Journal du Niger

Grève étudiante à l’UAM de Niamey : les étudiants défient l’autorité rectorale

L’Université Abdou Moumouni entame son année académique dans un climat de tension. Trois jours de Grève étudiante, du 3 au 5 novembre, ont été décrétés par les représentants étudiants pour dénoncer des réformes jugées injustes, des frais d’inscription en hausse et des conditions d’étude dégradées. Face à une administration inflexible, la jeunesse nigérienne réclame un cadre digne pour apprendre.

 Niamey, 4 novembre 2025 –  L’Université Abdou Moumouni (UAM) entame son année universitaire sous haute tension : un blocage total des enseignements, prévu du 3 au 5 novembre, paralyse l’établissement. Ce bras de fer frontal entre le Comité exécutif de l’Union des Étudiants Nigériens (CE/UEN-UN) et la direction dénonce une accumulation de frustrations et de revendications longtemps ignorées.

Hier matin, les leaders étudiants ont lancé un appel à la mobilisation générale, interrompant cours magistraux, travaux pratiques et évaluations. Leur manifeste, un véritable réquisitoire, met directement en cause les politiques de la direction. Les étudiants pointent du doigt une explosion des frais d’inscription, des retards chroniques dans le calendrier académique, ainsi que des réformes pédagogiques qu’ils jugent « fatales pour l’avenir des apprenants ». À cela s’ajoutent des carences structurelles : absence de transport universitaire, exclusions arbitraires et silence prolongé du ministère de tutelle.

« Nous réclamons un cadre viable pour étudier et grandir, pas un système qui nous étouffe », ont-ils martelé, tout en appelant à une négociation sincère pour sortir de l’impasse.

À Niamey, l’Université Abdou Moumouni est paralysée par une grève étudiante de trois jours. Les étudiants dénoncent des réformes pédagogiques, des frais élevés et des conditions d’étude précaires.

 Réplique administrative : fermeté et disqualification

 

Le professeur Barage Moussa, recteur de l’Université Abdou Moumouni, a réagi sans délai. Dans une note officielle, l’administration a qualifié l’ultimatum d’« irrégulier » et l’a jugé dénué de toute valeur juridique. Elle attribue le document à Issoufou Garba Idrissa, alias « Joli », un étudiant radié le 22 août dernier par décision nᵒ 000966/UAM/R/SG/SCP. Selon les autorités, cette signature invalide les revendications, qu’elles considèrent comme « superflues et infondées ».

Par ailleurs, l’administration a validé les interruptions du 3 novembre sur le plan administratif et a exigé la reprise immédiate des activités, menaçant de sanctions toute entrave non autorisée par les règlements.

 

Grève étudiante à l’UAM de Niamey : une crise récurrente dans un bastion du savoir

 

Ce nouvel épisode de tension n’est pas inédit à l’UAM, fleuron de l’enseignement supérieur nigérien régulièrement secoué par des mouvements corporatistes. Les étudiants, galvanisés par leur nombre et leur exaspération, réclament aussi une refonte globale du système. La direction, campée sur le respect des règles, refuse toute concession.

Le ministère de l’Enseignement supérieur, mis en cause dans les doléances, reste en retrait. Mais une médiation pourrait s’imposer pour éviter que cette étincelle ne se transforme en brasier.

 

Grève étudiante à l’UAM de Niamey : vers une sortie de crise ou une paralysie prolongée ?

 

Alors que 48 heures de grève restent théoriquement à courir, les regards se tournent vers une issue pacifique. Une médiation constructive pourrait relancer le semestre sur des bases assainies. Faute de quoi, l’université risque une paralysie coûteuse, au détriment de milliers de parcours.

Dans ce creuset de savoir, la voix de la jeunesse nigérienne résonne plus fort que jamais, rappelant que l’éducation ne saurait être un privilège, mais un droit inaliénable.

 

Lycée Kassai et CEG Banizoumbou : immersion ministérielle

« Une semaine, une école » : la ministre de l’Éducation nationale, le Dr Élisabeth Shérif, a effectué une visite de terrain au Lycée Kassai et au CEG Banizoumbou. Entre immersion pédagogique, échanges directs avec les élèves et plaidoyer pour une école inclusive et performante, cette initiative incarne la volonté du gouvernement de rapprocher les politiques éducatives des réalités du terrain.

 

Niamey, 3 novembre 2025 – Dans le cadre de l’opération « Une semaine, une école », la ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues, Dr Élisabeth Shérif, a effectué ce lundi une visite de terrain au Lycée Kassai et au Collège d’Enseignement Général (CEG) Banizoumbou. Accompagnée d’une délégation étoffée de son cabinet, elle réaffirme ainsi la volonté du gouvernement de rapprocher les instances décisionnelles des réalités scolaires.

Lycée Kassai et CEG Banizoumbou : une immersion au cœur des établissements publics

 

Dès son arrivée au Lycée Kassai, situé dans la commune emblématique de Niamey 2, la ministre a été accueillie par une foule enthousiaste composée d’élèves, d’enseignants, de responsables régionaux et de l’administrateur délégué local. L’interprétation solennelle des hymnes du Niger et de l’Alliance des États du Sahel a donné le ton d’une journée placée sous le signe de la ferveur nationale et de l’engagement éducatif.

Guidé par les équipes pédagogiques, le Dr Shérif a parcouru les installations du lycée : amphithéâtres bondés, ateliers scientifiques, médiathèque, infirmerie, stade et salles de délibération. Ensuite, l’inspection s’est poursuivie dans les classes du CEG Banizoumbou, intégré au même complexe, où la ministre a échangé directement avec les enseignants et les élèves. Par ailleurs, elle a profité de ces échanges pour délivrer un message fort.

À Niamey, la ministre de l’Éducation nationale visite le Lycée Kassai et le CEG Banizoumbou pour renforcer le dialogue entre institutions et écoles publiques. À Niamey, la ministre de l’Éducation nationale visite le Lycée Kassai et le CEG Banizoumbou pour renforcer le dialogue entre institutions et écoles publiques.

Une parole forte pour une jeunesse résiliente

 

Au fil des échanges, le Dr Shérif a martelé les valeurs fondamentales d’une jeunesse conquérante : rigueur, assiduité, hygiène et persévérance. « Ces habitudes forgent les fondations d’un Niger résilient et solidaire », a-t-elle déclaré, appelant les élèves à devenir les artisans d’un avenir éclairé par le savoir et l’effort.

 

Ces moments de proximité ont culminé dans une assemblée conclusive réunissant superviseurs, pédagogues, élus municipaux et partenaires éducatifs. La ministre y a exprimé sa reconnaissance pour l’accueil chaleureux et le professionnalisme des équipes, avant d’aborder les défis structurels du système éducatif : combler les lacunes, fluidifier les mécanismes institutionnels et renforcer la synergie entre les acteurs.

 

Lycée Kassai et CEG Banizoumbou : des résultats tangibles et une vision affirmée

 

L’administrateur de Niamey 2 a salué l’engagement personnel de la ministre, soulignant son approche pragmatique et inclusive. Le proviseur du Lycée Kassai – établissement fondé en 1966 et accueillant aujourd’hui 2 463 élèves encadrés par 93 enseignants – a mis en avant les résultats obtenus : 77,08 % de réussite au brevet et 32,66 % au baccalauréat, des indicateurs qui traduisent les efforts conjoints des équipes éducatives.

En effet, cette visite s’inscrit dans la dynamique impulsée par le président de la République, le général d’armée Abdourahamane Tiani, qui place l’école au cœur de la renaissance nationale. Par conséquent, à travers cette opération, le Dr Shérif réaffirme une orientation claire : bâtir une éducation inclusive, exigeante et méritocratique, capable de propulser le Niger vers un développement durable.

 

Pour conclure, au-delà des discours, ces immersions sur le terrain traduisent une volonté de réforme concrète, où chaque élève devient un levier de transformation sociétale.

« Une Semaine, Une École » : immersion ministérielle à Talladjé Est 1 et Bassora 1

Dans le cadre de l’opération « Une Semaine, Une École », la Ministre de l’Éducation nationale, le Dr Élisabeth Shérif, a effectué une visite symbolique aux écoles primaires Talladjé Est 1 et Bassora 1, à Niamey.

 

Niamey, 27 octobre 2025 – Dans le cadre de la valorisation de l’éducation de base, la Ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a marqué ce lundi la sixième étape de l’opération « Une Semaine, Une École » par une visite empreinte d’émotion aux écoles primaires Talladjé Est 1 et Bassora 1.

Un rituel patriotique pour ancrer les valeurs citoyennes

 

Accompagnée d’une délégation composée de cadres ministériels, de représentants syndicaux, de délégués parentaux et d’élèves, la Ministre a pris part à un rituel matinal hautement symbolique : la levée des drapeaux du Niger et de l’Alliance des États du Sahel. En effet, ce moment solennel, rythmé par l’interprétation vibrante des hymnes patriotiques, dépasse le cadre protocolaire. Il incarne l’esprit même de cette campagne, pensée pour insuffler aux plus jeunes les valeurs de civisme, d’appartenance et de citoyenneté active.

À travers ces instants partagés, l’école se révèle comme un creuset fondamental, où se façonnent à la fois les savoirs académiques, et une identité collective forte, capable de relever les défis d’un pays en pleine refondation.

Dans le cadre de l’opération « Une Semaine, Une École », la Ministre de l’Éducation du Niger visite deux écoles primaires à Niamey. Une immersion symbolique et stratégique pour renforcer le lien entre institutions et terrain, promouvoir le civisme et améliorer les politiques éducatives.
Dans le cadre de l’opération « Une Semaine, Une École », la Ministre de l’Éducation du Niger visite deux écoles primaires à Niamey. Une immersion symbolique et stratégique pour renforcer le lien entre institutions et terrain, promouvoir le civisme et améliorer les politiques éducatives.

L’école, pilier de la communauté et levier de transformation

 

Prenant la parole devant un auditoire attentif composé d’enseignants, d’élèves et de collaborateurs, le Dr Shérif a réaffirmé le rôle central de l’école dans la construction du lien social :

« L’établissement scolaire est le berceau de la vie en communauté, où naissent à la fois les connaissances et le lien indéfectible avec la nation. »

Elle a aussi salué l’engagement des équipes pédagogiques et des élèves, les exhortant à cultiver l’excellence, la régularité et l’entraide.

« Votre dévouement est le socle de notre avenir », a-t-elle lancé dans un appel vibrant à la persévérance.

 

Au-delà de la portée symbolique, cette initiative constitue un véritable outil d’immersion pour les décideurs. Elle permet également à la Ministre et à son cabinet de prendre le pouls du terrain, de recueillir les témoignages des acteurs éducatifs et de renforcer les liens avec l’ensemble de l’écosystème scolaire.

Des échanges informels aux remontées structurées, chaque interaction nourrit la réflexion stratégique et affine les politiques publiques. Cette démarche s’inscrit dans la droite ligne de la feuille de route présidentielle, portée par le Général d’Armée Abdourahamane Tiani : garantir à chaque enfant, sans distinction géographique, un cadre scolaire stimulant, performant et porteur de fierté nationale.

Une immersion au cœur des réalités scolaires

Par ailleurs, la visite s’est poursuivie par une immersion dans les salles de classe, où l’enthousiasme des enfants et leur soif d’apprendre ont illuminé les visages. Sensible à cette énergie, le Dr Shérif a multiplié les échanges : questions, encouragements, écoute des rêves. Elle a également insisté sur l’importance des espaces de détente, rappelant aux gestionnaires que le bien-être des élèves passe par des environnements ludiques et sécurisés.

« Un élève épanoui apprend mieux et grandit plus fort », a-t-elle souligné.

À l’issue de cette séquence, l’événement a laissé une empreinte durable : celle d’une proximité bienveillante entre les autorités éducatives et les fondations de l’école publique. Dans un contexte où l’instruction est un levier essentiel de cohésion sociale et de développement, « Une Semaine, Une École » s’impose comme un catalyseur. Elle transforme ainsi les établissements en laboratoires vivants de valeurs républicaines, où chaque lever de drapeau devient un acte fondateur pour une génération résiliente et unie.

Un message limpide : l’école nigérienne n’est pas seulement un lieu de savoir, elle est le cœur battant d’une nation en pleine renaissance.

 

Niamey : lancement de “Une Semaine, Une École” au CES Gaweye 2

À Niamey, l’école devient le cœur battant de la refondation nationale. Avec le lancement de l’initiative “Une Semaine, Une École”, le gouvernement place l’éducation, le patriotisme et l’innovation au centre de son projet de société. Une première étape symbolique au CES Gaweye 2, entre excellence académique et engagement citoyen.

 

Niamey, 20 octobre 2025 – Sous un soleil radieux, le Collège d’Enseignement Secondaire (CES) Gaweye 2 a accueilli ce lundi la première édition de l’initiative “Une Semaine, Une École”, marquant ainsi le début de l’année scolaire 2025-2026. Présidée par Dr Élisabeth Shérif, Ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, cette visite symbolique s’inscrit pleinement dans le cadre de la refondation du système éducatif nigérien, avec un accent particulier sur les valeurs patriotiques et l’excellence académique.

 Une cérémonie solennelle et fédératrice

 

Pour donner le ton, la Ministre, accompagnée d’une délégation composée de cadres centraux et déconcentrés de son ministère, de l’Administrateur délégué de l’Arrondissement communal Niamey 5 et de partenaires de l’école, a ouvert la cérémonie par la montée des couleurs. L’exécution de l’Hymne de la Patrie et de celui de l’Alliance des États du Sahel (AES) a résonné dans l’enceinte du collège, unissant élèves, enseignants et invités dans un élan collectif.

« Ces moments de retrouvailles, après des vacances bien méritées, rappellent l’unité de notre communauté éducative », a commenté un enseignant, ému par l’atmosphère festive.

Par ailleurs, le CES Gaweye 2, choisi pour inaugurer cette initiative, n’a pas démérité. En effet, l’établissement s’est distingué lors des derniers examens avec un taux de réussite de 80,15 % au BEPC – le plus élevé de l’Arrondissement communal Niamey 5 – et 46,77 % au Baccalauréat. Ces résultats ont été salués par des applaudissements nourris. À cette occasion, le Proviseur, suivi du Président du Comité de Gestion de l’École (COGES) et de l’Administrateur délégué, a également exprimé sa reconnaissance envers la Ministre : « Votre détermination pour une éducation de qualité, équitable et accessible à tous nous inspire », a-t-il déclaré sous les vivats de l’assemblée.

À Niamey, la Ministre de l’Éducation lance “Une Semaine, Une École” au CES Gaweye 2, valorisant excellence académique, patriotisme et innovation. Une initiative phare pour refonder le système éducatif nigérien et renforcer l’engagement citoyen des élèves.

Une école, une semaine, un avenir : un discours porteur de vision

 

Ensuite, dans son allocution, Dr Élisabeth Shérif a félicité le corps enseignant, l’administration et les partenaires pour leurs efforts conjugués. « Vos résultats aux examens de fin d’année sont une fierté nationale », a-t-elle lancé. Elle a également replacé cette réussite dans un cadre plus large : depuis l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et sous le leadership du Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, « l’école nigérienne retrouve ses lettres de noblesse ». À ce titre, la Ministre a détaillé les réformes engagées : bonne gouvernance éducative, valorisation des enseignants, modernisation des infrastructures et promotion d’une éducation patriotique au service de la souveraineté.

 Une tournée pédagogique et inspirante

Dans la continuité de cette journée, la visite s’est poursuivie dans les salles de classe, où Dr Shérif a prodigué des conseils aux élèves : « Travaillez avec persévérance, discipline et amour de la patrie. Cultivez l’excellence pour bâtir un Niger fort. » Il convient aussi de rappeler que l’initiative “Une Semaine, Une École” vise précisément à inculquer ces valeurs de civisme et de patriotisme dans le cadre d’une refondation globale du système éducatif.

À Niamey, la Ministre de l’Éducation lance “Une Semaine, Une École” au CES Gaweye 2, valorisant excellence académique, patriotisme et innovation. Une initiative phare pour refonder le système éducatif nigérien et renforcer l’engagement citoyen des élèves.

Deuxième étape : l’École Primaire Gaweye 3

 

Dans un second temps, la délégation s’est rendue à l’École Primaire Gaweye 3, créée en octobre 2011 et comptant 657 élèves, dont 318 filles. L’établissement a enregistré un taux de réussite de 74 % au Certificat de Fin d’Études du Premier Degré (CFEPD) lors de la session 2025. « Nous redoublerons d’efforts pour viser encore plus haut », a affirmé la Directrice, galvanisée par la présence ministérielle. Là encore, la Ministre a sillonné les classes pour encourager les écoliers et féliciter les enseignants.

 Innovation en marche : inauguration de la classe digitale

Enfin, point d’orgue de la visite : l’inauguration symbolique de la classe digitale, fruit du Projet LIRE (Lecture, Innovation, Recherche et Éducation). Ce nouvel espace numérique incarne la modernisation en cours, intégrant les outils technologiques dans les apprentissages quotidiens. « C’est un symbole concret de notre engagement pour une éducation inclusive et innovante », a insisté Dr Shérif, en observant des élèves manipulant tablettes et logiciels interactifs.

 

Une école, une semaine, un avenir : une dynamique porteuse d’espoir

En conclusion, la première édition de “Une Semaine, Une École” s’achève sur une note d’optimisme, incarnant une volonté politique affirmée de replacer l’éducation au cœur du projet national.

L’initiative symbolise bien plus qu’une simple visite ministérielle. En effet, dans un Niger en quête de souveraineté et de résilience, former une jeunesse instruite, disciplinée et patriote est devenu une priorité stratégique. À l’heure où les défis sécuritaires et socio-économiques exigent une mobilisation totale, de telles démarches constituent le levier d’un renouveau durable. Si chaque école devient un foyer d’excellence et de civisme, alors c’est tout le pays qui s’éduque à sa propre renaissance.

 

Niamey/ECCAM : Pari sur l’entrepreneuriat jeune

Sous le parrainage du Colonel Boubacar Soumana Garanké, la Ville de Niamey s’est impliquée dans la journée portes ouvertes de l’ECCAM ce week-end. L’événement a réuni autorités et acteurs économiques pour promouvoir l’entrepreneuriat comme solution clé au chômage. Il s’agit d’un engagement fort pour forger une jeunesse nigérienne « entreprenante, créative et résiliente.

 

Niamey, 20 octobre 2025 – La Ville de Niamey a marqué son engagement auprès de la jeunesse lors de la journée portes ouvertes de l’ECCAM (École de Comptabilité, de Communication, d’Administration et de Management) ce week-end. L’événement, parrainé par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la municipalité, a réuni acteurs institutionnels, enseignants et étudiants autour d’un thème crucial : l’entrepreneuriat, levier d’insertion professionnelle des jeunes Nigériens.

La manifestation, tenue dans les locaux de l’ECCAM, a attiré une large audience, signe de l’intérêt grandissant pour l’éducation axée sur l’emploi. Étaient présents notamment l’Administrateur Délégué de Niamey 2, M. Oumarou Idé Issaka, la PDG de Niger Lait S.A., le Directeur de l’Enseignement Supérieur Privé, ainsi que des représentants de l’OPAGEN. Ce rassemblement a créé un véritable hub d’échanges entre étudiants motivés et figures du monde économique.

La Ville de Niamey participe à la journée portes ouvertes de l’ECCAM, centrée sur l’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle des jeunes

L’ECCAM : l’entrepreneuriat au cœur des débats

 

Le temps fort de la journée fut la conférence publique centrée sur « L’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle des jeunes ». Des interventions ont souligné les défis actuels de l’emploi au Niger tout en insistant sur le rôle de l’innovation et du leadership. « C’est un moment clé pour inspirer les jeunes à devenir des acteurs du changement, plutôt que des simples spectateurs », a affirmé un participant.

Par ailleurs, les échanges furent fructueux, avec des questions fusant sur les opportunités d’innovation locale, le financement des startups et les parcours d’insertion. Cette journée portes ouvertes n’a pas seulement révélé les infrastructures de l’ECCAM ; elle a aussi ouvert un dialogue essentiel pour l’avenir économique du pays et les aspirations concrètes d’une nouvelle génération.

La Ville de Niamey participe à la journée portes ouvertes de l’ECCAM, centrée sur l’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle des jeunes

La Ville de Niamey honorée pour son soutien

 

Enfin d’événement, des témoignages de satisfaction ont salué l’engagement de plusieurs acteurs. Le Colonel Boubacar Soumana Garanké et M. Oumarou Idé Issaka ont été particulièrement honorés pour leur soutien inlassable à la jeunesse, à l’éducation et au développement local. Ces distinctions prouvent l’engagement concret de la municipalité de Niamey : forger une jeunesse entreprenante, créative et résiliente.

Cet événement s’inscrit dans la stratégie plus large de la municipalité, qui multiplie les initiatives pour développer l’employabilité des jeunes. À l’heure où le chômage des moins de 30 ans reste un défi majeur, de telles journées portes ouvertes incarnent un espoir tangible. L’ECCAM confirme ainsi sa mission d’incubateur de talents, prêt à propulser la prochaine vague d’entrepreneurs nigériens.

Si les défis de l’emploi restent colossaux à Niamey, la dynamique insufflée par cette journée et le soutien des autorités locales prouvent que la jeunesse nigérienne est prête. Cette génération doit désormais transformer ses aspirations en entreprises concrètes pour changer l’avenir économique du pays.

DOSSO : 550 000 élèves unis par la solidarité « 100F pour la Patrie »

Dosso en ordre de marche. Le Gouverneur, Colonel-Major Bana Alassane, a présidé ce mercredi le lancement officiel de l’année scolaire 2025-2026. Une tournée exhaustive a confirmé la reprise effective des cours pour plus d’un demi-million d’élèves. L’événement met en lumière le slogan de la Refondation, qui appelle chaque citoyen à un geste modeste mais décisif pour financer l’Éducation nationale.

 

Dosso, 15 octobre 2025 La jeunesse de Dosso a célébré ce matin la rentrée scolaire 2025-2026, accueillant chaleureusement les autorités lors du lancement officiel. Menée par le Gouverneur de la région, le Colonel-Major Bana Alassane, une imposante délégation a sillonné les établissements publics, professionnels et privés de la ville pour attester du bon démarrage des cours. Ce coup d’envoi met en lumière le slogan de la Refondation : « 100 F pour la patrie, un geste pour l’avenir », appelant chaque citoyen à contribuer modestement à l’essor de l’éducation.

Une tournée dynamique pour une rentrée effective

 

Dès les premières heures, le Colonel-Major Bana Alassane, flanqué du Directeur régional de l’Éducation nationale et de nombreux cadres, a effectué une visite minutieuse des écoles. L’objectif : constater de visu l’effectivité de la reprise des classes, malgré des défis persistants comme les retards salariaux et les séquelles des inondations. Les établissements visités – du primaire aux formations professionnelles – ont ouvert grand leurs portes, avec des élèves en uniformes impeccables et des enseignants mobilisés.

Partout, l’ambiance était à la mobilisation. La jeunesse de Dosso a réservé un accueil triomphal aux visiteurs, scandant des slogans d’espoir et de détermination. « C’est un plaisir de voir nos enfants si motivés », a confié une mère d’élève, émue par cette démonstration d’unité.

Le Colonel-Major Bana Alassane préside la rentrée scolaire à Dosso. La région se mobilise pour éradiquer l'abandon scolaire

Sages conseils et décryptage du slogan de la Refondation

 

Au fil des arrêts, le Gouverneur n’a pas hésité à prodiguer des conseils avisés aux apprenants. « Soyez assidus, curieux et respectueux. L’école est votre passeport pour un Niger souverain et prospère », a-t-il insisté, exhortant ainsi les élèves à saisir chaque opportunité d’apprentissage. Ces paroles ont été suivies d’une explication limpide du slogan phare de cette rentrée : « 100 F pour la patrie, un geste pour l’avenir ».

Pour le Colonel-Major Bana Alassane, ce leitmotiv n’est pas un simple mot d’ordre, mais un appel concret à la solidarité. « Chaque franc versé – ne serait-ce que 100 F – finance des fournitures, des réparations ou des bourses. C’est un geste modeste qui forge l’avenir de notre Nation », a-t-il détaillé. Il a aussi invité parents, chefs traditionnels et acteurs locaux à s’impliquer pour éradiquer l’abandon scolaire et promouvoir l’inclusion en zones rurales.

 

 

Un bilan chiffré impressionnant : 550 000 élèves et près de 12 000 enseignants

 

Le Directeur régional de l’Éducation nationale a ensuite présenté un bilan chiffré de son entité, soulignant l’ampleur du défi éducatif à Dosso. La région compte désormais 550 027 élèves, se positionnant comme un bastion éducatif majeur du Niger, répartis comme suit :

  • 2 443 écoles primaires et préscolaires (traditionnelles) et 311 franco-arabes.
  • 288 établissements du 1ᵉʳ et 2ᵉ cycle (enseignement général) et 35 franco-arabes.

Côté encadrement, 9 418 enseignants assurent le primaire et le préscolaire, tandis que 2 550 professionnels couvrent le secondaire, pour un total de 11 968 éducateurs dévoués.

« Ces chiffres témoignent de notre résilience, mais aussi de nos besoins criants en infrastructures et en formation continue », a nuancé le Directeur, appelant à une mobilisation accrue pour garantir une année de qualité.

Le Colonel-Major Bana Alassane préside la rentrée scolaire à Dosso. La région se mobilise pour éradiquer l'abandon scolaire

Dosso : une rentrée synonyme de résilience et d’engagement collectif

 

Alignée sur la vision nationale du Président Abdourahmane Tiani, qui place l’éducation au cœur de la souveraineté, cette rentrée à Dosso infuse un vent d’optimisme. Elle célèbre la solidarité comme remède aux maux structurels. « Un geste pour l’avenir, c’est investir dans notre jeunesse aujourd’hui », a conclu le Gouverneur, sous les applaudissements nourris. Le défi est immense, mais la détermination de Dosso l’est tout autant.

 

Le pari de Dosso pour l’avenir de la Nation

 

En somme, Dosso, avec son demi-million d’élèves, prend le pari d’une éducation souveraine et collective. L’appel aux « 100 F pour la Patrie » n’est pas seulement une collecte de fonds : c’est l’affirmation que l’avenir de la région repose aussi sur l’engagement de tous, des autorités aux chefs de famille.

Le défi est colossal pour maintenir la qualité des enseignements face aux besoins d’infrastructures et de personnel. Néanmoins, la mobilisation observée ce matin témoigne d’une volonté inébranlable. Dosso se positionne comme un modèle de résilience éducative, où chaque geste, même minime, est un investissement direct pour forger les leaders de demain. L’année est lancée : la réussite est désormais une affaire collective.

 

Tahoua : La rentrée académique sous le signe de la solidarité

Tahoua innove pour l’éducation. Le coup d’envoi de l’année académique 2025-2026 a été donné ce mercredi sous un thème mobilisateur : « 100F pour la patrie, un geste pour l’avenir ». Le Gouverneur, Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa, a lancé un appel à la contribution citoyenne pour renforcer l’éducation. Sécurité des écoles et continuité des cours restent les priorités dans cette région frontalière.

 

Tahoua, 15 octobre 2025 – La région de Tahoua a célébré le coup d’envoi de l’année académique 2025-2026 ce mercredi, lors d’une cérémonie empreinte d’espoir et de mobilisation collective. Placée sous le thème évocateur « 100F pour la patrie, un geste pour l’avenir », cette rentrée met l’accent sur la solidarité citoyenne pour soutenir l’éducation, pilier du développement nigérien. Le Gouverneur, Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa, présidait l’événement, qui a réuni acteurs éducatifs et communauté locale autour de cette contribution symbolique mais décisive.

 

Un thème mobilisateur : Chaque franc pour l’éducation

 

Dès les premières heures de la matinée, l’atmosphère était électrique au cœur de Tahoua. Le thème central, « 100F pour la patrie, un geste pour l’avenir », n’est pas qu’un slogan : il s’agit d’une initiative concrète pour inciter chaque citoyen à verser la somme modeste de 100 francs CFA afin de financer des projets éducatifs. Cette mobilisation vise à améliorer les conditions d’apprentissage – des fournitures scolaires aux réparations d’infrastructures – dans un contexte où les défis sécuritaires et climatiques pèsent lourd.

En effet, « Cette rentrée est un appel à l’engagement de tous », a déclaré le Gouverneur Souleymane Amadou Moussa dans son discours inaugural. L’officier des Forces Armées Nigériennes a présidé la cérémonie en présence de responsables régionaux de l’éducation, de syndicats d’enseignants, d’associations de parents d’élèves et de partenaires techniques et financiers. Tous ont salué cette approche inclusive, qui transforme l’éducation en une véritable affaire nationale.

Tahoua : La rentrée académique 2025-2026 lance l'initiative solidaire "100F pour la Patrie". Le Gouverneur appelle à la contribution citoyenne pour financer l'éducation au Niger.

Priorité à la sécurité et à la continuité de l’enseignement

 

Dans un discours poignant, le Colonel-Major a réaffirmé l’engagement des autorités de la Transition à sécuriser les établissements scolaires et à assurer la continuité des cours sur l’ensemble du territoire. « L’éducation est la pierre angulaire du développement futur de la Nation, » a-t-il insisté, saluant les efforts des enseignants malgré les contraintes. Il a aussi exhorté parents, chefs traditionnels et élus locaux à veiller à ce que « chaque enfant retrouve le chemin de l’école », particulièrement dans les zones rurales et sensibles.

Cette emphase sur la sécurité n’est pas anodine : Tahoua, en tant que région frontalière et exposée, a vu plusieurs écoles fermées par le passé. Aujourd’hui, la rentrée marque un retour progressif à la normale, avec des mesures renforcées pour protéger les apprenants et les éducateurs.

Tahoua : La rentrée académique 2025-2026 lance l'initiative solidaire "100F pour la Patrie". Le Gouverneur appelle à la contribution citoyenne pour financer l'éducation au Niger.

Tahoua : une mobilisation collective pour une année réussie

 

La cérémonie n’a pas manqué de dynamisme : échanges animés entre responsables, engagements publics des syndicats pour une meilleure qualité des enseignements, et appels des associations de parents contre l’abandon scolaire.

« Nous militons pour un accès équitable, surtout dans les villages isolés », a affirmé un délégué syndical, soulignant les partenariats avec des bailleurs pour équiper les classes nomades.

Par ailleurs, tous les participants ont réaffirmé leur détermination : faire de cette année une réussite axée sur l’excellence pédagogique, la résilience face aux aléas et l’inclusion des filles. Le Gouverneur a clos l’événement par une distribution symbolique de kits scolaires, sous les applaudissements des élèves, impatients de commencer l’année.

Tahoua : La rentrée académique 2025-2026 lance l'initiative solidaire "100F pour la Patrie". Le Gouverneur appelle à la contribution citoyenne pour financer l'éducation au Niger.

Tahoua : vers un Niger éducatif et solidaire

 

Cette rentrée à Tahoua confirme son rôle dans la dynamique nationale impulsée par le Président Tiani, où l’éducation rime avec souveraineté. Elle insuffle également un esprit de résilience et d’unité. « Chaque petit geste est un investissement pour l’avenir du Niger », résume le slogan, rappelant que la solidarité peut transformer les défis en opportunités.

L’élan citoyen, symbolisé par l’opération « 100F pour la Patrie », fait de cette rentrée un modèle de mobilisation collective. Il témoigne de la détermination des communautés, sous l’égide des autorités de transition, à garantir l’avenir éducatif du pays malgré les menaces sécuritaires et les contraintes économiques.

Pourtant, les acteurs locaux préviennent : la mobilisation ne doit pas s’arrêter aux portes de l’école. La réussite de cette année dépendra de la transparence dans la gestion des fonds collectés et de l’efficacité des mesures de sécurité annoncées. Tahoua, à l’instar des autres régions, participe à cet élan, mais la communauté éducative reste vigilante : le geste citoyen doit impérativement s’accompagner d’une gouvernance exemplaire.

Que cette année scolaire soit celle de l’excellence partagée et de la confiance retrouvée.

 

Rentrée ESSCOM : L’appel du Ministre aux futurs communicateurs pour un Niger prospère

 L’École Supérieure des Sciences de la Communication et des Médias (ESSCOM) a lancé sa rentrée académique 2025-2026. Devant les étudiants et de hauts invités, le Ministre Adji Ali Salatou a positionné la formation en communication comme une priorité nationale. En effet, l’institution, héritière du CFTI, mise sur l’excellence pour former les professionnels capables de contrer la désinformation et de forger l’image du pays.

 

Niamey, 15 octobre 2025 – Les amphithéâtres de l’École Supérieure des Sciences de la Communication et des Médias (ESSCOM) ont vibré ce mercredi au rythme de la rentrée académique 2025-2026. En présence d’autorités et d’invités prestigieux, dont le Ministre de la Communication, M. Adji Ali Salatou, celui-ci a exhorté les étudiants à valoriser leur savoir-faire comme levier stratégique de développement national. Par ailleurs, la cérémonie marque le renouveau d’une institution phare, héritière du Centre de Formation aux Techniques de l’Information (CFTI), et place les futurs communicateurs au cœur des ambitions du Niger.

Une rentrée festive et symbolique à l’ESSCOM

 

Dès le matin, l’ESSCOM, bastion de la formation en journalisme et médias au Niger, a rassemblé une foule animée. Autorités administratives, communauté estudiantine et invités de marque – dont le conseiller de l’Ambassade de la République Populaire de Chine – ont convergé pour ce rituel annuel. La cérémonie a notamment salué les pionniers de la première promotion de l’école et M. El Hadj Akoly Dawel, Premier Directeur du CFTI, témoin de l’évolution de l’institution jusqu’à son rayonnement actuel.

Cette rentrée célèbre une décennie de transformation, où le CFTI a mué en ESSCOM pour s’aligner sur les défis numériques et médiatiques d’un Niger en pleine mutation. Les étudiants, visages souriants, ont entonné l’hymne national, sous les applaudissements d’une assistance conquise.

 

Le Directeur Général : un appel à l’investissement total

 

Dans son discours d’ouverture, le Directeur Général de l’ESSCOM a d’abord salué les efforts du Ministre Adji Ali Salatou pour le secteur de la communication. Il a ensuite lancé un appel vibrant aux apprenants : « Investissez-vous pleinement dans vos études. L’ESSCOM n’est pas seulement une école ; c’est un tremplin pour devenir des leaders de l’information responsable et innovante. » Ces mots ont résonné comme un manifeste pour une génération appelée à maîtriser les outils digitaux et éthiques du métier.

Niamey : Rentrée solennelle à l'ESSCOM. Le Ministre Adji Ali Salatou exhorte les étudiants à devenir "levier de développement national" et à contrer la désinformation. Enjeux et ambitions.

Le Ministre Salatou : « Mettez en avant votre savoir-faire, futurs acteurs du développement »

 

Le moment fort de la journée a été incontestablement l’intervention du Ministre Adji Ali Salatou, qui a captivé l’auditoire. Mettant l’accent sur le rôle pivotal des communicateurs, il a exhorté les étudiants à « mettre en avant leur savoir-faire » comme un atout stratégique pour le Niger.

« Vous êtes les futurs acteurs du développement. Dans un monde connecté, votre plume, votre caméra et votre voix forgeront l’image d’un pays souverain et prospère. Soyez des innovateurs, des décodeurs de vérité, et des bâtisseurs de cohésion sociale », a-t-il martelé, évoquant les partenariats internationaux – comme avec la Chine – pour booster les infrastructures médiatiques.

Le Ministre a aussi souligné les réformes en cours : renforcement des programmes en journalisme numérique, partenariats avec des écoles africaines et subventions pour l’équipement. Un message clair : l’ESSCOM vise l’excellence pour former des professionnels aptes à contrer la désinformation et à promouvoir les Objectifs de Développement Durable.

Niamey : Rentrée solennelle à l'ESSCOM. Le Ministre Adji Ali Salatou exhorte les étudiants à devenir "levier de développement national" et à contrer la désinformation. Enjeux et ambitions.

Rentrée ESSCOM : un horizon prometteur pour la communication nigérienne

 

Par ailleurs, cette rentrée intervient dans un contexte national où l’éducation supérieure est prioritaire, alignée sur la vision du Président Abdourahmane Tiani. Malgré les défis logistiques, l’ESSCOM émerge comme un modèle d’adaptabilité, avec ses laboratoires de radio et de production audiovisuelle déjà en effervescence.

En somme, les étudiants, boostés par ces discours inspirants, se projettent déjà : stages en médias nationaux, projets collaboratifs avec des partenaires étrangers. « C’est notre moment de briller pour le Niger », confie une étudiante de première année, micro en main, impatiente.

L’ESSCOM confirme ainsi son rôle central dans la formation de l’élite médiatique de demain. Bonne rentrée à tous !

Rentrée scolaire à Agadez : le gouverneur Ibra donne le ton

Rentrée scolaire 2025-2026 : un élan d’optimisme à Agadez. Le Général de Division Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la région, a donné le coup d’envoi officiel de l’année académique.

 

Agadez, 15 octobre 2025 – La région d’Agadez s’éveille à la nouvelle année académique avec optimisme et mobilisation collective. Ce mercredi, le Général de Division Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la Région d’Agadez, a donné le coup d’envoi officiel de la rentrée scolaire 2025-2026. Accompagné d’une délégation impressionnante, il a sillonné plusieurs établissements pour marquer ce moment symbolique, distribuant aussi  fournitures et conseils aux élèves, dans un climat de chaleureuse convivialité.

Un lancement officiel sous le signe de l’unité régionale

 

Dès le matin, le Gouverneur a pris la tête d’une délégation de haut niveau mêlant autorités civiles et militaires. Parmi les figures notables : les secrétaires généraux de la région et de la Commune Urbaine d’Agadez, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, Sultan de l’Aïr, ainsi que des acteurs clés du secteur éducatif. Cette escorte prestigieuse souligne aussi l’importance accordée par les instances locales à l’éducation, pilier du développement dans cette région sahélienne aux multiples défis.

Par ailleurs, le programme a débuté par une cérémonie protocolaire, avant de se transformer en véritable tournée des écoles. Le Général de Division Ibra Boulama Issa a visité l’École Primaire Mederssa CBT et le Collège d’Enseignement Secondaire (CES) Tegama, deux établissements emblématiques de la zone urbaine d’Agadez. Partout, l’accueil a été triomphal : responsables scolaires, enseignants, parents et élèves ont réservé au Gouverneur des ovations spontanées, scandant des slogans d’espoir pour une année fructueuse.

Fournitures et appel à la résilience pour les élèves

 

Au-delà des discours, l’action a primé. Dans chaque école, le Gouverneur a personnellement supervisé la distribution de fournitures scolaires essentielles – cahiers, stylos, sacs et manuels – à des centaines d’élèves ravis. Car ces gestes concrets visent à lever les barrières logistiques pour une rentrée inclusive, particulièrement dans un contexte où les intempéries et les contraintes sécuritaires pèsent sur les infrastructures.

S’adressant aux apprenants, le Général Ibra Boulama Issa n’a pas lésiné sur les sages conseils :

 « Soyez assidus, respectueux et curieux. L’éducation est votre arme pour bâtir un Agadez prospère et un Niger uni », a-t-il lancé, avec une emphase qui a galvanisé l’assemblée.

D’ailleurs, ces paroles résonnent comme un appel à la résilience face aux défis éducatifs régionaux, tels que le taux d’abandon scolaire et le besoin en enseignants qualifiés.

 

Agadez s’inscrit dans la dynamique nationale de souveraineté

 

Par ailleurs,  Cette initiative s’inscrit dans la dynamique nationale impulsée par le Président Abdourahmane Tiani, qui place l’éducation au cœur des priorités pour la souveraineté et le développement. À Agadez, où l’école est un rempart contre l’oisiveté et un vecteur d’intégration, le Gouverneur a réaffirmé l’engagement des autorités :

« Nous œuvrerons pour des salles de classe modernes et un corps enseignant valorisé », promettant des investissements ciblés dans les prochains mois.

En somme, les échos de cette journée festive se propagent déjà : élèves motivés, enseignants galvanisés et communautés rassurées. Malgré les ombres persistantes – comme les retards salariaux évoqués par les syndicats au niveau national – cette rentrée à Agadez infuse un vent de renouveau.

Bonne année scolaire à tous ! Que ces premiers pas sur les bancs d’école soient les fondations d’un avenir radieux pour la jeunesse d’Agadez et du Niger.

 

Enseignants Niger : l’école face à la crise des arriérés de paie

Les enseignants, confrontés à la précarité des retards de paie, menacent la sérénité de la rentrée 2025-2026. L’année scolaire s’ouvre sur un bras de fer entre le gouvernement et les syndicats, qui réclament des mesures structurelles contre ces dysfonctionnements récurrents.

 

Niamey, 15 octobre 2025 – À quelques heures du coup d’envoi officiel de la rentrée scolaire 2025-2026, les enseignants nigériens montent au créneau. Des syndicats de l’Éducation nationale dénoncent avec vigueur les retards persistants dans le versement des salaires et des pécules, menaçant ainsi la sérénité d’une année scolaire déjà fragilisée par les inondations. Tandis que les élèves reprennent les bancs aujourd’hui, 15 octobre, après un report de deux semaines, les tensions sociales s’invitent en classe.

 

La rentrée scolaire 2025-2026 au Niger est menacée par une crise sociale : les syndicats d'enseignants dénoncent les retards de salaires persistants et exigent le paiement immédiat des arriérés malgré l'appel à l'unité de la ministre Élisabeth Shérif.La rentrée scolaire 2025-2026 au Niger est menacée par une crise sociale : les syndicats d'enseignants dénoncent les retards de salaires persistants et exigent le paiement immédiat des arriérés malgré l'appel à l'unité de la ministre Élisabeth Shérif.La rentrée scolaire 2025-2026 au Niger est menacée par une crise sociale : les syndicats d'enseignants dénoncent les retards de salaires persistants et exigent le paiement immédiat des arriérés malgré l'appel à l'unité de la ministre Élisabeth Shérif.

 Des arriérés qui « compromettent la réussite de la rentrée »

 

Pour preuve, les regroupements syndicaux ont donné le ton en publiant, le 14 octobre, un communiqué conjoint. « Ces retards engendrent frustration, détérioration des conditions de travail et compromettent la réussite de la rentrée », martèlent les représentants des enseignants. Ils exigent le paiement immédiat des arriérés ainsi que des mesures structurelles pour enrayer ces dysfonctionnements récurrents, qui minent la confiance des professionnels de l’éducation.

Par ailleurs, cette grogne n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un contexte de précarité accrue, déjà souligné par la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) dans une déclaration en date du 11 octobre. La centrale syndicale pointe notamment la vulnérabilité des enseignants contractuels, souvent laissés pour compte, et les retards systématiques affectant les fonctionnaires. « Il est impératif de relancer le dialogue social avec les syndicats et de garantir des conditions propices à une rentrée apaisée », insiste la CDTN, appelant à une concertation urgente pour calmer les tensions.

 

Un report forcé qui masque des failles structurelles

 

Rappelons que la rentrée, initialement fixée au 1ᵉʳ octobre, a été repoussée au 15 par décret gouvernemental. Selon le Secrétariat général du gouvernement, cette décision visait à permettre la remise en état des établissements scolaires endommagés par les inondations qui ont ravagé plusieurs régions du pays. Des milliers d’écoles ont été touchées, forçant les autorités à une mobilisation express pour éviter un chaos total.

Or, ce report, bien que justifié par les intempéries, n’a pas suffi à masquer les failles structurelles du système. Les syndicats rappellent que ces retards de salaires ne datent pas d’aujourd’hui : ils s’accumulent depuis des mois, alimentant un malaise profond au sein d’une profession déjà sous pression.

 

La grogne des enseignants : la Ministre Shérif appelle à l’unité pour une rentrée  paisible 

 

Face à cette tempête annoncée, la ministre de l’Éducation nationale, Dr Élisabeth Shérif, a tenté de calmer le jeu dans la déclaration solennelle annonçant la rentrée, prononcée hier soir.  Appelant à « l’unité et à la mobilisation de tous », elle a insisté sur la nécessité d’une rentrée « réussie » malgré les défis. Trois priorités guident, selon elle, l’action du gouvernement : l’accès équitable à l’éducation, la qualité des enseignements et un pilotage renforcé du système.

« Nous devons unir nos forces pour surmonter ces obstacles et offrir à nos enfants l’avenir qu’ils méritent », a déclaré la ministre, évoquant implicitement les appels syndicaux sans y répondre directement. Reste à savoir si ces belles paroles se traduiront en actes concrets, notamment par le versement rapide des dus ou la reprise des négociations.

 

 La grogne des enseignants et l’ultimatum des arriérés de salaires : « Sans paiement, pas de paix »

 

Alors que les sonneries retentissent ce matin dans les écoles nigériennes, l’ombre des revendications plane. Les parents d’élèves, eux aussi, expriment leur inquiétude : comment motiver des enseignants lésés ? Et les élèves, déjà vulnérables, paieront-ils les pots cassés d’un système éducatif en souffrance ?

Pour l’heure, les syndicats observent et attendent.  « Sans paiement, pas de paix », résume un délégué syndical contacté ce matin. Le gouvernement, de son côté, promet des solutions rapides. La balle est dans son camp : une rentrée apaisée ou un nouveau front social ? L’année scolaire 2025-2026 démarre sur des chapeaux de roues… et des points d’interrogation.

Rentrée Niger : le Dr Shérif appelle à une école « réinventée et performante »

Rentrée 2025-2026 : un appel à la responsabilité collective. Le gouvernement nigérien, par la voix de la ministre Dr Élisabeth Shérif, exhorte enseignants, parents et partenaires à l’engagement total. En effet , l’objectif est de faire de cette nouvelle année scolaire le tournant décisif vers une éducation de qualité et un système plus résilient.

 

Niamey, 14 octobre 2025 – En cette veille de rentrée scolaire, un vent de mobilisation souffle sur le système éducatif nigérien. La ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a livré ce mardi un message solennel d’espérance et d’engagement collectif.

Prononcé à l’occasion du lancement officiel de l’année scolaire 2025-2026, prévu ce mercredi 15 octobre sur l’ensemble du territoire, ce discours incarne la refondation nationale impulsée par le président Abdourahmane Tiani. « L’école nigérienne doit devenir souveraine, inclusive et performante », a-t-elle martelé, appelant à une responsabilité partagée pour répondre aux défis socio-économiques du pays.

Dr Shérif a ouvert son allocution par un hommage vibrant aux plus hautes autorités. Elle a salué « les efforts multiformes et constants » du Général d’Armée Abdourahmane Tiani, du Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, ainsi que des membres du CNSP et du gouvernement. Ces soutiens, a-t-elle rappelé, ont permis des avancées notables malgré les contraintes budgétaires et climatiques, comme les inondations récurrentes qui endommagent les infrastructures scolaires.

 

Dr Shérif : Trois axes prioritaires pour une école résiliente et transparente

 

Au cœur de son intervention, la ministre a détaillé trois piliers d’action gouvernementale, alignés sur les priorités de la refondation :

  1. Accès équitable à l’éducation : construction de nouvelles salles de classe, réhabilitation des infrastructures sinistrées, désinfection et nettoyage des établissements touchés par les inondations, et amélioration globale de l’environnement scolaire. Ces mesures visent à contrer le taux de décrochage qui atteint encore 30 % en zones rurales, selon les bilans du ministère.
  2. Qualité des enseignements et des apprentissages : organisation d’examens « crédibles et transparents », distribution de manuels scolaires, de tablettes pédagogiques et de supports didactiques modernes. Un investissement qui s’inscrit dans la digitalisation progressive, avec plus de 500 000 tablettes déployées depuis 2023.
  3. Renforcement du pilotage du système : mise en place d’un suivi-évaluation rigoureux, meilleure remontée des données et gestion transparente des ressources publiques. « La transparence est le socle d’une éducation au service de la nation », a aussi insisté la ministre, promettant des audits renforcés pour optimiser les 20 % du budget national alloués à l’éducation.

Ces axes, fruit d’une planification concertée, témoignent d’une volonté de transformer l’école en levier de développement, alors que le Niger compte plus de 5 millions d’élèves dans le primaire et le secondaire.

 

Un appel vibrant à l’engagement de tous les acteurs

 

Par ailleurs,  le Dr Shérif n’a pas oublié les « héros du quotidien » : enseignants, encadreurs, parents d’élèves, syndicats, associations et partenaires techniques et financiers. Elle a salué leur « travail remarquable et leur résilience », reconnaissant les progrès en performances nationales malgré les défis sécuritaires et climatiques.

Son message s’est clos par des encouragements ciblés :

  • Aux parents : « Impliquez-vous davantage dans le suivi de vos enfants. »
  • Aux élèves : « Soyez disciplinés, persévérants et travailleurs pour bâtir le Niger de demain. »
  • Aux enseignants : « Poursuivez avec abnégation et unité. »
  • Aux partenaires : « Renforcez votre collaboration pour nos priorités. »

En conclusion, la ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement pour « une éducation de qualité dans un environnement sûr et sain » et a lancé un appel vibrant à la mobilisation nationale. Ce discours arrive à un moment pivotal : après une année marquée par des grèves et des retards dus aux inondations, la rentrée 2025-2026 pourrait bien marquer un tournant. Avec un objectif de scolarisation universelle d’ici à 2030, le Niger mise aussi sur cette dynamique pour récolter les fruits du dividende démographique.

Maradi : 370 millions de FCFA investis pour équiper les écoles

370 millions de francs CFA et 3 450 pupitres : À quelques jours de la rentrée scolaire, la commune de Maradi fait de l’éducation sa priorité. L’investissement massif dans le mobilier scolaire et les infrastructures traduit une volonté locale de garantir un cadre d’apprentissage digne et propice à la réussite de ses élèves.

 

Maradi, 10 octobre 2025 – À l’approche de la nouvelle année scolaire, la municipalité de Maradi a marqué un pas décisif ce vendredi en remettant à la tête du service régional de l’Éducation un lot de 2 250 pupitres flambant neufs, complété par la prise en charge de 1 200 unités restaurées. Cette opération, menée dans l’enceinte de la mairie centrale, n’est pas un simple don matériel : en effet, elle incarne une vision stratégique où chaque investissement en mobilier scolaire devient un levier essentiel pour l’épanouissement des élèves, favorisant un cadre propice à la concentration et à l’acquisition sereine des savoirs.

La commune de Maradi consacre 370 millions CFA à l’amélioration des infrastructures scolaires, avec 3 450 pupitres livrés et des salles de classe rénovées pour garantir un cadre d’apprentissage optimal.

Maradi :  un programme ambitieux et des choix stratégiques

 

Au cœur de cette initiative, inscrite dans le processus de décentralisation, la collectivité urbaine a alloué 370 millions de francs CFA à un programme ambitieux. Celui-ci englobe l’aménagement de neuf salles de cours, l’édification de vingt installations sanitaires, la fabrication de ces 2 250 sièges neufs ainsi que la remise à neuf des 1 200 existants.

Pour le délégué exécutif de la commune, le lieutenant-colonel Abdoulaye Moussa Garba, ces choix traduisent une conviction profonde : équiper les établissements n’est pas une dépense, mais un fondement vital qui élève le niveau d’engagement des écoliers, réduit les distractions liées au malaise physique et pave la voie vers une réussite académique durable.

Maradi :  la dignité de l’apprentissage restaurée

 

En accueillant ces équipements, le responsable provincial de l’Éducation, le contrôleur général de police Mamane Issoufou, a formulé une profonde appréciation envers l’engagement communal.

« Il me semble que notre système scolaire se modernise, avec des aménagements qui se mettent en place pour offrir à la jeunesse, à ses encadreurs et à ses formateurs, un environnement optimal pour l’assimilation des connaissances », a-t-il déclaré, soulignant comment ces mesures concrètes restaurent la dignité des lieux d’apprentissage et stimulent la motivation intrinsèque des élèves.

Par ailleurs, il a profité de l’instant pour transmettre l’admiration collective de la province à l’égard de cette contribution locale. « Les exigences restent immenses, et nous nourrissons l’espoir de poursuites similaires de la part de la municipalité », a-t-il ajouté, appelant à une synergie accrue qui  en fin bénéficiera directement aux écoliers en minimisant les inégalités d’accès et en renforçant leur sentiment de valorisation.

 

Un coup d’envoi ciblé

 

Ce moment clé survient à quelques jours seulement du coup d’envoi de l’année scolaire 2025-2026, fixé au 15 octobre. En conclusion, bien plus qu’une formalité logistique, cette mobilisation locale pour des pupitres adaptés démontre le bien-fondé d’actions ciblées : elles ne se contentent pas de meubler des espaces, mais nourrissent l’espoir d’une éducation inclusive, où chaque enfant de Maradi peut s’épanouir sans entraves matérielles, forgeant ainsi un avenir plus équitable et prometteur.

Niger : un colloque national pour pérenniser l’éducation à Tillabéri

L’éducation comme acte de résistance : malgré la persistance des menaces sécuritaires, le Niger réaffirme sa détermination absolue à maintenir le cap de l’instruction dans la région de Tillabéri. Le colloque de Niamey vient consolider un progrès chiffré, faisant de l’école le pilier de la résilience nationale face à l’adversité.

 

Niamey, 10 octobre 2025 – Dans une démonstration éloquente de l’engagement inébranlable du Niger envers l’instruction accessible à tous, la Ministre de l’Enseignement Primaire, de la Lutte contre l’Analphabétisme et de la Valorisation des Idiomes Nationaux, Dre Élisabeth Shérif, a dirigé hier, jeudi, l’inauguration d’un colloque dédié à la pérennité des initiatives éducatives dans la zone de Tillabéri.

Malgré des avancées notables, les obstacles persistent. Le colloque, convoqué à Niamey, vise à créer un nouveau cadre d’analyse pour promouvoir la réintégration accrue des élèves et capitaliser sur la mobilisation des acteurs locaux. L’objectif est de consolider l’efficacité des projets de réinsertion, reconnaissant le rôle vital de l’éducation comme fondement de la cohésion sociale et du développement durable.

 

Progrès tangible et détermination politique

 

La Dre Shérif a souligné que cette initiative reflète la détermination absolue du dirigeant suprême, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, à assurer le droit à l’éducation pour tous les enfants nigériens.

La ministre a rendu hommage à l’action décisive du gouverneur de Tillabéri et à la bravoure des unités de protection, dont les efforts portent leurs fruits : le nombre de fermetures d’écoles a chuté de 859 cas à seulement 146 entre les périodes 2021-2022 et 2023-2025, témoignant d’un progrès tangible dans la sécurisation des espaces d’apprentissage.

Elle a également applaudi la ténacité des communautés et des enseignants qui ont permis la tenue de deux cycles annuels d’études, en dépit d’un environnement précaire.

« Nous affirmons avec conviction, transparence et considération que Tillabéri incarne un sol de noblesse, de conviction et d’endurance… » « À chaque jour se forge un triomphe discret contre l’effroi, le doute et l’adversité », a-t-elle proclamé.

 À Niamey, la ministre Dre Élisabeth Shérif a lancé un colloque dédié à la pérennité des initiatives éducatives dans la zone de Tillabéri,  À Niamey, la ministre Dre Élisabeth Shérif a lancé un colloque dédié à la pérennité des initiatives éducatives dans la zone de Tillabéri,

Défis persistants et feuille de route

 

Précédemment, le Lt-colonel Maina Boucar (gouverneur) avait exposé que des institutions d’enseignement demeuraient inactives fin juillet 2025 du fait des tensions sécuritaires. Cependant, la province, soutenue par les instances centrales, poursuit sa trajectoire vers une formation qualitative universelle. Les stratégies incluent la relance graduelle des sessions d’apprentissage dans les sites sécurisés et la mise en service de pôles de concentration.

La Dre Shérif a conclu en insistant sur l’impératif de forger collectivement des réponses pérennes, afin d’offrir à tout enfant de Tillabéri un parcours éducatif ininterrompu. L’éducation est considérée comme un pilier indispensable à la résilience nationale.

L’événement s’est tenu en présence d’une vaste délégation de hauts responsables : conseillers du Chef de l’État et du Chef du Gouvernement, dirigeants centraux et périphériques du ministère, officiers supérieurs des contingents de défense et de maintien de l’ordre, autorités administratives, coutumières et partenaires externes du secteur éducatif.

En offrant ce nouveau cadre de dialogue, le gouvernement positionne clairement l’éducation comme l’acte de résistance le plus puissant face à l’adversité. Le succès de Tillabéri, jalonné par la chute des fermetures d’écoles, réaffirme que la résilience nationale se bâtit, avant tout, dans la salle de classe

Agadez : le Gouverneur veille sur la rentrée scolaire 2025-2026

À Agadez, le Gouverneur Ibra Boulama Issa veille sur la rentrée scolaire : une tournée bienveillante qui transforme les établissements en bastions d’espoir et d’inclusion, sous l’impulsion du Président Tiani.

Agadez, 30 septembre 2025 – Au cœur du désert touareg, où les dunes murmurent des promesses d’horizons vastes, Agadez s’éveille à la cadence joyeuse de la rentrée scolaire 2025-2026. Hier  lundi, le Général de Division Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la région, a sillonné avec une attention paternelle les établissements scolaires et les services de la Direction Régionale de l’Éducation, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (DREN/A/PLN).

Accompagné d’une forte délégation, cette visite est un geste d’engagement profond, un phare tendu vers les enfants d’Agadez pour que l’école devienne, plus que jamais, un sanctuaire d’opportunités et d’espoir partagé.

À Agadez, le Gouverneur Ibra Boulama Issa a effectué une visite des établissements scolaires et de la DREN/A/PLN pour évaluer les préparatifs de la rentrée 2025-2026.

Une vision présidentielle au service de l’inclusion

En effet, le Gouverneur a initié ce déplacement dans un objectif clair : constater de visu l’état d’avancement des préparatifs pour la nouvelle année scolaire. Cette démarche s’inscrit dans la vision inclusive de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, qui considère que l’éducation est un pilier central pour le développement de la région. Elle vise à assurer que chaque enfant au Niger, qu’il soit issu des zones urbaines ou des communautés nomades, ait un accès équitable à l’éducation.

À Agadez, le Gouverneur Ibra Boulama Issa a effectué une visite des établissements scolaires et de la DREN/A/PLN pour évaluer les préparatifs de la rentrée 2025-2026.

Une mobilisation exemplaire à chaque étape

 

Parallèlement à cet élan général, les visites se sont succédé pour évaluer chaque aspect clé de la préparation de la rentrée.

  • Aux magasins de la Direction Régionale de l’Éducation Nationale (DREN/A/PLN), le Gouverneur a salué la disponibilité des fournitures scolaires, assurant ainsi que les élèves disposeront du matériel nécessaire.
  • Au Collège d’Enseignement Secondaire (CES) Maï Manga Oumara, il s’est assuré de la présence du personnel enseignant, dont la mobilisation est essentielle pour le bon déroulement de l’année.
  • De plus, à l’école Dagamanat 4, il a suivi le processus de récupération des enfants déscolarisés via les classes passerelles, soulignant l’importance de ce dispositif pour l’inclusion.
  • Enfin, à l’école La Joie 1, il a apprécié l’application du décret présidentiel réduisant de 20 % les frais de scolarité dans les établissements privés, une mesure visant à garantir un accès équitable à l’éducation pour toutes les familles.

Ainsi, chaque étape a mis en évidence une mobilisation collective, traduisant une volonté politique ferme de faire de l’éducation un moteur d’opportunités.

Une présence et une disponibilité qui inspirent la confiance

 

Par ailleurs, ces haltes ont mis en lumière une réalité : la disponibilité des ressources et l’assiduité des enseignants. À chacune de ces étapes, le Gouverneur n’a pas masqué son contentement, exprimant une joie communicative qui touche et rallie. « C’est avec un cœur reconnaissant que je constate cette mobilisation exemplaire », a-t-il confié, sa voix résonnant. Cette satisfaction est le reflet d’un engagement gouvernemental qui, par sa proximité, tisse des liens de confiance entre l’autorité et les acteurs de terrain, invitant ainsi chacun à se sentir partie prenante de cette grande aventure éducative.

Vers une rentrée harmonieuse, un appel à l’unité et à l’ambition

En filigrane de ces échanges, cette visite ouvre des perspectives concrètes pour une rentrée scolaire réussie et enrichissante.

Elle met notamment en lumière que, sous l’impulsion du Président Tiani, Agadez – et par extension l’ensemble du Niger – poursuit ses efforts pour une éducation qui surmonte les défis régionaux : une éducation inclusive, accessible et innovante.

En somme, cette visite n’est pas un rituel administratif, mais un acte de proximité et de responsabilité. Elle ouvre la voie à une rentrée scolaire fluide, équitable et porteuse d’espoir. Dès lors, Agadez incarne une région en mouvement, où l’éducation est veillée avec soin, et où chaque cahier distribué devient une promesse d’avenir.

Il est souhaitable que ces préparatifs se traduisent par une bonne organisation scolaire, où les écoles sonnent l’appel aux leçons et à la construction d’un avenir national prospère et uni.

Niamey célèbre l’excellence scolaire et le mérite citoyen

À Niamey, les autorités célèbrent la jeunesse nigérienne comme moteur de résilience nationale, en mettant à l’honneur l’excellence scolaire et l’engagement citoyen.

Niamey, 25 septembre 2025 – Pendant trois jours, la capitale nigérienne a vibré au rythme de la créativité, du savoir et de l’engagement, à l’occasion de la première édition du Festival Scolaire National, couplée à la 14ᵉ Journée de l’Excellence et du Mérite. Cette initiative, portée par les autorités nationales et locales, a culminé par une cérémonie de remise de prix aux élèves les plus méritants des examens de fin d’année.

Le gouvernement se mobilise : Une reconnaissance au plus haut sommet de l’État

 

La cérémonie, qui était un temps fort de l’événement, était placée sous le haut patronage du Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine et présidée par le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Toumba. Ainsi, cet événement a réuni un large éventail de personnalités : membres du CNSP, représentants du Gouvernorat, responsables ministériels, chefs traditionnels, leaders religieux, syndicats, ONG, partenaires techniques et financiers, enseignants, parents et élèves.

Par ailleurs, parmi les invités de marque, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, a tenu à marquer sa présence, soulignant l’engagement de la Ville dans la promotion de l’excellence et l’accompagnement de la jeunesse.

La Ville de Niamey a clôturé la première édition du Festival Scolaire National, couplée à la 14ᵉ Journée de l’Excellence et du Mérite, en présence des plus hautes autorités. Ainsi, les meilleurs élèves des examens nationaux ont été récompensés, valorisant le travail, l’inclusion et la discipline

Du CEPE au Bac : le Niger honore l’inclusion et la persévérance

 

Les distinctions ont concerné tous les cycles de l’enseignement général, y compris les élèves vivant avec un handicap. En effet, les lauréats des examens du CFEP, CEPE/FA, BEPC et Baccalauréat ont été célébrés comme des modèles de discipline, d’effort et de réussite. Cette reconnaissance inclusive et équitable vise à faire de ces jeunes des références pour leurs pairs et des espoirs pour la Nation.

La Ville de Niamey a clôturé la première édition du Festival Scolaire National, couplée à la 14ᵉ Journée de l’Excellence et du Mérite, en présence des plus hautes autorités. Ainsi, les meilleurs élèves des examens nationaux ont été récompensés, valorisant le travail, l’inclusion et la discipline

L’école : Plus qu’une classe, un laboratoire de citoyenneté

 

Au-delà des récompenses, le Festival Scolaire a démontré que l’école est bien plus qu’un lieu d’apprentissage : c’est également un espace de découverte, de partage et d’expression. Grâce à cela, à travers des activités artistiques, culturelles et pédagogiques, les élèves ont pu révéler leurs talents et renforcer leur sentiment d’appartenance à la communauté éducative.

En célébrant le mérite scolaire, la Ville de Niamey et ses partenaires réaffirment leur volonté de bâtir une société fondée sur le travail, la justice et l’inclusion. En conclusion de cette séquence, le message est clair : votre réussite est le fruit de l’engagement, de la persévérance et de la discipline. Vous êtes une fierté pour vos familles, un exemple pour vos camarades et un levier d’avenir pour le Niger.

L’Excellence, un investissement pour la cohésion nationale

 

En définitive, à travers cette première édition du Festival Scolaire National et de la 14ᵉ Journée de l’Excellence et du Mérite, les autorités nigériennes réaffirment leur volonté de faire de l’éducation un pilier de cohésion sociale et de développement durable. Ce rendez-vous, à la fois festif et structurant, rappelle que chaque élève méritant incarne une promesse pour la Nation.

Cependant, la véritable victoire résidera dans la capacité du Niger à transformer ces reconnaissances annuelles en politiques éducatives continues et équitables. Les autorités doivent désormais pérenniser cette dynamique en garantissant à chaque enfant, y compris dans les zones rurales les plus isolées, un accès universel à des infrastructures de qualité. Ainsi, elles feront du mérite non pas une exception célébrée, mais une norme accessible et partagée

Forum scientifique à Niamey : l’AES et le Togo unissent leurs savoirs

Forum scientifique à Niamey : une rencontre stratégique entre ministres de l’enseignement supérieur de l’AES et du Togo lance un forum décisif sur la recherche et l’innovation. Le savoir devient levier de souveraineté régionale.

 

Niamey, 23 septembre 2025 – Alors que les vents du Sahel portent les échos d’une souveraineté réaffirmée, le Palais de la Présidence du Niger s’est transformé, hier, en creuset diplomatique et intellectuel. En effet, sous l’impulsion de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, une audience stratégique a été accordée à une délégation tripartite issue des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) et du Togo. Ainsi, cette rencontre marque le lancement officiel du Forum National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, dans un contexte régional confronté à des défis sécuritaires, climatiques et économiques majeurs.

Une alliance académique au service de la souveraineté

 

L’audience a réuni trois figures éminentes de l’enseignement supérieur ouest-africain :

  • M. Adjima Thiombiano, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Burkina Faso
  • Professeur Boureima Kansaye, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique du Mali
  • M. Natchaba Kanka-Malik, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Togo

Ces émissaires, venus consolider les liens au sein de l’AES, participent activement au Forum National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique qui se tient du 22 au 24 septembre sous le thème : « Défis de Souveraineté Nationale : Contribution de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique pour des Solutions Durables ».

Dans un contexte régional marqué par les défis sécuritaires et climatiques, cette rencontre incarne la volonté collective de transformer le savoir en un bouclier durable contre les vulnérabilités communes.

 

Forum scientifique à Niamey : des échanges porteurs de solutions concrètes

 

Préparée avec une rigueur exemplaire, cette rencontre s’est déroulée en présence de Pr. Mamadou Saidou, Ministre nigérien de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, et de M. Salim Mahamadou Gado, Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République, Chef de l’État. Loin des discours convenus, les échanges ont porté sur des enjeux concrets. En effet, la discussion a cherché à savoir comment la recherche peut catalyser des solutions endogènes face aux menaces jihadistes, aux aléas climatiques qui assèchent les terres fertiles, ou aux dépendances économiques qui entravent l’autonomie.

Le forum, qui rassemble chercheurs, innovateurs et décideurs, vise à cartographier des voies innovantes, de l’agro-technologie adaptée au Sahel à l’intelligence artificielle au service de la surveillance frontalière, renforçant ainsi la résilience des nations impliquées.

Le Président Tiani a reçu une délégation académique de l’AES et du Togo pour lancer un forum sur la recherche scientifique et l’innovation. Une alliance intellectuelle pour renforcer la résilience du Sahel.

Forum scientifique à Niamey : l’innovation comme levier de souveraineté

 

Pour le grand public nigérien et ouest-africain, cette initiative résonne comme un appel à l’ambition collective. Dans un Sahel où la jeunesse, bouillonnante de talents, aspire à plus qu’à la survie, l’AES émerge comme un laboratoire géopolitique où l’innovation n’est pas un luxe importé, mais un impératif souverain. Le Général Tiani, dont le leadership post-transition a déjà impulsé des réformes audacieuses en matière de sécurité et d’économie, a ainsi ouvert grand les portes du dialogue, soulignant que « la souveraineté se nourrit d’idées autant que d’armes ». Les ministres invités, porteurs d’expériences complémentaires — du dynamisme burkinabè en matière de numérisation universitaire à l’expertise malienne en recherche appliquée —, ont salué cette plateforme comme un jalon pour une coopération accrue, potentiellement élargie à d’autres acteurs régionaux.

 

Vers un Sahel intellectuel et résilient

 

Alors que le forum entre dans sa phase opérationnelle, avec des ateliers thématiques et des annonces attendues sur des partenariats transnationaux, les attentes se cristallisent autour de retombées concrètes : bourses d’études croisées, laboratoires partagés, prototypes technologiques pour une agriculture résiliente. À terme, les contours d’un Sahel intellectuel pourraient se redessiner, où la science ne serait plus un écho lointain des laboratoires occidentaux, mais un pilier de l’indépendance régionale.

Pour Niamey, hôte de cette dynamique, l’événement constitue une opportunité stratégique de réaffirmer que les défis contemporains recèlent des leviers d’innovation. Ainsi, la capitale nigérienne se positionne comme le cœur d’un mouvement de souveraineté fondé non sur la force brute, mais sur l’intelligence collective.

Si l’élan initié par l’AES et le Togo se confirme, il pourrait inspirer une dynamique régionale durable, fondée sur l’intelligence collective et la coopération scientifique.

Indoudou : quand l’excellence éducative rallume l’espoir sahélien

À Indoudou, le Gouverneur d’Agadez honore élèves et enseignants lors d’une fête éducative exemplaire. Une journée qui réaffirme que l’école peut transformer les défis sahéliens en leviers de souveraineté.

 

Agadez, 22 septembre 2025 — Dans les confins arides de l’Aïr, où l’éducation façonne les fondations d’un avenir souverain, le Gouverneur de la région d’Agadez, Général de Division Ibra Boulama Issa, a réaffirmé l’impérieuse nécessité d’investir dans la jeunesse. En effet, le samedi 20 septembre, il a pris part à la quatrième édition de la Fête annuelle de l’excellence éducative, organisée par l’association des ressortissants de Dabaga, Dabaga Tchidawate, au cœur du village d’Indoudou.

Ainsi, cette manifestation, empreinte de solennité et de ferveur collective, n’a pas seulement mis à l’honneur les lauréats de l’année scolaire 2024-2025 ; elle a incarné un engagement national pour une école performante, inclusive et enracinée dans les réalités locales.

Le Gouverneur d’Agadez, Général Ibra Boulama Issa, a pris part à la quatrième édition de la Fête de l’excellence éducative à Indoudou.

 Une mobilisation communautaire exemplaire à Indoudou

 

Arrivé plus tôt dans la journée à Indoudou, le Gouverneur, accompagné d’une délégation composée de personnalités civiles et militaires de premier plan, a rejoint les lieux de la célébration. À son arrivée, il a été accueilli chaleureusement par une foule rassemblée pour l’occasion, laquelle exprimait un soutien indéfectible à l’association « Dabaga Tchidawate ». En effet, fondée sur des principes de solidarité et de progrès, cette organisation locale se distingue par son engagement constant en faveur de l’éducation publique. Grâce à ses actions, elle transforme progressivement des hameaux reculés en véritables foyers de connaissance.

Par ailleurs, l’événement a débuté par une interprétation vibrante de l’hymne national « L’Honneur de la Patrie », suivie d’une récitation de la Fatiha. Dès lors, la cérémonie a posé les fondements d’un moment à la fois patriotique et spirituel, rappelant avec force les valeurs éthiques qui guident la reconstruction nationale.

Le Gouverneur d’Agadez, Général Ibra Boulama Issa, a pris part à la quatrième édition de la Fête de l’excellence éducative à Indoudou.

Une journée dédiée aux héros de l’éducation

 

Tout au long de cette journée mémorable, les organisateurs ont distingué plusieurs élèves et enseignants – du primaire au secondaire – pour leurs résultats exemplaires aux examens de fin d’année. Ces distinctions, fruit d’un labeur acharné dans des conditions souvent précaires – où le manque d’infrastructures se conjugue aux rigueurs climatiques ont reçues des éloges .  En dépit de conditions souvent précaires, les intervenants ont salué leur persévérance à travers des allocutions empreintes de reconnaissance et d’encouragement.

Le Gouverneur Ibra Boulama Issa, dans un discours mesuré et mobilisateur, a souligné le rôle fondamental de l’éducation comme pilier de la souveraineté nigérienne. En outre, il a exhorté la jeunesse à « transformer les défis du désert en opportunités de rayonnement ». À ses côtés, les autorités locales ont tissé un discours cohérent sur la résilience éducative et la cohésion sociale.

Des récompenses concrètes pour encourager l’excellence à Indoudou

 

En point d’orgue de la cérémonie, les organisateurs ont remis des distinctions et des appuis concrets : trophées gravés, certificats honorifiques et fournitures scolaires, valorisant ainsi les efforts des élèves, des enseignants et des établissements exemplaires.

Ainsi, ces gestes traduisent une stratégie nationale d’incitation à l’excellence, alignée sur les orientations du Programme de Renaissance nationale, qui place l’humain au centre de toute politique publique.

 

 

Un modèle à valoriser et à reproduire

À l’heure où le Niger consolide ses acquis en matière d’éducation inclusive, la Fête de l’excellence éducative d’Indoudou émerge comme un modèle reproductible. En somme, elle invite chaque citoyen à s’impliquer activement dans la formation des élites de demain.

La question demeure : cet événement exceptionnel peut-il inspirer d’autres localités à prendre leur destin éducatif en main ? Le débat est ouvert, et l’avenir, comme le Sahara, attend d’être conquis par celles et ceux qui osent l’enseigner.

Agadez : Le Gouverneur en immersion à l’université

À Agadez, l’Université devient un pilier stratégique du développement régional, alliant excellence académique et engagement écologique.

 

Agadez, 22 septembre 2025 — Le 18 septembre dernier, le Gouverneur de la région d’Agadez, Général de Division Ibra Boulama Issa, a effectué une visite officielle à l’Université d’Agadez. Cette mission, menée avec rigueur et attention, s’inscrit dans une dynamique de valorisation des infrastructures éducatives et de promotion de l’écologie dans le contexte saharien.

En effet, accompagné du Secrétaire Général Adjoint de la région, du Recteur Dr Arzika Sama, de l’Administrateur Délégué de la Commune Urbaine d’Agadez et de plusieurs responsables civils et militaires, le Gouverneur a parcouru les différents espaces de l’université : salles de cours, ateliers de travaux pratiques, laboratoires scientifiques, ainsi que les bureaux administratifs. Ainsi, cette immersion a permis de constater les efforts déployés pour offrir aux étudiants un cadre propice à l’apprentissage et à l’innovation.

 Le Gouverneur d’Agadez, Général Ibra Boulama Issa, a visité l’Université d’Agadez. Cette immersion dans les salles de cours, les laboratoires et les plantations symbolise un engagement fort pour l’éducation et l’écologie. Cette initiative incarne une vision durable pour la jeunesse saharienne.  Le Gouverneur d’Agadez, Général Ibra Boulama Issa, a visité l’Université d’Agadez. Cette immersion dans les salles de cours, les laboratoires et les plantations symbolise un engagement fort pour l’éducation et l’écologie. Cette initiative incarne une vision durable pour la jeunesse saharienne.

 Un nouveau site universitaire tourné vers la durabilité

 

Le point culminant de cette visite fut la découverte du nouveau site universitaire, en cours d’aménagement. Par ailleurs, le Gouverneur s’est attardé devant les jeunes arbres plantés lors de la Fête nationale de l’arbre 2024. Ces acacias et eucalyptus, désormais bien enracinés, symbolisent l’engagement de l’université en faveur du développement durable. Dans une région où les conditions climatiques sont particulièrement exigeantes, cette initiative constitue un signal fort : l’éducation et l’écologie avancent de concert.

Une université au service de la jeunesse saharienne

 

L’Université d’Agadez, située aux portes du Ténéré, représente bien plus qu’un établissement académique. En effet, elle incarne un espoir pour une jeunesse saharienne confrontée à des défis multiples : éloignement géographique, accès limité aux ressources, mais une volonté affirmée de contribuer au progrès national. C’est pourquoi le Gouverneur a salué les projets portés par le Recteur Dr Arzika Sama, notamment l’élargissement des bourses pour les étudiants nomades, le développement de partenariats internationaux et la création d’un pôle d’innovation adapté aux réalités locales.

 Une vision partagée pour l’avenir

 

Quatre jours après cette visite, alors que les vents d’automne commencent à souffler sur les dunes, l’écho de cet engagement résonne encore. Il rappelle que l’éducation, dans les zones arides du Niger, constitue une priorité stratégique. En outre, les initiatives écologiques menées sur le campus démontrent que l’intelligence se cultive autant dans les livres que dans les racines.

À travers cette visite, le Gouverneur de la région d’Agadez réaffirme son soutien à une université qui se veut inclusive, innovante et durable. Ainsi, les autorités régionales et académiques œuvrent ensemble pour faire de l’Université d’Agadez un véritable levier de transformation sociale, économique et environnementale.

Manuels scolaires : le Niger revoit sa copie

Un audit sans concession pour des Manuels scolaires plus ancrés. 128 ouvrages passés au crible, 64 rejetés : l’école nigérienne amorce un virage éditorial décisif.

 

Niamey, 22 octobre 2025 – Il serait regrettable que le prochain Einstein nigérien soit freiné par des outils pédagogiques obsolètes. C’est pourquoi les gardiens de l’éducation redoublent d’efforts pour offrir aux élèves le meilleur. En effet, vendredi dernier, la Ministre de l’Éducation nationale, Dr Élisabeth Shérif, a reçu le verdict d’un comité d’experts : sur 128 ouvrages examinés, plus de la moitié ont été épinglés. Ainsi, un séisme discret pourrait bien révolutionner les cartables de milliers d’élèves.

Le Comité national d’Approbation du Livre scolaire a livré son verdict : plus de la moitié des manuels examinés sont jugés inadaptés.

 Le Comité d’Approbation du Livre scolaire entre en action

Dans les couloirs du ministère, le Comité national d’Approbation du Livre scolaire – composé de 32 experts – a rendu son rapport final. Leur mission était  de traquer les incohérences, vérifier l’alignement avec les programmes officiels et surtout, s’assurer que les contenus reflètent les réalités socioculturelles du Niger. De ce fait, les histoires de nomades, de marchés animés et de traditions locales retrouvent leur place dans les manuels.

 Un verdict clair : place à l’excellence éditoriale

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 64 ouvrages rejetés, 51 approuvés sous réserve, et seulement 13 validés sans retouche. « Un travail guidé par la probité, l’éthique et l’objectivité », a salué la Ministre, en félicitant les rapporteurs. Par conséquent, l’école nigérienne se dote d’outils plus pertinents pour former la génération qui relèvera le pays.

Manuels scolaires :Une ambition nationale soutenue au sommet

Dr Shérif a tenu à remercier Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, pour son soutien indéfectible. En outre, elle a salué l’implication du Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine. Ensemble, ils portent une vision : bâtir une école de qualité, dotée de manuels adaptés au contexte nigérien. Par ailleurs, les auteurs et éditeurs ont été félicités pour leur travail rigoureux.

 Des recommandations pour structurer l’avenir

Le comité propose des pistes concrètes : une politique nationale du livre scolaire, des équipes d’experts élargies par discipline, et un cadre solide pour les dépôts d’ouvrages. Ainsi, le processus devient plus inclusif, plus rigoureux, et mieux adapté aux réalités du terrain.

« Ensemble, bâtissons une école performante et ancrée dans nos réalités ! », a lancé la Ministre. En effet, au-delà des chiffres, c’est une nouvelle philosophie qui s’installe : des manuels qui inspirent, qui interrogent, qui valorisent les savoirs locaux. Fini les leçons importées qui sonnent creux ; place à des outils pédagogiques vivants et enracinés.

Le Comité national d’Approbation du Livre scolaire a livré son verdict : plus de la moitié des manuels examinés sont jugés inadaptés.

Manuels scolaires : un défi logistique à relever

À quelques semaines de la rentrée, cette remise de rapport tombe à pic. Toutefois, une question cruciale demeure : comment garantir que les nouveaux manuels soient produits et distribués à temps ? La volonté politique est là, mais l’efficacité de la mise en œuvre sera le véritable test. Le Niger est-il prêt à relever ce défi pour ses futures générations ?

Le Niger connecte ses écoles : un clic vers l’avenir

Du Sahel aux pyramides, un clic suffit : le numérique transforme l’apprentissage dans 298 écoles nigériennes. Ainsi, l’éducation au Niger entre dans l’ère du haut débit.

 

Niamey, 22 septembre 2025 – Imaginez un adolescent du Sahel, assis dans une salle de classe poussiéreuse, qui d’un simple clic explore les pyramides égyptiennes ou dialogue avec un scientifique à l’autre bout du globe. Ce rêve devient réalité pour près de 300 écoles nigériennes. En effet, le 18 septembre dernier, la Ministre de l’Éducation nationale, Dr Élisabeth Shérif, a donné le coup d’envoi d’une initiative qui pourrait transformer l’avenir d’une génération entière. Désormais, le haut débit n’est plus un luxe, mais un droit pour chaque élève.

 Niger entre dans une nouvelle ère éducative grâce au programme "Village Intelligent". Près de 300 écoles seront équipées d’un accès Internet

 Le « Village Intelligent » : une vision concrète

 

Au Lycée Abache Chaibou, établissement emblématique de Niamey, l’atmosphère était électrique. Élèves, enseignants et officiels se sont réunis pour assister à ce moment historique. « L’éducation est le socle de toute nation », a déclaré la Ministre, sa voix résonnant comme un appel à l’action. Ainsi, elle a souligné que le savoir circule désormais à travers les réseaux numériques, et que l’accès à Internet devient un levier incontournable pour les élèves d’aujourd’hui, futurs professionnels de demain.

 

Écoles connectées : une connectivité au service de l’apprentissage

 

Ce projet de connectivité haut débit ne se limite pas à une promesse. Au contraire, il s’inscrit dans le Programme de Travail 2025 du « Village Intelligent », notamment dans sa composante 2 dédiée à la transformation numérique. D’ici cinq mois, 298 établissements – des écoles rurales aux lycées urbains – seront équipés. Par conséquent, les manuels jaunis cèdent la place à des millions de ressources interactives, vidéos éducatives et documents en ligne. En somme, l’apprentissage devient vivant, immersif et sans frontières.

 Niger entre dans une nouvelle ère éducative grâce au programme "Village Intelligent". Près de 300 écoles seront équipées d’un accès Internet

 Un engagement présidentiel affirmé

 

Dr Shérif a salué l’engagement de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, et de Son Excellence Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier ministre. « Le numérique n’est plus une option », a-t-elle insisté, « c’est un levier de transformation pour notre système éducatif. » Ainsi, le Niger franchit un cap décisif, dans un contexte où l’accès à la technologie reste un défi quotidien.

 

Écoles connectées : Un appel à la responsabilité numérique

 

La Ministre s’est également adressée aux élèves : « Faites preuve de sagesse et de responsabilité. Cette salle numérique est une porte ouverte sur le monde. » De ce fait, elle les invite à explorer, dialoguer, découvrir, tout en valorisant leurs propres talents. Par ailleurs, les enseignants ont été honorés pour leur patience et leur dévouement. « La connectivité ne remplace pas le maître, elle le soutient », a-t-elle affirmé. En effet, elle enrichit les méthodes pédagogiques et diversifie les supports d’apprentissage.

 Une mobilisation multisectorielle

 

La cérémonie a réuni les acteurs clés du numérique nigérien : ANSI, gouvernorat, opérateurs télécoms, autorités éducatives. Tous unis, ils visent un objectif commun : faire du Niger un hub éducatif connecté. À l’heure où le monde accélère vers l’IA et les réalités virtuelles, cette initiative arrive à point nommé. Elle ne se contente pas de combler un retard : elle propulse le pays vers un horizon où chaque enfant peut rêver grand.

 

Écoles connectées : vers un modèle éducatif africain

 

L’enjeu désormais, c’est de transformer cette infrastructure en opportunité pédagogique durable. Le Niger est-il sur le point de devenir un modèle pour le continent ? Quoi qu’il en soit, le « Village Intelligent » trace une voie ambitieuse, où le numérique devient un outil d’émancipation, de savoir et de fierté nationale.

 

Ingall réhabilite ses écoles et rallume l’espoir éducatif à Agadez

À Ingall, commune rurale du nord nigérien, 16 salles de classe réhabilitées symbolisent bien plus qu’un chantier achevé : elles incarnent la volonté locale de garantir à chaque enfant un droit fondamental à l’éducation. Porté par Mamadou Bana et financé sur fonds propres, ce projet marque  en effet un tournant pour neuf villages, dans une région où l’école devient un levier de transformation sociale.

Agadez, 16 septembre 2025 – Dans le cœur battant de la commune rurale d’Ingall, au nord du Niger, un vent d’espoir souffle pour la jeunesse. En effet, le lundi 15 septembre, l’Administrateur Délégué (AD) de la commune, l’Officier de Police Nationale Mamadou Bana, a inauguré avec fierté la réception provisoire de 16 salles de classe réhabilitées, un projet ambitieux qui redonne vie à l’éducation dans plusieurs villages de la région. Une cérémonie vibrante d’émotion s’est tenue dans l’enceinte de l’école primaire Assaguid Chiba et de l’école traditionnelle d’Ingall, marquant un tournant pour l’accès à l’éducation dans cette zone rurale.

Une mobilisation collective pour l’avenir à Ingall

Sous un ciel chargé d’espoir, l’événement a réuni des figures clés de la communauté : le Secrétaire Général de la commune, le directeur départemental du génie rural, le représentant de l’inspection scolaire, l’entrepreneur en charge des travaux, le chef du village d’Ingall, le président du FCC et un représentant des leaders religieux. Ensemble, ils ont célébré un projet qui touche directement le quotidien des enfants de neuf villages de la commune.

Les travaux, entièrement financés par les fonds propres de la mairie, ont ainsi permis la réhabilitation de salles de classe dans plusieurs localités :

    • 2 classes à Aggaya.
    • 2 classes à Foudouk Nato.
    • 2 classes à Inkoussoutane.
    • 2 classes à Mararaba.
    • 2 classes à Martaba.
    • 1 classe à Mazababou.
    • 2 classes à Ingall ville (une à l’école Assaguid Chiba, une à l’école traditionnelle).
    • 1 classe à Tedbok.
    • 1 classe à Tagadamat.

Seule ombre au tableau : la classe du village d’Amantadan, dans l’Irazer, n’a pas encore été réhabilitée en raison des difficultés d’accès liées à la saison des pluies. Les travaux, promis pour bientôt, devraient également  compléter ce projet d’envergure.

L’éducation, une priorité locale et un investissement durable

Ce projet, porté par la commune rurale d’Ingall, illustre une volonté forte de prendre en main l’avenir éducatif des enfants, et ce, malgré un contexte de contraintes budgétaires et climatiques. En finançant ces rénovations sur ses propres ressources, la mairie envoie un message clair : l’éducation est une priorité absolue, et chaque enfant, quel que soit son village, mérite un cadre d’apprentissage digne.

« Investir dans nos écoles, c’est investir dans l’avenir du Niger », a déclaré Mamadou Bana lors de la cérémonie, suscitant les applaudissements des habitants présents. Ce projet ne se limite pas à la réhabilitation de bâtiments : il s’agit aussi de redonner espoir et opportunités à des centaines d’élèves, tout en renforçant le lien entre les communautés et leurs institutions.

La commune d’Ingall a inauguré 16 salles de classe réhabilitées dans neuf villages. Ce projet, financé par la mairie, illustre l’engagement local pour une éducation inclusive et durable dans le nord du Niger.

Un pas de plus vers l’espoir pour le Niger

À l’heure où le Niger fait face à des défis multiples, cette initiative à Ingall rappelle l’importance des actions locales pour transformer la société. Ces 16 salles de classe rénovées ne sont pas seulement des murs et des toits réparés ; elles sont également le symbole d’un engagement collectif pour offrir aux enfants un avenir meilleur. Alors que les pluies s’estompent et que les travaux à Amantadan se profilent, la commune d’Ingall prouve que, même dans l’adversité, l’éducation reste une lumière inextinguible.

Cette initiative locale servira-t-elle de modèle pour d’autres communes face aux défis éducatifs du pays ?

Le Lycée Scientifique des Filles de Niamey fait peau neuve grâce au Qatar

Lycée Scientifique des Filles de Niamey : à Niamey, l’éducation des jeunes filles franchit un cap historique grâce à une coopération exemplaire entre le Niger et le Qatar, symbole d’un avenir fondé sur le savoir et la solidarité.

 

Niamey, 12 septembre 2025 – La capitale nigérienne a vibré jeudi dernier, non pas au rythme de la politique, mais de l’éducation. C’est sous les projecteurs d’une cérémonie mémorable qu’a été inauguré le Lycée Scientifique des Filles, un complexe entièrement rénové et financé par l’État du Qatar. La ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a célébré cette réalisation d’envergure comme un jalon décisif pour l’avenir des jeunes filles nigériennes.

Aux côtés de l’Ambassadeur du Qatar au Niger, S.E. Ahmed Abdourahman Al-Senaidi, et de hauts dignitaires, la ministre a salué un partenariat exemplaire. Ce nouvel écrin éducatif, conçu pour élever les standards de l’enseignement, symbolise l’engagement commun du Niger et du Qatar envers un avenir où l’éducation est le moteur du progrès et de l’autonomisation.

Lycée Scientifique des Filles de Niamey : un campus d’excellence pour l’émancipation par la science

 

Ce n’est pas un simple bâtiment, mais un véritable bijou architectural qui s’offre aux élèves. Le complexe, pensé dans les moindres détails, comprend des installations de pointe. Ainsi, au cœur du projet, un dortoir spacieux de 96 lits, entièrement équipé, offre un cadre de vie confortable et sécurisé.

De plus, cinq salles de classe modernes, deux laboratoires dernier cri et une bibliothèque bien fournie promettent un environnement propice à l’excellence académique, notamment dans les disciplines scientifiques. Un réfectoire fonctionnel et un bloc administratif complet viennent parachever cette infrastructure, conçue pour un apprentissage serein et efficace.

Par ailleurs, les responsables du projet n’ont pas oublié le bien-être du personnel. Ils ont construit neuf logements équipés, auxquels s’ajoutent trois résidences pour le proviseur et les surveillants.. Deux postes de garde et six blocs de latrines complètent cet ensemble, assurant sécurité et commodité pour tous les usagers. En bref, ce projet est le reflet d’une vision ambitieuse : offrir un cadre éducatif où chaque détail compte.

Le Lycée Scientifique des Filles de Niamey Le Lycée Scientifique des Filles de Niamey

Un « cadeau généreux et visionnaire » qui scelle l’amitié entre le Niger et le Qatar

 

Au nom du Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, la ministre a exprimé sa profonde gratitude envers l’État du Qatar. En effet, cet investissement est perçu comme un levier puissant pour renforcer le système éducatif national. Le Dr Shérif a adressé une reconnaissance vibrante à Son Altesse Cheikh Tamim Bin Hamad Bin Al Thani, Émir du Qatar, pour ce soutien inestimable.

Dans son discours, elle s’est engagée solennellement à veiller à une utilisation optimale de ces infrastructures. Elle a exhorté la Direction régionale de l’Éducation nationale de Niamey et l’ensemble des bénéficiaires à en assurer un entretien rigoureux, garantissant ainsi leur pérennité pour les générations futures.

Le Lycée Scientifique des Filles de Niamey

Un modèle de coopération internationale et un horizon d’espoir pour la jeunesse

 

Cette inauguration va bien au-delà de la simple remise des clés. Elle incarne une promesse d’émancipation et d’égalité des chances par l’éducation. En effet, en dotant le Lycée Scientifique des Filles de Niamey d’installations modernes, le Qatar et le Niger tracent ensemble la voie d’un avenir où les jeunes filles pourront s’épanouir et contribuer pleinement au développement de leur nation. Ce projet, fruit d’une collaboration internationale exemplaire, restera gravé comme un modèle de solidarité et d’ambition partagée.

Mais le chemin ne s’arrête pas là. Cette réussite soulève une question : ce modèle de coopération pourrait-il inspirer d’autres partenariats similaires pour faire face aux défis persistants de l’éducation au Niger ?

Maradi : un pas décisif pour l’avenir universitaire et territorial

Maradi : L’Université Dan Dicko Dan Koulodo se dote de nouvelles infrastructures majeures

Dans un geste à la fois stratégique et symbolique, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, Pr. Mamadou Saidou, a inauguré, le 9 septembre, deux nouveaux bâtiments administratifs à l’Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi. Ces infrastructures modernes, érigées au sein de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) et de la Faculté d’Agronomie et des Sciences de l’Environnement (FASE), marquent une étape clé dans le renforcement des capacités d’accueil et d’encadrement de l’université.

 

Des bâtiments et des projets pour accélérer la croissance

 

En fait, les nouveaux blocs R+2 abritent bureaux, salles de réunion, espaces informatiques et locaux polyvalents. Leur financement, assuré sur fonds propres par l’Université, illustre une volonté affirmée d’autonomie, de transparence et d’efficacité dans la gestion des ressources. En parallèle, la première pierre d’un bâtiment R+1, destiné à accueillir deux amphithéâtres de 250 places chacun, a été posée. Les travaux, prévus sur six mois, visent à répondre à la pression croissante sur les capacités pédagogiques.

 

Une vision stratégique pour l’avenir de l’enseignement

 

Le Recteur, Pr. ElHadj Gounga Mahamadou, a salué un investissement qui répond à un besoin urgent d’amélioration des conditions de travail et d’apprentissage. Il a également rendu hommage au Dr Sani Mamane, premier recteur élu, pour sa vision et son engagement dans le développement infrastructurel de l’institution.
Par ailleurs, ces chantiers s’inscrivent dans une stratégie plus large : regrouper toutes les entités de la FSS sur un site unique, créer un laboratoire moderne et favoriser le retour de la section Pharmacie à Maradi.

Maradi : les étudiants montent au créneau pour leurs revendications

 

La cérémonie a également été l’occasion pour les représentants étudiants et syndicaux de faire entendre leurs priorités : construction d’un amphithéâtre de 1000 places, mise à disposition de bus de transport, création d’un campus intégré, régularisation des bourses et renforcement des moyens de recherche.
D’ailleurs, le Ministre a reconnu la légitimité de ces demandes, rappelant que la création simultanée d’universités dans toutes les régions a généré des besoins importants partout dans le pays.

 

Un signal fort pour le développement régional

 

Au-delà de l’aspect académique, ces réalisations portent aussi une dimension territoriale et diplomatique : elles renforcent l’attractivité de Maradi comme pôle universitaire, stimulent l’économie locale et consolident le lien entre l’État, les institutions et la jeunesse. En saluant l’initiative de l’Université de financer elle-même certaines infrastructures, le Ministre a souligné l’importance de l’innovation et de la mobilisation interne pour relever les défis de l’enseignement supérieur.

 

Un nouvel horizon pour l’Université de Maradi

 

En définitive, en inaugurant ces nouvelles infrastructures, l’Université Dan Dicko Dan Koulodo affirme sa volonté de devenir un acteur majeur du développement régional. Ces bâtiments, financés sur fonds propres, témoignent d’une autonomie grandissante et d’une gestion efficace, saluée par les autorités. Cependant, le véritable défi pour l’institution sera désormais de maintenir cette dynamique et de répondre aux attentes pressantes des étudiants et enseignants.

Comment ces nouvelles capacités seront-elles utilisées pour stimuler l’innovation et la recherche ? La réponse à cette question déterminera l’impact réel de ces investissements sur l’avenir de la jeunesse nigérienne.

Le Niger à l’école de l’avenir : l’alphabétisation par le numérique

Au Niger, l’alphabétisation devient un acte de souveraineté : une mobilisation nationale pour une éducation inclusive, numérique et territorialisée.

Niamey, 8 septembre 2025 — À l’occasion de la 59ᵉ Journée Internationale de l’Alphabétisation, célébrée aujourd’hui, le Niger a réaffirmé son engagement en faveur d’une éducation inclusive et équitable pour tous. En effet , dans une allocution solennelle prononcée la veille, la Ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a salué les efforts collectifs qui font de l’alphabétisation un pilier du développement durable et de la cohésion sociale.

« Ensemble, bâtissons un Niger où chaque citoyen saura lire, écrire et compter. Un Niger résilient, souverain, prospère et uni », a déclaré la Ministre.

 

Le numérique, moteur d’apprentissage et d’insertion

 

Placée sous le thème « L’alphabétisation, un droit, un devoir, un espoir : mettre le numérique au service de l’alphabétisation », cette édition met en lumière la volonté du gouvernement de tirer parti des technologies pour renforcer l’éducation non formelle.

Plusieurs initiatives phares sont déjà en cours. On peut citer l’intégration du numérique dans les programmes d’alphabétisation depuis 2022 et la numérisation de la Stratégie de Scolarisation Accélérée Passerelle (SSA/P). En plus, le lancement imminent de l’initiative “Alphabétisation via Cellulaire” dans plusieurs localités rurales témoigne de la volonté de territorialiser les politiques éducatives, en adaptant les outils aux réalités locales et aux besoins des populations.

 

Des chiffres prometteurs et une mobilisation nationale

 

Grâce à l’appui renforcé des autorités nationales, le sous-secteur bénéficie d’une enveloppe budgétaire rehaussée. Par ailleurs, ce budget a permis l’ouverture de nouveaux centres, la formation d’animateurs et la valorisation des langues nationales comme vecteurs d’apprentissage. Les résultats de la campagne 2025 témoignent de cette dynamique :

  • 24 573 adultes touchés, dont 19 619 femmes.
  • 18 741 évalués, pour 13 132 alphabétisés.
  • Un taux de réussite impressionnant de 70,07 %.

La Ministre a salué l’engagement du Président de la République, du Premier Ministre et du CNSP, ainsi que celui des cadres, animateurs, apprenants et partenaires qui œuvrent chaque jour pour garantir le droit à l’éducation.

 

L’alphabétisation : la clé de la dignité et de la participation citoyenne

 

L’initiative « Un centre d’alphabétisation, une école » illustre cette volonté de rapprocher l’éducation des communautés, notamment en milieu rural. Elle vise à offrir aux jeunes déscolarisés et aux adultes une seconde chance d’insertion, de formation et de participation active au développement du pays.

« L’alphabétisation est une clé essentielle pour l’autonomisation, la souveraineté et la diversité culturelle », a rappelé le Dr Élisabeth Shérif.

Alors que le Niger mise sur la technologie pour relever ce défi, la question est de savoir comment garantir un accès équitable au numérique pour les populations les plus isolées, et comment ces efforts pourraient inspirer d’autres nations en quête d’un développement inclusif ?

Le Niger prépare la rentrée de près de 3 millions d’élèves

C’est la rentrée au Niger : plus de 2,9 millions d’élèves attendus dans les classes !

 

Niger, 8 septembre 2025 – Le compte à rebours est lancé. Le 1ᵉʳ octobre 2025, les salles de classe du Niger vibreront au rythme de la rentrée scolaire 2025-2026, accueillant pas moins de 2 988 890 élèves. En fait, le gouvernement a annoncé ces chiffres à l’issue du Conseil des ministres du 4 septembre. Cette nouvelle année académique s’annonce sous le signe de l’engagement et de l’optimisme, avec des préparatifs déjà bien avancés pour assurer un démarrage fluide et prometteur.

 

Le gouvernement se mobilise pour un démarrage sans accroc

 

Au cœur des priorités, le gouvernement met tout en œuvre pour garantir une organisation irréprochable. En effet, la répartition des enseignants et l’orientation des élèves, étapes clés pour une pédagogie équilibrée, sont d’ores et déjà finalisées. De plus, l’acquisition des fournitures scolaires, indispensable pour équiper élèves et enseignants, figure également parmi les mesures phares, témoignant de l’ambition d’offrir un cadre d’apprentissage optimal à travers tout le pays.

 

Rentrée scolaire 2025-2026  : le défi des infrastructures et les décalages universitaires

 

Un défi de taille persiste toutefois : le manque d’infrastructures, particulièrement criant dans certaines zones rurales. C’est pourquoi le Conseil des ministres a réitéré l’urgence de combler ce déficit pour répondre à la demande croissante de salles de classe, afin que chaque enfant ait accès à un environnement propice à l’éducation.

Parallèlement, le secteur de l’enseignement supérieur a déjà entamé sa rentrée le 1ᵉʳ septembre dans les universités publiques et grandes écoles, à l’exception notable de l’École des Mines, de l’Industrie et de la Géologie (EMIG). Pour cet établissement, les autorités ont reporté le coup d’envoi au 1ᵉʳ octobre, le temps de finaliser la sélection et l’affectation des nouveaux bacheliers dans leurs filières respectives.

 

Une mobilisation générale pour un avenir éducatif prometteur

 

Face à des effectifs en constante hausse et un contexte socio-économique exigeant, le gouvernement appelle à une mobilisation collective. Le ministère de l’Éducation invite les acteurs du secteur à redoubler d’efforts pour faire de cette année scolaire une réussite, en garantissant une éducation de qualité à tous les enfants du Niger. Un pari audacieux, porté par une vision d’avenir où l’école demeure le pilier d’un pays en marche.

Cette rentrée est l’occasion de se demander comment le Niger pourra capitaliser sur cette dynamique pour relever les défis persistants et faire de son système éducatif un modèle de réussite en Afrique de l’Ouest ?

Niamey : Un élan d’excellence pour les filles au Lycée Scientifique

Percée pour les jeunes filles nigériennes : 610 candidates en quête de l’excellence scientifique !

 

Niamey, 8 septembre 2025 – Ce lundi, une nouvelle page s’écrit pour l’éducation des jeunes filles au Niger. En effet, dans l’enceinte majestueuse du Lycée Kassai à Niamey, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a donné le coup d’envoi du concours d’entrée au prestigieux Lycée Scientifique des Filles de Niamey. Une cérémonie empreinte de solennité qui marque, sans conteste, un pas décisif vers l’autonomisation des jeunes filles par les sciences.

À Niamey, 610 jeunes filles participent au concours d’entrée du Lycée Scientifique des Filles, une initiative portée par le ministère de l’Éducation pour promouvoir l’autonomisation par les sciences et bâtir un avenir durable.

Une course contre le temps pour le savoir

 

Dès 8h00, dans une atmosphère mêlant tension et espoir, la ministre a elle-même brisé le sceau de l’enveloppe contenant la première épreuve de mathématiques, lançant officiellement les épreuves écrites. Au total, pas moins de 610 candidates, venues des quatre coins du Niger, se disputent une place dans cet établissement d’excellence. Parmi elles, 371 jeunes filles de la région de Niamey affrontent aujourd’hui les défis académiques avec une détermination sans faille.

L’unité, un moteur pour l’éducation

 

Cet événement majeur a réuni des figures clés de l’éducation nigérienne, notamment le Secrétaire général de la région de Niamey, des hauts responsables du ministère, ainsi que des partenaires dévoués, incluant des représentants des syndicats et de l’Association des Parents d’Élèves. Leur présence massive témoigne d’un élan collectif fort pour promouvoir une éducation scientifique accessible et inclusive pour les filles.

Dans son allocution, le Dr Élisabeth Shérif a tenu à saluer le courage et l’ambition des candidates.

« Votre choix d’embrasser les sciences est une promesse d’avenir, pour vous et pour le Niger », a-t-elle déclaré.

Elle a ensuite exprimé sa profonde gratitude envers les enseignants, les parents et les cadres du ministère, qu’elle a qualifiés de piliers de cette initiative.

À Niamey, 610 jeunes filles participent au concours d’entrée du Lycée Scientifique des Filles, une initiative portée par le ministère de l’Éducation pour promouvoir l’autonomisation par les sciences et bâtir un avenir durable.

Au Niger, les filles brillent en sciences et portent l’espoir d’un avenir durable

 

En somme, ce concours, plus qu’une simple sélection, incarne une véritable vision : celle d’un Niger où les jeunes filles brillent dans les disciplines scientifiques, prêtes à relever les défis de demain. Alors que les candidates planchent sur leurs épreuves, l’espoir d’un avenir radieux pour l’éducation féminine résonne à Niamey et au-delà.

Le succès de cette initiative pourrait-il inspirer d’autres régions et d’autres nations du continent, en faisant de l’éducation scientifique des filles une priorité pour un développement durable ?

Moderniser l’État par les archives : une session stratégique à Niamey

À Niamey, la mémoire administrative se modernise : une formation stratégique renforce les capacités des agents du Ministère de l’Intérieur pour une gestion des archives au service de la refondation institutionnelle.

 

Niamey, 27 aout 2025— Dans un effort de refonte administrative et de renforcement des capacités institutionnelles, la Direction des archives et de la documentation du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire a initié, le 26 août, une session de formation cruciale sur la gestion des archives. De ce fait, cette initiative, présidée par le Secrétaire général adjoint du ministère, représente une avancée décisive dans la modernisation des pratiques documentaires au sein de l’appareil étatique.

À Niamey, une formation sur la gestion moderne des archives réunit les agents du Ministère de l’Intérieur. Une initiative qui s’inscrit dans la politique de modernisation de l’administration publique nigérienne, portée par la Direction des archives et de la documentation.

Un bataillon d’agents pour une gouvernance documentaire au service des citoyens

 

Réunis à Niamey, une trentaine de participants, représentant divers services sous tutelle du ministère, suivent cette formation. Dans cette optique, l’objectif est clair : doter les agents des compétences techniques et numériques indispensables pour assurer une gestion rigoureuse, sécurisée et accessible des archives, qu’elles soient physiques ou numériques. Ainsi , cette montée en compétence s’inscrit directement dans une vision gouvernementale ambitieuse, qui vise à faire de la documentation un pilier de la transparence, de la traçabilité et de la performance administrative.

 Les archives : un enjeu de souveraineté et de continuité territoriale

 

Au-delà des aspects purement techniques, cette formation revêt une portée symbolique forte. Elle met en lumière la mémoire institutionnelle comme un levier de souveraineté et de continuité territoriale. D’ailleurs, dans un pays où les archives témoignent des dynamiques locales, des décisions politiques et des évolutions sociales, leur bonne gestion devient un enjeu stratégique.

En renforçant les capacités de ses agents, le ministère de l’Intérieur affirme sa volonté de bâtir une administration plus agile, plus connectée aux réalités du terrain et capable de répondre également  aux exigences d’une gouvernance moderne.

À Niamey, une formation sur la gestion moderne des archives réunit les agents du Ministère de l’Intérieur. Une initiative qui s’inscrit dans la politique de modernisation de l’administration publique nigérienne, portée par la Direction des archives et de la documentation.

 La course à la modernité : le Niger place l’innovation au cœur de sa politique publique

 

Cette session s’inscrit dans la droite ligne de la politique de modernisation de l’administration publique nigérienne. Elle traduit une volonté de créer les conditions d’une gestion documentaire proactive, au service des citoyens et des institutions. À travers cette initiative, le ministère de l’Intérieur réaffirme son rôle central dans la structuration de l’État, en plaçant la mémoire, la traçabilité et l’innovation documentaire au cœur de son action.

Ainsi, le ministère de l’Intérieur ne se contente pas de former ses agents, il investit dans l’avenir de la gouvernance du pays. La formation des gestionnaires d’archives est un pas de plus vers une administration publique numérisée et plus transparente. Toutefois, une question demeure : comment garantir que les compétences acquises durant cette formation s’établiront de manière pérenne et deviendront une pratique généralisée dans l’ensemble des administrations du territoire ?

Dosso : L’école comme levier de souveraineté

Dosso se penche sur l’avenir de ses jeunes : l’orientation scolaire au cœur de la refondation éducative

 

Dosso, 26 août 2025 – Ce mardi , le gouvernorat de Dosso est devenu le centre névralgique des décisions éducatives. En effet, le Colonel-major Bana Alhassane, Gouverneur de la région, a présidé les travaux du Comité technique régional d’orientation scolaire et professionnelle Post-BEPC (CTROS/P). Par ailleurs,  l’événement a réuni un parterre d’officiels, dont des autorités administratives, des forces de défense et de sécurité, et les partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation.

Loin d’être un simple rendez-vous administratif, cette rencontre témoigne d’une volonté politique forte : faire de l’éducation un pilier de la refondation nationale et un levier pour la souveraineté du territoire.

Un choix décisif pour 6 255 élèves

 

Chaque année, après la proclamation des résultats du BEPC, le CTROS/P se rassemble pour orienter les élèves vers les filières du secondaire. Ces choix se font en fonction de leurs performances, de leurs aspirations et des capacités d’accueil des établissements. Cette année, ce sont les dossiers de 6 255 élèves officiels (dont 2 820 filles) et de 47 candidats libres qui ont été examinés avec la plus grande attention.

La moyenne d’orientation, calculée à partir des résultats annuels et des épreuves du BEPC, est la base de cette sélection. Cependant, au-delà des chiffres, c’est une équation humaine qui se joue : comment garantir à chaque élève un parcours scolaire adapté, porteur de sens et d’avenir ?

 

L’éducation, priorité des plus hautes autorités

 

Dans son discours d’ouverture, le Gouverneur Bana Alhassane a rappelé l’engagement des plus hautes autorités du pays, à savoir le Général Abdourahamane Tiani, Président de la République, et le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine. Ils considèrent l’éducation comme un instrument clé du développement socio-économique.

« Notre pays s’est engagé dans un processus de scolarisation universelle, avec un accent sur la qualité des enseignements et la réduction de la déperdition scolaire », a-t-il souligné.

La réforme en cours vise ainsi à améliorer la carte scolaire, promouvoir la scolarisation des filles et à faciliter la transition entre les cycles. Elle s’inscrit dans une logique de territorialisation des politiques éducatives, où chaque région devient un acteur majeur de son propre rayonnement.

À Dosso, le Comité technique régional d’orientation scolaire et professionnelle Post-BEPC se réunit sous l’égide du Gouverneur pour tracer les parcours éducatifs de plus de 6 000 élèves. Une rencontre stratégique qui incarne la volonté politique de refonder l’école nigérienne autour de l’équité, de la qualité et du rayonnement territorial.

Un signal d’alarme et un appel à l’action

 

Avec un taux de réussite de 38,78 % au BEPC 2025, qui est malheureusement inférieur à la moyenne nationale, le Gouverneur n’a pas éludé les défis. Au contraire, il a exhorté les acteurs de l’éducation à tirer les leçons de cette contre-performance et à redoubler d’engagement pour une école plus inclusive et plus performante.

« Les résultats ne sont pas satisfaisants. Il faut des mesures correctives, une mobilisation accrue et une rigueur dans le suivi », a-t-il affirmé.

 

Le Gouverneur a tenu à saluer le travail de tous ceux qui œuvrent au quotidien pour le rayonnement de l’école nigérienne : les enseignants, les directions régionales, et les partenaires. Il a également appelé les membres du CTROS/P à faire preuve d’assiduité et de rigueur tout au long des travaux, afin que les orientations soient justes, transparentes et porteuses d’avenir pour les élèves.

 

Dosso, laboratoire de l’équité éducative ?

 

À Dosso, l’orientation scolaire est bien plus qu’un simple processus technique : c’est un acte de foi envers la jeunesse, un choix de société, une promesse territoriale. En plus, le faible taux de réussite au BEPC est un cri d’alarme qui impose une remise en question profonde. La capacité de la région à relever ce défi sera un véritable test. Les décisions prises aujourd’hui détermineront non seulement le destin de milliers de jeunes, mais aussi l’avenir de toute une région. Le Niger peut-il faire de Dosso le modèle d’une éducation plus juste et plus performante ?

 

Niamey : Des milliers de jeunes à l’assaut du métier d’enseignant

À Niamey, la vocation prend forme : lancement national du test d’entrée à l’École Normale des instituteurs

 

Niamey, 25 août 2025 Ce lundi, les salles d’examen de Niamey et à travers tout le pays ont vibré sous une tension palpable. Des centaines de jeunes, le regard concentré et le cœur battant, ont pris place pour répondre à l’appel du métier d’enseignant. Ils sont 1 573 candidats à passer le test d’entrée à l’École Normale des Instituteurs, dont 1 335 filles et 319 inscrits en option franco-arabe. Ce test marque une étape décisive non seulement dans leur parcours, mais aussi dans la refondation du système éducatif nigérien.

Pour lancer officiellement les épreuves à Niamey, la Ministre de l’Éducation Nationale, le Dr Elisabeth Shérif, s’est fait accompagner du Gouverneur de la région, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna, ainsi que de plusieurs cadres du ministère.

 

Une vocation noble, une mission assumée

 

Avant l’ouverture de l’enveloppe scellée contenant le premier sujet, la Ministre a tenu à saluer le courage et l’engagement des candidats.

« Vous voyez cette foule de hautes personnalités ? Nous sommes tous le produit des enseignants », a-t-elle déclaré, soulignant la portée symbolique de ce moment.

Elle a aussi  rappelé que ce test s’inscrit dans un contexte de refondation et que les futurs instituteurs auront pour mission de renforcer la qualité et l’efficacité du système éducatif.

« Ce que vous deviendrez demain aura un impact profond sur notre nation », a-t-elle ajouté, tout en leur souhaitant bonne chance.

 

Le défi de la tricherie et la valeur de l’engagement citoyen

 

Le gouverneur de la région de Niamey a, lui aussi, adressé des mots forts aux candidats. Il les a invités à compter sur leurs propres capacités, tout en les mettant en garde contre le « virus » de la tricherie. « Nous espérons que vous n’êtes pas contaminés par ce virus », a-t-il lancé avec gravité.

Il a également souligné l’importance de servir là où le besoin se fait sentir, notamment dans les zones rurales. « La refondation, c’est le changement de comportement. Le Nigérien refondé sert partout où le devoir l’appelle », a-t-il affirmé, appelant à une mobilité solidaire et citoyenne.

 

Une jeunesse déterminée à bâtir l’avenir à Niamey

 

À Niamey, 146 candidats, dont 7 garçons, ont entamé les épreuves. Cependant, au-delà des chiffres, c’est une volonté collective de bâtir une élite éducative intègre, unie et solidaire qui se dessine. Les candidats admis deviendront des acteurs de la transformation pédagogique, porteurs d’une école nigérienne plus inclusive, plus exigeante et plus enracinée.

 

En somme, ce lundi à Niamey, ce ne sont pas seulement des épreuves qui ont commencé, mais une marche vers un avenir éducatif renouvelé. Ces jeunes ne viennent pas chercher un simple diplôme : ils portent en eux l’élan d’une vocation, le désir de transmettre, de bâtir, de servir. Leur présence raconte déjà une autre histoire – celle d’un Niger qui mise sur sa jeunesse pour refonder son école, et d’une jeunesse qui choisit de répondre à l’appel.

Mais cette promesse ne tiendra que si elle est accompagnée. Le pays est-il prêt à offrir à ces futurs enseignants les moyens, la reconnaissance et les conditions nécessaires pour qu’ils deviennent les piliers d’une éducation refondée, inclusive et durable ?

 

Niamey relance le Comité du Livre Scolaire : une réforme éducative en marche

 Niamey relance le Comité National d’Approbation du Livre Scolaire : une nouvelle page s’ouvre pour l’école nigérienne

 

Niamey, 19 août 2025 Après seize années de silence, le Comité National d’Approbation du Livre Scolaire reprend vie. Une renaissance symbolique et stratégique, orchestrée par la Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, qui a procédé à son installation officielle ce jour dans la capitale nigérienne.

Le Niger relance son Comité National d’Approbation du Livre Scolaire, seize ans après sa dernière réunion, pour renforcer la qualité pédagogique.

Une relance attendue, un signal fort pour le système éducatif

 

Créé par l’arrêté nᵒ 253/MEN/A/PL/SG/DL/DGPQ/DCIP du 11 août 2025, ce comité composé de 32 membres, présidé par le Secrétaire Général du ministère, incarne une volonté politique affirmée : celle de refonder en profondeur le système éducatif nigérien. En effet, depuis sa dernière réunion en 2009, l’absence de cette instance avait laissé un vide dans le processus de validation des manuels scolaires, pourtant essentiels à la qualité de l’enseignement.

« Le manuel scolaire est un pilier de l’apprentissage. Il guide l’enseignant, soutient les parents et autonomise l’élève », a déclaré le Dr Élisabeth Shérif dans son allocution, soulignant l’urgence de garantir des contenus pédagogiques adaptés, rigoureux et inclusifs.

Le Niger relance son Comité National d’Approbation du Livre Scolaire, seize ans après sa dernière réunion, pour renforcer la qualité pédagogique.

Comité National d’Approbation du Livre Scolaire : Une mission au cœur des enjeux éducatifs nationaux

 

Le rôle du comité est clair : analyser, évaluer et approuver les manuels scolaires en veillant à leur conformité avec les programmes officiels et les réalités sociales du Niger. Cette démarche vise à assurer une cohérence entre les contenus enseignés et les besoins du terrain, tout en renforçant la qualité physique et pédagogique des ouvrages.

En plus, la Ministre n’a pas éludé les défis à venir : diversité linguistique, adaptation aux contextes locaux, exigence de rigueur scientifique. Mais elle a exprimé sa pleine confiance dans l’expertise des membres du comité pour relever ces défis avec professionnalisme et engagement.

Par ailleurs, l’installation du comité s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation du système éducatif nigérien. Elle traduit une volonté de replacer le manuel scolaire au centre de la pédagogie, comme outil de transmission, de cohésion et d’émancipation. En mobilisant les compétences nationales autour de cette mission, le Niger affirme ainsi sa capacité à construire une école plus juste, plus efficace et plus enracinée dans ses réalités.

Ce comité parviendra-t-il à moderniser durablement les contenus pédagogiques et à fournir aux élèves les outils dont ils ont besoin pour l’avenir ? Quel sera l’impact de ces manuels sur le développement des jeunes générations du Niger ?