juin 2021 - Page 5 sur 45 - Journal du niger

La Banque islamique de développement finance 20 projets en Côte d’Ivoire

La Banque islamique de développement (BID) finance vingt projets en Côte d’Ivoire dont deux en cofinancement pour un montant total de 789,70 milliards FCFA.

L’information a été donnée, lundi à Abidjan, par Yacouba Dagnogo, le Coordonnateur du projet de construction et d’équipement de six lycées de jeunes filles avec internat (PCELFI) en Côte d’Ivoire au cours d’une cérémonie de remise de véhicules et d’équipements à l’Inspection générale du ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation.

Au 31 mai 2021, les données sur les portefeuilles de la BID, indiquent qu’elle « finance vingt projets en Côte d’Ivoire dont deux  en cofinancement pour un montant total de 789,70 milliards de FCFA avec un taux de décaissement général de 32,71% », a déclaré M. Dagnogo.

Le Fonds OPEP pour le développement international (OFID) finance pour sa part quatre projets dans le pays pour un montant total de 27,86 milliards de FCFA avec un taux de décaissement général de 11,13%, a-t-il ajouté, se félicitant que « cela traduit l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et ces deux partenaires techniques et financiers (PTF) ».

Ces équipements qui ont été remis s’inscrivent dans le cadre du projet de Construction et d’équipement de six lycées de jeunes filles avec internat (PCELFI), et « permettront d’accroitre la mobilité et l’efficacité des agents de l’Inspection générale », a fait observer le coordonnateur du projet.

Il sera fait un « usage efficient et rationnel » de ces équipements, a promis l’Inspecteur général de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Ibrahima Kourouma, en  recevant ce don des mains de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof Mariatou Koné.

Ces équipements sont notamment composés de deux véhicules 4×4, de photocopieurs, d’ordinateurs portables et de bureau, d’imprimantes, de licences pour ordinateurs, d’antivirus et de mobiliers de bureau pour un coût total de 108 140 636 FCFA.

Les six établissements de jeunes filles avec internat seront construits à Daloa (Centre-Ouest), à San-Pedro (Sud-Ouest), à Bondoukou (Nord-Est), à Odienné (Nord-Ouest), Dimbokro (Centre) et à Abobo, commune située dans le Nord d’Abidjan.

Le Rwanda prêt à envoyer des troupes au Mozambique

Le Rwanda est en train de finaliser les plans et processus de déploiement de ses troupes sur le territoire mozambicain pour combattre les insurgés islamistes, ont rapporté lundi les médias locaux citant une source militaire à Kigali.A en croire le porte-parole des forces de défense rwandaises, Ronald Rwivanga, il existe des plans de déploiement, mais que « ces plans ne sont pas encore finalisés ».

Cependant, il n’y a pas de communiqué officiel du gouvernement mozambicain.

Veronica Macamo, ministre des affaires étrangères du Mozambique, et Omar Saranga, porte-parole des forces armées, n’ont pas encore répondu aux demandes de commentaires de la presse concernant le déploiement prochain de troupes d’un pays non membre de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Le Mozambique n’a pas encore informé la SADC du déploiement prévu de troupes rwandaises, a récemment déclaré Stergomena Tax, Secrétaire exécutive de la SADC.

Une insurrection affiliée à l’Etat islamique a incité un consortium dirigé par TotalEnergies SE à suspendre un projet de gaz naturel liquéfié de 25 milliards de dollars dans la région.

Des combats ont éclaté autour de la ville de Palma, près du projet, cette semaine.

L’insurrection au Mozambique a fait 2.800 morts, selon l’organisme de suivi des données sur les conflits ACLED, et 800.000 déplacés.

Elle représente également une menace régionale qui pourrait déborder les frontières et créer de l’instabilité dans une région.

L’intervention du Rwanda est largement considérée comme soutenue par la Tanzanie et la France.

Frontalière du Mozambique, la Tanzanie est directement touchée par la violence dans le nord, mais le pays semble peu enclin à intervenir directement dans la violence.

Le président Filipe Nyusi pourrait néanmoins chercher à obtenir une participation bilatérale en Afrique australe, notamment au Zimbabwe, qui dépend économiquement des ports du Mozambique.

Dans l’optique de l’ISS, « une intervention militaire régionale pourrait améliorer la sécurité à Cabo Delgado, mais affecter également l’accès direct du Mozambique à ses bailleurs traditionnels s’ils choisissent d’acheminer leur aide par le biais de la SADC ».

Secoué par les plus grands scandales de corruption de son histoire post indépendance, une dette cachée de 2,2 milliards de dollars US découverte en 2016, le Mozambique a perdu beaucoup de sympathie et de financements de la part de la communauté internationale.

OCP/Maroc : 100 millions de dollars pour accompagner le développement agricole en Afrique

Le Groupe marocain OCP et la société financière internationale (IFC) viennent de conclure accord de financement dont le montant s’élève à 100 millions de dollars.L’enveloppe est destinée à soutenir les efforts du groupe OCP visant à consolider ses chaînes de valeur en Afrique et à favoriser l’émergence de systèmes alimentaires durables dans la région.

Selon un communiqué du groupe OCP, ce partenariat permettra ainsi de renforcer la chaîne logistique d’OCP et d’améliorer la disponibilité d’engrais adaptés aux sols et cultures en Côte d’Ivoire, en Ethiopie, au Ghana, au Kenya, au Nigeria, au Sénégal et en Tanzanie.

Les fonds serviront également au développement de nouveaux programmes d’accompagnement destinés aux agriculteurs locaux. Outre ce financement, les deux partenaires ont également lancé des projets communs dans les domaines de l’amélioration de la gouvernance d’entreprise et la promotion de la diversité des genres, fait savoir la même source.

Cité par le communiqué, le Président-Directeur Général du Groupe OCP, Mostafa Terrab a souligné « l’accord signé aujourd’hui témoigne des valeurs communes et du niveau élevé de confiance que partagent nos institutions. Nous sommes pleinement engagés pour générer une croissance durable et inclusive, tout en maximisant le potentiel des ressources en phosphate ».

« À travers ce nouvel accord, nous pourrons soutenir plus de cultures, plus d’agriculteurs, plus de communautés, plus d’écosystèmes, afin de mieux nourrir la planète. Nous concrétisons ainsi une nouvelle étape dans la réalisation de notre objectif commun de développer une agriculture durable en Afrique, qui permettra au continent de jouer pleinement son rôle en matière de sécurité alimentaire au niveau mondial », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le Directeur Général d’IFC, Makhtar Diop a indiqué que « ce partenariat avec OCP s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’IFC visant à promouvoir l’intégration régionale à travers le soutien au développement d’un champion marocain en Afrique subsaharienne, ce qui créera des emplois et encouragera le transfert de technologies ».

Selon lui, ce partenariat permettra aux petits producteurs d’accéder à « des pratiques agricoles intelligentes sur le plan climatique, ce qui leur permettra d’améliorer leur productivité et ainsi leurs moyens de subsistance. Ceci permettra également aux communautés locales d’être plus résilientes face aux effets du changement climatique ».

Le Groupe OCP, qui emploie plus de 21 000 collaborateurs, est l’une des plus grandes entreprises du pays et le premier exportateur mondial de phosphate.

L’accord s’appuie sur deux partenariats antérieurs, l’un visant à renforcer la filière du riz en Côte d’Ivoire et la filière du mil au Sénégal, l’autre visant à accompagner OCP pour l’obtention de la principale certification mondiale des entreprises pour la diversité des genres – EDGE (Economic Dividends for Gender Equality).

IFC s’engage à combattre la pauvreté et à créer des opportunités en Afrique tout en aidant la région à surmonter les retombées économiques de la crise du Covid-19.

Présidentielle malienne : Boubou Cissé, futur candidat ?

L’ancien Premier ministre malien Boubou Cissé ne fait plus mystère de sa candidature à la présidentielle malienne.Le Mali se dirige dans sept mois vers une élection présidentielle très ouverte. Et dans cette perspective, Boubou Cissé est annoncé parmi les candidats potentiels.

Le dernier PM du gouvernement d’Ibrahima Boubacar Keïta renversé le 18 août 2020 par l’armée, était arrêté, accusé de vouloir déstabiliser la transition au sein de cet État clé dans la lutte contre les jihadistes.

Une incarcération qu’il lie à ses ambitions pour la prochaine présidentielle que la junte doit organiser selon les recommandations de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en février 2022. « C’est une possibilité à laquelle je n’ai pas encore réfléchi. Mais que ce soit en tant que candidat ou non, l’essentiel est de faire en sorte que nous puissions nous parler et trouver des solutions tous ensemble » disait-il après sa mise à l’écart par les mutins.

Blanchi de ces accusations par la justice, l’homme politique de 47 ans peaufine désormais sa stratégie en misant sur l’Union pour la république et la démocratie (URD) du défunt Soumaïla Cissé qu’il a intégré en juin dernier. Mais au sein de cette formation politique, la candidature du désormais secrétaire chargé des affaires économiques et financières du parti ne fait encore l’unanimité.

Candidat de l’URD?

Le chemin qui mène vers le Palais de Koulouba, passera probablement par quelques compromis pour Boubou Cissé, qui a besoin de l’appareil électoral de l’URD pour accéder à la magistrature suprême. Ce jeune politicien de 47 ans pourrait se frotter à l’expérience de trois anciens Premiers ministres Soumeylou Boubèye Maïga, Moussa Mara et Modibo Sidibé dont les candidatures sont aussi agitées tout comme celle de l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, arrivé troisième à la présidentielle de 2018.

S’il bénéficie du soutien de certains poids lourds au sein de l’URD comme Gouagnon Coulibaly de Kati, du puissant ancien ministre Amadou Cissé de la section de Teninkou et de préjugés favorables au sein de la famille de Soumaïla Cissé, il devra rallier à sa cause deux potentiels candidats du parti : Demba Traoré et Amadou Diallo, respectivement porte-parole et ancien président du Mouvement national des jeunes.

Cet économiste, qui a abandonné une carrière à la Banque mondiale pour rentrer au Mali en 2013, devra convaincre les maliens et aussi les militaires de sa capacité à diriger le pays. Jusque-là, Assimi Goïta, devenu le factotum de cette transition après la destitution du président de la transition Bah N’daw, imprime sa marque dans la gestion du pays.

Comores : le torchon brûle entre les Cœlacanthes et la fédération de foot

L’équipe nationale pointe du doigt l’amateurisme de la Fédération de Football des Comores (FFC) incapable de la mettre dans « les meilleures conditions » de préparation de la Coupe d’Afrique des nations 2021.L’Union des Comores se fissure au sujet de sa sélection nationale. Entre les Cœlacanthes et l’instance faîtière du football local, le courant ne passe plus. S’appuyant sur la déroute (5 buts à 1) de l’équipe nationale, « composée essentiellement de joueurs convoqués à la volée » pour pallier l’absence des cadres, en match de barrage de l’Arab Cup contre la Palestine, les Cœlacanthes ont décidé de « rompre le silence » en exprimant leur colère.

Les coéquipiers du gardien Ali Ahamada, dans un communiqué publié ce lundi, listent les maux qui rongent leur groupe. D’entrée de jeu, le collectif tient à signaler que la plupart des joueurs étaient disposés à répondre à la convocation de l’entraîneur pour cette rencontre contrairement à la déclaration de la Fédération de Football des Comores (FFC).

En outre, les footballeurs reprochent aux dirigeants de n’avoir pas organisé de matchs amicaux en juin dernier à l’instar de nombreuses sélections africaines. « Nous avions besoin, expliquent-ils, de nous retrouver pour savourer et préparer » notre première participation à la Can.

Pour les Cœlacanthes, ce retentissant exploit est « l’arbre qui cache la forêt » tant il y a « des flammes qui risquent de tout décimer si rien n’est fait ». Même si « l’argent n’a jamais été et ne sera jamais une motivation pour porter et défendre les couleurs » des Comores, l’équipe nationale aurait aimé que la fédération engage des discussions pour fixer les primes.

Mais celle-ci, signale le document, a fait la sourde oreille avant de s’enfoncer progressivement dans « une stratégie de mépris et de mensonges ». Si les Cœlacanthes soutiennent que « la gestion actuelle » du football comorien le « condamne à rester dans un amateurisme permanent », ils n’entendent pas se résigner à leur sort.

C’est pourquoi l’équipe nationale a invité, dans l’immédiat, la fédération à « œuvrer pour le changement » et non « pour des effets d’annonce sans lendemain ». Dans le même ordre d’idées, elle a appelé « à la responsabilité, à l’écoute et au respect mutuel » dans le cadre d’un dialogue constructif.

Les Comores, archipel situé au large de la côte Est de l’Afrique, ont obtenu, le 25 mars 2021, leur première qualification pour la grand-messe du football continental. Les Cœlacanthes, avec 9 points dans la besace, ont terminé deuxièmes du groupe G derrière l’Egypte. En six journées, le pays d’origine des chanteurs Soprano et Alonso a enregistré deux victoires, trois nuls et une défaite.

La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de la polémique autour du Code pénal et du Code de procédure pénale.Vox Populi rapporte que les syndicats d’enseignants regroupés au sein du G20 observent aujourd’hui « une grève d’avertissement » de 24 heures. Objectif, protester contre la modification du Code pénal et du Code de procédure pénale.

Cette structure dénonce, d’après ce journal, « une tentative de limitation ou de confiscation des libertés individuelles et collectives consacrées par la Constitution ».

Dans un entretien avec L’AS, Professeur Samba Thiam, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), affirme que « la polémique naît de la crainte. Cette loi vient limiter notre souci, notre respect impératif des droits humains ».

Pour WalfQuotidien, avec notamment l’acquisition de matériels anti-émeutes, la « chape de plomb sur les libertés » se met en place au Sénégal. Pour illustrer son propos, ce journal surligne la mise en garde de Macky Sall après les violences de mars dernier.

De son côté, Libération fait part de la fin de la garde à vue de l’activiste Guy Marius Sagna et compagnie. Ils avaient été interpellés, précise ce quotidien, vendredi dernier à la Place de nation (ex-Place de l’Obélisque) au moment où l’Assemblée nationale examinait le projet de loi.

Parmi les détracteurs du président de la République, Fatoumata Ndiaye se distingue. EnQuête dresse le portrait de cette femme considérée comme « l’amazone du Fouta » (Nord). Ce journal fait savoir que, « du haut de ses 39 ans, cette Ouakamoise de naissance (commune de Dakar) entend croiser le fer avec les pontes du (pouvoir) coupables, à ses yeux, d’avoir trahi les promesses faites aux habitants » de cette partie du Sénégal d’où est originaire l’actuel chef de l’Etat.

Dans les colonnes d’EnQuête, Mame Mbaye Niang, membre de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir), bande les muscles. L’ancien ministre y désapprouve les « tentatives de manipulation » de l’opinion découlant de la « mauvaise foi » de l’opposition.

El Hadj Kassé, ministre-conseiller en Arts et Culture, est également monté au front. A en croire ce fin communicant, cité par Sud Quotidien, « l’opposition, du moins une partie, est dans son rôle de manichéisme systématique… Tout ce que le pouvoir pose comme acte, propose et suggère est forcément (mauvais) ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil indique que les députés ont voté, samedi 26 juin, un projet de loi portant Code de l’électricité. Désormais, signale le quotidien national, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) n’a plus le monopole dans le marché de la production de l’énergie.

Enfin, L’Observateur se fait l’écho d’une « probable troisième vague » du nouveau coronavirus au Sénégal. Ce journal explique la hausse des cas par « un sale coup » des politiques, aussi bien du pouvoir que de l’opposition, qui organisent des tournées, des meetings… durant lesquels les masques tombent.

Sénégal: Wizall Money désignée meilleure entreprise d’innovation numérique

Wizall Money, filiale du groupe BCP (Maroc), a été désignée meilleure entreprise d’innovation numérique du Sénégal, à l’issue de la 14ème édition des «Calebases de l’excellence awards », selon une note.

Ce prix récompense la performance du service de cette filiale qui propose un modèle économique équitable pour les clients, les distributeurs et les marchands. Il est conçu pour faciliter les transactions de type nano-finance via sa solution 100% gratuite. 

Le service financier est exempt des frais sur les opérations de retraits, de paiements et de transferts d’argent, ce qui est innovant dans un écosystème où chaque entreprise cherche à accroître ses parts de marchés.   

Les «Calebasses de l’excellence awards » distinguent chaque année les efforts d’innovation et la performance des organisations, des personnalités émérites et des entrepreneurs Sénégalais qu’ils soient résidents ou membres de la diaspora.

« Je tiens à remercier tous les collaborateurs de Wizall Money qui m’accompagnent depuis plus de 5 ans maintenant, le million de clients qui utilisent notre solution et qui nous font confiance », a déclaré M. Sébatien Vetter, Co-Fondateur, directeur général du Groupe Wizall.  

 M. Sébatien Vetter a fait savoir que la filiale compte 15 000 points de ventes au Sénégal qui sont des partenaires privilégiés dans la distribution des offres sur l’ensemble du territoire.

Il a en outre remercié M. Ken Kakena, son associé et directeur général de Wizall Money Côte d’Ivoire avec qui il partage ce prix qui distingue leurs offres dans le secteur des paiements digitaux.  

Fondée au Sénégal en 2015, la filiale a développé en 6 ans un modèle de croissance rapide et innovant dans le secteur des paiements électroniques et du mobile money, en réponse aux besoins grandissants de bancarisation et d’accès à des services financiers de proximité.  

La vision novatrice de Wizall Money a d’abord séduit le Groupe Total, leader de la distribution de produits pétroliers, marquée par une prise de participations au capital de la start-up et un investissement de plusieurs milliards de FCFA sur la solution en 2015. 

L’entreprise a ensuite lancé une levée de fonds auprès du groupe BCP, maison mère des établissements Banque Atlantique, qui est devenu en décembre 2018, son actionnaire de référence suite à une prise de participation majoritaire au capital de la start-up. 

Wizall enregistre déjà un développement réussi dans la zone de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) avec plus de 2,9 millions d’opérations, 1 000 000 de   clients, 200 milliards de F CFA de flux transactionnel en 2020.

Gbagbo se recueille sur la tombe de sa mère à Blouzon, dans le Centre-ouest ivoirien

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, s’est recueilli dimanche sur la tombe de sa mère à Blouzon, une localité dans le Centre-ouest de la Côte d’Ivoire, dix jours après son retour au pays.

A son arrivée à Abidjan, le 17 juin 2021, après dix ans d’absence en raison des procédures judiciaires liées à la Cour pénale internationale (CPI),  M. Gbagbo a promis se recueillir sur la tombe de sa génitrice avant les activités politiques.  

La traversée de certains axes routiers du pays n’a pas été aisée. En partance pour Gagnoa, sa ville natale, son cortège a été envahi par des populations à Sikensi, où des militants et sympathisants voulaient le voir.

Devant la résidence familiale à Blouzon, les populations scandent “on veut voir Gbagbo”, donnant du fil à retordre au cordon sécuritaire. Avec une forte délégation, il a pu se recueillir sur la tombe de sa mère, décédée pendant son incarcération à la CPI.

Les femmes assurent 80% de la production du vivier en Côte d’Ivoire

Les femmes assurent 80% de la production du vivrier consommé en Côte d’Ivoire, selon Mme Félicité Koutouan, directrice en charge de l’entrepreneuriat féminin au ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant.

« Les femmes assurent 80% de la production du vivrier que nous consommons en Côte d’Ivoire », a dit Mme Félicité Koutouan, en marge des travaux préparatoires du 1er Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine, tenus jeudi à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.  

Ce salon, prévu du 19 au 22 août à Grand-Bassam, est une plateforme d’exposition du potentiel des femmes et vise la gent féminine à travers le pays. Il comprend un espace projets innovants aux fins de mettre en contact les femmes entrepreneures en relation d’affaires.

Il a pour objectif, à en croire son commissaire général Djé Koblé, de « booster » le savoir-faire des femmes, mettre en valeur leur génie créateur, tout en exposant leurs innovations. Pour cette édition 2021, quelque 300 exposants et 3500 visiteurs sont attendus.  

Le Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine veut en outre impulser davantage les femmes dans l’économie locale et mettre en valeur les richesses gastronomiques. Dans cette optique, un concours culinaire est organisé.

Mme Félicité Koutouan s’est réjouie de cette initiative, tout en invitant les femmes à mettre le focus sur la transformation des matières premières qu’ elles produisent afin d’apporter de la plus-value à leur business. 

Elle a fait observer que le leadership féminin est un enjeu structurel de développement, car une pleine participation des femmes au développement d’un pays, assure un développement économique et social durables.  

Le gouvernement, dira-t-elle, a un « grand programme » dénommé PNIA 2 qui comporte un volet mécanisation de l’agriculture visant à amener les paysans à accroître leurs productions avec des outils modernes et des systèmes d’exploitation avancés. 

Cet appui devrait permettre d’éviter les pertes post-récoltes et assurer une sécurité alimentaire. Mme Félicité Koutouan a d’ailleurs annoncé un Projet d’appui à l’autonomisation de la femme rurale afin de les faire passer à une stature de vulnérabilité à de femmes entrepreneures. 

En Côte d’Ivoire, 61,9% des femmes sont propriétaires d’une entreprise, mais la plupart de ces activités sont dans l’informel. Ce salon intervient comme un levier pour renforcer leur leadership et leurs engagements en matière d’autonomisation. 

Le défi majeur des femmes demeure toujours la pénibilité de leurs moyens de travail. L’Etat veut réduire cette charge en donnant des opportunités aux femmes pour dynamiser leurs activités et contribuer davantage à l’économie locale. 

Mise en place de 67 indicateurs de développement des médias en Côte d’Ivoire

Quelques 67 indicateurs pour l’évaluation du développement économique ainsi que de l’effet des lois et règlements sur le développement des médias en Côte d’Ivoire ont été mis en place à l’issue d’un atelier organisé du 24 au 26 juin à Dabou, à une cinquantaine de km à l’ouest d’Abidjan.

Organisé par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), cet atelier s’est déroulé sous le thème, «Mise en place d’indicateurs de développement des médias en Côte d’Ivoire ».

Les travaux présidés par M. Abdou Abdou, Conseiller technique et président du Conseil de gestion du FSDP, représentant M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de Francophonie, se sont déroulés au sein de deux commissions thématiques, l’une  dénommée «Economique et financière» et l’autre «Légale et réglementaire ».

Au terme de ces travaux, la session plénière a adopté 14 strates d’analyse et 32 indicateurs au niveau de la commission «Economique et financière».

 Ces strates et indicateurs ont notamment trait à l’analyse macroéconomique du développement du secteur des médias, l’impact sur l’emploi et la masse salariale, l’évolution de la subvention étatique allouée au secteur des médias, la digitalisation, l’existence de rédaction en ligne, l’offre numérique à la vente ou la monétisation.

 Pour la commission «Légale et réglementaire », 11 strates d’analyse et 35 indicateurs ont été retenus. Il s’agit entre autres de la liberté d’expression, des lois nationales ou la garantie constitutionnelle de la liberté d’expression, du droit à l’information, de la liberté d’exercice de la profession de journaliste, de l’élaboration de la politique publique à l’égard des médias, du droit à l’indépendance éditoriale et de la protection des sources.

M. Abdou Abdou, représentant le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, a rassuré que  ce document connaîtra une attention toute particulière par ce département ministériel qui continuera à œuvrer pour l’amélioration de la gestion de l’aide publique aux médias.

Les participants étaient issus  des Autorités de régulation,  des directions centrales du ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie, et des Organisations professionnelles des médias. Des experts du monde économique et juridique ont également pris part aux travaux.

Le FSDP a pour mission de financer au profit des entreprises de presse et de communication audiovisuelle et aussi des organisations professionnelles des études et conseils, des projets de formation, la diffusion et des projets d’intérêt collectif provenant des organisations professionnelles, a rappelé son directeur exécutif, Mme Bernise N’guessan. 

Cet établissement accorde aussi des subventions, et peut constituer auprès des banques et établissements financiers, la garantie des emprunts que contractent les entreprises et organisations professionnelles du secteur de la presse.