juin 2021 - Page 22 sur 45 - Journal du niger

Le Rhdp félicite Ouattara de permettre le retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire

Le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Adama Bictogo, s’est félicité mardi des actes du chef de l’Etat Alassane Ouattara visant à permettre le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire.

Au terme d’une réunion de la direction du Rhdp, à Abidjan, M. Bictogo a « félicité le président Alassane Ouattara qui dans sa dynamique de rassembler tous les Ivoiriens autour d’un idéal, a permis donc le retour de certains exilés, de certaines personnalités politiques ». 

Dans ce contexte, « il a permis le retour aussi de Gbagbo, donc je crois qu’aujourdui s’il y a quelqu’un à fêter, c’est bien le président Alassane Ouattara, qui par sa grande générosité, sa vision de cette Côte d’Ivoire rassemblée est en train de bâtir une nation », a-t-il estimé.  

« Pour nous, tout ce que nous recherchons, c’est que les fils et les filles de Côte d’Ivoire comprennent que le plus important, c’est que nous soyons ensemble, donc c’est d’éviter le spectacle, le triomphalisme », a-t-il lancé.   

Le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo, qui s’adressait à la presse, a soutenu que « les actes posés par le président Alassane Ouattara, c’est des actes qui profitent à la Côte d’Ivoire et ce qui nous unit, c’est la Côte d’Ivoire ».  

« A cette séance, nous avons (aussi) apporté notre soutien au gouvernement dans les événements dans le Nord, (relatifs aux attaques terroristes) à Téhini, à Kafolo. Nous apportons notre soutien à l’armée de Côte  d’Ivoire et au ministre d’Etat, ministre de la Défense », a-t-il poursuivi. 

La séance de travail a par ailleurs permis à la direction du parti de « tirer les leçons des élections législatives partielles qui ont vu une fois de plus la majorité Rhdp s’exprimer », confortant sa position au Parlement, a fait observer M. Bictogo.   

« Les victoires que nous avons eu viennent conforter encore notre majorité qui permet donc au Rhdp d’avoir une majorité confortable », a-t-il insisté, avant d’ajouter que « c’est la preuve que les Ivoiriens demeurent fondamentalement attachés au Rhdp ».

  Les cadres du Rhdp ont aussi analysé le bilan électoral précédent, se projetant relativement aux sénatoriales prévues le 31 juillet 2021, aux fins de choisir des candidats qui pourront faire la différence. 

Dans l’optique d’un meilleur résultat « le président du parti nous a instruit de mettre en place un Comité électoral qui va désigner les différents candidats dans les heures qui suivent », a mentionné le directeur exécutif du Rhdp. 

M. Bictogo a annoncé des missions pour faire le bilan de la présidentielle, des législatives et l’état des lieux concernant l’ancrage du Rhdp pour « renforcer l’implantation du parti mais surtout (le) mettre en ordre de bataille pour les défis à venir ». 

Des séminaires régionaux devraient aussi être organisés pendant tout le mois de juillet avant la rentrée politique prévue en septembre, afin qu’un rapport soit transmis au président sur l’état des lieux de la formation sur l’ensemble du territoire. 

Le 8 juillet 2021 marque, l’an un du « départ brutal » de feu Gon Coulibaly, ancien Premier ministre. Le parti, « par devoir de mémoire va organiser une cérémonie (ce jour) pour que la Côte d’Ivoire se souvienne de ce digne fils et homme d’Etat », a indiqué M. Bictogo. 

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, avait déclaré en Conseil de ministres que M. Gbagbo,  acquitté par la Cour pénale internationale le 31 mars 2021, était libre de rentrer quand il le souhaitait. 

M. Alassane Ouattara a autorisé l’accueil de l’ancien président au pavillon présidentiel de l’aéroport d’Abidjan, où M. Gbagbo est attendu le 17 juin 2021 à 15h45 (GMT, heure locale), en provenance de Bruxelles. 

Une chaîne de télévision dédiée à la culture annoncée en Côte d’Ivoire

Une chaîne de télévision exclusivement dédiée à la culture ivoirienne et africaine lancera bientôt ses activités, a appris APA, mardi, auprès de son promoteur dans la capitale économique ivoirienne.

Dénommée Culture Ivoire Télévision (CITV), « cette chaîne exclusivement consacrée à la culture veut jouer sa partition pour la sauvegarde de la culture » ivoirienne et africaine, a expliqué son directeur, Olivier Franck Assi dans une conférence de presse à Abidjan.

« Sa réalisation à coup sûr va considérablement impacter l’univers de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire », promet  M. Assi, soulignant qu’il « s’agit de mettre à la disposition des téléspectateurs une chaîne de télévision dont la mission est de promouvoir principalement la culture ivoirienne, ensuite africaine dans sa pluralité à travers des productions authentiques ».

En plus de donner une visibilité au patrimoine matériel et immatériel ivoirien et africain, CITV, une chaîne de télévision numérique tournée vers la culture dans ses programmes « entend réconcilier les ivoiriens, les africains d’avec leur culture », a conclu M. Assi.

CITV qui diffusera bientôt ses programmes sur le bouquet du distributeur chinois Startimes est un produit de l’entreprise Côte d’Ivoire télévision dirigée par Léon Saki.

Lancement à Abidjan du salon de l’architecture et du bâtiment

La 8e édition du salon de l’architecture et du bâtiment (Archibat 2021) a été lancée, mardi à Abidjan, sous le signe de la résilience.

Cette 8e édition prévue du 08 au 11 décembre 2021 se déroulera dans un grand hôtel de Cocody autour du thème, « la fabrique de la ville aux professionnels »,  dans le respect des mesures barrières liées à la crise sanitaire de la Covid-19, a annoncé le président par intérim du Conseil national de l’ordre des architectes (CNOA), Gnoléba Koupo qui avait à ses côtés le Commissaire général du salon, Ismaël Boga-N’guessan.

A propos du thème de cette année, M. Koupo a expliqué qu’il a été « choisi pour fournir un cadre permettant aux participants issus de différents pays de la sous-région ouest-africaine et d’autres pays étrangers, de partager leurs expériences dans la lutte contre le phénomène de constructions anarchiques, qui ne respectent pas le cadre réglementaire en vigueur (…) ».

Il permettra en outre de « réfléchir aux réponses et mesures politiques qu’il serait urgent de prendre pour assainir les pratiques professionnelles dans ce secteur ».

Présentant le salon qui sera notamment marqué par une conférence de haut niveau et une exposition, le Commissaire général, Ismaël Boga-N’guessan a souligné que cette 8e édition est placée sur le signe de la résilience.

En effet, a-t-il expliqué, « nous avions deux défis à relever : la crise sanitaire et l’indisponibilité du site habituel, sur la route de l’aéroport ». L’offre reste identique à celle des précédentes éditions, a précisé M. Boga-N’guessan.

Le salon attend 25 mille visiteurs durant les quatre jours. En marge de l’exposition, des activités sont prévues, notamment des ateliers et conférences, des panels, des présentations de produits, des B to B et un concours du plus beau stand.

«Pour couronner toutes ces activités, pour la première fois à Archibat, le Prix national de l’architecture sera décerné », a indiqué le Commissaire général.

La note conceptuelle de la conférence de haut niveau commentée par M. M’Gbra N’Guessan présente le déroulement de la conférence qui fera intervenir les professionnels de Côte d’Ivoire, de la sous-région et au-delà sur le thème principal et les sous-thèmes.

Selon lui, l’ampleur de la progression de l’urbanisation dans le monde en général et dans les pays en développement en particulier, apparaît sans conteste, comme un défi majeur pour la construction de villes résilientes et respectueuses des exigences de durabilité, notamment économiques, sociales et environnementales.

Chaque session de la conférence de haut niveau du salon Archibat 2021 offrira un large espace de réflexion, de débats, de partage d’expériences (…).

 Les échanges scientifiques de cette 8e édition seront résolument orientés vers la recherche des principaux leviers de l’accélération du changement autour du thème retenu.

Le salon Archibat a été institué en 2007 et se tient tous les deux ans. Il est co-organisé par le Conseil national de l’ordre des architectes (CNOA) et l’agence Axe Marketing.

La CNOA est l’organe de gestion et d’administration de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire, organisation professionnelle regroupant les architectes inscrits.  Créée en 2001, Axes Marketing est une agence de marketing stratégique & opérationnel et de formation.

Guéguerre Orange Money/Wave: pour la protection du consommateur sénégalais

À la suite de la publication des nouveaux barèmes des frais de services pour les opérations de monnaie électronique par Orange Money, les intermédiaires et prestataires de ce service ont décidé de facturer les opérations de dépôts et de retraits d’argent directement dans leurs points de service.La guerre des prix qui fait rage entre Orange Money et la fintech Wave au Sénégal menace la survie de milliers de personnes qui s’activent dans le transfert d’argent électronique. En effet, pour s’aligner sur les tarifs bas de son concurrent Wave, la compagnie téléphonique Orange a largement revu à la baisse les tarifs de transfert d’argent via Orange Money. Pour un retrait de 5.000 francs, les frais sont maintenant de 25 francs contre 350 auparavant. Soit une chute drastique de 80 %.

Sauf que dans sa quête de compétitivité, Orange Sénégal a également baissé la rémunération destinée aux revendeurs d’Orange Money. Face à cette situation qui réduit pratiquement à néant leurs revenus provenant de ce service, les prestataires ont décidé de facturer ces transactions indépendamment des tarifs fixés par les deux opérateurs. Objectif : pouvoir vivre de cette activité refuge de plusieurs jeunes diplômés et sans emploi.

Si le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), Momar Ndaw, dit « partager leur préoccupation », il rappelle cependant que « ce n’est pas aux consommateurs qu’ils doivent faire subir une guerre interne à leur système. »

Et face au tollé provoqué par ces nouvelles tarifications, le Cadre Permanent de Concertation des Prestataires du Transfert d’Argent regroupant le Réseau national des prestataires du transfert d’argent (Renapta) et l’Association sénégalaise des acteurs du transfert d’argent (Asata) a saisi, à travers un mémorandum, l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) pour se faire entendre.

À ce titre, une réunion d’harmonisation et d’échanges s’est tenue ce mardi dans les locaux de l’OQSF, en vue d’étudier les voies et moyens devant permettre de renforcer l’attractivité de l’activité de monnaie électronique au bénéfice de toutes les parties prenante.

Au sortir de cette rencontre, aucune décision majeure n’a été annoncée, mais le directeur exécutif de l’OQSF, Habib Ndao, a indiqué que les discussions vont se poursuivre pour trouver une issue favorable à cette crise.

« L’ensemble des préoccupations des consommateurs et de tous les autres acteurs seront recensées dans un mémorandum qui sera remis au ministère des Finances et du Budget et aux autorités monétaires, notamment la Banque centrale. Cela, pour trouver une aide à la décision qui prend en compte l’ensemble des préoccupations des uns et des autres », a-t-il dit.

« De par les discussions, ce qui a été retenu est que chaque opérateur impliqué rencontre les acteurs du secteur pour discuter de manière détaillée sur les possibilités de trouver un terrain d’entente qui leur permettrait de revenir, lors d’une deuxième rencontre en plénière, pour partager les résultats de ces discussions et finaliser un accord qui permettrait de préserver à la fois les intérêts des consommateurs, la santé et l’existence du marché et l’intérêt des distributeurs », a fait savoir Momar Ndao.

La Fintech Wave va ainsi recevoir les prestataires du service de transfert d’argent cette semaine, « à condition qu’ils suspendent les frais supplémentaires qu’ils ont augmentés », a soutenu la directrice générale de Wave au Sénégal, Coura Tine. Orange Finance Mobile recevra quant à lui les détaillants du transfert d’argent la semaine prochaine.

En attendant le résultat de ces rencontres, les acteurs du transfert d’argent vont retrouver leur base pour essayer de trouver une solution de faire dépérir les barèmes qu’ils ont imposés à la suite des modifications des tarifs des opérateurs.

« On a déroulé une stratégie de provocation pour arriver à un but et on l’a atteint. À travers cette augmentation, nous voulions tout simplement assurer la survie d’un secteur qui emploie des milliers de Sénégalais. Nous avons obtenu cette discussion et sommes confiants quant à l’issue heureuse de ces négociations », s’est réjoui le président du Renapta, Khalil Ndiaye.

Une seconde rencontre dont la date n’est pas encore fixée est donc prévue pour régler ce différend qui pourrait entraîner un surcoût financier pour les usagers finaux des services de transfert d’argent.

Af’Sud: un diplomate épinglé pour commerce illicite d’alcool

Un diplomate basé en Afrique du Sud, dont l’identité et le pays ont été tenus secrets, a dépensé 2,4 millions de dollars américains en trois mois dans une vente illégale d’alcool, a révélé mardi un haut responsable.Selon le porte-parole du ministère des Relations internationales et de la Coopération, Clayson Monyela, les enquêtes que mène le gouvernement sud-africain sur le scandale ont révélé que certains des diplomates qui ont abusé de leurs privilèges ont vendu l’alcool au public en installant des bars remplis qui ne paient pas les taxes.

La semaine dernière, un certain nombre de diplomates de plusieurs pays, dont le Malawi et le Lesotho, ont été déclarés persona non grata et se sont vu accorder 72 heures pour quitter l’Afrique du Sud pour avoir prétendument fait du commerce d’alcool hors-taxes.

Monyela a déclaré que l’enquête en cours sur le scandale a révélé que certains de ces diplomates auraient dirigé leurs propres bars en raison de l’abondance d’alcool qu’ils ont accumulé en abusant de leur statut de franchise pour acheter des fournitures d’alcool.

« Dans un cas, il y a un diplomate en particulier qui a dépensé environ 2,4 millions de dollars en trois mois en alcool hors taxes », a déclaré Monyela.

S’appuyant sur les calculs effectués par le South African Revenue Service (fisc), il a souligné que le pays perdait 6,7 millions de dollars US par mois » à cause du commerce illicite d’alcool.

L’ONU invite les partenaires à ne pas abandonner le Mali

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali, El-Ghassim Wane a souligné la nécessité du soutien continu du Conseil de sécurité et de la communauté internationale à ce pays.Après l’annonce de la suspension des opérations militaires conjointes de la France avec les Forces armées maliennes, M. Wane a déclaré que le Mali est à un tournant critique. Il a appelé ainsi à ne pas laisser le pays sombrer dans « une nouvelle instabilité aux conséquences dramatiques pour la sous-région et au-delà ».

M. El-Ghassim Wane, qui intervenait par visioconférence depuis Bamako, devant un Conseil réuni en présentiel ce mardi matin, a invité les nouveaux dirigeants maliens à « s’élever au-dessus de la politique partisane et des intérêts personnels et de travailler ensemble pour faire face à la crise, dans l’intérêt de leur pays et de son avenir ».

« Une action immédiate est maintenant requise pour engager des réformes cruciales et jeter les bases d’un processus électoral crédible. Cela implique une approche inclusive, un leadership malien fort et un compromis politique. Et le soutien indéfectible des partenaires internationaux restera vital », a souligné M. El-Ghassim Wane, par ailleurs Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

« La priorité absolue doit être l’organisation de l’élection présidentielle, le 27 février 2022, à laquelle les autorités en charge de la transition ne pourront pas concourir », a insisté la France à l’instar d’un grand nombre de délégations, précisant que la suspension de sa coopération militaire s’est faite dans l’attente de clarifications après le nouveau coup d’État du 24 mai dernier.

M. Wane a fait savoir que le Président et le Premier ministre de la transition, le colonel Assimi Goïta et Choguel Maïga, ont assuré qu’ils respectent le calendrier électoral qui prévoit des élections d’ici à février, et qu’ils ne seront pas candidats. Ils ont également réitéré leur engagement à travailler avec les groupes armés membres du gouvernement et signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Un chantier jugé d’ailleurs crucial par la majorité des orateurs.

Le Mali a de son côté réclamé « une solidarité internationale plus agissante » pour que réussisse le processus de transition, se disant inquiet des mesures prises à la suite des derniers événements politiques. Appelant à la « compréhension » des partenaires, la délégation a ainsi sollicité la levée des sanctions frappant un pays « déjà fragilisé par plusieurs années de crise politique, sécuritaire, économique et sanitaire ».

Alors que le mandat de la Minusma expire à la fin de ce mois de juin, El-Ghassim Wane a décrit une situation sur le terrain marquée par la persistance de l’insécurité dans le nord et le centre du pays et la menace d’attentats terroristes affectant d’autres régions maliennes.

Dans ce contexte fragile, la France a proposé, pour le renouvellement du mandat de la mission onusienne, d’en conserver les deux priorités stratégiques, à savoir le soutien à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation et l’appui à la stabilisation du centre du pays.

Le Président Mohamed Bazoum reçoit le nouveau président de la Commission de l’UEMOA

Le Président de la République Mohamed Bazoum a accordé une audience, dans l’après-midi du lundi 14 juin 2021, au nouveau président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), M. Abdoulaye Diop.

A sa sortie d’audience, M. Abdoulaye Diop a indiqué à la presse qu’il est venu remercier le Chef de l’Etat nigérien pour sa nomination à la tête de cette institution « parce que j’ai été nommé par la Conférence des Chefs d’Etats et le Président Mohamed Bazoum faisait parti ».

« C’était aussi l’occasion pour moi de venir recueillir ses orientations par rapport au travail que nous sommes appelés à faire et à developper à la Commission », a-t-il ajouté.

Selon le nouveau président de la Commission de l’UEMOA, l’Institution a connu des avancées significatives depuis des années et « nous sommes là pour apporter une pierre à cet édifice », précisant que « nous avons évidemment besoin de l’appui des Chefs d’Etat, de leurs orientations et de leurs conseils pour nous aider à mener à bien cet travail ».

« Nous avons également passé en revu la situation sous-régionale qui est marquée par le contexte lié à la crise sécuritaire et la situation économique liée à la crise sanitaire de la Covid-19 », a rapporté M. Abdouaye DIOP, selon qui, « l’impact économique est toujours là, même si nos économies ont été résiliantes à un certain niveau ».

Le président de la Commission de l’IEMOA a aussi salué les perspectives économiques du Niger avec les premières exportations des hydrocarbures dans les années à venir et qui vont aider à améliorerez la situation économique du pays et celle de la sous-région.

M. Abdoulaye Diop a enfin salué « les avancées importantes que nous avons eu en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, où un comité de haut niveau a été mis en place au niveau de l’UEMOA et dirigé par le Président du Niger et ce comité a eu des résultats importants depuis sa mise en place ».

L’audience, note-t-on, s’est déroulée en présence du Ministre des Finances et du Directeur de Cabinet du Président de la République.

Source : ANP

Le Niger lance une vaste campagne de vaccination contre la covid-19

Au cours d’une conférence de presse, le gouvernement nigérien à travers le ministère de la Santé publique, Dr Idi Illiassou a annoncé, hier, lundi 14 juin 2021 le lancement d’une campagne de vaccination contre la Covid-19 sur toute l’étendue du territoire national du Niger. Cette campagne débute à partir de ce 15 juin et ce jusqu’au 22 juin.

Dans son exposé, le Ministre de la santé publique, Dr Idi Illiassou  a rappelé que ‘’le Niger, comme la plupart des pays du monde, fait face à la pandémie de la covid-19 dont le premier cas a été notifié le 19 Mars 2020’’ avant d’annoncer qu’une ‘’campagne de vaccination se déroulera sur toute l’étendue de notre pays et concernera les personnes âgées de 18 ans et plus’’.

‘’Je rappelle que deux vaccins sont disponibles au Niger et sont administrés en deux doses séparées de 8 semaines pour l’Astra Zeneca et 4 semaines pour Sinopharm’’ a-t-il précisé.

Le Dr Idi Illiassou a, également, rappelé que ‘’afin d’arrêter la chaine de transmission du virus responsable de cette maladie et redémarrer les activités économiques normales, le gouvernement a pris d’importantes mesures qui sont entre autres (i) l’utilisation du gel hydro-alcoolique à respecter à tous les niveaux, le port obligatoire de la bavette’’.

Il a, à cette occasion tenu à rassurer les nigériens sur l’efficacité des vaccins administrés au Niger.

‘’Contrairement aux rumeurs qui courent çà et là, ces vaccins sont d’une efficacité avérée et ne présentent aucun danger. Les quelques réactions enregistrées sont mineures et ont été gérées par le personnel chargé de la vaccination’’ a indiqué le Ministre Idi Illiassou.

Pour cela, le Ministre de la santé publique a appelé la population ‘’à utiliser les services de vaccination afin de tendre vers une immunité collective, utile pour la protection de tous. C’est ainsi que nous pouvons rompre rapidement la chaine épidémiologique de la maladie et retrouver notre vie normale’’.

‘’Je profite de cette opportunité pour inviter l’ensemble des personnels des médias, les leaders religieux, les chefs traditionnels, les autorités politiques et administratives, les responsables des ONG et associations ainsi que les partenaires au développement, à tous les niveaux, à s’impliquer activement dans cette campagne de vaccination, notamment dans la sensibilisation et la mobilisation des populations, a-t-il poursuivi.

Dr Idi Illiassou a, à cet effet, demandé ‘’avec insistance, à toute la population de se rendre dans les sites de vaccination afin de se faire vacciner’’.

‘’Se faire vacciner est un acte citoyen pour se protéger soi-même, protéger sa famille, et protéger la communauté’’ a conclu le Ministre de la santé publique

Notons qu’à ce jour 14 juin 2021, sur un cumul de 110 321 personnes testées 5446 sont déclarées positives à la Covid-19 parmi lesquelles 5161 sont guéries, 113 cas actifs en soins (31 en hospitalisation dont aucun cas en réanimation) et 192 décédées.

C’était en présence de la Coordinatrice du système des Nations Unies, Mme Louise Aubin, de l’ambassadrice de la grande Bretagne au Niger, Mme Catherine Inglehearn, de la représentante de l’OMS, Mme Ania Blanche, de l’Ambassadrice de l’Union Européenne, Mme Denisa Ionete et enfin du représentant de l’UNICEF au Niger, Mr Aboubacry Tall.

Monusco : Assane Bèye nommé adjoint au chef de la police

Le général Assane Bèye apporte à ce poste une riche expérience en matière de Défense et de Maintien de la Paix, selon le communiqué de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) parvenu ce mardi à APA.
Le Sénégal est à nouveau à l’honneur au sein des missions de maintien de la Paix des Nations unies. Le Général Assane Bèye, jusqu’ici Directeur Général Adjoint du Renseignement Intérieur, vient d’être nommé Adjoint au Chef de la Composante Police de la Monusco.

Cette nomination vient couronner une riche carrière. Le Général Bèye a en effet été conseiller en Sécurité et en Stratégie du Délégué Général au Renseignement National (DRN), avant d’être nommé Directeur Général Adjoint du Renseignement Intérieur à la Direction générale du Renseignement Intérieur (DGRI) entre Novembre 2018 et Juin 2021.

Il a également bénéficié d’autres affectations importantes telles comme Chef d’Etat-Major du Cadre d’Intervention et de Coordination Interministériel des Operations de Lutte Antiterroriste (CICO), de juillet 2016 à mars 2017. En gendarmerie mobile, il a commandé le premier escadron blindé de la légion de gendarmerie d’intervention (1998-2001), avant de devenir le commandant de cette légion, chargé du maintien et du rétablissement de l’ordre (août 2015- juillet 2016) sur l’ensemble du territoire national.

En gendarmerie territoriale, il a commandé la compagnie de Ziguinchor (2001-2003), et la légion de gendarmerie ouest (région de Dakar). Il a été successivement officier chargé du Renseignement, des Operations et des Ressources Humaines au sein de l’état-major de la gendarmerie sénégalaise où il a été auparavant Chef de la division des renseignements et de la division du personnel (avril 2014-août 2015).

Il a, au titre des opérations extérieures, commandé l’escadron de la gendarmerie engagée en Guinée Bissau (1998-1999), dans le cadre de la Force expéditionnaire sénégalaise (FOREX), opération passée sous autorité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Diplômé en Droit et Sciences Criminelles (DUDSC) de l’Université Paris Sud (XI), et détenteur d’un certificat d’expert de la défense en Management, Commandement et Stratégie en France, il est également breveté du Collège Interarmées de Défense (Ecole de guerre) de Paris.

Parlement ivoirien: la vie chère et le déficit énergétique adoptés au menu des travaux

Les questions de la cherté de la vie et du déficit de l’électricité en Côte d’Ivoire ont été adoptées, mardi, par les députés ivoiriens au menu des travaux parlementaires pour la session ordinaire de l’année 2021.

Au cours d’une séance plénière, en présence du président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, les députés ont approuvé à la majorité les projets à l’ordre du jour concernant les travaux parlementaires de la session ordinaire 2021.

Sur 248 députés siégeant, 236 étaient présents. Le quorum de 125 députés étant atteint, la séance plénière a pu se ternir. Le projet d’ordre du jour soumis aux voix a été adopté par 235 voix et une voix contre.

Le projet d’ordre du jour comprend trois séances d’informations parlementaires. La première est relative à l’électricité, la deuxième a trait à la cherté de la vie et la troisième porte sur la stratégie du développement touristique dénommé « Sublime Côte d’Ivoire ».

Les travaux parlementaires s’étendront sur la période allant du 15 juin au 27 juillet 2021. Quant à la séance d’information sur l’électricité, elle est fixée au 17 juin en présence du ministre des Mines, du Pétrole et de l’énergie, tandis que celle sur « la vie chère » est prévue le 18 juin 2021.

A la suite des observations faites par des députés qui ont insisté sur le format de la séance parlementaire avec débat, M. Amadou Soumahoro a fait savoir qu’au regard de la contrainte du temps, une « entorse » a été fait à la séance d’information pour permettre des débats.

« On a convenu une entorse à la séance d’information parlementaire », a-t-il dit, soulignant que « le député initiateur des débats, après l’exposé du président de l’Assemblée nationale, va prendre la parole, c’est l’entorse, et après son exposé qui durera 15 min, le débat va suivre ». 

Cette entorse à la séance d’information parlementaire intervient « parce que les débats sont très encadrés à l’Assemblée nationale », a expliqué M. Amadou Soumahoro, tout en martelant « nous n’avons pas le temps », car pendant la saison de pluie le thème sur l’électricité serait caduque.

La Côte d’Ivoire est confrontée à un déficit d’électricité qui a entraîné un rationnement de l’électricité dans le pays, ce qui a créé une flambée de certains produits. Les autorités évoquent une situation due au manque d’eau dans les barrages hydroélectriques. 

Le projet d’ordre du jour comprend également un examen de projets de lois sur l’accord de partenariat économique entre la Côte d’Ivoire et le Royaume-Uni, ainsi que l’Irlande du Nord et la législation sur le régime fiscal et douanier de l’accord de développement du Projet de zones économiques industrielles à Abidjan, Ferkéssedougou (Nord) et San-Pedro (Sud-Ouest).