SUD Archives - Page 30 sur 37 - Journal du niger

Covid-19: Maputo enquête sur la vente présumée de test négatifs

Les autorités mozambicaines ont ouvert une enquête sur les allégations de vente de faux tests négatifs à la Covid-19 afin de permettre aux voyageurs de traverser la frontière du pays avec l’Afrique du Sud, a appris APA mercredi.Le Directeur des services de santé de la province de Maputo, Daniel Chemane, a déclaré que son bureau avait reçu des informations selon lesquelles certaines personnes vendaient de faux résultats négatifs à la Covid-19 près du poste frontière de Ressano Garcia à des personnes souhaitant se rendre en Afrique du Sud.

 « Nous allons travailler sur les moyens d’identification et d’authentification pour rendre les résultats des tests plus fiables », a déclaré M. Chemane à Radio Mozambique.

 M. Chemane a déclaré que les autorités mozambicaines s’efforceraient de faire en sorte qu’il existe un document « plus contrôlable ou vérifiable » pour les résultats des tests Covid-19.

 L’on constaate un bourdonnement d’activité au poste frontalier de Ressano Garcia depuis le 1er octobre, date à laquelle l’Afrique du Sud a rouvert la plupart de ses frontières dans le cadre de l’assouplissement des restrictions sanitaires.

Une zimbabwéenne nommée ambassadrice de l’UA à Washington

La diplomate zimbabwéenne Hilda Suka-Mafudze a été nommée nouvelle ambassadrice de l’Union africaine aux États-Unis, rapporte la presse locale parcourue pas APA mercredi, Selon l’agence privée NewsDay, Mme Suka-Mafudze, qui est actuellement ambassadrice du Zimbabwe au Malawi, remplace une autre diplomate zimbabwéenne, Arikana Chihombori-Quao, en tant qu’envoyée principale de l’Afrique à Washington.

 Selon le journal, l’ambassadrice désignée de l’UA reçoit actuellement des informations au siège du bloc africain à Addis-Abeba, en Ethiopie, et devrait prendre ses fonctions à Washington la semaine prochaine.

 « Je suis très honorée et reconnaissante de pouvoir représenter mon continent aux États-Unis », a déclaré Suka-Mafudze.

 Elle s’est engagée à utiliser son poste pour « mieux contribuer à l’Afrique que nous voulons ».

 L’envoyée a déclaré qu’elle ferait pression pour soutenir l’Accord de libre-échange continental africain, l’un des projets phares de l’Agenda 2063 qui « représente une étape cruciale pour l’avenir de l’Afrique ».

Namibie : La Commission électorale et les parties prenantes évoquent l’avenir des urnes électroniques

La Commission électorale de Namibie (ECN) prévoit d’engager les partis politiques et les organisations de la société civile sur les prochaines étapes suite à une décision de justice déclarant inconstitutionnelle l’utilisation des machines de vote électronique, a déclaré un haut responsableLes urnes électroniques ont été introduites en Namibie en 2014 comme un mode de vote efficace et fiable, remplaçant les bulletins de vote.

 Cette technologie a été utilisée lors des élections présidentielle et de législative de 2014 et 2019, avant que la Cour suprême du pays ne déclare cette année que son utilisation était inconstitutionnelle, à moins qu’il n’existe une trace écrite vérifiable. 

Le Directeur général des élections de la Commission électorale, Theo Mujoro, a déclaré dimanche à la Namibian Broadcasting Corporation, que la commission « n’utilisera pas les MVE dans un avenir proche ».

« Quant à ce qui arrivera à cette technologie, la commission a déjà pris une décision, une résolution, selon laquelle dès que nous en aurons fini avec les prochaines élections, nous devrons rassembler nos parties prenantes afin d’examiner la question de ces MVE », a déclaré Mujoro.

 Les Namibiens se rendront aux urnes en novembre pour élire les nouveaux dirigeants des conseils régionaux et des autorités locales.

 Mujoro a déclaré qu’il y a un certain nombre d’options que les parties prenantes pourraient envisager.

Afrique du Sud : le président Ramaphosa évoque l’importance des réformes foncières

Elargir l’accès des terres agricoles pour la production commerciale et l’agriculture de subsistance aux Sud-Africains est une priorité nationale pour le pays, a déclaré lundi le président Cyril Ramaphosa.Dans son message hebdomadaire à la nation, M. Ramaphosa a déclaré que la transformation des modes de propriété des terres agricoles était essentielle non seulement pour remédier aux injustices historiques du passé, mais aussi pour sauvegarder la sécurité alimentaire de la nation.

 Le président s’exprimait dans le contexte de sa récente annonce selon laquelle les membres du public ayant besoin de terres pourraient demander à louer 700.000 hectares de terres sous-utilisées ou vacantes dans sept des neuf provinces du pays. 

 Le président a déclaré qu’il était conscient que les terres agricoles étaient le pilier de la base des ressources naturelles du pays. « La disponibilité et l’utilisation durable des terres agricoles pour l’agriculture et l’élevage sont la clé de notre survie. 

 « L’Afrique du Sud dispose de vastes étendues de terres propices à la production agricole, 37,9% de notre superficie totale étant actuellement utilisée pour l’agriculture commerciale », a-t-il déclaré.

 Mais, comme beaucoup d’autres pays, les terres arables de ce pays sont menacées par la dégradation des sols, la pénurie d’eau et l’empiètement urbain. « Nous perdons également des terres agricoles de première qualité en raison des changements d’utilisation des terres ».

 Bien que le processus de réforme foncière post-1994 ait permis de restituer davantage de terres aux Sud-Africains noirs, a-t-il souligné, les effets à long terme de la loi de 1913 sur les terres des autochtones continuent de hanter le pays car cette loi injuste va bien au-delà de la dépossession de millions de personnes de leurs terres ancestrales. 

 En privant notre peuple de son droit à posséder et à travailler la terre dont il dépendait pour sa subsistance, cette grande injustice a effectivement « engendré la pauvreté des Sud-Africains noirs aujourd’hui », a-t-il déclaré. 

 « Son but était de détruire les perspectives d’autonomie, d’indépendance et de prospérité économique de notre peuple. Au niveau le plus fondamental, ça a détruit notre capacité à nous nourrir ». 

 Les terres étant toujours entre dans les mains de la minorité blanche pour la plus part, son gouvernement continuera à faire des efforts délibérés pour libérer davantage de parcelles de terre à la majorité noire afin de transformer le statut de propriétaire foncier du secteur agricole du pays, a déclaré le président.

Zimbabwe : la frontière avec l’Afrique du Sud reste fermée – (Officiel)

Le Zimbabwe a annoncé lundi que son côté de la frontière avec l’Afrique du Sud reste fermé aux voyageurs malgré la réouverture du point d’entrée du côté opposé.Le responsable régional adjoint de l’immigration en charge du poste frontalier de Beitbridge, Nqobile Ncube a déclaré au quotidien public The Herald que la frontière est « toujours fermée aux voyageurs en général, conformément aux protocoles sanitaires au Zimbabwe ».

 Bien que l’Afrique du Sud ait rouvert 18 frontières – dont celle de Beitbridge – aux voyages internationaux le 1er octobre, celles du Zimbabwe restent toujours fermées.

Seuls les Zimbabwéens et les Sud-Africains qui n’avaient pas quitté l’un ou l’autre pays au début du confinement seront autorisés à traverser la frontière sans avoir à se soumettre aux mesures précédentes qui les obligeaient à demander d’abord une autorisation auprès des ambassades des deux pays.

 « L’Afrique du Sud n’étant plus sous confinement, les ressortissants sud-africains au Zimbabwe n’ont plus besoin de demander une autorisation auprès de l’ambassade sud-africaine à Harare », a déclaré M. Ncube.

 Et d’ajouter : « Avec effet immédiat, tous les ressortissants sud-africains cherchant à sortir devraient être autorisés à le faire sans entraves. Il en va de même pour les titulaires de titre de séjour ».

 Les Zimbabwéens en Afrique du Sud n’ont plus besoin de demander une autorisation auprès du ministère des Relations internationales et de la coopération du pays voisin, et devraient être autorisés à entrer dans le pays sous réserve de se conformer aux recommendations sanitaires.

 En ce qui concerne les voyageurs en provenance d’autres pays, seuls les cargaisons commerciales, les diplomates en mission gouvernementale seraient autorisés à passer les frontières.

« La lutte contre la violence à caractère sexiste doit être une priorité » (Ramaphosa)

Bien que des progrès notables aient été réalisés pour améliorer la situation des femmes et des filles dans le monde, des milliards d’entre elles sont toujours victimes de discrimination et marginalisées sur le lieu de travail, à la maison et dans la société en général, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.Le président s’exprimait jeudi soir lors d’une réunion virtuelle de haut niveau marquant le 25e anniversaire de la quatrième conférence mondiale sur les femmes convoquée par l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) à New York.

 « Répondre aux aspirations de la plate-forme d’action de Pékin et du cinquième objectif de développement durable exige une réponse plus décisive de notre part à tous », a déclaré le dirigeant sud-africain.

 Il a révélé que son gouvernement a placé l’autonomisation des femmes « comme l’une des priorités nationales de l’Afrique du Sud et au centre de nos stratégies de développement ».

 « À cet égard, nous disposons d’un plan stratégique national multisectoriel pour apporter une réponse nationale coordonnée à la violence et aux abus contre les femmes », a-t-il déclaré.

 Selon lui, une partie du plan de son pays visant à éradiquer la violence contre les femmes comprend des réformes législatives pour protéger les survivantes et la création d’opportunités pour permettre aux femmes de devenir financièrement indépendantes.

 M. Ramaphosa, qui est également président de l’Union africaine, a déclaré que dans le cadre de la Décennie de l’inclusion financière et économique des femmes africaines, les États membres de l’UA ont convenu de mettre en place des politiques visant à accroître la participation économique des femmes, leur accès au financement et la propriété des terres.

 « En libérant le potentiel économique des femmes, nous libérons le potentiel de nos économies pour qu’elles se développent et profitent à tous », a-t-il déclaré devant l’AGNU.

Covid-19: Le président zimbabwéen souhaite bon rétablissement à Trump

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a souhaité vendredi, bonne chance au président américain Donald Trump qui a été testé positif au coronavirus.Dans un message Twitter, Mnangagwa s’est dit confiant que Trump et son épouse Melania vont vaincre la maladie qui a infecté à ce jour plus de 34,5 millions de personnes dans le monde depuis le début de l’année, dont 7,5 millions pour les Etats-Unis.

« Mes meilleurs vœux au président Trump @realdonaldtrump et à la Première Dame @FLOTUS pour qu’ils se remettent complètement de la Covid-19 », a déclaré Mnangagwa.

Les Trump ont annoncé vendredi qu’ils avaient été testés positifs au virus et qu’ils étaient en train de récupérer en quarantaine.

Af’Sud : La conservation de l’environnement, une priorité pour Ramaphosa

C’est une nécessité pour tous les pays de préserver l’environnement, suite aux ravages de la pandémie de Covid-19 qui a également détruit la biodiversité dans le monde, a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa.

Ramaphosa s’exprimait lors d’un sommet virtuel sur la biodiversité qui se tenait mercredi, en marge de la 75ème Assemblée générale des Nations Unies à New York.

« La pandémie de coronavirus a gravement affecté la capacité des économies nationales à répondre à des défis tels que la dégradation de l’environnement et les changements climatiques », a déclaré Ramaphosa.

« Mais même si nous accordons la priorité à la relance économique et à la reconstruction, nous devons maintenir notre engagement collectif en faveur de la conservation de l’environnement ».

Selon le dirigeant sud-africain, la conservation de l’environnement était plus importante étant donné qu’il existait des liens étroits entre la destruction de l’environnement et l’émergence de nouvelles maladies mortelles chez l’homme.

« La perte de biodiversité, la déforestation, la perte de terres agricoles, la perte d’habitats pour les animaux et la consommation d’espèces sauvages créent des conditions propices à des maladies infectieuses que nous ne pourrons bientôt plus contrôler.

« L’Afrique du Sud s’engage à collaborer avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement à la mise au point d’outils permettant de suivre l’émergence future de toute zoonose.»

En tant que troisième pays le plus riche en biodiversité au monde, avec des espèces et des écosystèmes uniques que l’on ne trouve nulle part ailleurs, le président a déclaré que son pays était déterminé à préserver l’environnement, conformément à son rôle de signataire de la Convention sur la diversité biologique.

Chakwera appelle à l’approfondissement des liens Zimbabwe-Malawi

Le président Lazarus Chakwera s’est engagé jeudi à œuvrer pour des liens économiques et culturels plus profonds entre le Malawi et le Zimbabwe.S’exprimant lors d’une réunion avec ses compatriotes résidant au Zimbabwe, Chakwera a déclaré qu’il était nécessaire de renforcer la coopération économique et d’améliorer le bien-être des peuples des deux pays d’Afrique australe.

Il a ajouté que les citoyens malawites pouvaient désormais adopter la double nationalité, suite à une modification de la législation du pays.

« Le Malawi a depuis adopté une législation permettant à ceux qui vivent à l’étranger de choisir d’avoir la double nationalité s’ils le souhaitent.

« Ainsi, alors que ce pays vous souhaite la bienvenue en tant que Zimbabwéens, vous pouvez également continuer à être Malawites parce que nous avons une législation vous permettant de le faire », a-t-il déclaré aux à ses concitoyens qui s’étaient rassemblés à l’ambassade du pays à Harare.

Chakwera effectue depuis samedi soir, une visite officielle de deux jours au Zimbabwe.

Londres souhaite relancer ses liens commerciaux avec Harare

Le Royaume-Uni a exprimé son intérêt de réactiver ses relations commerciales avec le Zimbabwe, mais se dit préoccupé par l’absence de réformes politiques et économiques globales dans ce pays d’Afrique australe suite à la chute de l’ancien président, Robert Mugabe.L’ambassadeur du Royaume-Uni auprès de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations unies à Genève, Julian Braithwaitte, a déclaré que son gouvernement espère « à l’avenir avoir davantage de commerce et d’investissements avec le Zimbabwe ».

« Nous pensons qu’il existe un potentiel notable dans les secteurs des énergies renouvelables, de l’agriculture et des services financiers, des secteurs susceptibles d’améliorer les moyens de subsistance et l’inclusion financière », a déclaré M. Braithwaitte lors d’une révision de la politique commerciale de l’OMC sur le Zimbabwe, ce mercredi à Genève (Suisse).

Le diplomate a déclaré que le Royaume-Uni tient particulièrement à soutenir les efforts du Zimbabwe pour remédier à un déficit d’électricité qui a entraîné des coupures d’électricité persistantes depuis le début des années 2000.

Il a toutefois déploré le fléau de la corruption qui entrave « le développement du Zimbabwe en accaparant les ressources publiques et privées, en faussant la prise de décision économique et en sapant la gouvernance et la responsabilité ».

« Nous continuons d’exhorter le Zimbabwe à garantir l’indépendance de la Commission anti-corruption et des tribunaux et à prendre les mesures nécessaires pour lutter contre la corruption, et s’attaquer aux intérêts particuliers bien établis et aux flux financiers illicites », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Des progrès significatifs en matière de réformes, ainsi que le respect des droits de l’homme et de l’État de droit, sont la seule façon de traiter durablement les défis sous-jacents du Zimbabwe, de débloquer des investissements importants et d’assurer un meilleur avenir au Zimbabwe et à son peuple ».

Les échanges commerciaux entre les deux pays se sont élevés à 285 millions de livres sterling en fin mars 2020.

Londres est également le deuxième plus grand partenaire bilatéral du Zimbabwe en matière de développement, fournissant rien que cette année 74 millions de livres sterling d’aide bilatérale au développement pour le soutenir.

Post-Covid-19 : «Il faut un travail d’équipe pour créer des emplois» (Ramaphosa)

Les Sud-Africains doivent travailler ensemble pour garantir le remplacement des emplois perdus pendant la pandémie de Covid-19, mais ils doivent également faire des efforts pour en créer d’autres afin de réduire le chômage dans le pays, a déclaré mercredi le président Ramaphosa.Il s’exprimait après que Statistics South Africa a révélé que le pays a réduit son taux de chômage au deuxième trimestre de cette année de 30% à 23%, ce qui s’est traduit par 10,8 millions de chômeurs.

Ramaphosa a déclaré que les Sud-Africains devaient travailler ensemble pour assurer un rebond rapide de l’emploi après la publication des derniers chiffres de l’emploi.

« Le moment est venu pour tous les Sud-Africains de se rassembler et de développer l’Afrique du Sud », a déclaré le président.

Il a ajouté : « En plus des mesures de secours que nous avons déjà mises en œuvre pendant la pandémie, nous devons veiller à ce que chaque emploi perdu pendant la crise soit remplacé et à ce que davantage d’emplois soient créés afin que nous puissions réduire le chômage de manière significative ».

Selon lui, le succès du pays dans sa réponse à cette crise sans précédent « sera mesuré par la rapidité de la reprise de notre marché du travail ».

Le président a rappelé à la nation que le gouvernement est en train de finaliser un plan pour un retour à la croissance et un rebond de l’emploi.

Il a indiqué que les réformes structurelles, les investissements dans les infrastructures et d’autres mesures pour faire croître l’économie joueraient un rôle crucial dans le soutien à la reprise du marché du travail à moyen terme.

« Pendant que le marché du travail se rétablit, le gouvernement continuera d’étendre ses programmes visant à maintenir les gens au travail et à maintenir leurs moyens de subsistance », a-t-il déclaré.

L’Afrique du Sud, comme la plupart des pays, a connu à la fois une forte augmentation du chômage et de l’inactivité économique en raison des mesures prises pour contenir la pandémie qui secoue le pays depuis mars dernier, tuant plus de 16.600 personnes sur un total de 672.572 cas de Covid-19.

Une banque sud-africaine investit dans le gaz mozambicain

Le vice-ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Nomalungelo Gina, a déclaré que l’Afrique du Sud continuerait d’investir dans le secteur du gaz en plein essor au Mozambique, où l’une des principales banques de Pretoria a dépensé 120 millions de dollars pour stimuler la production de gaz.Gina s’exprimait mardi lors d’un webinaire sur le commerce et l’investissement entre l’Afrique du Sud et le Mozambique sur le thème « Développer des solutions afrocentriques et forger un partenariat en réponse à la Covid-19 ».

Au cours des discussions, le vice-ministre a déclaré que la Banque de développement de l’Afrique australe (DBSA) du pays avait en fait augmenté l’investissement de plusieurs millions de dollars dans le projet d’infrastructure énergétique dans la province de Cabo Delgado (nord du Mozambique).

« Comme nous le savons tous, la nouvelle opportunité de croissance du Mozambique repose sur les importantes réserves de gaz naturel et le projet associé de gaz naturel liquéfié (GNL) dans la province de Cabo Delgado », a déclaré Gina.

A cet égard, les secteurs public et privé sud-africains ont été activement impliqués dans cette « entreprise très importante » grâce à l’investissement de 120 millions de dollars américains de la DBSA, a confié Gina aux délégués lors de la réunion virtuelle.

La vice-ministre a noté que son pays « était l’un des grands et principaux partenaires commerciaux du Mozambique et était également un investisseur majeur dans ce pays ».

« Le Mozambique fait partie des cinq principaux partenaires commerciaux de l’Afrique du Sud sur le continent, et nos relations politiques et économiques sont restées solides et dynamiques au fil des ans », a-t-elle ajouté.

En outre, Gina a expliqué que plusieurs entreprises locales et des entreprises publiques ont investi au Mozambique dans un large éventail de secteurs, depuis l’avènement de la démocratie à Pretoria.

Elle a donné l’exemple de South 32, une entreprise minière d’aluminium sud-africaine, qui, selon elle, a créé des milliers d’emplois pour les Mozambicains dans le cadre de ces investissements dans cet Etat voisin.

Plus de 10 millions de Sud-africains au chômage (Agence)

Le taux de chômage en Afrique du Sud a diminué pour atteindre 10,3 millions de personnes, soit 23,3% de la population active au cours du deuxième trimestre 2020, a déclaré mardi l’institut de statistiques sud-africain.Ce taux est inférieur aux 30,1% enregistrés au cours du premier trimestre de cette année, a indiqué l’agence.

 Selon Stats SA, le chiffre du chômage reflète l’impact négatif de la pandémie Covid-19 sur l’économie suite au durcissement des mesures de confinement qui ont interrompu la plupart des activités économiques de mars à juin.

 Avec une économie plus ouverte maintenant, bien qu’avec des restrictions allégées, le troisième trimestre de 2020 devrait voir une plus grande amélioration des taux d’emploi, indique l’agence.

 L’analyste sud-africain du travail, Terry Bell, a cependant déclaré que la croissance économique ne suffirait pas à baisser le taux de chômage du pays.

 La longue histoire de croissance sans emploi du pays appelle plutôt à une nouvelle approche, comme la réduction de la masse salariale des ministres et des dirigeants d’entreprises du secteur privé.

 « Je veux dire, si vous commencez au sommet en regardant le Parlement où les ministres sont payés plus de 100.000 dollars US juste en termes de salaires mensuels – plus tous les avantages en termes de frais de transport et de logement. Il en va de même pour les entreprises du secteur privé », a déclaré M. Bell.

 

Et d’ajouter : « nous devrions examiner la santé de l’économie, la santé en termes de personnes ayant un emploi décent à un salaire décent. Et peut-être devrions-nous sérieusement commencer à envisager de combler l’énorme écart de salaire et de protection sociale des travailleurs du pays ».

Af’Sud : l’unique centrale nucléaire épargnée par le séisme (Officiel)

L’unique centrale nucléaire d’Afrique du Sud n’a pas été touchée par le tremblement de terre de magnitude 6,2 du week-end, dont l’épicentre se trouvait dans le nord de l’Antarctique, a confirmé lundi un responsable local.Le ministre provincial de l’Environnement du Cap Occidental, Anton Bredell, a assuré que la centrale nucléaire de Koeberg avait été construite pour résister à l’activité sismique et qu’elle n’était pas affectée par les secousses.

On craignait que la centrale ne soit endommagée à la suite du tremblement de terre qui s’est produit en mer à près de 2.000 km au sud-est de l’Afrique du Sud dans l’océan.

Les responsables de la centrale nucléaire, construite à l’extérieur de la ville du Cap sur la côte atlantique, avaient auparavant assuré les habitants qu’ils n’avaient pas besoin de quitter les lieux. 

Covid-19 : L’Ouganda commence ses essais de vaccins en novembre

Les essais humains d’un vaccin contre le coronavirus encore en cours de recherche en Ouganda devraient commencer en novembre, ont confirmé de hauts responsables de la santé à Kampala.L’ARN autoréplicateur, fruit d’un effort de recherche conjoint de l’Imperial College de Londres et de l’Uganda Virus Research Institute, sera mené en trois étapes.

Les responsables de la santé expliquent que si les tests donnent des résultats positifs, le vaccin sera recommandé pour le traitement général des patients de la Covid-19 en Ouganda. 

Dix volontaires ougandais seront recherchés pour être utilisés pour les essais humains et pour observer leur réponse au vaccin. 

Au moins 100 volontaires seront testés avant qu’un test aléatoire ne soit effectué, ciblant entre 1000 et 3000 personnes.

Le financement de l’essai sera fourni par l’Imperial College de Londres. 

L’annonce des essais survient après que le président Yoweri Museveni a inauguré l’Initiative scientifique présidentielle sur les épidémies (PRESIDE) en vue de mener des recherches efficaces sur le nouveau coronavirus.

Eswatini rejette les accusations d’indigénisation économique

Le gouvernement d’Eswatini a démenti, ce lundi, avoir promulgué une loi interdisant la propriété étrangère d’entreprises dans le royaume d’Afrique australe.Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Manqoba Khumalo, a rejeté les informations selon lesquelles le gouvernement est en train d’introduire une nouvelle loi qui, à partir du 1er octobre, interdira aux entreprises établies dans le cadre de pactes d’investissement direct étranger (IDE) de mener des activités dans le pays.

Les informations allèguent qu’à partir de jeudi, le gouvernement ne renouvellera pas les licences pour les entreprises étrangères et que toutes les entreprises seraient entièrement réservées aux nationaux.

« Le gouvernement tient à préciser qu’il n’existe pas de telle loi dans le Royaume d’ESwatini, ni au Parlement ni ailleurs pour introduire une telle législation », a déclaré M. Khumalo.

Il a noté que s’il est vrai que certaines entreprises sont réservées à Swatis en application de la Réglementation de 2017 relative à la réservation de certains métiers ou entreprises pour les citoyens swazis, « il est tout aussi vrai que l’Eswatini encourage les investissements directs étrangers, d’où nos importants efforts de recherche d’investissements à travers le monde ».

« Aucune nouvelle loi n’a été adoptée depuis lors, pouvant suggérer le contraire », a déclaré le ministre, ajoutant que les autorités d’Eswatini restent déterminées à créer un environnement propice à la croissance des entreprises locales et étrangères.

Af’Sud : Zuma défie encore Ramaphosa dans une lettre

L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a écrit une deuxième missive à son successeur Cyril Ramaphosa exigeant des explications sur la façon dont le président en exercice a financé sa campagne pour gagner la direction du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) il y a environ trois ans.Ramaphosa a ignoré une lettre similaire de Zuma envoyée il y a deux semaines, dans laquelle il contestait la gouvernance du président en accusant les cadres de l’ANC de corruption et en les exhortant à être à l’avant-garde de la lutte pour mettre fin à ce vice.

La dernière lettre de Zuma a été publiée hier mercredi alors que le parti au pouvoir avait entamé sa réunion du Comité exécutif national à Pretoria.

Dans cette lettre, Zuma a exigé que Ramaphosa « s’explique » sur des dons financiers qu’il a utilisés dans la campagne pour l’évincer de la présidence de l’ANC en 2017.

Le bureau de Ramaphosa n’a pas encore répondu à la lettre de l’ancien dirigeant.

L’UA invitée à mettre fin aux violations des droits de l’homme au Zimbabwe

La National Union of Metalworkers of South Africa (NUMSA), l’un des plus importants syndicats de travailleurs d’Afrique du Sud, a demandé à l’Union africaine d’intervenir dans la crise politique actuelle au Zimbabwe, qui a été exacerbée par une économie en difficulté et des restrictions liées à la pandémie de coronavirus.La NUMSA, qui a organisé des manifestations devant l’ambassade du Zimbabwe à Pretoria ce mercredi, accuse les autorités de Harare d’avoir arrêté arbitrairement des militants et des hommes politiques de l’opposition au cours d’une répression entachée de violation des droits de l’homme. 

Le secrétaire provincial de la NUMSA Western Cape, Vuyo Lufele, a déclaré que le syndicat est aux côtés du peuple zimbabwéen pour réclamer la liberté d’expression et d’association dans ce pays. 

Selon Vuyo Lufele, le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, devrait accepter le fait qu’il existe d’autres partis politiques dans le pays qui ont des opinions différentes. 

Il a appelé l’UA à exhorter Mnangagwa à « libérer tous les prisonniers politiques arrêtés pendant cette impasse politique actuelle ». 

En outre, Mnangagwa devrait faire l’objet d’une enquête pour violation des droits de l’homme des Zimbabwéens en termes de droit international, a demandé M. Lufele à l’UA lors des manifestations. 

Pour sa part, le gouvernement sud-africain a envoyé le mois dernier deux délégations distinctes à Harare afin de contribuer à la résolution de la crise entre le gouvernement et l’opposition. 

Cependant, les délégations sud-africaines n’ont pas informé publiquement cette nation du résultat de leurs discussions avec Mnangagwa et n’ont pas réussi à rencontrer l’opposition. 

Mnangagwa insiste sur le fait que son pays n’est pas en crise.

Af’Sud : la pression s’accentue pour la liquidation de SAA

La pression s’est accentuée ce mardi sur le gouvernement du président Cyril Ramaphosa pour qu’il procède à la liquidation de South African Airways et épargne les contribuables du fardeau de maintenir à flot la compagnie aérienne déficitaire.La dernière poussée pour que le gouvernement cesse de financer SAA en difficulté est venue de l’Organisation contre les abus fiscaux (OUTA). Selon l’OUTA, le gouvernement sud-africain devrait mettre une croix sur la SAA et cesser de « jeter de l’argent » sur cette compagnie aérienne à court d’argent.

« Il est irresponsable de jeter encore de l’argent pour la SAA », a déclaré Julius Kleynhans, directeur exécutif de l’OUTA.

Le gouvernement sud-africain insiste toutefois sur le fait qu’il ne laisserait pas la compagnie aérienne sombrer.

Le ministre des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, a récemment déclaré aux journalistes que le gouvernement déboursera bientôt environ 602 millions de dollars nécessaires pour le début d’une restructuration de la compagnie nationale.

L’argent serait réorienté dans le budget d’ajustement du ministère des Finances le mois prochain et le trou serait entre-temps bouché avec des prêts.

L’OUTA a déclaré que verser plus d’argent dans la compagnie aérienne ajouterait une pression inutile sur les contribuables.Des sentiments similaires ont été émis par les partis d’opposition qui estiment que la SAA est un gouffre pour le fisc et que la compagnie aérienne pourrait faire mieux si elle était privatisée.

Ramaphosa cloué au lit par le rhume (officiel)

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a été contraint de se rester au lit à la suite d’un rhume, a annoncé mardi la présidence de la République.Le porte-parole présidentiel par intérim, Tyrone Seale a confié aux médias que Ramaphosa a le rhume.

« Le président a un rhume et est contraint de prendre du repos », a expliqué Seale aux journalistes.

L’information a également été confirmée par le ministre de la Présidence, Jackson Mthembu, qui a déclaré que Ramaphosa est « trop malade » pour s’acquitter de ses fonctions.

Selon Mthembu, Ramaphosa a dû manquer des réunions à la suite de la maladie. Le président devait s’adresser à la 75ème session virtuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies cette semaine.

Ramaphosa demande des réformes du Conseil de sécurité de l’ONU

Dans le cadre des changements attendus depuis longtemps au sein des Nations unies, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a déclaré lundi que l’Afrique devait disposer d’un siège permanent au Conseil de sécurité alors que l’organisme mondial célèbre son 75e anniversaire cette année.Les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies sont la Grande-Bretagne, la Chine, la France, la Russie et les États-Unis, qui disposent d’un siège permanent et d’un droit de veto, les 10 autres membres étant élus par rotation pour deux ans. 

« Nous devons profiter de cet anniversaire pour faire avancer les réformes de l’ONU, en particulier de son Conseil de sécurité, qui ne donne pas une voix égale aux différentes régions du monde », a déclaré M. Ramaphosa dans son message hebdomadaire. 

L’Afrique du Sud, a-t-il déclaré, plaiderait fortement pour que le continent africain ait une représentation permanente au Conseil de sécurité lors de la 75e session virtuelle de l’Assemblée générale des Nations unies qui débute mardi. 

M. Ramaphosa a félicité l’ONU pour avoir aidé les pays africains à lutter contre la pandémie de Covid-19 grâce aux conseils et à l’aide matérielle de l’Organisation mondiale de la santé. 

L’ONU a mené des efforts pour que le monde post Covid-19 « soit meilleur, plus juste et plus pacifique », a-t-il déclaré. 

En outre, l’organisation a également permis aux pays de se concentrer sur le travail qui doit être fait, non seulement pour reconstruire les économies, mais aussi pour le faire de manière à faire progresser la réalisation des objectifs de développement durable, a-t-il ajouté. 

« L’ONU a joué un rôle essentiel en soutenant la coopération entre les pays et les organisations internationales comme l’Organisation mondiale de la santé, qui ont travaillé à la lutte contre la pandémie de coronavirus. Elle a concentré son attention sur les pays les plus vulnérables et les parties de la société les plus touchées par la pandémie », a déclaré le dirigeant Sud-africain.

Af’Sud : La Banque centrale maintient son taux de rachat

La Banque de réserve sud-africaine (SARB) a maintenu son taux de rachat (repo) inchangé à 3,5% par an pour la première fois depuis le début du Covide-19 en mars de cette année, a déclaré le gouverneur de la SARB, Lesetja Kganyago.M. Kganyago s’exprimait jeudi soir à Pretoria, à l’issue de la réunion du Comité de politique monétaire (CPM) de la SARB.

S’adressant aux médias, M. Kganyago a déclaré que malgré une inflation plus élevée que prévu en juillet et des niveaux élevés de risque de financement des pays, le Comité a noté que la contraction économique et la reprise lente maintiendraient l’inflation en dessous du point médian de la fourchette cible pour cette année.

« A moins de risques décrits précédemment, l’inflation devrait être bien contenue à moyen terme, restant en dessous, mais proche du point médian en 2021 et 2022 », a expliqué le gouverneur.

La pandémie de Covide-19 a eu d’importantes répercussions sur la santé, les services sociaux et économiques, ce qui présente des défis dans la prévision de l’activité économique nationale.

Bien que la SARB ne prévoyait pas d’autres réductions des taux de repo à court terme, elle s’attend à deux hausses de taux aux troisième et quatrième trimestres de 2021, a-t-il ajouté.

En mars, le Comité avait réduit le taux de repo de 100 points de base, une autre réduction de 100 points de base a été annoncée en avril, avec deux baisses de 25 points de base en mai et une nouvelle réduction de 25 points de base en juillet, a-t-il conclu. 

Covid-19: la Namibie met fin à l’état d’urgence

Le président Hage Geingob n’a pas prolongé l’état d’urgence de six mois qui a pris fin hier jeudi et a promis d’annoncer de nouvelles réglementations pour guider la conduite du public dans un contexte de menace imminente d’une résurgence des cas de coronavirus.Dans un discours à la nation jeudi soir, M. Geingob a déclaré que l’état d’urgence qu’il avait décrété le 17 mars a réussi à contenir la propagation du coronavirus et ne sera pas prolongé à son expiration le 17 septembre à minuit.

« Pour aller de l’avant, nous allons surveiller la situation pendant une période de 14 jours afin de déterminer la voie à suivre dans le cadre d’une nouvelle dispense », a déclaré M. Geingob, ajoutant: « Lorsque cela est justifié, des mesures appropriées seront mises en place ».

Il a noté que la décision de ne pas prolonger l’état d’urgence a été prise après avoir pris en compte l’impact du coronavirus sur l’économie.

« Le virus est mortel, mais nous sommes également conscients que la pauvreté tue », a-t-il déclaré.

Il a exhorté les Namibiens à rester vigilants, avertissant que le pays n’était pas encore sorti du bois.

La capitale Windhoek a enregistré hier 62 nouveaux cas de Covid-19, portant le total dans le pays depuis mars à 10.078 cas dont 108 décès.

Mozambique: la CNDH exige une enquête sur les abus présumés de l’armée

La Commission nationale des droits de l’homme du Mozambique (CNDH) a tiré la sonnette d’alarme sur les allégations d’abus commis par des membres des forces de sécurité et appelé le gouvernement à ouvrir d’urgence une enquête sur les exécutions extrajudiciaires.hier lundi, le président de la CNDH, Luis Bitone, a critiqué la répons autoritaire des membres des forces de défense et de sécurité du Mozambique (FDS) dans la lutte contre les terroriste dans la province de Cabo Delgado. 

Il a appelé les autorités de Maputo à ouvrir des enquêtes sur les allégations soulevées par Amnesty International dans son rapport de la semaine dernière, dans lequel le groupe de défense des droits a déclaré disposer de preuves vidéo montrant des membres des FDS maltraitant des membres présumés d’un groupe clandestin qui a attaqué des installations gouvernementales. 

Les propos de M. Bitone font suite à la publication lundi dernier d’une vidéo montrant des hommes en uniforme de l’armée frapper puis exécuter une femme nue soupçonnée d’être une insurgée. 

La vidéo, qui a circulé sur les réseaux sociaux, montre ce qui semble être des troupes gouvernementales criant et marchant derrière une femme dépouillée de ses vêtements. 

Les hommes ont frappé la victime à plusieurs reprises avec des bâtons avant de l’abattre sur le bord d’une route. 

Le gouvernement a toutefois rejeté ces allégations, accusant les insurgés de se faire passer pour des soldats dans le but de semer la confusion dans l’opinion publique nationale et internationale.

Namibie: la Chine nie toute intention d’installer une base militaire

L’ambassade de Chine à Windhoek a rejeté les allégations selon lesquelles le pays asiatique prévoyait de créer une base militaire en Namibie pour contrer la présence des Etats-Unis au Botswana voisin.La porte-parole de l’ambassade, Helen Lu Hairong, a déclaré lundi au Namibian Sun qu' »il n’y a pas eu de discussions entre les gouvernements chinois et namibien sur la construction par la Chine d’une base militaire » en Namibie.

Elle a expliqué que les allégations n’étaient pas fondées et étaient « purement des rumeurs ».

La réaction du responsable chinois est intervenue sur fond de spéculations croissantes d’une présence militaire chinoise massive en Namibie.

Cela fait suite à un débat houleux à l’Assemblée nationale la semaine dernière qui a vu les législateurs du Mouvement des peuples sans terre et du Mouvement démocratique populaire affirmer qu’il y avait plus de 3.000 soldats chinois en Namibie.

Ils ont dit que les troupes chinoises étaient stationnées à Walvis Bay, Swakopmund et Henties Bay.

Les législateurs ont affirmé que la prétendue base militaire chinoise en Namibie était destinée à contrer la « domination américaine au Botswana ».

Les Etats-Unis disposent d’une base militaire Africa Command au Botswana.

Af’Sud : Ramaphosa félicite les médias pour leur couverture de la Covid-19

Les médias sud-africains ont joué un rôle déterminant pendant la pandémie de coronavirus dans la diffusion de messages qui ont contribué à ralentir la maladie, a déclaré lundi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.S’exprimant dans son message hebdomadaire, Ramaphosa a déclaré que les médias avaient souffert financièrement pendant les restrictions de confinement, mais avaient continué à aider le gouvernement à transmettre des messages exhortant les gens à jouer leur rôle pour contenir le virus.

La diffusion des messages de sensibilisation à la Covid-19 a été implacable, malgré des ressources limitées et des conséquences néfastes sur les finances des médias, ce qui a entraîné la faillite de certaines maisons de presse, a-t-il noté.

Il a exhorté les Sud-africains à soutenir les médias, affirmant que le travail de l’industrie était essentiel à l’ordre démocratique du pays en sus de son rôle crucial de surveillance.

« Ils ont rempli leur rôle de chien de garde en dénichant des actes de corruption et de mauvaise administration, suscitant un débat national massif et menant à un certain nombre d’enquêtes très médiatisées. Grâce à ces reportages, ils ont gagné la confiance des gens », a déclaré Ramaphosa, ajoutant qu’une presse libre n’était pas une fin en soi.

« C’est un moyen par lequel la démocratie est assurée et maintenue », a-t-il poursuivi.

Il a par ailleurs noté que les médias avaient joué, « non seulement leur rôle de chien de garde traditionnel, mais aussi exercé leur devoir civique en soutenant l’effort national pour contenir le coronavirus ».

Selon le ministre de la Santé Zweli Mkhize, le pays a enregistré dimanche 20 décès liés à la Covid-19 – le nombre le plus bas depuis le 23 mai, où dix personnes avaient succombé à la maladie.

Cela a porté le nombre total de décès liés à la Covid-19 à 15.447 sur les 649.793 personnes qui ont contracté la maladie depuis l’entrée de l’épidémie dans le pays en mars, a déclaré Mkhize.

 

 

Ramaphosa pleure le décès de Bizos, combattant de la liberté

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a rendu jeudi hommage au défunt avocat des droits de l’homme George Bizos, dont la mort mercredi soir marque le dernier acteur principal de l’ère Nelson Mandela des combattants de la liberté Rendant hommage à l’activiste de 92 ans, Ramaphosa a déclaré que Bizos – qui représentait plusieurs militants anti-apartheid, dont Mandela au procès pour trahison de Rivonia – avait « énormément contribué à la réalisation de notre démocratie ».

« La nouvelle du décès de George Bizos est une triste nouvelle pour nous, Sud-Africains. Il était l’un de ces avocats qui ont énormément contribué à la matérialisation de notre démocratie », a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté : « Il avait un esprit juridique incisif et était l’un des grands architectes de notre Constitution ».

Selon le président, il y a deux jours, il a déclaré avoir parlé au fils de Bizos, Alexi, qui lui a dit que son père faisait face à de « grandes difficultés ».

« Nous inclinons la tête en l’honneur de la contribution que George Bizos a apportée à notre démocratie. Nous nous souviendrons à jamais de sa contribution », a conclu Ramaphosa.

Mozambique: Amnesty réclame une enquête sur les allégations d’exécutions sommaires

Amnesty Internationala appelé les autorités mozambicaines à lancer une enquête indépendante sur les allégations de torture et d’exécutions extrajudiciaires de civils par les forces de sécurité du pays.L’Ong de défense des droits de l’homme indique avoir disposé de preuves vidéo et photographiques montrant « la tentative de décapitation, la torture et autres mauvais traitements de prisonniers ; le démembrement de combattants supposés appartenir à l’opposition ; de possibles exécutions extrajudiciaires ; ainsi que le transport et l’élimination d’un grand nombre de cadavres dans des fosses communes ».

« Les horribles vidéos et photos que nous avons analysées sont la preuve des graves violations des droits humains et des violences choquantes qui ont eu lieu à Cabo Delgado, loin des projecteurs internationaux », a déclaré Deprose Muchena, Directeur régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’est et l’Afrique australe.

Les soldats soupçonnés d’avoir commis les atrocités dans les vidéos portent les uniformes des forces armées et de la police d’intervention rapide du Mozambique.

« Le gouvernement du Mozambique doit maintenant ordonner une enquête rapide, transparente et impartiale pour traduire tous les responsables de ces crimes en justice, dans le cadre de procès équitables », a déclaré Muchena.

Ces présumées atrocités font suite à une récente flambée de violence dans le nord du Mozambique, où des combattants d’un groupe connu localement sous le nom d’Al-Shabaab ont attaqué des membres des forces de sécurité et des villageois.

Dans plusieurs vidéos, les soldats appellent leurs captifs Al-Shabaab, un nom local commun pour le groupe armé islamiste de Cabo Delgado.

Amnesty International a appelé les autorités mozambicaines à ordonner immédiatement aux forces de sécurité de mettre fin aux mauvais traitements des détenus et aux autres violations des droits humains à Cabo Delgado.

Afrique du Sud : décès de George Bizos, l’avocat blanc de Mandela

L’avocat sud-africain George Bizos, rendu célèbre pour avoir plaidé pour Nelson Mandela durant l’apartheid, est décédé mercredi à l’âge de 92 ans.Les Sud-africains et les militants des droits de l’homme se sont réveillés dans l’émoi et la nostalgie à l’annonce de cette nouvelle qui a parcouru le monde. George Bizos venait de rejoindre son ami Mandela qui l’a précédé il y a un peu moins de sept ans à l’au-delà.

D’origine grecque, l’avocat blanc débarquait en Afrique du Sud avec son père à l’âge de 13 ans. Ils avaient fui leur pays à cause de l’occupation nazie sous la Seconde guerre mondiale.

Etudiant en droit, il rencontre Nelson Mandela sur les bancs de la faculté de droit à Johannesburg dans les années 1950. Il exerce par la suite la profession d’avocat comme son futur client, surnommé père de la Nation Arc-en-ciel.

Lors du procès de Rivonia, tenu entre 1963 et 1964, il rejoint l’équipe d’avocats de ce dernier qui échappe de justesse à la peine de mort. Le gouvernement avait fait adopter un an auparavant par le Parlement la loi sur le sabotage pour combattre l’opposition noire. Elle prévoyait ainsi la peine de mort pour tout acte de sabotage, même pour des destructions mineures.

George Bizos est crédité de la stratégie payante adoptée par Mandela qui avait prononcé à la barre une plaidoirie en forme de profession de foi restée célèbre.

« J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivraient ensemble en harmonie et avec les mêmes chances », avait lancé le patron de la branche armée de l’ANC. « C’est un idéal pour lequel j’espère vivre et agir. Mais, si besoin est, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir ».

L’avocat avait conseillé à son client d’ajouter « si besoin est », pour éviter que le régime ne voie dans ses propos une incitation à devenir un martyr et le condamne à mort, relève l’AFP.

La plupart des accusés seront, à la surprise générale, condamnés à la prison à vie à l’image de Mandela. Bizos continuera à le défendre pendant ses 27 années derrière les barreaux, jusqu’à devenir un de ses plus proches amis.

Lors de la chute du régime de l’apartheid, George Bizos continue à jouer un rôle important en participant à la rédaction de la Constitution. Il prendra également part à l’élaboration de la Commission vérité et réconciliation, et deviendra l’avocat de familles de victimes, comme Steve Biko ou Chris Hani.

En 2012, il est scandalisé par le massacre de 34 mineurs à Marikana. À 84 ans, il reprend alors le chemin des tribunaux pour plaider la cause des 34 mineurs abattus par la police sud-africaine.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a dès l’annonce de sa mort salué la mémoire « d’un des avocats qui a énormément contribué à l’accomplissement de notre démocratie ».

Zimbabwe : 25 députés testés positifs à la Covid-19

Vingt-cinq députés zimbabwéens ont été testés positifs au nouveau coronavirus (Covid-19) la semaine dernière, a déclaré un haut fonctionnaire mercredi.Le greffier du Parlement, Kennedy Chokuda, a déclaré que parmi les 25, neuf avaient été testés positifs le mois dernier mais s’étaient rétablis.

 « Nous avons décidé que tous ceux qui ont été testés positifs soient isolés par prudence et nous continuerons à les suivre et à les aider », a déclaré Chokuda au quotidien publique, The Herald.

 Ruth Labode, responsable de la commission parlementaire de la santé, a déclaré qu’il était probable que les neuf personnes testées positives pour la deuxième fois soient des « faux positifs ».

 Elle a expliqué que certaines personnes qui auraient été testées positives plus tôt conserveraient probablement un résultat positif en raison de la présence d’anticorps dans leur système bien qu’elles ne soient plus infectées ou contagieux.