Du 8 au 12 novembre 2025, le Président Abdourahamane Tiani a entamé une tournée nationale d’envergure, parcourant Dosso, Tahoua et Agadez dans une ferveur populaire sans précédent. Entre hommages militaires, appels à l’unité et promesses de souveraineté économique, cette immersion présidentielle incarne la refondation en marche. Et la tournée se poursuit, tissant un pacte vivant entre le pouvoir et la nation.
Niamey, 13 novembre 2025 – Dans un élan de ferveur patriotique inédit, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République nigérienne, a entamé une tournée historique à travers les régions du pays. Ainsi, après Dosso, Tahoua et Agadez, le périple présidentiel se poursuit, tissant jour après jour un lien direct entre le pouvoir central et les populations locales.
En effet, du 8 au 12 novembre, des milliers de citoyens ont envahi les rues et les places publiques pour célébrer leur leader, symbole d’unité et de renaissance. Concrètement, au menu : des discours enflammés sur la sécurité, l’emploi et la souveraineté économique, des rencontres émouvantes avec les forces armées, et des appels vibrants à la cohésion sociale.
Par conséquent, cette visite, bien plus qu’un déplacement protocolaire ordinaire, incarne l’espoir d’un Niger debout face aux défis sécuritaires et développementaux. De plus, elle s’inscrit dans la dynamique de refondation prônée par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), organe de transition mis en place depuis juillet 2023 pour restaurer la souveraineté nationale et refonder les institutions.


Dosso en fête : une marée humaine pour accueillir le Président Tiani
La région de Dosso, berceau des traditions djermakoyes, a vibré au rythme d’une joie collective le samedi 8 novembre. Dès son arrivée de Tillabéri, le cortège présidentiel a été submergé par une marée humaine à Kodo et Dar Es Salam. Dans ce contexte d’accueil fervent, les habitants, venus en masse, ont exprimé leur loyauté inébranlable envers les réformes en cours, scandant des hymnes à la refondation nationale.
Quelques heures plus tard, à Margou Béné, dans la commune de Birnin N’Gaouré, les notables locaux – administrateurs, chefs coutumiers et religieux – ont rendu hommage au Chef de l’État au nom des résidents du département de Boboye. L’atmosphère, électrique, a fusionné dans des danses traditionnelles et des cris d’enthousiasme, soulignant un attachement viscéral à la vision du CNSP. Ainsi, cette halte a posé les jalons d’un séjour marqué par une proximité rare entre le pouvoir et la base.
Pour couronner ce séjour à Dosso, le lendemain, dimanche 9 novembre, l’Arène de Dosso s’est transformée en un amphithéâtre géant. Des familles entières, aux côtés de représentants militaires et civils, ont ovationné le Président lors d’un rassemblement populaire historique. S’exprimant en djerma pour toucher les cœurs, Tiani a loué la vitalité locale et réaffirmé son engagement pour une région prospère.


Sécurité et cohésion : les enjeux au cœur des échanges à Dosso
La refondation nigérienne ne saurait ignorer les réalités du terrain. C’est pourquoi le Président a rapidement tenu à s’immerger dans les priorités régionales. À cette fin, à la place d’armes de la zone de défense nᵒ 7, il a serré la main des soldats et gendarmes, écoutant leurs retours sur les menaces persistantes. En réponse, dans un discours poignant, il a exalté leur rôle de gardiens de la paix, promettant un appui inconditionnel de l’État pour doter les unités en équipements modernes.
En plus, le grand rassemblement populaire, tenu le 9 novembre, a servi de plateforme idéale pour approfondir ces thèmes. Tiani y a disséqué les défis sécuritaires, tout en vantant les avancées en matière d’emplois pour la jeunesse et de programmes d’irrigation massive pour contrer l’insécurité alimentaire. D’ailleurs, les orateurs locaux, du gouverneur au préfet, ont enchaîné les témoignages : progrès notables en infrastructures, mais vigilance accrue face aux tensions intercommunautaires.
À cet égard, un moment fut particulièrement émouvant : l’évocation de l’harmonie séculaire entre agriculteurs djerma et éleveurs peuls. « Notre force réside dans cette complémentarité ancestrale », a tonné le Chef de l’État, appelant à écarter les divisions fomentées de l’extérieur. En conclusion de cette étape, cette maxime locale – « Zancen kasa ne, Labou sanni no, Hala leydi non » – est devenue le cri de ralliement, encapsulant l’esprit d’une nation soudée.

Dosso — Tahoua : une traversée en liesse, portée par le peuple pour Tiani
La route vers Tahoua, le 9 novembre au soir, a été un véritable périple festif. En effet, à chaque village traversé – de Koré Maïroua à Dogondoutchi, en passant par Koujack et Konni –, les foules ont érigé des barrages de joie. À Tibiri, un cheval paré de ses plus beaux atours, remis par le chef de canton Boubacar Marafa Kiassa, a incarné le legs culturel et le respect profond envers Tiani.
Par la suite, à Dogondoutchi, l’Arewa s’est déchaînée en chants victorieux, tandis que le gouverneur de Tahoua, le Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa, menait une escorte protocolaire à la frontière régionale. Même sous les étoiles, à Guidan Idder ou Salewa, les drapeaux nigériens flottaient haut, illuminés par des pancartes clamant « Saï Baba Tiani ! » – un surnom affectueux signifiant « Père de la Renaissance ».
C’est à Founkoye, aux portes de Tahoua, que l’émotion a culminé vers 22 heures. Tambours de l’Ader et danses ancestrales ont accueilli le cortège dans une ferveur populaire, tandis que l’administrateur délégué Sahabi Moussa ouvrait les festivités. La capitale de l’Ader, peuplée d’hommes, de femmes et d’enfants, a résonné d’un patriotisme fervent, célébrant la souveraineté reconquise.

Tahoua : hommage aux héros de la Nation et vision pour l’avenir
Dès le matin du 10 novembre, au camp militaire de la zone de défense nᵒ 4, Tiani a rendu un hommage solennel aux Forces Armées Nigériennes (FAN). Après avoir été accueilli avec tous les honneurs, il a qualifié ces sentinelles de « rempart indéfectible » contre les assauts extérieurs. En effet, « Face à l’adversité, qu’elle soit terroriste ou criminelle, le Niger ne pliera jamais », a-t-il affirmé, galvanisant les troupes par sa foi en leur résilience.
Quelques heures plus tard, l’après-midi, le stade régional de Tahoua a débordé sous le poids d’une assistance en transe. Le Président a ouvert par une prière pour les fondateurs de la grandeur nigérienne, avant de tracer la feuille de route : sécurité renforcée, opportunités pour les jeunes via l’agriculture et le commerce, et investissements en éducation et santé. Dans ce cadre, il a fustigé les velléités de fracture nationale, déclarant : « Un peuple uni est invincible. »
Pour sceller cet engagement, les chefs coutumiers de l’Ader, du groupement peulh et le gouverneur ont concrétisé cette unité par des dons symboliques – étoffes, bétail et artefacts –, témoignages d’une allégeance partagée. En définitive, cette étape a cristallisé un lien indéfectible entre le leader et son peuple, propulsant la refondation vers de nouveaux horizons.

Agadez, Terre de Résistance : un appel à la souveraineté totale
Poursuivant sa série de déplacements, la délégation s’est rendue jusqu’au 12 novembre dans le désert d’Agadez, où l’Arène Aboubacar Djibo s’est muée en forum patriotique. Comme ailleurs, dès l’aube, une marée humaine, bercée par les rythmes de l’Aïr, a acclamé Tiani. De Tamaya à la cité oasienne, l’accueil a été un feu d’artifice culturel, mêlant gratitude et appel au devoir collectif.
Faisant le lien avec l’histoire locale, et évoquant les légendes de Koacen et Tegama, résistants à la colonisation, le Président a lancé un vibrant appel : « Relevons-nous pour sauvegarder notre héritage ! » Il a ensuite répondu point par point aux aspirations locales : renforcement des FDS contre le terrorisme, bitumage des pistes, accès accru à l’eau, l’électricité, la santé et l’école.
Par ailleurs, sur le front économique, un tournant majeur a été annoncé : la nationalisation progressive des mines d’uranium et d’or, avec pour objectif que les richesses sahariennes irriguent directement les communautés. Dans cette optique de souveraineté, Tiani a exhorté les entrepreneurs locaux à miser sur l’agro-transformation et les matériaux de construction, saluant ceux qui osent déjà l’investissement patriotique. Côté alimentation, le Programme de Grande Irrigation et l’embargo sur les exportations de céréales ont stabilisé les marchés, bannissant les famines cycliques.
Finalement, la solennité a culminé avec des cadeaux royaux : des chameaux harnachés offerts par le Sultan de l’Aïr, sceaux d’une alliance éternelle. Ces événements publics clôturent la partie festive et protocolaire de l’étape d’Agadez.

Agadez : Tiani trace les lignes de défense régionale
Parallèlement, le 12 novembre, Tiani a présidé une session cruciale du Conseil régional de sécurité au gouvernorat d’Agadez. Entouré du ministre d’État à la Défense Salifou Modi, du chef d’état-major Moussa Salaou Barmou, et d’une pléiade de hauts gradés – dont le directeur de la Police Assahaba Ebankawel et le gouverneur Ibra Boulama Issa –, cette réunion visait en priorité à affiner la coordination interarmées, à booster les recrutements et à optimiser les ressources pour un bouclier impénétrable. Dans un contexte sahélien tendu, en effet, ces échanges soulignent la primauté accordée à la stabilité, pilier de toute ambition développementale.

Une tournée qui forge l’espoir : vers un Niger souverain et uni
De Dosso à Agadez, cette odyssée présidentielle a transcendé les discours pour tisser un pacte vivant entre Tiani et la nation. Elle incarne une gouvernance de terrain, ancrée dans l’écoute et l’action, où la refondation n’est plus un slogan mais un mouvement populaire. Alors que le Niger affronte vents et marées, cette ferveur collective augure d’un avenir où unité rime avec prospérité.
La marche, en effet, continue. Selon nos informations, le Président prévoit d’étendre sa tournée dans les jours à venir vers d’autres régions stratégiques, poursuivant ainsi son immersion au cœur du pays réel. À chaque étape, le message se renforce : le Niger ne se contente plus de résister – il se relève, il se redéfinit.
Le peuple a parlé, les tambours ont résonné. Désormais, c’est l’histoire qui attend ses preuves.
À suivre…