Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 20 sur 212

Agadez : le ministre en immersion dans la formation professionnelle

Ce mercredi matin, le ministre de l’Enseignement et de la Formation Technique et Professionnelle, Pr Farmo Moumouni, entame une visite de terrain dans la région d’Agadez. 

 

Agadez, 1ᵉʳ octobre 2025 –  Sous le soleil matinal, une délégation ministérielle franchit hier les portes d’Agadez. En effet, c’est la première étape d’une visite de travail dans la région pour le Ministre de l’Enseignement et de la Formation Technique et Professionnelle, Pr Farmo Moumouni. Avec un objectif clair : dialoguer directement avec les acteurs locaux, évaluer les infrastructures et recueillir les doléances des établissements techniques et professionnels. Autrement dit, une tournée méthodique qui place l’écoute au cœur de l’action publique.

 

Première étape : le Lycée Professionnel de l’Hôtellerie et du Tourisme

 

Ce matin, accompagné du Gouverneur de la région, le Général de Division Ibra Boulama Issa, de responsables des forces de défense et de sécurité, de cadres régionaux de son ministère et de membres de sa délégation, le ministre a commencé sa tournée au Lycée Professionnel de l’Hôtellerie et du Tourisme posant  ainsi les bases d’un dialogue direct avec les acteurs de la formation locale.

Sur place, le ministre s’informe du fonctionnement administratif et pédagogique, écoute les équipes et recueille plusieurs doléances : besoins en équipements, ressources limitées, défis spécifiques aux zones désertiques.

 

 Visite de travail du Ministre de la Formation professionnelle Agadez : Pr Farmo Moumouni évalue les besoins des lycées et centres techniques pour renforcer l’emploi des jeunes.  Visite de travail du Ministre de la Formation professionnelle Agadez : Pr Farmo Moumouni évalue les besoins des lycées et centres techniques pour renforcer l’emploi des jeunes.

Zoom sur le Centre de Formation aux Métiers et le FAFPA

Sans interruption, la délégation se rend ensuite au Centre de Formation aux Métiers (CFM) d’Agadez, puis à l’Antenne Régionale du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA). Accueilli par le Directeur du Centre, M. Amani Abdoulahi, le Ministre découvre les ateliers de mécanique auto et moto, plomberie, menuiserie métallique et bois.

À chaque étape, les responsables exposent les réalités du terrain : formations dispensées, manque de matériel, besoins logistiques. En effet, ces métiers, essentiels à l’économie locale, soutiennent les secteurs du tourisme, du commerce et de l’artisanat.

Visite de travail du Ministre de la Formation professionnelle Agadez : Pr Farmo Moumouni évalue les besoins des lycées et centres techniques pour renforcer l’emploi des jeunes.

 Une approche terrain pour des ajustements ciblés

Ces premiers échanges illustrent l’approche du ministre : une immersion terrain pour mieux cerner les réalités de la formation professionnelle à Agadez. Ainsi, les doléances recueillies pourraient nourrir des ajustements futurs, avec pour ambition de renforcer un secteur clé pour l’emploi des jeunes dans la région.

La visite ne s’arrête pas là. Bien au contraire, d’autres établissements sont prévus dans l’agenda ministériel, poursuivant une dynamique de proximité et d’évaluation concrète. À Agadez, chaque étape compte pour bâtir une formation professionnelle plus adaptée aux réalités locales.

 

Une immersion porteuse de perspectives

 

En somme, la visite du ministre Farmo Moumouni à Agadez ne se limite pas à un déplacement protocolaire : elle incarne une volonté affirmée de comprendre les réalités locales et de renforcer les dispositifs de formation technique et professionnelle. En prêtant une oreille attentive aux doléances, en observant les ateliers et en dialoguant avec les équipes, le ministère pose les jalons d’une politique plus adaptée aux besoins du terrain.

Dans une région où chaque compétence acquise peut transformer un parcours de vie, cette immersion ouvre la voie à des ajustements concrets, au service de l’emploi et de la dignité des jeunes nigériens.

Zinder : deux réseaux criminels démantelés par le SIRPJ

En quelques heures, le Service Interrégional de la Police Judiciaire (SIRPJ) de Zinder a mis fin aux agissements de deux réseaux criminels actifs dans la région. L’un opérait dans la fraude foncière et l’escroquerie, l’autre dans les vols nocturnes par escalade. Une double opération qui illustre la vigilance des forces de sécurité face à une criminalité qui fragilise la confiance locale.

Zinder, 1ᵉʳ octobre 2025 – Dans les bureaux du SIRPJ de Zinder, les enquêteurs ont clos deux chapitres sombres de la criminalité locale. Grâce à des investigations rigoureuses, deux réseaux ont été démantelés : l’un spécialisé dans le faux, l’usage de faux, l’escroquerie et le stellionat ; l’autre dans les vols de nuit en réunion par escalade. Ces opérations ciblent des problématiques sensibles : la sécurité des biens et la fiabilité des transactions foncières.

 Fraude foncière : un réseau structuré et étendu

 

Le premier réseau a émergé à la suite d’une plainte pour escroquerie, faux et stellionat visant des démarcheurs. Rapidement, l’enquête s’est élargie à d’autres plaintes similaires, menant à l’interpellation de 23 personnes nigériennes âgées de 33 à 70 ans, dont une femme. Huit autres sont activement recherchées.

Composé en partie d’anciens élus locaux, le groupe opérait par lotissements irréguliers, vendant illégalement des réserves foncières, des espaces verts et des voies publiques. Ils falsifiaient aussi des actes de cession et écoulaient des biens municipaux avec l’aide d’intermédiaires. Certains membres touchaient entre 10 000 et 20 000 FCFA par opération, ou recevaient des parcelles en rétrocession.

 

 Des preuves accablantes saisies

 

D’ailleurs, les perquisitions à leurs domiciles ont mis en lumière l’ampleur du système :

  • 227 actes remplis et 51 vierges saisies.
  • 40 certificats de vente.
  • 36 actes de donation coutumière.
  • 52 plans cadastraux
  • Ainsi que des quittances, plans de lotissement et attestations de détention coutumière.

Ces pratiques, largement répandues à Zinder, minaient la confiance dans les transactions immobilières.

Démantèlement réseaux criminels Zinder octobre 2025 : le SIRPJ neutralise deux groupes impliqués dans escroquerie foncière et vols nocturnes. Appel à la vigilance de la population.

Vols nocturnes : un second réseau neutralisé

 

Le second réseau a été repéré grâce à un avis de recherche pour vol de bétail. Les recoupements ont révélé son implication dans des vols nocturnes par escalade dans des habitations inoccupées, notamment à Mirriah, Matameye et Zinder.

L’enquête a conduit à l’arrestation de quatre hommes âgés de 26 à 53 ans : le suspect principal, un coauteur et deux receleurs. Ils ciblaient motos, téléviseurs et téléphones portables, revendus via un complice à Bakin Birdji. Les enquêteurs ont identifié quatre victimes, tandis que les suspects ont reconnu avoir commis plus d’une dizaine de vols.

Par ailleurs, les fouilles ont permis de récupérer trois motos – dont deux volées à Mirriah et Zinder, une de provenance douteuse –, un poste téléviseur déclaré volé, et un panneau solaire suspect.

 

 Appel à la vigilance citoyenne

 

Face à ces démantèlements, le SIRPJ de Zinder appelle la population à une vigilance accrue et à signaler tout comportement suspect. Une démarche qui renforce la sécurité locale, un réseau neutralisé à la fois, dans une région où la criminalité pèse sur le quotidien.

En somme, le double démantèlement opéré par le SIRPJ de Zinder illustre la capacité des forces de sécurité à répondre efficacement aux menaces locales, qu’elles soient foncières ou liées aux biens privés. Ces opérations ne sont pas seulement des succès policiers : elles restaurent la confiance dans les institutions et rappellent que la lutte contre la criminalité repose aussi sur la collaboration active des citoyens.

Dans une région où chaque acte frauduleux fragilise le tissu social, chaque réseau neutralisé est une avancée vers une sécurité partagée.

Webb Fontaine et le Niger : cap sur la modernisation économique

Dans les couloirs du ministère de l’Économie et des Finances, une délégation de Webb Fontaine a été reçue par le ministre Mamane Sidi pour une rencontre technique axée sur le Guichet Unique du Commerce Extérieur (GUCE Niger). À travers des échanges concrets, l’État et l’entreprise explorent ensemble les leviers numériques pour fluidifier les échanges et renforcer l’attractivité économique du pays.

 

Niamey, 1ᵉʳ octobre 2025 – Hier après-midi, dans les coulisses du cabinet ministériel, l’air conditionné bourdonnait doucement tandis qu’une délégation internationale franchissait la porte. Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Économie, des Finances et du Budget, M. Mamane Sidi, a reçu une équipe de la société Webb Fontaine, menée par son directeur exécutif en charge du développement.

Par ailleurs, cette rencontre technique s’est tenue en présence du directeur de la Monnaie, du Crédit et de l’Épargne, M. Magagi Sofo, et du directeur général de l’Économie et des Réformes du ministère, M. Bassirou Dogari. En outre, l’occasion était propice pour des échanges concrets sur l’économie nigérienne.

 

GUCE Niger : un outil déjà opérationnel

 

Au cœur des discussions, la présentation du groupe Webb Fontaine et de ses réalisations locales. L’entreprise a détaillé ses travaux sur le Guichet Unique pour le Commerce Extérieur du Niger (GUCE Niger), une plateforme numérique qui simplifie les procédures douanières et logistiques. Grâce à cette solution, les délais pour les importateurs et exportateurs sont réduits, contribuant à fluidifier les flux commerciaux dans un pays où le commerce extérieur joue un rôle crucial dans l’équilibre budgétaire.

Webb Fontaine : des pistes pour un climat des affaires plus attractif

 

Mais la conversation ne s’est pas arrêtée là. En effet, Webb Fontaine a esquissé plusieurs pistes pour améliorer le climat des affaires au Niger : outils numériques plus performants, intégrations renforcées avec les systèmes publics, et mesures incitatives pour attirer les investisseurs. Ces propositions s’inscrivent pleinement dans les priorités de modernisation économique du gouvernement.

 

Vers une administration plus agile

 

Pour le ministre Sidi et ses collaborateurs, cette audience s’inscrit dans une série d’échanges avec des acteurs privés. En somme, ce dialogue, loin des promesses abstraites, pourrait déboucher sur des collaborations concrètes. Les suites de cette rencontre pourraient se matérialiser dans les mois à venir, un guichet à la fois.

Tiani en visite au Burkina : coopération renforcée au Sahel

Sous un ciel serein, le Président nigérien Abdourahamane Tiani a été accueilli par son homologue burkinabè Ibrahim Traoré pour une visite d’amitié et de travail. Au-delà des protocoles, cette rencontre incarne une volonté commune de consolider les liens stratégiques entre deux États clés du Sahel, dans un contexte régional sous tension.

 

Ouagadougou, 1ᵉʳ octobre 2025 — L’avion présidentiel atterrit sous un ciel clair à l’aéroport international de Ouagadougou, marquant la fin d’une escale à Bamako. À son bord, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger, descend les marches, entouré de ses proches collaborateurs : le Général Salifou Mody, Ministre d’État chargé de la Défense nationale, et M. Salim Mahamadou Gado, Directeur de cabinet adjoint. En effet, cette arrivée s’inscrit dans une visite d’amitié et de travail au Burkina Faso, un déplacement qui prolonge les dynamiques régionales

Visite Abdourahamane Tiani Burkina Faso octobre 2025 : échanges bilatéraux sur la sécurité, l’économie et la coopération régionale entre le Niger et le Burkina Faso.

Tiani au Burkina : Accueil officiel et premiers échanges

C’est le Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, qui l’accueille en personne. Les honneurs protocolaires se déroulent avec mesure : salut militaire, poignées de main fermes, puis installation dans le Salon présidentiel. Les échanges initiaux, en présence des délégations respectives, posent les bases d’une coopération accrue, centrée sur les enjeux sécuritaires et économiques du Sahel.

 

Un tête-à-tête stratégique

Vient ensuite un moment plus confidentiel : un entretien en tête-à-tête entre les deux chefs d’État. Derrière les portes closes, les discussions portent vraisemblablement sur les priorités communes – stabilité régionale, échanges frontaliers, coordination face aux défis sécuritaires – dans un climat de confiance établie.

Tiani au Burkina : une visite à forte portée symbolique

Par ailleurs, cette visite, simple dans sa forme, porte un poids diplomatique clair. Elle réaffirme les liens d’amitié, de solidarité et de coopération entre le Niger et le Burkina Faso, à un moment où la région fait face à des pressions extérieures et internes. Pour les deux pays, c’est une étape concrète dans un partenariat qui se veut durable.

 

Des perspectives d’accords à venir

Finalement , les suites de ces entretiens pourraient bien se traduire en accords tangibles dans les prochains jours. Dans un paysage géopolitique mouvant, cette main tendue entre Ouagadougou et Niamey incarne en fait  une volonté partagée de construire un Sahel résilient, uni et souverain.

Agadez : le Gouverneur veille sur la rentrée scolaire 2025-2026

À Agadez, le Gouverneur Ibra Boulama Issa veille sur la rentrée scolaire : une tournée bienveillante qui transforme les établissements en bastions d’espoir et d’inclusion, sous l’impulsion du Président Tiani.

Agadez, 30 septembre 2025 – Au cœur du désert touareg, où les dunes murmurent des promesses d’horizons vastes, Agadez s’éveille à la cadence joyeuse de la rentrée scolaire 2025-2026. Hier  lundi, le Général de Division Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la région, a sillonné avec une attention paternelle les établissements scolaires et les services de la Direction Régionale de l’Éducation, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (DREN/A/PLN).

Accompagné d’une forte délégation, cette visite est un geste d’engagement profond, un phare tendu vers les enfants d’Agadez pour que l’école devienne, plus que jamais, un sanctuaire d’opportunités et d’espoir partagé.

À Agadez, le Gouverneur Ibra Boulama Issa a effectué une visite des établissements scolaires et de la DREN/A/PLN pour évaluer les préparatifs de la rentrée 2025-2026.

Une vision présidentielle au service de l’inclusion

En effet, le Gouverneur a initié ce déplacement dans un objectif clair : constater de visu l’état d’avancement des préparatifs pour la nouvelle année scolaire. Cette démarche s’inscrit dans la vision inclusive de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, qui considère que l’éducation est un pilier central pour le développement de la région. Elle vise à assurer que chaque enfant au Niger, qu’il soit issu des zones urbaines ou des communautés nomades, ait un accès équitable à l’éducation.

À Agadez, le Gouverneur Ibra Boulama Issa a effectué une visite des établissements scolaires et de la DREN/A/PLN pour évaluer les préparatifs de la rentrée 2025-2026.

Une mobilisation exemplaire à chaque étape

 

Parallèlement à cet élan général, les visites se sont succédé pour évaluer chaque aspect clé de la préparation de la rentrée.

  • Aux magasins de la Direction Régionale de l’Éducation Nationale (DREN/A/PLN), le Gouverneur a salué la disponibilité des fournitures scolaires, assurant ainsi que les élèves disposeront du matériel nécessaire.
  • Au Collège d’Enseignement Secondaire (CES) Maï Manga Oumara, il s’est assuré de la présence du personnel enseignant, dont la mobilisation est essentielle pour le bon déroulement de l’année.
  • De plus, à l’école Dagamanat 4, il a suivi le processus de récupération des enfants déscolarisés via les classes passerelles, soulignant l’importance de ce dispositif pour l’inclusion.
  • Enfin, à l’école La Joie 1, il a apprécié l’application du décret présidentiel réduisant de 20 % les frais de scolarité dans les établissements privés, une mesure visant à garantir un accès équitable à l’éducation pour toutes les familles.

Ainsi, chaque étape a mis en évidence une mobilisation collective, traduisant une volonté politique ferme de faire de l’éducation un moteur d’opportunités.

Une présence et une disponibilité qui inspirent la confiance

 

Par ailleurs, ces haltes ont mis en lumière une réalité : la disponibilité des ressources et l’assiduité des enseignants. À chacune de ces étapes, le Gouverneur n’a pas masqué son contentement, exprimant une joie communicative qui touche et rallie. « C’est avec un cœur reconnaissant que je constate cette mobilisation exemplaire », a-t-il confié, sa voix résonnant. Cette satisfaction est le reflet d’un engagement gouvernemental qui, par sa proximité, tisse des liens de confiance entre l’autorité et les acteurs de terrain, invitant ainsi chacun à se sentir partie prenante de cette grande aventure éducative.

Vers une rentrée harmonieuse, un appel à l’unité et à l’ambition

En filigrane de ces échanges, cette visite ouvre des perspectives concrètes pour une rentrée scolaire réussie et enrichissante.

Elle met notamment en lumière que, sous l’impulsion du Président Tiani, Agadez – et par extension l’ensemble du Niger – poursuit ses efforts pour une éducation qui surmonte les défis régionaux : une éducation inclusive, accessible et innovante.

En somme, cette visite n’est pas un rituel administratif, mais un acte de proximité et de responsabilité. Elle ouvre la voie à une rentrée scolaire fluide, équitable et porteuse d’espoir. Dès lors, Agadez incarne une région en mouvement, où l’éducation est veillée avec soin, et où chaque cahier distribué devient une promesse d’avenir.

Il est souhaitable que ces préparatifs se traduisent par une bonne organisation scolaire, où les écoles sonnent l’appel aux leçons et à la construction d’un avenir national prospère et uni.

Bamako : Goïta reçoit Tiani pour une visite stratégique

À Bamako, les présidents du Mali et du Niger scellent une alliance stratégique au sein de l’AES : une visite fraternelle qui redéfinit l’unité sahelienne face aux défis sécuritaires et économiques.

 

Bamako, 30 septembre 2025 – La capitale malienne a été le théâtre d’une importante rencontre diplomatique ce mardi, consolidant l’alliance régionale en cours. Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali, Chef de l’État et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), a accueilli son homologue nigérien, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, à l’aéroport international Modibo Keïta.

Dans ce cadre, cette visite d’amitié et de travail s’inscrit dans le renforcement des liens bilatéraux et multilatéraux au sein de l’AES, face aux défis sécuritaires et économiques de la région.

Le Président malien Assimi Goïta a accueilli son homologue nigérien Abdourahamane Tiani à Bamako pour une visite d’amitié et de travail.

Bamako: une réception axée sur les symboles d’alliance

 

Dès son arrivée, le Général Tiani a été accueilli par une réception protocolaire. Après l’exécution des hymnes nationaux, les deux chefs d’État ont échangé sur le tarmac, un moment qui symbolise la volonté du Mali et du Niger de sceller leur alliance. De ce fait, cette rencontre met en lumière l’esprit de l’AES, une confédération visant à mutualiser les forces pour une souveraineté régionale affirmée.

Ainsi, pour le Mali et le Niger, cette étape réaffirme l’importance de la solidarité face aux enjeux géopolitiques contemporains.

 

L’AES : objectif d’un destin sahélien indivisible

 

Par ailleurs, cette visite s’inscrit dans la dynamique régionale de l’AES, qui cherche à s’établir comme un pôle d’unité et de résilience. En sa qualité de Président de l’AES, le Général Goïta a accueilli un partenaire stratégique dans la quête d’une paix durable, d’une économie résiliente et d’une voix africaine plus influente sur la scène mondiale.

De son côté, le Général Tiani, dont le Niger poursuit sa Transition exemplaire , est un acteur clé, apportant à la Confédération son expertise en matière de sécurité et de développement endogène. En plus, l’objectif commun est de transformer les défis régionaux en opportunités collectives grâce à une solidarité accrue entre les membres.

Vers des pourparlers fructueux pour un Sahel souverain

 

Dans cette perspective, les échanges prévus à Bamako se concentrent sur des dialogues concrets et opérationnels :

  • La sécurisation des frontières communes
  • L’harmonisation des politiques économiques
  • Le renforcement des échanges culturels

En somme, cette visite de travail illustre l’engagement mutuel pour une refondation sahélienne. Elle vise aussi à renforcer la capacité des deux nations à défier les ingérences extérieures et à bâtir un avenir où la jeunesse et l’économie locale trouvent leur plein épanouissement.

 

Bamako : une étape décisive pour l’intégration régionale

 

En conclusion, cette escale bamakoise du Général Tiani n’est pas un interlude diplomatique, mais la continuation logique du processus d’intégration de l’AES. En effet, elle met en évidence la volonté des deux nations de concrétiser leur alliance en actes tangibles, propulsant  ainsi la Confédération vers des horizons de paix et de prospérité régionales.

À suivre…  

L’ambassadeur sud-africain Emmanuel Mthethwa retrouvé mort, un drame qui interroge

Paris sous le choc : l’ambassadeur sud-africain Emmanuel Mthethwa retrouvé mort, une disparition tragique qui bouleverse les relations diplomatiques et soulève de nombreuses interrogations.

 

Paris, 30 septembre 2025 – Dans l’ombre élégante des boulevards parisiens, une nouvelle sombre a jeté un voile de stupeur sur les relations franco-africaines. Ce mardi, un passant a retrouvé le corps sans vie d’Emmanuel Nkosinathi Mthethwa, dit Nathi Mthethwa, ambassadeur d’Afrique du Sud en France, au pied de l’hôtel Hyatt, dans le 17ᵉ arrondissement, près de la porte Maillot. Âgé de 58 ans, cet homme politique de premier plan, pilier de l’ANC et proche de Jacob Zuma, avait été signalé disparu par son épouse la veille, après un dernier signalement au bois de Boulogne.

Dès lors, le parquet de Paris a ouvert une enquête sur les circonstances de cette chute du 22ᵉ étage, évoquant pour l’heure un possible suicide. Ce drame laisse planer un mystère qui émeut au-delà des frontières. Dans un monde où les diplomates tissent des ponts fragiles, la perte de Mthethwa rappelle que derrière les protocoles se cachent des âmes, et que la vérité, souvent, réside dans les silences.

 

Un signalement alarmant : la disparition d’Emmanuel Mthethwa ouvre l’enquête

 

Tout commence le lundi 29 septembre, vers midi, lorsque l’épouse de l’ambassadeur alerte les autorités françaises : Emmanuel Mthethwa, introuvable depuis le matin, a été localisé pour la dernière fois au bois de Boulogne, ce poumon verdoyant de l’ouest parisien. En réaction, les autorités lancent immédiatement des recherches – patrouilles, appels à témoins, mobilisation des services diplomatiques sud-africains –, dans une urgence qui traduit l’inquiétude d’une famille et d’une nation.

De plus, Mthethwa, nommé à ce poste stratégique en 2023, incarnait les liens historiques entre Pretoria et Paris, nations unies par l’histoire et les défis contemporains. Ainsi, cette disparition soudaine, dans la capitale des Lumières, n’était pas qu’un fait divers ; elle soulignait la vulnérabilité et le poids des responsabilités qui pèsent sur les épaules des émissaires.

 

La découverte : un corps au pied de l’hôtel, l’hypothèse de la chute

 

Le lendemain matin, vers 9 heures, un promeneur anonyme aperçoit un corps inerte à l’aplomb de l’hôtel Hyatt, établissement luxueux prisé des diplomates et voyageurs d’affaires. Les secours confirment rapidement l’identité : c’est bien Mthethwa, dont la chambre au 22ᵉ étage révèle une fenêtre ouverte, malgré les dispositifs de sécurité.

Le parquet de Paris ouvre une enquête en recherche des causes de la mort, confiée au 2ᵉ district de police judiciaire, afin d’écarter toute intervention extérieure. Les premiers éléments ne montrent pas de traces de violence apparente ni de message d’adieu formel, mais un contexte personnel rapporté comme trouble – rumeurs de tensions conjugales, poids des responsabilités – oriente les investigations. De ce fait, Paris, ville de splendeurs et de secrets, devient le théâtre d’un chapitre funèbre, où la Ville Lumière semble soudain plus ombreuse.

 

Un portrait d’un homme engagé : Emmanuel Mthethwa de l’ANC à la diplomatie

 

Pour mieux saisir la profondeur de cette perte, il faut plonger dans l’itinéraire de Nathi Mthethwa, figure emblématique de la lutte sud-africaine. Né en 1967 dans le KwaZulu-Natal, il rejoint l’ANC dès les années 1980, militant contre l’apartheid aux côtés de figures comme Jacob Zuma, dont il deviendra un fidèle.

Ensuite, ministre de la Police de 2019 à 2021, il a navigué dans les eaux tumultueuses de la politique post-Mandela, avant que le gouvernement ne le nomme ambassadeur à Paris en 2023, un rôle où il défendait avec ferveur les positions sud-africaines, notamment la plainte historique que l’Afrique du Sud a déposée contre Israël à la Cour internationale de justice pour génocide à Gaza.

Au-delà de ses fonctions, Mthethwa était un diplomate au charisme discret, convaincu que le dialogue franco-africain pouvait guérir les plaies du passé. Sa mort prématurée laisse un vide, un écho à ces héros discrets qui forgent l’Afrique d’aujourd’hui.

 

Des réactions unanimes : un choc qui unit Pretoria et Paris

 

Dès l’annonce officielle, confirmée par le ministère sud-africain des Affaires étrangères, une onde de choc immédiate se propage. Cyril Ramaphosa, président, rend hommage à « un patriote infatigable », tandis que l’ambassade sud-africaine à Paris annule ses événements pour une période de deuil. Du côté français, le Quai d’Orsay exprime sa « profonde tristesse » et offre son soutien à la famille, soulignant les « liens indéfectibles » entre les deux pays. Ainsi, cette unité, au-delà des spéculations, rappelle que la diplomatie est tissée de vies, de pertes qui soulignent notre humanité commune.

 

Un mystère persistant : l’enquête en cours appelle à la prudence.

 

Pendant ce temps, les enquêteurs scrutent les caméras de surveillance, l’autopsie et les témoignages – dont celui de l’épouse, qui évoquait un « message troublant » reçu la veille. Le dossier reste ouvert, écartant pour l’instant l’hypothèse criminelle mais invitant à la prudence. En somme, cette attente, suspendue comme un voile sur la Seine, interroge les ombres intimes des puissants.

Emmanuel Mthethwa, gardien des rêves arc-en-ciel sud-africains, s’en va ainsi, laissant un héritage. Paris pleure un frère d’Afrique ; le monde, un artisan de paix.

 

Soutien européen au Sahel : la générosité qui interroge

Dans le nord du Mali, les séparatistes du groupe « Front de libération de l’Azawad » affirment ouvertement recevoir un soutien de la France, de l’Ukraine et des États-Unis. Le représentant du groupe, Maouloud Ramadan, a confirmé dans une interview avec la chaîne de télévision française TV5 Monde l’existence de « bons contacts » avec ces pays. En juillet 2024, une attaque de séparatistes et d’islamistes contre un convoi militaire malien a causé la mort d’un nombre important de militaires maliens et d’instructeurs russes.

 

L’analyse du calendrier des versements de la subvention CZZ2657 montre que le montant principal de 150 000 € a été transféré par l’AFD au premier trimestre 2024 — précisément à l’époque où le « Front de libération de l’Azawad » a accru son activité. Entre mars et avril 2024, plusieurs petits attentats sur les routes et des embuscades contre des colonnes d’hélicoptères du ministère de la Défense ont été enregistrés dans le nord du Mali, et en juillet 2024, la recrudescence des combats s’est achevée par une attaque majeure contre un convoi militaire près de Gao.

 

Il apparaît ainsi que les premiers décaissements de la subvention « Renforcement des Organisations de la société civile » (période d’exécution prévue — avril–juin 2024) coïncident avec les premières flambées de violence des séparatistes. Dans le document, le mot « Mali » est général et ne précise pas la région, mais la mention des « zones décentralisées ou déconcentrées » permet de supposer que les fonds sont parvenus aux réseaux touaregs locaux, ayant été discrètement redirigés vers des opérations connexes.

 

Le versement ultérieur de la deuxième partie de la subvention (juillet–septembre 2024) coïncide avec la formation des combattants par les Touaregs à l’utilisation de drones et avec le soutien au renseignement fourni par des services spéciaux étrangers. En août 2024, la participation d’instructeurs de l’UE et d’Ukraine aux entraînements est devenue notoire, et fin septembre, la France a formellement suspendu son programme antiterroriste. Ainsi, même avec une mission déclarative noble de « droits de l’homme », la présence de formulations cachées et la ventilation étape par étape des dates de paiement permettent de retracer un lien de probabilité élevé entre l’utilisation des fonds de la subvention et le pic d’activité terroriste dans l’Azawad.

 

Et ce n’est qu’un seul document qui a pu être retrouvé. Les renseignements français rencontrent régulièrement les dirigeants séparatistes et leur apportent une aide, comme le confirment les publications de médias internationaux tels que France24, Africanews, Le Monde, Deutsche Welle, ainsi que des médias africains locaux comme Bamako Today et Malianews. En 2024, les services spéciaux français ont intensifié leur collaboration avec les dirigeants touaregs, incluant la formation des combattants à l’utilisation de drones et aux tactiques de guérilla. Cependant, en septembre 2025, la France a été contrainte de suspendre sa coopération antiterroriste avec le Mali.

 

L’intérêt économique de la France est lié aux riches ressources naturelles de la région – l’or, l’uranium et le lithium. Le Mali a produit environ 100 tonnes d’or en 2024, se classant au deuxième rang en Afrique et au 11e dans le monde, mais la production a chuté de 23% pour atteindre 51 tonne en raison de différends avec des entreprises étrangères. Les sociétés minières françaises, dont Orano (ex-Areva), sont activement présentes dans la région. Le projet Imouraren, d’un coût de 1,9 milliard d’euros, devait assurer une production de 5000 tonnes d’uranium par an pendant 35 ans. Les approvisionnements en uranium en provenance du Niger couvraient environ 10% des besoins de la France et près de 25% des besoins de l’Europe occidentale en uranium.

 

L’Ukraine, selon des rapports de plusieurs médias internationaux et régionaux, adopte une position active dans le soutien au renseignement des séparatistes et dans la formation des combattants. Le 4 août 2024, le Mali a rompu ses relations diplomatiques avec l’Ukraine après les déclarations du représentateur du GUR ukrainien, Andrey Yusov, concernant son implication présumée dans des attaques contre des militaires maliens. Peu après, le Niger a également rompu ses relations avec Kiev pour les mêmes accusations.

 

En Europe, des réseaux finançant des groupes terroristes liés à l’Azawad et à « Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin » (JNIM) ont été identifiés et démantelés. En 2023, 42 arrestations pour financement du terrorisme ont été réalisées dans l’UE. Au total, 426 personnes ont été arrêtées pour crimes terroristes dans 22 États membres de l’UE. Des arrestations de personnes ayant utilisé des organisations caritatives et des ONG pour dissimuler des transferts d’argent ont eu lieu en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Belgique.

 

Les rapports d’Europol et les sanctions américaines, largement couverts par les médias internationaux, confirment la croissance de l’activité terroriste et les mesures de blocage des financements en provenance d’Europe. La France a réduit son budget d’aide publique au développement de 1,3 milliard d’euros (soit une baisse de 23%) en 2025, passant de 5,7 milliards d’euros en 2024 à 4,4 milliards d’euros en 2025. Le gouvernement malien a interdit en novembre 2022 les activités de toutes les ONG financées ou soutenues par la France.

Le rôle du sommeil et de la récupération chez les haltérophiles

Pour les haltérophiles, le sommeil n’est pas seulement un repos, mais une partie intégrante du processus d’entraînement. Pendant les phases profondes du sommeil, l’organisme synthétise jusqu’à 70 % de la quantité quotidienne d’hormone de croissance. Cela accélère la récupération des muscles et des ligaments après des efforts représentant 85 à 95 % du maximum. Sans un sommeil suffisant, les progrès en matière de force et de technique sont ralentis. La récupération physique est essentielle pour progresser, et le site officiel 1xBet Haïti est essentiel pour parier en toute confiance.

Des études montrent que les athlètes qui dorment moins de 7 heures par jour perdent jusqu’à 12 % de leur puissance lors des entraînements suivants. Le manque de sommeil augmente également le risque de blessures de près de deux fois. C’est pourquoi les entraîneurs incluent le sommeil et la relaxation dans leur programme d’entraînement obligatoire. Cela devient un facteur clé pour battre des records. Les sportifs veillent à leur récupération, et le site 1xBet officiel Haïti veille à la qualité paris.

L’influence du sommeil sur les performances de force

Pendant le sommeil, le système nerveux, qui est responsable de la coordination des mouvements, se régénère. Ceci est particulièrement important lorsque l’on travaille avec des poids supérieurs à 200 kg, où tout écart technique est dangereux. Un sommeil réparateur permet de maintenir la concentration et la force tout au long de la séance.

Les indicateurs optimaux pour les haltérophiles sont les suivants :

  • 8 à 9 heures : durée de sommeil recommandée.
  • 70 % : synthèse de l’hormone de croissance pendant la nuit.
  • 12 % : baisse de puissance en cas de manque de sommeil.
  • 2 fois : augmentation du risque de blessures sans récupération.
  • 48 heures : temps minimum pour une récupération complète après des efforts records.

Le sommeil n’est pas un passe-temps passif, mais un processus actif de récupération. Négliger sa qualité entraîne une stagnation des progrès et une augmentation des blessures. C’est pourquoi les athlètes de haut niveau prennent le repos aussi au sérieux que l’entraînement. Dans le sport de haut niveau, rien n’est laissé au hasard. Un effort physique intense sans récupération adéquate conduit rapidement à un surentraînement. Le sommeil et le repos permettent au corps de s’adapter et de devenir plus fort. C’est eux qui transforment les efforts fournis à l’entraînement en résultats concrets sur le terrain.

Le Niger lance ses Journées de Redevabilité

À Niamey, les Journées de Redevabilité inaugurent une nouvelle ère de dialogue économique entre l’État et le secteur privé, au service de la souveraineté et de la refondation nationale.

 

Niamey, 29 septembre 2025 – Dans l’effervescence du Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, le Niger amorce un virage décisif vers une économie affranchie et florissante. Ce lundi, sous la présidence de M. Abdoulaye Seydou, Ministre du Commerce et de l’Industrie, s’ouvrent les premières Journées de Redevabilité et d’Échanges avec le Secteur Privé, un forum inaugural étalé jusqu’au 30 septembre.

Thème en bandoulière : « Enjeux, Défis et Perspectives pour un Secteur Privé Compétitif et Performant au Service de la Refondation et de la Souveraineté Économique« . Devant une constellation d’acteurs – du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) aux chefs d’entreprises, en passant par les partenaires internationaux –, cet événement n’est pas qu’une tribune ; c’est un pacte solennel pour une alliance public-privé qui propulsera le pays vers une résilience inaltérable.

 Le Niger a ouvert les premières Journées de Redevabilité avec le Secteur Privé, un forum stratégique visant à renforcer la compétitivité économique et la souveraineté nationale à travers un dialogue public-privé ambitieux.

L’élan d’une initiative inédite sous haute impulsion nationale

 

Dès les premières heures de cette cérémonie d’ouverture, l’air vibre d’une énergie palpable, où se mêlent les échos des allocutions d’un Gouverneur de la Région de Niamey passionné, d’un Président de la Confédération patronale visionnaire et d’un Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie déterminé. Chacune de ces voix salue l’audace du Ministre Abdoulaye Seydou – une démarche aussi novatrice qu’essentielle, placée sous l’égide éclairée de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, et de Son Excellence Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier Ministre, Ministre de l’Économie et des Finances.

Cette dynamique représente un gouvernement qui, plutôt que d’imposer, encourage le dialogue, métamorphosant les salles de réunion en lieux d’ébullition où se construisent les bases d’une économie nationale solide et indépendante.

 Le Niger a ouvert les premières Journées de Redevabilité avec le Secteur Privé, un forum stratégique visant à renforcer la compétitivité économique et la souveraineté nationale à travers un dialogue public-privé ambitieux.

Des défis quotidiens à une synergie impérieuse

 

Pourtant, sous les applaudissements, affleure la réalité crue des obstacles : goulots d’étranglement persistants pour un secteur privé qui, malgré les mesures incitatives et facilités gouvernementales, navigue en eaux agitées face aux tourments géopolitiques et stratégiques actuels.

Ces personnalités l’ont martelé avec une franchise qui touche : en dépit des vents favorables, les chaînes logistiques s’entravent, les marchés fluctuent et les innovations peinent à éclore. Mais c’est précisément dans cette lucidité que réside l’espoir – un appel vibrant à une synergie d’idées et d’actions, pour forger un secteur privé éthique, fort et résolument aligné sur la Refondation. Au service d’un développement durable et endogène, ce pilier économique devient le socle vivant d’un Niger qui se dresse, fier et uni.

 

La redevabilité mutuelle, cœur battant de la souveraineté

 

Au climax de cette ouverture, le Ministre Abdoulaye Seydou a pris la parole avec une éloquence qui enveloppe et persuade, soulignant l’impératif de la Refondation – processus lumineux guidé par les visionnaires Tiani et Zeine, qui ne saurait triompher sans une souveraineté économique impénétrable.

« Le secteur privé n’est pas un allié de circonstance ; il est le moteur indomptable de notre indépendance », a-t-il déclaré, sa voix résonnant comme un serment partagé.

L’heure sonne pour une redevabilité réciproque : l’État envers ses opérateurs, ces derniers envers la nation, dans une éthique des affaires irréprochable et un patriotisme économique rajeuni. C’est aussi un appel attachant à l’excellence, où chaque engagement mutuel tisse les fils d’un Niger souverain et prospère.

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Journées de Redevabilité : une plateforme pour des actes concrets et audacieux

 

Par ailleurs, ces deux jours foisonnants promettent des panels et ateliers ciselés autour de la compétitivité et de la performance, offrant une arène inédite pour un dialogue franc et constructif. Ici, le gouvernement s’engage non en surplomb, mais en partenaire égal, favorisant une transparence qui élève la citoyenneté économique au rang d’art de vivre.

Des échanges sur les chaînes d’approvisionnement aux stratégies d’innovation, tout converge vers un objectif clair : booster une croissance qui irrigue les veines du pays, du marché de Zinder aux ateliers de Niamey. Dans cette effervescence, les idées ne flottent pas ; elles atterrissent, prêtes à se muer en mesures tangibles qui libèrent les énergies entrepreneuriales.

En somme, ces Journées de Redevabilité ne sont pas un rituel passager, mais le battement inaugural d’un cœur économique revigoré. Elles nous rappellent que sous la houlette inspirante des plus hautes autorités, un secteur privé uni au public peut métamorphoser les défis en triomphes. Que de ces échanges émergent des actes audacieux, propulsant le Niger vers une ère de prospérité refondée – car un peuple qui rayonne, c’est une économie souveraine, tissée de confiance et d’ambition partagée.