février 2022 - Page 20 sur 30 - Journal du niger

RDC : la CIJ inflige une amende de 325 millions de dollars à l’Ouganda

Ces fonds sont censés compenser les dommages causés par Kampala en République démocratique du Congo durant la guerre de 1998-2003.La République démocratique du Congo (RDC) réclamait plus de 11 milliards de dollars pour l’invasion par l’Ouganda de l’Est de son territoire entre 1998 et 2003. Dans un arrêté « définitif, sans appel et obligatoire pour les Parties » rendu public ce mercredi, la Cour internationale de justice (CIJ) a fixé l’amende à 325 millions de dollars. 

La plus haute juridiction de l’Organisation des Nations unies (Onu) a arrêté à 225 000 000 dollars le montant dédié aux dommages causés aux personnes ; 40 millions de dollars pour les dommages aux biens et 60 millions de dollars pour les dommages aux ressources naturelles.

Le montant intégral devra être acquitté en cinq versements annuels de 65 000 000 dollars, dont le premier est dû le 1er septembre 2022, informe la Cour. Elle ajoute qu’en cas de retard, des intérêts moratoires, au taux annuel de 6 %, courront sur toute somme due et non acquittée, à compter du jour suivant celui où celle-ci aurait dû être réglée. 

Par ailleurs, la CIJ indique avoir rejeté la demande de la RDC tendant à ce que les frais de procédure que celle-ci a engagés dans la présente affaire soient supportés par la République de l’Ouganda. De même, elle a rejeté le surplus des conclusions de la République démocratique du Congo.

Af’Sud : vers l’imposition de quotas d’emploi pour les étrangers

L’Afrique du Sud prépare une loi qui imposera un quota d’étrangers que les entreprises nationales afin de permettre au gouvernement de lutter contre la montée du chômage, a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur Aaron Motsoaledi.Motsoaledi a déclaré que la loi proposée introduirait des quotas d’emploi pour les ressortissants étrangers dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement du président Cyril Ramaphosa pour faire face à la hausse du chômage et à la résurgence du sentiment anti-migrants. 

« Si vous êtes un homme d’affaires sud-africain qui ouvre un restaurant ou une usine, il n’y a pas de loi qui vous dit quoi faire, vous pouvez faire venir 100% de ressortissants étrangers ou 100% de Sud-Africains. Nous disons qu’il y a un problème de chômage et l’absence de tels quotas », a déclaré M. Motsoaledi à l’agence de presse Bloomberg.

La présence d’un grand nombre d’étrangers – en particulier les Africains noirs des pays voisins – a alimenté le ressentiment à l’égard des non Sud-Africains ces dernières années, entraînant des attaques xénophobes meurtrières en 2008 et 2015.

Les attaques contre les étrangers ont refait surface ces derniers mois, des Sud-Africains s’en prenant à des entreprises appartenant à des non-Sud-Africains ou à des camions conduits par eux.

Le ressentiment a été aggravé par la hausse du chômage, évalué à un taux record de 35% à la fin de 2021.

RDC : la raison de l’arrestation de François Beya connue

La présidence de la République démocratique du Congo (RDC) Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, invoque « une affaire relevant de la sûreté de l’Etat » pour justifier la mise aux arrêts de son conseiller spécial en matière de sécurité.On en sait plus sur l’arrestation du conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité. Dans une allocution, diffusée mardi soir à la télévision nationale, le porte-parole du président, Tharcisse Kasongo Mwema Yamba-Yamba, a indiqué qu’« il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’Etat. »

« Les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissement contre la sécurité nationale », a affirmé M. Yamba-Yamba, ajoutant que « les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent sur différents niveaux. » 

Selon le porte-parole du président, les indices sont suffisamment sérieux et ne peuvent donner matière à d’autres considérations de nature ou de type tribal, clanique ou régional.

Par ailleurs, il a rappelé que le processus démocratique amorcé en RDC par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 20019 est un acquis sacré à préserver à tout prix. « Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée », a-t-il averti.

Il a ainsi invité les populations à la vigilance et à éviter de donner du crédit « à des spéculations mensongères diffusées par des personnes malintentionnées » dans les médias et sur les réseaux sociaux. 

Durant le temps de l’enquête, il est demandé à la population de garder son calme et de vaquer sereinement à leurs occupations quotidiennes, a-t-il ajouté, assurant que « la situation est sous contrôle. »

Soudan : libération d’une militante du droit des femmes

La junte soudanaise a libéré Amira Osman détenue depuis deux semaines.Les militants et activistes au Soudan se sont montrés soulagés à l’annonce de la libération de leur camarade. Amira Osman, militante féministe ayant participé aux récentes manifestations contre le régime militaire au pouvoir, avait été arrêtée lors d’une descente à son domicile par les forces de sécurité.

« Nous étions très préoccupés par sa santé et par ce qui pourrait lui arriver en détention. Préoccupé également, car c’est une militante très connue qui n’a pas sa langue dans sa poche et n’hésite pas à dire tout haut ce qu’elle pense. Nous avions peur de ce qui puisse lui arriver », a indiqué Hala Karib, à la tête d’un réseau d’ONG d’aide aux femmes.

« Jusqu’à ce qu’elle soit relâchée, nous ne s’avions pas où elle se trouvait. Puis elle a été emmenée à un poste de police où elle a été inculpée et libérée sous caution. Apparemment elle possède une arme à feu, elle fait partie d’un club de tir, et ils l’ont inculpé pour cette raison. Donc nous sommes contents qu’elle soit sortie, mais n’oublions pas qu’il y a encore de nombreuses militantes du droit des femmes qui sont encore détenues », a-t-elle ajouté.

En plus des nombreuses protestations au sein de la communauté internationale après l’arrestation d’Amira Osman, la mission des Nations Unies au Soudan avait déclaré que sa « détention participe de la réduction de la participation politique des femmes dans le pays ».

Le Soudan est en ébullition depuis le 25 octobre 2021. L’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, a limogé le gouvernement de transition du Premier ministre Abdallah Hamdok et déclaré l’état d’urgence.

Impasse politique

Avant la prise de pouvoir militaire, le Soudan était gouverné par un conseil de souveraineté composé de responsables militaires et civils chargés de superviser la période de transition jusqu’aux élections de 2023.

Hamdok a été réintégré le 21 novembre à la suite d’un accord. Les manifestants ont dénoncé l’accord, insistant sur la suppression de toute influence militaire sur la coalition gouvernementale de transition. Il a démissionné le 2 janvier, invoquant une impasse politique.

Depuis lors, les manifestations se font plus accrues dans la rue par des personnes qui réclament le retour des civils à la tête du Soudan. En dépit des critiques et menaces de sanctions venues de l’étranger, les autorités militaires continuent de réprimer les contestations.

Si Washington a gelé 700 millions de dollars d’aide et la Banque mondiale l’intégralité de ses paiements à ce pays de la Corne de l’Afrique, dans la foulée du putsch, pour l’ONG des droits humains Human Rights Watch (HRW), il faut « des mesures concrètes pour faire cesser la répression ». De son côté, la secrétaire d’État adjointe américaine, Molly Phee, a récemment menacé de « faire payer aux dirigeants militaires un coût plus lourd encore si la violence continue ».

La semaine dernière, le général putschiste Abdel Fattah al-Burhan a évoqué pour la première fois des conditions pour rendre le pouvoir aux civils, alors que les Comités de résistance ont annoncé un maintien de la mobilisation populaire pour le faire plier.

« S’ils sont d’accord et s’assoient avec nous, nous sommes prêts à les rejoindre et à dialoguer avec eux. Ils peuvent même décider de nous couper le cou et nous serions prêts à cela. Ce qui compte pour nous, c’est l’accord de tous les Soudanais, après quoi nous leur transférerons le +pouvoir confié+ par le biais d’élections ou d’un accord national », a-t-il déclaré au site d’information Sudan Tribune.

Burkina: installation de la Commission technique de la Transition

Au Burkina Faso, le chef de la junte a installé mardi 8 février la Commission technique chargée de l’élaboration de l’agenda de la Transition.Deux semaines après le coup de force qui a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, les militaires burkinabè, désormais au pouvoir, avaient tardé à annoncer le calendrier de la transition qu’ils voudraient mener. C’est chose faite depuis hier.

Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, chef des putschistes, a mis en place la commission technique qui doit tracer les contours de la transition. Elle doit proposer dans les quinze prochains jours, un projet de charte, un agenda et la durée de la transition.

« Les sillons que vous allez tracer sont les premières esquisses du portrait de notre futur Burkina Faso », a lancé le lieutenant-colonel Damiba aux 15 membres de cette commission, qu’il appelle à faire preuve de patriotisme et mettre au centre de leurs travaux l’intérêt supérieur de la nation.

Le chef de l’Etat burkinabè a invité dès lors la commission à axer prioritairement sa réflexion sur la restauration de l’intégrité du territoire, la consolidation de la paix par le retour progressif des déplacés internes, la bonne gouvernance et le retour à un ordre constitutionnel nouveau. Selon le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, les récents événements offrent aux Burkinabè cette formidable opportunité de repenser ses fondements.

Créée le 3 février dernier, cette commission est composée de journalistes, de juristes, d’enseignants-chercheurs, d’anthropologues, d’économistes et de militaires. Ils travailleront de manière bénévole, « dans un esprit patriotique et de dévouement à la nation ».

Mali: vers une évacuation médicale de Soumeylou Boubeye Maïga ?

La famille de l’ancien Premier ministre malien, qui a des bisbilles judiciaires depuis quelques mois dans son pays, s’inquiète de son état de santé et demande son évacuation médicale.Partira, partira pas ? Poursuivi pour corruption dans le cadre de deux affaires remontant à 2014 et emprisonné un temps, Soumeylou Boubeye Maïga, 67 ans, voit son état de santé se dégrader de jour en jour, selon sa famille qui souhaite le faire quitter le Mali le plus vite possible. Depuis la mi-décembre, l’ancien Premier ministre du président Ibrahim Boubacar Keita est hospitalisé dans une clinique de la capitale Bamako.

Plusieurs expertises médicales ont recommandé son évacuation sanitaire mais cette recommandation n’a pas été suivie d’effet. Son épouse, Maïga Binta Yatassaye, demandant le respect des droits de son mari, a interpellé mercredi les autorités dans ce sens. « Son état de santé s’est fortement dégradé en prison, en raison de conditions de détention épouvantables, notamment l’enfermement avec quatre-vingt-dix personnes, dans une cellule sans fenêtres… Il a perdu plus de vingt-trois kilos et il est extrêmement affaibli et malade », a-t-elle admis au micro de RFI.

« Il a été transporté d’urgence, à la mi-décembre, dans une clinique de Bamako, et l’équipe pluridisciplinaire qui l’a pris en charge a conclu à la nécessité d’une évacuation. Les autorités ont demandé une contre-expertise. Le 13 janvier, le Conseil Supérieur de la Santé a également conclu à l’impérieuse nécessité d’une évacuation. Malgré cela, depuis maintenant près de trois semaines, nous n’avons aucune réponse sur l’autorisation d’évacuation et nous sommes très inquiets », a poursuivi Mme Maïga, expliquant que son mari est prêt à répondre à la Justice, mais qu’il doit pour cela être évacué d’urgence.

« Ce que nous demandons, c’est qu’il puisse recouvrer la santé, précisément pour pouvoir répondre aux questions que la justice voudra bien lui poser. Même avec un permis délivré par la Cour suprême, aujourd’hui il n’est pas possible d’accéder à lui. Il est gardé au niveau de la clinique où il est hospitalisé et les permis sont refusés. Il est à l’isolement total, la famille n’a pas accès à lui, ce qui nous paraît inadmissible et pas conforme à l’État de droit », a indiqué l’épouse de Soumeylou Boubeye Maïga.  

Ministre de la Défense au moment des faits, ce dernier a été placé sous mandat de dépôt le 25 août dernier avant de recouvrer quelques mois après la liberté en raison de son état médical. Incarcéré en même temps que l’ancienne ministre de l’Economie Bouaré Fily Sissoko, ils sont soupçonnés de corruption et de favoritisme dans le cadre de l’achat de l’avion présidentiel et des contrats d’équipements militaires, représentant à eux deux plus de 130 milliards de francs CFA.

Des rapports de la Cour des comptes et du vérificateur général, mais également du FMI, avaient alors épinglé des surfacturations et de nombreuses anomalies. Ces dossiers avaient été classés sans suite en 2018 puis rouverts l’année dernière, la Cour suprême inculpant officiellement Soumeylou Boubeye Maïga et Bouaré Fily Sissoko.

Sécheresse: la Corne de l’Afrique a besoin de 327 millions $

Dans cette partie de l’Afrique de l’Est, des millions de personnes sont confrontées à la famine.Le Programme alimentaire mondial (PAM) a estimé à 327 millions de dollars pour lutter contre la grave sécheresse qui sévit dans la Corne de l’Afrique,

Ce financement est nécessaire pour répondre aux besoins immédiats d’environ 4,5 millions de personnes au cours des six prochains mois et aider les communautés à devenir plus résilientes aux chocs climatiques extrêmes, selon le PAM.

« La situation exige une action humanitaire immédiate et un soutien constant pour renforcer la résilience des communautés pour l’avenir », a déclaré Michael Dunford, Directeur du bureau régional du PAM pour l’Afrique de l’Est.

Selon l’agence onusienne, les pénuries d’eau et de pâturages obligent les familles à quitter leur foyer et entraînent une augmentation des conflits intercommunautaires.

« Les récoltes sont ruinées, le bétail meurt, et la faim s’aggrave, alors que des sécheresses récurrentes affectent la Corne de l’Afrique », a déploré M. Dunford.

Le PAM a ajouté que les prévisions de précipitations inférieures à la moyenne menacent d’aggraver les conditions désastreuses dans les mois à venir, soulignant que les impacts de la sécheresse sont aggravés par la hausse des prix des aliments de base, l’inflation et la faible demande de main-d’œuvre agricole.

Economie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la réouverture des frontières, la situation de l’entreprise marocaine et les relations de coopération entre le Maroc et le Qatar sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les enjeux de la réouverture des frontières, écrit que la réouverture des frontières tant attendue, particulièrement par les opérateurs de certains secteurs comme le tourisme, va évidemment produire des effets en termes d’activité, mais elle aura nécessairement aussi des effets sur le plan sanitaire que les acteurs devront gérer avec rigueur et responsabilité.

Car, pour le tourisme national et en ces moments difficiles où la compétition entre destinations a pris des allures de lutte pour la survie, tout incident sanitaire lié à la Covid porterait préjudice à la destination au mauvais moment et de manière plus générale à l’image du Maroc et sa crédibilité, estime l’éditorialiste.

Il appelle les opérateurs touristiques marocains à prendre leurs responsabilités pour leur intérêt et celui de la collectivité.

Et l’enjeu n’est pas seulement au niveau des hôtels mais de l’ensemble de la chaîne et de l’écosystème, notamment au niveau de certaines professions et activités qui ne sont pas forcément au même niveau de rigueur que les grands opérateurs structurés, souligne-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la situation de l’entreprise marocaine, écrit que la crise a entraîné une réaction en chaîne chez les entreprises où derrière chaque retard de paiement, il y a des trésoreries asséchées, des fermetures, des destructions d’emplois et des drames sociaux et familiaux.

Les derniers chiffres rendus publics interpellent: un nouveau record historique de plus de 10.000 défaillances en 2021 avec sur le triste podium le commerce, l’immobilier, le BTP et le tourisme, explique le journal.

Dès l’irruption de la pandémie, les aides et les mesures de soutien ont pu éviter le tsunami et le pire, mais au bout de deux ans, l’État s’est essoufflé et le Covid a continué à faire des siennes, relève le quotidien, soulignant que les mois qui viennent seront cruciaux avec les remboursements des crédits consentis, la sécheresse, la conjoncture mondiale sans oublier les imprévus.

+Bayane Al Yaoum+, qui aborde les relations de coopération entre le Maroc et le Qatar, dont la Haute Commission mixte vient de tenir sa réunion à Doha, écrit que les relations entre les deux pays présentent aujourd’hui une opportunité pour construire un modèle réussi de partenariat bilatéral distingué dans la région arabe, d’autant plus que les deux pays manifestent une volonté politique mutuelle affirmée.

La relation avec le Qatar peut aujourd’hui servir d’exemple pour le reste des pays du Golfe et sa stabilisation au niveau bilatéral pousse sans doute à la renforcer davantage à travers notamment l’établissement de partenariats économiques stratégiques majeurs, estime la publication.

La décoration des Lions au menu de la presse sénégalaise

La cérémonie de décoration, hier au Palais de la République, de l’équipe nationale de football, qui a remporté la Coupe d’Afrique des nations, alimente les quotidiens sénégalais de ce mercredi.« Macky Sall arrose les champions d’Afrique ! », s’exclame Stades, informant que les 52 membres de la délégation officielle sont primés et décorés dans l’Ordre national du Lion.

Selon le journal, les Lions sont décorés au titre d’Officiers et le coach, Aliou Cissé figure parmi les 10 Commandeurs.

« Une parcelle de 200 m2 à Dakar pour chacun, une cité de la Tanière à Diamniadio », poursuit Stades.

Cela fait dire au quotidien national Le Soleil qu’après la victoire à la Can au Cameroun, « Macky Sall gâte les Lions » avec 50 millions f cfa et deux terrains à Dakar et Diamniadio pour chaque membre de la délégation.

« Cérémonie de décoration au rang d’officiers de l’Ordre national du Lion-Macky gâte les Lions. Une prime exceptionnelle de 50 millions f cfa et des terrains à chacun des joueurs et à l’encadrement », rapporte Sud Quotidien.

« Macky gâte les héros », renchérit Walf Quotidien, à côté du Témoin qui a le même titre : « Macky gâte les Lions ».

L’As est unanime sur le même sujet : « Macky gâte les Lions ».

Parlant de ces récompenses aux champions d’Afrique, Le Quotidien parle de « bataille très haut ».

Le Burkina Faso suspendu de la Francophonie

La décision fait suite au coup d’Etat du 24 janvier 2022.Le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) s’est réuni en session extraordinaire ce mardi 8 février 2022 à Paris, par visio-conférence, sous la présidence de la Secrétaire générale, Louise Mushikiwabo.

Il a notamment examiné la situation au Burkina Faso suite au coup d’Etat militaire perpétré le 24 janvier 2022. Evoquant sa récente condamnation du coup d’Etat militaire au Burkina Faso, la Secrétaire générale a rappelé que la prise du pouvoir par la force est une atteinte aux engagements pris par les États et gouvernements membres de la Francophonie dans la Déclaration de Bamako.

Dans une résolution adoptée à l’unanimité, le CPF a condamné ces événements et décidé, conformément aux dispositions de la Déclaration de Bamako, de suspendre le Burkina Faso des Instances de la Francophonie. La résolution maintient toutefois les programmes de coopération multilatérale francophone en soutien au processus de rétablissement de l’ordre constitutionnel et démocratique ainsi que ceux bénéficiant directement aux populations civiles.

Le CPF exige la libération immédiate et sans condition du Président Roch Marc Christian Kaboré et invite le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR, au pouvoir) à garantir le respect des droits et des libertés fondamentales de toutes et tous.

Le Conseil a demandé à la Secrétaire générale de mobiliser la Francophonie en vue d’accompagner, aux plans politique et technique, le processus de transition et de retour à l’ordre constitutionnel au Burkina Faso.

Le déficit de démocratie et de sécurité dans l’espace francophone sera à l’ordre du jour des discussions de la 40e Session de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF), qui se tiendra le 16 mars 2022 à Paris.