septembre 2022 - Page 31 sur 34 - Journal du niger

Politique, enseignement et santé au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la réforme de l’enseignement et la gestion de l’épidémie de Covid-19 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ réplique aux ennemis de la première cause nationale, qui ont présenté la visite effectuée par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara à Tindouf comme « un coup de massue » pour le Maroc, en affirmant que cette “procédure routinière”, n’est “ni avantageuse, ni préjudiciable » pour les parties.

Son objectif est d’approfondir les consultations avec toutes les parties concernées, à l’instar de la tournée menée l’année dernière par De Mistura, dans la perspective de faire avancer de façon constructive le processus politique, explique le quotidien.

Sauf que depuis 2021, la donne a beaucoup changé: les séparatistes et leurs parrains algériens qui, l’année dernière, n’ont eu de cesse de torpiller la feuille de route onusienne, semblent aujourd’hui opter pour la voie du compromis, relève-t-il, notant que ce nouveau positionnement demeure non officiel pour le moment.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la réforme de l’enseignement, écrit que malgré les grosses dépenses qu’implique la scolarisation des enfants dans les écoles privées, les ménages recourent à l’enseignement privé pour son “attractivité”, soulignant que ce choix prouve que ce que recherchent le plus les familles “c’est probablement la qualité et la performance”.

Cette “attractivité” du privé s’est nettement développée au fur et à mesure que l’école publique “a régressé durant des décennies”, constate le journal.

“Tout cela résume le plus grand dilemme” auquel doit répondre la réforme de l’enseignement : l’école est un service universel qui doit répondre à des “standards de qualité unifiés” et donner les “mêmes chances” à tous les apprenants indépendamment des moyens investis par les familles, estime-t-il.

+Al Bayane+ souligne que malgré la baisse significative du nombre de cas de Covid-19, des hôpitaux de campagne installés au début de la crise pour décongestionner la pression des patients “sont toujours plantés là où ils sont”.

La publication dit ne pas comprendre le maintien de ces “chapiteaux”, d’autant plus que la location de toutes installations se chiffre aux dépens des caisses de l’Etat et des régions.

“Il y a anguille sous roche face à ce laxisme dont profiteraient, sans nul doute, les compagnies propriétaires de ces matériels logistiques”, relève-t-il, appelant à stopper cette hémorragie qui suscite de l’interrogation sur les dessous de cette affaire.

Côte d’Ivoire : inhumation de l’imam Idriss Koudouss lundi (COSIM)

Ce leader de la religion musulmane en Côte d’Ivoire sera porté en terre au cimetière de Williamsville, dans le Nord d’Abidjan.L’imam Idriss Koudouss Koné, le président du Conseil national islamique, a tiré sa révérence ce dimanche 4 septembre 2022, dans une clinique à Abidjan, des suites d’une longue maladie.   

Il officiait à la Mosquée Bilal de Port-Bouët II de Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne. Sa communauté rendra grâce à Allah, le 5 septembre 2022, à 13 h (GMT, heure locale) dans cette mosquée.  

Le rappel à Dieu du Cheickh Idriss Koudouss Koné a été annoncé par le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) qui précise que l’enterrement aura lieu après la prière mortuaire.

Côte d’Ivoire : résultats provisoires des élections partielles

La Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire a proclamé, dimanche, les résultats provisoires des élections législatives et sénatoriales partielles du 03 septembre 2022.M. Emile Ebrottié, le porte-parole de la CEI, institution en charge des élections en Côte d’Ivoire, a dévoilé ce jour les résultats provisoires des législatives et des sénatoriales partielles de dimanche, face à la presse.

Pour le scrutin sénatorial partiel, organisé dans la Région du Haut-Sassandra, M. Koné Boubacar (RHDP, pouvoir) a été déclaré vainqueur avec 71,60% des voix contre 28% pour Tré Sikeli Luc (Pdci, opposition) sur 250 suffrages exprimés; pour un taux de participation de 89,05%.

Concernant l’élection partielle des députés à l’Assemblée nationale, le candidat du RHDP, Kouamé Attingbé, arrive en tête dans la circonscription de Bodokro, Lolobo et N’Guessankro, communes et sous-préfectures, Marabadjassa (Région du Gbêkè, centre) avec 54,47% des voix pour un taux de participation de 44,50%.

Dans la circonscription de Gnamangui, Méagui et Opouyo, communes et sous-préfectures, des localités de la Région de la Nawa (Ouest ivoirien), le candidat du Pdci (opposition) N’Dri Yao a été élu au siège de député avec 55,86% des suffrages exprimés. Le taux de participation a atteint 20,06%.

M. Mamadou Diomandé, candidat du RHDP, a remporté le scrutin législatif partiel dans la circonscription de Bobi-Diarabana, commune et sous-préfecture, Suéguela, sous-préfecture (Région du Worodougou, Nord) avec un taux de 99,76% devant M. Fofana Vatiecoumba (0,19%, Indépendant) pour un taux de participation de 98,71%.

Les résultats des scrutins de l’élection des députés à l’Assemblée nationale du 3 septembre 2022 indiquent un taux de participation global de 39,14%. Les suffrages exprimés, selon les résultats de la CEI, sont estimés à 31.986 avec 594 bulletins nuls et 456 bulletins blancs.

Le droit de contester l’élection des députés titulaires et suppléants désignés est permis à tout candidat d’une circonscription et à tout parti ou groupement politique ayant présenté un candidat; et ce dans un délai de cinq jours, à compter de la date de la proclamation des résultats provisoires.  

En ce qui concerne l’élection des sénateurs, l’article 142 du Code électoral prévoit que le droit de contestation dans les circonscriptions électorales appartient à tout candidat, à toute liste de candidats, à tout parti ou groupement politique ayant présenté une candidature, dans un délai de trois jours, à compter de la date de proclamation des résultats provisoires de la CEI.

Sénégal : l’orage s’abat sur Dakar

Ce week-end, la capitale sénégalaise a reçu presque sans discontinuer des quantités importantes de pluie.Un ciel déchaîné ! Sur une bonne partie du Sénégal, la pluie est tombée abondamment. Par endroits, plus de 100 millimètres ont été relevés par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim). Un enfant est mort électrocuté à Cambérène, une commune de Dakar. Deux autres personnes ont perdu la vie dans les inondations.

Le président Macky Sall a présenté les condoléances de la République aux familles éplorées avant d’indexer le changement climatique, responsable des phénomènes extrêmes.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national d’organisation des secours (Orsec), déclenché le 5 août dernier, l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), les sapeurs-pompiers, le génie militaire… sont sur le terrain.

Selon un récent communiqué du ministère de l’Intérieur, 194 sites sont inondés dans le pays. Les opérations de pompage ont permis d’en libérer 85 tandis que 109 autres sont en cours de traitement. Rien que dans la journée du 2 septembre, un volume de 208.180 m3 d’eau a été évacué. Le cumul depuis le début des interventions est de 6.138.391 m3.

Libye: Le Maroc se félicite de la nomination de Bathily comme nouvel envoyé spécial

Le Maroc se félicite de la nomination de Abdoulaye Bathily comme représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye et chef de la mission d’appui onusienne dans ce pays, indique dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Le Royaume « exprime son soutien total au nouvel envoyé onusien et son entière disposition à collaborer avec lui pour contribuer aux efforts fournis afin que les différentes parties puissent trouver des terrains d’entente et aboutir à des élections législatives et présidentielles, seul moyen de dépasser la situation actuelle », poursuit le communiqué.

 Le Maroc, qui a accueilli la signature de l’accord politique de Skhirate, le 17 décembre 2015 et abrité les dialogues de Bouznika entre les parties libyennes a « la ferme volonté de poursuivre son implication dans les efforts internationaux visant la restauration de la paix et de la stabilité dans ce pays maghrébin frère », conclu la même source.

Né en 1947, Abdoulaye Bathily est un homme politique et un diplomate sénégalais chevronné. Il a été notamment ministre de l’Environnement (1993-1998) et de l’Energie (2000-2001) avant de rejoindre l’ONU en 2014 et où il a officié, entre autres, en tant que représentant spécial du secrétaire général pour la République centrafricaine.

Abdoulaye Bathily est le 8e envoyé spécial des Nations Unies pour la Libye. C’est le premier Africain à occuper ce poste.

Bamako libère les 3 femmes des 49 soldats ivoiriens détenus

Libérées ce samedi 3 septembre 2022, ces trois soldates sont arrivées à 21 h (GMT, heure locale) à l’aéroport d’Abidjan, à bord d‘un avion de l’Etat de Côte d’Ivoire.Ces soldates mises en liberté sont Awa Bakayoko, Sita Bamba et Adèle Bledou Badou Kangah, indique un communiqué officiel, qui mentionne que le juge en charge d’instruction a « ordonné mainlevée des mandats de dépôt décerné contre elles ».

Dans ce communiqué, transmis à APA, le procureur de la République du pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée du Mali, explique que cette libération a lieu dans le cadre de la procédure d’information judiciaire ouverte contre ces 49 soldats ivoiriens.

Selon le procureur de la République « le juge d’instruction en charge de la procédure a, sur avis favorable du parquet, accédé le 31 août 2022 aux demandes de remise en liberté formulées par trois des inculpés ».

Par ailleurs, « le procureur de la République rassure que dans le respect des droits de la défense, les investigations continuent ». Ces 49 soldats ivoiriens interpellés le 10 juillet 2022 sont notamment accusés des faits de « complot contre le gouvernement et d’atteinte à la sureté de l’Etat ».

Ils sont également poursuivis pour « crimes d’association de malfaiteurs, de détention, port et transport d’armes de guerre et de complicité de crimes ». L’élargissement de ces soldates est le fruit de la médiation engagée par le président togolais, Faure Gnassingbé.

A leur arrivée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, samedi soir, ces soldates ont été accueillies par le chef d’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire, Lassina Doumbia, et des membres de leurs familles.

Libye : le nouvel envoyé spécial des Nations Unies connu

Le Sénégalais Abdoulaye Bathily remplace le Slovaque Jan Kubiš ayant démissionné depuis plus de dix mois.Dans la nuit de vendredi à samedi, António Guterres, le Secrétaire Général de l’Organisation des nations unies (Onu), a désigné Abdoulaye Bathily comme envoyé spécial pour la Libye. Le diplomate sénégalais, pressenti à cette fonction depuis début août, a vu sa nomination retarder par la réticence de l’une des parties libyennes.

Selon le gouvernement basé à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeibah, l’ancien homme politique sénégalais ne disposait pas assez d’expériences pour accomplir une telle mission. gé de 75 ans, Abdoulaye Bathily est finalement devenu le 8e envoyé spécial des Nations Unies pour la Libye. C’est le premier Africain à occuper ce poste après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

La principale mission d’Abdoulaye Bathily « sera d’organiser un dialogue entre les gouvernements libyens rivaux avec comme objectif ultime d’organiser des élections consensuelles », a expliqué une source onusienne à Radio France Internationale (RFI).

Affaire des 49 militaires ivoiriens : le Mali disposé à les libérer (média)

Selon le site Africa Intelligence, les présidents Alassane Ouattara et Assimi Goïta ont récemment trouvé un accord sur l’élargissement des soldats ivoiriens inculpés à Bamako pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ».L’affaire a fait grand bruit sur le continent. Le 10 juillet dernier, le Mali a arrêté 49 militaires ivoiriens à leur arrivée à l’Aéroport International Modibo Keïta de Bamako. Si la Côte d’Ivoire n’a cessé d’affirmer que ses soldats ont été déployés dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), les autorités de transition dudit pays ont dénoncé une tentative de déstabilisation.

Depuis lors, des négociations sont menées en toute discrétion sous l’égide du Togo choisi par le Mali comme médiateur. En outre, les diplomaties algérienne, sénégalaise et burkinabè ont joué leur participation pour décrisper la situation. Macky Sall, le président en exercice de l’Union Africaine (UA), s’est également rendu à Bamako.

Les pourparlers, à en croire Africa Intelligence, ont finalement porté leurs fruits. « Dans les derniers jours du mois d’août, un accord a été conclu. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, s’est entretenu par téléphone avec son homologue malien, Assimi Goïta. Une partie des militaires ivoiriens emprisonnés au Mali doit regagner Abidjan ce week-end », a annoncé ce samedi le média.

Néanmoins, poursuit la source, plusieurs détails restent à régler. Les tractations se poursuivent donc pour déterminer le nombre exact de soldats concernés par l’entente dans un premier temps. 

Ghana : le cancer du sein tue chaque année plus de 2000 femmes (officiel)

Dr Béatrice Wiafe-Addai, présidente de l’Alliance ghanéenne contre les maladies non transmissibles, soutient que près de 5000 femmes de son pays sont annuellement diagnostiquées positives au cancer du sein.Tueur silencieux, le cancer du sein est le plus fréquemment identifié chez la femme. Malgré les progrès constants de la médecine, cette maladie insidieuse continue de faire beaucoup de victimes. 

Au Ghana, plus de 2000 femmes en meurent chaque année. C’est le cancer le plus létal dans le pays d’après l’Alliance ghanéenne contre les maladies non transmissibles. Dr Béatrice Wiafe-Addai, la présidente de cette organisation, s’exprimait récemment lors d’une activité en prélude à octobre rose.

Un mois durant lequel le monde entier sensibilise les femmes au dépistage précoce et récolte des fonds pour soutenir la recherche. « Les statistiques (nationales) sur le cancer du sein doivent interpeller notre conscience afin de lutter collectivement contre cette catastrophe », a déclaré Dr Béatrice Wiafe-Addai.

« Le cancer du sein ne se reposera pas, pourquoi devrions-nous (le faire) ? », c’est le thème de la marche qui doit bientôt rassembler environ 10.000 personnes dans la région d’Ashanti, au Centre du Ghana. L’objectif des organisateurs étant de mobiliser au maximum les populations autour de cette question de santé publique.

Pour soulager les malades des contrées les plus reculées, la présidente de l’Alliance ghanéenne contre les maladies non transmissibles a demandé au gouvernement d’équiper tous les hôpitaux publics régionaux du pays de mammographes, un système d’imagerie médicale permettant d’effectuer une radiographie du sein. « Il est temps que le cancer du sein reçoive l’attention qu’il mérite », a plaidé Dr Béatrice Wiafe-Addai.

Le Japon déterminé à développer ses relations économiques avec le Maroc

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu, ce vendredi, un entretien en visioconférence avec son homologue japonais, Yoshimasa Hayashi.L’entretien a porté sur l’état et les perspectives des relations bilatérales ainsi que sur les incidents qui ont émaillé le denier Sommet de la TICAD tenu à Tunis les 27 et 28 août 2022, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Les deux ministres ont souligné que le niveau des rapports économiques entre les deux pays reste encore en deçà des potentialités, des capacités et de la volonté affichée des deux pays.

Ils ont ainsi convenu d’entreprendre les actions nécessaires pour le renforcement de l’arsenal juridique déjà étoffé, encadrant la coopération bilatérale, marqué cette année par l’entrée en vigueur des deux accords essentiels concernant les investissements et la non-double imposition.

Par ailleurs, des visites de haut niveau seront programmées dans les prochaines semaines pour l’identification des opportunités d’investissement au Maroc à l’attention des grands groupes économiques japonais. M. Bourita a assuré son interlocuteur que le Maroc accordera les facilités nécessaires pour l’attrait et l’installation des investissements japonais au Maroc.

La coopération dans le domaine de la sécurité alimentaire et notamment dans le secteur des phosphates et des fertilisants a également été au centre des discussions entre les deux ministres. A cet égard, il a été convenu de hisser la relation dans ce domaine à un niveau plus élevé dépassant celui d’une simple relation client-fournisseur.

Les deux ministres se sont, également, félicités du niveau et de la qualité des programmes de coopération tripartite mis en œuvre par  l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et la Japanese International Cooperation Agency (JICA) au profit des pays africains partenaires et ont convenu d’examiner la possibilité d’élargir cette coopération au profit de nouveaux pays et dans d’autres secteurs porteurs et ce, pour être en phase avec l’importance prioritaire accordée par le Maroc, conformément aux Hautes Instructions Royales, à l’Afrique et à la Coopération Sud -Sud ainsi qu’à l’intérêt accordé par le Japon à ses relations avec le Continent.

A l’évocation du Sommet de la TICAD à Tunis, le ministre marocain a salué l’engagement du Japon, premier pays à lancer un forum de partenariat avec l’Afrique, pour la contribution à la réalisation du développement du Continent, de sa stabilité et du bien-être de ses populations.

Il a rappelé que la TICAD est un forum de partenariat et de développement qui doit être mis à l’abri de « manœuvres politiques ourdies par certaines parties connues », souligne la même source, rendant hommage à la « fermeté et à la constance de la position manifestée par la délégation japonaise à Tunis ».

« M. Bourita a pointé la responsabilité de la Tunisie, pays hôte de cette édition de la TICAD, dans les graves dérives commises sans consultation avec le partenaire japonais et qui ont entrainé la présence et la participation d’une entité non invitée officiellement au Sommet ; dérives qui ont malencontreusement impacté les résultats et le rayonnement attendus de ce Sommet qui devait être un évènement de célébration et de consolidation du partenariat Japon- Afrique », ajoute-t-on.

De son côté, le ministre japonais a indiqué que le Japon souhaite développer davantage les fructueuses relations qui le lient au Maroc notamment sur le plan économique. Il a indiqué que les autorités japonaises apporteront leur soutien et leur engagement à l’implantation des entreprises japonaises dans le Royaume, lequel offre un climat d’investissement propice et prometteur.

M. Hayashi a, par ailleurs, réitéré « l’engagement de son pays pour la contribution au développement social, à la stabilité économique et à la valorisation des compétences dans le Royaume ».

Revenant sur les récents évènements de la TICAD VIII à Tunis, le ministre japonais a réitéré le regret de son pays concernant l’absence du Maroc, qu’il a qualifié de « partenaire incontournable ».

Il a, encore une fois, confirmé que le Japon « n’avait pas invité ladite entité au Sommet de la TICAD VIII et qu’il avait appelé la Tunisie à prendre toutes les mesures nécessaires à cet égard ». Cette position « sans équivoque » a été réitérée lors de la conférence de presse qu’il a tenu à Tokyo, a-t-il indiqué.

En renouvelant ses remerciements pour la compréhension du Maroc à l’égard de la position du Japon, M. Hayashi a exprimé le souhait de son pays de continuer à travailler avec le Maroc dans le cadre de la TICAD, conclut le communiqué.