OUEST Archives - Page 115 sur 234 - Journal du niger

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des divergences au sein de Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof), une coalition de l’opposition en vue des élections locales de janvier 2022.« La coalition se fissure » constate Le Soleil car Bougane Guèye Dany, le leader du mouvement Gueum Sa Bopp (croire en soi, en langue wolof), a annoncé son retrait. Le quotidien national informe que Yewwi Askan Wi a rejeté la réserve du patron du groupe de presse privé D-Média portant sur « les dénominations, les couleurs et le logo de la coalition ».

WalfQuotidien en conclut que « les couleurs dynamitent Yewwi Askan Wi ». Dans les colonnes de ce journal, l’ancien journaliste a dénoncé « un manque de transparence et de démocratie » dans cette coalition nouvellement créée.

C’est pourquoi, souligne Tribune, « Bougane se détache de Yewwi Askan Wi ». Par conséquent, « la coalition Gueum Sa Bopp ira aux élections locales sous sa propre bannière ».

Le Quotidien indique que « Bougane reprend sa liberté » pour tirer à boulets rouges sur Yewwi Askan Wi lors d’une conférence de presse tenue mardi à Dakar : « Ce que j’ai vu dans cette coalition n’est rien d’autre que du cannibalisme ».

Sous le titre « Le grand déballage de Bougane », EnQuête rapporte les propos de l’homme d’affaires selon qui « le jour du lancement de Yewwi Askan Wi, 20 ou 21 personnes avaient signé (l’acte fondateur). Aucune des personnalités présentes n’était au courant du nom de la coalition, (personne) ne connaissait le logo ou les couleurs. Je pense que seuls deux (leaders) savaient ».

Ousmane Sonko des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) et Khalifa Ababacar Sall, ancien maire de la ville de Dakar sont dans le viseur de Bougane Guèye Dany.

En tout cas, selon L’AS, la Conférence des leaders de Yewwi Askan Wi lui a opposé un niet catégorique. A en croire Le Témoin, « les tractations ont commencé entre les différentes composantes (de la coalition). Chaque parti ou mouvement y va de ses propres manœuvres pour tenter d’arracher une tête de liste ou une bonne place sur les futures listes ».

Sur un tout autre sujet, Vox Populi renseigne que « Kilifeu (a été) arrêté hier et placé en garde à vue à la Division des investigations criminelles (Dic) ». Le rappeur et non moins activiste est poursuivi pour « trafic de passeports diplomatiques ».

L’Observateur fait savoir que « deux députés » et « une journaliste d’une télévision privée » sont également cités dans l’enquête. Pour sa part, Les Echos lèvent le voile sur l’identité des deux parlementaires. D’après ce journal, il s’agit d’ « El Hadj Mamadou Sall et de Boubacar Biaye (qui) risquent gros » d’autant que le président Macky Sall « exige la lumière » dans ce dossier.

Afrobasket 2021: médaillés d’argent, les Éléphants célébrés à Abidjan jeudi

Le ministre ivoirien des Sports, Paulin Danho, qui a accueilli mardi les Éléphants basketteurs, classés 2e à l’Afrobasket 2021, a annoncé un « vibrant hommage » en leur honneur jeudi à Abidjan.

« Dès demain, après le Conseil des ministres, vous serez reçus en audience à la Primature par Patrick Achi et le jeudi à 10h, au Parc des sports de Treichville, tout le mouvement sportif vous rendra un vibrant hommage », a dit M. Paulin Danho. 

Avec cette « belle épopée sportive », M. Paulin Danho a déclaré que les Eléphants basketteurs ont  « repositionné le basket dans le cœur des Ivoiriens », à Kigali face à la Tunisie qui a battu la Côte d’Ivoire 78-75 en finale de l’Afrobasket 2021. 

« Vous avez été combatifs et avez fait un parcours exceptionnel » en apportant « beaucoup d’émotions, beaucoup de joies et beaucoup de fiertés au peuple de Côte d’Ivoire », a ajouté M. Paulin Danho à leur arrivée à Abidjan, mardi. 

Il a dit « bravo » à l’équipe et aux encadreurs qui les ont accompagné dans cette belle aventure, révélant que dans les prochains jours, le gouvernement ivoirien leur accordera la reconnaissance et les encouragements nécessaires. 

L’équipe de Tunisie, en battant la Côte d’Ivoire, a conservé son titre de championne d’Afrique masculine de basket-ball, le 5 septembre 2021 à Kigali. La veille, les Éléphants basketteurs avaient eu raison du Sénégal qui s’est arrogé la 3e place du tournoi face au Cap-Vert (86-73). 

BAD: le Kényan Solomon Mugera nommé directeur de la communication

Le journaliste kényan, Solomon Mugera, nommé directeur de la communication et des relations extérieures du Groupe de la banque africaine de développement (BAD), prend fonction le 1er octobre 2021, selon une note.

Dans cette note, le Groupe de la BAD qui annonce la nomination de M. Mugera, un ressortissant kenyan, assure qu’ il est un journaliste et gestionnaire de médias chevronné avec plus de 20 ans d’expertise à l’échelle internationale.

M. Mugera qui a travaillé pour la British Broadcasting Corporation (BBC) Africa, a présidé la plus grande expansion de la BBC sur le continent africain depuis les années 1940.

Il a aidé la société à atteindre une audience hebdomadaire de plus de 100 millions de personnes dans 12 langues sur les radios, les télévisions, les médias numériques et sociaux.

Avec un budget annuel de 42 millions de dollars, M. Mugera a géré une équipe de 600 employés au Royaume-Uni et à travers l’Afrique, ce qui lui confère une vaste expérience dans la direction d’opérations multimédias.  

M. Mugera a rejoint la BBC en septembre 1998 et a travaillé avec divers départements de la société. Il a été nommé rédacteur en chef du service BBC Swahili en 2006. 

Cinq ans plus tard, il devient le premier Africain à diriger la région africaine du BBC World Service. En septembre 2015, il est promu au poste de Senior Leader. Avant de rejoindre la BBC, il officiait à Kenya Television Network, une entreprise privée.

En tant que directeur de la communication et des relations extérieures, il gérera les communications d’entreprise et les relations extérieures avec les principales parties prenantes, notamment les médias, la société civile, les fondations, le secteur privé, les pays africains et les organisations internationales. 

M. Mugera sera également responsable de la communication interne et de l’engagement avec le personnel du Groupe de la Banque. Il dirigera la messagerie du Groupe de la Banque et les relations médias stratégiques mondiales.

« C’est un honneur de travailler pour le Groupe de la BAD et de soutenir sa vision pour le continent. La Banque a le talent, l’expertise, les connaissances et l’histoire qui doivent être racontées à travers l’Afrique et à un public mondial », a déclaré M. Mugera. 

Pour sa part, le président du Groupe de la BAD, Dr. Akinwumi A. Adesina a fait savoir que « M. Mugera soutiendra la vision du Groupe de la Banque et ses efforts de sensibilisation pour faire connaître les priorités » de l’institution. 

M. Adesina a ajouté qu’il fera connaître aussi « les activités et les réalisations de la BAD aux publics internes et externes », assurant que « c’est un professionnel des médias très respecté et motivé, avec une solide expérience en journalisme et en leadership ».

Nouveau parti: Gbagbo nomme Dano Djédjé président du Congrès constitutif

L’ex-chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, nomme Dano Djédjé, un proche collaborateur, en qualité de président du Congrès constitutif de son nouveau parti, annoncé mi-août à Abidjan.

Dans le cadre des préparatifs du Congrès constitutif du nouveau parti, M. Gbagbo a nommé des membres des commissions et du groupe de réflexion élargi, selon une décision. 

Un Comité de coordination pilote l’ensemble des préparatifs pour la mise en place du nouveau parti. Il comprend M. Assoa Adou, Emmanuel Ackah, Dano Djédjé, Oulaye Hubert et Jean-Baptiste Gnaoré. 

La décision institue une Commission chargée de l’élaboration du projet du Manifeste du parti. Le président de cette Commission est Laurent Akoun. La Commission chargée du projet du Manifeste comprend 16 membres hormis le président, le vice-président, le rapporteur et son adjoint.    

Une deuxième Commission créée est chargée de l’élaboration des statuts et règlement intérieur. Elle a également pour mission de proposer la dénomination et le sigle du parti. Maillon stratégique, cette deuxième Commission est présidée par André Kouassi Kouakou, un très proche collaborateur de M. Gbagbo. 

Il a à ses côtés M. Émile Guirieoulou, le vice-président, un rapporteur et un rapporteur adjoint. Quinze membres forment cette deuxième commission.

Koné Katinan, porte-parole de Gbagbo, est membre de cette deuxième Commission, ainsi que Habiba Touré, son avocate personnelle, Konaté Navigué, Léon Monnet Emmanuel et Franck Anderson Kouassi. 

Le groupe de réflexion élargi, lui, comprend un nombre important de collaborateurs, entre autres, Michel Amani Nguessan, Ehivet Simone Gbagbo, Tapé Kipré, Georges Armand Ouégnin, Damana Pickas, Dacoury-Tabley Henri Philippe.             

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), parti créé par Laurent Gbagbo est divisé avec une frange qui reconnaît l’ex-chef d’Etat comme le président et une autre M. Affi Nguessan. 

Le comité central du camp présidé par Affi Nguessan, a entériné « la rupture » avec Laurent Gbagbo, à la suite de la décision de l’ex-chef d’Etat de créer un autre parti.    

Pour M. Affi, dans cette nouvelle page de l’histoire du FPI, son camp est « désormais dépositaire de l’héritage, de l’histoire, des valeurs de la gauche ».      

La Commission chargée de l’élaboration du projet du Manifeste, des statuts et règlement intérieur, de la dénomination et du sigle du Parti tient mercredi sa première rencontre, tandis que le Groupe de réflexion élargi se réunit le lendemain.  

Ouverture de la 13e édition du FEMUA à Abidjan

La 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème « Alliance Afrique-Europe: paix et développement », en présence de diplomates, de ministres et des acteurs du monde culturel.

« Enfin, le FEMUA 13, cette édition, nous l’avons attendue. L’épidémie de la Covid-19 nous a amené à reporter ce FEMUA qui devrait avoir lieu depuis 2020 et à l’image du FEMUA c’est toute la culture qui avait été impactée », a déclaré Traoré Salif  dit « A’Salfo », le commissaire général de l’événement.

A’Salfo, lead vocal du groupe ivoirien Magic System, a exprimé son « plaisir de relancer ce FEMUA » qui pour lui caractérisera la reprise des actions culturelles, surtout du secteur de la musique en Côte d’Ivoire, lors de la cérémonie de lancement tenue à Anoumabo, dans le Sud d’Abidjan. 

Anoumabo est un village de la commune de Marcory, qui a vu grandir les quatre magiciens, révélés au monde à travers le titre « Premier Gaou ». Ce festival, qui chaque année y prend son envol, est une marque de reconnaissance à l’endroit des siens. 

Le député-maire de Marcory, Aby Raoul, qui a accompagné le groupe Magic System dans son élan, s’est réjoui de ce que le village de Anoumabo est aujourd’hui connu dans le monde grâce aux magiciens. 

Ce FEMUA qui se tient dans un contexte de crise sanitaire de Covid-19 « ne sera pas seulement un FEMUA de musique, il sera aussi un FEMUA de sensibilisation, et qui va appeler cette jeunesse qui est encore réticente à se faire vacciner », a indiqué A’Salfo.

« C’est pourquoi, les dispositions ont été prises au sein de l’INJS (espace devant accueillir les festivités), pendant le FEMUA pour que les centres de vaccination soient installés afin de permettre à tous ceux qui voudraient se faire vacciner, de le faire en toute quiétude », a-t-il ajouté. 

La 13e édition du FEMUA se tient du 7 au 12 septembre 2021 avec comme pays à l’honneur, le Sénégal. Abidjan accueillera une partie des festivités et la ville balnéaire de Grand-Bassam, un autre volet du programme. 

L’une des innovations pour cette année est la tenue des concerts pendant quatre jours. Les années précédentes, le public avait droit à deux jours de concerts à Abidjan et une soirée de concert délocalisée. 

Cette année, l’Union européenne (UE) fête ses 60 ans de coopération avec la Côte d’Ivoire. L’ambassadeur de l’UE, Jobst Von Kirchmann, s’est félicité de ce que ce festival permet aussi aux jeunes d’avoir accès à des formations et des offres d’emplois. 

Pendant ce festival, l’Union européenne organisera des panels de haut niveau sur les différentes coopérations entre la Côte d’Ivoire et l’organisation. Ce qui devrait permettre aux jeunes de saisir les opportunités qu’offre l’institution dans le cadre de la formation.

A l’endroit des spectateurs du FEMUA et en particulier les jeunes, M. Jobst Von Kirchmann a lancé « régalez-vous avec cette variété de musiques, participez aux discussions sur les différents thèmes, mais surtout appliquez toutes les mesures de lutte contre la Covid-19 ».

Le ministre sénégalais de la Culture et de la communication, Abdoulaye Diop, a assuré que cette fête sera aussi celle des compatriotes résidents qui prendront part aux différentes programmations artistiques.

Le pays de la Teranga sera, après le Burkina Faso, à l’honneur avec une journée à lui consacrer qui se clôturera par une soirée sénégalaise à l’Institut français de Côte d’Ivoire. A cette occasion, le Sénégal compte faire découvrir ses envolées cultuelles.

Le ministre ivoirien de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou Nguessan, a renouvelé toute sa satisfaction à l’endroit du groupe Magic System et assuré du soutien du gouvernement à l’événement. 

La cérémonie de lancement de l’édition 13 du FEMUA s’est achevée par une pose symbolique, à l’EPP Magic System d’Anoumabo, de la première pierre de deux écoles primaires qui seront construites par le Groupe, notamment à Tanda (Est) et à Vavoua (Ouest). 

Dès icônes de la musique européenne et africaine ont été invitées pour ce festival. Une vingtaine d’artistes est attendue, entre autres, Kofi Olomidé, Pape Diouf, David Carreira (Portugal), Mala Rodriguez (Espagne), Vegedream (France), Floby, Zahara (Afrique du Sud).

Lutte contre les pandémies : une approche inclusive prônée

La prévention et la lutte contre les pandémies doivent passer par l’approche « Une Seule Santé » et une collaboration renforcée, selon le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO, sigle anglais), Qu Dongyu.La solidarité doit être de mise pour anticiper les crises sanitaires. Le Directeur général de la FAO, M. Dongyu, en est en tout cas convaincu. A l’en croire, « le monde a la possibilité de renforcer les méthodes collectives et collaboratives visant à prévenir les pandémies en misant sur une approche +Une Seule Santé+ universelle et inclusive ».

S’exprimant lors de la réunion des ministres de la Santé du G20 qui se déroule à Rome (Italie), il a souligné qu’il fallait intensifier la coopération entre les pays, entre les secteurs et entre les disciplines pour mener une action viable et coordonnée contre les pandémies telle que la Covid-19.

Qu Dongyu est intervenu au nom de l’organisation qu’il dirige, mais aussi en sa qualité de président de l’alliance tripartite « Une Seule Santé », qui réunit la FAO, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Celle-ci préconise des solutions fondées sur l’idée d’« Une seule santé », c’est-à-dire sur le lien qui existe entre la santé des personnes, celle des animaux et celle de l’environnement.

Par ailleurs, le Dg de la FAO a fait observer que l’alliance tripartite considérait l’universalité, la légitimité, l’inclusivité, la cohérence et l’obligation de rendre des comptes comme les cinq principes cardinaux qui sous-tendent une gouvernance plus solide et durable et l’investissement dans les capacités de réaction et la riposte face aux pandémies.

« Nous devons profiter de ce tournant historique pour mettre en place les mesures nécessaires pour empêcher l’apparition de nouvelles pandémies », a déclaré le patron de la FAO.

En outre, il a indiqué que l’alliance tripartite avait des propositions quant au financement rapide des objectifs de l’approche « Une Seule Santé » qui pourraient être examinées lors d’une réunion ministérielle conjointe des ministres des finances et des ministres de la santé, en octobre 2021.

Dans son allocution, le Directeur général de la FAO a mis l’accent sur les liens qui existent entre les systèmes de santé et les systèmes agroalimentaires et rappelé que les bouleversements provoqués par la pandémie au sein de ces derniers, qui sont essentiels à la vie et à la santé humaines, auraient des conséquences durables.

Dans le contexte de l’approche « Une Seule Santé », la FAO affirme œuvrer sans relâche pour aider ses membres à prévenir, repérer et maîtriser les maladies et autres menaces pour la santé, où qu’elles se manifestent. Cella en surveillant l’apparition d’une résistance aux antimicrobiens et en exécutant des programmes visant à combattre et à éradiquer les maladies animales et zoonotiques.

L’idée d’« Une seule santé », reconnaissant les liens entre humains, animaux et environnement, s’applique à la lutte contre toutes les menaces pouvant peser sur les systèmes agroalimentaires et les moyens d’existence.

Il s’agit d’un axe particulièrement important dans les communautés agricoles en milieu rural, où les animaux sont utilisés pour le transport, le carburant et les vêtements, mais aussi pour l’alimentation. L’amélioration de la nutrition, par exemple, a des effets bénéfiques évidents sur la santé humaine et peut être liée à la gestion des terres et aux pratiques agricoles.

« Les relations entre les systèmes agroalimentaires et la santé de l’environnement, la crise climatique, la dégradation des écosystèmes et l’appauvrissement de la biodiversité doivent aussi être mises en évidence », a conclu Qu Dongyu.

Afrique : un partenariat pour la résilience climatique

Le Groupe de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) ont signé, à Rotterdam (Pays-Bas), un protocole d’accord visant à aider le secteur agricole africain à faire face aux effets du changement climatique.Avec cette entente matérialisée le lundi 6 septembre, les deux entités veulent faciliter « l’accès aux investissements dans le domaine de la gestion des risques ». Dans un communiqué conjoint, reçu mardi à APA, l’Union africaine (UA), la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) ont promis de s’engager dans « un plaidoyer de haut niveau et la facilitation de dialogues et d’échanges ».

Objectif,  « garantir un accès aux meilleures pratiques et instruments de financement des risques de catastrophe dans le cadre de leurs stratégies globales d’adaptation aux changements climatiques ».

De plus, précise la source, cette initiative sera soutenue par une évaluation conjointe du paysage aux fins du développement d’instruments de transfert de risques et d’autres instruments innovants permettant d’améliorer la participation des pays africains aux groupes d’assurance de l’ARC contre les risques de catastrophe.

Au cours de la cérémonie de signature du protocole d’accord, Patrick Verkooijen, le Président Directeur Général du GCA, a expliqué la nécessité d’un tel partenariat : « Il existe un écart de cinq à dix fois entre les ressources financières actuellement consacrées à l’adaptation aux changements climatiques et les besoins d’adaptation dans les pays en développement. Davantage d’investissements de la part du secteur privé et de nouveaux instruments financiers sont nécessaires pour aider les communautés vulnérables à résister à l’accélération des incidences du changement climatique ».

Pour sa part, Ibrahima Cheikh Diong, Sous-Secrétaire général des Nations Unies et Directeur Général du Groupe ARC, a souligné que la réalisation de la résilience climatique en Afrique « exige des partenariats intelligents et un alignement ciblé entre les agences mues par la même vision ».

Le protocole d’accord vise également la collaboration dans les activités ayant une influence sur les politiques afin d’aligner le secteur financier africain sur les engagements pris aux niveaux national et mondial en matière de changement climatique.

Dans ce sens, il est prévu la dissémination de l’intégration de la résilience aux changements climatiques auprès des régulateurs financiers de l’assurance en Afrique ainsi que la production et la diffusion de connaissances pour renforcer les initiatives d’atténuation des risques de catastrophe.

L’Onu aux côtés de la Sierra Leone pour renforcer la démocratie

Les Nations Unies réaffirment leur engagement à soutenir la Sierra Leone dans ses « efforts inlassables » pour la démocratie.Achevant une visite dans ce petit pays ouest-africain parmi les plus pauvres de la planète et longtemps miné par la guerre, le nouveau Représentant spécial du Secrétaire Général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas), le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, a déclaré dans un communiqué parvenu mardi à APA que son institution allait soutenir Freetown « dans ses efforts inlassables pour consolider la réconciliation nationale, la démocratie et le développement ».

Dans la capitale sierra-léonaise, M. Annadif a été reçu par le président Julius Maada Bio. La visite du successeur du Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, dont la mission a pris fin le 7 avril 2021, s’inscrivait dans le cadre de sa tournée de familiarisation dans la sous-région.

Le site de l’Unowas présente son nouveau chef comme un homme qui possède une vaste expérience nationale et internationale ayant participé à plusieurs processus de paix en Afrique, notamment au Niger, en République centrafricaine et au Soudan. Avant de prendre ses nouvelles fonctions, l’ancien ministre tchadien des Affaires étrangères (1997-2003) était le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) depuis 2015.

Avec le chef de l’Etat sierra-léonais, il a discuté d’une « série de questions nationales et régionales, y compris des moyens pour renforcer le partenariat entre les Nations Unies et Sierra Leone afin de mieux soutenir le pays » dans les trois volets évoqués. A savoir la consolidation des institutions démocratiques, des droits de l’homme et du développement.

Le diplomate tchadien « a également félicité » le gouvernement et le peuple sierra-léonais pour leur engagement à consolider la réconciliation nationale et a « encouragé tous les acteurs à maintenir le dialogue pour garantir des élections générales pacifiques et inclusives en 2023 ».

Petit pays d’Afrique de l’Ouest, la Sierra Leone a été dévastée entre 1991 et 2002 par une guerre civile qui a fait plus de 50.000 morts. En 2016, une étude parue dans le magazine « Science » montre que les actions menées pour rapprocher les populations après la guerre civile produisent parfois dépression et anxiété.

Sénégal : reprise imminente du transport ferroviaire entre Dakar et Tamba

De nouvelles locomotives devraient commencer à rouler dans moins de trois mois entre ces deux villes distantes de plus de 450 kilomètres.Le Directeur Général de la société nationale Les Chemins de fer du Sénégal (CFS), Kibily Touré, a donné l’assurance lundi 6 septembre lors du lancement des travaux d’entretien et de maintenance de la voie ferrée reliant la capitale Dakar à Tambacounda, située à l’Est du pays et non loin de la frontière avec le Mali.

Il a déclaré que cette étape est un préalable important « pour qu’en décembre prochain, nous puissions faire circuler les locomotives à une distance moyenne de 50 km à l’heure » sur cet axe où le service est à l’arrêt depuis 2018.

Inaugurée en 1924, la voie coloniale Dakar-Bamako a décliné lentement, faute d’entretien. Privatisée en 2003, elle a été reprise en main par les autorités du Sénégal et du Mali avec la création de la structure bi-étatique Dakar Bamako Ferroviaire en 2016. Mais la mise en service de la ligne a jusque-là était retardée.

D’aucuns avancent les changements de régimes successifs au Mali pour expliquer cette situation même si les autorités sénégalaises semblent toujours motivées pour mener à bien ce projet.

C’est dans cette optique que M. Touré a informé sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique) que les trois premières locomotives allaient quitter au courant de ce mois de septembre l’Afrique du Sud pour arriver début octobre à Dakar.

« De tout temps, le chemin de fer dispose d’une branche infrastructure qui fait le travail d’entretien et de maintenance qui va permettre à la voie d’être circulable entre Tambacounda et Dakar en érigeant un tableau logistique », a-t-il souligné.

Le Sénégal veut assurer une circulation minimum sur l’ancienne ligne. Voilà pourquoi les autorités ont décaissé 20 milliards F CFA pour sa réhabilitation. L’objectif est de permettre aux trains de rouler deux fois par jour entre Dakar et Tambacounda à partir de décembre. Une échéance nouvellement confirmée par le Directeur Général des Chemins de fer du Sénégal.

« Nous avons déjà reconstruit le pont de Touba Zam-Zam qui était le plus gros ouvrage à réhabiliter », se félicitait en août dernier Kibily Touré dans Le Monde. Cette fois, le responsable a soutenu qu’il est prévu un aménagement de plus de six hectares dans un premier temps avant de construire un hub logistique sur une superficie de cent hectares pour décharger les conteneurs qui viendront de Dakar.

L’enjeu de la relance de l’axe ferroviaire Dakar-Tambacounda est la réduction de près de 500 km de trajet routier et probablement des accidents. Les gros porteurs chargés de conteneurs passeraient par les rails jusqu’à Tambacounda, avant de continuer par la route.

Le mois dernier, sur la route de Kaolack, au Centre du Sénégal, un camion malien a terminé sa course sur un taxi. Quatre personnes à bord sont mortes sur le coup. L’accident avait causé une levée de boucliers contre les transporteurs maliens avant que des représailles du même genre ne soient entendues du côté du Mali. Les autorités des deux pays s’étaient employées très vite à éteindre l’incendie.

Au-delà de la nostalgie de plusieurs cheminots et autres commerçants, la réalisation de ce projet est « également un enjeu de cohésion nationale car c’est un facteur de désenclavement, d’aménagement du territoire et d’opportunités économiques avec la sous-région », précise Kibily Touré. Chaque année, les marchandises qui circulent par camions entre le Mali et le Port autonome de Dakar sont estimées entre trois et quatre millions de tonnes.

Parallèlement à ce projet de relance, les Chemins de fer du Sénégal prévoient de mettre sur les rails Dakar-Tambacounda Fast track TVG, doté d’une technologie standard et de deux voies de 22,5 tonnes à l’essieu.

Le gouvernement sénégalais a déjà obtenu la promesse de financement du Canada pour un montant de 1935 milliards F CFA, soit 3 milliards d’euros. Le démarrage des travaux est annoncé pour septembre 2022.

« L’offre de trois milliards d’euros, nous l’avons sortie en sept mois. Nous sommes dans la phase de négociations de l’attente pour voir quel contrat va lier les deux gouvernements. Notre délai, c’est avant fin octobre pour que le contrat soit signé. Mais nous attendons que les avocats stabilisent le contrat », confiait en août le Directeur Général des Chemins de fer du Sénégal.

Le coup de force en Guinée alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de la situation en Guinée deux jours après le putsch contre le président Alpha Condé.« Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya inquiète et rassure » selon WalfQuotidien. Hier lundi, lors d’une rencontre qu’il a présidée à Conakry, le nouvel homme fort du pays a promis qu’il « n’y aura pas de chasse aux sorcières » et s’est engagé à former prochainement « un gouvernement d’union nationale (censé) conduire une transition placée sous le signe d’une Guinée nouvelle réconciliée avec elle-même », rapporte ce journal.

L’AS indique que « les putschistes abattent leurs cartes ». Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya a assuré les partenaires économiques et financiers de « la poursuite normale des activités » dans le pays, souligne ce quotidien.

Libération annonce, pour sa part, que « plusieurs détenus politiques ont été libérés. De même, la permanence de (l’opposant) Cellou Dalein Diallo, fermée par Alpha Condé sans aucune base légale, a rouvert ses portes ».

A en croire Pape Ogo Seck, professeur titulaire des universités interviewé par Le Soleil, « les décisions prises par la junte montrent la volonté d’aller vers une transition démocratique ». Poursuivant dans le quotidien national, M. Seck a rappelé que « la vocation de l’armée n’est pas de s’accrocher au pouvoir mais d’assurer la sécurité nationale, l’unité nationale, l’ordre ».

La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) a condamné dans Le Quotidien le coup d’Etat et demandé un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

EnQuête s’intéresse au Groupement des Forces Spéciales (GFS), l’unité d’élite de l’armée guinéenne dirigée par le bourreau d’Alpha Condé. Sont-elles « les forces du mal », se demande ce journal.

En tout cas, le chercheur Gilles Yabi déclare dans EnQuête que pour les coups d’Etat au Mali et en Guinée, « c’est le niveau d’équipements et de formation de ces unités d’élite qui a fait la différence » là où le colonel Abdoul Aziz Ndao, expert en sécurité, estime qu’ « en Guinée, on ne devait pas parachuter un ancien légionnaire français à la tête d’une unité d’élite en si peu de temps ».

L’Observateur a effectué « une immersion au cœur de la junte » au pouvoir en Guinée. Dans le Quartier Général des éléments du Groupement des Forces Spéciales, l’envoyée spéciale de ce journal a pu récolter quelques détails sur l’opération éclair du 5 septembre : « Lorsque nous sommes arrivés (au palais présidentiel), certains gardes ont voulu riposter. Ils sont tous morts », a renseigné un des membres du commando.

Vox Populi, quant à lui, renseigne que le président déchu « détenait 30 millions d’euros lors de sa capture » et son proche collaborateur « Tibou Kamara (a été) arrêté à la frontière sierra-léonaise avec une mallette de 600.000 euros ».

Sous le titre « les coups KO du 3e mandat », Sud Quotidien explique que le mandat « de trop » a perdu Blaise Compaoré, ex-président du Burkina Faso, avant Alpha Condé. Dans les colonnes de ce journal, Alioune Tine, le fondateur du think-thank Afrikajom Center, a affirmé que « le forcing pour le 3e mandat est la marque d’un seuil critique pour la paix, la stabilité et la sécurité d’un Etat. C’est également une limite au-delà du supportable pour les citoyens africains ».

Gambie/Présidentielle : la CEDEAO anticipe sur les conflits électoraux

La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) annonce des consultations pour pacifier l’espace politique gambien avant la présidentielle du 4 décembre 2021.Prévues à Base et à Banjul entre le 6 et le 16 septembre, ces rencontres sont facilitées par la Direction des affaires politiques, de la paix et de la sécurité avec le soutien de l’Agence danoise de développement international (DANIDA) à travers son Programme africain de paix.

Selon l’institution sous-régionale, les engagements politiques qui s’appuient sur les efforts précédents de la CEDEAO en faveur d’élections pacifiques en 2021, sont destinés à renforcer la capacité des principales parties prenantes à prévenir et à atténuer les différends potentiels pré et post-électoraux, tout en assurant des résultats électoraux pacifiques.

Les participants sont sensibilisés aux instruments de diplomatie préventive et de médiation de la CEDEAO, y compris le rôle critique que le Conseil des Sages (CoW, sigle anglais) récemment reconstitué joue dans le processus.

Les participants sont issus des rangs du Comité interpartis (IPC), des chefs traditionnels et religieux, des organisations de la société civile concernées, du Groupe de travail sur la justice transitionnelle (TJWG), de TANGO, du Conseil national pour l’éducation civique (NNCE), du Réseau ouest-africain pour la consolidation de la paix (WANEP). Ils sont aussi issus du Conseil national de la jeunesse (NYC), d’autorités locales et de dirigeants communautaires. Sont également présents des représentants des plateformes gouvernementales impliquées dans le dialogue et la médiation et de la Commission électorale indépendante (CEI).

Putsch en Guinée : l’ANAD tend la main à la junte

L’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) qui soutient Cellou Dalein Diallo, le principal opposant au régime d’Alpha Condé, s’est dite prête à accompagner les putschistes pour mener à bien la transition.« Un acte historique qui parachève le combat mené par l’ANAD et les autres forces vives du pays éprises de justice et de démocratie ». C’est en ces termes que la coalition qui avait soutenu la candidature de Cellou Dalein Diallo à la présidentielle d’octobre 2020 a salué le renversement de son rival, Alpha Condé.

L’ANAD pour qui ce putsch « consacre la victoire de notre peuple et l’échec du régime dictatorial d’Alpha Condé » dit « prendre acte » de la déclaration de prise de pouvoir du Comité national du rassemblement et du développement (CNRD).

« Les motifs qui fondent son action salvatrice et leur finalité se confondent avec les aspirations de l’ANAD que sont le rassemblement de notre nation, la refondation de notre État, la lutte contre la corruption et l’impunité », affirme la coalition de partis politiques.

« C’est pourquoi, dit-elle, le CNRD peut compter sur le soutien de l’ANAD dans l’effort qui vise à construire une démocratie apaisée dans notre pays ».

Par ailleurs, l’ANAD a salué tous ceux qui, à travers le monde et au nom des valeurs démocratiques ont, sous diverses formes, accompagné et soutenu son combat.

Elle exhorte enfin le CNRD à inscrire dans ses responsabilités prioritaires la mise en place d’institutions légitimes capables de mettre en œuvre les réformes pouvant conduire rapidement le pays à la réconciliation nationale et à l’instauration de l’État de droit.

Ouverture à Dakar d’une formation sur la norme ISO 17065

Des membres de laboratoires d’analyse et d’essai sur les exigences de la norme ISO 17065 ont entamé, ce lundi à Dakar, une formation de deux jours sur la certification.La rencontre est initiée par l’Association sénégalaise de normalisation (ASN), en collaboration avec l’Unité nationale de mise en œuvre du cadre intégré renforce (UNMOCIR), à travers le Projet d’Appui à la conformité métrologique des produits et services pour la facilitation des échanges au Sénégal.

« Cet atelier s’inscrit dans la mise en œuvre du volet évaluation de la conformité qui est une composante essentielle de la politique nationale de la Qualité (PNQ) adoptée par décret 2017 – 461 le 21 Mars 2017 et dont l’objectif fondamental est d’asseoir une Infrastructure Nationale Qualité (INQ) de niveau international apte à soutenir le Plan Sénégal Emergent (PSE) », selon El Hadj Abdourahmane Ndione, Directeur général de l’ASN.

Selon lui, en adoptant la politique nationale qualité, « notre pays se donne les moyens de promouvoir la qualité des biens et services produits au Sénégal à travers la mise en place d’un système national de certification de conformité des produits aux normes ».

Il a ajouté, dans son discours dont APA a reçu une copie, que le développement des activités de certification de produits et services connait une évolution très rapide et nécessite la mise à niveau et la formation des membres des Comités Particuliers de Certification (CPC).

C’est dans ce cadre, a dit M. Ndione, qu’il faut situer la tenue de cet atelier qui intervient dans un contexte caractérisé par la lutte contre la Covid-19 au cours duquel l’ASN a certifié 213 structures de confection de masques barrière à Dakar et dans les régions et mis en place un programme de certification opérationnel des gels hydro alcooliques.

« Le développement de la certification de conformité des produits sénégalais aux normes nationales va permettre, dans le cadre de l’intégration économique africaine et la stimulation du commerce intra-africain avec la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) qui sera effective dès le 1 er janvier 2021, de bien positionner nos produits sur le marché unique africain. En plus de cela, la certification va permettre de rassurer le consommateur sur la qualité des produits sur le marché et d’avoir un critère de choix », a indiqué El Hadj Abdourahmane Ndione.

Putsch en Guinée : pour la protection des droits humains

Les auteurs du putsch en Guinée contre le président Alpha Condé doivent protéger les droits de toute la population, plaide Amnesty International.« Nous appelons les dirigeants du Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) à protéger et à garantir les droits humains de l’ensemble de la population guinéenne, victime depuis des années de violations et de répressions », a lancé, Samira Daoud, Directrice du programme Afrique de l’Ouest et du Centre à Amnesty International.

Rappelant que de nombreux opposants politiques et manifestants ont été arrêtés avant et après l’élection présidentielle d’octobre 2020, Mme Daouda a demandé leur libération.

« Il faut aussi que les instigateurs du coup d’État indiquent le fondement juridique de la détention du président Alpha Condé. Celui-ci doit être inculpé d’une infraction reconnue par la loi ou remis en liberté immédiatement », a poursuivi Samira Daoud.

Hier dimanche, le Groupement des forces spéciales (GFS) avec à sa tête le lieutenant-colonel, Mamady Doumbouya, s’est emparé du pouvoir en Guinée, après avoir mis aux arrêtés le président Alpha Condé, réélu en octobre dernier pour un 3ème mandat de cinq ans.

Putsch en Guinée : le Colonel Doumbouya donne des gages

Le chef putschiste, Mamady Doumbouya, a promis, lundi à Conakry, la formation prochaine d’un gouvernement « inclusif » suite à la prise de pouvoir par le Groupement des forces spéciales dont il est le Commandant.Une page se tourne en Guinée. Celle du règne du président Alpha Condé. Dans la matinée d’hier dimanche, le Groupement des Forces Spéciales (GFS), aux ordres du lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, un ancien légionnaire de l’armée française, a pris d’assaut le palais présidentiel et capturé le chef de l’Etat. Dans la même foulée, ils ont annoncé la dissolution de la Constitution et des institutions.

Ce lundi 6 septembre, ils ont promis, lors d’une rencontre avec les anciens dignitaires du régime, la mise en place d’un « gouvernement d’union nationale ». Celui-ci sera chargé de conduire une période de « transition » politique.

« Une concertation sera ouverte pour décrire les grandes lignes de la transition, ensuite un gouvernement d’union nationale sera mis en place pour conduire la transition », a dit le chef putschiste dans son bref discours. Il n’a toutefois pas précisé la durée de la concertation ni celle de la transition.

Le lieutenant-colonel Doumbouya a aussi assuré qu’il n’y aura pas de « chasse aux sorcières » contre les membres de l’ex-pouvoir. Toutefois, ces derniers sont interdits de quitter le territoire national pendant toute la durée de la transition. Il leur a été également demandé de déposer leurs documents de voyages et véhicules de fonctions au niveau de leurs Secrétariats généraux.

Le Commandant des forces spéciales guinéennes a par ailleurs rassuré les partenaires et investisseurs étrangers en déclarant que les nouveaux maîtres du pays tiendront leurs engagements. Il a ainsi demandé aux compagnies minières de poursuivre leurs activités.

Le Comité national du rassemblement et du développement (CNRD), mis en place par la junte, a rassuré « les partenaires économiques et financiers de la poursuite normale des activités dans le pays », a dit Mamady Doumbouya. « Le comité assure les partenaires qu’il respectera toutes ses obligations », a-t-il ajouté.

Le nouvel homme fort de Conakry a par ailleurs rappelé les raisons du renversement du régime Condé. Il a notamment évoqué « la gabegie financière, la pauvreté et la corruption endémique » ou encore « l’instrumentalisation de la justice (et) le piétinement des droits des citoyens ».

Une libération des prisonniers politiques et une rencontre avec la Société civile et les partis d’opposition sont attendues dans les heures à venir.

Sécurité routière: la Côte d’Ivoire lance officiellement la vidéo-verbalisation

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, et le ministre de l’intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, ont lancé lundi à Abidjan, dans le cadre de la sécurité routière, la vidéo-verbalisation qui entre en vigueur le 7 septembre 2021 à zéro heure.

« Il s’agit à partir de demain (mardi) de commencer à verbaliser avec le Système de transport intelligent » qui permettra de notifier par sms les infractions aux automobilistes, a dit à la presse M. Amadou Koné. 

Dès le 7 septembre 2021, débute « la répression tout en étant ferme sur les infractions de route », a-t-il ajouté, rappelant que pendant un mois, s’est tenue la campagne de sensibilisation qui a impliqué les forces de l’ordre.

M. Amadou Koné a indiqué que le système de transport intelligent va se déployer au fur et à mesure sur l’ensemble du territoire ivoirien afin de lutter contre l’incivisme sur les routes, un phénomène qui occasionne de nombreux accidents de la circulation. 

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, a assuré qu' »à partir d’aujourd’hui  (lundi) à minuit, la phase de répression commence » et verra un nombre accru de policiers sur les routes, dans les différentes agglomérations du pays.

La Côte d’Ivoire a adopté en juillet 2021 une stratégie en matière de sécurité routière sur la période 2021-2025 en vue de réduire le nombre de morts et de blessés dans les accidents de la circulation. 

Le pays enregistre chaque année un taux moyen de 24 décès pour 100 000 habitants selon l’OMS, un chiffre en dessous de la moyenne africaine. Toutefois, la situation de la sécurité routière demeure préoccupante.

Au cours des cinq dernières années, la Côte d’Ivoire a dénombré en moyenne par an, plus de 12 000 accidents corporels, plus de 1200 tués et plus de 21 000 blessés pour une perte moyenne de 3% du Produit intérieur brut pour l’économie nationale. 

Dans les 12 prochains mois, le ministère des Transports compte « stabiliser » les accidents de la route. Selon les statistiques officielles, du 1er janvier au 1er septembre 2021, les accidents ont baissé de 10,74%, cependant le nombre de morts a connu une hausse de 18%. 

Alpha Condé, une carrière politique de héros à zéro ?

Avant son accession au pouvoir en 2010, le président Alpha Condé était souvent surnommé « le Nelson Mandela d’Afrique de l’Ouest ».En l’espace de quelques minutes, hier dimanche matin aux abords de Sékhoutouréya, le palais présidentiel guinéen, le chef de l’Etat octogénaire tombait de son piédestal. Entouré sur un canapé par des militaires armés jusqu’aux dents, célébrant leur coup d’Etat, il s’emmure dans un silence et assiste de manière surprenante à sa probable fin de règne.

Réélu en octobre dernier pour un troisième mandat acquis dans un bain de sang, Alpha Condé a déçu sous son magistère plusieurs observateurs qui voyaient en lui un défenseur des droits de l’homme et un militant gauchiste.

Né à Boké, en Basse-Guinée, le 4 mars 1938, le leader du Rassemblement du peuple guinéen (RPG) a marqué la vie politique de son pays durant un demi-siècle. Une carrière à rebondissements durant laquelle il aura connu l’exil, la prison et le pouvoir suprême.

L’enseignant de formation a pris goût à la politique dès ses années d’étudiant en France, dans les années 1960, au sein de la Fédération des étudiants d’Afrique noire (FEANF), où il rencontre de futurs dirigeants d’autres pays africains.

Son engagement s’explique surtout à l’époque par le fait que son pays vit sous le régime autoritaire de Sékou Touré, le père de l’indépendance guinéenne. Condé met en place depuis Paris un mouvement d’opposition qui lui vaudra une condamnation à mort par contumace.

Mais c’est après la mort de Sékou Touré en 1984 qu’il décide de rentrer en Guinée. Il fonde avec d’autres camarades de lutte le RPG, son parti légalisé en 1992 avant de devenir dix ans plus tard le RPG-Arc-en-ciel, fruit d’une fusion avec 44 autres partis.

Une vie politique tourmentée

Avant son accession au pouvoir, il était successivement battu aux élections présidentielles de 1993 et 1998 par le général Lansana Conté avant d’être arrêté. Condamné à cinq ans de prison, il est libéré au bout de vingt mois sous la pression internationale. Il reçoit un important mouvement de soutien sous le nom du « Comité de libération » d’Alpha Condé. Le « Reggae Man » ivoirien, Tiken Jah Fakoly, compose également le titre « Libérez Alpha Condé », que la jeunesse transforme en hymne à la gloire des martyrs et prisonniers politiques africains.

Condé a attendu ensuite la mort de Conté, en décembre 2008, et la déliquescence du régime putschiste de Moussa Dadis Camara pour accéder enfin aux cimes du pouvoir en 2010, à la faveur d’une élection présidentielle contestée.

Lors de ce scrutin, il réussit à se défaire de son opposant historique Cellou Dalein Diallo qui avait pourtant obtenu 43,6% des voix au premier tour. Il est déclaré vainqueur de l’élection au second round par la Commission électorale avec un score de 52,52%.

Depuis lors, Alpha Condé a régné en maître sur la vie politique et réussi à conserver son pouvoir, malgré les contestations de la rue et d’une opposition, qui lui reprochait notamment de manipuler les urnes et la Constitution.

A l’approche de la présidentielle du 18 octobre 2020, des organisations de défense des droits de l’homme s’étaient inquiétées du niveau de violence exercé par les forces de sécurité lors de la répression de manifestations qui ont pavé la voie suivie par le président Alpha Condé pour pouvoir briguer un troisième mandat.

Un rapport d’Amnesty International estimait en fait qu’« au moins 50 personnes » avaient été tuées entre octobre 2019, date correspondant au début de la mobilisation du Front national de la défense de la Constitution (FNDC), et juillet 2020. Il faisait aussi état de 200 blessés, d’arrestations et de détentions arbitraires et au secret d’au moins 70 personnes pendant la même période.

Condé emporté par sa « force »

Certains ont pointé le rôle du Groupement des forces spéciales (GFS) dans ces exactions préélectorales. Placé sous l’autorité du chef d’état-major de l’armée de terre, ce corps d’élite a été créé par Condé et confié au lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, un ancien légionnaire de l’armée française doté d’un physique imposant.

C’est ce dernier qui a porté le coup fatal à Alpha Condé et son régime dans la matinée du dimanche 5 septembre 2021. « Condé évincé par ses forces spéciales », titre le quotidien sénégalais L’AS, qui précise que le nouvel homme fort de Conakry est « un légionnaire formé à Thiès », ville située à 70 km de Dakar.

« Cette force spéciale créée par Alpha Condé s’est retournée contre lui », affirme de son côté sur RFI, Mamadou Aliou Barry, chef du Centre d’analyse et d’études stratégiques de Guinée.

Actuellement détenu « dans un lieu sûr », selon le patron des putschistes, Condé a été photographié à bord d’un véhicule et amené vers une destination inconnue, peu après avoir quitté Sékhoutouréya. Dans la foulée de son arrestation, il a refusé de répondre à un soldat au visage masqué qui lui demandait de confirmer qu’il n’a pas été brutalisé ou torturé.

Mais Mamady Doumbouya, à la tête désormais du Comité national pour le rassemblement et le développement (CNRD), a précisé que le président déchu a « vu un médecin ». Il l’a fait peu après que la Cedeao a exigé dans un communiqué « le respect de (son) intégrité physique » et le retour à « l’ordre constitutionnel sous peine de sanctions ».

En revanche, les menaces de la communauté internationale semblent pour le moment sans conséquence puisque les meneurs du coup d’Etat ont annoncé la dissolution de la Constitution et la réécriture d’une « Constitution ensemble, cette fois-ci, (pour) toute la Guinée ».

Quoi qu’il en soit, certains observateurs continuent de considérer que c’est une régression politique pour la Guinée et pour Alpha Condé, au vu de tous les combats qu’il a eu à mener avant d’accéder au pouvoir.

C’est le cas de l’ingénieur géologue sénégalais, Fary Ndao. Il note sur Twitter que « Alpha Condé était l’idole de la génération de mon père, engagé à gauche dans les années 1970. Aujourd’hui, en 2021, Condé est maitrisé et photographié par des militaires qui ont à peu près le même âge que moi. Tout cela car il a estimé que 10 ans au pouvoir ça ne suffisait pas ».

Dao Gabala appelle les Éléphants à se « rattraper » face au Cameroun

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), Dao Gabala a appelé lundi les Éléphants footballeurs à se « rattraper » face au Cameroun dans le cadre des éliminatoires du mondial Qatar 2022.

« Nous avons eu un instant de vérité avec les Éléphants (après le match Côte d’Ivoire-Mozambique  (0-0) à Maputo) et nous leur avons dit qu’ils ont raté une opportunité, et il fallait qu’ils se rattrapent », a déclaré Mme Dao Gabala face à la presse .

Les Éléphants de Côte d’Ivoire sont engagés dans deux compétitions majeures, au niveau mondial avec la Coupe du monde Qatar 2022 et au niveau continental avec la Coupe des nations d’Afrique 2021.

Dans une vidéo, elle a relevé encore « qu’au niveau mondial, nous venons de rater une occasion de prendre une avance confortable dans notre poule, mais ce que je retiens du football, c’est que tant que le dernier match n’est pas terminé, tout est possible ».

Pour Mme Dao Gabala, cette rencontre Côte d’Ivoire-Cameroun comptant pour la 2e journée du 2e tour des préliminaires de la Coupe du monde Qatar 2022, « est un derby ». Elle a appelé à une mobilisation autour de cette équipe nationale.

« Oui, le temps est venu de réaffirmer notre fibre citoyenne (…) de nous mobiliser derrière notre équipe nationale car nous avons un seul pays, un seul drapeau et une seule équipe », a lancé Mme Dao Gabala.

« Ce match, nous devons le gagner, nous allons le gagner. Les Éléphants sont toujours plus forts que les Lions et nous allons le gagner, ce match. Je vous demande à vous les supporters de faire une vidéo et de nous dire à combien nous allons les battre », a-t-elle déclaré.

La Côte d’Ivoire affronte les Lions indomptables du Cameroun ce lundi 6 septembre 2021 à 19h  (GMT, heure locale) au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, à Anyama, dans le nord-Ouest d’Abidjan.

Jean-Pierre Adams meurt après 39 ans dans le coma

Le footballeur originaire du Sénégal, qui formait dans les années 1970 avec Marius Trésor « la garde noire » en équipe de France de football, est décédé ce lundi au CHU de Nîmes (France).Bernadette Adams va pouvoir se reposer enfin après s’être occupée de son mari, entré dans un état végétatif le 17 mars 1982. L’ancien défenseur international français, né le 10 mars 1948 à Dakar, est plongé à 34 ans dans un coma profond suite à une erreur d’anesthésie lors d’une opération bénigne au genou. Alité pendant tout ce temps à domicile, il est décédé à l’âge de 73 ans.

Nîmes Olympique, le club de cette ville où il est joué (1970-1973), lui a d’ailleurs rendu hommage de même que l’OGC Nice (1973-1977) et le Paris Saint-Germain (1977-1979) à l’annonce de son décès.

Jean-Pierre Adams est auteur d’une courte carrière internationale avec 22 sélections avec les Bleus entre 1972 et 1976. Il a malgré tout marqué l’histoire de l’équipe de France par son association avec Marius Trésor, formant une charnière centrale défensive redoutable surnommée « la garde noire ».

Né dans la capitale sénégalaise, Jean-Pierre Adams rejoint à l’âge de huit ans la France où ses parents adoptifs lui permettent de vivre sa passion pour le football. Il se marie en avril 1969 avec Bernadette Adams, qui lui donnera deux fils avant d’accepter de vivre le pire avec lui. En mai 2019, son épouse ruminait encore sa colère contre l’équipe médicale qui a raté l’anesthésie.

« On m’a plutôt mise devant le fait accompli. J’ai reçu à l’époque un courrier de la sécurité sociale disant qu’à partir de juin 1983, il ne serait plus pris en charge en milieu hospitalier », affirmait-elle dans un entretien avec le journal français Le Point. Après s’être renseignée sur des centres spécialisés pouvant accueillir son mari et qu’elle qualifie de « mouroirs », elle a finalement choisi de le ramener à la maison.

Mme Adams avait mis ainsi en place un emploi du temps chronométré et articulé autour de son époux : lever à sept heures, petit-déjeuner, toilette, balai des kinés et des aides-soignantes, coucher, repas…

« Le début a été dur, surtout que les enfants étaient petits. Maintenant, c’est dur, mais disons que c’est la routine ». Malgré ce « travail de longue haleine », elle assure n’avoir « aucun regret » sur son choix. « C’était la meilleure décision. Si je ne l’avais pas pris avec moi, je pense qu’il ne serait plus là aujourd’hui vu l’état dans lequel je l’ai récupéré ».

Putsch en Guinée : la communauté internationale condamne et menace

Les Nations Unies, l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont unanimement condamné le coup d’Etat survenu dimanche en Guinée.Les trois organisations internationales n’ont pas attendu longtemps pour réagir sur la situation en République de Guinée. Dans la matinée de dimanche, le Groupement des Forces Spéciales (GFS), aux ordres du lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, un ancien légionnaire de l’armée française, s’est attaqué à Sékhoutouréya, le palais présidentiel.

Les militaires s’introduisent dans une pièce où ils filment Alpha Condé, 83 ans, assis sur un canapé et surpris du déroulement des évènements. Se murant dans un silence assourdissant, l’air perdu dans un jeans et une chemise à moitié déboutonnée, le chef de l’Etat déchu est arrêté et conduit dans une destination inconnue.

Une situation qui exaspère au plus haut point les dirigeants des organismes internationaux, en premier chef Antonio Guterres, le Secrétaire Général de l’Organisation des nations unies (Onu).

« Je suis personnellement de très près la situation en Guinée. Je condamne fermement toute prise de pouvoir du gouvernement par la force du fusil et appelle à la libération immédiate du président Alpha Condé », a twitté le diplomate portugais.

L’Union africaine et sa Commission ont également réagi dans un communiqué conjoint de leurs présidents en demandant notamment « la libération immédiate du président Alpha Condé ». Par ailleurs, Félix Tshisekedi et Moussa Faki Mahamat « invitent le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine à se réunir d’urgence pour examiner la nouvelle situation en Guinée et pour prendre les mesures appropriées aux circonstances ».

Au niveau sous-régional aussi, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) a suivi « avec une grande préoccupation » les récents développements politiques survenus à Conakry. Comme les deux précédentes organisations, celle dirigée par le président ghanéen Nana Addo Akufo-Addo demande la « libération immédiate et sans condition » de Condé « ainsi que celle de toutes les personnalités arrêtées ».

Si le chef des putschistes Mamady Doumbouya a affirmé devant les médias internationaux que le  président déchu se portait bien, la Cedeao tient à exiger tout de même « le respect de (son) intégrité physique ». Elle appelle également au rétablissement de « l’ordre constitutionnel sous peine de sanctions ».

Mais les meneurs du coup d’Etat, réunis dans le Comité National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD), ne semblent pas se diriger vers cette voie au vu des premières déclarations de leur leader.

Annonçant la dissolution de la Constitution, Mamady Doumbouya, béret rouge, lunettes de soleil et enveloppé dans un drapeau guinéen, a assuré qu’ils vont « réécrire une Constitution ensemble, cette fois-ci, (pour) toute la Guinée ».

Le nouvel homme fort de Conakry, au physique impressionnant, a dénoncé la « gabegie » et déploré le fait qu’il y ait eu « beaucoup de morts pour rien, beaucoup de blessés, beaucoup de larmes » qui ont coulé surtout lors de la dernière élection présidentielle d’octobre 2020. Alpha Condé, au pouvoir depuis 2010, avait été réélu dans un bain de sang pour un troisième mandat contesté.

African Guarantee Fund et la BOAD créent des mécanismes de financements innovants

African Guarantee Fund, une institution financière non bancaire, et la Banque ouest-africaine de développement (Boad) renforcent leur partenariat avec la création de mécanismes de financements innovants.Les deux entités ont tenu, le mercredi 01 septembre 2021 à Nairobi, au Kenya, des « échanges fructueux » sur la création de mécanismes de financement innovants, dotés d’un « potentiel plus grand afin d’accroître le financement de projets durables en Afrique de l’Ouest ». 

La rencontre, conduite par Jules Ngankam, le directeur général du Groupe African Guarantee Fund et Serge Ekue, président de la BOAD, a porté sur le renforcement du partenariat entre les deux institutions.

Les dirigeants des deux institutions ont échangé sur le développement d’outils de financement innovants en termes de risques et de rendements pouvant répondre aux besoins des investisseurs institutionnels. 

Ce mécanisme inclura également des investisseurs classiques afin d’augmenter significativement les flux de financement orienté vers le secteur privé.

L’objectif de African Guarantee Fund est de promouvoir le développement économique, d’accroître les créations d’emplois et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie.

African Guarantee Fund (AGF) est noté AA- par l’agence de notation Fitch Ratings. L’institution offre par ailleurs un appui au renforcement des capacités spécifiquement destinés à soutenir les PME en Afrique. 

L’AGF a été créé par le gouvernement du Danemark par le biais de l’Agence Danoise de Développement International (DANIDA), le gouvernement espagnol par le biais de l’Agence Espagnole de Coopération et de Développement International (AECID) et la Banque Africaine de Développement (BAD). 

Il comprend d’autres actionnaires, notamment l’Agence Française de Développement (AFD), le Fonds Nordique de Développement (NDF), le Fonds d’Investissement pour les Pays en Développement (IFU) et la KfW Development Bank.

Le coup d’Etat en Guinée, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du renversement du président Alpha Condé par le Groupement des Forces Spéciales (GFS), une unité d’élite de l’armée guinéenne.Alpha Condé ne terminera pas son troisième mandat  arraché en octobre 2020 « à l’issue d’un scrutin contestée par l’opposition », rappelle Sud Quotidien. Le premier président élu de la Guinée, âgé de 83 ans, est désormais « en résidence surveillée », précise la source.

« Le président Condé (est) entre les mains des putschistes », insiste Le Soleil. Patron du Groupement des Forces Spéciales (GFS), le colonel Mamady Doumbouya a annoncé la création d’un Comité National du Rassemblement et du Développement (CNRD), rapporte le quotidien national.

L’Observateur explique qu’ « il n’a fallu que quatre heures » aux éléments du GFS pour « déposer Condé ».  La chute du chef de l’Etat guinéen a provoqué des scènes de liesse dans la capitale guinéenne : « Ils étaient plusieurs centaines de jeunes à Bambeto à brandir le drapeau national et à se livrer à des rodéos de motos. Ils ont dansé et chanté jusque tard dans la soirée », relate l’envoyé spécial de ce journal.

Même réjouissance notée par Libération du côté du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC, opposition) car la Guinée était dirigée « par un dictateur illégitime ». Cellou Dalein Diallo et compagnie prévoient de tenir en urgence « une réunion entre les acteurs sociaux et politiques autour de la situation » du pays.

Pour sa part, Le Quotidien se fait l’écho de la « fin du variant Alpha ». Ce journal affirme que le président déchu « s’est longtemps considéré comme l’alpha et l’oméga de la Guinée » en s’octroyant notamment « une rallonge constitutionnelle ».

A en croire L’AS, Alpha Condé, qui avait promis d’être le Nelson Mandela de l’Afrique de l’Ouest, a été perdu par « son entêtement ». De l’avis de WalfQuotidien, « cet Omega d’Alpha cumulé à ce qui s’est passé au Mali auparavant semble annoncer le printemps subsaharien ».

Vox Populi s’intéresse au profil de Mamady Doumbouya, ancien légionnaire de l’armée française passé « de chouchou à bourreau du président guinéen ». C’est un officier supérieur « possédant plus de quinze années d’expérience militaire notamment lors de missions opérationnelles en Afghanistan (ou encore) en Côte d’Ivoire », signale ce quotidien.

Enfin, EnQuête informe que le nouvel homme fort de Conakry a convoqué, ce lundi au palais présidentiel Sékhoutouréya, « tous les ministres et présidents d’institution », non sans dire que les militaires au pouvoir « interprètent tout refus (d’y participer) comme de la rebellion ».

Covid-19 en Côte d’Ivoire: 160 agents d’un secrétariat d’Etat se font vacciner

En application des consignes gouvernementales, le secrétaire d’État chargé de la Modernisation de l’administration ivoirienne, Dr Brice Kouassi, a organisé une campagne contre la Covid-19 qui a déjà permis la vaccination de 160 de ses collaborateurs.

La première séance de cette campagne, tenue le 1er septembre 2021, a enregistré une mobilisation de 160 agents dont les membres du Cabinet, les responsables des structures sous tutelles. 

L’opération a enregistré également des directeurs centraux et des agents qui ont reçu la première dose du vaccin Pfizer. Donnant l’exemple, c’est Dr Noël Tahet, directeur de Cabinet, qui a reçu le premier vaccin.  

La deuxième dose de cette première campagne sera administrée le 23 septembre prochain. D’autres séances seront organisées pour couvrir toutes les directions de ce secrétariat d’Etat.  

La séance de vaccination a été assurée par une équipe mobile de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP). Le ministère de la Santé a enregistré le 5 septembre 2021, 120 nouveaux cas de Covid-19 sur 5 175 échantillons prélevés soit 2,3 % de cas positifs, 184 guéris et 3 décès.

A la date du 5 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 56 855 cas confirmés dont 54 625 personnes guéries, 467 décès et 1 763 cas actifs. Le 4 septembre, 12 607 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 434 173 doses du 1er mars au 4 septembre.

Guinée: Qui est le chef des putschistes de Conakry?

Ancien légionnaire français, le meneur du putsch qui a renversé, dimanche, le président Alpha Condé était un homme-clé du dispositif sécuritaire censé protéger le pouvoir de celui-ci. Portrait.Au lendemain de son renversement en août 2005 par une junte composée essentiellement de ses plus proches collaborateurs militaires, l’ancien président mauritanien Maaouiya Ould Taya n’avait pas trouvé meilleure réaction que ces quelques mots qui auraient été prononcés plus de 2200 ans auparavant par un roi de Macédoine, Antigone II: « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis ! Quant à mes ennemis, je m’en charge ! ». 

Seize ans après le Mauritanien avec lequel le liait d’ailleurs une vieille relation personnelle, Alpha Condé, 83 ans, renversé dimanche 5 septembre par une partie de son armée, s’est sans doute remémoré l’antique phrase, aujourd’hui culte. 

Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, chef des putschistes qui l’ont destitué, n’est autre qu’un des principaux chefs militaires auxquels Il avait confié la sécurité de son régime. 

Dans un pays où la vie politique et celle des institutions publiques se confondent en grande partie avec la réalité ethniques, les deux hommes étaient, avant tout, liés par leur appartenance commune à la même communauté des Malinkés.

Ancien caporal-chef de la Légion étrangère de l’armée française, l’officier putschiste avait rejoint l’armée guinéenne dans la foulée de l’élection initiale à la tête du pays, en 2010, du président désormais déchu. 

Nommé lieutenant après un bref passage dans une école militaire de la ville  de Thiès, au Sénégal, l’ancien militaire français s’est vu octroyer plusieurs stages à l’étranger, Israël et France notamment, lui ouvrant la voie à une rapide ascension vers le grade de lieutenant-colonel et le commandement du Groupement des forces spéciales (GFS). 

C’est grâce à cette unité d’élite, de loin la mieux équipée et’entraînée de l’armée guinéenne et qu’il a lui-même mise sur pied à la demande personnelle d’Alpha Condé, selon les mots d’un ancien conseiller du président déchu et familier de l’officier putschiste, que l’ex militaire français a d’ailleurs pris le pouvoir dimanche dans son pays d’origine.  

Neutralisant rapidement la garde présidentielle dont des éléments ont, à un moment, tenté de s’opposer aux putschistes, les hommes du lieutenant-colonel Mamady Doumbouya ne semblent pas avoir eu de grandes difficultés à procéder à l’arrestation du chef de l’Etat. Dans une vidéo qu’ils ont diffusé sur les réseaux sociaux, on voit ce dernier, vêtu d’un  blue-jean et d’une chemise déboutonnée, entouré d’hommes en armes lui demandant s’il est bien traité sans qu’il leur réponde. Selon des sources généralement crédibles contactées par Apa News, le président Condé aurait été conduit par les putschistes au camp Makombo où il serait désormais gardé. 

Une rumeur, dont la véracité était difficile à vérifier jusqu’à tard dans la soirée de dimanche, soutenait que son ministre de la Défense, Mohamed Diané, aurait, lui, trouvé la mort après avoir été touché au crâne par une balle. 

Selon une source familière des gens du pouvoir à Conakry, l’hostilité du ministre à l’égard de la volonté du chef du GFS de rendre son unité autonome par rapport à son département serait d’ailleurs à l’origine du coup de force de l’ancien légionnaire français. 

Dans une déclaration lue à la télévision nationale à la mi-journée, béret rouge sur le crâne et lunette noirs sur les yeux, celui qui arbore déjà le costume du nouvel homme fort de la Guinée a annoncé la dissolution de la constitution et des institutions comme le gouvernement, la mise sur pied d’un « Comité national du rassemblement et du développement » (CRND) et
justifié son coup de force par la « situation socio-politique et économique du pays, le dysfonctionnement des institutions républicaines, l’instrumentalisation de la justice, le piétinement des droits des citoyens ». Des arguments qui rappellent exactement une grande partie des griefs que l’opposition adressaient jusqu’ici au chef de l’Etat renversé. 

Aux première heures suivant l’annonce du coup de force du chef des forces spéciales, les partisans de la principale figure de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, éternel rival malheureux devant les urnes d’Alpha Condé depuis sa première élection à la tête du pays en 2010, se sont d’ailleurs précipités pour célébrer le renversement du vieux président. 

Dans plusieurs quartiers de Conakry, la capitale et sa banlieue, comme Bambéto majoritairement habité par la communauté peule dont est issu Dalein Diallo, des manifestations de joie et de soutien au putsch ont  été  improvisées. 

L’officier putschistes dont le coup de force a été, selon les usages diplomatiques, unanimement condamné par les principaux partenaires du pays, dont l’Union africaine, l’ONU et la France, n’a jusqu’ici donné aucune indication sur ce qu’il entend faire pour un retour à l’ordre constitutionnel dormais rompu en Guinée. 

L’ancien légionnaire, père de trois enfants et dont l’épouse est une gendarme française toujours en activité, sera-t-il à son tour, comme nombre de ses frères d’armes en Afrique, tenté par le garder le pouvoir ou s’empressera-t-il à organiser une transition censée ramener un nouveau civil au pouvoir? 

Putsch en Guinée : le calme règne à Conakry (citoyens)

Plusieurs habitants de la capitale ont confié à APA que la situation est toujours calme à Conakry.Pas de pillage. Pas de morts civils. Et des populations en communion avec les éléments des forces de défense et de sécurité. « Les putschistes cherchent d’abord à consolider leur pouvoir », à ironisé un habitant de Cosa dans la Haute banlieue de Conakry. A l’en croire, tout se passe normalement dans la capitale.

Même son de cloche du côté de cette journaliste qui affirme que la situation est plutôt calme en haute banlieue. « Mais certaines informations font état de check-points au niveau des grandes artères ».

A Kankan, fief du président déchu, « les gens sont chez eux. Chacun y va de son commentaire. Les boutiques et magasins sont fermés », a indiqué cet autre habitant.

« Dès midi, quand les choses ont commencé à se confirmer, chacun s’est empressé de baisser les rideaux des magasins et rentrer chez soi », poursuit-il.

Tôt dans la matinée, ce dimanche 5 septembre 2021, des tirs nourris ont retenti dans la presqu’île de Kaloum, aux abords du palais présidentiel. La situation reste confuse. Les forces spéciales affirment tenir la capitale, Conakry. Elles revendiquent l’arrestation du président Alpha Condé.

Guinée : Alpha Condé arrêté par les putschistes

Sur une image surréaliste, quatre éléments lourdement armés du Groupement des Forces Spéciales (GFS) se tiennent devant Alpha Condé dans un salon du palais présidentiel.L’homme fort de Conakry est tombé de son piédestal. Tôt ce matin, le Groupement des Forces Spéciales (GFS) avait lancé un assaut aux abords de la Sékoutoureya, le palais présidentiel. Cette unité d’élite de l’armée guinéenne est dirigée par le colonel Mamady Doumbouya, un ancien légionnaire de l’armée française.

Dans un communiqué, le ministère guinéen de la Défense nationale a déclaré que « la Garde présidentielle, appuyée par les forces de défense et de sécurité, loyalistes et républicaines, ont contenu la menace et repoussé le groupe d’assaillants ».

Mais la réalité semble tout autre. Un membre du GFS, dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, s’assoit sur un canapé à côté d’Alpha Condé (83 ans) pour lui demander s’il a été brutalisé dans cette opération. Le président déchu, qui porte un jeans et une chemise à moitié déboutonnée, a l’air perdu. Tout est allé si vite qu’il ne semble pas comprendre la situation. Alpha Condé se mure alors dans le silence.

Son tombeur, le colonel Mamady Doumbouya est un Malinké (l’une des ethnies de la Guinée) récemment rentré au pays pour prendre la tête du Groupement des Forces Spéciales (GFS) créé en 2018.

Dans une déclaration filmée, il a annoncé la dissolution de la Constitution en vigueur, des institutions, du gouvernement et la fermeture des frontières terrestres et aériennes.

Poursuivant, le colonel Mamady Doumbouya a appelé « ses frères d’arme à l’unité afin de répondre aux aspirations légitimes du peuple de Guinée ».  Le nouvel homme fort de Conakry a également invité les Forces de défense et de sécurité à « rester dans les casernes pour continuer leurs activités régaliennes », non sans promettre de ne pas « reprendre les erreurs du passé ».

Réélu en 2020 pour un troisième mandat, Alpha Condé est le président de la Guinée depuis 2010. Une révision controversée de la Constitution lui a permis de se présenter et de gagner, avec 59,49 % des suffrages valablement exprimés, l’élection du 18 octobre 2020 devant son rival Cellou Dalein Diallo.

Décès à Abidjan de Mathias Aka N’Goan, ex-maire de Cocody

L’ex-maire de Cocody (Est Abidjan) et actuel Président du Conseil d’administration de la Poste de Côte d’Ivoire, Mathias Aka N’Gouan, est décédé samedi dans la capitale économique ivoirienne, selon des sources proches de la famille.

M. Mathias Aka N’Gouan fut maire de la commune de Cocody de 2013 à 2018. Cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), il a rejoint le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir). 

Sous la bannière du Rhdp, il s’était rempilé à l’élection municipale, après la fin de son premier mandat, mais il a été battu par l’équipe du Pdci, ex-parti unique, présidé par l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié.  

Olivia Yacé élue Miss Côte d’Ivoire 2021

Le concours Miss Côte d’Ivoire 2021 s’est achevé dans la nuit de samedi à dimanche avec l’élection de Olivia Yacé, qui a décroché la couronne devant 24 candidates en lice, pour la 25e édition de ce concours de beauté.

« Miss Côte d’Ivoire pour cette année 2021, avec 22,55% des voix, c’est la numéro 24, Yacé Olivia », a déclaré la présidente du jury. Elle est suivie par Fatima Maurad, numéro 23, première dauphine et la deuxième dauphine, la candidate No 10 Attié Kenza, créditée de 14,29%. 

Olivia Yacé, 23 ans, titulaire d’un Bachelor en Marketing et Management, a été présélectionnée Miss dans la Région du Bélier (Yamoussoukro, centre ivoirien). Elle succède à Maryline Kouadio, Miss Côte d’Ivoire 2020. 

Sa première dauphine est Fatima Mourad, Miss de la Région du Bas-Sassandra (San-Pedro), une localité du Sud-ouest ivoirien. Quant à Attie Kenza, deuxième dauphine, adulée par le public, elle a été perfectionnée Miss de la Région du Gbêke  (Bouaké, centre). 

La Premier dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, marraine de cette 25e édition, a offert 10 millions de Fcfa à l’ensemble des candidates: 2,5 millions Fcfa pour la Miss 2021, 1,5 million pour la 1ère dauphine, 1,5 million pour la 2e dauphine et 5 millions pour les autres participantes. 

Guinée : une tentative de coup d’État en cours

Le président Alpha Condé (83 ans), réélu en 2020 pour un troisième mandat, est dans le viseur du Groupement des Forces Spéciales (GPS), une unité d’élite de l’armée guinéenne dirigée par le colonel Mamady Doumbouya, un ancien légionnaire de l’armée française.Des tirs nourris ont réveillé, ce dimanche 5 septembre, le quartier du palais présidentiel Sékoutoureya. Le colonel Mamady Doumbouya, qui tente de renverser le pouvoir d’alpha Condé, est un Malinké (l’une des ethnies de la Guinée)

récemment rentré pour être porté à la tête du Groupement des Forces Spéciales (GPS) créé en 2018.

Dans leur tentative de putsch, les éléments du GPS font face aux soldats de la garde présidentielle assurant la protection du chef de l’Etat, Alpha Condé.

Ce n’est pas la première que ce dernier est visé par une tentative de coup d’État. Il y a dix ans déja, son domicile a subi un assaut.

Alpha Condé est le président de la Guinée depuis 2010. Une révision controversée de la Constitution lui a permis de se présenter et de gagner, avec 59,49 % des suffrages valablement exprimés, l’élection du 18 octobre 2020 devant son rival Cellou Dalein Diallo.

Le vaccin anti Covid-19 exigé au Cabinet du ministre ivoirien de la Santé

Le vaccin anti Covid-19 et le port de masque facial sont exigés dès le 6 septembre 2021 avant l’accès au Cabinet du ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, pour les usagers et le personnel, selon une note.

« Il est demandé à l’ensemble des usagers et du personnel du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de se faire vacciner et porter obligatoirement un masque facial à partir du lundi 6 septembre 2021, sous peine de se voir refuser l’accès au Cabinet », indique la note.

La note cible le personnel des entités du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle concerné par cette mesure: directions générales, directions centrales, programmes et services. 

La Côte d’Ivoire connaît une vague de cas positifs ces derniers temps. Le pays qui compte atteindre une couverture vaccinale de plus de 60%, s’approvisionne en vaccins anti Covid-19 administré gratuitement aux populations.  

Quelque 108.000 doses du vaccin Johnson&Johnson réceptionnés jeudi par la Côte d’Ivoire portent à 2, 555 millions doses que le pays a reçues. Sur 7,8 millions de doses du vaccin Johnson&Johnson commandées, 3,5 millions sont attendues d’ici à décembre.  

La décision du ministère date du 3 septembre 2021. Quelques 87 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 272 échantillons prélevés ont été notifiés, soit 2,6 % de cas positifs, 138 guéris et 4 décès le vendredi 03 septembre 2021.

A la date du 3 septembre 2021, le pays compte 56 608 cas confirmés dont 54 292 personnes guéries, 455 décès et 1 861 cas actifs. Le 2 septembre, 16 068 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 404 020 doses du 1er mars au 2 septembre.