aminata gbane, Author at Journal du niger - Page 3 sur 28

Le Niger élu à la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU pour un mois

Le Niger assure officiellement à partir du mardi 1er septembre, pour un mois, la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU, a-t-on appris de source officielle à Niamey.

« Le premier enjeu est de se montrer à la hauteur de cette attente, c’est de démontrer la capacité de leadership et de médiation du Niger« , a déclaré lundi soir  31 août à la télévision publique Amina Djibo Diallo, secrétaire générale du ministère nigérien des Affaires étrangères et de la Coopération.

Il revient également au Niger, pendant cette présidence, a-t-elle ajouté, « de remonter les préoccupations au niveau sous-régional, d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le fait qu’il y a beaucoup de solutions africaines qui sont proposées aux problèmes africains à prendre au sérieux« .

Au cours de ce mandat, le Conseil de sécurité organisera des débats sur « la gouvernance mondiale post-Covid-19 dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale« , le rôle de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), les écoliers et les conflits armés, ainsi que sur « les effets humanitaires de la dégradation de l’environnement et la paix et la sécurité« , a-t-on appris de source proche du dossier.

225 000 personnes quittent leurs maisons à cause des inondations au Niger

Les autorités du Niger affirment que les récentes inondations dans la capitale, Niamey, ont forcé plus de 225 000 personnes à quitter leurs maisons.

Le nombre de morts est passé à 45.

Certaines parties de la ville sont submergées depuis mardi en raison d’une crue du fleuve Niger. Les fortes pluies qui se sont abattues depuis lors ont causé d’autres dégâts.

Les sauveteurs ont utilisé des canoës pour aider les victimes, rapporte l’AFP.

Elle ajoute que les autorités avaient émis le mois dernier un avertissement selon lequel environ 300 000 personnes étaient menacées d’inondation depuis le début des fortes pluies.

Selon le ministère nigérien de l’action humanitaire et de la gestion des catastrophes, les régions les plus touchées sont Maradi au sud, Tahoua, Tillabéri, Dosso et Niamey à l’ouest.

Dans un communiqué du ministère dont BBC Afrique a eu connaissance, « 20 201 maisons, 1 167 cases, 64 salles de classe, 24 mosquées se sont effondrées ainsi qu’un dispensaire ».

« Plus de 4 290 têtes de bétail ont été décimées tandis que 448 greniers à céréales, 713 puits d’eau potable et 5 306 hectares de cultures ont été endommagés » peut-on lire.

Le 18 août, un premier bilan faisait état de 38 morts et plus de 150 000 sinistrés ; preuve que les eaux sont montées à une vitesse importante.

Plus de 200 mille personnes été déplacées par les inondations et les combats dans le bassin du lac Tchad selon l’Organisation internationale pour les migrations.

L’OIM affirme que le bassin, partagé par le Tchad, le Nigéria et le Niger, connaît les précipitations les plus élevées depuis trente ans.

La région est également touchée par l’insécurité, les groupes jihadistes nigérians organisant de fréquentes attaques.

Les inondations dans les pays sahéliens sont de plus en plus spectaculaires et meurtrières ces dernières années.

Un paradoxe quand on sait que les précipitations sont rares dans des pays comme le Niger, le Mali ou le Tchad.

En 2019, les inondations au Niger avaient fait 32 morts et plus de 226 000 sinistrés.

Niger : 45 morts et plus de 226.560 personnes sinistrées suites aux fortes précipitations (officiel)

Les fortes précipitations enregistrées au Niger depuis le début de la saison des pluies en juin dernier ont occasionné, en date du 24 août dernier, 45 morts et 25.834 ménages sinistrés, pour un total de 226.563 personnes, selon un bilan officiel publié mercredi à Niamey.

Cette situation constatée lors du conseil des ministres par le ministre nigérien de l’Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes, Laouan Magadji, fait état également de « 2.201 maisons et 1.167 cases effondrées, 4.295 têtes de bétail perdues, 64 classes effondrées, 24 mosquées détruites, 448 greniers endommagés, 713 puits effondrés, 2.665 champs endommagés et 5.306 hectares de cultures inondés ».

Le Niger, pays sahélien très pauvre, est souvent confronté à des inondations dévastatrices pendant la saison des pluies (juin-septembre), qui occasionnent dans la plupart des cas d’importants dégâts humains et matériels, souvent accompagnés d’épidémies notamment de paludisme et de choléra.

En 2019, les inondations ont fait près de 60 morts et 211.366 personnes sinistrées, selon des sources officielles.

L’enquête française sur l’attaque de Kouré confiée à des juges antiterroristes

L’enquête ouverte en France après l’assassinat le 9 août au Niger de six humanitaires français et deux ressortissants nigériens a été confiée, mardi, à des juges antiterroristes, selon une source du parquet national antiterroriste.

Des juges antiterroristes français s’apprêtent à enquêter sur les circonstances de la mort de six humanitaires français et deux ressortissants nigériens dans l’attaque de Kouré, le 9 août dernier au Niger.

Une information judiciaire a été en effet été ouverte pour « assassinats en relation avec une entreprise terroriste », a appris mardi 25 août l’AFP auprès du parquet national antiterroriste (Pnat).

Les jeunes humanitaires français, deux hommes et quatre femmes, ont été assassinés avec leur chauffeur et leur guide nigériens par des hommes armés à moto alors qu’ils visitaient la réserve de girafes de Kouré, à 60 km au sud-est de la capitale Niamey où ils étaient basés.

Une source judiciaire avait indiqué le 12 août que, selon les premiers éléments de l’enquête antiterroriste ouverte à Paris, l’attaque paraissait « avoir été préméditée » avec pour objectif de « cibler des Occidentaux ».

Les dépouilles des humanitaires français ont été rapatriées le 14 août.

Un suspect en détention

Le 19 août, le ministre nigérien de l’Intérieur, Alkache Alhada, a annoncé qu’un suspect avait été arrêté.

« Nous sommes actuellement sur des pistes sérieuses, des pistes qui peuvent nous conduire aux auteurs de ces actes (…) Nous avons certaines informations qui nous donnent des indications sur des probables acteurs de ces crimes horribles (…) et nous pensons que ça va nous mener à des résultats positifs », a-t-il alors indiqué.

Âgées de 25 à 31 ans, les six victimes françaises avaient été envoyées par l’ONG Acted au Niger, où elles venaient notamment en aide aux populations déplacées alors que la force française Barkhane peine à contenir la menace jihadiste au Sahel en dépit de succès sur le terrain.

Après l’attaque, le ministère français des Affaires étrangères a placé l’ensemble du Niger à l’exception de la capitale Niamey en zone rouge, soit « formellement déconseillée ».

L’ONG Acted a pour sa part décidé de suspendre temporairement ses activités au Niger.

Une équipe de onze enquêteurs français spécialisés, issus de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), de la Sous-direction antiterroriste et de la police technique scientifique, s’est rendue sur place peu après le drame pour effectuer des constatations.

Le PM s’est rendu dans les quartiers inondés de Niamey

Le Premier ministre, S.E Brigi Rafini a effectué une série de visites, ce lundi 24 août 2020, dans plusieurs quartiers sinistrés de Niamey par le débordement du fleuve Niger suite aux pluies diluviennes.

Le PM a donc visité les deux rives du fleuve, notamment le centre aghrymet, une partie du quartier kirkissoye et l’école aéroport 2, afin de témoigner le soutien du gouvernement aux populations sinistrées.

« Je pensais que la capitale de Niamey était à l’abri des inondations », a déclaré Brigi Rafini qui a affirmé par la suite que des efforts supplémentaires seront apportés pour protéger les autres zones en proie à la montée des eaux.

Il a également indiqué que plusieurs quartiers de la capitale sont menacés actuellement par la montée des eaux et a appelé les populations qui se trouvent dans les zones dites à risques, d’abandonner les lieux en attendant que des solutions soient trouvées.

Le fleuve Niger déborde à Niamey, les habitants sont désemparés

Niamey connaît des épisodes pluvieux depuis plusieurs jours qui ne sont pas sans conséquences. Ces pluies diluviennes ont en effet causé beaucoup de dégâts, laissant les riverains du fleuve Niger sur le qui-vive.

Avec les pluies exceptionnelles enregistrées ces derniers jours, le fleuve Niger a atteint sa cote d’alerte. Sur certaines rives, le fleuve est sorti de son lit, provoquant des dégâts : maisons effondrées, rizières inondées, voies impraticables et habitants désemparés…

Les bonnes volontés se déploient pour empêcher la montée des eaux, comme cet homme qui a apporté de la latérite pour boucher une brèche. Les autorités de la ville évaluent la situation et le Premier ministre s’est rendu sur les lieux lundi après-midi pour apporter son soutien aux populations sinistrées.

Les exportateurs de sésame en formation sur le respect des normes sanitaires et phytosanitaires

Dosso abrite, depuis ce lundi 24 août 2020, un atelier de formation des exportateurs de sésame sur le respect des normes sanitaires et phytosanitaires.
Cette formation qui durera deux jours est destinée aux exportateurs de la filière sésame des régions de Dosso, Diffa, Tillabéry, Tahoua, Maradi et Zinder. Les thèmes qui seront abordés se rapportent aux conventions internationales sur les protections des végétaux, les textes règlementaires nationaux et régionaux, les normes internationales de mesures phytosanitaires, les mesures sanitaires et phytosanitaires ainsi que l’utilisation sécuritaire des pesticides.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général adjoint du ministère du commerce et de la promotion du secteur privé en présence du secrétaire général du gouvernorat de Dosso, du coordonnateur de l’unité de Mise en Œuvre du Cadre Intégré renforcé (UMOCIR ), des acteurs de la société civile, des représentants des organisations œuvrant dans la filière sésame et de plusieurs cadres du ministère du commerce.
Dans le discours d’ouverture qu’il a prononcé à cette occasion, le secrétaire général adjoint du ministère du commerce et de la promotion du secteur privé M. Abdoulaye Soumana s’est beaucoup appesanti sur l’importance du sésame au Nier, 2ème culture oléagineuse en terme de superficie cultivée et de tonnage de production. Sa part dans les produits de rente est en progression régulière depuis 1990.
‘’Le sésame est un produit très recherché sur le marché international’’ a-t-il déclaré tout en insistant sur les avantages du respect des normes sanitaires et phytosanitaires.
Le secrétaire général adjoint du ministère du commerce et de la promotion du secteur privé a remercié les partenaires au développement pour ‘’les efforts inlassables qu’ils ne cessent de consentir pour accompagner le ministère dans le développement du commerce au Niger’’.
M. Abdoulaye Soumana a lancé un appel à tous les acteurs de la filière sésame à ‘’se mobiliser et à s’investir pleinement pour atteindre les objectifs visés par le Projet d’Appui au Développement de la filière Sésame au Niger’’.
Auparavant, le secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Assoumana Amadou a indiqué qu’au ‘’Niger pour mieux s’ouvrir sur le monde et s’adapter à la globalisation économique, le gouvernement a intégré un certain nombre de réformes et mécanismes structurants reposant sur la mise en place de projets et programmes’’.
‘’C’est ainsi que dans le cadre du commerce et la promotion du secteur privé, un accent est mis sur l’agriculture notamment les filières porteuses dans lesquelles le Niger dispose d’un avantage comparatif considérable’’ a-t-il poursuivi.
Dans cette optique, a précisé M. Assoumana Amadou, a vu le jour l’unité de mise en Œuvre du Cadre intégré Renforcé  (UMOCIR ) qui est un outil d’accompagnement du Programme d’Appui au Cadre Intégré du Commerce dont le processus a démarré au Niger en 2006 avec le lancement de l’Etude Diagnostique pour l’Intégration Commerciale.
M. Assoumana Amadou a loué les meilleurs avantages comparatifs au Niger qu’offre la filière sésame ainsi qu’aux acteurs de cette filière.
L’UMOCIR, à travers son projet d’Appui au Développement de la Filière Sésame au Niger, a indiqué le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, compte beaucoup sur ‘’les résultats du présent atelier qui contribueront, à n’en point douter, au développement des exportations du sésame au Niger’’.

Yahouza Sadissou élu par acclamation président du parti RPD-Bazara

Le Rassemblement des Patriotes pour le Développement (RPD-Bazara) a tenu son congrès constitutif à Maradi, le samedi 22 Août 2020.

Créé il y a trois (3) mois, ce congrès a vu la participation de toutes les coordinations régionales RPD-Bazara de notre pays, de toute les structures des partis politiques amis de Maradi et ceux venus du Nigéria.
Après le toilettage et l’adoption des textes, un bureau qui a dorénavant la charge de conduire les destinées du RPD-Bazara a été élu. Il se compose comme suit : Président, Monsieur Yahouza Sadissou ; vice-président, M. Assoumane Abdou, secrétaire général, Mahamadou Saidou, et M. Abdou Noungo est élu au poste de trésorier du parti.

Tout ému, le tout nouveau président, Yahouza Sadissou en prenant la parole a remercié tous ceux qui ont fait le déplacement de Maradi. Toutefois, il a rappelé aux militants qu’ils font face à beaucoup de défis.
‘’Juste après ce congrès vous devrez vous mettre en ordre de bataille en érigeant les listes de candidatures aux différents scrutins et pour la formation de structures au niveau des quartiers, communes et régions’’ a-t-il demandé.

Le président du RPD-Bazara a annoncé qu’ils entreprendront une tournée qui les conduira dans toutes les régions du pays pour prendre contact avec les militants, leur expliquer davantage les ambitions du parti. C’est donc sur une note de satisfaction que ce congrès s’est achevé.
Dans la matinée de ce samedi, quelques heures avant l’ouverture de son congrès, le RPD-Bazara a organisé un meeting de lancement officiel de ses activités à la tribune officielle de Maradi.
Les couleurs de ce parti sont le vert et l’orange, et le salut des militants se matérialise par les deux mains jointes portées au front, manifestant le respect de l’autre.

Plusieurs discours, ponctués d’animations, ont caractérisé cet événement.
Le président provisoire du parti M. Elh Dan Dillo, en prenant la parole, s’est réjoui de la présence massive des militants, sympathisants et les partis amis.
‘’Cela illustre à suffisance la sympathie, l’estime, la considération et l’intérêt que vous portez au RPD-Bazara’’ a-t-il laissé entendre.
Il a justifié le choix du nom Bazara qui veut dire parasol, le parapluie protecteur. C’est aussi ce vent de mousson qui annonce l’hivernage et qui fait renaître l’espoir dans les cœurs.
‘’Partant de ce commentaire, le RPD Bazara a donc pour mission de faire renaître l’espoir dans les cœurs des nigériens’’ a-t-il précisé.

Pour sa part, M. Yahouza Sadissou, futur candidat aux élections présidentielles de ce parti, s’est réjoui de la présence massive des militants et sympathisants de son jeune parti.
Il a annoncé que toutes les régions de notre pays, toutes les communes et tous les départements de la région de Maradi sont présents à cette rencontre.

‘’Avec une telle mobilisation, nous souhaitons et espérons engranger des victoires le jour du vote’’ a-t-il souhaité avant d’appeler tous les militants à la cohésion et que chacun donne le meilleur de lui-même pour les succès futurs du parti.
Le landerneau politique du Niger compte un peu plus de 150 partis politiques, rappelle-t-on.

Niger: Le Chef de l’Etat reçoit le Représentant du SG des Nations Unies au Mali

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a reçu, ce  dimanche 23 août 2020 à la Résidence présidentielle, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali, Mahamat Saleh Annadif.

Sachant l’implication de la CEDEAO, et notamment celle, personnelle, du Président en exercice de l’institution communautaire ouest africaine,  le Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou,  Mahamat Saleh a estimé nécessaire, et en  accord avec le Secrétaire Général des Nations Unies,  de faire escale au Niger afin de le rencontrer et ‘’voir un peu quelles sont ses orientations et sa vision pour une sortie de crise au Mali’’.

Les Nations Unies viennent en appui à la CEDEAO, c’est dans cette optique que ‘’nos entretiens ont porté sur les possibilités de sortie de crise très rapidement, et on a eu une convergence de vues assez parfaite avec le Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou’’ a-t-il déclaré.

‘’Je pars retrouver mes collègues à Bamako avec un certain nombre d’idées qui peuvent nous aider à parachever le travail’’ a poursuivi le Représentant Spécial.

Le Représentant Spécial, également  Chef de la Minusma, se trouvait en vacances  dans son Tchad natal lorsque les événements de la semaine dernière avaient eu lieu au Mali.
Cette audience s’est déroulée en présence du Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République Ouhoumoudou Mahamadou.

Rappelons que le Mali, pays membre de la CEDEAO, a connu le 18 août 2020, un coup d’Etat militaire qui a mis fin au régime d’Ibrahim Boubacar Keita démocratiquement élu, et qui est contesté depuis quelques mois par les populations regroupées autour de l’Imam Mohamoud Dicko et le M5-RFP.

Les Chefs d’Etat de la CEDEAO demandent le rétablissement dans ses fonctions du Président déchu IBK

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO, réunis ce jeudi 20 août 2020 en Sommet extraordinaire par visioconférence, ont demandé aux putschistes la libération et le rétablissement dans ses fonctions du Président malien déchu Ibrahim Boubacar Keita.

En effet, le Chef de l’Etat malien a été forcé de démissionner le mardi 18 Août dernier par les membres du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), le nouveau régime militaire en place au Mali, qui l’avaient arrêté en même temps que certains de ses Ministres à la suite d’une mutinerie qu’ils ont conduite à partir du camp militaire de Katia, aux encablures de Bamako.

Les dirigeants ouest-africains ont également annoncé l’envoi immédiat d’une délégation de haut niveau à Bamako en vue de rétablir l’ordre constitutionnel au Mali. Ils ont, en outre, entériné la série de mesures annoncées par la Commission de la CEDEAO.

Ces mesures font cas, entre autres, de la suspension du Mali de tous les Organes de décision de la CEDEAO avec effet immédiat, la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali.

Les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont aussi demandé la montée en puissance immédiate de la Force en Attente de la CEDEAO, tout en engageant sa Commission à mettre en œuvre immédiatement un ensemble de sanctions contre tous les putschistes, leurs partenaires et collaborateurs.