mai 2020 - Page 6 sur 46 - Journal du niger

Covid-19: prorogation de l’isolement d’Abidjan et de fermeture des bars jusqu’au 14 juin prochain

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a prorogé à l’issue d’une réunion, jusqu’au 14 juin prochain plusieurs mesures de restrictions liées à la Covid-19 dans le pays dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) et le maintien de la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, a appris APA jeudi de source officielle.Selon le communiqué final de  cette réunion du CNS qui a été présidée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, l’état d’urgence et la fermeture des frontières ivoiriennes ( terrestres, maritimes et aériennes) ont également été maintenus jusqu’au 14 juin prochain. 

Cette rencontre du CNS a ainsi  examiné la situation sécuritaire nationale en Côte d’Ivoire et a fait le point de la mise en oeuvre des diligences du plan de riposte et de soutien économique contre la Covid-19. 

Pour casser la chaîne de propagation du Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire, les autorités ont interdit depuis mars dernier toute entrée ou sortie du Grand Abidjan isolant ainsi la capitale économique ivoirienne du reste du monde. Depuis la même période, les  bars, boîtes de nuit, cinémas et  autres lieux de spectacle sont aussi fermés. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2556 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1302 guéris et 31 décès.

Côte d’Ivoire : nouveau report du gala de la Fondation Children Of Africa en 2021 en raison de la Covid-19

La Fondation Children Of Africa, une organisation humanitaire présidée par Dominique Ouattara, la première dame ivoirienne, a reporté à nouveau la huitième édition de son gala au 19 mars 2021 « en raison de l’incertitude liée à la durée de la pandémie» de la Covid-19 qui sévit dans le monde, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Toutes les réservations et contributions effectuées pour le 03 avril 2020 restent valables pour le gala du 19 mars 2021», assure un communiqué de cette fondation signée par sa présidente Dominique Ouattara. 

Le gala de la Fondation Children Of Africa, initialement prévu le 03 avril 2020 à Abidjan avait été déjà reporté une première fois au 12 juin prochain en raison de la crise sanitaire de la Covid-19.

 La  Fondation tentera de mobiliser au cours de ce dîner-gala 4 milliards de FCFA dont 2,5 milliards serviront à la reconstruction de la Case des enfants, un centre d’accueil situé au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan et mis en place par Dominique Ouattara depuis 1998. Plusieurs personnalités venant  des quatre coins du monde sont attendues à cette huitième édition  qui se déroulera autour du thème, «Africa is future ».

Un haut fonctionnaire rwandais nommé au conseil de la Fondation de l’OMS

L’actuelle Directrice générale du Conseil de développement du Rwanda (RDB), Clare Akamanzi, a été nommée au conseil d’administration de la Fondation de l’Organisation mondiale de la santé, renseigne un communiqué officiel parvenu à APA.La Fondation, basé à Genève, a notamment pour mission de soutenir la mise en œuvre du plan stratégique quinquennal de l’OMS, qui vise à protéger un milliard de personnes contre les urgences sanitaires, à étendre la couverture sanitaire universelle à un milliard de personnes et à assurer une vie saine et le bien-être d’un milliard de personnes d’ici 2023.

 La nomination de Mme Akamanzi intervient quelques mois après que l’agence des Nations Unies a lancé un nouveau Fonds de réponse solidaire contre le nouveau coronavirus (Covid-19), afin de collecter des fonds auprès d’un large éventail de donateurs pour soutenir le travail de l’OMS.

 Ce fonds, le premier du genre, permet à des particuliers, des entreprises et des institutions du monde entier de se réunir pour contribuer directement aux efforts de riposte mondiaux. Il a été créé par la Fondation des Nations Unies et la Fondation suisse de philanthropie, en collaboration avec l’OMS.

 Actuellement, le fonds a réussi à obtenir des soutiens importants déjà alignés, notamment de la part de Facebook et de Google qui ont mis en place un système de contrepartie pour les fonds collectés par le biais de leurs plateformes, tandis que des donateurs individuels soutiennent également l’initiative.

 Les fonds devraient être affectés aux actions décrites dans le plan stratégique de préparation et de réponse à la Covid-19 pour permettre à tous les pays – en particulier les plus vulnérables et à risque, et ceux dont les systèmes de santé sont les plus faibles – de se préparer et de répondre à la crise de la Covid-19, notamment en détectant rapidement les cas, en arrêtant la transmission du virus et en prenant soin des personnes touchées.

 Actuellement, l’OMS et ses partenaires cherchent à financer l’achat d’équipements de protection pour les agents de santé de première ligne, à équiper les laboratoires de diagnostic, à améliorer la surveillance et la collecte de données, à créer et à maintenir des unités de soins intensifs, à renforcer les chaînes d’approvisionnement, à accélérer la recherche et le développement de vaccins et de produits thérapeutiques et à prendre d’autres mesures essentielles pour intensifier la réponse de santé publique à la pandémie.

Les Etats-Unis renforcent la capacité militaire du Niger dans la lutte contre le terrorisme

Le ministre nigérien de la Défense, M. Issoufou Katambé, a réceptionné mercredi à Niamey, un don d’équipements militaires offerts par les Etats-Unis aux Forces armées nigériennes engagées dans la lutte contre le terrorisme, a constaté sur place Xinhua.

Le don est composé de dix camions de transport de troupes de type Mercedes ATEGO d’une valeur d’un million de dollars (597 millions de FCFA) et d’un entrepôt pour le stockage de pièces de rechange d’une valeur de 430.000 dollars (257 millions de FCFA), construit dans l’enceinte de la direction centrale du matériel militaire de Niamey.

Ce geste vise, selon l’ambassadeur américain au Niger, M. Eric P. Whitaker, « à aider les Forces armées nigériennes à maintenir leur capacité en vue de préparer et de déployer leurs soldats pour apporter la sécurité et la paix au Sahel ».

Pour M. Katambé, « ce nouveau don marque une nouvelle étape dans la coopération entre le Niger et les Etats-Unis et renforce encore plus notre partenariat déjà très solide dans le domaine de la défense ».

Le Niger subit les attaques meurtrières perpétrées notamment par le groupe terroriste Boko Haram logé au Nigeria depuis 2009, les groupes terroristes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ançar Dine et d’autres mouvements rebelles basés, depuis près de cinq ans, dans le nord du Mali, et les mouvements armés et autres bandits qui contrôlent le Sud de la Libye depuis le renversement en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi.

A cela est venu s’ajouter depuis près d’un an un nouveau foyer d’insécurité dans l’extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région des « 3 frontières » (Niger-Mali-Burkina Faso) entretenu par d’autres groupes djihadistes qui mettent en péril la sécurité des personnes et des biens.

Depuis 2016, les Etats-Unis ont positionné leurs drones à Niamey, avant de lancer la construction d’une base militaire à Agadez (nord du Niger), dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.

Désinfection des classes à Dosso en prélude à la rentrée du 1er juin

En prélude à la reprise des cours le lundi 1er juin 2020 dans toutes les écoles après la levée de certaines mesures édictées dans le cadre de la pandémie du coronavirus, toutes les dispositions sont en train d’être prises au niveau de la région de Dosso afin que cette reprise soit effective.

C’est dans cette perspective que la commune urbaine de Dosso a officiellement lancé, ce mercredi 27 mai 2020 au niveau de l’école Boukar, une opération de désinfection de toutes les écoles de la commune et des villages environnants.
La cérémonie de lancement de cette opération de désinfection des écoles a été placée sous la présidence du gouverneur de la région de Dosso, M. Moussa Ousmane, en présence du comité régional de lutte contre le coronavirus, des responsables académiques et des partenaires de l’éducation. Cette activité, qui durera une semaine, concernera 108 écoles des neuf quartiers et 26 villages administratifs de la commune de Dosso.

Le gouverneur de Dosso a saisi l’occasion pour adresser, au nom du Président de la République, ses sincères remerciements à la commune de Dosso pour cet appui inestimable. M. Moussa Ousmane a demandé à la commune de poursuivre ‘’la désinfection des écoles toutes les semaines et cela pendant deux mois avec les produits qui peuvent couvrir cette période’’.
Toutes les communes de la région, a précisé le gouverneur de Dosso, sont prêtes pour respecter les mesures édictées par les plus hautes autorités du pays dans le cadre du COVID-19.

Cette opération, qui se poursuivra jusqu’aux vacances, de façon hebdomadaire,  a dit en substance le maire de la commune urbaine, M. Idrissa Issoufou, permettra de garantir un environnement sain non seulement aux élèves mais également aux enseignants.
Parlant des préparatifs de la reprise scolaire, le directeur régional de l’enseignement primaire de Dosso, M. Issa Maïdanda a, quant à lui, souligné que ‘’la direction a eu à prendre plusieurs dispositions de concert avec le ministère parmi lesquelles des rencontres avec les partenaires techniques et financiers, ONG et projets. Au cours de ces réunions, il a été expliqué la note de cadrage du ministère qui balise tout ce qui sera fait avant et après la reprise des classes’’.
Les différents partenaires ont pris des engagements, et si tout se déroule comme convenu, a notifié le directeur régional de l’enseignement primaire de Dosso, ‘’la rentrée va se dérouler dans des bonnes conditions’’.

S’agissant de la désinfection des écoles, M. Issa Maïdanda a annoncé que ‘’l’opération a déjà commencé à Dogondoutchi, Birni N’Gaouré et Gaya, et à l’allure où vont les choses, il n’y aura aucun problème, la rentrée du 1er juin va se passer dans des bonnes conditions’’.
Avec toutes les batteries de mesures que le ministère et la direction de l’éducation primaire ont eu à prendre, a dit en substance le directeur régional de l’éducation primaire de Dosso, ‘’l’on espère une rentrée réussie sur l’ensemble de la région’’.

Une député française s’interroge sur l’affaire de détournements au ministère nigérien de la défense

L’audit des marchés publics passés par le ministère nigérien de la Défense, qui a mis en lumière en février, des surfacturations et des paiements pour des armes non livrées s’élevant à 76 milliards de FCFA pour l’État, continue de faire grand bruit au Niger. Mais aussi en France.

Une députée française a ainsi interpellé le ministère français des Armées sur cette affaire, estimant que dans un contexte de coopération militaire, la France ne pouvait pas ignorer les irrégularités constatées. Car si les détournements constatés portent avant tout préjudice aux Nigériens, ils desservent aussi la France et son armée qui consent des efforts considérables pour la guerre au Sahel.

C’est le constat fait par Frédérique Dumas, députée membre du groupe d’amitié France-Niger. Sa question écrite posée la semaine dernière au ministère des Armées n’a toujours pas reçu de réponse.

« Il y a évidemment des surfacturations et du matériel non livré, explique t-elle interrogée par Marie-Pierre Olphand du service Afrique de RFI. Il y a aussi des matériels qui ont été achetés, avec une destination finale que l’on ne connaît pas. Tout cela met en danger la sécurité des populations et de nos propres troupes. C’est très grave parce que les dysfonctionnements sont nombreux et d’ampleur très importante. »

Jacques Maire, qui préside le groupe d’amitié France-Niger, n’est pas sur la même ligne. Pour lui ces détournements ne concernent pas directement Paris puisqu’aucun argent français n’est en jeu. Mais le député le concède : nous sommes préoccupés comme tous les bailleurs qui s’intéressent à la bonne gouvernance. « On voit, une fois de plus, que les dépenses militaires sont extrêmement vulnérables aux détournements, admet Jacques Maire joint par Marie-Pierre Olphand. Elles ne font l’objet que de très peu de contrôles parce qu’il n’y a pas de contrôle parlementaire en tant que tel. Elles sont couvertes par le secret Défense, et ça nous préoccupe »

Dans un communiqué daté du 7 avril, le procureur a confirmé avoir reçu le dossier et promis d’enquêter minutieusement sur les insuffisances constatées dans le rapport. Rien n’a fuité pour l’heure de ce travail judiciaire.

Violences post-électorales en Guinée: le gouvernement reconnaît 30 morts à Nzérékoré

Le gouvernement guinéen, tout en imputant la responsabilité à l’opposition, a reconnu la mort de 30 personnes dans des affrontements intercommunautaires survenus dans la ville de Nzérékoré (sud), au lendemain du référendum controversé du 22 mars dernier.« Trente de nos concitoyens ont perdu la vie au cours de ces malheureux événements » de Nzérékoré, a déclaré, mardi dernier, dans des propos diffusés par la télévision nationale, le Procureur général de Kankan (est), Yaya Kairaba Kaba.

Selon lui, soixante-sept autres personnes ont été blessées, des dizaines de maisons, magasins et ateliers incendiés, et trois églises détruites. Ce sont les responsables locaux du FNDC qui ont planifié les violences et attisé les tensions entre communautés, fournissant le prétexte à l’intervention de groupes armés payés par le collectif et venus du Liberia pour certains, de la capitale Conakry pour d’autres, a accusé M. Kaba.

Les autorités ont emprisonné 44 suspects poursuivis pour meurtres, incendies volontaires ou association de malfaiteurs, a-t-il informé, assurant que la justice s’emploie à ce que le procès « ait lieu le plus rapidement possible ».

Mis en cause par le procureur, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), collectif de partis, de syndicats et de membres de la société civile, qui mène la contestation anti-Condé a dénoncé mercredi une manœuvre du gouvernement visant à « faire porter la responsabilité des tueries » au collectif.

« Comment comprendre que les arrestations aient eu lieu d’un seul côté ; de l’autre, personne n’a été inquiété. C’est une injustice totale », a dénoncé Ibrahim Diallo, un responsable du FNDC.

La mobilisation anti-Condé, sévèrement réprimée à plusieurs reprises, a fait des dizaines de morts, imputés par l’opposition aux forces de sécurité, ce que celles-ci ont toujours nié. Les défenseurs des droits humains dénoncent constamment l’impunité dont elles bénéficient. Le FNDC, par la voix de ses avocats, dit avoir alerté la Cour pénale internationale sur ces atteintes aux droits de l’homme.

Covid-19: le gouvernement ivoirien envisage d’un soutien aux entreprises publiques

L’Etat de Côte d’Ivoire qui envisage de soutenir les Établissements publics nationaux (EPN), a instruit mercredi les dirigeants des entreprises publiques à « présenter l’évolution de leur trésorerie, le manque à gagner potentiel, et le soutien attendu de l’Etat » afin de maintenir, face à la pandémie de la Covid-19, les performances de leur portefeuille.Le Conseil des ministres a adopté une communication invitant notamment les dirigeants des entreprises publiques à « présenter l’évolution de leur trésorerie, le manque à gagner potentiel, et le soutien attendu de l’Etat, le cas échéant ».   

Il leur est également demandé d’ « ajuster leurs prévisions budgétaires afin d’apprécier judicieusement l’incidence du ralentissement ou de l’arrêt de certaines activités économiques sur leurs performances financières ». 

A fin décembre 2019, les ressources globales mobilisées par les EPN s’élèvent à 478,9 milliards FCFA pour une prévision annuelle de 562,1 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 85,2%. Ce montant comprend des ressources propres à hauteur de 29,70%, des ressources fiscales affectées de 15,53% et des subventions de l’Etat de 54,77%. 

Parallèlement, les dépenses exécutées par les EPN se chiffrent globalement à 452,1 milliards FCFA pour une prévision annuelle de 562,1 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 80,4%, sensiblement identique à celui de 2018 (80%). Elles se décomposent en dépenses de fonctionnement (85,3%) et en dépenses d’investissement (14,7%).

Pour un budget de 562,1 milliards de F CFA alloué aux EPN pour la gestion 2019, il ressort un résultat budgétaire excédentaire de 26,8 milliards de FCFA en lien avec l’efficacité du contrôle qui n’autorise les engagements de dépenses qu’en tenant compte du niveau de réalisation des ressources.

En 2019, 24% des EPN du pays ont réalisé plus de ressources que prévu, avec un excédent cumulé de 9,1 milliards FCFA, soit 34% du résultat budgétaire, tandis que 71% des EPN ont réalisé, par contraction des dépenses d’investissement, un excédent cumulé de 17,7 milliards FCFA, soit 66% du résultat budgétaire. 

L’année 2019 a été marquée par une bonne dynamique des résultats des entreprises publiques observée sur ces derniers exercices. Le portefeuille public affiche un résultat provisoire excédentaire de 56,1 milliards de francs CFA contre 15,9 milliards de francs CFA en 2018.

Cette bonne performance réalisée en 2019 est principalement portée par les Sociétés d’Etat, avec une réalisation estimée à 49,1 milliards FCFA , soit un taux de réalisation de 85% par rapport aux objectifs budgétaires de l’exercice. 

Cette performance est consolidée par les Sociétés à Participation Financière Publique Majoritaire qui affichent un excédent de 7 milliards de francs CFA. Cependant, des contreperformances ont été enregistrées au niveau de quelques entreprises publiques, cumulant une perte à l’atterrissage 2019 plus prononcée que le déficit prévu en début d’exercice.  

Dans l’optique de contenir la dégradation de la situation financière des entreprises présentant des risques budgétaires, ainsi que celles dont l’équilibre reste fragile, le Conseil prévoit diverses mesures financières et non financières, ainsi que des mesures spécifiques liées à l’impact de la pandémie de la Covid-19, pour maintenir la dynamique globale des performances du portefeuille. 

Sénégal: baisse de 15,5 milliards FCFA des actifs extérieurs des banques

Les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts du Sénégal ont enregistré une baisse de 15,5 milliards FCFA (environ 24,800 millions de dollars) au mois de février 2020 comparés à la même période de l’année 2019, a appris APA jeudi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Ces actifs sont passés de 1847,1 milliards FCFA au mois de février 2019 à 1831,6 milliards FCFA un an plus tard, soit un léger repli de 0,8% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Cette hausse est occasionnée par les banques primaires dont la position s’est affaissée de 13% à 514,9 milliards FCFA contre 591,5 milliards FCFA en février 2019.

Quant à la Banque Centrale, sa position s’est rehaussée de 4,9% à 1316,7 milliards FCFA contre 1255,6 milliards FCFA au terme du mois de février 2019.

Comparés au mois de janvier 2020 où ils se situaient à 1806,6 milliards FCFA, les actifs extérieurs nets ont enregistré une augmentation de 25 milliards FCFA en valeur absolue et 1,4% en valeur relative du fait principalement de la position des banques primaires (+12,5%) tandis que celle de la BCEAO se replie de 2,3%.

Covid-19, faits divers et football à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la poursuite du traitement des malades du coronavirus à base de chloroquine au Sénégal aux affaires de mœurs mettant en cause des jeunes, en passant par l’actualité du football.Selon Le Quotidien, le professeur Moussa Seydi reste le « chef du protocole » thérapeutique dans la gestion de la pandémie au Sénégal, qui « ne renonce pas à la chloroquine ».

Dans L’Observateur, le professeur Seydi dit ses « vérités », soulignant qu’au Sénégal « aucun décès n’est lié à l’hydroxychloroquine ».

Le quotidien national Le Soleil, illustrant avec la photo du Pr Seydi, affirme aussi que « le Sénégal va continuer le traitement » à base d’hydroxychloroquine.

EnQuête fait focus sur la « cohabitation à haut risque » de la pollution de l’air à Dakar et la Covid-19. Selon le journal, le port du masque obligatoire « devrait être systématique » dans la capitale sénégalaise à cause de la qualité de l’air. Trois véhicules sur cinq roulent en effet à Dakar, soit 376.000 immatriculés dont « 56% ont plus de 16 ans ».

A Diamaguène, dans la banlieue dakaroise, L’AS rapporte que des ambulances de pompiers et de la Croix Rouge ont été saccagées par des personnes qui ont refusé l’inhumation d’une victime du coronavirus.

Pendant ce temps, le journal souligne que «le personnel de santé (est) submergé» avec 20 cas graves désormais répertoriés dans les structures de prise en charge.

L’Observateur fait des « révélations sur les vidéos pornos de jeunes Dakarois », notant qu’un des présumés mis en cause est arrêté de même que « la sulfureuse Rangou », une animatrice mêlée dans un autre « scandale ».

« Rangou et sa chaîne porno cernées », titre Libération, précisant que l’ex-animatrice et 13 suspects dont des « actrices » sont placés en garde à vue.

Selon Vox Populi, « Rangou et sa clique (ont été) ferrées par la DIC », la Division des investigations criminelles de la police nationale. « Ils ont été pris lors d’un +Yendu Party+, hier, dans un hôtel à Ngor », souligne le quotidien qui titre également sur « les jeunes du sextape de la Korité ».

Ces gamins ont filmé et partagé sur les réseaux sociaux leurs « jeux sexuels » dans un appartement de la Cité Mixta, à Dakar, explique Vox Populi.

Le quotidien national Le Soleil titre sur « la campagne agricole de tous les espoirs » après une mise en place des intrants et des prévisions pluviométriques « rassurantes ». En sous-titre, le ministre de l’Agriculture Moussa Baldé déclare que « nous visons une production céréalière de 3,4 millions de tonnes ».

En football, Stades titre sur le jeune attaquant Krépin Diatta qui se trouve dans une « grosse équation » de « partir ou rester à Bruges », son club champion belge.

Dans l’autre journal sportif Record, son compatriote d’Angers (France) Sada Thioub estime qu’il doit « être plus décisif » devant les buts.

Enfin l’ancien international Moussa Ndaw, actuel entraîneur au Maroc, accorde un entretien à L’Observateur où il déclare que « les dirigeants du football sénégalais n’ont jamais porté un short, si ce n’est pour dormir ou aller à la plage ».