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Prestation de serment des membres du Conseil National de régulation de l’ARSN

Les membres du Conseil National de Régulation de l’Autorité de Régulation et de Sûreté Nucléaire (ARSN) du Niger ont prêté serment ce vendredi 25 septembre 2020 devant la Cour de Cassation à Niamey.

Au nombre sept (7), ils ont tous été renvoyés à l’exercice de leurs fonctions par le premier président de cette Cour, la plus haute juridiction de la République du Niger en matière judiciaire. Ils sont nommés pour un mandat de trois (3) ans renouvelable une fois.

Il s’agit notamment du M. Abarchi Habibou, Professeur titulaire en chirurgie pédiatrique et enseignant-chercheur à la faculté des sciences de la santé de l’Université Abdou Moumouni de Niamey ; Dr Mariama Sido, Spécialiste en génie électrique ; Dr Almoustapha Aboubacar, maître de conférences, Spécialiste en physique, sciences et techniques nucléaires et enseignant-chercheur à la faculté des sciences et techniques de l’Université Abdou Moumouni de Niamey ; Dr Ousmane Manga Adamou, maître de conférences, Spécialiste en physique théorique et enseignant-chercheur à la faculté des sciences et techniques de l’Université Abdou Moumouni de Niamey ; Dr Malam Abari Moustapha, Spécialiste en médecine nucléaire ; M. Moustapha Kadi Oumani, membre du Collectif pour la Défense du Droit à l’Energie (CODDAE) et M. Idi Hamissou, Ingénieur en mines.

Lors de la création de cette Autorité en août 2020, le Gouvernement nigérien a estimé que, compte tenu du caractère « extrêmement sensible et hautement stratégique » du domaine nucléaire, le choix des personnes à placer à la tête de ses organes de gouvernance doit reposer sur « des critères de rigueur et de qualifications spécifiques au secteur ».

L’ARSN, note-t-on, est une autorité administrative indépendante qui a pour principale mission de veiller à la régulation, au contrôle, à l’information, ainsi qu’à la sensibilisation du public sur les sujets se rapportant à la radioprotection, à la sûreté et à la sécurité nucléaires au Niger.

Cette Institution a été créée dans la perspective de la mise en œuvre du programme électronucléaire national du pays, le Niger étant un grand producteur mondial d’uranium. Ce programme devait lui permettre d’assurer son indépendance énergétique, notamment en disposant de sa propre centrale électronucléaire et intégrer ainsi le cercle des pays disposant d’énergie électronucléaire.

Niger : un accès à l’eau retrouvé en quelques jours

A l’image d’une partie du Sahel, Niamey a subi de fortes pluies ces dernières semaines. Les inondations ont provoqué l’effondrement de nombreux bâtiments et laissé à la rue plus de 350 000 personnes. Des experts français de l’accès à l’eau sont partis sur le terrain pour organiser un accès à l’eau en urgence.

Le Niger subit de terribles inondations depuis quelques semaines. A Niamey en particulier, de nombreux bâtiments se sont effondrés, faisant plusieurs dizaines de morts et laissant de nombreux habitants sans toit.

Pour leur venir en aide, des experts de l’accès à l’eau ont été mobilisés après la mise à l’arrêt d’une des stations de production d’eau. Une équipe de volontaires de la fondation Veolia est arrivée sur le terrain le 14 septembre et près de 11 tonnes de matériel humanitaire ont été acheminés en quelques jours. Avec les personnels de la Société d’exploitation des eaux du Niger (SEEN), des unités mobiles de potabilisation de l’eau (Aquaforce 5000) ont été déployées pour produire, dès le 17 octobre, 100 à 150 000 litres par jour. Les autorités locales se sont félicitées que 15 000 personnes puissent aussi vite accéder à l’eau après les intempéries.

L’INS améliore son système de recrutement afin de disposer d’un personnel de qualité

La Secrétaire générale de l’Institut National de la Statistique (INS), Mme Omar Haoua Ibrahim, a présidé, ce mercredi 23 septembre 2020 à Africa Hall de Niamey, l’ouverture de l’atelier de restitution de l’étude portant sur l’élaboration d’une fiche de poste pour les agents et la mise à jour du Plan de développement des Ressources Humaines (PDRH) 2015-2024 de l’INS.

Cet atelier, rendu possible grâce à l’appui de la Banque Mondiale, entre dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet Données de Qualité Pour des Prises de Décisions », élaboré par l’INS dans l’agenda de son Projet Annuel de Performance (PAP) 2020.

En procédant à l’ouverture de cet atelier, la Secrétaire générale de l’INS a indiqué qu’en ce qui concerne la fiche de poste, l’Institut est à son premier exercice. « Les nombreuses missions de revue organisationnelle et la mise en œuvre des activités de l’INS avec ses partenaires, notamment la revue par les pairs, réalisée en juillet 2018, la revue organisationnelle réalisée dans le cadre du Projet PMA en septembre 2019 et en février 2020, ont toutes fortement recommandé la nécessité de mettre en place une fiche de poste des agents de l’INS ».

Quant au Plan de Développement des Ressources Humaines, « c’est un document à la fois analytique, programmatique et d’aide à la décision, en ce qu’il permet de disposer de la cartographie des ressources humaines », a expliqué Mme Omar Haoua.

Selon elle, ces deux outils de gestion « aideront certainement la Direction générale de l’INS à davantage recruter un personnel de qualité et sur la base des besoins et des postes précis et identifiés », précisant que l’objectif de cet atelier est de contribuer à finaliser et enrichir le PDRH 2015-2024 et les projets de fiches de postes des agents de l’INS.

Pour bien conduire cette activité, l’INS a fait appel à un consultant national, qui a été recruté pour actualiser le PDRH du personnel de l’INS. Le rapport provisoire de cette activité a été élaboré et soumis à l’appréciation de la Direction générale de l’INS.

L’ARCEP désormais partenaire du comité d’organisation de la fête tournante « Diffa N’glaa »

Le président du Comité d’organisation de la fête Tournante du 18 Décembre 2020 dénommée ‘’Diffa N’glaa’’, M. Abdou Lawan Marouma et la présidente du Conseil de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), Mme. Béty Aichatou Habibou Oummani ont procédé, ce mardi 22 septembre 2020 à Niamey, à une signature de convention de partenariat devant régir les rapports entre les deux organes.

Les documents de ce partenariat ont été, tout d’abord, paraphés par le président du comité ‘’Diffa N’glaa’’ et le Directeur Général de l’ARCEP M. Hachimou Hassane, avant d’être approuvés par Mme. Béty Aichatou Habibou Oummani.

Dans son intervention, le DG de l’arcep a indiqué que ‘’son institution a toujours soutenu les différentes commissions passées’’ avant de se réjouir de partager cette contribution, aujourd’hui, avec la commission ‘’Diffa N’glaa’’ et s’engage par la même occasion à apporter tout le soutien nécessaire au Comité d’Organisation.

Pour sa part, la présidente du Conseil de l’arcep a rappelé que ‘’la mission de l’Arcep est de veiller à la régulation des textes réglementaires et législatifs, mais aussi de respecter toutes ses conventions et les termes de licences ainsi que les autorisations des opérateurs’’.

D’après M. Béty Aichatou Oummani , son institution, avec l’appui de l’Etat, veille au développement du secteur régulé et protège aussi les consommateurs, les opérateurs  et l’Etat, et ‘’c’est dans cette optique au l’Arcep a toujours œuvré  pour accompagner le gouvernement  du Niger dans ses différents projets et plus particulièrement ce projet très ambitieux des rénovations des villes’’.

La présidente du Conseil de l’arcep a, par ailleurs, encouragé et rassuré le comité ‘’Diffa N’glaa’’ de ‘’leur disponibilité pour les accompagner jusqu’à la fin pour que la fête soit belle’’.

Quant au président du Comité ‘’Diffa N’glaa’’, il a évoqué   tous les efforts fournis par l’ARCEP au côté du gouvernement dans la réussite des fêtes tournantes. M. Abdou Lawan Marouma a, à cet effet,  salué les différentes réalisations faites par  l’institution de régulation  à l’endroit du Comité ‘’Diffa N’Glaa’’ à savoir  ‘’la mise à la disposition à la jeunesse de Diffa d’un cyber café fonctionnel ;  aussi la mise à la disposition au comité ‘’Diffa N’glaa’’ d’une villa VIP équipée ainsi que l’engagement en ce qui concerne le sponsoring et d’autres actions qui contribueront à la réussite à la hauteur de l’attente des plus hautes autorités du Niger’’ .

Le programme de modernisation des villes, chefs-lieux des régions du Niger, note-t-on, est initié à l’occasion de la célébration de la proclamation de la République du Niger le 18 Décembre de chaque année afin de les doter d’infrastructures modernes.

Après Dosso Sogha, Maradi Kolliya, Agadez Sokni, Tahoua Sakola, Zinder Saboua et Tillabéry Tchandalo. Diffa, à l’extrême sud-est du pays, recevra cette année les différentes festivités du 62ème anniversaire de la proclamation de la République sous le thème ‘’Résilience, Sécurité Développement’’.

M. Brigi Rafini sur les sites inondés des aménagements hydro-agricoles de la rive gauche du fleuve Niger

Le Premier Ministre et Chef du Gouvernement nigérien, M. Brigi Rafini, a effectué, ce dimanche 13 Septembre 2020, une série de visites au niveau de certains aménagements hydro-agricoles longeant la rive gauche du fleuve Niger, complètement inondés par le débordement des eaux suite aux abondantes pluies enregistrées ces derniers mois au Niger.

L’objectif de cette visite est de constater de visu l’étendue des dégâts et d’apporter aux populations sinistrées la compassion et le soutien du Gouvernement.

Ce sont, en effet, près de 2000 ha de périmètres irrigués qui sont engloutis dans les eaux, pour près de 11.500 tonnes de production entièrement anéanties. En valeur monétaire, les pertes sont évaluées à plus de 2,24 milliards pour près de 7000 exploitants concernés.

Accompagné du Ministre d’État en charge de l’Agriculteur et de l’Élevage, M. Albadé Abouba, du Ministre de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé, du Ministre de l’Environnement, M. Almoustapha Garba, de la Ministre de l’Energie, Mme Amadou Aissata et du Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, le Chef du Gouvernement nigérien a bravé les pistes rurales tortueuses et impraticables par endroits pour mettre les pieds sur ce qui reste encore des berges de ces différentes infrastructures construites et entretenues par l’État afin de permettre aux agriculteurs de produire du riz.

De Koutoukalé à Séberi, en passant par Karma, Saga, Liboré, Bani Goungou, N’Dounga et Kollo, le Premier Ministre a voulu rencontrer et écouter les sinistrés sur leurs besoins les plus urgents pour faire face à la situation.

Partout où il est passé, M. Brigi Rafini a reçu un accueil empreint de chaleur par cette population, certes dans le désarroi, mais enthousiaste et visiblement émue par la marque de solidarité du Chef du Gouvernement, lequel lui a promis tout le soutien de l’État et de ses partenaires pendant cette période difficile.

« C’est que j’ai constaté, c’est que tout se trouve presque anéanti », a déclaré le Premier Ministre à la fin de cette journée marathon, tout en faisant observer qu’il existe cependant un contraste frappant, notamment le fait que les cultures pluviales (mil, sorgho, niébé) « présentent un très bon aspect promoteur » face à des cultures irriguées (riz) « complètement sous l’eau et donc totalement compromises ».

Le constat est que l’on n’a pas l’impression qu’il y a même des cultures sur pratiquement l’ensemble des périmètres visités, a laissé entendre le Premier Ministre Brigi Rafini qui précise avoir été informé par les techniciens que même la prochaine campagne pouvait être compromise au niveau de ces périmètres rizicoles.

Et avec l’effondrement des centaines de maisons causées par les inondations, poussant une grande partie des populations riveraines du fleuve à se réfugier dans les écoles et autres abris de fortune, le Premier Ministre fait observer que « nous faisons donc face à une situation difficile », par rapport à laquelle « il va falloir agir rapidement ».

« Avec la rentrée scolaire prévue pour le 1er octobre 2020, il nous faut des tentes et des moustiquaires pour reloger toutes ces personnes », a indiqué le Chef du Gouvernement nigérien qui a voulu, par cette même occasion, réitérer « avec insistance » l’appel du Gouvernement à la solidarité nationale et internationale.

Dans l’immédiat, a-t-il fait savoir, la priorité du Gouvernement est de reloger les sinistrés, en plus de les assister aussi bien sur le plan alimentaire que médical. Il a ensuite appelé les populations à une plus grande prise de conscience en évitant de construire sur les zones inondables.

Le nigérien Mohamed Moussa réélu Directeur Général de l’ASECNA

Le Nigérien Mohamed Moussa a été réélu, ce lundi 14 septembre 2020, Directeur Général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) à l’issue de la réunion extraordinaire du Comité des Ministres qui s’est tenue à Dakar, au Sénégal, siège de l’Institution.

Il succède ainsi à lui-même pour un nouveau mandat de quatre (4) ans à partir du 1er janvier 2021. Il a été élu pour la première fois par le Comité des Ministres de l’ASECNA lors de sa 60ème réunion tenue le 11 novembre 2016 à Bamako, au Mali, et a été installé dans ses fonctions le 03 janvier 2017 au siège de l’Agence, à Dakar

Sa réélection est le fruit d’une grande offensive diplomatique menée par le Niger. Il était face à trois (3) autres candidats, notamment le Centrafricain Théodore Jousso, le Mauritanien  Hassen Ould Ely et le Camerounais  Zoa Etoundi.

Mohamed Moussa est Economiste et Ingénieur de la Navigation Aérienne de classe exceptionnelle. Il a été formé en France et au Niger. Il a mis sa riche expérience au service de l’ASECNA où il a occupé d’éminentes fonctions stratégiques, notamment Chef de service des projets de l’ASECNA, Chef du Département de la maintenance, Directeur de l’Ecole Régionale de la Navigation Aérienne et du Management (ERNAM), Représentant de l’ASECNA en Mauritanie puis aux Comores et Directeur des Ressources Humaines de l’ASECNA.

Dans son pays, le Niger, M. Mohamed Moussa a occupé plusieurs portefeuilles ministériels dont le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministère du Commerce et enfin le Ministère des Transports et du Tourisme.

Avant sa nomination au poste de Directeur Général de l’ASECNA en Janvier 2017, il occupait les fonctions de Conseiller du Premier Ministre du Niger et Responsable de la Cellule d’Appui aux Partenariats Publics-Privés (PPP).

Polyglotte, Mohamed Moussa parle Français, Anglais, Espagnol de même que plusieurs langues nationales du Niger dont le Djerma et le Haoussa.

Créée le 12 décembre 1959 par la Convention de Saint-Louis au Sénégal, l’ASECNA regroupe dix-huit (18) Etats membres que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, les Comores, le Congo, la Côte d’Ivoire, la France, le Gabon, la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Etablissement public international, l’ASECNA est chargée de remplir la fonction de fournisseur de services de navigation aérienne destinés à garantir la sécurité et la régularité des vols de la circulation aérienne générale dans les espaces aériens qui lui sont confiés par les Etats membres. Elle assure également une mission de service public de sécurité de la navigation aérienne et de la météorologie.

L’ASECNA, c’est un espace aérien de 16 100 000 km2 réparti en six régions d’informations de vol (Antananarivo, Brazzaville, Dakar Océanique, Dakar Terrestre, Niamey, Ndjamena). Dans ces régions, elle assure le contrôle de la circulation aérienne ; le guidage des avions ; la transmission des messages techniques et de trafic ; l’information de vol, ainsi que le recueil des données et enfin la prévision et la transmission des informations météorologiques.

Elle supervise également 27 aéroports internationaux et 76 aéroports nationaux et régionaux situés sur le territoire de ses membres.

KPM/ANP-084 Septembre 2020

Fadji Maina, première nigérienne à intégrer la NASA

La Dr Fadji Maina est la première scientifique nigérienne à la NASA. Elle a intégré l’agence aérospatiale américaine en tant que scientifique spécialiste de l’hydrologie, de l’eau le 27 août dernier.

Le président Mahamadou Issoufou a appelé la scientifique âgée de 29 ans, afin de la féliciter. Il a également encouragé Fadji Maina pour son remarquable parcours qui l’a conduite à intégrer la NASA, la plus prestigieuse agence d’aéronautique et de l’espace au monde. Il a souligné qu’elle est une fierté nationale et doit servir de modèle à la jeunesse nigérienne.

Elle est titulaire entre autres d’un bachelor en ingénierie géologique obtenu à l’université de Fès au Maroc, d’un master en ingénierie et science de l’environnement obtenu à l’université de Strasbourg en France et d’un PHD en hydrologie décroché dans la même université.

L’hydraulique est au cœur de ses recherches. Elle tente de mieux comprendre le cycle de l’eau, et de travailler sur ses modélisations mathématiques.

« Moi-même, j’ai grandi dans un environnement où l’eau était très problématique. Cela m’a encouragé à étudier l’hydrologie et à vouloir approfondir mes connaissances sur les molécules de l’eau.» a t-elle confié.

Fadji Maina a même été citée par le magazine Forbes, qui l’a classée parmi les 30 jeunes de moins de 30 ans à suivre dans le domaine de la science.

Les inondations au Niger ont fait 57 morts et près de 300 000 sinistrés (Bilan officiel)

Les fortes précipitations qui se sont abattues sur le Niger depuis le début de la saison des pluies en juin ont fait d’importants dégâts. En termes de chiffres, l’on parle de 57 morts et 34.016 foyers sinistrés, soit 294.357 personnes touchées.

Selon le dernier bilan officiel de Magagi Laouan, Ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes, les inondations ont concerné 41 départements, 103 communes, 587 villages et/ou quartiers du pays, dans une communication en conseil des ministres.

Face à cette situation, le Gouvernement a annoncé le déclenchement du Mécanisme de riposte immédiate (MRI) de la Banque Mondiale pour l’année 2020.

Selon le site internet de la Banque Mondiale, ce mécanisme permet aux pays pauvres d’obtenir rapidement, en cas de crise, jusqu’à 5% du solde non décaissé du financement IDA (Association international de Développement) de leurs projets d’investissement.

Le Niger adjuge 22 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UMOA

Ce 3 septembre, le Niger à travers son trésor public a adjugé un montant de 22 milliards de FCFA au terme de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) de maturité 364 jours sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA).

Ces fonds levés rentrent dans le cadre de la stratégie des autorités nigériennes afin d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat. Pour le mois de septembre 2020, ces autorités ont exprimé le souhait d’émettre 40 milliards de FCFA.

Le trésor public a mis en adjudication 20 milliards de FCFA dans ce sens. Les soumissions globales des investisseurs se sont élevées à 51,993 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 259,97%.

Tous les pays de l’UMOA ont participé à l’émission à l’exception de la Guinée-Bissau et du Mali.

Les plus grosses soumissions proviennent du Niger (17 milliards), du Burkina (9,193 milliards), de la Côte d’Ivoire (8,500 milliards) et du Sénégal (8,300 milliards).

Au terme de l’opération d’adjudication, l’émetteur a retenu 22 milliards de FCFA et rejeté les 29,993 milliards de FCFA restants. Ce qui donne un taux d’absorption de 42,31%.

Les plus grosses soumissions retenues proviennent du Burkina (6 milliards), du Sénégal (5,300 milliards) et du Niger (5 milliards).

Les bons du trésor émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 2 septembre 2021. En revanche, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Niger: Création d’une coalition pour l’alternance politique en 2021

La CAP 21, créée ce mercredi 2 septembre en vue des élections générales de décembre prochain, compte 18 partis politiques.

Cette nouvelle coalition regroupe en particulier les quatre principaux fronts de l’opposition : le Front pour la démocratie et la République (FDR), le Front de l’opposition indépendante (FOI), le Front patriotique (FPI), le Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR). L’un de ces fronts avait d’ailleurs déjà été créé dans le sillage des dernières élections de 2016.

Fin juillet, ils ont publié un livre blanc pour dénoncer une série d’irrégularités dans le processus électoral. Aujourd’hui, tous les mouvements y compris le principal parti Lumana, ont décidé de passer à une étape supérieures.

« Nous avons voulu dire que l’opposition est en rangs serrés, en ordre de bataille, pour qu’il n’y ait pas de hold-up électoral. C’est une étape de plus pour sauver notre pays des différentes crises, pour en tout cas éviter d’aggraver la fragilité de notre pays. Nous ne nous battons pas pour avoir des strapontins, nous nous battons pour que l’on respecte la loi et que ce soit elle qui régisse les règles du jeu », estime Mariama Gamatié Bayard, une des porte-paroles de l’opposition.

Concrètement, les signataires prévoient une direction de campagne commune, des alliances pour les scrutins locaux, mais aussi un soutien à l’opposant qui arriverait au second tour de la présidentielle. Mais pour que l’alternance soit possible, Mariama Gamatié Bayard insiste : « Le jeu doit être réellement démocratique. »

L’opposition réclame donc, d’ici fin décembre, la révision du fichier électoral, l’enrôlement des Nigériens de l’étranger, la recomposition de la Céni et la démission de la Cour constitutionnelle considérée comme partiale. L’opposition nigérienne demande aussi l’accès aux médias d’État pour une bataille équitable, dès aujourd’hui.