janvier 2022 - Page 5 sur 33 - Journal du niger

Le groupe Bolloré renforce son implication dans l’éducation

Depuis plusieurs décennies l’éducation est au cœur de l’engagement solidaire du groupe Bolloré.À travers son programme de solidarité « Earthtalent », Bolloré s’appuie sur son ancrage territorial pour soutenir des projets d’associations de proximité principalement dans les domaines de l’éducation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat.

Ainsi, en collaboration étroite avec ses équipes locales, le Groupe a ainsi apporté une aide financière à près de 70 projets éducatifs dans 18 pays.

Parmi ces pays, il y a l’Inde avec le projet Anandan qui permet chaque année à 500 enfants en situation de grande précarité de bénéficier d’un accès à un programme éducatif de qualité.

En Guinée Conakry, dix étudiants ont reçu une bourse académique leur permettant d’étudier à l’École Nationale des Arts et Métiers (ENAM).

S’agissant de la France, en partenariat avec la Cité Internationale Universitaire de Paris, plusieurs étudiants se sont vu attribuer une bourse et bénéficient également d’un accompagnement de la part des collaborateurs du Groupe Bolloré pour leur assurer un soutien moral, financier et professionnel.

« Earthtalent by Bolloré a été créé en 2010 avec l’objectif d’apporter une aide concrète aux populations locales dans divers domaines en particulier l’éducation, axe fort de notre programme. En coordonnant nos efforts avec les équipes locales, nous continuerons à remplir notre mission pour accompagner les jeunes dans la durée et leur donner les moyens de réussir par eux-mêmes », a déclaré Dorothée Van der Cruyssen, Directrice de l’Engagement Solidaire International et Mécénat du Groupe Bolloré citée par un communiqué de presse.

En 2021, la création du programme de bourses B’Excellence a permis de consolider les actions déjà initiées et de donner la possibilité aux étudiants ayant un parcours académique d’excellence de poursuivre leurs études.

Logement: une convention de location-vente au profit des journalistes ivoiriens

L’Union nationales des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a signé mercredi, à Abidjan, une convention de location-vente de logements avec Bonus expertises, une entreprise de promotion immobilière, au profit des journalistes ivoiriens.

Le protocole de la convention a été paraphé, à la Maison de la presse d’Abidjan, avec le président de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, d’une part et d’autre part, le directeur général de la société de promotion immobilière, Bonus expertises, M. Patrice Yotcho. 

Expliquant le processus de location-accession-acquisition dit location-vente, M. Patrice Yotcho, le directeur général de Bonus expertises, a indiqué que cela fonctionne sur la base d’une « caution solidaire ».  

La caution solidaire, soulignera-t-il, représente l’ensemble des loyers qui sont payés par avance, également appelé « apport initial ». Il s’agit notamment « des loyers représentant 24 mois » qui constitueront cette caution solidaire.  

« Une fois que cette caution solidaire est payée, on devient éligible au programme, on a plus rien à payer jusqu’à obtenir ses clés et après, on paie ses loyers pendant 168 mois pour devenir propriétaire du logement », a-t-il ajouté.  

M. Yotcho a fait savoir que ce sont des logements en appartements de trois et quatre pièces, en maison basse de quatre pièces et cinq pièces, et des logements duplex, qui seront construites dans la zone d’Azaguié, dans la périphérie d’Abidjan. 

« À la base, nous avons conclu avec l’Unjci pour 200 journalistes, mais nous avons une offre qui dépasse largement les 200, puisqu’on a une assiette foncière qui peut accueillir 5.000 personnes », a-t-il rassuré.  

Cette opération a lieu dans « un systeme de mutualisation de ressources qui permet de payer une caution, d’accéder au logement et payer un loyer mensuel sur une période de 14 ans, a mentionné M. Yotcho. 

« L’avantage de ce processus, c’est qu’il permet de payer des loyers qui sont constants, qui n’augmentent pas et qui sont conformes à ce que la plupart des personnes qui sont en location aujourd’hui ont l’habitude de payer », a-t-il renchéri. 

À la différence d’un locataire, à la fin du processus, ces logements vont revenir aux souscripteurs et donc c’est une « offre sociale qui permet à la plupart des journalistes aujourd’hui d’accéder à la propriété immobilière », a-t-il poursuivi.  

Pour sa part, le president de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, a soutenu que « cette offre permet d’être propriétaire d’une maison dans le cadre d’une location-vente », estimant que « c’est une bonne chose quand on sait que sur le terrain, il y a une surenchère des prix des maisons ».

Une flexibilité est par ailleurs offerte dans l’acquisition de ces maisons suite à des négociations avec l’opérateur immobilier, a relevé le président de l’Unjci, rassurant de son côté que « c’est une opération qui est taillée sur mesure ».

« Après cette signature, nous allons aller sur le terrain pour visiter les différentes plates-formes. Ils sont déjà à un certain niveau de construction des maisons », a-t-il annoncé, tout en invitant les journalistes à y souscrire afin de rentrer dans l’opération pour ne pas avoir des regrets demain. 

Côte d’Ivoire: les guides religieux impliqués dans la lutte contre le Sida

Pour atteindre les malades du Sida, qui se retrouvent dans des camps de prière et lieux de culte abandonnant leur traitement, l’Agence ivoirienne de marketing social (AIMAS), veut impliquer les guides religieux dans la lutte contre le VIH.

Face à cette situation, l’Initiative foi et communautés du PEPFAR a été mise en place pour engager les confessions religieuses à sensibiliser leurs membres par le biais des structures des communautés confessionnelles et des Partenaires de Mise en Œuvre (PMO).

Dans cet élan, l’Agence ivoirienne de marketing social (AIMAS) a procédé mercredi à la remise officielle de supports de communication de l’Initiative foi et communautés aux partenaires du PEPFAR, lors d’une cérémonie à Abidjan.  

Dr Dibo Henri, chef du projet à AIMAS a soutenu que la lutte contre le Sida est une affaire de tous, et les patients qui abandonnent leur traitement pour se retrouver dans des camps de prière et lieux de culte, doivent être suivis pour prendre leurs traitements.  

Dans ce contexte, le ministère de la Santé a pensé qu’il était bon que les guides religieux soient impliqués davantage dans cette lutte, et ce, afin qu’ils puissent sensibiliser leurs fidèles pour les amener à prier certes, mais à poursuivre les traitements, a-t-il ajouté.

Cette initiative cible surtout les hommes qui abandonnent le plus souvent leur traitement et en second rideau, les guides religieux qui vont relayer l’information en utilisant les supports de communication pour faire la sensibilisation, a-t-il poursuivi.   

La Côte d’Ivoire fait partie des pays les plus touchés par le VIH dans la région d’Afrique de l’Ouest (2,09 % de prévalence nationale ; 379.593 Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) dont 122.622 hommes soit 32%). 

Dans le cadre de la réponse au VIH, le pays s’est engagé dans l’initiative de l’élimination de cette pandémie d’ici à 2030 à travers les objectifs intermédiaires d’accélération de la réponse avec les « 95-95-95 » d’ici à 2025.

Cela vise également à asseoir des stratégies pour traiter tous les patients en intégrant le modèle de soins différenciés et la délégation de tâches pour optimiser la rétention durable des PVVIH dans les soins à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. 

Selon les résultats de l’étude sur les facteurs favorisant la sortie des patients vivant avec le VIH du circuit de soins en Côte d’Ivoire, 7 070 PVVIH abandonnent le traitement ARV dont 4 527 perdus de vue à Abidjan et 2 543 à l’Intérieur du pays. 

Bien que des soins et un soutien adéquats leur soient prodigués, une partie de ces perdus de vue se retrouve dans des camps de prière et autres lieux de culte à la recherche de soutien spirituel et de guérison. 

C’est dans ce cadre qu’AIMAS a bénéficié d’un financement du PEPFAR par l’entremise de l’USAID à travers le « Sustainable Condoms Solutions Project » ou projet de Solutions durables pour les condoms (SCSP).

L’un des objectifs assignés est de développer des messages et supports de communication pour réduire la stigmatisation et améliorer les connaissances en matière de VIH et de traitement à travers le réseau local des leaders religieux et communautaires.  

En juillet 2021, à Jacqueville (Sud), un atelier d’élaboration de messages d’espoir et des supports de communication sur le VIH  avec la participation des communautés religieuses a été organisé afin d’impliquer les guides spirituels et les éveilleurs de conscience.

Un gouvernement est « crédible » quand il travaille pour le plus grand nombre (Gbagbo)

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, leader du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) estime qu' »un gouvernement n’est crédible que quand il travaille pour le plus grand nombre », à l’occasion des 100 jours du parti.

« Un gouvernement n’est légitime et crédible que quand il travaille pour le plus grand nombre; d’où les Grecs ont créé le concept de la démocratie qui signifie le pouvoir du peuple », le système politique par lequel le peuple est souverain, a dit M. Gbagbo, dans un message vidéo.

Selon lui, « c’est par le plus grand nombre qu’il faut qu’un pouvoir travaille ». Aujourd’hui, dans la sous-région ouest-africaine, la résurgence des coups d’Etat montre « la façon de gouverner qui ne convient pas au plus grand nombre ». 

« Voici déjà 100 jours que nous avons créé à notre congrès constitutif le PPA-CI qui est une idée pour la transformation de la Côte d’Ivoire, pour le combat pour la Côte d’Ivoire, notre pays », a lancé l’ex-président ivoirien. 

« Confisquer les biens et les idées du peuple pour un petit groupe, c’est contre cela que nous nous battons », a-t-il souligné, ajoutant « il faut qu’ on lutte pour qu’il (le pays) soit le meilleur possible ».

Toutefois, les populations doivent savoir que « les périls sont nombreux, et il y a le péril de la non-démocratie » que l’on peut d’ailleurs observer dans la sous-région, c’est pourquoi le PPA-CI se bat pour que le plus grand nombre ait droit à la parole et à de meilleures conditions de vie.

Dans l’élan de la démocratie, « on n’est pas assuré de réussir à chaque fois, mais on doit le faire pour un grand nombre » quand on a les commandes du pouvoir,  a laissé entendre M. Gbagbo, à l’occasion des 100 jours de son nouveau parti, le PPA-CI. 

Afrique : bientôt une banque d’investissement pour les jeunes

La banque pour l’entreprenariat et l’investissement pour les jeunes africains devrait permettre à ces derniers de disposer davantage de ressources nécessaires au développement de leurs entreprises.En Afrique, les initiatives pour pallier le sous-financement des jeunes entrepreneurs se multiplient. En visite officielle de deux jours à Dakar, le président de la Banque africaine de développement (Bad), Dr Akinwumi Adesina, a annoncé, ce jeudi, la création prochaine d’une banque africaine dédiée exclusivement au soutien des jeunes entrepreneurs du continent.

« Le système bancaire traditionnel tel qu’il est conçu ne répond pas nécessairement aux besoins de financement des jeunes entrepreneurs. Il  nous faut donc créer un écosystème financier autour de la jeunesse pour leur permettre de transformer leurs idées en des projets finançables et viables », a déclaré M.Adesina dans les locaux de la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) où il a tenu sa première rencontre.

Selon le ministre, Délégué général à la DER/FJ, Papa Amadou Sarr, l’objectif de cette institution financière est de faire une alliance africaine autour du financement de l’entreprenariat pour les femmes et les jeunes. Et la DER/FJ qui accompagne déjà certains pays africains aidera d’autres Etats à développer leurs propres programmes gouvernementaux, a indiqué M. Sarr.

« Je veux que la DER soit l’exemple pour toute l’Afrique », a ajouté le président Akinwumi Adesina.

Se disant satisfait du taux d’exécution des projets financés par la DER/FJ et des résultats qu’ils ont produits, le président de la Bad a promis d’augmenter les fonds alloués à la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes. « Soyez assuré du fort soutien de la Banque africaine de développement », a-t-il dit.

De même, il a annoncé l’organisation dans la capitale sénégalaise d’un forum sur le financement des jeunes entrepreneurs africains. Cette rencontre, qui réunira des acteurs financiers du monde entier, sera évoquée au cours de son entretien avec le président Macky Sall.

Malawi : Chakwera remanie de son gouvernement

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, a annoncé un nouveau gouvernement qui comprend de nouveaux visages, quelques jours après avoir limogé l’ensemble de l’Exécutif lundi, à la suite d’une tempête de corruption impliquant certains de ses anciens principaux lieutenants.Dans la nouvelle liste ministérielle annoncée par le Secrétaire de la Présidence et du Gouvernement, Zanga Zanga Chikosi, Samuel Kawale remplace Kezzie Msukwa, accusé de corruption, en tant que nouveau ministre des Terres du Malawi, tandis que l’homme d’affaires Mark Phiri est nommé ministre du Commerce et de l’Industrie, en remplacement de Sosten Gwengwe.

Vera Kamtukule a été promue ministre du Travail, tandis qu’Abida Mia a été élevée au rang de ministre de l’Eau et de l’Assainissement. Kamtukule et Mia étaient auparavant vice-ministre du Travail et vice-ministre des Terres, respectivement.

Chakwera a dissous l’ensemble de son cabinet cette semaine à la suite d’un tollé public concernant la corruption croissante parmi ses ministres.

Msukwa a été suspendu au début du mois sur la base d’allégations selon lesquelles il aurait accepté des pots-de-vin d’un homme d’affaires important en échange de l’accès à des terres de premier ordre.

Deux autres ministres ont été licenciés à la fin de l’année dernière, également en raison d’allégations de corruption.

D’autres nominations seront faites prochainement, a déclaré le bureau de Chakwera.

Voici la liste des nouveaux ministres :

Lobin Lowe, ministre de l’Agriculture

Michael Usi, ministre du Tourisme, de la Culture et de la Faune sauvage

Samuel Kawale, ministre des Terres

Mark Phiri, ministre du commerce et de l’industrie

Vera Kamtukule, ministre du Travail

Abida Mia, ministre de l’Eau et de l’Assainissement

Patricia Kaliati, ministre du Genre, du Développement communautaire et du Bien-être social

Titus Mvalo, ministre de la Justice

Agnes Nyalonje, ministre de l’Education

Khumbidze Chiponda, ministre de la Santé

Jacob Hara, ministre des Transports

Blessings Chinsinga, ministre du Gouvernement local.

Mali : Takuba sur la sellette, bras de fer entre Bamako et Paris

Le déploiement des troupes danoises au Mali dans le cadre du groupement militaire Takuba sème la discorde entre le Mali et la France.On assiste à une véritable guerre des communiqués entre le gouvernement de transition malienne et le ministère français des Affaires étrangères sur la participation du Danemark à la Task Force militaire Takuba qui opère au Sahel. Alors que la France a engagé une « concertation approfondie » avec ses partenaires européens sur l’avenir de la force militaire européenne, le pouvoir malien exige le départ de soldats danois tout juste arrivés.

Dans un communiqué, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maîga, estime qu’en entrant sur le territoire malien, le Danemark n’a pas respecté le « protocole additionnel applicable aux partenaires européens » de la force Takuba, qui exigerait de signer au préalable un accord bilatéral avec Bamako.

Dans sa réponse, le gouvernement malien « par note verbale du 29 juin 2021 », soutient que « le gouvernement du Royaume de Danemark a saisi le gouvernement de la Transition d’un projet de texte en vue de convenir du statut des forces spéciales danoises devant intervenir au sein de la force Takuba sur la base du protocole additionnel conclu en mars 2020 entre le gouvernement de la République du Mali et le gouvernement de la République française déterminant le statut des détachements non français de la force Takuba ».

Selon toujours le communiqué du gouvernement de la transition, « la partie danoise avait souhaité recevoir un accusé de réception de la partie malienne pour marquer l’entrée en vigueur du texte soumis ». La requête étant toujours en examen, la partie malienne soutient qu’ « aucun accord n’autorise le déploiement des forces spéciales danoises au sein de la force Takuba ».

Une mise au point qui fait réagir le Quai d’Orsay. Dans un communiqué, le site du ministère des Affaires étrangères précise que « les autorités maliennes ont envoyé une lettre d’invitation formelle au gouvernement du Danemark le 27 novembre 2019. La notification d’acceptation a ensuite été transmise par l’ambassade du Danemark à Bamako le 29 juin 2021 et signée le jour-même par le Protocole du Ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale » soutient la note.

Le communiqué précise que « la présence de militaires danois sur le sol malien est donc légale, repose sur une invitation de la part des autorités de la République du Mali et respecte la procédure juridique agréée par les services juridiques des ministères maliens des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et de la Défense et des Anciens combattants » a soutenu le communiqué.

Le document publié sur le site du ministère des Affaires étrangères de la France, porte la signature des pays qui composent la Task force Takuba : Allemagne, Belgique, Danemark, Estonie, France, Hongrie, Italie, Lituanie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Suède.

A peine lancée, Takuba vacille. La Task-force qui doit remplacer Barkhane, l’opération militaire menée par la France au Sahel est déjà dans l’impasse. Lancée en mars 2020 à Liptako Gourma, dans la partie sud-ouest du Niger, Takuba doit étendre son domaine d’intervention au Burkina Faso et au Mali. Elle a pour mission d’assister et à former l’armée malienne, en coordination avec les partenaires du G5 Sahel, de la Minusma et les missions de l’UE.

Après avoir annoncé la fin de Barkhane en juin 2021, La France s’ensable véritablement dans le dossier malien. Paris estime pourtant qu’un retrait au Sahel serait présenté comme une faillite militaire et politique en Afrique notamment par les jihadistes, et laisserait le champ libre à la Russie qui se déploie actuellement au Mali et lorgne le Burkina Faso.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

La situation des PME, la transformation numérique et la qualification de la sélection marocaine de football pour les quarts de finale de la CAN 2021 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la situation des PME, écrit que les pouvoirs publics ont, de tout temps, multiplié les tentatives, les programmes et les dispositifs pour les aider à démarrer, à se développer, pour les préserver et parfois aussi pour les sauver, mais que toutes ces actions d’accompagnement « s’arrêtent de produire des effets une fois passés la conjoncture ou le contexte pour lesquelles elles ont été destinées ».

Le chef d’entreprise, lui, demeure confronté en permanence aux nombreux autres défis du quotidien avec pour seule préoccupation d’assurer la survie et la pérennité de son activité et des emplois, estime la publication.

Si aujourd’hui, il y a nécessité de muscler la PME marocaine, l’enjeu ne peut pas être réduit aux seuls aspects financiers, d’autant plus que les PME ont aussi et surtout besoin d’un accompagnement rapproché au quotidien, de bénéficier d’expertises, de formation, d’aide au développement de ses capacités et de ses ressources humaines, relève-t-il.

+L’Économiste+, qui revient sur la transformation numérique, écrit que certes, de nombreuses entreprises ont déjà “pris le train”, des services publics aussi, mais qu' »il y a encore de gros trous dans les chaînes ».

Le retard de digitalisation fait perdre au Maroc des points non seulement dans les classements internationaux, mais aussi en termes d’augmentation de la productivité et de la compétitivité de l’économie, relève le quotidien, qui se fait l’écho du rapport du CESE.

Dans l’administration, moins du quart des services sont complètement dématérialisés, ce qui fait perdre à chaque citoyen en moyenne annuelle 50 heures et à chaque entreprise 200 heures! estime-t-il, soulignant que “la fracture numérique est grande et coûte très cher”.

+L’Opinion+, qui revient sur la qualification des Lions de l’Atlas pour les quarts de finale de la CAN 2021, après leur victoire contre le Malawi en 8e de finale, écrit que la sélection nationale était « sur le point de battre un autre sinistre record, celui de ne pas atteindre le tour des quarts depuis 18 ans ».

En effet, depuis l’épopée de Badou Zaki et son équipe « incognito » qui a atteint la finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée en Tunisie, le Onze national a toujours raté le rendez-vous des quarts, souligne le journal.

Même lorsque les Lions de l’Atlas partirent favoris lors de la CAN 2019, ils furent éjectés en 8èmes de finale contre toute attente, par la modeste formation du Bénin, qui participait pour la première fois à la compétition, relève-t-il, évoquant “un épisode tragique” pour le public marocain, qui misait gros sur son équipe nationale.

Même son de cloche du côté d’Al Bayane qui titre “Le cauchemar béninois n’a pas eu lieu !”.

A la veille de ce match des huitièmes de finale de la CAN, “on craignait fort” que le “spectre du cauchemar” contre le Bénin, à la même phase de la compétition en 2019, ne se reproduise encore une fois, note-t-il.

Il importe maintenant de reconnaître qu’en dépit de cette victoire “euphorique” contre la sélection du Malawi, le jeu de l’équipe nationale “ne convainc toujours pas !”, estime-t-il, évoquant “beaucoup de déchets” aussi bien dans la ligne médiane que dans celle de l’offensive.

Macky Sall et son gouvernement à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur les retrouvailles de Macky Sall avec ses ministres dont certains ont été battus aux élections locales du 23 janvier dernier.Macky Sall aux membres du gouvernement : « Préparez vos dossiers », titre L’Observateur qui plonge « dans l’ambiance du dernier Conseil des ministres d’après scrutin ».

EnQuête est formel : « Macky Sall va couper des têtes », le remaniement ministériel est « imminent ». Selon le journal, le chef de l’Etat a informé hier ses ministres de l’arrivée d’un Premier ministre et « leur a demandé d’expédier les affaires courantes ». « Il lui faut reprendre la main rapidement et endiguer la déferlante YAW (Yewwi Askan Wi) », la grande coalition de l’opposition qui a remporté d’importantes villes et communes du pays.

En revanche, Le Quotidien note que « Macky prend son temps » pour la nomination du Premier ministre, un poste qui avait été supprimé après la présidentielle de 2019. Le journal indique que « le décret ne sera pas signé avant le 8 février ».

Sur les contreperformances de la coalition présidentielle aux élections locales de dimanche dernier, Walf Quotidien note des « tirs groupés sur (Mahmoud) Saleh », le directeur de Cabinet politique de Macky Sall qui avait déclaré que ce scrutin avait valeur de référendum pour un troisième mandat de son mentor.

Si les résultats provisoires des Locales ne sont pas encore publiés, Vox Populi souligne que « les candidats de YAW Thiès soufflent sur les braises ». Le journal note que ces derniers « s’accrochent à leurs +victoires+ et menacent ».

Le Témoin fait focus sur les résultats du Parti démocratique sénégalais (PDS) et « les raisons d’une régression ». Jadis principale formation de l’opposition, puis parti au pouvoir avant de retourner dans l’opposition, « le PDS n’est plus que l’ombre de lui-même. A preuve, il a chuté de 107 collectivités locales en 2014 à 27 dimanche dernier ».

Sur un autre sujet, L’AS indique que « Macky préconise la dématérialisation des procédures » pour une célérité des décisions judiciaires.

Le Soleil titre sur le sixième plan d’actions des syndicats de l’enseignement. Une situation qui met « l’école dans la tourmente » avec des élèves qui en ont « ras-le-bol », indique le quotidien national.

Sur la CAN 2021, Le Soleil informe que « les Lions affronteront la Guinée équatoriale en quarts » dimanche prochain.

Stades titre sur la série de quatre matchs sans but encaissé par le Sénégal dans cette compétition. « Une première depuis 2002 », d’après le quotidien sportif.

Le Maroc condamne toutes les formes d’ingérence iranienne dans les affaires intérieures des pays du Golfe

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, mercredi par visioconférence, avec le Secrétaire général du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG), Nayef Falah Al-Hajraf.Lors de cette entrevue, le ministre marocain a fait part des remerciements et de la considération du Maroc au CCG et aux pays frères du Golfe pour leur position solidaire et constante avec le Royaume, telle qu’exprimée dans la déclaration finale ayant sanctionné les travaux de la 42ème session du Conseil suprême du CCG, tenue le 14 décembre dernier à Ryad, et réaffirmant les positions constantes du Conseil en faveur de la marocanité du Sahara et son soutien immuable à l’intégrité territoriale du Royaume.

De son côté, le Secrétaire général du CCG a réaffirmé la position constante du Conseil en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de son unité territoriale, considérant qu’aucune solution à ce conflit régional artificiel n’est envisageable hors du cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc et de son intégrité territoriale.

M. Al-Hajraf s’est également félicité des positions solidaires du Royaume avec les pays du CCG et leurs causes nationales, ainsi que du niveau distingué des relations de partenariat liant les deux parties, soulignant la ferme détermination du CCG à consolider davantage ces relations.

S’agissant du renforcement du partenariat entre les deux parties, M. Bourita a réaffirmé la disposition du Royaume à continuer à œuvrer avec le Secrétariat général du CCG et les pays du Golfe pour jeter les bases d’une nouvelle étape de coopération qualitative, visant à consacrer un cadre de partenariat renouvelé et favorable au renforcement des relations politiques, économiques, commerciales et humaines, en concrétisation de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI contenue dans le Discours Royal devant le Sommet Maroc-Pays du Golfe, tenu le 20 avril 2016 à Ryad.

Le ministre s’est félicité des dénominateurs communs et de la solidarité constante que partagent le Maroc et les pays du CCG, réitérant à ce propos la condamnation par le Royaume du Maroc, Roi, gouvernement et peuple, de la poursuite des attaques des milices houthies et des parties qui les soutiennent contre les installations civiles et économiques en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis.

Il a, en outre, réitéré le rejet du Maroc et sa condamnation de toutes les formes d’ingérence iranienne flagrantes dans les affaires intérieures des pays du Golfe, particulièrement dans le Royaume frère de Bahreïn, rappelant que le Maroc, comme l’a souligné le Roi lors du Sommet Maroc-Pays du Golfe tenu le 20 avril 2016 à Ryad, « a toujours considéré que la sécurité et la stabilité des pays du Golfe sont indissociables de la sécurité du Maroc », au vu de la communauté du destin et de la convergence des points de vue sur les différentes questions d’intérêt commun.

Le communiqué précise que M. Bourita a adressé une invitation au Secrétaire général du CCG pour effectuer une visite de travail au Maroc, dont la date sera fixée ultérieurement.