Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 21 sur 214

Gen Z 212 : la jeunesse marocaine secoue les rues

Ce qui n’était qu’un fil de discussion sur Discord est devenu un mouvement national. En effet, le collectif Gen Z 212, né en ligne le 18 septembre, mobilise des milliers de jeunes dans les rues du Maroc pour dénoncer les inégalités et les dysfonctionnements des services publics.

 

Rabat, 2 octobre 2025 – Mercredi midi, sur les places ombragées de Rabat, un groupe de jeunes, smartphones en main, scande des slogans rythmés par des tambours improvisés. Ce qui a commencé comme un fil de discussion sur Discord s’est mué en manifestations dans une dizaine de villes : Casablanca, Agadir, Marrakech.

Le collectif Gen Z 212 – un clin d’œil au code téléphonique du Maroc – rassemble des milliers de voix, dans le but de réclamer des réformes concrètes : éducation, santé, transparence. Ainsi, entre tambours improvisés et slogans viraux, une génération connectée impose sa voix dans l’espace public.

Manifestations Gen Z 212 Maroc : des milliers de jeunes réclament des réformes sur l’éducation, la santé et la gouvernance. Tensions, mobilisation et espoir.

De Discord aux rues : naissance d’un mouvement

 

Avec plus de 100 000 membres sur son serveur Discord, et des relais sur TikTok et Telegram, le mouvement a émergé d’une frustration palpable : un chômage des jeunes flirtant avec les 35-39 %, des hôpitaux sous-équipés et des écoles délaissées, tandis que des fonds massifs sont alloués aux stades de la Coupe du monde 2030.

De plus, la mort de huit femmes dans un hôpital mal approvisionné à Agadir a cristallisé la colère. Ce drame, perçu comme le symbole d’une négligence systémique, a transformé la frustration numérique en mobilisation physique. Par conséquent, les cortèges réclament des « hôpitaux, pas de stades », et une gouvernance transparente.

Gen Z 212 :  des rassemblements sous tension

 

Depuis le 27 septembre, les manifestations ont gagné Casablanca, Marrakech, Agadir et d’autres villes. Toutefois, initialement pacifiques, elles ont dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre, ce qui a conduit à des véhicules incendiés et des bâtiments publics vandalisés. Le bilan est lourd : au moins deux morts – dont un à Lqliaa près d’Agadir, où la police a ouvert le feu en invoquant la légitime défense –, plus de 400 arrestations et 280 blessés, majoritairement des agents. Néanmoins, les manifestants, âgés de 18 à 22 ans pour la plupart, insistent sur leur engagement non violent, accusant des infiltrés de semer le chaos pour discréditer le mouvement.

Réactions gouvernementales et promesses de réformes

 

Sous pression, le gouvernement promet des discussions ainsi que des réformes. Cependant, le ministère de l’Intérieur, par la voix de son porte-parole Rachid El Jalfi, évoque des « transgressions aux mesures de sécurité » pour justifier les interventions. Sur X, les voix du collectif réaffirment leur engagement non violent : « Nous ne sommes pas des fauteurs de troubles, mais une génération d’éveil et de responsabilité. »

Manifestations Gen Z 212 Maroc : des milliers de jeunes réclament des réformes sur l’éducation, la santé et la gouvernance. Tensions, mobilisation et espoir.

Une jeunesse connectée face à l’immobilisme

 

Ce soulèvement s’inscrit également dans une dynamique mondiale portée par la Gen Z. Numérique, structurée et déterminée, cette jeunesse marocaine refuse l’attentisme. À Discord, les débats continuent ; dans les rues, l’appel à un Maroc plus juste résonne, un slogan à la fois.

 

Gen Z 212 : une génération connectée, une démocratie en mouvement

 

En définitive, le soulèvement du collectif Gen Z 212 ne se résume pas à une mobilisation ponctuelle : il incarne une rupture générationnelle, portée par des jeunes qui refusent le silence face aux inégalités. En d’autres termes, en investissant les rues comme les plateformes numériques, cette jeunesse marocaine redéfinit les codes de l’engagement citoyen.

À travers leurs slogans, leurs revendications et leur organisation décentralisée, les membres du mouvement posent une question essentielle : quelle place accorder à une génération qui veut construire, et non subir, l’avenir de son pays ?

 

Java-Est : Une course contre la montre pour les élèves piégés

Suite à un séisme de magnitude 6,5, les secouristes indonésiens fouillent les ruines d’une école islamique effondrée. Alors que des dizaines d’élèves sont encore piégés, la fenêtre critique de sauvetage se referme. Ce drame met en lumière la vulnérabilité des infrastructures urbaines face à une série de secousses qui ébranlent Java-Est.

 

Sidoarjo, 2 octobre 2025 – Mercredi matin, sous un ciel chargé de poussière, des équipes de secouristes creusent méthodiquement les décombres d’un bâtiment effondré, leurs pelles raclant le béton encore tiède. À Sidoarjo, dans la province de Java-Est, un séisme de magnitude 6,5 survenu mardi a aggravé une situation déjà tendue à cause d’une série de tremblements de terre dans les dernières 24 heures.

Au moins six personnes ont perdu la vie dans l’effondrement partiel d’une école islamique en construction, et ce, tandis que des dizaines d’élèves restent piégés sous les ruines, ce qui signifie que la fenêtre critique de 72 heures pour les sauvetages s’amenuise.

Une série sismique meurtrière frappe Java-Est

 

L’épicentre du principal choc, survenu en début d’après-midi, se situait au large de la côte est de Java, près de l’île touristique de Bali. De plus, une activité sismique accrue a précédé ce séisme : un tremblement de magnitude 6,0 a secoué la région plus tôt dans la journée, et les autorités avaient déjà signalé une secousse de 5,7 le 25 septembre. Au total, ces événements ont endommagé des habitations, des infrastructures et des bâtiments publics, blessant au moins trois personnes et semant la panique parmi les populations locales.

Séisme Sidoarjo Java-Est école islamique : au moins six morts, des élèves piégés, les secours s’activent face à l’urgence humanitaire.

Une école islamique effondrée à Sidoarjo

 

À Sidoarjo, l’Al-Khoziny Islamic Boarding School s’est partiellement écroulée au moment où des étudiants se rassemblaient pour les prières de l’après-midi, piégeant potentiellement des dizaines d’entre eux.

Les efforts de secours, menés par des équipes locales et soutenus par l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), se heurtent à des obstacles : en effet, le séisme de 6,5 a compacté davantage les débris, rendant les fouilles plus ardues. Cinq survivants ont été extraits des ruines jusqu’à présent, mais les autorités estiment que le bilan pourrait s’alourdir.

Séisme Sidoarjo Java-Est école islamique : au moins six morts, des élèves piégés, les secours s’activent face à l’urgence humanitaire. Séisme Sidoarjo Java-Est école islamique : au moins six morts, des élèves piégés, les secours s’activent face à l’urgence humanitaire.

Des dégâts matériels étendus

 

La « Ceinture de feu du Pacifique » expose régulièrement l’Indonésie à une forte activité sismique, qui a déjà touché plus de 160 villes ces dernières années ; pourtant, cette série de secousses révèle encore la vulnérabilité persistante des structures urbaines.

En conséquence, au-delà des pertes humaines immédiates, les dégâts matériels s’étendent : des maisons fissurées à Java-Est, des routes endommagées et des interruptions d’électricité locales. Le gouvernement indonésien a mobilisé des ressources pour évaluer l’ampleur des impacts, tandis que des organismes comme GDACS ont émis des alertes vertes, indiquant un risque humanitaire modéré pour l’instant. Les secouristes, épuisés mais déterminés, poursuivent leurs opérations, un survivant à la fois, dans le but de battre la montre contre les heures critiques.

 

Un drame qui interroge la résilience urbaine

 

En conclusion, ce séisme à Sidoarjo rappelle la fragilité des infrastructures face aux catastrophes naturelles. Alors même que les secouristes poursuivent leur mission avec acharnement, la tragédie soulève des questions sur la sécurité des bâtiments en zone sismique et la préparation des collectivités face à l’urgence.

 

Leadership féminin : le Bénin inspire les élues du Sahel

Une délégation d’élues venues du Sénégal et des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) a rejoint le Caucus des femmes parlementaires du Bénin pour une séance de travail stratégique. L’objectif est double : premièrement, partager les avancées béninoises en matière de représentativité féminine et, deuxièmement, poser les bases d’une synergie régionale pour renforcer le pouvoir politique des femmes.

 

Porto-Novo, 2 octobre 2025 – Mardi après-midi, dans la salle polyvalente Antoine Kolawolé Idji du Palais des Gouverneurs, les chaises se sont remplies progressivement d’un cercle de femmes déterminées. Une délégation d’élues venues du Sénégal et des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Niger, Mali, Burkina Faso – a rejoint les membres du Caucus des femmes parlementaires du Bénin pour une séance de travail.

Organisée par le Gorée Institute et l’Institut pour la Gouvernance Démocratique (IGD), cette rencontre s’inscrit ainsi dans un voyage d’études visant à explorer les voies pour une meilleure représentativité féminine dans les instances de décision.

Rencontre Caucus femmes parlementaires Bénin AES : des élues du Sahel saluent les avancées du Bénin et explorent les leviers du leadership féminin en Afrique de l’Ouest.

Le Caucus béninois en vitrine régionale

 

À l’invitation de l’honorable Djamilatou Sabi Mohamed, présidente du Caucus, les visiteuses ont découvert l’expérience béninoise en matière de plaidoyer. Tout d’abord, l’honorable a remercié le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, pour son soutien. Puis, elle a retracé la genèse du Caucus. Depuis sa création en 2023, cette plateforme a mené des actions concrètes : plaidoyers, sensibilisations et lobbyings pour accroître la présence des femmes dans les sphères électives et décisionnelles, avec le soutien de partenaires comme l’IGD.

« L’immense contribution des partenaires, tels que l’IGD, a été essentielle pour atteindre nos objectifs », a-t-elle souligné, en insistant sur le rôle clé de ces soutiens techniques et financiers.

Leadership féminin : une progression saluée par les délégations

 

Or, ce qui retient particulièrement l’attention des déléguées, c’est ce bond qualitatif au Bénin : de la législature précédente à aujourd’hui, où 29 femmes siègent à l’Assemblée. Une progression qui, pour elles, mérite d’être décortiquée et adaptée à leurs contextes respectifs.

Le séjour, prévu pour une semaine, promet un programme dense : panels d’échanges, tables rondes et discussions thématiques sur le leadership et la gouvernance, avec notamment un focus sur le renforcement du pouvoir politique des femmes en zones fragiles. Telle est l’ambition qu’a détaillée le Dr Aziz Chabi Imorou, Directeur de l’IGD, en présentant l’agenda comme un espace pour des retours croisés et concrets.

Rencontre Caucus femmes parlementaires Bénin AES : des élues du Sahel saluent les avancées du Bénin et explorent les leviers du leadership féminin en Afrique de l’Ouest.

Leadership féminin : vers une synergie régionale pour la gouvernance

 

Doudou Dia, Directeur du Gorée Institute, a salué l’accueil et la portée de l’initiative : « Que l’expérience béninoise fasse école dans la région, afin de créer une synergie citoyenne des femmes au service de la gouvernance, de la paix et de la stabilité ouest-africaine. »

Mme Diago Ndiaye, au nom de sa délégation, a exprimé sa gratitude pour ces échanges fructueux, insistant :

« L’expérience béninoise doit non seulement être saluée, mais aussi répliquée. »

Rencontre Caucus femmes parlementaires Bénin AES : des élues du Sahel saluent les avancées du Bénin et explorent les leviers du leadership féminin en Afrique de l’Ouest.

Semer les graines d’un leadership féminin régional

 

Autour de la table, aux côtés de Djamilatou Sabi Mohamed, figuraient les députées Glawdys Tossou, Natacha Kpotchan, Sofiath Schanou Arouna, Denise Dègbédji et Gniré Fatouma Tony. Ces parlementaires béninoises ont partagé leurs parcours et stratégies. C’est ainsi que ces premiers dialogues posent les bases d’une collaboration régionale, où les avancées locales pourraient inspirer des réformes plus larges. Une semaine d’immersion qui, au fil des discussions, pourrait bien semer les graines d’un leadership féminin plus fort en Afrique de l’Ouest.

 

Un levier collectif pour transformer la gouvernance

 

Cette rencontre entre élues du Bénin, du Sénégal et des pays de l’AES dépasse le cadre d’un simple échange institutionnel. En réalité, elle incarne une dynamique de co-construction, où les expériences locales nourrissent une ambition régionale : celle d’une gouvernance plus inclusive, portée par des femmes engagées et stratèges. Par conséquent, en tissant des liens durables, ce voyage d’études ouvre la voie à une solidarité parlementaire féminine capable d’influencer les réformes, de renforcer la paix et de faire émerger une nouvelle génération de leadership en Afrique de l’Ouest.

Le 5e Forum des Maires de l’ONU : quand les villes redéfinissent le multilatéralisme

Les 6 et 7 octobre, plus de 160 municipalités convergeront vers le cinquième Forum des maires des Nations Unies. Sous le thème « Les villes façonnent l’avenir », cette édition marque un tournant : les collectivités locales s’affirment en effet comme des acteurs stratégiques du multilatéralisme, porteurs de solutions face aux crises globales. Il en résulte un agenda ambitieux, entre objectifs de développement durable et gouvernance urbaine.

Genève, 2 octobre 2025 – Imaginez un auditorium aux baies vitrées donnant sur le lac Léman, où des maires du monde entier, dossiers sous le bras, échangent sur des défis qui ne connaissent pas de frontières. Les 6 et 7 octobre, cette scène se matérialisera au cinquième Forum des maires des Nations Unies, placé sous le thème « Les villes façonnent l’avenir ».

L’événement, qui se tiendra dans la capitale suisse des diplomates, vise à amplifier la voix des collectivités locales dans les débats mondiaux, habituellement réservés aux États. C’est pourquoi ce Forum est le signe d’un basculement discret : le multilatéralisme s’ouvre aux territoires urbains, car ces derniers sont des laboratoires d’innovation confrontés aux urgences climatiques, sanitaires et sociales.

 

Forum des Maires de l’ONU : une gouvernance urbaine en dialogue avec le global

 

Depuis sa création en 2020 sous l’égide de la Commission économique pour l’Europe des Nations Unies (CEE-ONU), le Forum des maires a pour vocation de tisser une cohérence entre les niveaux local, régional et global de la gouvernance urbaine.

Plus de 160 villes y ont déjà pris part lors de ses éditions annuelles, profitant de ces rencontres pour partager des pratiques concrètes et dialoguer avec les États membres et les organisations internationales. L’objectif reste clair : offrir aux municipalités une place affirmée dans le débat multilatéral, afin de les positionner comme acteurs à part entière face aux crises planétaires.

 

Trois ODD au cœur des discussions

 

Plus précisément, cette édition se concentrera sur trois Objectifs de développement durable (ODD) : l’ODD 3 pour la santé et le bien-être, l’ODD 5 pour l’égalité des genres, et l’ODD 8 pour un travail décent et une croissance économique inclusive. En outre, les maires aborderont des enjeux urbains cruciaux, tels que le financement climatique, les examens locaux volontaires, ou les défis du logement abordable et durable.

 

Des figures clés pour une vision partagée

 

Parmi les intervenants, on retrouve des figures clés comme Christina Kitsos, vice-maire de Genève et présidente du Global Cities Hub ; Tatiana Molcean, secrétaire exécutive de la CEE-ONU ; et Anaclaudia Rossbach, directrice exécutive d’ONU-Habitat. Leur présence souligne la reconnaissance croissante du rôle des villes dans l’agenda international.

 

Forum des Maires de l’ONU :  le logement durable au cœur de la réunion ministérielle

 

Le forum s’étendra au-delà des deux jours prévus. En effet, le 8 octobre, une réunion ministérielle dans le cadre de la 86ᵉ session du Comité de l’UNECE sur le développement urbain, le logement et l’aménagement du territoire mettra l’accent sur le logement abordable et durable. Dix ans après l’adoption de la Charte de Genève pour un logement durable, les ministres devront avancer des actions tangibles face à une crise qui touche les métropoles ainsi que les villes moyennes.

Comme le note un expert d’ONU-Habitat, « sans des villes capables de loger dignement leurs habitants, aucun pays ne peut atteindre les objectifs de durabilité ». Dès lors, cette séquence d’événements illustre une interdépendance accrue entre échelles de gouvernance, où les initiatives locales nourrissent les stratégies nationales.

 

Forum des Maires de l’ONU : vers un multilatéralisme polycentrique

 

En conclusion, en institutionnalisant leur rôle, le Forum de Genève ne se limite pas à un échange de bonnes pratiques : il redessine progressivement la carte du pouvoir mondial, faisant des villes des piliers incontournables de l’agenda onusien pour 2030. Autrement dit, il s’agit d’un multilatéralisme polycentrique qui, pour affronter les crises globales, mise sur une cohabitation entre États et territoires.

Toutefois, des questions persistent : comment harmoniser les ambitions des maires avec les priorités étatiques ? Quelle légitimité accorder aux représentants locaux dans des négociations marquées par la souveraineté des États ?

 

 

Forum Evidence 2025 : la science au service de la gouvernance

Le Bénin devient le premier pays francophone à accueillir le Forum Evidence, rendez-vous panafricain dédié à la décision publique fondée sur la recherche. Pendant trois jours, chercheurs, parlementaires et jeunes leaders échangent sur les données probantes comme levier de gouvernance. L’Institut parlementaire du Bénin (IPaB) y défend une vision ambitieuse : faire de la science un pilier de la démocratie.

 

Cotonou, 1ᵉʳ octobre 2025 – Mercredi matin, dans les salons lumineux du Golden Tulip Le Diplomate, les premiers échanges fusent déjà entre chercheurs et décideurs venus d’Afrique. À l’occasion du Forum Evidence 2025, organisé du 30 septembre au 2 octobre par le réseau Africa Evidence Network (AEN), Cotonou devient le carrefour francophone de la réflexion sur les données probantes. Dans ce cadre, l’Institut parlementaire du Bénin (IPaB) est représenté par son directeur, le Dr Fatahou Djima, qui défend avec conviction le rôle stratégique de la recherche au service de la gouvernance.

Une communauté engagée pour l’EIDM

 

Dès l’ouverture, M. Fréjus Thoto, Directeur exécutif du Centre Africain pour le Développement Équitable (ACED), pose le décor : plus de 230 participants venus de plusieurs pays africains se réunissent pour trois jours de réflexions sur l’utilisation des données probantes.

« C’est la première fois qu’un pays francophone accueille cet événement, et le Bénin a été choisi comme pionnier en la matière », souligne-t-il, tout en appelant à renforcer les partenariats entre l’AEN et l’IPaB, et en insistant sur l’importance de la recherche comme levier de transformation.

Par la suite, la Dr Rhona Mijumbi, présidente de l’AEN, lève le voile sur le réseau : une communauté de plus de 5 000 membres dédiée à la prise de décision fondée sur des preuves (EIDM) pour réduire pauvreté et inégalités. Dans cette optique, elle trace les attentes du forum : engager, comprendre et impacter, via des formats hybrides en anglais et en français pour une accessibilité renforcée.

Forum Evidence 2025 : le Bénin accueille un forum panafricain sur l’usage des données probantes pour renforcer la gouvernance et la recherche parlementaire.

Forum Evidence 2025 : l’IPaB défend la recherche parlementaire

 

Par ailleurs, prenant la parole à son tour, le Dr Fatahou Djima, Directeur de l’IPaB, salue les délégations, parlementaires, chercheurs, jeunes leaders et partenaires, avant de cadrer l’enjeu principal du forum :

« Ce rassemblement panafricain, organisé ici à Cotonou, est bien plus qu’un événement académique. Il incarne notre volonté collective de bâtir une Afrique éclairée, responsable et résolument tournée vers l’avenir. »

Il convient de rappeler que la Conférence internationale Evidence vise à renforcer les liens entre science et action publique. Le Dr Djima insiste aussi  sur la dimension stratégique de l’événement :

« Ce forum est donc un espace stratégique pour réfléchir à la manière dont la science peut mieux servir l’action publique et renforcer la légitimité de nos institutions. »

Interrogé sur le rôle du Parlement dans cette dynamique, il précise : en tant qu’institution centrale de la démocratie, le Parlement joue un rôle fondamental. Il est à la fois producteur de lois, contrôleur de l’action gouvernementale et représentant des citoyens. D’ailleurs, pour remplir ces fonctions avec succès, il doit impérativement s’appuyer sur des analyses rigoureuses, des évaluations indépendantes et des savoirs issus de la recherche.

C’est précisément dans cette perspective que la recherche parlementaire prend tout son sens, s’imposant comme un outil essentiel de renforcement de la qualité législative et du contrôle démocratique.

Genèse et rôle de l’Institut parlementaire du Bénin (IPaB)

 

Poursuivant son intervention, le Directeur de l’IPaB retrace également  la genèse de l’Institut, créé par décision 2019-70/AN/PT du 24 septembre 2019. Concrètement, cette initiative vise à structurer et à renforcer les capacités internes de production et d’utilisation de la recherche au sein du Parlement.

Elle permet aux députés de disposer « d’outils d’analyse, de notes techniques, d’études d’impact et de synthèses documentaires pour appuyer leurs travaux législatifs et de contrôle ».

En définitive, la création de l’IPaB répond à une exigence institutionnelle : légiférer avec rigueur, contrôler avec discernement et représenter avec responsabilité.

Forum Evidence 2025 : le Bénin accueille un forum panafricain sur l’usage des données probantes pour renforcer la gouvernance et la recherche parlementaire.

Forum Evidence 2025 : une dynamique régionale en construction

 

Quant aux attentes du forum, le Dr Djima les résume en soulignant que la Conférence internationale Evidence 2025 offre en fait  une opportunité unique de valoriser l’initiative de l’IPaB, de l’inscrire dans une dynamique régionale et de favoriser les synergies entre les parlements africains, les centres de recherche et les communautés de pratique.

En plus, l’ambition est claire : faire de la recherche parlementaire un levier stratégique pour une gouvernance plus juste, plus inclusive et plus efficace. Il s’agit, selon lui, de bâtir un écosystème où la science éclaire la loi, où les données renforcent aussi  la démocratie, et où les citoyens retrouvent confiance dans leurs institutions.

Forum Evidence 2025 : le Bénin accueille un forum panafricain sur l’usage des données probantes pour renforcer la gouvernance et la recherche parlementaire.

Bâtir une gouvernance éclairée

 

En somme, Evidence 2025, fruit de la collaboration entre l’AEN et l’ACED, vise à progresser dans l’EIDM à travers l’Afrique. Au programme des trois jours, figurent le renforcement des collaborations entre acteurs africains et mondiaux, le développement des capacités des jeunes leaders, une visibilité accrue pour l’AEN, le partage de connaissances, et des stratégies concrètes pour faire avancer l’EIDM. Grâce à sa bilingualité novatrice, l’événement promet également  une inclusivité linguistique inédite depuis 2014.

Pour le Bénin et ses pairs, ce forum constitue une plateforme stratégique pour ancrer la recherche dans l’action publique. Les débats se poursuivent jusqu’au 2 octobre, avec l’espoir de sorties tangibles pour une gouvernance plus éclairée.

 

Agadez : le ministre en immersion dans la formation professionnelle

Ce mercredi matin, le ministre de l’Enseignement et de la Formation Technique et Professionnelle, Pr Farmo Moumouni, entame une visite de terrain dans la région d’Agadez. 

 

Agadez, 1ᵉʳ octobre 2025 –  Sous le soleil matinal, une délégation ministérielle franchit hier les portes d’Agadez. En effet, c’est la première étape d’une visite de travail dans la région pour le Ministre de l’Enseignement et de la Formation Technique et Professionnelle, Pr Farmo Moumouni. Avec un objectif clair : dialoguer directement avec les acteurs locaux, évaluer les infrastructures et recueillir les doléances des établissements techniques et professionnels. Autrement dit, une tournée méthodique qui place l’écoute au cœur de l’action publique.

 

Première étape : le Lycée Professionnel de l’Hôtellerie et du Tourisme

 

Ce matin, accompagné du Gouverneur de la région, le Général de Division Ibra Boulama Issa, de responsables des forces de défense et de sécurité, de cadres régionaux de son ministère et de membres de sa délégation, le ministre a commencé sa tournée au Lycée Professionnel de l’Hôtellerie et du Tourisme posant  ainsi les bases d’un dialogue direct avec les acteurs de la formation locale.

Sur place, le ministre s’informe du fonctionnement administratif et pédagogique, écoute les équipes et recueille plusieurs doléances : besoins en équipements, ressources limitées, défis spécifiques aux zones désertiques.

 

 Visite de travail du Ministre de la Formation professionnelle Agadez : Pr Farmo Moumouni évalue les besoins des lycées et centres techniques pour renforcer l’emploi des jeunes.  Visite de travail du Ministre de la Formation professionnelle Agadez : Pr Farmo Moumouni évalue les besoins des lycées et centres techniques pour renforcer l’emploi des jeunes.

Zoom sur le Centre de Formation aux Métiers et le FAFPA

Sans interruption, la délégation se rend ensuite au Centre de Formation aux Métiers (CFM) d’Agadez, puis à l’Antenne Régionale du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA). Accueilli par le Directeur du Centre, M. Amani Abdoulahi, le Ministre découvre les ateliers de mécanique auto et moto, plomberie, menuiserie métallique et bois.

À chaque étape, les responsables exposent les réalités du terrain : formations dispensées, manque de matériel, besoins logistiques. En effet, ces métiers, essentiels à l’économie locale, soutiennent les secteurs du tourisme, du commerce et de l’artisanat.

Visite de travail du Ministre de la Formation professionnelle Agadez : Pr Farmo Moumouni évalue les besoins des lycées et centres techniques pour renforcer l’emploi des jeunes.

 Une approche terrain pour des ajustements ciblés

Ces premiers échanges illustrent l’approche du ministre : une immersion terrain pour mieux cerner les réalités de la formation professionnelle à Agadez. Ainsi, les doléances recueillies pourraient nourrir des ajustements futurs, avec pour ambition de renforcer un secteur clé pour l’emploi des jeunes dans la région.

La visite ne s’arrête pas là. Bien au contraire, d’autres établissements sont prévus dans l’agenda ministériel, poursuivant une dynamique de proximité et d’évaluation concrète. À Agadez, chaque étape compte pour bâtir une formation professionnelle plus adaptée aux réalités locales.

 

Une immersion porteuse de perspectives

 

En somme, la visite du ministre Farmo Moumouni à Agadez ne se limite pas à un déplacement protocolaire : elle incarne une volonté affirmée de comprendre les réalités locales et de renforcer les dispositifs de formation technique et professionnelle. En prêtant une oreille attentive aux doléances, en observant les ateliers et en dialoguant avec les équipes, le ministère pose les jalons d’une politique plus adaptée aux besoins du terrain.

Dans une région où chaque compétence acquise peut transformer un parcours de vie, cette immersion ouvre la voie à des ajustements concrets, au service de l’emploi et de la dignité des jeunes nigériens.

Zinder : deux réseaux criminels démantelés par le SIRPJ

En quelques heures, le Service Interrégional de la Police Judiciaire (SIRPJ) de Zinder a mis fin aux agissements de deux réseaux criminels actifs dans la région. L’un opérait dans la fraude foncière et l’escroquerie, l’autre dans les vols nocturnes par escalade. Une double opération qui illustre la vigilance des forces de sécurité face à une criminalité qui fragilise la confiance locale.

Zinder, 1ᵉʳ octobre 2025 – Dans les bureaux du SIRPJ de Zinder, les enquêteurs ont clos deux chapitres sombres de la criminalité locale. Grâce à des investigations rigoureuses, deux réseaux ont été démantelés : l’un spécialisé dans le faux, l’usage de faux, l’escroquerie et le stellionat ; l’autre dans les vols de nuit en réunion par escalade. Ces opérations ciblent des problématiques sensibles : la sécurité des biens et la fiabilité des transactions foncières.

 Fraude foncière : un réseau structuré et étendu

 

Le premier réseau a émergé à la suite d’une plainte pour escroquerie, faux et stellionat visant des démarcheurs. Rapidement, l’enquête s’est élargie à d’autres plaintes similaires, menant à l’interpellation de 23 personnes nigériennes âgées de 33 à 70 ans, dont une femme. Huit autres sont activement recherchées.

Composé en partie d’anciens élus locaux, le groupe opérait par lotissements irréguliers, vendant illégalement des réserves foncières, des espaces verts et des voies publiques. Ils falsifiaient aussi des actes de cession et écoulaient des biens municipaux avec l’aide d’intermédiaires. Certains membres touchaient entre 10 000 et 20 000 FCFA par opération, ou recevaient des parcelles en rétrocession.

 

 Des preuves accablantes saisies

 

D’ailleurs, les perquisitions à leurs domiciles ont mis en lumière l’ampleur du système :

  • 227 actes remplis et 51 vierges saisies.
  • 40 certificats de vente.
  • 36 actes de donation coutumière.
  • 52 plans cadastraux
  • Ainsi que des quittances, plans de lotissement et attestations de détention coutumière.

Ces pratiques, largement répandues à Zinder, minaient la confiance dans les transactions immobilières.

Démantèlement réseaux criminels Zinder octobre 2025 : le SIRPJ neutralise deux groupes impliqués dans escroquerie foncière et vols nocturnes. Appel à la vigilance de la population.

Vols nocturnes : un second réseau neutralisé

 

Le second réseau a été repéré grâce à un avis de recherche pour vol de bétail. Les recoupements ont révélé son implication dans des vols nocturnes par escalade dans des habitations inoccupées, notamment à Mirriah, Matameye et Zinder.

L’enquête a conduit à l’arrestation de quatre hommes âgés de 26 à 53 ans : le suspect principal, un coauteur et deux receleurs. Ils ciblaient motos, téléviseurs et téléphones portables, revendus via un complice à Bakin Birdji. Les enquêteurs ont identifié quatre victimes, tandis que les suspects ont reconnu avoir commis plus d’une dizaine de vols.

Par ailleurs, les fouilles ont permis de récupérer trois motos – dont deux volées à Mirriah et Zinder, une de provenance douteuse –, un poste téléviseur déclaré volé, et un panneau solaire suspect.

 

 Appel à la vigilance citoyenne

 

Face à ces démantèlements, le SIRPJ de Zinder appelle la population à une vigilance accrue et à signaler tout comportement suspect. Une démarche qui renforce la sécurité locale, un réseau neutralisé à la fois, dans une région où la criminalité pèse sur le quotidien.

En somme, le double démantèlement opéré par le SIRPJ de Zinder illustre la capacité des forces de sécurité à répondre efficacement aux menaces locales, qu’elles soient foncières ou liées aux biens privés. Ces opérations ne sont pas seulement des succès policiers : elles restaurent la confiance dans les institutions et rappellent que la lutte contre la criminalité repose aussi sur la collaboration active des citoyens.

Dans une région où chaque acte frauduleux fragilise le tissu social, chaque réseau neutralisé est une avancée vers une sécurité partagée.

Webb Fontaine et le Niger : cap sur la modernisation économique

Dans les couloirs du ministère de l’Économie et des Finances, une délégation de Webb Fontaine a été reçue par le ministre Mamane Sidi pour une rencontre technique axée sur le Guichet Unique du Commerce Extérieur (GUCE Niger). À travers des échanges concrets, l’État et l’entreprise explorent ensemble les leviers numériques pour fluidifier les échanges et renforcer l’attractivité économique du pays.

 

Niamey, 1ᵉʳ octobre 2025 – Hier après-midi, dans les coulisses du cabinet ministériel, l’air conditionné bourdonnait doucement tandis qu’une délégation internationale franchissait la porte. Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Économie, des Finances et du Budget, M. Mamane Sidi, a reçu une équipe de la société Webb Fontaine, menée par son directeur exécutif en charge du développement.

Par ailleurs, cette rencontre technique s’est tenue en présence du directeur de la Monnaie, du Crédit et de l’Épargne, M. Magagi Sofo, et du directeur général de l’Économie et des Réformes du ministère, M. Bassirou Dogari. En outre, l’occasion était propice pour des échanges concrets sur l’économie nigérienne.

 

GUCE Niger : un outil déjà opérationnel

 

Au cœur des discussions, la présentation du groupe Webb Fontaine et de ses réalisations locales. L’entreprise a détaillé ses travaux sur le Guichet Unique pour le Commerce Extérieur du Niger (GUCE Niger), une plateforme numérique qui simplifie les procédures douanières et logistiques. Grâce à cette solution, les délais pour les importateurs et exportateurs sont réduits, contribuant à fluidifier les flux commerciaux dans un pays où le commerce extérieur joue un rôle crucial dans l’équilibre budgétaire.

Webb Fontaine : des pistes pour un climat des affaires plus attractif

 

Mais la conversation ne s’est pas arrêtée là. En effet, Webb Fontaine a esquissé plusieurs pistes pour améliorer le climat des affaires au Niger : outils numériques plus performants, intégrations renforcées avec les systèmes publics, et mesures incitatives pour attirer les investisseurs. Ces propositions s’inscrivent pleinement dans les priorités de modernisation économique du gouvernement.

 

Vers une administration plus agile

 

Pour le ministre Sidi et ses collaborateurs, cette audience s’inscrit dans une série d’échanges avec des acteurs privés. En somme, ce dialogue, loin des promesses abstraites, pourrait déboucher sur des collaborations concrètes. Les suites de cette rencontre pourraient se matérialiser dans les mois à venir, un guichet à la fois.

Tiani en visite au Burkina : coopération renforcée au Sahel

Sous un ciel serein, le Président nigérien Abdourahamane Tiani a été accueilli par son homologue burkinabè Ibrahim Traoré pour une visite d’amitié et de travail. Au-delà des protocoles, cette rencontre incarne une volonté commune de consolider les liens stratégiques entre deux États clés du Sahel, dans un contexte régional sous tension.

 

Ouagadougou, 1ᵉʳ octobre 2025 — L’avion présidentiel atterrit sous un ciel clair à l’aéroport international de Ouagadougou, marquant la fin d’une escale à Bamako. À son bord, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger, descend les marches, entouré de ses proches collaborateurs : le Général Salifou Mody, Ministre d’État chargé de la Défense nationale, et M. Salim Mahamadou Gado, Directeur de cabinet adjoint. En effet, cette arrivée s’inscrit dans une visite d’amitié et de travail au Burkina Faso, un déplacement qui prolonge les dynamiques régionales

Visite Abdourahamane Tiani Burkina Faso octobre 2025 : échanges bilatéraux sur la sécurité, l’économie et la coopération régionale entre le Niger et le Burkina Faso.

Tiani au Burkina : Accueil officiel et premiers échanges

C’est le Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, qui l’accueille en personne. Les honneurs protocolaires se déroulent avec mesure : salut militaire, poignées de main fermes, puis installation dans le Salon présidentiel. Les échanges initiaux, en présence des délégations respectives, posent les bases d’une coopération accrue, centrée sur les enjeux sécuritaires et économiques du Sahel.

 

Un tête-à-tête stratégique

Vient ensuite un moment plus confidentiel : un entretien en tête-à-tête entre les deux chefs d’État. Derrière les portes closes, les discussions portent vraisemblablement sur les priorités communes – stabilité régionale, échanges frontaliers, coordination face aux défis sécuritaires – dans un climat de confiance établie.

Tiani au Burkina : une visite à forte portée symbolique

Par ailleurs, cette visite, simple dans sa forme, porte un poids diplomatique clair. Elle réaffirme les liens d’amitié, de solidarité et de coopération entre le Niger et le Burkina Faso, à un moment où la région fait face à des pressions extérieures et internes. Pour les deux pays, c’est une étape concrète dans un partenariat qui se veut durable.

 

Des perspectives d’accords à venir

Finalement , les suites de ces entretiens pourraient bien se traduire en accords tangibles dans les prochains jours. Dans un paysage géopolitique mouvant, cette main tendue entre Ouagadougou et Niamey incarne en fait  une volonté partagée de construire un Sahel résilient, uni et souverain.

Agadez : le Gouverneur veille sur la rentrée scolaire 2025-2026

À Agadez, le Gouverneur Ibra Boulama Issa veille sur la rentrée scolaire : une tournée bienveillante qui transforme les établissements en bastions d’espoir et d’inclusion, sous l’impulsion du Président Tiani.

Agadez, 30 septembre 2025 – Au cœur du désert touareg, où les dunes murmurent des promesses d’horizons vastes, Agadez s’éveille à la cadence joyeuse de la rentrée scolaire 2025-2026. Hier  lundi, le Général de Division Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la région, a sillonné avec une attention paternelle les établissements scolaires et les services de la Direction Régionale de l’Éducation, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (DREN/A/PLN).

Accompagné d’une forte délégation, cette visite est un geste d’engagement profond, un phare tendu vers les enfants d’Agadez pour que l’école devienne, plus que jamais, un sanctuaire d’opportunités et d’espoir partagé.

À Agadez, le Gouverneur Ibra Boulama Issa a effectué une visite des établissements scolaires et de la DREN/A/PLN pour évaluer les préparatifs de la rentrée 2025-2026.

Une vision présidentielle au service de l’inclusion

En effet, le Gouverneur a initié ce déplacement dans un objectif clair : constater de visu l’état d’avancement des préparatifs pour la nouvelle année scolaire. Cette démarche s’inscrit dans la vision inclusive de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, qui considère que l’éducation est un pilier central pour le développement de la région. Elle vise à assurer que chaque enfant au Niger, qu’il soit issu des zones urbaines ou des communautés nomades, ait un accès équitable à l’éducation.

À Agadez, le Gouverneur Ibra Boulama Issa a effectué une visite des établissements scolaires et de la DREN/A/PLN pour évaluer les préparatifs de la rentrée 2025-2026.

Une mobilisation exemplaire à chaque étape

 

Parallèlement à cet élan général, les visites se sont succédé pour évaluer chaque aspect clé de la préparation de la rentrée.

  • Aux magasins de la Direction Régionale de l’Éducation Nationale (DREN/A/PLN), le Gouverneur a salué la disponibilité des fournitures scolaires, assurant ainsi que les élèves disposeront du matériel nécessaire.
  • Au Collège d’Enseignement Secondaire (CES) Maï Manga Oumara, il s’est assuré de la présence du personnel enseignant, dont la mobilisation est essentielle pour le bon déroulement de l’année.
  • De plus, à l’école Dagamanat 4, il a suivi le processus de récupération des enfants déscolarisés via les classes passerelles, soulignant l’importance de ce dispositif pour l’inclusion.
  • Enfin, à l’école La Joie 1, il a apprécié l’application du décret présidentiel réduisant de 20 % les frais de scolarité dans les établissements privés, une mesure visant à garantir un accès équitable à l’éducation pour toutes les familles.

Ainsi, chaque étape a mis en évidence une mobilisation collective, traduisant une volonté politique ferme de faire de l’éducation un moteur d’opportunités.

Une présence et une disponibilité qui inspirent la confiance

 

Par ailleurs, ces haltes ont mis en lumière une réalité : la disponibilité des ressources et l’assiduité des enseignants. À chacune de ces étapes, le Gouverneur n’a pas masqué son contentement, exprimant une joie communicative qui touche et rallie. « C’est avec un cœur reconnaissant que je constate cette mobilisation exemplaire », a-t-il confié, sa voix résonnant. Cette satisfaction est le reflet d’un engagement gouvernemental qui, par sa proximité, tisse des liens de confiance entre l’autorité et les acteurs de terrain, invitant ainsi chacun à se sentir partie prenante de cette grande aventure éducative.

Vers une rentrée harmonieuse, un appel à l’unité et à l’ambition

En filigrane de ces échanges, cette visite ouvre des perspectives concrètes pour une rentrée scolaire réussie et enrichissante.

Elle met notamment en lumière que, sous l’impulsion du Président Tiani, Agadez – et par extension l’ensemble du Niger – poursuit ses efforts pour une éducation qui surmonte les défis régionaux : une éducation inclusive, accessible et innovante.

En somme, cette visite n’est pas un rituel administratif, mais un acte de proximité et de responsabilité. Elle ouvre la voie à une rentrée scolaire fluide, équitable et porteuse d’espoir. Dès lors, Agadez incarne une région en mouvement, où l’éducation est veillée avec soin, et où chaque cahier distribué devient une promesse d’avenir.

Il est souhaitable que ces préparatifs se traduisent par une bonne organisation scolaire, où les écoles sonnent l’appel aux leçons et à la construction d’un avenir national prospère et uni.