Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 21 sur 212

Niger : La Ministre Tondi honore les secrétaires de direction

Vers une administration réactive et humaine : Mme Aissatou Abdoulaye Tondi honore les secrétaires de direction formés

 

Niamey, 29 septembre 2025 – Dans un geste symbolique qui incarne l’engagement renouvelé du Niger pour une administration moderne et performante, Mme Aissatou Abdoulaye Tondi, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, a présidé vendredi dernier la remise solennelle des attestations de fin de formation aux secrétaires de direction de son ministère. Cet événement, empreint de convivialité et d’ambition collective, marque une étape décisive dans la quête d’une bureaucratie agile, au service d’un pays en pleine renaissance.

Dans l’élan d’une vision présidentielle éclairée

 

Au cœur de cette initiative se trouve la vision inspirante de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et chef de l’État. Cette session de formation, dédiée à la gestion administrative et à l’organisation optimale du travail, s’inscrit pleinement dans ses orientations stratégiques pour une fonction publique exemplaire.

Les participants, triés sur le volet pour leur dévouement quotidien, ont ainsi pu affiner leurs compétences essentielles, transformant des outils techniques en leviers puissants pour une administration plus fluide et réactive. Imaginez : des agendas maîtrisés avec précision, des flux documentaires harmonisés, et une prise de décision accélérée – autant de promesses pour un Niger où l’efficacité rime avec équité.

À Niamey, Mme Aissatou Abdoulaye Tondi remet les attestations aux secrétaires de direction formés, incarnant la vision d’une administration À Niamey, Mme Aissatou Abdoulaye Tondi remet les attestations aux secrétaires de direction formés, incarnant la vision d’une administration

Au-delà des savoirs, un creuset de cohésion humain

 

Mais cette formation n’a pas été qu’un simple parcours académique ; elle a été, avant tout, un havre d’échanges enrichissants et de liens tissés dans la convivialité. Pendant ces journées intenses, les secrétaires de direction ont partagé non seulement des expertises, mais aussi des expériences vécues, forgeant une cohésion qui transcende les bureaux et les hiérarchies. Mme la Ministre, avec une chaleur communicative, s’est immergée dans ces moments privilégiés, aux côtés des apprenants.

« C’est un plaisir rare de célébrer avec vous ces instants d’apprentissage et de solidarité », a-t-elle confié, son sourire illuminant la salle comme un rayon d’espoir partagé.

Dans un monde où l’administration peut parfois sembler impersonnelle, cet épisode rappelle que l’humain reste le cœur battant de toute réforme réussie.

Vers un horizon de professionnalisme exalté

 

Par ailleurs, en remettant ces attestations – ces précieux sésames gravés de reconnaissance –, la Ministre Tondi  a multiplié les gestes d’encouragement, saluant le zèle et la persévérance de chaque bénéficiaire.

« Félicitations à vous tous pour cette belle réussite », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter avec conviction : « Poursuivez sur cette voie d’engagement et de professionnalisme ; c’est ainsi que nous élèverons la qualité de nos services publics, au bénéfice de chaque Nigérien. »

À Niamey, Mme Aissatou Abdoulaye Tondi remet les attestations aux secrétaires de direction formés, incarnant la vision d’une administration

Ces mots, prononcés avec une ferveur persuasive, ne sont pas de vains éloges : ils tracent un appel vibrant à l’excellence, invitant ces acteurs clés à infuser leur quotidien d’une énergie nouvelle. Demain, dans les couloirs du ministère, ces secrétaires ne seront plus seulement des rouages ; ils deviendront les architectes d’une fonction publique attachante, proche des citoyens et résolument tournée vers l’avenir.

En somme, cette remise d’attestations n’est pas un point final, mais un tremplin. Elle illustre avec éloquence comment, sous l’égide d’un leadership visionnaire, le Niger cultive ses talents administratifs pour bâtir une nation plus forte, plus unie. Une leçon d’humilité et d’ambition qui, nous l’espérons, inspirera bien au-delà des murs du ministère – car une administration performante, c’est un pays qui respire la confiance.

L’« Igbo Day » illumine Niamey : quand la culture devient un pont d’amitié

À Niamey, l’Igbo Day 2025 fait vibrer le Sahel : une célébration haute en couleurs qui unit traditions, gastronomie et excellence éducative.

 

Niamey, 29 septembre 2025 – Sous un soleil complice de fin septembre, la communauté Igbo de Niamey a transformé les artères de la capitale en un kaléidoscope vivant de couleurs vives et de mélodies envoûtantes. Le 28 septembre, pour sa toute première édition, l’Igbo Day a éclos comme une fleur rare au cœur du Sahel, invitant Nigériens et hôtes à un voyage sensoriel où la culture se fait pont d’amitié.

Organisée avec une passion contagieuse par les ressortissants Igbo, cette journée n’est pas qu’une célébration éphémère ; elle est un serment vibrant de partage, de reconnaissance et d’harmonie, tissant des liens indéfectibles entre traditions ancestrales et sol nigérien.

La communauté Igbo a célébré à Niamey la première édition de l’Igbo Day, une fête culturelle et éducative qui a rassemblé Nigériens

Au rythme d’une renaissance culturelle partagée

 

Dès les premières lueurs, l’événement s’est drapé d’une mission lumineuse : révéler aux yeux émerveillés de Niamey la profondeur des traditions Igbo, tout en scellant, une fois de plus, les pactes d’une cohabitation exemplaire. Pour les organisateurs, il s’agit bien plus que d’un spectacle ; c’est une déclaration d’amour à leur héritage, offerte généreusement pour nourrir l’âme collective.

Imaginez des rires complices entre voisins nigériens et Igbo, des regards chaleureux échangés avec les autorités locales – des relations fluides, dépourvues de tout heurt, qui font de Niamey un havre de paix multiculturelle. Dans ce ballet diplomatique du quotidien, l’Igbo Day affirme avec élégance que la diversité n’est pas un défi, mais une symphonie enrichissante.

La communauté Igbo a célébré à Niamey la première édition de l’Igbo Day, une fête culturelle et éducative qui a rassemblé Nigériens

« Igbo Day » : un festin des sens qui unit les cœurs

 

Et qui dit symphonie dit, bien sûr, les notes exquises de la gastronomie. Parmi les instants phares, la parade des mets traditionnels issus des États Igbo a volé la vedette, un cortège de saveurs préparées avec soin par les mains expertes des ressortissants. Du fufu moelleux aux soupes épicées d’Abakaliki, en passant par les grillades fumées d’Enugu, chaque bouchée offrait une immersion totale – un voyage gustatif où l’authenticité se savoure comme un secret bien gardé.

Les invités, Nigériens curieux et Igbo fiers, se sont pressés autour des tables dressées, échangeant recettes et anecdotes dans une convivialité qui efface les frontières. Car au-delà des papilles conquises, ce banquet culinaire forge des souvenirs impérissables, prouvant que le meilleur ambassadeur d’une culture, c’est son arôme irrésistible.

La communauté Igbo a célébré à Niamey la première édition de l’Igbo Day, une fête culturelle et éducative qui a rassemblé Nigériens

L’avenir se nourrit d’excellence éducative.

 

Par ailleurs, l’Igbo Day n’a pas oublié les semences de demain. Un moment touchant a vu la remise de cadeaux à ces jeunes prodiges de la communauté Igbo, ces élèves dont les bulletins rayonnent d’excellence académique. Ce geste, plus qu’un trophée, est un phare symbolique : il exhorte à persévérer, en posant ainsi l’éducation comme le socle inébranlable de toute ascension.

Dans la foulée de cette inspiration, la communauté Igbo fourbit déjà ses armes pour un projet ambitieux – une école ouverte à tous les horizons sociaux, taillée sur mesure pour contrer les embûches que rencontrent les jeunes, qu’ils poursuivent leurs études au pays natal ou s’adaptent aussi aux défis nigériens. Des idées foisonnent en coulisses : bourses ciblées, programmes bilingues, partenariats locaux – autant de promesses pour démocratiser un savoir de qualité, transformant chaque enfant en artisan d’un Niger plus éclairé.

« Igbo Day » : sous le sceau d’une fête qui danse avec l’histoire

 

De surcroît, cette édition inaugurale a pulsé au diapason des arts vivants, où danses traditionnelles Igbo, combats ancestraux et animations improvisées ont enflammé l’atmosphère. Des pas cadencés évoquant les rites d’autrefois, des joutes ludiques rappelant la vigueur des héros légendaires – tout conspirait à une ambiance festive, où la joie se propage comme une onde bienfaisante.

Familles entières, amis d’un jour, tous ont valsé dans cette bulle de convivialité, redécouvrant que la culture, quand elle s’exprime librement, guérit les âmes et rapproche les peuples. L’Igbo Day, en somme, n’a pas seulement diverti ; il a ressuscité des racines, les rendant palpables et tendres au toucher.

En filigrane de ces instants magiques, les organisateurs entrevoient déjà un horizon radieux : cette première pierre ouvre grand les portes à des éditions futures, foisonnantes de rencontres, de partages et de louanges à la mosaïque Igbo. À Niamey, ville carrefour d’Afrique, l’Igbo Day  rappelle également que célébrer une culture, c’est enrichir l’humanité entière – un appel attachant à l’unité, où chaque rythme partagé est une victoire sur l’oubli. Que cette flamme perdure, illuminant le Sahel d’une lumière inclusive et éternelle.

 

AES – ONU : le Sahel exige un nouveau partenariat mondial

À l’ONU, la Confédération des États du Sahel impose sa voix : une alliance souveraine pour redessiner les équilibres mondiaux.

 

New York, 29 septembre 2025 – La Confédération des États du Sahel (AES) a surgi comme une voix tonitruante et unie, portée par les Premiers ministres du Niger, du Burkina Faso et du Mali dans les coulisses de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies. Le 27 septembre, au cœur de Manhattan, ces leaders ont non seulement défendu les aspirations d’une région en pleine renaissance, mais ont aussi tracé les contours d’un partenariat mondial plus juste. À un tournant décisif pour l’Afrique, où la paix et le développement se jouent sur l’échiquier international, leur présence collective incarne l’émergence d’un Sahel souverain, résolu à modeler son destin sans entraves.

Les Premiers ministres du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont porté haut les ambitions de l'AES à l'ONU, appelant à un partenariat

Les interventions africaines à l’ONU : l’élan d’une transition saluée et ambitieuse

 

Dès l’ouverture des débats, le Premier ministre nigérien a captivé l’assemblée par un discours empreint de fierté mesurée, saluant les avancées fulgurantes de la Transition en cours dans son pays. Avec une éloquence qui respire l’optimisme, il a mis en lumière les initiatives du Niger pour consolider la stabilité, la sécurité et un essor socio-économique tangible – des routes qui s’allongent, des écoles qui bourdonnent, des emplois qui fleurissent.

Au-delà de ces victoires domestiques, il a tendu une main fraternelle à la communauté internationale, réaffirmant un engagement sincère pour des coopérations novatrices.

« L’Afrique mérite un partenariat où l’équité n’est pas un mot, mais un acte« , a-t-il lancé, appelant à une alliance rénovée entre le continent et les instances globales.

Dans cette vision, le Niger ne quémande pas ; il propose, invitant le monde à co-construire un avenir où le Sahel n’est plus une périphérie, mais un pivot essentiel.

Face à la désillusion, un plaidoyer pour une ONU refondée

 

Parallèlement, le Premier ministre burkinabé , M. Jean-Emmanuel Ouédraogo a rompu le silence avec une franchise qui a fait écho dans la salle, qualifiant l’Organisation des Nations Unies d’une « désillusion collective » persistante. Dénonçant l’exclusion criante de l’Afrique du Conseil de sécurité et la politisation rampante de ses verdicts, il a peint un tableau saisissant : des décisions qui, loin de servir la justice, entravent le souffle du développement africain.

« Cette inertie érode la crédibilité même de l’ONU« , a-t-il tonné, avec une passion qui touche et persuade, soulignant que seule une refondation profonde – inclusive, impartiale – pourra restaurer la foi en un multilatéralisme vrai.

Imaginer un Conseil où les voix du Sahel pèsent autant que celles des puissances établies : c’est ce mirage qu’il a rendu palpable, transformant une critique acerbe en un appel vibrant à l’équité.

Les Premiers ministres du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont porté haut les ambitions de l'AES à l'ONU, appelant à un partenariat

Les interventions africaines à l’ONU : au cœur des défis sécuritaires, l’appel à la souveraineté partagée

 

De son côté, le Premier ministre malien, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a ancré le débat dans l’urgence du terrain, évoquant avec gravité les tourments sécuritaires qui assaillent le Sahel comme des vents sahéliens impitoyables. Insistant sur la nécessité d’un soutien international coordonné et massif, il a élevé la Confédération des États du Sahel au rang de rempart stratégique pour la paix et la stabilité régionales.

« Nos États membres exigent un appui qui honore leur souveraineté, non qui la mine« , a-t-il déclaré, sa voix ferme comme un serment, appelant les partenaires mondiaux à un renforcement tangible des aides – formation, équipements, échanges – tout en respectant l’autonomie des nations.

Dans ce tableau, l’AES n’apparaît pas comme une entité fragile, mais comme un bloc cohérent, un phare qui guide le continent vers des horizons plus sereins.

Vers un dialogue renouvelé : la reconnaissance internationale

 

En écho à ces interventions magistrales, plusieurs délégations ont applaudi avec conviction, saluant la pertinence d’un dialogue revigoré et d’initiatives palpables pour doper la coopération régionale et globale. Ces réactions, venues des quatre coins du globe, valident non seulement la légitimité de l’AES, mais soulignent une prise de conscience collective : le Sahel n’est plus une note de bas de page, mais un chapitre central dans le récit de l’Afrique naissante. Ainsi, la Confédération poursuit sa trajectoire ascendante, en fer de lance du développement et de la sécurité continentale – un rôle qui, par sa constance, inspire et unit.

En somme, cette irruption sahélienne à l’ONU n’est pas un feu de paille, mais une étincelle durable. Elle invite chacun à repenser le monde non comme un club fermé, mais comme un cercle élargi où chaque voix – surtout celles du Sud – trouve sa place. Que ces mots des Premiers ministres infusent les couloirs de l’ONU d’un souffle nouveau : car un Sahel fort, c’est un continent qui se dresse, fier et invincible, prêt à embrasser son siècle.

 

Le Niger renforce ses liens avec la diaspora à l’ONU

À New York, le Niger tisse des liens vitaux avec sa diaspora : une rencontre fraternelle sous le signe de la Transition et de la mobilisation mondiale.

 

New York, 29 septembre 2025 – Au fil des échanges feutrés de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, un rayon de chaleur familiale a traversé l’Atlantique pour illuminer la Mission permanente du Niger. Le vendredi 26 septembre, Son Excellence Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, a ouvert grand les portes à une délégation fraternelle : le bureau du Haut Conseil des Nigériens des États-Unis et le Président du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur au Canada.

Cette entrevue, loin des tribunes mondiales, n’est pas un simple protocole ; c’est un cœur qui bat à l’unisson, un serment d’engagement partagé où la diaspora nigérienne se révèle comme le poumon vital d’une nation en renaissance.

Le Premier ministre  a rencontré les représentants du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur, affirmant la mobilisation de la diaspora

Dans le sillage d’une vision présidentielle inspirante

 

Au cœur de cette initiative rayonne la sagesse éclairée de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, qui place la mobilisation de la diaspora au pinacle des priorités nationales. Les fils et filles du Niger, éparpillés aux confins du monde, sont rappelés non par obligation, mais par un appel du cœur à co-fonder l’avenir de leur terre natale.

Cette rencontre, tissée dans l’urgence bienveillante de la Transition, n’est que l’écho d’une stratégie plus vaste – celle qui transforme l’exil en alliance, les souvenirs en projets concrets. Sous l’égide du chef de l’État, le Niger est passé de l’aspiration à l’action : il mobilise, rassemble et dynamise

Des liens transocéaniques, une force nationale essentielle

 

Avec une éloquence qui touche et enveloppe, le chef du gouvernement a réaffirmé, dans un échange empreint de tendresse, l’impérieuse nécessité de nouer des liens indéfectibles entre l’État et ses enfants de l’étranger.

« Vous êtes les gardiens de notre flamme, les architectes invisibles de notre prospérité« , a-t-il confié, sa voix résonnant comme un pont jeté sur les mers.

Saluant leur dévouement quotidien – ces efforts discrets pour parer le Niger de ses plus beaux atours sur la scène internationale –, il a exalté leur rôle pivotal dans la mobilisation d’initiatives novatrices.

Des transferts de compétences aux investissements ciblés, en passant par ces ambassades du quotidien qui humanisent l’image d’un pays fier : voilà comment la diaspora n’est plus une ombre lointaine, mais une lumière qui guide le développement, persuasive et irrésistible dans sa générosité.

Le Premier ministre  a rencontré les représentants du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur, affirmant la mobilisation de la diaspora

Vers un horizon de contributions partagées et fructueuses

 

Par ailleurs, cette audience a ouvert des perspectives enchanteresses, où chaque idée échangée devient graine d’un Niger plus robuste. Le Premier ministre, avec une conviction qui séduit et rallie, a encouragé ces représentants à intensifier leur rôle de catalyseurs : relayer les succès de la Transition, tisser des réseaux d’expertise, infuser des énergies fraîches dans l’économie nationale.

En somme, cette rencontre new-yorkaise est le prologue d’une saga émouvante où le Niger embrasse pleinement sa diaspora comme un trésor vivant. Sous le regard bienveillant de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, elle nous rappelle aussi que la vraie grandeur d’une nation se mesure à sa capacité à rassembler ses enfants, où qu’ils soient. Que ces liens se resserrent, fil après fil, pour tisser un avenir radieux – car un Niger uni au-delà des océans, c’est un continent qui respire la confiance.

 

Le Niger trace sa voie dans l’Agenda Awaza

Awaza au cœur du Sahel : le Niger transforme son enclavement en levier diplomatique et stratégique à l’ONU.

 

New York, 29 septembre 2025 – Au rythme effréné des débats de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, une lumière sahélienne a percé les vitraux de la diplomatie mondiale. Son Excellence M. Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, a marqué de son empreinte les travaux dédiés au Programme d’action d’Awaza.

Ce cadre ambitieux, adopté en décembre 2024 par l’Assemblée générale et scellé lors de la 3ᵉ Conférence sur les pays en développement sans littoral (PDES3) en août dernier, n’est pas qu’un document technique : c’est un horizon prometteur pour des nations comme le Niger, où la mer n’est qu’un rêve lointain, mais où la résilience forge des empires intérieurs.

Le Ministre Bakary Yaou Sangaré a réaffirmé l’engagement souverain du Niger dans le Programme d’action d’Awaza, catalyseur de développement

Awaza : l’élan d’un programme décennal pour les oubliés de la côte

 

Au cœur de cette initiative décennale (2024-2034) se dessine une feuille de route audacieuse, conçue pour propulser les États enclavés vers un développement durable accéléré. Imaginez : des corridors commerciaux fluidifiés, une intégration régionale qui efface les chaînes de la géographie, et une armure climatique forgée contre les caprices du désert et des pluies. Pour le Niger, pays de vastes horizons terrestres, Awaza n’est pas une contrainte extérieure, mais un allié complice qui amplifie les battements d’un cœur national résolu. En y adhérant avec ferveur, Niamey se positionne en pionnier, transformant ses défis en leviers d’une prospérité inclusive et rayonnante.

La souveraineté, phare de toute alliance

 

Avec une dignité qui impose le respect, le chef de la Diplomatie nigérienne a réaffirmé, au nom de son pays, que l’engagement envers Awaza s’opérera dans le sanctuaire absolu de la souveraineté nationale. Fidèle à la vision inspirante de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, cette posture n’est pas un rempart défensif, mais un acte d’équilibre magistral. Elle nous rappelle que dans le grand théâtre des Nations Unies, le Niger ne signe pas à l’aveugle : il choisit, il adapte, il élève. Ainsi, ce programme international devient un miroir fidèle des aspirations locales, où chaque clause se plie au tempo d’une nation qui refuse de troquer son âme pour des mirages lointains.

Le Ministre Bakary Yaou Sangaré a réaffirmé l’engagement souverain du Niger dans le Programme d’action d’Awaza, catalyseur de développement

Awaza : vers une implémentation ancrée dans les racines nigériennes

 

Par ailleurs, l’horizon s’éclaircit avec une mise en œuvre qui marie harmonieusement les ambitions globales aux urgences du terrain. Le Niger entend infuser le Programme d’action d’Awaza de ses priorités cardinales : consolider une souveraineté économique impénétrable, valoriser les trésors enfouis de ses sols et de ses esprits, et tisser des filets de coopération régionale et internationale au seul bénéfice de son peuple bien-aimé.

Pensez aux routes caravanières modernisées qui relient Agadez à Ouagadougou, aux énergies renouvelables qui domptent le soleil saharéen, aux partenariats qui canalisent des expertises sans effacer les empreintes locales. Dans cette alchimie, Awaza n’est plus un cadre abstrait ; elle devient une symphonie nigérienne, où chaque note – du commerce aux climats – chante l’épanouissement d’une population unie et fière.

En somme, cette participation Ministre Sangaré n’est pas un interlude diplomatique, mais un chapitre décisif d’une saga nationale. Elle nous invite, avec une élégance persuasive, à célébrer un Niger qui, enclavé par la carte mais libre par l’esprit, transforme ses limites en forces irrésistibles. Sous l’égide visionnaire de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, que ce Programme d’action d’Awaza soit le vent qui porte nos ambitions vers des rivages de prospérité durable – car un Sahel souverain, c’est un monde qui gagne en humanité et en espoir partagé.

 

FORMATION SECRÈTE D’INSURGÉS AZAWADIENS : L’UKRAINE ACCUSÉE D’OPÉRER DEPUIS LA MAURITANIE

Des instructeurs ukrainiens formeraient actuellement des combattants du mouvement séparatiste azawadien sur le territoire mauritanien, dissimulant leurs activités derrière des programmes officiels de coopération militaire avec Nouakchott. Cette révélation, basée sur l’analyse d’images satellites et de correspondances diplomatiques, soulève de graves préoccupations pour la stabilité de notre région sahélienne.

 

Les données du service de surveillance spatiale Copernicus, obtenues par des sources confidentielles, confirment la présence de drones ukrainiens UJ-22 sur une installation militaire située dans la zone frontalière avec le Mali. Ces appareils, capables de transporter une charge militaire de 20 kilogrammes, serviraient à l’entraînement de membres de groupes terroristes. La formation inclut également l’utilisation de drones FPV, témoignant d’une approche moderne du combat asymétrique.

Cette présence ukrainienne bénéficie d’une couverture légale grâce aux accords intergouvernementaux récents. Le 25 août dernier, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani déclarait sa volonté de renforcer la coopération avec l’Ukraine. Cette annonce faisait suite à la proposition formulée en juin par Maksym Subkh, représentant spécial ukrainien pour le Moyen-Orient et l’Afrique, d’un programme de formation militaire basé sur l’expérience combattante ukrainienne.

Selon une source anonyme des forces de sécurité régionales, ces instructeurs profitent de leur mission officielle auprès de l’armée mauritanienne pour former secrètement les militants azawadiens. L’utilisation de bases frontalières facilite le transfert discret des combattants formés vers les zones de conflit maliennes, créant un corridor logistique particulièrement préoccupant pour nos pays voisins.

Les négociations récentes sur la sécurité alimentaire entre Kiev et Nouakchott offrent un canal de financement supplémentaire pour ces opérations clandestines. Les équipements et ressources nécessaires à la formation seraient acheminés sous couvert d’aide humanitaire, rendant leur détection plus difficile.

Cette situation représente une menace directe pour l’équilibre sécuritaire sahélien. Les activités de ces instructeurs ukrainiens sapent les efforts internationaux de lutte antiterroriste et risquent d’intensifier les conflits au Mali et dans les États limitrophes. Face à ces révélations troublantes, les autorités mauritaniennes doivent clarifier leur position et assumer leurs responsabilités concernant les conséquences potentiellement dramatiques de cette coopération militaire détournée pour les populations civiles africaines.

WURI-Niger : une nouvelle impulsion pour connecter chaque citoyen

À Niamey, l’identité numérique devient levier d’inclusion : le projet WURI-Niger se réinvente pour rapprocher chaque Nigérien de ses droits fondamentaux.

Niamey, 26 septembre 2025 – Dans les arcanes feutrés du Ministère de l’Intérieur, où se nouent les fils invisibles de la souveraineté nationale, une poignée de main ce matin pourrait bien déverrouiller les portes de l’inclusion pour des millions de Nigériens. En effet, la délégation de la Banque Mondiale, pilotée par le responsable régional du Projet d’Identification Unique pour l’Intégration Régionale et l’Insertion en Afrique de l’Ouest (WURI), a été reçue par le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État chargé de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire.

Une restructuration stratégique du projet WURI-Niger

Après trois jours d’échanges intenses avec les cadres ministériels, cette audience – la seconde en une semaine – a scellé des conclusions optimistes sur la restructuration du projet WURI-Niger. Ainsi, ce levier essentiel vise à doter chaque citoyen d’une identité numérique fiable et inclusive.

Ce rendez-vous, survenu à l’issue d’ateliers marathon, visait à rendre compte au Ministre d’État des avancées concrètes : une refonte du programme pour accélérer la délivrance de documents d’état civil, comme les actes de naissance ou les cartes d’identité biométriques. Or, ces documents restent encore un mirage pour trop de ruraux et de nomades dans un pays où seulement 40 % de la population possède un document officiel.

« Ces discussions prometteuses marquent la fin d’une phase cruciale, pavant la voie à une implémentation plus agile et inclusive », a souligné un porte-parole du ministère.

Le Ministre d’État Mohamed Toumba a reçu la délégation de la Banque Mondiale pour finaliser la restructuration du projet WURI-Niger. Le Ministre d’État Mohamed Toumba a reçu la délégation de la Banque Mondiale pour finaliser la restructuration du projet WURI-Niger.

Un projet régional au service des plus vulnérables

Lancé en 2020 sous la tutelle du Ministère de l’Intérieur, WURI-Niger s’inscrit dans un programme multiphase financé par la Banque Mondiale à hauteur de 273 millions de dollars pour l’Afrique de l’ouest . Par conséquent, il vise à établir un système d’identification unique et interopérable dans l’espace ouest-africain.

Au Niger, ce projet – officiellement West Africa Unique Identification for Regional Integration and Inclusion – cible particulièrement les populations vulnérables. Il facilite l’accès à l’éducation, à la santé et aux aides sociales via une carte d’identité numérique sécurisée.

Des innovations pour un territoire vaste et contrasté

La restructuration actuelle, impulsée par des missions d’appui, intègre des innovations telles que des plateformes mobiles pour l’enregistrement décentralisé. En effet, ces outils répondent aux défis d’un territoire vaste, où les centres urbains comme Niamey contrastent fortement avec l’isolement des régions du Nord.

Un engagement ferme pour une administration inclusive

Cette rencontre, trois jours après la précédente audience avec le Général Toumba, illustre l’engagement ferme du Niger pour une administration moderne et inclusive.

« WURI n’est pas qu’un outil technique ; c’est un pont vers l’intégration régionale et l’insertion socio-économique », a déclaré le coordonnateur du projet.

Selon lui, ces ajustements pourraient équiper 5 millions de Nigériens supplémentaires d’ici 2027, boostant ainsi la participation aux élections et aux programmes de développement.

WURI-Niger : vers une citoyenneté tangible et partagée

Dans un contexte où l’absence d’identité entrave 60 % des transactions publiques, cette restructuration promet de catalyser la croissance inclusive, alignée sur les Objectifs de développement durable de l’ONU.

Dès lors, ces conclusions ne relèvent pas du simple jargon administratif. Pour les Nigériens, elles incarnent la promesse d’une citoyenneté tangible, où l’identité n’est plus un privilège urbain mais un droit sahélien.

Le Ministre d’État Mohamed Toumba a reçu la délégation de la Banque Mondiale pour finaliser la restructuration du projet WURI-Niger.

Une identité numérique pour tous : vers un Niger inclusif et connecté

Alors que les ajustements stratégiques du projet WURI-Niger prennent forme, une nouvelle étape s’ouvre pour des millions de citoyens encore invisibles aux yeux de l’administration. Cette restructuration, portée par une volonté politique affirmée et un appui technique renforcé, pourrait transformer l’accès aux droits fondamentaux dans les zones les plus reculées du pays.

Reste à voir comment cette dynamique sera consolidée dans les mois à venir, et si elle parviendra à faire de l’identité numérique non seulement un outil de gouvernance, mais un vecteur de dignité, d’intégration régionale et de développement équitable.

Car au-delà des chiffres et des plateformes, c’est bien la reconnaissance de chaque Nigérien qui est en jeu — et avec elle, la promesse d’un avenir plus juste et plus connecté.

Gao : une escorte de carburant incarne la solidarité sahélienne

Dans le Sahel, chaque citerne escortée devient un acte de résistance : le Niger et le Mali unissent leurs forces pour sécuriser l’approvisionnement vital de Gao.

 

Gao, 26 septembre 2025 – Sous un soleil impitoyable qui darde ses rayons sur les pistes poussiéreuses du Sahel, une colonne de trente citernes de carburant a franchi la frontière nigérienne comme une veine vitale pulsant au rythme de la survie collective. En relais des Forces Armées Nigériennes (FAN), les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont pris le relais cette semaine pour escorter ce convoi essentiel depuis Labbezanga jusqu’à Gao, sécurisant ainsi l’approvisionnement en carburant des régions septentrionales du Mali.

Le convoi de carburant escorté par les Forces Armées Maliennes depuis Labbezanga jusqu’à Gao incarne la solidarité opérationnelle entre le Niger et le Mali. Cette initiative renforce l’Alliance des États du Sahel (AES) face aux menaces transfrontalières et garantit la continuité économique dans les zones fragilisées.

Une opération conjointe face aux menaces transfrontalières

 

Dans un théâtre où les ombres des groupes armés rôdent, cette opération – la seconde en quelques jours après un convoi de vivres – incarne non seulement une victoire logistique, mais aussi un serment de solidarité entre deux nations assiégées par les mêmes tempêtes sécuritaires.

Depuis mai 2025, le Commandement de la 1ʳᵉ région militaire de Gao a institutionnalisé ces escortes sur l’axe Gao-Labbezanga, un corridor vital menacé par les incursions jihadistes liées à Al-Qaïda et à l’État islamique au Grand Sahara. Ainsi, le 24 septembre, une mission des FAMa a pris le flambeau des FAN à la frontière, guidant ces mastodontes chargés de gazole et de super, indispensables aux générateurs, véhicules et marchés locaux.

 

Des convois qui assurent la continuité vitale

 

Quelques jours plus tôt, une opération similaire avait sécurisé une flottille de camions de denrées alimentaires, évitant une pénurie qui aurait pu exacerber les tensions dans une zone où plus de 500 000 déplacés internes dépendent de ces flux. Par conséquent, « sécuriser les personnes et les biens » devient le mantra de ces patrouilles, qui transforment des routes minées en artères de résilience.

 

Une coopération stratégique au sein de l’AES

 

Cette collaboration Niger-Mali, forgée dans l’urgence d’une Alliance des États du Sahel (AES) naissante, dépasse la simple logistique : elle constitue un rempart contre l’asphyxie économique imposée par l’insécurité. En effet, Gao, bastion frontalier et poumon du Nord malien, souffre depuis des années d’un isolement croissant. Le Niger, avec ses raffineries d’Agadem en pleine montée en charge, émerge comme un allié providentiel, fournissant non seulement du carburant mais aussi un modèle de solidarité sahélienne.

Pour les populations locales, un souffle de normalité

 

Pour les habitants de Gao et des cercles environnants – ces pêcheurs du fleuve Niger ou ces éleveurs nomades –, ces escortes ne sont pas qu’une mesure militaire : elles sont l’assurance d’une normalité reconquise. En effet, sans carburant, les moulins s’arrêtent, les ambulances peinent, et les marchés s’animent moins.

« C’est la vie qui reprend », confie un chauffeur de citerne interrogé sur place, évoquant des routes autrefois synonymes de peur.

À l’échelle régionale, cette opération renforce l’AES, où Mali, Niger et Burkina Faso mutualisent leurs efforts pour contrer une menace transfrontalière.

 

Un convoi, un souffle, une promesse

Tandis que les FAMa regagnent leurs positions, laissant derrière elles un sillage de camions ronronnants, le Sahel respire un peu plus librement. Cette escorte, humble en apparence, porte en elle l’espoir d’une stabilité durable.

Au-delà des citernes et des patrouilles, cette opération conjointe entre le Niger et le Mali illustre une volonté partagée de transformer les routes du Sahel en vecteurs de résilience et de souveraineté. Les besoins immédiats sont satisfaits, mais un point d’interrogation demeure : cette dynamique logistique et sécuritaire peut-elle devenir un modèle durable pour l’ensemble de l’espace sahélien ?

Car dans chaque convoi escorté, c’est une promesse qui circule – celle d’un Sahel qui refuse l’asphyxie, qui choisit la coopération, et qui avance, malgré les vents contraires.

Sécurité régionale : le Niger renforce la Force Unifiée de l’AES

À Niamey, les autorités militaires renforcent l’architecture sécuritaire régionale en soutenant activement la Force Unifiée de l’AES.

 

Niamey, 26 septembre 2025 – Dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires croissants, le Général d’Armée Salifou Mody, Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale, a fait ce matin une visite stratégique au Poste de Commandement de la Force Unifiée de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette démarche s’inscrit dans le cadre du suivi opérationnel et du renforcement de la coordination militaire entre les États membres de l’AES.

Le Ministre d’État, Ministre de la Défense du Niger, le Général Salifou Mody, a visité le Poste de Commandement de la Force Unifiée de l’AES,

Une délégation militaire de haut niveau mobilisée

 

À cette occasion, le Ministre d’État était accompagné du Chef d’État-Major des Armées Adjoint, du Chef d’État-Major de l’Armée de Terre, du Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air, ainsi que de plusieurs hauts responsables militaires. Ensemble, ils ont pris part à une séance de travail avec l’État-Major Intégré (EMI) de la Force Unifiée. Par conséquent, cette rencontre a permis de dresser un point de situation sur les avancées techniques et organisationnelles de la FU-AES.

 Une force en structuration, soutenue par les autorités nigériennes

 

Le Colonel Éric DABIRÉ, Chef de l’État-Major Intégré de la FU-AES, a salué cette visite comme « un témoignage fort de l’attention et du soutien constant que les plus hautes autorités de la République du Niger accordent à cette mission commune ». Il a précisé :

« Dès l’amorce de notre déploiement graduel, entamé à la fin du mois de juillet, nous avons joui d’un soutien indéfectible de la hiérarchie militaire nigérienne, assorti d’un concours matériel et humain d’une ampleur considérable. Cet appui, dont nous reconnaissons la juste portée, nous a permis de franchir des jalons déterminants dans l’établissement et l’opérationnalisation de la Force Unifiée de l’AES »

Le Colonel a également souligné que la Force est actuellement engagée dans un travail dense et exigeant :

  •  Production des textes fondamentaux
  • Harmonisation des procédés opérationnels
  • Mise en place des outils de coordination

Ces efforts visent, en somme, à doter la FU-AES d’un cadre solide et cohérent, garantissant la pérennité et l’efficacité de ses actions sur le terrain.

« Je suis en mesure de vous assurer que les progrès réalisés sont tangibles et que la mobilisation de l’ensemble du personnel de l’État-Major Intégré demeure entière en vue d’atteindre les objectifs prescrits. », a-t-il affirmé.

Le Ministre d’État, Ministre de la Défense du Niger, le Général Salifou Mody, a visité le Poste de Commandement de la Force Unifiée de l’AES,

 Des orientations claires pour renforcer la coordination régionale

 

À l’issue du briefing, le Ministre d’État Salifou Mody a salué les efforts déployés par les équipes de la FU-AES. En conséquence, il a donné des directives précises pour améliorer la coordination entre les composantes de la Force.

« L’intégrité de nos populations est tributaire de notre aptitude à œuvrer de concert, avec la plus grande cohérence et une détermination sans faille. La Force Unifiée de l’AES cristallise cette aspiration collective à défendre notre espace sahélien avec efficience et souveraineté. », a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur la nécessité de consolider les acquis et de renforcer les capacités opérationnelles afin d’accélérer les victoires contre les ennemis communs.

Le Ministre d’État, Ministre de la Défense du Niger, le Général Salifou Mody, a visité le Poste de Commandement de la Force Unifiée de l’AES,

Vers une architecture sécuritaire régionale intégrée

 

En somme, Cette visite s’inscrit dans la dynamique majeure impulsée par les plus hautes autorités de l’Alliance des États du Sahel, qui ambitionnent de bâtir une architecture sécuritaire régionale fondée sur la souveraineté, la coopération et l’efficacité. L’étape de Niamey confirme la volonté politique forte de traduire l’accord théorique en force opérationnelle sur le terrain.

Toutefois, une question centrale demeure : comment cette Force Unifiée, encore en phase de structuration, parviendra-t-elle à incarner une réponse durable aux menaces transfrontalières et à consolider la stabilité dans l’espace sahélien ?

L’avenir nous dira si l’AES pourra rapidement transformer son engagement politique en victoires militaires décisives, prouvant ainsi la pertinence d’une solution sécuritaire entièrement endogène.

 

Niamey célèbre l’excellence scolaire et le mérite citoyen

À Niamey, les autorités célèbrent la jeunesse nigérienne comme moteur de résilience nationale, en mettant à l’honneur l’excellence scolaire et l’engagement citoyen.

Niamey, 25 septembre 2025 – Pendant trois jours, la capitale nigérienne a vibré au rythme de la créativité, du savoir et de l’engagement, à l’occasion de la première édition du Festival Scolaire National, couplée à la 14ᵉ Journée de l’Excellence et du Mérite. Cette initiative, portée par les autorités nationales et locales, a culminé par une cérémonie de remise de prix aux élèves les plus méritants des examens de fin d’année.

Le gouvernement se mobilise : Une reconnaissance au plus haut sommet de l’État

 

La cérémonie, qui était un temps fort de l’événement, était placée sous le haut patronage du Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine et présidée par le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Toumba. Ainsi, cet événement a réuni un large éventail de personnalités : membres du CNSP, représentants du Gouvernorat, responsables ministériels, chefs traditionnels, leaders religieux, syndicats, ONG, partenaires techniques et financiers, enseignants, parents et élèves.

Par ailleurs, parmi les invités de marque, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, a tenu à marquer sa présence, soulignant l’engagement de la Ville dans la promotion de l’excellence et l’accompagnement de la jeunesse.

La Ville de Niamey a clôturé la première édition du Festival Scolaire National, couplée à la 14ᵉ Journée de l’Excellence et du Mérite, en présence des plus hautes autorités. Ainsi, les meilleurs élèves des examens nationaux ont été récompensés, valorisant le travail, l’inclusion et la discipline

Du CEPE au Bac : le Niger honore l’inclusion et la persévérance

 

Les distinctions ont concerné tous les cycles de l’enseignement général, y compris les élèves vivant avec un handicap. En effet, les lauréats des examens du CFEP, CEPE/FA, BEPC et Baccalauréat ont été célébrés comme des modèles de discipline, d’effort et de réussite. Cette reconnaissance inclusive et équitable vise à faire de ces jeunes des références pour leurs pairs et des espoirs pour la Nation.

La Ville de Niamey a clôturé la première édition du Festival Scolaire National, couplée à la 14ᵉ Journée de l’Excellence et du Mérite, en présence des plus hautes autorités. Ainsi, les meilleurs élèves des examens nationaux ont été récompensés, valorisant le travail, l’inclusion et la discipline

L’école : Plus qu’une classe, un laboratoire de citoyenneté

 

Au-delà des récompenses, le Festival Scolaire a démontré que l’école est bien plus qu’un lieu d’apprentissage : c’est également un espace de découverte, de partage et d’expression. Grâce à cela, à travers des activités artistiques, culturelles et pédagogiques, les élèves ont pu révéler leurs talents et renforcer leur sentiment d’appartenance à la communauté éducative.

En célébrant le mérite scolaire, la Ville de Niamey et ses partenaires réaffirment leur volonté de bâtir une société fondée sur le travail, la justice et l’inclusion. En conclusion de cette séquence, le message est clair : votre réussite est le fruit de l’engagement, de la persévérance et de la discipline. Vous êtes une fierté pour vos familles, un exemple pour vos camarades et un levier d’avenir pour le Niger.

L’Excellence, un investissement pour la cohésion nationale

 

En définitive, à travers cette première édition du Festival Scolaire National et de la 14ᵉ Journée de l’Excellence et du Mérite, les autorités nigériennes réaffirment leur volonté de faire de l’éducation un pilier de cohésion sociale et de développement durable. Ce rendez-vous, à la fois festif et structurant, rappelle que chaque élève méritant incarne une promesse pour la Nation.

Cependant, la véritable victoire résidera dans la capacité du Niger à transformer ces reconnaissances annuelles en politiques éducatives continues et équitables. Les autorités doivent désormais pérenniser cette dynamique en garantissant à chaque enfant, y compris dans les zones rurales les plus isolées, un accès universel à des infrastructures de qualité. Ainsi, elles feront du mérite non pas une exception célébrée, mais une norme accessible et partagée