Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 4 sur 214

Niamey : trois réseaux spécialisés dans le vol de véhicules démantelés

Niamey , 25 novembre 2025 – Une vaste opération menée par les forces de l’ordre a porté un coup significatif à la délinquance urbaine dans la capitale nigérienne. La Direction de la Police Judiciaire (DPJ) a annoncé le démantèlement de trois réseaux criminels responsables d’une série de vols de véhicules et de motos, un fléau qui touchait particulièrement les habitants de Niamey.

Opération coup de poing de la police à Niamey : démantèlement de trois réseaux criminels spécialisés dans le vol de véhicules et motos.

Niamey : un premier réseau sédentaire et méthodique

 

La première opération, fruit d’investigations menées entre le 14 et le 21 septembre, a conduit à l’interpellation de neuf individus. La particularité de ce groupe réside dans son organisation structurée et la répartition des rôles parmi ses membres, âgés de 37 à 69 ans. Deux auteurs principaux, trois complices et quatre receleurs, dont un mécanicien, un ferrailleur, un tôlier et un peintre automobile, formaient une chaîne criminelle complète.

 

Leur mode opératoire était méticuleux. Opérant de nuit et à pied, ils repéraient des véhicules garés sans surveillance devant des domiciles. Une fois la cible identifiée, un guetteur se postait tandis qu’un complice forçait les portières à l’aide d’un outil en fer en forme de « T » ou d’une fausse clé. Leurs cibles de prédilection étaient des modèles Toyota populaires comme les Corolla, Hilux et RAV4, choisis pour la vulnérabilité supposée de leurs systèmes de verrouillage.

Ensuite, les receleurs modifiaient la peinture des véhicules volés et changeaient leur numéro de châssis pour les rendre méconnaissables. Ce réseau a avoué plusieurs méfaits dans des quartiers tels qu’Harobanda, Marché Katako et Gamkalley.

Le retour en piste d’un récidiviste audacieux

 

Le deuxième cas mis en lumière par la DPJ illustre le défi de la récidive. Le 7 novembre, les enquêteurs se sont penchés sur le vol d’un pick-up Hilux commis en pleine journée, alors que son propriétaire était à la mosquée pour la prière du vendredi. L’exploitation des images de vidéosurveillance a permis d’identifier le suspect, un étudiant de 36 ans surnommé « Procureur ».

 

Ce dernier, bien connu des services de police pour des faits similaires, avait été libéré de prison seulement quatre mois plus tôt. Selon ses déclarations, il aurait volé le véhicule à l’aide de fausses clés, puis aurait entamé un parcours vers Dosso et Guechémé jusqu’au village de Yeddou. Là, le véhicule, muni d’une fausse plaque d’immatriculation, était destiné à être écoulé à Abuja, au Nigeria.

 

Face à la dimension transnationale de cette affaire, la DPJ a activé les canaux de coopération internationale via Interpol pour traquer le complice en fuite. Le individu a également confessé le vol d’un Toyota RAV4 noir qu’il avait dû abandonner à cause d’une panne mécanique.

Une bande violente ciblant les motocyclistes à Niamey

 

La police a démantelé une troisième bande de cinq jeunes hommes (17 à 29 ans) qui opérait avec agressivité. Spécialisés dans le vol de motos, ces individus agissaient de nuit en pénétrant dans les cours après avoir espionné ou en attaquant directement leurs victimes dans la rue.

 

Leur premier mode opératoire consistait à repérer une moto dans une cour, à escalader le mur pour ouvrir le portail et à voler l’engin pour le conduire vers une cachette, ou « ghetto », situé au quartier Bassora. Le second scénario, plus violent, les voyait circuler en binôme sur deux motos, armés de machettes. Ils pourchassaient alors des motocyclistes isolés, les menaçaient avec leurs armes, les faisaient chuter et s’emparaient de leur véhicule. Cinq vols de motos, notamment des marques Royal et Kasea, ainsi qu’un tricycle, leur sont imputés.

 

Un appel à la vigilance citoyenne

 

Face à l’ingéniosité et à la diversité des modes opératoires de ces criminels, la Direction de la Police Judiciaire souligne l’importance cruciale de la collaboration avec la population. Les autorités appellent les citoyens à une vigilance accrue, en particulier lors du stationnement de leurs véhicules et à adopter des mesures de sécurité renforcées.

 

Ces opérations d’envergure démontrent la détermination des forces de l’ordre à lutter contre l’insécurité. Cependant, la persistance de ces délits et la récidive de certains auteurs rappellent que la sécurisation des biens des citoyens reste un combat quotidien qui nécessite une synergie entre la police et la communauté de Niamey.

Plan d’action de l’AES : Réunion cruciale d’experts à Ouagadougou

Les rouages de la Confédération des États du Sahel (AES) s’activent pour préparer le prochain sommet des Chefs d’État. Des experts en Défense-Sécurité, Diplomatie et Développement du Burkina Faso, du Mali et du Niger se réunissent pour 48 heures à Ouagadougou.

 

Ouagadougou, 24 novembre 2025 – La Confédération des États du Sahel (AES) intensifie son calendrier diplomatique. Des experts du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont débuté ce matin une réunion de deux jours à Ouagadougou, visant à préparer la prochaine rencontre des Ministres des Affaires Étrangères de l’espace confédéral, prévue dans la capitale burkinabè le 26 novembre. L’ouverture des travaux a marqué le lancement de 48 heures d’échanges stratégiques.

AES : Les experts du Burkina, du Mali et du Niger se réunissent à Ouagadougou (24-25 nov.) pour préparer la rencontre des Ministres des Affaires Étrangères en vue du 2ᵉ Sommet des Chefs d'État.

Expertise et objectifs stratégiques

 

Ces travaux, qui se déroulent sur 48 heures (24-25 novembre), réunissent de hauts fonctionnaires spécialisés dans les trois piliers d’intervention de l’AES : Diplomatie, Défense-Sécurité et Développement. Ces experts ont pour mission cruciale d’asseoir les bases techniques et politiques de l’espace confédéral. Par ailleurs, l’Ambassadeur malien, Mahamane Amadou MAIGA, a précisé que l’objectif est de consolider la paix, la fraternité entre les trois peuples et la souveraineté de l’AES sur l’échiquier mondial. Dans un premier temps, les experts passent en revue les acquis de la première session du Collège des Chefs d’État et examinent également la mise en œuvre de la feuille de route sous présidence malienne.

Harmonisation diplomatique et documents clés

 

L’harmonisation des positions diplomatiques est la clé de voûte de cette rencontre. Le Chef de la délégation burkinabè, l’Ambassadeur Yirigouin Hermann TOE, a souligné que l’enjeu est d’« harmoniser nos positions diplomatiques afin que l’AES parle d’une seule voix, forte et cohérente, sur la scène régionale et internationale ». Ainsi, les experts examineront et finaliseront plusieurs rapports cruciaux, incluant les projets de protocole additionnel sur les sessions confédérales des Parlements et du Conseil des ministres, comme l’a indiqué l’Ambassadeur nigérien Ousmane ALHASSANE. En fin, ces derniers présenteront les résultats de cette session aux Ministres des Affaires étrangères le 26 novembre, en prélude à la 2ᵉ session du Collège des Chefs d’État qu’ils ont prévue en décembre 2025.

AES : Les experts du Burkina, du Mali et du Niger se réunissent à Ouagadougou (24-25 nov.) pour préparer la rencontre des Ministres des Affaires Étrangères en vue du 2ᵉ Sommet des Chefs d'État.

Vers une coordination opérationnelle

 

En somme, l’organisation méthodique de ces sessions de travail, mobilisant des experts sur les trois piliers de l’Alliance, témoigne de la volonté de l’AES de passer d’une simple entente politique à une structure de coordination opérationnelle. La Confédération assure ainsi que les propositions qui seront soumises aux chefs d’État sont techniquement solides et alignées sur les intérêts communs, démontrant son sérieux et sa détermination à accélérer l’intégration régionale face aux défis sécuritaires et de développement.

Tchad : Mahamat Déby Itno reçoit Mahamadou Issoufou

Diplomatie Verte : Mahamat Déby Itno a reçu Mahamadou Issoufou, actuel champion de la Grande Muraille Verte (GMV) pour l’Union Africaine.

 

N’Djaména, 24 novembre 2025 – Le Président de la République du Tchad, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, a reçu ce midi en audience l’ancien Président du Niger, Mahamadou Issoufou. Cette rencontre s’est tenue dans le cadre du rôle d’Issoufou en tant que Champion de la Grande Muraille Verte (GMV) pour l’Union Africaine.

Les discussions entre les deux personnalités ont porté sur deux axes stratégiques majeurs pour la région :

  1. La mobilisation de ressources essentielles pour le financement et la mise en œuvre des projets et programmes liés à la Grande Muraille Verte.
  2. La paix et la sécurité dans l’espace Sahel, un enjeu crucial nécessitant une coordination régionale renforcée.

L’entrevue témoigne aussi de la volonté du Tchad de soutenir activement cette initiative panafricaine de lutte contre la désertification tout en renforçant les stratégies de coopération sécuritaire régionale.

Tchad-Niger : Mahamat Déby Itno reçoit Mahamadou Issoufou (Champion GMV) pour des discussions clés sur la mobilisation des fonds pour la Grande Muraille Verte et la sécurité au Sahel.

Financer l’ambition de la Grande Muraille Verte

 

En tant que Champion de la GMV, Mahamadou Issoufou a cherché à obtenir l’engagement du Tchad pour intensifier la mobilisation financière indispensable à l’aboutissement de ce projet écologique et socio-économique d’envergure. Le succès de la GMV est directement lié à la stabilité du Sahel, un lien qui a été au cœur des échanges. La paix et le développement dans cette zone aride sont considérés comme indissociables.

Tchad-Niger : Mahamat Déby Itno reçoit Mahamadou Issoufou (Champion GMV) pour des discussions clés sur la mobilisation des fonds pour la Grande Muraille Verte et la sécurité au Sahel.

Par ailleurs, cette audience confirme la place centrale du Tchad dans les dynamiques régionales, tant sur le plan écologique que sécuritaire, et son intérêt à travailler de concert avec les figures politiques clés de la sous-région pour des solutions durables.

En somme, en accordant cette audience, le Président Déby Itno réaffirme la conviction que la réponse aux crises du Sahel doit être globale : écologique, économique et sécuritaire. La convergence des intérêts entre le Tchad et l’ancien Président nigérien autour du financement de la GMV et de la stabilité régionale envoie un signal fort sur l’importance de la diplomatie verte comme levier de paix et de développement durable dans la sous-région.

1 400 km de Fraternité : le Niger envoie du carburant au Mali

Sous l’impulsion du Président nigérien, le Général Abdourahamane Tiani, le Niger a envoyé une flotte de plus de 80 citernes de carburant vers le Mali, parcourant près de 1 400 kilomètres entre Niamey et Bamako.

 

Niamey / Bamako, 24 novembre 2025 – La Confédération des États du Sahel (AES) a illustré la force de son engagement mutuel par un geste sans précédent. En effet, samedi 22novembre 2025 , le Président nigérien, le Général Abdourahamane Tiani, a ordonné l’envoi de plus de 80 citernes de carburant vers le Mali, parcourant 1 400 kilomètres. Cet acte puissant et hautement symbolique dépasse la simple assistance matérielle pour incarner la fraternité d’action de l’AES.

Cette démarche, offrant au Mali une forme de réconfort, représente également un acte politique qui redessine les liens au sein de la nouvelle alliance régionale.

 

Crise énergétique : Les raisons de l’aide nigérienne.

 

Cet élan de solidarité s’inscrit dans un contexte particulier au Mali, où l’accès aux hydrocarbures est devenu un défi majeur ces derniers mois. Les tensions régionales et les perturbations des chaînes d’approvisionnement ont entraîné des pénuries récurrentes de carburant sur le marché malien, impactant lourdement l’économie, les transports, et, de manière critique, les opérations de sécurité intérieure. En réponse à cette situation critique, le Président Tiani a décidé d’utiliser les réserves et les capacités logistiques nigériennes pour assurer un approvisionnement direct et fiable à son allié. Le Niger utilise ainsi sa relative stabilité énergétique et logistique pour soutenir activement le Mali dans sa lutte contre les obstacles sécuritaires et économiques.

 

80 citernes de carburant : un bouclier énergétique face aux défis

 

L’envoi de cette importante quantité de carburant intervient à un moment où les défis énergétiques et logistiques sont palpables dans la sous-région. D’ailleurs, par cet effort logistique majeur, le Niger démontre que la fraternité d’action est la doctrine centrale de l’AES.

Ce transfert de ressources symbolise la vision d’une confédération soudée, souveraine et cohérente, où chaque État membre se positionne comme le bouclier et le soutien actif de l’autre face aux pressions extérieures. L’aide humanitaire et logistique est ainsi transformée en un pilier stratégique de l’indépendance régionale.

 

Plus que des mots : une alliance concrète

 

L’acte du Général Tiani et du Niger réaffirme que l’AES ne se contente pas de discours sur la souveraineté. Elle passe à l’action concrète pour le bien-être de ses peuples. En fournissant cette assistance essentielle, les deux pays consolident ainsi leur axe de coopération et montrent que la mutualisation des ressources est la clé pour surmonter les obstacles économiques et sécuritaires.

En assurant cette livraison stratégique malgré les défis logistiques, le Niger prouve que le principe de solidarité au sein de l’AES n’est pas une simple formule diplomatique, mais une réalité opérationnelle. Ce geste historique affirme également la détermination de l’Alliance à s’appuyer sur ses propres forces pour garantir l’autonomie énergétique et la stabilité de ses membres. Le message est clair : dans l’AES, chaque État est le bouclier de l’autre.

Niger-Bélarus : un partenariat axé sur la mécanisation et la jeunesse

La coopération entre le Niger et le Bélarus entre dans une nouvelle phase d’ambition. Le Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, Ali Mahamane Lamine ZEINE, a reçu ce vendredi une délégation de la République du Bélarus menée par le Vice-ministre de l’Industrie, M. Bakey Denis, afin de jeter les bases d’un partenariat stratégique durable.

 

Niamey, 21 novembre 2025 –  Le Niger et le Bélarus ont scellé les bases d’une coopération stratégique majeure ce vendredi à Niamey. Le Premier ministre, Ali Mahamane Lamine ZEINE, a reçu une délégation biélorusse pour concrétiser des échanges visant à transformer l’économie nigérienne. Au cœur de cette entente : la mécanisation agricole, le développement de l’industrie, et un engagement ferme pour la création d’emplois et l’offre de bourses de formation aux étudiants nigériens.

L’audience, à laquelle a également participé le Ministre de l’Enseignement et de la Formation Techniques et Professionnels, le professeur Moumouni Farmo, s’est concentrée sur la volonté commune de renforcer la collaboration bilatérale dans des domaines clés pour le développement nigérien.

Niger-Bélarus : un axe prioritaire : la transformation du secteur agricole

 

Au cœur des discussions, le secteur agricole a été désigné comme l’un des principaux leviers de cette nouvelle coopération. En effet, la partie biélorusse a exprimé un vif intérêt à accompagner le Niger dans plusieurs initiatives essentielles :

  • La mécanisation agricole, pour accroître la productivité.
  • L’amélioration des techniques de mise en valeur des sols.
  • La création de centres de services de production.

Le Chef du Gouvernement nigérien, Ali Mahamane Lamine ZEINE, a salué cet engagement, y voyant ainsi une opportunité majeure de transformation et de modernisation de l’agriculture nationale.

Niger-Bélarus : Le Premier ministre Lamine ZEINE et une délégation biélorusse signent un partenariat stratégique dans la mécanisation

Formation et emploi pour la jeunesse

 

Par ailleurs, le partenariat s’étend au-delà de l’agriculture pour adresser les défis de l’emploi et de la formation des jeunes Nigériens. M. Bakey Denis a réaffirmé la disponibilité du Bélarus à :

  • Soutenir activement la création d’emplois au Niger.
  • Offrir des bourses de formation spécialisée aux étudiants nigériens.

Ainsi, ces étudiants auront la possibilité d’acquérir des compétences pointues au Bélarus avant de revenir mettre leur expertise au service de l’économie nationale.

La rencontre s’est tenue dans la continuité des discussions préliminaires déjà engagées par le Ministre de l’Enseignement Moumouni Farmo. Les deux parties s’accordent également à qualifier cette nouvelle étape de coopération de véritablement gagnant-gagnant, visant à concrétiser des initiatives économiques, techniques et de formation.

 

Niger-Bélarus : la confiance mutuelle, gage de l’autonomie nigérienne

 

En misant sur des secteurs structurants comme l’agriculture et la formation technique, le Niger et le Bélarus prouvent leur volonté de construire une relation véritablement gagnant-gagnant, affranchie des schémas de dépendance traditionnels. Par ailleurs, cette nouvelle alliance stratégique, saluée par le gouvernement nigérien, pose les jalons d’une autonomie économique future. Le message est clair : l’avenir du Niger passera par la terre et le savoir-faire, grâce à des partenariats basés sur l’égalité et le respect mutuel.

Niger-Biélorussie : vers un renforcement du partenariat bilatéral

Le Niger et la Biélorussie ont réaffirmé leur volonté de renforcer leur coopération bilatérale lors d’une rencontre officielle à Niamey. Les deux parties ont convenu de repartir sur de nouvelles bases pour un partenariat plus dynamique, fondé sur l’égalité et le respect mutuel.

 

Niamey, 21 novembre 2025 – Dans le cadre de la consolidation des relations bilatérales, le Niger et la Biélorussie ont réaffirmé leur volonté de renforcer leur coopération. Le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État en charge de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, a reçu cet après-midi une délégation biélorusse conduite par le Vice-Ministre en charge de l’industrie de la République sœur.

Coopération Niger-Biélorussie : Les deux nations jettent les bases d'un partenariat plus dynamique et mutuellement avantageux, axé sur la souveraineté et l'industrie.

Niger-Biélorussie : une visite officielle pour renforcer les liens

 

La délégation biélorusse, en visite officielle de travail au Niger, est venue échanger avec les autorités nigériennes afin de jeter les bases d’une coopération encore plus dynamique et fructueuse. Les discussions ont porté sur les axes de collaboration existants et sur les moyens de les optimiser, dans un esprit de partenariat mutuellement avantageux.

Coopération Niger-Biélorussie : Les deux nations jettent les bases d'un partenariat plus dynamique et mutuellement avantageux, axé sur la souveraineté et l'industrie.

Un partenariat basé sur l’égalité et le respect mutuel

 

Au cours des échanges, le Ministre nigérien et le Vice-Ministre biélorusse ont exprimé une volonté commune : repartir sur de nouvelles bases afin de donner un nouvel élan à la coopération Niger-Biélorussie. L’accent a été mis sur le respect de la souveraineté, la non-ingérence dans les affaires internes et la recherche d’un partenariat « gagnant-gagnant » pour les deux pays.

Cette rencontre traduit l’intérêt croissant des deux nations à diversifier et approfondir leur collaboration, notamment dans les domaines sécuritaire et industriel. Elle ouvre la voie à des initiatives concrètes qui devraient renforcer la coopération économique, technique et diplomatique entre Niamey et Minsk.

Tanout : coup dur porté au trafic de drogue

Les forces de sécurité de Tanout ont procédé à une saisie majeure de drogues, mettant fin à une étape clé du trafic entre Ourafane et Imzigar. L’opération illustre l’efficacité des autorités et l’importance de la coopération avec la population.

 

Tanout, 21 novembre 2025 – Les forces de sécurité du département de Tanout ont récemment porté un coup sévère au trafic de stupéfiants dans la région de Zinder. En effet, la Direction Départementale de la Police Nationale (DDPN) a saisi une quantité significative de drogue à l’issue d’une opération ciblée menée le jeudi 20 novembre 2025.

 

Tanout : une opération basée sur des renseignements précis

 

Les forces de sécurité ont déclenché l’intervention après avoir exploité des informations signalant un réseau de trafic reliant Ourafane (département de Tessaoua) à Imzigar (région d’Agadez), en passant par Tanout. Dans la banlieue de Tanout, elles ont interpellé un suspect portant un sac au dos dans le quartier Kara-kara. La fouille de ses effets a permis de découvrir six boules de chanvre indien et 2 500 comprimés d’Hexol, mettant ainsi fin à une étape clé du trafic dans la région.

Selon les investigations, le réseau opère en utilisant des motos pour transporter la drogue entre Ourafane et Tanout. À l’approche de Tanout, les trafiquants interceptent des véhicules se dirigeant vers Imzigar afin de transférer leur cargaison avant qu’ils franchissent les postes de contrôle des forces de l’ordre.

Trafic de drogue : Coup de filet majeur à Tanout. Les forces de sécurité ont saisi chanvre indien et Hexol, démantelant un réseau clé entre Ourafane et Agadez.

Engagement des forces de sécurité et rôle de la population

 

Cette saisie démontre non seulement l’efficacité des forces de sécurité dans la lutte contre la drogue, mais aussi l’importance de la collaboration avec la population locale. Les autorités rappellent que la dénonciation des activités suspectes contribue directement à la sécurité de tous. Le DDPN de Tanout insiste sur la vigilance citoyenne, soulignant que « s’abstenir de dénoncer un délinquant, c’est créer les conditions de sa propre insécurité ».

En somme, cette intervention rappelle que la lutte contre la drogue repose autant sur l’action des forces de sécurité que sur la vigilance des citoyens. Chaque signalement contribue à créer un environnement plus sûr pour l’ensemble de la communauté.

1ᵉʳ Salon de l’Entrepreneuriat de l’AES : Goïta reçoit la délégation de AES

Bamako, 21 novembre 2025 – Le jeudi, en plein cœur du Palais de Koulouba, le Président de la Transition malienne et Président en exercice de la Confédération des États du Sahel (AES), le Général d’Armée Assimi Goïta, a reçu une importante délégation ministérielle. Cette audience intervenait dans le cadre du 1ᵉʳ Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES, qui s’est déroulé à Bamako du 18 au 21 novembre 2025.

À la tête de la délégation, la ministre malienne de l’Entrepreneuriat, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sall Seck, accompagnée notamment du ministre burkinabè de l’Enseignement secondaire et de la Formation technique et professionnelle, Dr Aboubakar Savadogo, du ministre nigérien de l’Industrie et du Commerce, M. Abdoulaye Seydou, ainsi que de Sa Majesté Royale Drolor Bosso Adamtey I, membre du Conseil d’État du Ghana.

Un bilan positif et une vision partagée

 

À l’issue de l’audience, Mme Oumou Sall Seck a souligné que l’échange avec le Chef de l’État a permis de faire le point sur l’avancement du Salon et de renforcer la dynamique collective de la Confédération. « Nous avons présenté au Président les résultats concrets de cette première édition et partagé la feuille de route qui nous unit désormais autour d’un même objectif : construire un écosystème entrepreneurial sahélien autonome », a-t-elle déclaré.

Le Salon, organisé sous présidence malienne, rassemble entrepreneurs, experts et investisseurs du Mali, du Burkina Faso, du Niger et bénéficie de l’appui et de la participation active du Ghana. Il constitue aussi la première plateforme concrète d’échanges économiques entre les trois États membres de l’AES.

Le Général Goïta a reçu la délégation du 1er Salon de l’Entrepreneuriat de l’AES. Le Mali, le Burkina et le Niger mutualisent leurs forces pour une autonomie économique du Sahel.

L’entrepreneuriat, fer de lance de l’indépendance économique

 

Pour la ministre malienne, l’enjeu est clair : « L’entrepreneuriat représente aujourd’hui la plus grande opportunité de créer de la richesse chez nous, par nous et pour nous. Il s’agit de valoriser nos ressources locales, de mutualiser nos compétences et surtout d’offrir à notre jeunesse des perspectives réelles d’avenir. »

Elle a également salué la volonté politique commune des trois Chefs d’État de l’AES, qui, selon elle, « ouvre une voie inédite vers une intégration économique et sociale durable, loin des anciens schémas de dépendance ».

Le Général Goïta a reçu la délégation du 1er Salon de l’Entrepreneuriat de l’AES. Le Mali, le Burkina et le Niger mutualisent leurs forces pour une autonomie économique du Sahel.

1er Salon de l’Entrepreneuriat de l’AES : les mots forts du Président Goïta

 

De son côté, le Général Assimi Goïta a transmis ses salutations fraternelles aux ministres du Burkina Faso, du Niger et du Ghana, tout en félicitant les organisateurs et les participants. Il a qualifié le Salon de « moment privilégié pour poser un diagnostic honnête de l’état de l’entrepreneuriat dans notre espace confédéral et identifier les leviers réels de transformation ».

Devant la délégation, il a insisté sur un point fondamental : la décolonisation des esprits reste une condition préalable à toute réussite économique. « On ne bâtit pas la souveraineté avec des mentalités encore tournées vers l’extérieur », a-t-il martelé.

Le Général Goïta a reçu la délégation du 1er Salon de l’Entrepreneuriat de l’AES. Le Mali, le Burkina et le Niger mutualisent leurs forces pour une autonomie économique du Sahel.

Un message direct à la jeunesse sahélienne

 

S’adressant particulièrement aux jeunes, le Président de la Confédération a rappelé que l’entrepreneuriat n’est pas un chemin facile : « Il exige de la patience, de la persévérance et surtout de la créativité. Par ailleurs, transformer une idée en entreprise viable demande du courage et de la discipline. Mais c’est précisément là que réside notre autonomie. »

Il a conclu en plaçant de grands espoirs dans la future Banque d’investissement confédérale de l’AES, présentée comme « la bouffée d’oxygène dont nos entrepreneurs ont besoin pour décoller sans attendre l’aumône extérieure ».

Vers un Sahel qui entreprend par lui-même

 

En recevant cette délégation au troisième jour du Salon, le Général Goïta a envoyé un signal fort : l’AES ne se contente plus de discours sur la souveraineté. Ainsi, elle passe à l’action concrète en misant sur ses propres forces vives. Bamako, ces 18-21 novembre 2025, n’a pas seulement accueilli un salon. Elle a posé les fondations d’un marché commun sahélien où l’intelligence, les ressources et l’ambition des jeunes seront enfin les principaux moteurs du développement.

L’avenir de l’AES s’écrira désormais aussi – et peut-être surtout – par ses entrepreneurs.

Niamey : sans blindés ni gilet, Tiani signe un acte politique symbolique

Niamey, 21 novembre 2025 – Le retour du Général Abdourahamane Tiani, hier jeudi, peu après 17 heures, s’est transformé en un événement historique à l’aéroport Diori Hamani. Dès que le Président du Conseil National de Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a foulé le sol de Niamey, la foule, déjà massée depuis des heures le long des axes, explose de joie. Ce n’est pas un simple accueil : c’est une marée humaine qui refuse de laisser le convoi avancer autrement qu’au rythme de l’enthousiasme populaire.

Le Général Tiani acclamé à Niamey après une longue tournée. Marée humaine, marche à pied de 12 km : l'acte politique qui enterre l'image du putschiste.

Douze kilomètres à découvert : un défi lancé à la peur

 

Oubliez les cortèges blindés, les motards qui ouvrent la voie à 120 km/h et les hélicoptères qui surveillent depuis le ciel. Ce soir-là, le chef de l’État choisit de parcourir à pied les douze kilomètres qui séparent l’aéroport du Palais présidentiel sans gilet pare-balles apparent, sans cordon sanitaire visible. De 19 h 20 jusqu’à plus de 21 heures, il marche, entouré non pas de murs d’acier, mais d’une muraille vivante de Nigériens. Par ailleurs, cette foule est un miroir parfait de la société nigérienne : jeunes filles, garçons, vieillards, femmes âgées. Pas de mise en scène, pas de cars affrétés par l’administration. Juste des gens qui ont décidé spontanément d’être là.

Dans le Sahel, où chaque déplacement de dirigeant est calculé au millimètre près par les services de renseignement, cet acte est un message politique d’une rare violence symbolique, signifiant aux groupes armés qui sévissent dans le Liptako-Gourma, aux chancelleries qui prédisent l’effondrement du Niger et aux observateurs qui répètent que « l’État a disparu » : regardez. En plus, le fait d’oser une telle marche exige une certitude absolue : celle de contrôler totalement la capitale. La peur, ce soir-là, a bel et bien changé de camp.

Le Général Tiani acclamé à Niamey après une longue tournée. Marée humaine, marche à pied de 12 km : l'acte politique qui enterre l'image du putschiste.

Tiani : un gouvernement qui marche au même rythme que le peuple

 

À ses côtés, pas seulement des gardes du corps. Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, les plus hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité, les ministres : tous avancent à la même cadence, sur le même bitume brûlant de la journée, sous les mêmes acclamations. L’image est puissante : il n’y a plus de distance entre ceux qui décident et ceux qui vivent la réalité du terrain. Le sommet de l’État forme ainsi un bloc compact, uni par la sueur et par la conviction.

Le Général Tiani acclamé à Niamey après une longue tournée. Marée humaine, marche à pied de 12 km : l'acte politique qui enterre l'image du putschiste.

Tiani : la fin d’une longue tournée, le début d’une nouvelle ère

 

Cette marche clôt une tournée nationale commencée le 4 octobre à Tillabéri, poursuivie à Dosso, Tahoua, Agadez, Zinder, Maradi et achevée à Diffa. En effet, pendant près de deux mois, le président a sillonné le Niger dans tous les sens, dormant parfois dans les villages, écoutant les doléances jusqu’au bout de la nuit. Chaque étape a été marquée par le même enthousiasme. Mais Niamey, la capitale, a voulu faire plus fort. Elle a offert au Général une entrée de conquérant pacifique. Cette communion finale vient confirmer l’adhésion populaire à la politique du CNSP, et ouvre la voie à de nouvelles perspectives.

Le Général Tiani acclamé à Niamey après une longue tournée. Marée humaine, marche à pied de 12 km : l'acte politique qui enterre l'image du putschiste.

Le message gravé dans le bitume

 

En choisissant de rentrer chez lui à pied, entouré de son peuple plutôt que protégé par des blindés, le Général Tiani signe un acte politique rarissime.  Il enterre définitivement, en quelques heures, l’image du « putschiste retranché » qui lui collait à la peau depuis juillet 2023 pour celle d’un protecteur qui puise sa légitimité et sa sécurité dans la confiance populaire. En effet, Tiani devient l’homme qui marche au milieu de son peuple, qui serre des milliers de mains, qui laisse les enfants grimper sur ses épaules, ce n’est plus seulement un militaire. Il s’impose comme le protecteur charismatique, celui qui a osé briser le mur invisible entre le pouvoir et la rue.

À 21 h 15, quand il franchit enfin les grilles du Palais présidentiel, épuisé mais souriant, la foule refuse de se disperser. Ainsi, les chants continuent longtemps dans la nuit chaude de Niamey. Le 20 novembre 2025, Niamey n’a pas seulement accueilli son président : elle a aussi démontré, sous les yeux du monde, que la vraie force d’un État peut résider dans l’unité entre un leader et ceux qu’il sert. Cette nuit-là, le Niger a marché. Et il a montré qu’il ne plierait plus.

Le message est passé : au Niger, en ce mois de novembre 2025, le peuple est devenu le vrai blindé du Général Tiani.

Niamey : 600 millions de faux euros saisis à Nord Lazaret

Le trafic de faux billets a subi un revers majeur ce dimanche à Niamey. Une opération ciblée de la Garde Nationale a permis de neutraliser un réseau de contrefaçon, mettant la main sur des milliers de fausses coupures et un arsenal de produits chimiques. Ce démantèlement, qui vise à préserver l’économie nationale, est un signal fort envoyé aux fraudeurs.

 

Niamey, 20 novembre 2025 — Coup de théâtre dans la lutte contre la criminalité financière ! Les services de renseignement de la Garde Nationale du Niger (GNN) ont réussi un exploit le 16 novembre 2025 en mettant fin aux agissements d’un réseau de trafiquants de fausse monnaie. L’intervention, menée dans le quartier de Nord Lazaret, a non seulement conduit à l’interpellation de deux individus directement impliqués, mais également à la saisie de quantités impressionnantes de faux euros, ainsi que de billets contrefaits de nature indéterminée.

Trafic de faux billets : La Garde Nationale du Niger démantèle un réseau et saisit plus de 600 millions de FCFA de fausses coupures dans le quartier de Nord Lazaret. Deux individus interpellés.Trafic de faux billets : La Garde Nationale du Niger démantèle un réseau et saisit plus de 600 millions de FCFA de fausses coupures dans le quartier de Nord Lazaret. Deux individus interpellés.

Des saisies colossales pour un préjudice potentiel de plus de 600 millions

 

L’ampleur de la contrefaçon découverte lors de cette descente est vertigineuse. En effet, les enquêteurs de la Direction de la Documentation et du Renseignement de la GNN ont recensé un total stupéfiant de 10 060 faux billets dissimulés dans plusieurs contenants.

Par ailleurs, le détail des saisies révèle la sophistication de l’entreprise criminelle :

  1. Fausses Devises Étrangères : les enquêteurs ont récupéré un total de 4 614 faux billets verts en coupures de 200 Euros, qu’ils ont découverts dissimulés dans un sac et une caisse séparée. La valeur de ces fausses coupures s’élève à 604 431 000 Francs CFA, soit plus de 604 millions de FCFA.
  2. Mystérieux Billets Noirs : ils ont également confisqué 7 948 autres faux billets, de couleur noire et répartis dans deux caisses distinctes. Ces coupures ne correspondent aux formats ni du Franc CFA, ni de l’Euro, ni du Dollar, suggérant une technique de fraude potentiellement liée au « lavage » de billets.

Trafic de faux billets : La Garde Nationale du Niger démantèle un réseau et saisit plus de 600 millions de FCFA de fausses coupures dans le quartier de Nord Lazaret. Deux individus interpellés.

Le matériel de contrefaçon et l’étrange panoplie des suspects

 

Outre les billets contrefaits, l’opération a également permis de confisquer l’attirail utilisé par les malfaiteurs pour leurs activités illicites.

Le matériel de fabrication comprenait :

  • Des produits chimiques sous forme de poudres et de liquides, manifestement destinés au processus de « lavage » et de finition des billets.

De plus, une série d’objets et de documents personnels ainsi que d’usurpation d’identité ont été saisis :

  • Deux (02) motos.
  • Trois (03) téléphones portables et divers équipements électroniques (une chicha électrique, un appareil Bluetooth).
  • Des documents d’identité (carte d’identité nationale et passeport).
  • Deux tenues militaires et une tenue de sport arborant le logo de la Police Nationale ;
  • Une modeste somme de 2 775 FCFA en espèces.

Trafic de faux billets : La Garde Nationale du Niger démantèle un réseau et saisit plus de 600 millions de FCFA de fausses coupures dans le quartier de Nord Lazaret. Deux individus interpellés.

La Garde nationale au cœur de la sécurité économique

 

Par cette intervention réussie, la Garde Nationale du Niger réaffirme son rôle crucial dans la protection de la nation. En plus, l’institution a clairement indiqué que cette action visait à « renforcer la sécurité économique du pays et à protéger nos citoyens des fraudes ».

Les deux individus interpellés devront désormais répondre de leurs actes devant la justice. La Garde Nationale, pour sa part, a promis de continuer sa « mobilisation sans relâche » contre la criminalité, appelant aussi la population à rester vigilante et unie face à ces menaces.