novembre 2020 - Page 21 sur 41 - Journal du niger

Covid-19 : le Botswana alloue 115 millions de dollars aux entreprises locales

Le Botswana a dévoilé un dispositif de 115 millions de dollars américains pour aider les entreprises locales à obtenir des prêts afin de faire face aux effets négatifs de la pandémie de covid-19, rapportent les médias locaux lundi.La ministre de l’Investissement, du commerce et de l’industrie, Peggy Serame, a déclaré au Botswana Daily News que le gouvernement a alloué 1,3 milliard de pesos au mécanisme de soutien à l’industrie, conçu pour « soutenir les entreprises en difficulté dans différents secteurs ».

« Notre ministère a reçu 700 millions de pesos de cette facilité, qui sera administrée par la Botswana Development Corporation (BDC), la Citizen Entrepreneurial Development Agency (CEDA) et la Local Enterprise Authority (LEA) dans différentes catégories », a déclaré Mme Serame.

Elle a ajouté que le dispositif a été mis en place pour réanimer les entreprises qui sont en difficulté en raison de la contraction économique déclenchée par la pandémie de coronavirus.

Environ 100 millions de pesos seraient déboursés par la LEA pour soutenir les commerçants du secteur informel. Cela comprend une subvention unique de 1.000 pesos qui sera accordée à chaque commerçant méritant, soit un tiers du montant total, a-t-elle dit.

Les deux tiers restants de l’aide au secteur informel seraient sous la forme d’infrastructures telles que la construction d’étals de marché, d’aires de restauration et d’incubateurs pour aider les entreprises à améliorer leurs opérations et à accéder au marché.

Quelque 300 millions de pesos seraient administrés par le CEDA et soutiendraient les petites, moyennes et micro entreprises (PME) dans des secteurs tels que l’industrie créative, l’agriculture, la technologie et l’innovation, l’industrie manufacturière, le tourisme, la construction, l’exploitation minière et l’énergie.

L’aide vise les PME enregistrées dont le chiffre d’affaires est supérieur à 10 millions de pesos par an et les prêts équivaudraient à 10% de leur chiffre d’affaires annuel.

La BDC devrait administrer les 300 millions de pesos mis de côté pour aider les grandes entreprises en matière de fonds de roulement et de financement du développement.

Ces grandes industries ayant un chiffre d’affaires de 50 millions de pesos ou plus pourraient bénéficier d’un prêt maximum de 25 millions de pesos, à condition qu’il s’agisse d’entreprises enregistrées et opérant au Botswana, qui sont fiscalement conformes et utilisent les services de comptables agréés.

Le Sénégalais Augustin Senghor, « l’homme de la situation » à la Caf

Le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), Augustin Senghor, a officialisé lundi sa candidature à l’élection du président de la Confédération africaine de football (Caf) prévue le 12 mars 2021 à Rabat (Maroc).La liste des candidats à l’élection présidentielle de l’instance faîtière du football africain s’allonge. Après l’Ivorien Jacques Anouma, le Sud-africain Patrice Motsepe et le Mauritanien Ahmed Ould Yahya, le Sénégalais Augustin Senghor « confirme » avoir déposé son dossier de candidature à la date limite du 12 novembre dernier au Caire (Egypte), siège de la Caf.

Le dirigeant s’est adressé à la presse lundi matin à Dakar, au siège de la FSF, en présence de ses collaborateurs, du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) et des membres du staff de l’équipe nationale dont le sélectionneur Aliou Cissé, revenu de Bissau où ses protégés se sont imposés la veille face à la Guinée-Bissau (0-1) avant de se qualifier à la prochaine Coupe d’Afrique des nations.

L’avocat entre d’ores et déjà en campagne et se dit prêt à diriger la Caf pour les quatre prochaines années. En plus du soutien fédéral et de l’Etat sénégalais, il note que sa candidature est également appuyée par un autre pays dont il tait le nom. En outre, il comptabilise « une quinzaine de fédérations » qui l’ont « encouragé dans (sa) volonté d’être candidat ».

Répondant à une question d’une journaliste sur une de ses anciennes déclarations de ne pas se présenter à la présidence de la Caf tant que le président Ahmad Ahmad ne se désiste pas, Me Senghor a confirmé cette position d’antan, motivée par « la loyauté, le souci d’une certaine stabilité et la continuité ». Mais aujourd’hui, « le contexte actuel au sein de l’institution » l’a poussé à prendre cette décision, en plus de « différents facteurs ».

 Raisons d’une candidature

D’abord, le président Ahmad est sous le coup d’une procédure pendante devant la Commission d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa) après des accusations de malversations. Dès lors, il a été prévu « de prendre le maximum de précautions pour les risques. (…) Des voix se sont élevées pour dire que j’étais l’homme de la situation pour gagner l’élection et redresser la Caf », a dit Augustin Senghor, dont le slogan de campagne est : « Pour un football africain uni, plus performant et plus attractif ».

« Je dois dire que je n’ai pas été insensible à cette marque de considération et de confiance de mes pairs africains. Il est bon de rappeler que bien avant cela, il est souvent arrivé que des acteurs du football africain me suggèrent d’envisager et de me préparer à une telle candidature », a soutenu le membre du Comité exécutif de la Caf, légitimant encore son acte par son parcours de dirigeant dans le monde sportif et des affaires.

« Après une profonde remise en cause entamée à partir de 2017, après le départ du président Issa Hayatou et l’élection d’Ahmad à la tête de la Caf, fort de mes compétences, de mon expérience et de mon engagement, mais plus que jamais armé de principes et de valeurs éthiques, j’ai décidé d’aller résolument sur le terrain où les différences positives et qualitatives se font en ayant la ferme résolution d’être de ceux par qui les grands bonds du football africain s’effectueront », a-t-il encore déclaré, notant qu’il est « en mesure de répondre aux fortes attentes placées » en lui.

Concurrents

Me Senghor devra toutefois faire face à trois autres adversaires dont deux viennent de pays de l’Afrique de l’ouest. Une zone qui n’a jamais eu de fils président de la Caf. Par ailleurs, il les considère comme des « frères » et dit entretenir des relations cordiales avec eux.

« Nous sommes des adversaires sur le terrain mais pas des ennemis. On se parle. Ils ont choisi d’y aller, c’est leur droit. Mais je pense être, vu mon cursus, celui qui fédère », a-t-il poursuivi. Il souligne qu’il va continuer à les convaincre « pour qu’ils se joignent » à lui, rappelant que le mode d’élection peut aller jusqu’à trois tours.

Concernant le candidat sud-africain, il considère qu’il « n’a pas d’expérience » pour présider les destinées de la Caf en dépit de performances exceptionnelles au plan continental avec son club de Mamelodi Sundowns. Il se dit même « inquiet » quand le statut de milliardaire de Patrice Motsepe revient à chaque fois qu’on parle de sa candidature.

Pour sa part, il assure que « nous nous donnerons les moyens les plus légaux possibles pour aller en campagne ». Dans les prochaines semaines aussi, il promet de rendre publics les « axes principaux » de son programme qui sera bâti sur les voies et moyens à emprunter pour « redresser la gestion de la Caf ».

« Aujourd’hui, je suis prêt à répondre à l’appel de l’Afrique et de son football pour un tout autre challenge exaltant et de dimension continentale. Je suis prêt à le relever avec l’intime conviction qu’il faut créer une nouvelle dynamique positive symbolisée par un Comité exécutif solidaire et travaillant exclusivement et en permanence dans l’intérêt du football africain avec un leadership affirmé et rassembleur », a encore affirmé Augustin Senghor qui dirige la FSF depuis 2009.

Le Ministre des finances rassure sur le niveau d’endettement de l’Etat du Niger

Dans une sortie médiatique en date du jeudi 12 novembre, le ministre des Finances Mamadou Diop s’est voulu rassurant sur le niveau d’endettement de l’État du Niger. Suite à une série de publications et des sorties médiatiques de certains leaders d’opinions sur le niveau d’endettement de l’Etat du Niger, le ministre des Finances, Monsieur Mamadou Diop, réagit. « Comme tous les pays au monde, le Niger recourt à l’endettement pour financer son développement et le pays est loin, très loin d’être surendetté, comme certains s’échinent à le faire croire », assure-t-il.

« L’encours de la dette publique du Niger à fin juin 2020 est évalué à 3.328,7 milliards de FCFA, soit 42,5% du PIB (Produit Intérieur Brut). Il est composé de 2.238,5 milliards de FCFA de dette extérieure, soit 67,2% de la dette totale, et de 1.090,2 milliards de FCFA de dette intérieure, soit 28,6% de l’encours. La dette extérieure représente 32,8% du PIB et la dette intérieure, 13,9% du PIB. Le taux d’intérêt moyen pondéré du portefeuille est de 2,9%, dont 1,7% pour la dette extérieure et 5,4% pour la dette intérieure ».

Il a rappelé que « l’évolution du profil d’endettement s’apprécie en fonction de certaines variables macroéconomiques ». Ajoutant « il est nécessaire de noter que le Niger est, à l’instar des autres pays de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine), soumis au respect des critères de convergence, indicateurs quantitatifs, et est sous-programme avec le FMI à travers certains critères et indicateurs qualitatifs ».

Poursuivant, le ministre a rappelé que « S’agissant de l’UEMOA, le critère prévoit un taux d’endettement (l’encours de la dette rapporté au PIB) inférieur à 70% du PIB. Pour cet indicateur, le Niger occupe la deuxième meilleure place pour le taux le plus bas de l’espace communautaire ».

Il a par ailleurs affirmé que « le Niger n’enregistre aucun arriéré de paiement aussi bien sur les instruments de la dette intérieure que sur les échéances de la dette extérieure. Ce qui rassure davantage nos partenaires financiers ».

Election présidentielle : la Cour Constitutionnelle valide 30 candidatures sur les 41 déposées

La liste des candidats à l’élection présidentielle au Niger est désormais connue. La Cour constitutionnelle a validé 30 dossiers sur les 41 déposées. La cour constitutionnelle a en effet communiqué le 13 novembre la liste des candidats considérés comme éligibles. Parmi les candidatures rejetées figure celui du principal opposant Hama Amadou, il est disqualifié en raison de son casier judiciaire et de sa condamnation en 2017. Le leader d’opposition écarté, son parti Moden Fa Lumana n’est « a priori » pas partant pour ces élections puisqu’il n’a pas d’alternative en dehors de Hama Amadou.

Les autres candidatures rejetées sont :

1. Abdou Issoufou Issa, «MPJD-Hasken Wata»;

2. Abdoul Salim Salim Mamadou Zanguina, «F.O.R.C.E.-Niger Jagoranci»,

3. Abou Oumarou, «PRDD-Tashin-Kassa»;

4. Boureima Abdou Daouda, «MDSR-Martaba»;

5. Hama Amadou, «MODEN-FA/LUMANA-AFRICA»;

6. Ibrahim Mahamane Massaoudou, «RAY-Yunkuri»;

7. Maman Sidien Ousmane, «APC-A-Zamna Taaré»;

8. Ousmane Elh. Alou Malam Souley, « RD-Tchéton Kasa» ;

9. Salou Gobi, « CNR-Gayya» ;

10. Sani Arzika Abdoulkader, «URS-Gimshiqi»;

11. Tahirou Guimba, «MODDEL MA’AYKATA»

Notons que, tous ces candidats ne sont pas parvenus à déposer le montant de la caution qui s’élève à 25 millions de francs CFA.

Déclaré éligible à l’élection présidentielle 1er tour du dimanche 27 décembre 2020 :

1. Abdallah Souleymane, «NIGERENA»;

2. Abdoul Kadri Oumarou Alpha, «Groupement Gayya Zabbé»;

3. Albadé Abouba, «MPR-Jamhuriya»;

4. Amadou Boubacar Cissé, «UDR-Tabbat»;

5 .Amadou Issoufou Saïdou, Candidat indépendant;

6. Amadou Ousmane, «ADEN-Karkara»;

7. Djibrilla Baré Maïnassara, «UDFP-Sawaba»;

8. Hamidou Mamadou Abdou, «RANAA»;

9. Hassane Barazé Moussa, «ANDP-Zaman Lahiya»;

10. Ibrahim Gado, «CRPD-SULHU»;

11. Ibrahim Yacoubou, «MPN-Kiichin Kassa»;

12. Idi Ango Ousmane, «ADR-Mahita»;

13. Idrissa Issoufou, «MCD-Jarumin Talakawa»;

14. Intinicar Alhassane, «PNPD-Akal-kassa»;

15. Ismael Oumarou Idé, «FANN-Niger Kama Kanka»;

16. Kané Kadaouré Habibou, «SDR-Sabuwa»;

17. Mahaman Hamissou Moumouni, «PJD-Hakika»;

18. Mahamane Ousmane, «RDR-Tchanji»;

19. Mamadou Talata Doulla, «RSP-A’Adili»;

20. Mohamed Bazoum, «PNDS-TARAYYA»;

21. Mounkaila Issa, «RNDP Aneima Banizoumbou»;

22. Moustapha Mamadou Moustapha, «PRPN-Haskin Gari»;

23. Nayoussa Nassirou, «CDPS-Cigaban Kassa»;

24. Omar Hamidou Tchiana, «AMEN-Amin»;

25. Oumarou Abdourahamane, «UNPP-Incin Africa»;

26. Oumarou Malam Alma, «RPP-Farilla»;

27. Sagbo Adolphe, «P.S. Imani» ;

28. Salou Djibo, «PJP-Génération Doubara» ;

29. Seini Oumarou, «MNSD-Nassara»;

30. Souleymane Garba, «PNC-Mulura».

L’actualité politique en vedette dans la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre sujets notamment la question du Sahara et le décès de Mahjoubi Aherdane, l’un des grands hommes politiques au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que cela fait des mois que les séparatistes faisaient la sourde oreille aux appels, notamment du SG de l’ONU, de ne pas entraver la fluidité du trafic international dans la zone. Après des semaines d’attente, la réaction du Maroc est venue nette et rapide.

Ce fut clair, net et propre. Le chaos provoqué par les miliciens du polisario à Guergarate a laissé place à l’ordre et à la loi. Un rétablissement de la situation normale grâce à l’intervention des FAR sur Hautes instructions de SM le Roi, Chef Suprême et Chef d’Etat-major général des Forces armées royales, souligne le quotidien.

Il faut dire que c’est la deuxième fois que le Maroc se trouve dans l’obligation d’intervenir en moins de cinq ans. Après une première opération en 2016 dans la zone dite «Kandahar» où les miliciens du polisario s’adonnaient à des trafics de tout genre des groupes proches de la mouvance djihadiste, les Forces armées royales sont de nouveau intervenues cette fois-ci pour défendre la légalité internationale, rappelle le journal.

+Al Bayane+ rapporte que le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, s’est déclaré « gravement préoccupé par les conséquences possibles » des derniers développements survenus à El Guergarate, engendrés par les provocations graves et inacceptables auxquelles se sont adonnées dernièrement les milices du « polisario » dans la zone tampon d’El Guergarate, au Sahara marocain, tout en exprimant sa déception de l’obstination des autres parties ayant conduit à l’escalade de la situation.

« Ces derniers jours, l’Organisation des Nations-Unies, y compris le Secrétaire général, a pris part à de multiples initiatives pour éviter une escalade de la situation dans la zone tampon dans la région et pour mettre en garde contre les violations du cessez-le-feu et les graves conséquences de tout changement au statu quo », a déclaré le porte-parole de M. Guterres, lors de son point de presse quotidien à New York, cité par le quotidien.

+Akhbar Al Yaoum+ fait savoir que le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a plaidé pour un vote du Maroc en faveur de la résolution relative au moratoire universel sur l’application de la peine de mort, lors de la prochaine session de la 3ème commission de l’ONU.

Dans un appel aux autorités marocaines pour voter en faveur de la résolution onusienne relative à un moratoire sur l’application de la peine de mort, le CNDH a souligné que ce vote « constituera la mise en œuvre de l’article 20 de la Constitution stipulant que la loi protège le droit à la vie en tant que droit premier de tout être humain ». Il s’agit d’une occasion de faire progresser le débat public et la sensibilisation à la dimension humaine de l’abolition légale de la peine de mort, a souligné le conseil, cité par la publication.

Tout en mettant en avant les acquis enregistrés au Maroc sur ce registre, le CNDH rappelle avoir recommandé d’abolir la peine de mort dans son mémorandum publié en octobre 2019 relatif à la révision du Code pénal.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le fondateur du parti du Mouvement Populaire (MP), Caïd sous le protectorat et premier ministre de la Défense sous Hassan II, vient de décéder, dimanche, à l’âge de 99 ans. Plusieurs fois ministre, mais aussi artiste et homme de lettres, il a fait deux guerres et s’est éteint dans son Oulmès natal.

Il a connu trois Rois. A la fois artiste peintre, poète, romancier, homme politique et militaire, Mahjoubi Aherdane, «Zaïgh» (qu’on pourrait traduire approximativement par « l’impulsif »), s’est éteint dimanche à l’âge de 99 ans. Un siècle de vie passé entre les montagnes du Moyen Atlas, le collège d’Azrou, l’académie militaire « Dar El Beida », à Meknès, d’où il est sorti officier de l’armée avant de fréquenter les hautes sphères de la politique et du pouvoir à Rabat, rappelle le quotidien.

Idrissa Seck et Serigne Mountakha Mbacké en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA font focus sur les dessous des retrouvailles entre Idrissa Seck et Macky Sall et la sortie du khalife général des mourides sur les candidats à l’émigration irrégulière.« Idy révèle son deal national avec Macky », titrent Les Echos là où Le Quotidien fait état des « révélations de Idy » sur son ralliement spectaculaire dans la mouvance présidentielle.

« Au début, il était programmé que je reste dans l’opposition et que je fasse office de chef de l’opposition », mais « Macky m’a demandé de laisser tomber l’histoire du chef de l’opposition », a expliqué le président du parti Rewmi, arrivé deuxième avec 20% des voix à la dernière présidentielle, et désormais nouveau président du Conseil économique social et environnemental (CESE).

Par ailleurs, a-t-il indiqué à Walf Quotidien, « Macky m’avait choisi » pour le statut de chef de l’opposition avant de lui dire dans leurs discussions : « Est-ce qu’on ne va pas nouer un compagnonnage ? ».

Quant aux détracteurs de ses retrouvailles avec Macky Sall, avec lequel il a « retrouvé la complicité », il déclare dans Libération et Le Soleil que ces derniers, qui ne leur « arrivent pas à la cheville », « ne parlent pas pour le Sénégal », mais pour leurs « intérêts ».  

Si l’ex-Premier ministre de Wade continue d’occuper l’actualité politique, L’Observateur dévoile « les secrets de la nouvelle vie » de ses prédécesseurs et successeurs au poste de chef de gouvernement. Le journal aborde en même « les dessous » de l’agitation politique de Khalifa Ababacar Sarr, l’ex-maire de Dakar.

EnQuête titre sur la sortie de « Serigne Mountakha (qui) dit non » à l’émigration dite clandestine avec ses conséquences macabres. Selon le journal, le khalife des Mourides a donné hier le « ndiguel » (consigne) de ne plus prendre de pirogue pour l’Europe. « Il y a un village qui a vu une vingtaine de morts. Tous des mourides. C’est tragique », a-t-il déploré.

Ainsi, « Touba sermonne les candidats au périlleux voyage », écrit L’AS là où Vox Populi rapporte la fatwa du khalife général des mourides par ces propos en wolof : « Barça wala barsax, c’est haram ». Comprenez : tenter l’aventure occidentale par la mer ou la mort « est un suicide ».

En football, la plupart des journaux se font l’écho de la qualification du Sénégal à la CAN 2022. Pour Vox Populi, le Sénégal est la première nation qualifiée à cette compétition à deux journées de la fin des éliminatoires.

Les Lions ont battu hier à Bissau les Djurtus, sur un but inscrit à la 82e minute par Sadio Mané. Le quotidien informe du coup que l’attaquant de Liverpool « égale Elhadji Diouf avec 21 buts en sélection ».

L’Espagne condamne les actes commis devant le Consulat général du Maroc à Valence

Le gouvernement espagnol a « condamné catégoriquement » les actes de vandalisme commis, ce dimanche, par des forcenés du polisario devant le Consulat général du Maroc à Valence.« L’Espagne condamne catégoriquement les actes commis dimanche par certains participants à un rassemblement (…) devant le Consulat général du Maroc à Valence », indique le ministère espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération dans un communiqué.

Ces forcenés ont accédé au bâtiment du consulat pour tenter d’y placer l’étendard de la soi disant « rasd », « portant ainsi atteinte à l’inviolabilité, l’intégrité et la dignité du siège consulaire», souligne le ministère espagnol.

«Aucune manifestation s’exerçant dans le cadre du droit de réunion ne peut dégénérer en actions illégales, à l’image de la tentative perpétrée ce dimanche, qui constitue une violation flagrante de la législation en vigueur», affirme la même source.

«Le gouvernement cherche à avoir plus de clarifications sur les faits et continuera à prendre toutes les mesures appropriées pour assurer le respect de l’intégrité et de l’inviolabilité des missions diplomatiques accréditées dans notre pays », assure le ministère espagnol des Affaires étrangères.

« L’Espagne condamne fermement toute action portant atteinte aux principes et aux valeurs des conventions de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires de 1961 et 1963, dont elle est partie et ferme garante», ajoute le communiqué.

La République Coopérative de Guyana retire sa reconnaissance de la pseudo « rasd »

La République Coopérative de Guyana a annoncé, samedi, sa décision de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd », indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, parvenu à APA.Dans une lettre adressée au ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de Guyana, Hugh Hilton Todd, déclare que « le Gouvernement de Guyana ne va plus reconnaître » la pseudo « rasd », ajoute le communiqué, soulignant que Guyana “apportera son soutien entier aux efforts des Nations Unies en vue d’une solution pacifique et mutuellement acceptable”.

Grâce à l’impulsion donnée par le Roi Mohammed VI, la dynamique internationale d’appui à la marocanité du Sahara se poursuit, à la mesure de l’érosion des reconnaissances à de la fantomatique « république », souligne le communiqué, relevant que 164 pays dans le monde ne reconnaissent pas la pseudo « rasd ».

La République Coopérative de Guyana, qui avait reconnu l’entité fantomatique le 1er septembre 1979 et dont la décision coïncide avec la commémoration par le peuple marocain du 45ème anniversaire de la Marche Verte, est le 14ème pays d’Amérique Latine et des Caraïbes à avoir retiré sa reconnaissance de l’entité chimérique depuis 2010.

Le Mali en deuil national

Le président de la transition, Bah N’daw, a décrété trois jours de deuil national suite au décès de l’ancien chef de l’État, Amadou Toumani Touré (ATT).À compter du lundi 16 novembre, « les drapeaux (seront) mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics ». Le peuple malien compte rendre un bel hommage à Amadou Toumani Touré à travers des « funérailles nationales » prévues mardi prochain à la place d’Armes du Génie militaire.

L’ex-président de la République est mort, le 10 novembre dernier en Turquie, à l’âge de 72 ans. Sa dépouille est arrivée samedi à l’Aéroport international Modibo Keïta-Sénou de Bamako.

Ce jour-là, il y avait parmi la foule le Premier ministre, Moctar Ouane et le vice-président de la transition, le Colonel Assimi Goïta. Celui-ci, très ému, s’est incliné devant le cercueil du Général ATT.

Eliminatoires CAN 2022 : le Sénégal qualifié à deux journées de la fin

L’équipe nationale de football du Sénégal s’est qualifiée à la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2022, après sa courte et importante victoire (0-1) dimanche sur son homologue bissau-guinéenne.La hiérarchie a été respectée à l’aller comme au retour. Les Lions ont réédité leurs performances de mercredi (2-0) en allant battre cet après-midi à Bissau les Djurtus sur le plus petit des scores. Sadio Mané, décisif à l’aller à Thiès (70 km de Dakar), a confirmé son statut de leader technique en s’arrachant à la 82eminute pour marquer le but de la victoire.

Ce fut un match difficile que le Sénégal a maîtrisé intelligemment, d’un bout à l’autre. Les Djurtus, dont les arguments offensifs étaient minimes dans la partie, ont imposé le défi physique pour au moins sécuriser les propos de leur entraineur Baciro Cande. Ce dernier déclarait avant le match que son équipe était restée longtemps sans perdre à domicile.

Les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly ont maitrisé leur sujet sur une pelouse hyper dégradée et devant une équipe à dix après l’exclusion de Nogueira à la 64e minute. Averti une première fois, le milieu bissau-guinéen a été envoyé aux vestiaires par l’arbitre marocain pour avoir stoppé la course du remuant Ismaila Sarr.

Le sélectionneur Aliou Cissé a reconduit son équipe d’il y a quatre jours, à l’exception de l’attaquant Habib Diallo et du milieu Salif Sané. Boulaye Dia et Franck Kanouté ont pris leurs places et ont été très actifs durant la partie. Certains observateurs affirment déjà que le milieu du Cercle Brugges, titularisé pour la première fois comme Dia, a apporté de la stabilité dans son secteur. Il s’est même illustré sur coup franc, mais sa lourde frappe n’était pas cadrée.

Même s’il n’a pas été décisif, l’attaquant de Reims était techniquement présent. Son remplaçant Habib Diallo, qui avait démarré le dernier match, a été pour sa part décisif après son entrée à la 79e minute. Suite à une action rondement menée au front de l’attaque, le néo strasbourgeois s’efface en faveur de la star de Liverpool qui n’avait qu’à mettre son pied en opposition, battant une nouvelle fois Jonas Mendes.

Les Lions réalisent donc le carton plein, soit douze points, après quatre matchs sur six. Leur poursuivant direct, le Congo Brazzaville, battu 2-0 à Thiès, est à six points de retard. Les Diables Rouges peuvent toutefois espérer se qualifier en prenant leur revanche à Brazzaville sur les Lions, qui vont recevoir à Thiès l’eSwatini battu 1-4 chez lui.

Les Lions étaient finalistes de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) organisée en 2019 en Egypte et remportée par l’Algérie (1-0). La prochaine édition se déroulera en 2022 au Cameroun, chez les Lions indomptables.

Onze des deux équipes :

Sénégal : Edouard Mendy – Moussa Wagué, Cheikhou Kouyaté, Kalidou Koulibaly, Youssouf Sabaly – Franck Kanouté, Pape Alioune Ndiaye, Krépin Diatta – Ismaila Sarr, Sadio Mané, Boulaye Dia.

Guinée Bissau : Jonas Mendes – Nanu – Opa Sangante – Marcelo Djalo – Leonel Alves – Pelé – Bura Nogueiera – Moreto Cassama – Mama Baldé – Joseph Mendes – Piqueti.