janvier 2022 - Page 4 sur 33 - Journal du niger

Macky Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la sortie du chef de l’Etat contre les activistes pour une criminalisation de l’homosexualité et son analyse des résultats des dernières élections locales.« Macky catégorique sur l’homosexualité », titre Walf Quotidien à propos de la rencontre entre le président de la République et les imams et oulémas du Sénégal. « Tant que je serai à la tête du pays, elle ne sera jamais dépénalisée », a-t-il promis.

« La dépénalisation de l’homosexualité n’est pas à l’ordre du jour », poursuit-il dans L’AS. Sous le titre « homo et rictus », L’Observateur évoque « la colère du président sur la campagne de dénonciation de +And Sam Djiko yi+ », un mouvement de défense des valeurs nationales. 

« S’il ne s’agissait que de politique, cela ne me ferait pas mal, mais c’est inacceptable de mêler les chefs religieux à ces mensonges », a dit Macky Sall. « L’opposition est en train de me mettre à mal avec les religieux », a-t-il poursuivi dans EnQuête.

L’Observateur rapporte également « la vive réaction de Ababacar Mboup », coordonateur de ce mouvement, « et l’autre tour du Sénégal qui a été fatal à Benno Bokk Yakaar (coalition du pouvoir) lors des Locales ».

« Macky fait son dépouillement », indique Le Quotidien, évoquant les résultats des élections locales du 23 janvier dernier. « Je n’ai pas perdu ces élections, je n’ai jamais gagné Dakar, Thiès… », souligne-t-il.

Vox Populi note que « Macky sort du silence, s’évalue » et déclare que « la majorité qui (l’a) réélu n’a pas changé ». Pour lui, « les résultats provisoires (leur) créditent de 36 à 37 sur les 46 départements ; c’est plus de 80 % ».

Sur la bataille de Dakar, ce fut une « raclée mémorable pour Diouf Sarr », ministre de la Santé et candidat du pouvoir qui est « devancé de plus de 92.000 voix par celui de Yewwi » Askan Wi, la grande coalition de l’opposition, souligne le Témoin. Le journal ajoute que l’opposition remporte finalement 15 communes sur 19 de Dakar.

« Yewwi Askan Wi enterre l’APR », l’Alliance Pour la République, indique Sud Quotidien, parlant des résultats provisoires des Locales à Dakar où le parti du chef de l’Etat n’a gagné aucune commune.

EnQuête s’intéresse à la gestion des maires novices qui seront « à l’épreuve de la rupture ». Selon le journal, ils devront faire face aux défis des moyens financiers et des capacités de gestion. Pour le sociologue politique Ibou Sané, « rien ne leur sera pardonné et l’Etat va les épier de très près ».

Sur la CAN 2021 du Sénégal, le Soleil note que « les Lions respirent la forme » à deux jours du quart de finale contre la Guinée Equatoriale. Lors du dernier galop d’entrainement hier à Bangou, avant de rallier Yaoundé, « 25 joueurs (étaient) présents », constate Stades qui souligne que Sadio Mané était pour sa part « en salle de musculation » après sa blessure au cou face au Cap-Vert. « Sadio va très, très bien », rassure le quotidien sportif.

L’Observateur revient sur ce choc de la star sénégalaise de Liverpool face au gardien cap-verdien. Un médecin de la CAF révèle que Sadio Mané a dit juste après sa blessure : « J’ai des vertiges, mais je veux jouer ; je suis un patriote ». « A ce moment-là, il n’avait pas compris que c’est un signe de commotion cérébrale », a noté le praticien.

Santé, aviation et justice au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent de nombre de sujets notamment la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, la réouverture des frontières et la hausse du nombre d’affaires en instance dans les différents tribunaux du Royaume.+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que le Conseil de gouvernement, réuni jeudi, a décidé de prolonger la durée de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 28 février 2022, dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19.

Lors d’un point de presse tenu à l’issue des travaux du Conseil, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil a adopté le projet de décret portant prolongation de la période de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national pour faire face à la propagation de Covid-19.

+Le Matin+ fait savoir que le gouvernement vient de décider la réouverture de l’espace aérien fermé depuis le 29 novembre 2021 suite à la propagation rapide du variant Omicron. La reprise des vols au départ et à destination du Maroc est programmée dès le 7 février prochain.

« Pour accompagner le déploiement de cette décision, une commission technique s’attèle actuellement à l’étude des mesures et procédures à mettre en place au niveau des centres frontaliers ainsi que le protocole sanitaire pour les voyageurs. Les détails seront annoncés ultérieurement », note le communiqué du Chef du gouvernement.

Le gouvernement appelle également les citoyens à continuer à respecter les mesures sanitaires et à adhérer à la campagne de vaccination en respectant le schéma vaccinal complet. « Il s’agit d’un acte de citoyenneté qui permet de faire face à la pandémie de Covid-19 », indique la même source, citée par la publication.

+Al Bayane+ cite une déclaration du premier président de la Cour de cassation, président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Mohamed Abdennabaoui qui a souligné que le nombre d’affaires en instance dans les différents tribunaux du Royaume a augmenté de 34% en 2021 par rapport à 2020.

Intervenant à l’ouverture de la nouvelle année judiciaire, Abdennabaoui a souligné que les tribunaux ont enregistré quelque 4.611.236 affaires au titre de l’année 2021, appelant à soutenir davantage le système judiciaire marocain par le recrutement de nouveaux magistrats pour les prochaines années.

Ainsi, le nombre de jugements a augmenté de 44,4% par rapport à l’année judiciaire 2020, a relevé le responsable judiciaire, mettant en avant l’augmentation considérable des affaires enregistrées au titre de l’année 2021 (+38%).

La ton monte entre Bamako et Paris après le retrait du Danemark

Le Danemark va rapatrier ses soldats face aux exigences du gouvernement de la transition malienne.« Les généraux au pouvoir ont envoyé un message clair où ils ont réaffirmé que le Danemark n’était pas le bienvenu au Mali. Nous ne l’acceptons pas et pour cette raison nous avons décidé de rapatrier nos soldats », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jeppe Kofod après une réunion au Parlement à Copenhague.

Le chef de la diplomatie danoise s’indigne de cette décision prise par le régime de la transition malienne. « Nous sommes là à l’invitation du Mali. Les généraux ont retiré cette invitation (…) parce qu’ils ne veulent pas d’un plan rapide de retour à la démocratie », dit-il.

Le gouvernement malien de transition avait réitéré « avec insistance » dans un communiqué publié dans la soirée de mercredi à jeudi, le départ des troupes danoises arrivées dans le cadre de la mission militaire européenne Takuba. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maîga, martelait qu’en entrant sur le territoire malien, le Danemark n’a pas respecté le « protocole additionnel applicable aux partenaires européens » de la force Takuba, qui exigerait de signer au préalable un accord bilatéral avec Bamako.

Le Colonel Maîga a ensuite répondu à Florence Parly, ministre française des Armées accusée de vouloir diviser les Maliens. « Nous invitons également Mme Parly à plus de retenue et également à respecter le principe élémentaire de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un État », a rétorqué le colonel Maïga avant de l’inviter de « faire sienne cette phrase d’Alfred de Vigny sur la grandeur du silence ».

De son côté, la ministre danoise de la Défense a indiqué que le rapatriement des soldats allait « prendre un peu de temps ». Si un calendrier précis ne peut être établi à ce stade, l’armée danoise juge qu’il faudra « plusieurs semaines » pour ramener hommes et matériel au Danemark, précise-t-elle dans un communiqué.

Le Drian : « la situation ne peut pas perdurer »

Alors qu’on frôle l’incident diplomatique entre Paris et Bamako, Jean-Yves Le Drian soutient que la « situation en l’état actuel ne peut pas perdurer au Mali » faisant planer le spectre d’un changement de dispositif au Sahel. « Vu cette situation, vu la rupture du cadre politique et du cadre militaire (au Mali), nous ne pouvons pas rester en l’état », a déclaré le chef de la diplomatie française sur la radio RTL.

« Ce n’est pas uniquement une décision française, c’est une décision collective et donc nous avons engagé des discussions et avec nos partenaires africains et avec nos partenaires européens pour savoir comment on peut adapter notre dispositif en fonction de la nouvelle situation », a-t-il ajouté

« Lorsqu’on tente désespérément d’isoler le Mali en instrumentalisant les organisations sous-régionales, on se demande enfin qui est dans la provocation », a martelé le colonel Maîga qui apporte la réplique au chef de la diplomatie française.

A peine lancée, Takuba vacille. La Task-force qui doit remplacer Barkhane, l’opération militaire menée par la France au Sahel est déjà dans l’impasse. Lancée en mars 2020 à Liptako Gourma, dans la partie sud-ouest du Niger, Takuba doit étendre son domaine d’intervention au Burkina Faso et au Mali. Elle a pour mission d’assister et de former l’armée malienne, en coordination avec les partenaires du G5 Sahel, de la Minusma et les missions de l’UE.

Après avoir annoncé la fin de Barkhane en juin 2021, La France s’ensable véritablement dans le dossier malien. Paris estime pourtant qu’un retrait au Sahel serait présenté comme une faillite militaire et politique en Afrique notamment par les jihadistes, et laisserait le champ libre à la Russie qui se déploie actuellement au Mali et lorgne le Burkina Faso.

Nestlé Côte d’Ivoire veut « accélérer le revenu » de 10 000 producteurs de cacao

Nestlé Côte d’Ivoire, filiale du géant agroalimentaire suisse, a lancé jeudi à Abidjan, un Programme d’accélération des revenus des producteurs de cacao, visant à améliorer les conditions de travail et de vie de 10 000 paysans sur la période 2022-2023.

« Nous tenons à accélérer l’accès et le revenu des producteurs de cacao à travers une chaîne de valeurs », a dit à la presse le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Thomas Caso, indiquant « le groupe commence, en Côte d’Ivoire, le premier pays d’approvisionnement de cacao ».

Ce programme, insinuera-t-il, vise à adresser « les causes racines derrières les fléaux qu’on voit comme le travail des enfants au sein des champs de cacao », et cette « cause racine, c’est plutôt la pauvreté ». 

A travers ce programme d’envergure, la firme s’engage également à « aider les ménages, à trouver des sources de revenus hors du champ de cacao avec de petits projets » qu’elle accompagnera,  tout en leur offrant des formations nécessaires.   

Le programme devrait permettre de développer l’agroforesterie. Pour M. Caso, « on ne peut pas se permettre, ou que ce soit dans le monde, de couper les arbres des forêts pour faire un produit quelconque ».  

Il est par ailleurs prévu « un bonus à l’incitation à chaque ménage afin de planter au moins 10 arbres forestiers d’ombrage par an », toujours avec un accompagnement et des formations et « ces arbres seront subventionnés par le groupe », a ajouté M. Thomas Caso. 

Le but dernière tout cela est de s’assurer que les producteurs de cacao ont « un niveau de vie juste, important et équitable et le groupe s’engage ainsi à faire un petit pas en avant, à reconnaître qu’il reste encore un travail à faire » pour investir dans la traçabilité de la filière, a-t-il renseigné.  

« On a déjà piloté pour 12 mois ce projet et les résultats sont vraiment impressionnants, maintenant on monte à la deuxième échelle, partant de 1000 ménages à 10 000 ménages et d’ici 2030 le groupe va investir plus que 1,3 milliard de francs suisse sur la chaîne de cacao à travers le monde », a-t-il poursuivi. 

« Nous sommes conscients que le revenu actuel moyen des producteurs de cacao n’est pas suffisant », c’est pourquoi le groupe veut « mener des actions concrètes » pour améliorer les conditions de vie des producteurs, a-t-il laissé entendre.   

Le programme intègre un volet de « transferts directs auprès des producteurs et de leurs épouses, individuellement, en fonction de leur comportement pour inciter quelques changements de comportement », a-t-il relevé. 

Par exemple, dans le domaine des pratiques agricoles, le programme va amener les paysans à améliorer un peu plus la taille du cacao qui a un rôle incroyable pour augmenter la production, a-t-il souligné. 

Par visioconférence, le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a échangé avec les dirigeants du groupe, en Suisse. Il s’est félicité de ce que le choix du groupe s’est porté sur la Côte d’Ivoire pour le lancement mondial du Programme d’accélération des revenus des producteurs de cacao.

Il a fait observer que la filière cacao, en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, occupe plus de 55% des terres arables du pays, emploie directement ou indirectement près de 25% de la population et représente « autour de 47 à 50% des revenus d’export ».  

M. Patrick Achi a salué ce mécanisme d’amélioration des revenus des producteurs et le fait que le groupe soit aux côtés de l’Etat, en synergie, pour mener des actions qui visent à réduire l’impact de certains phénomènes qui trouvent leurs causes profondes dans l’insuffisance des paysans. 

Le PDG de Nestlé, Mark Schneider, a pour sa part noté que les « défis sont complexes », c’est pourquoi la collaboration avec les gouvernements sont importants, avant d’ajouter « on ne peut pas accepter que les enfants soient privés de leur avenir et de leur éducation ». 

« Une telle façon de faire, ne peut qu’améliorer les conditions de vie de nos producteurs et je crois que l’initiative de Nestlé Côte d’Ivoire est à saluer parce qu’ici nous voyons une société qui travaille à soutenir les populations qui sont dans les plantations », a déclaré le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement durable, Adjoumani Kouassi Kobenan. 

« C’est unique », car « cela permet aux producteurs d’avoir des moyens conséquents », et en outre « mettre les enfants à l’école est une priorité de l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il insinué, faisant observer que « la durabilité du cacao, c’est aussi la relève ».   

M. Nathan Bello, manager Cocoa plan, a précisé que la phase pilote en Côte d’Ivoire a eu lieu en 2020-2021 et a concerné 1000 ménages. La phase « test », dans le cadre du plan d’implémentation se déroulera de 2022-2023 et ciblera 10.000 ménages. 

Une phase dite de « déploiement » devrait permettre sur la période 2024-2030 d’atteindre 160 000 ménages, de façon globale. Le programme vise à relever les défis de la production de cacao durable. 

A travers ce programme, le groupe va adresser la problématique de la faiblesse de rendement, la rareté de la main d’oeuvre, le risque du travail des enfants, les perturbations climatiques et l’accès au financement dans l’optique de relever la rentabilité des plantations.

M. Bello a évoqué l’autonomisation des femmes et le manque d’infrastructures scolaires. Déjà, la filiale a construit et réhabilité 53 écoles, mis en place un système de suivi et de remédiation du travail des enfants couvrant 86.000 producteurs et a apporté de l’aide à plus de 149.000 enfants. 

Nestlé Côte d’Ivoire a acheté 150.000 tonnes de cacao durable et octroyé plus de 5 milliards Fcfa en primes versées aux producteurs en 2021. La vision est d’améliorer les pratiques agricoles, améliorer les conditions de vie et la qualité du cacao. 

Le Maroc rouvrira son espace aérien le 7 février prochain

Le gouvernement marocain a annoncé, jeudi soir, la réouverture à partir du 7 février 2022 de l’espace aérien aux vols au départ et à destination du Royaume.Dans un communiqué, l’exécutif annonce que sur la base des exigences légales liées à l’état d’urgence sanitaire et conformément aux recommandations du Comité scientifique et technique chargé de suivre l’évolution du Coronavirus, le Maroc rouvrira son espace aérien le 7 février prochain.

Cette décision est également motivée par « l’évolution de la situation épidémiologique » au Royaume.

Pour accompagner ce processus, un comité technique sera chargé de mettre en place « les mesures et procédures à prendre au niveau des postes frontières ».

Le gouvernement rappelle également aux citoyens à prendre leurs mesures de précautions et à suivre les directives publiques pour éviter la transmission du COVID-19.

Pour rappel, le Maroc avait fermé son espace aérien depuis le 29 novembre 2021 pour lutter contre la propagation du variant Omicron du Covid-19. Cette fermeture a asséné un coup dur au secteur du tourisme dans le Royaume.

Les États-Unis font un don de 1,7 million doses de vaccin à la Côte d’Ivoire

Les Etats-Unis font un don de 1 737 450 doses supplémentaires de vaccin Pfizer à la Côte d’Ivoire.

Selon un communiqué transmis à APA, jeudi, avec ce don, les États-Unis auront offert un total de 6 605 410 doses de vaccins contre la Covid-19 à la Côte d’Ivoire. 

Environ la moitié des dernières doses fournies par les États-Unis sont arrivées en toute sécurité à Abidjan par le biais du mécanisme Covax le 26 janvier, et la livraison de la seconde moitié devrait être effective le 27 janvier, précise le communiqué.

« Les États-Unis sont fermement engagés à soutenir les efforts de nos partenaires ivoiriens dans la lutte contre cette pandémie », a déclaré le Dr. Nancy Lowenthal, Représentante de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) en Côte d’Ivoire. 

« Si vous êtes éligible, veuillez vous protéger et protéger vos proches en vous faisant vacciner. », a-t-elle ajouté en s’adressant à la population, insistant que  « les vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à la pandémie » .

 Les États-Unis se sont engagés à acheter et à distribuer 1,2 milliard de doses de vaccins contre la Covid-19 dans le monde entier.

 A ce jour, les États-Unis ont livré plus de 385 millions de doses de vaccins à plus de 110 pays.  L’engagement de fournir des vaccins contre la Covid-19 au monde entier continuera de répondre à la promesse du Président Américain Joe Biden selon laquelle les États-Unis seront « un arsenal » dans la lutte mondiale contre la pandémie, conclut le communiqué.

Maroc: Lancement les travaux de l’usine de fabrication de vaccins anti-Covid

Le Roi Mohammed VI a présidé, jeudi à la province de Benslimane (région de Casablanca), la cérémonie de lancement des travaux de réalisation d’une usine de fabrication de vaccins anti-COVID-19 et autres vaccins, un projet structurant qui, à terme, contribuera à assurer la souveraineté vaccinale du Maroc et du continent africain dans son ensemble.Cette unité industrielle s’inscrit dans le cadre de la vision royale destinée à positionner le Maroc en tant que hub biotechnologique incontournable en Afrique et dans le monde, capable d’assurer les besoins sanitaires du Continent à court et à long terme, en y intégrant la recherche pharmaceutique, le développement clinique, la fabrication et la commercialisation de produits biopharmaceutiques de grande nécessité.

Elle doit mobiliser à terme un investissement d’environ 400 à 500 millions d’euros.

Ce projet consiste en la mise en place d’une usine de fabrication et de mise en seringue de vaccins, disposant de 3 lignes industrielles dont la capacité combinée de production atteindra 116 millions d’unités en 2024. Ces lignes seront dédiées à la production de seringues pré-remplies, de flacons de liquides et de flacons lyophilisés. L’investissement projeté est d’environ 200 millions d’euros, et le lancement de la production des lots d’essais est prévu le 30 juillet 2022.

Fruit d’un partenariat public-privé, notamment l’accompagnement d’un des leaders mondiaux de la biotechnologie et de l’industrie du « Fill & Finish », la société suédoise Recipharm, ce projet permettra d’assurer l’autosuffisance du Royaume en matière de vaccins et de faire du pays une plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du Continent africain et du monde dans le domaine de l’industrie du « fill & finish ».

Baptisée « SENSYO Pharmatech », l’unité industrielle, la plus grande plateforme par capacité de Fill & Finish de vaccins en Afrique, sera à terme amenée à devenir l’une des 5 premières au monde. Ce projet d’envergure vise, à moyen terme (2022-2025), le transfert du remplissage aseptique et de la fabrication de substance active de plus de 20 vaccins et produits bio-thérapeutiques, incluant 3 vaccins anti Covid-19, en moins de 3 ans au Maroc, couvrant plus de 70% des besoins du Royaume et plus de 60% de ceux du Continent.

Il est prévu dans ce cadre le transfert vers le Maroc de plateformes biotechnologiques avancées, incluant la recherche clinique, le développement et la production de thérapies cellulaires et géniques, cellules souches, et de technologies de pointe de diagnostic in vitro.

Le projet ambitionne, à long terme (2023-2030), la création d’un Pôle africain d’innovation biopharmaceutique et vaccinale au Maroc reconnu mondialement et ce, dans le cadre d’un partenariat entre des acteurs majeurs internationaux dans les domaines de recherche et de développement de technologies de pointe dans les vaccins et produits bio-thérapeutiques et toutes les institutions marocaines de tutelle.

Un transfert de savoir-faire massif et en continu est prévu à ce titre pour positionner le Royaume dans les 5 années à venir en tant que locomotive du Continent en recherche, développement et production de produits biopharmaceutiques de pointe.

Aujourd’hui, le Maroc produit plus de 3 millions de doses localement par mois. La capacité de production augmentera à environ 5 millions de doses à partir du mois de février 2022 et à plus de 20 millions de doses par mois à fin 2022. A partir de 2025, le Maroc sera en capacité de produire plus de 2 milliards de doses de vaccins.

Côte d’Ivoire: rentrée de la 13e mandature du CESEC en présence de Ouattara

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) de la Côte d’Ivoire, a effectué jeudi la rentrée solennelle de sa 13e mandature, en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Cette rentrée solennelle a outre, la présence du président de la république, Alassane Ouattara, enregistré plusieurs présidents d’institutions, des membres du gouvernement, de hautes personnalités et des diplomates. » 

Le président du Conseil économique et social (CES) du Bénin,  M. Augustin Tabe Gbian, celui du Niger, M. Ligari Mariou, et une délégation du CES de la République démocratique du Congo (RDC), étaient également présents à cette rentrée solennelle du CESEC. 

Le président du CESEC, Dr Eugène Aka Aouélé, a dit « merci » au président de la République de Côte d’Ivoire pour cette marque d’estime en venant à cette cérémonie, réaffirmant tout son engagement et toute sa détermination à assumer les missions qui lui ont été confiées. 

Il a en outre exprimé l’enthousiasme qui l’anime d’assurer avec « dignité, dévouement » et dans la droite ligne de son ambitieux programme axé sur une Côte d’Ivoire solidaire, ses responsabilités afin que les résultats obtenus soient à la hauteur de ses attentes et celles des populations. 

M. Aka Aouélé a par ailleurs promis une « teneur dense de la contribution des membres du CESEC à la mise en oeuvre des programmes du gouvernement ». Le CESEC a pour mission de conseiller le gouvernement en matière économique, social, culturel et environnemental. 

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a reconduit le 4 janvier 2022 Dr Aka Aouélé à la tête du CESEC et nommé 115 nouveaux membres de l’institution qui comprend quelque 120 personnes représentants divers secteurs.  

Impôts ivoiriens: 2819 milliards Fcfa collectés en 2021 sur 2701 milliards attendus

Les services des impôts en Côte d’Ivoire ont collecté 2819 milliards Fcfa en 2021 sur 2701 milliards attendus, soit un écart positif de 118,7 milliards Fcfa, a indiqué le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’un séminaire bilan.

« L’objectif qui avait été assigné par l’Etat pour 2021, c’est 2.701 milliards Fcfa, (mais) les réalisations se sont établies à 2819 milliards Fcfa soit un écart positif d’à peu près 119 milliards Fcfa », a dit à la presse M. Abou Sié Ouattara, en marge du séminaire, à Abidjan.  

Pour 2022, ce sont 3107 milliards Fcfa de recettes qui sont attendues de la direction générale des impôts. M. Abou Sié Ouattara a assuré que ses services feront davantage avec l’élargissement de l’assiette fiscale, la lutte contre la fraude fiscale et l’éducation des populations.

Les perspectives de mobilisation de recettes pour 2022 ressortent un accroissement d’à peu près 10% par rapport aux réalisations de l’année 2021. Pour atteindre cet objectif, ‘l’administration fiscale a initié ce séminaire pour améliorer ses process. 

Le directeur de Cabinet du ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Adama Sall, a exprimé la « satisfaction » du ministre de tutelle qu’il représentait, des efforts réalisés dans un contexte, marqué par la pandémie de Covid-19 qui a affecté les entreprises. 

Sur un objectif de recettes attendues de 2701 milliards Fcfa la direction générale des impôts a recouvré au titre de l’année 2021 la somme 2819 dégageant ainsi un écart positif de 118,7 milliards Fcfa, soit un taux de réalisation de 104%.  

Toutefois, dira-t-il, de nombreux défis restent encore à relever afin de permettre au gouvernement de mener à bien son ambitieux programme de développement et de faire face à ses engagements internes et vis-à-vis de ses partenaires extérieurs.

Au nombre des défis de la mobilisation des ressources, figurent « la problématique de relèvement du taux de pression fiscale dont la faiblesse contribue à instaurer des zones de fragilité au niveau des finances publiques de nos pays », a-t-il poursuivi. 

Le taux de pression fiscale en Côte d’Ivoire est de 12,4%, selon M. Adama Sall, un pourcentage en deçà du taux de 20% fixé par la Commission de l’Uemoa. A contrario, « ce taux, bas, pose la problématique de l’accroissent de la capacité de mobilisation des recettes fiscales ». 

Suivant plusieurs études, le taux de pression fiscale optimal de la Côte d’Ivoire devrait se situer normalement à 22% du PIB au regard des immenses potentialités du pays, a fait observer M. Adama Sall.  

« Un taux de pression de ce niveau, permettrait de collecter annuellement 8.000 milliards Fcfa dont 5000 milliards pour la direction générale des impôts » selon ces études, a relevé M. Adama Sall. 

Dans l’optique d’accroître ses recettes, l’Etat ivoirien a engagé des mesures structurelles, notamment la digitalisation des procédures, l’aménagement de l’assiette et des taux de certains impôts, le renforcement de l’efficacité du contrôle fiscal et la consolidation des performances de l’administration fiscales.

M. Adama Sall a annoncé que, ce vendredi, il y aura le lancement de la nouvelle administration digitalisée de la TVA. En outre, dans les semaines prochaines, il sera livré le système de gestion de la fiscalité immobilière. 

Le pays dénombre 135 000 contribuables assujettis aux impôts divers hors impôts fonciers soit un ratio d’un contribuable sur 125 personnes. À côté de cela, le coût des exonérations, lui, est estimé à environ 400 milliards Fcfa par an. 

Une conférence du forum d’Abu Dhabi pour la paix à Nouakchott

Plus de 300 personnalités politiques et religieuses du monde sont attendues à cette rencontre.La deuxième édition de la Conférence africaine pour la paix se tiendra dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, du 8 au 10 février 2022. Placée sous le haut patronage de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la République islamique de Mauritanie, la conférence aura pour thème « Offrir la paix au monde ».

Cet événement international est organisé par le Forum d’Abu Dhabi pour la Paix, avec la participation du gouvernement de la République islamique de Mauritanie. Il se veut, rapporte un communiqué de ses organisateurs, une plate-forme d’échange d’expériences entre les autorités religieuses du continent africain et un espace de discussion et de débat sur les questions de paix et de réconciliation en Afrique.

Les participants à cette rencontre vont faire le point sur la menace de l’extrémisme et le terrorisme. Plusieurs thèmes sont à l’ordre du jour. Parmi ceux-ci, les organisateurs notent : « Comment promouvoir la paix ? », « Comment mettre fin aux guerres civiles ? », « Comment prévenir l’extrémisme et le terrorisme ? », « Comment renforcer le rôle des États ? ».

Cette conférence sera l’occasion d’élaborer des propositions pratiques, de nature à contribuer au raffermissement des liens de coopération entre les différents acteurs publiques et politiques et les initiatives des leaders religieux pour la promotion de la paix et de la stabilité sur tous les territoires africains.

La rencontre verra la présence du président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et celle du président du forum d’Abu Dhabi pour la paix, le cheikh Abdallah Ibn Bayyah.