juin 2020 - Page 24 sur 48 - Journal du Niger

Éthiopie: le général Kefyalew Tessema, commandant de l’UNISFA

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a nommé hier lundi le major-général éthiopien, Kefyalew Amde Tessema au poste de commandant de la Force de sécurité intérimaire des Nations unies pour Abyei (UNISFA).Il succède à son compatriote Mehari Zewde, qui achèvera sa mission le 7 juillet 2020. Le major-général Kefyalew a une carrière militaire distinguée de plus de trente ans au sein des forces armées éthiopiennes.

Il est également membre du conseil du ministère éthiopien de la Défense nationale depuis 2017. Plus récemment, il a occupé le poste de chef du département principal du génie des forces de défense nationale éthiopiennes, responsable de la planification, de la coordination, de la gestion, de l’organisation, de la formation et des rapports sur les activités de génie connexes.

Auparavant, il a dirigé le commandement occidental de 2017 à 2018. Il a été commandant adjoint du centre de 2016 à 2017 et commandant de division de 2012 à 2016, entre autres fonctions au sein des forces armées éthiopiennes.

En 2015, il a été commandant de secteur de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) en Somalie.

Le major-général Kefyalew est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université d’Ashland aux États-Unis et d’une licence en commandement et contrôle de l’unité et de la formation militaires de l’Académie des forces composites de la Fédération de Russie.

Détournement au Ministère de la défense du Niger: Les avocats des fournisseurs contre-attaquent

Alors que l’enquête suit son cours dans l’affaire de détournements de fonds au Ministère de la défense du Niger, les avocats des fournisseurs d’armes ont anticipé la défense de leurs clients.

En effet, quatre avocats des principaux fournisseurs mis en cause dans le rapport d’audit ont pris les devants, bien que leurs clients n’aient pas encore été convoqués devant ls juges.

Selon le bâtonnier Marc le Bihan: « Le constat que l’on fait depuis le déclenchement de cette affaire est que nos clients, qui ont pourtant livré la quasi-intégralité du matériel qui leur a été commandé, sont vilipendés, stigmatisés… ».

Il en ressort de plus, que la surfacturation n’est pas illégale au Niger. En effet, alors que RFI renseigne que l’audit a passé au crible 177 contrats d’achat de matériel militaire signés, pour la majorité, entre 2017 et 2019. Révélant ainsi un manque à gagner de plus de 76 milliards de francs CFA pour l’Etat, via des surfacturations, contrats fictifs, mises en concurrence déloyale ou encore du matériel non livré.

Mais en dépit de ce rapport, il n’est pas possible au Niger de rechercher, poursuivre et inculper un individu pour des faits de surfacturation, comme l’a expliqué Maître Ismaril Tambo : « En l’état actuel de notre droit national, la surfacturation n’est pas un délit ».

Toujours d’après RFI, les fournisseurs se seraient en revanche eux-même endettés auprès des banques afin d’honorer leurs contrats. « Aucun d’entre eux n’a reçu 30 % de la vente au démarrage qui est prévue pourtant par le contrat. Et que c’est ça qu’il faut dire au peuple, que l’Etat doit de l’argent aujourd’hui à nos clients » renchérissent-ils.

Selon le bâtonnier Marc Le Bihan, l’État doit plusieurs dizaines de milliards au plus grand fournisseur d’armes au Niger, son client l’homme d’affaires Aboubacar Hima, alias « Petit Boubé » : « Moi, par exemple M. Boubé, l’État reconnait lui devoir aujourd’hui 16 milliards de francs CFA ». Un jugement très attendu par l’ensemble des Nigériens.

Diffa N’Glaa: Le Comité d’organisation signe une convention de partenariat avec l’ORTN

Le président du Comité d’Organisation de la Fête Tournante de la République du Niger du 18 Décembre 2020 ou Programme « Diffa N’Glaa« , M. Abdou Lawan Marouma, et le Directeur Général de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN), M. Seydou Ousmane, ont procédé, ce lundi 15 juin 2020 à Niamey, à la signature d’une convention de partenariat devant régir les rapports entre les deux organes.

A travers ce partenariat, le Comité Diffa N’Glaa attend de l’ORTN des actions qui vont amener les populations à s’approprier le programme et aider, par la même occasion, le comité à travers une organisation participative, à offrir la plus belle des fêtes au public du Niger et du monde dans la paix, la sécurité et l’allégresse.

Après avoir paraphé les documents dudit partenariat, le président du comité Diffa N’Glaa a indiqué que cette cérémonie solennelle marque de début d’une série de signatures de convention avec les partenaires du Comité d’organisation de l’édition 2020 de la Fête tournante du 18 Décembre, marquant le 62ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger.
M. Abdou Lawan Marouma a ensuite informé que le programme triennal de modernisation de la ville Diffa initié à l’occasion vise à faire de cette capitale régionale une ville dotée de plusieurs infrastructures répondant aux normes internationales, comme ce fût le cas des autres chefs-lieux des régions.

Le président du Comité Diffa N’Glaa de souligner, qu’au cours des trois années de mise en œuvre du Programme Diffa N’Glaa, ce sont près de cent (100) milliards de francs CFA qui seront investis pour la construction d’infrastructures à même de moderniser la ville de Diffa et ses alentours.

D’après Abdou Lawan Marouma, depuis le lancement des travaux par le Premier Ministre le 25 janvier 2020 à Diffa, une latence apparente s’est certes installée et a même été prolongée par la pandémie à coronavirus, qui a limité toutes les rencontres et tous les déplacements. Mais, a-t-il assuré, « le Comité d’organisation Diffa N’glaa ne s’est pas du tout reposé. Nous avons tout mis en œuvre pour que les différentes entreprises adjudicataires soient sélectionnées, que les contrats soient signés et que les chantiers démarrent effectivement ».

Pour le cas spécifique des médias, M. Abdou Lawan Marouma a annoncé que le programme prévoit un certain nombre d’investissements visant à moderniser le cadre de travail des journalistes et  améliorer la performance de leurs représentants régionaux, même après la fête tournante du 18 décembre .
« Le comité a engagé les travaux de construction d’une nouvelle maison de radio et de télévision, grâce à l’extension de l’existant et où les services régionaux de l’ORTN, de l’ONEP et de l’ANP seront tous dans les conditions optimales d’assurer leur travail régalien de couverture des événements locaux », a précisé le président du Comité d’organisation de « Diffa N’Glaa ».

Pour sa part, le Directeur Général de l’ORTN, M. Seydou Ousmane, a remercié le président du Comité Diffa N’glaa pour le choix porté sur son organe pour la couverture médiatique de la fête tournante et  a réitéré son engagement à faire une parfaite réussite sur le plan couverture médiatique. Sur ce point, il a informé qu’au niveau du Ministère de la Communication, un comité d’évaluation des fêtes précédentes de la République est déjà mis en place afin de capitaliser les expériences acquises et de faire une parfaite réussite pour la fête Diffa N’Glaa.

Le programme de modernisation des villes chefs-lieux des régions du Niger, note-t-on, est initié à l’occasion de la célébration de la proclamation de la République du Niger le 18 Décembre 1958 afin de les doter d’infrastructures modernes. Diffa, à l’extrême sud-est du pays, recevra cette année les différentes festivités après Dosso Sogha, Maradi Kolliya, Agadez Sokni, Tahoua Sakola, Zinder Saboua et Tillabéry Tchandalo.

Le maire de Niamey participe à une rencontre virtuelle sur « les villes intelligentes »

Le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a participé, ce lundi 15 juin 2020 par vidéoconférence, à une rencontre de travail entre les villes inscrites dans la démarche de Ville Intelligente ou « Smart City » du projet Digital Transition For Sustainnable and Inclusive Cities (ASTON).

ASTON, dont la ville de Niamey est membre, « est un réseau de douze autorités locales qui cherchent à mener une transformation numérique pour des villes inclusives et durables ».
S’exprimant à l’issue de cette rencontre, le Président Mouctar Mamoudou a d’abord rappelé que c’est le Président de la République Issoufou Mahamadou qui a inscrit la Ville de Niamey parmi les Smart City lors d’une rencontre au Rwanda, avant d’expliquer que la « Ville Intelligente » « est une ville qui s’appuie sur la collecte et l’utilisation des données pour optimiser son organisation et sa gestion. C’est aussi une ville qui arrive à connaitre son potentiel et mobiliser toutes les données ».

Selon le Président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, « les objectifs d’ASTON est de rendre ces villes des acteurs numériques de premier plan, d’une manière appropriée et durable pour chaque contexte local », tout en ajoutant que ces objectifs sont en parfait accord avec la vision du Président Issoufou Mahamadou dans son Programme de Renaissance du Niger.
Au niveau de la Ville de Niamey, a fait savoir Mouctar Mamoudou, plusieurs solutions numériques ont été déjà développées dont, entre autres, « la mobilisation des jeunes pour rendre Niamey Nyala à travers « Nyala Challenge » ; le numéro vert 3443 pour dénoncer et/ou alerter l’autorité municipale ; le permis de construire ».

Au niveau d’ASTON, « nous nous réjouissons de ce réseau, car en termes de valeurs ajoutées, nous pouvons citer la cartographie de tous les acteurs qui travaillent sur la thématique mais qui ne se communiquent pas ; la perspective de conception de plateformes intelligentes d’échanges en une architecture propre aux différents acteurs ; le payement par le numérique des différentes prestations de la ville (service taxis et faba-faba) ».

Il a enfin lancé un appel à l’endroit de la population et en particulier les jeunes et les femmes de changer de paradigme pour rendre la Ville de Niamey « une « Ville Intelligente », une ville soutenable, une ville qui sait où elle va ».

Une Ville Intelligente (Smart City en anglais), note-t-on, est une ville utilisant les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer la qualité des services urbains ou réduire leurs coûts. Elle est une zone urbaine qui utilise différents capteurs électroniques de collecte de données pour fournir des informations permettant de gérer efficacement les ressources et les actifs.

Covid-19: Le Niger parmi les pays africains comptant les plus faibles cas actifs

Le Niger figure parmi les six (6) premiers pays africains qui comptent les plus faibles cas actifs de Covid-19 à la date du 14 juin 2020, a annoncé l’Institut National de la Statistique (INS) dans sa note technique sur l’évolution de la pandémie, publiée le 15 Juin 2020.

En effet, précise le document, « au Niger, à la date du 14 juin 2020, plus de neuf (9) patients sur 10 (90,3%) sont sortis guéris de la COVID-19. Le nombre de patients sous traitement (29), qui est passé sous la barre de 30 cas le 14 juin 2020, ne représente que 3,0% des personnes infectées ».

Ces résultats, ajoute la note technique de l’INS, « font également du Niger, à la date du 14 juin 2020, le premier (1er) pays en Afrique de l’ouest, enregistrant le taux de guérisons le plus élevé, et le quatrième (4ème) pays à l’échelle du continent africain, derrière la Tunisie (91,1%), l’Île Maurice (96,4%) et les Îles Seychelles (100%) ».

Toutefois, il y a lieu de souligner que le taux de létalité (6,7%) de la COVID-19 observé au Niger reste toujours élevé, souligne le document qui indique qu’il est largement au-dessus de la moyenne africaine, qui est de 2,7%. « Cette situation mériterait une attention particulière et devrait être analysée, de manière approfondie, pour déterminer les principales causes », a suggéré l’INS.
Cette recommandation de l’INS s’explique surtout au regard de « la réouverture des frontières aériennes et terrestres envisagée au Niger dans les prochains jours » et qui peut constituer « un important défi pour les équipes chargées de la lutte contre la pandémie de COVID-19, avec le risque d’importation de cas et de rebond possible des contaminations ».

Aussi, en plus de rendre obligatoire le port de masques dans les différents secteurs d’activités, l’INS recommande-t-il de « renforcer, de manière très rigoureuse, les différentes équipes et le dispositif de contrôle des personnes qui entrent au Niger, ainsi que les mesures de prise en charge des cas suspects, au niveau des frontières aériennes et terrestres ».

Au Niger, note-t-on, à la date du 15 Juin 2020, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique, le nombre total de personnes testées positives au COVID-19 est de 980 cas, pour 885 guéris et 66 décès.

Dans le monde, à la date du 14 Juin 2020 et selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, 7 900 924 cas d’infections à la COVID-19 ont été dénombrés. La pandémie a occasionné 433 066 décès pour 3 769 712 de cas de guérisons.

L’affaire Cheikh Yérim Seck s’impose aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA traitent de divers sujets dont l’affaire du journaliste Cheikh Yérim Seck.« Cheikh Yérim Seck s’embourbe dans le scandale BatiPlus », barre à sa Une Vox Populi qui informe que « Le journaliste (est) attendu chez le procureur, ce mardi après son face-à face d’hier avec les gendarmes ».

« Ses révélations dans l’affaire BatiPlus sur fond d’accusations fracassantes contre de hautes autorités, dont le ministre de la Justice, sans compter la gendarmerie  qu’il a égratignée, risquent de coûter cher à Cheikh Yérim Seck (…) qui devrait être déféré au parquet ce mardi », souligne le journal.

Cela fait dire à L’Observateur que « Cheikh Yérim Seck (est) dans l’étau de la gendarmerie ». Dans ses colonnes, le journal signale que l’ancien journaliste de l’hebdomadaire Jeune Afrique est « en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (et qu’il) pourrait être déféré au parquet aujourd’hui ».

Le quotidien EnQuête, racontant « La colère bleue » des gendarmes contre Cheikh Yérim, soutient que ce dernier « sera (bel et bien) déféré aujourd’hui pour diffusions de fausses nouvelles, diffamation contre la gendarmerie, etc. »

« Toutefois, note le quotidien, le journaliste, selon des sources proches des autorités judiciaires, ne devrait faire qu’un tour à la cave. Les choses devraient s’en arrêter là, puisqu’on annonce sa libération, après ce face-à-face avec le magistrat instructeur ».

Sous le titre « L’armée en terrain miné », Le Quotidien revient sur la série d’accidents notée ces derniers jours en Casamance et informe que « 3 véhicules (ont sauté) sur des mines anti-char en 10 jours, 2 soldats (sont) décédés et plusieurs (autres sont gravement) blessés ».

L’AS quotidien consacre sa parution du jour au bradage du littoral à Guédiawaye (banlieue de Dakar) et titre : « Une autre bombe foncière ».

« Après Mermoz, les populations de Guédiawaye se sont érigées en boucliers pour protéger leur littoral. L’octroi dernièrement de 4 ha aux magistrats sur la bande des filaos ainsi que l’attribution de 20 ha dans la zone au Syndicat des Inspecteurs des Domaines les (populations) a poussées à demander un déclassement au bénéfice exclusif des collectivités pour l’érection d’équipements d’intérêt public », écrivent nos confrères.

De son côté, le journal Sud Quotidien met le focus sur la décentralisation intégrale au Sénégal et arbore ce titre : « Les maires, à l’épreuve de Macky Sall ! »

Dans ses colonnes, le journal informe que « Le décret pris par le chef de l’Etat, mercredi dernier en Conseil des ministres, conférant aux préfets et sous-préfets la prérogative d’accorder le permis de construire, si les maires refusaient de satisfaire aux demandes, respecte le Code des collectivités territoriales ».

« Le seul bémol, selon un expert en décentralisation, cette possibilité pour les préfets de se saisir des libertés accordées aux maires remet au goût du jour la question de la décentralisation supposée pourtant intégrale », poursuit le journal.

Le quotidien national Le Soleil revient pour sa part sur la stratégie de relance du tourisme lourdement affecté par la pandémie du coronavirus et informe que « Les acteurs misent sur l’offre locale ».

Libération se fait l’écho de la pénurie d’eau à Dakar depuis plusieurs jours et estime que la société « Sen’eau (est) pire que la Sde ». La première a remplacé la seconde dans la distribution du liquide précieux il y a de cela quelques mois.

Santé, économie et médias au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires aux aides acheminées par le Maroc à des pays africains, au déficit budgétaire dû à la pandémie, au soutien au secteur culturel et à l’adaptation de la presse à la conjoncture de la pandémie du coronavirus.« Peu importe le volume, la valeur, l’essentiel est d’agir », lance +Aujourd’hui le Maroc+ qui évoque ce qu’a fait le Maroc le week-end dernier en expédiant à une quinzaine de pays aux quatre coins de l’Afrique des aides en médicaments, en matériels et en consommables destinés au personnel médical qui se bat contre la pandémie.

De la même manière que construire et se développer ensemble pour le bien des citoyens du continent, les pays d’Afrique sont presque condamnés à faire face ensemble aux périodes difficiles comme la pandémie actuelle, souligne le journal, notant que le Maroc, et SM le Roi, n’en sont pas à leur première manifestation réelle et effective de ce que devrait être l’entraide panafricaine.

Pour le Maroc, la solidarité, l’entraide et la coopération Sud-Sud ne sont pas seulement des slogans et de vains propos mais bien une réalité qui se matérialise dans les faits et par les actes, insiste-t-il.

+L’Economiste+  rapporte que selon un premier bilan du ministère des Finances, le déficit budgétaire s’est creusé de 20.6 milliards de DH sur le seul mois de mai à 25.5 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH). Il se situerait à 43.6 milliards de DH hors Fonds de gestion de la pandémie.

Mais dans le contexte actuel, surveiller le solde du budget de l’état n’est pas une priorité. L’urgence sociale et la préservation de l’emploi sont bien plus importantes. Jamais autant d’argent public n’aura été mobilisé pour sauvegarder les entreprises, estime la publication.

Et ce n’est pas fini. La relance de l’économie nécessitera encore plus de ressources. Quitte à faire tourner la planche à billets, comme l’ont fait les grandes banques centrales, recomande le quotidien.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports a annoncé le lancement d’un programme exceptionnel de soutien aux acteurs culturels des mondes de l’art et du livre, en vue d’atténuer l’impact socio-économique de l’état d’urgence sanitaire.

Ce programme exceptionnel englobe la distribution anticipée par le Bureau Marocain des Droits d’Auteurs (BMDA) à partir du 15 juin, au profit des auteurs et créateurs adhérents, de toutes les répartitions restantes programmées pour l’exercice 2020, soit 35,4 millions DH, notamment les perceptions de l’année 2019 des droits d’auteur et de la rémunération pour copie privée pour les trois catégories : lyrique, dramatique et littéraire, conformément aux recommandations de la Confédération internationale des auteurs et compositeurs (CISAC) et du programme ResiliArt de l’UNESCO, a expliqué le ministre sur sa page Facebook.

Sur un tout autre registre, +l’Opinion+ écrit que parmi les secteurs qui ont été touchés de plein fouet par la pandémie, la presse en général et celle sur papier, en particulier, notant que ni les cassandres, ni le virus ne savaient que les hommes de la presse sont prêts à faire face à toute éventualité dans ce métier à risques.

La preuve : Les journaux avec leurs diverses rubriques continuent à être édités avec la même cadence qu’avant la pandémie, explique le journal, concédant que « certes, la presse imprimée a changé de technique avec les nouvelles technologies en passant du papier au numérique, mais elle n’a pas perdu son charme ni sa rigueur professionnelle ».

A titre d’exemple, le quotidien évoque le journaliste sportif que cette conjoncture a poussé à changer son fusil d’épaule en s’attaquant à d’autres sujets d’actualité loin de sa spécialité, estimant qu’il s’agit là d’un pari gagné pour ce journaliste et toute la presse qui ont beaucoup appris de «l’école Covid-19».

Football ivoirien/Covid-19: report de l’AGO de la FIF au 4 juillet et l’AG élective au 5 septembre

Le Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a décidé lundi du report de l’Assemblée générale ordinaire (AGO) de l’organisation au 4 juillet et l’Assemblée générale élective au 5 septembre 2020, en raison des restrictions sanitaires liées à la Covid-19.Le Comité exécutif a constaté, lundi, à l’issue d’une réunion que les mesures du Conseil national de sécurité, imposant la limitation de tout rassemblement à 50 personnes, à Abidjan au lieu de 200, rend impossible la tenue de l’Assemblée générale ordinaire prévue le 20 juin 2020 au Palais de la culture d’Abidjan-Treichville.

L’Assemblée générale ordinaire de la FIF, prévue le 16 mai 2020 puis reportée à une date ultérieure en raison de la pandémie de la Covid-19, avait été fixée au 20 juin 2020 par le Comité exécutif de la FIF, qui a par ailleurs décidé de la tenue de l’Assemblée générale élective,  le 22 août 2020.

L’Assemblée générale élective, elle, est repoussée au 5 septembre 2020, deux mois après l’Assemblée générale ordinaire qui devra procéder à l’élection de la Commission électorale, entité chargée de conduire le scrutin en vue du renouvellement des instances dirigeantes de la FIF. 

Le Comité exécutif, en application des dispositions de l’article 100 des Statuts de la FIF, a, au regard de cette situation, décidé du report de la date de l’Assemblée générale ordinaire au 4 juillet 2020 et du report de celle de l’Assemblée générale élective au 5 septembre 2020, souligne une note de la FIF.

Pour la présidence de la FIF, trois candidats à la candidature sont en lice, notamment l’ex-international du football ivoirien Didier Drogba, Sory Diabaté, vice-président dans le staff sortant et Idriss Diallo, ancien vice-président de la FIF, chargé de la Commission marketing sous l’ère Jacques Anouma.  

Maroc : Bientôt de nouvelles étapes de levée du confinement

Le Maroc entamera bientôt de nouvelles étapes de levée du confinement et d’assouplissement des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, a indiqué lundi à Rabat, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.D’ici la fin de la semaine, « nous entrerons de nouvelles étapes pour lever le confinement et alléger les mesures » prises pour endiguer la pandémie, a souligné le ministre qui s’exprimait devant le parlement.

A cette occasion, le ministre a affirmé que la levée du confinement ou de l’état d’urgence sanitaire ne signifie nullement l’élimination du virus. « Nous aurons à vivre avec ce virus », a-t-il dit, notant que les mesures sanitaires doivent être respectées de tous, “ce qui nous permettra de retrouver au plus vite à une vie normale ou presque”.

Le ministre a, par ailleurs, affirmé que le Fonds spécial pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus a pour vocation de « soutenir les personnes ayant perdu leur revenu, à la suite de la propagation de la pandémie et non pas les personnes pauvres », faisant savoir que près de 6 millions de personnes ont bénéficié de ces aides.

Sur un autre registre, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il est possible de transférer les corps pour inhumation, à partir de ce lundi, d’une province vers une autre, à l’exception des victimes de la Covid-19.

Fonds Covid-19: le secteur privé secteur ivoirien plaide pour un allègement des critères d’éligibilité

Le secteur privé ivoirien a plaidé auprès de l’État de Côte d’Ivoire afin qu’il allège les critères d’éligibilité pour accéder au fonds de soutien aux entreprises impactées par la Covid-19, indique le compte-rendu de la sixième réunion hebdomadaire du comité paritaire technique (CPT/COVID-19) transmis lundi à APA.« Sur la gestion des fonds de soutien aux entreprises impactées par la crise sanitaire, les représentants du secteur privé ont souhaité un allègement des critères d’éligibilité aux fonds, surtout pour le secteur informel dont la plupart des dossiers sont rejetés», rapporte cette note d’information, soulignant que cette préoccupation  a été prise en compte par le Comité de gestion du Fonds d’appui au secteur informel (FASI). 

Cette rencontre du CPT/COVID-19 qui a été présidée par Mme Christiane Duncan, conseiller technique au ministère des finances en collaboration avec Mariam Fadiga-Fofana, la secrétaire exécutive du Comité de concertation État/ Secteur privé avait quatre grands points à son ordre du jour dont la présentation et l’examen des préoccupations urgentes du secteur privé. 

«Le  dernier grand chapitre de la réunion a concerné les préoccupations urgentes du secteur privé dues à la crise sanitaire liée à la Covid-19. Ces préoccupations ont porté entre autres, sur la gestion des arriérés fournisseurs et les préoccupations d’ordre fiscal, qui singulièrement, ont fort heureusement été pour la plupart, prises en compte par les derniers textes adoptés par le ministère en charge du dudget», explique la note. 

Le Comité paritaire Technique /Covid-19 (CPT/Covid-19) est un cadre de concertation composé des acteurs de l’Etat ainsi que des principales faîtières du secteur privé.  Le gouvernement ivoirien,  dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de riposte à la pandémie, a pris des mesures de soutien aux entreprises afin de maintenir l’activité économique et d’assurer sa relance, en préservant l’outil de production et les emplois. 

L’exécutif ivoirien a ainsi mis en place un Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’une enveloppe de 100 milliards de FCFA, un Fonds de soutien aux PME de 150 milliards de FCFA puis un fonds spécial de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire qui est doté de 170 milliards FCFA.