Khady Baldé, Author at Journal du niger - Page 3 sur 31

Attaque terroriste à Tchiambangou (Tillabéri) : 40 terroristes neutralisés, 4 militaires et 5 civils tués, 3 soldats blessés

Ce jour 11 Juillet aux environs de 15h00, une centaine de terroristes à bord de plusieurs dizaines de motos lourdement armés, ont attaqué le village de Tchiambangou (région de Tillabéri), informe le Ministre de la défense dans un communiqué publié le dimanche 11 juillet 2021, et qui fait état de 40 terroristes neutralisés, 4 militaires et 5 civils tués, et 3 soldats blessés.

Le communiqué indique que ‘’la réaction  prompte et vigoureuse  de nos éléments des forces de défense et de sécurité a permis de repousser  l’attaque en infligeant des lourdes pertes à l’ennemi’’.

Le bilan provisoire établi, selon le même communiqué, fait état de 4 militaires tués sur le champ d’honneur et 3 blessés, 5 civiles ont également perdu la vie.

Coté ennemi, une quarantaine de terroristes neutralisés et plusieurs matériels saisis dont, 14 motos, 2 mitrailleuses de 12, 7 ;  2 mitrailleuses PKM ; 4 RPG7 ; 12 AK 4 ; une MAS 37 ; 10 motorolas

‘’Le Ministre de la défense nationale, au nom du Président de la République, adresse ses condoléances attristées aux familles des décédés et souhaite un prompt rétablissement aux blessés’’ poursuit le communiqué du Ministère de la défense nationale.

Le Ministre de la défense nationale, Alkassoum Indatou tient, à cette occasion, à adresser  ‘’ses félicitations et encouragements aux forces de défense et de sécurité  pour l’exemple d’engagement  et de combativité dont ils ont fait preuve au cours de cette attaque’’ conclut le communiqué.

ANP

100 jours du Président Bazoum : Le PNDS Tarayya salue « la pertinence des actes posés qui présagent de lendemains meilleurs » (déclaration)

Le Comité Exécutif National du PNDS-TARAYYA, réuni hier, dimanche 11 juillet 2021, a saisi l’occasion des 100 premiers jours de l’accession du Président Mohamed Bazoum à la magistrature suprême de notre pays, pour faire la déclaration suivante :

Les 100 premiers jours d’une gouvernance, considérés comme une période de grâce pour un dirigeant pour prendre ses marques et élaborer ses stratégies, ont été, pour le Président de la République Mohamed Bazoum, pour le Gouvernement dirigé par Ouhoumoudou Mahamadou et pour les dirigeants de notre Parti, une période d’activités intenses, au sortir de scrutins multiples, marqués par une campagne électorale jamais connue dans l’histoire démocratique du Niger, du fait du climat malsain et malpropre entretenu par les partis de l’opposition politique.

Rappelant les deux mandats couronnés de succès du Président Issoufou Mahamadou et le passage de témoin historique, le Président de la République Mohamed Bazoum avait, lors de son discours d’investiture du 2 avril 2021, déclaré (je cite) : « le programme électoral que j’ai soumis au peuple nigérien, sur la base duquel j’ai été élu le 21 février 2021, s’inscrit dans la continuité du travail remarquable accompli par le Président Issoufou Mahamadou. Il en consolidera les acquis en les approfondissant et il apportera les améliorations partout où cela s’avèrera nécessaire » (fin de citation).

En analysant les réalisations de ses 100 premiers jours, le Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya salue l’adoption de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement et la pertinence des actes posés, qui présagent de lendemains meilleurs.

Ainsi, sur le plan sécuritaire, nos forces de défense et de sécurité et leurs alliés ont remporté des victoires importantes et infligé de lourdes pertes aux groupes armés terroristes au cours de cette période, sur les frontières du Burkina Faso, du Mali et dans le Bassin du Lac Tchad. Ces succès ont permis le retour progressif des populations déplacées notamment à Diffa et Tillabéri. La poursuite du maillage et des patrouilles sécuritaires a redonné confiance aux populations et a facilité ces retours volontaires. De même, comme programmé depuis fin 2020, d’importants recrutements sont opérés ou en cours pour renforcer les capacités opérationnelles de nos Forces de Défense et de Sécurité. C’est le lieu de féliciter et d’encourager nos Forces de Défense et de Sécurité et de souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. Toutefois, le Comité Exécutif National condamne le lâche assassinat de populations civiles perpétré par ces groupes armés terroristes dans le nord Tillabéri et nord Tahoua qui n’est qu’une manifestation de désespoir d’un ennemi en désarroi.

Sur le plan éducatif, force est de constater la priorité accordée, à juste titre, au secteur de l’éducation. C’est ainsi que des rencontres de haut niveau ont été tenues avec les acteurs et partenaires du secteur afin d’obtenir leur adhésion et accompagnement pour la réussite de ce chantier. La construction et l’équipement de 2 centres de regroupement des élèves du primaire en zone nomade à Diffa et Zinder, la finition de 2 internats pour filles à Tahoua et Zinder, ainsi que la poursuite du processus d’évaluation des enseignants constituent une autre preuve de cette priorité.

Au-delà du secteur de l’éducation, c’est un large dialogue social qui est ouvert pour s’assurer de la participation et de l’inclusivité afin d’imprimer un nouvel élan pour la consolidation et la continuité du programme de renaissance, démarche que tous les acteurs, associations, société civile et centrales syndicales notamment, ont saluée et encouragée.

Sur le plan sanitaire, l’accessibilité aux services et soins de santé continue son amélioration avec l’opérationnalisation de l’Hôpital de référence de Maradi qui a bénéficié de l’arrivée de spécialistes cubains, du centre national de lutte contre le cancer ainsi que du programme de transformation des cases de santé. Par ailleurs, d’importantes doses de vaccins contre la COVID-19 sont mises à la disposition des formations sanitaires pour poursuivre l’effort de vaccination des populations. Il y a lieu de se féliciter ici que la situation demeure sous contrôle avec un RO faible d’environ 0,200 au 23 juin 2021, toutes choses ayant permis la réouverture des frontières terrestres.

Dans le secteur rural, le Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya a été attentif, en ce début d’hivernage, aux efforts du Gouvernement pour accompagner le monde rural. Aussi, se félicite-t-il des quantités de semences commandées et en cours de distribution. Les stocks de l’OPVN et de la Réserve Alimentaire Stratégique sont renfloués afin de poursuivre les opérations de soutiens aux populations rurales, avec la distribution gratuite des vivres et la vente à prix modérés. Des avancées significatives sont constatées au niveau de la maîtrise de l’eau, avec la finalisation de la construction de 38 seuils d’épandage, l’aménagement de 600 ha pour la petite irrigation et la réhabilitation des digues de protection dont celle de la ville de Niamey.

Dans le secteur des infrastructures, plusieurs tronçons routiers lancés en 2020 – début 2021 sont en cours d’exécution. On peut citer notamment les routes : Loga-Doutchi ; Doutchi – Bagaroua ; Doutchi-Konni-Tsernaoua ; Dosso – Bella ; Sanam-Tébaram ; Margou-Gaya ; la voie d’accès à l’hôpital de référence de Niamey, etc.

Dans le domaine des industries extractives, les secteurs minier et pétrolier ont connu un regain d’activités au cours de la période des 100 jours. Le démarrage prochain de l’exploitation de l’uranium par de nouvelles sociétés, le dynamisme observé et l’encadrement assuré dans la filière aurifère, le démarrage de la construction du pipeline export, l’adoption et la bonification du fonds de développement de l’inclusion financière ainsi que du fonds d’appui aux petites et moyennes entreprises et industries, entre autres, l’accent mis sur la gouvernance des différents secteurs, permettent d’envisager de belles perspectives de croissance économique pour notre pays.

Sur le plan de la décentralisation, tous les conseils régionaux, de villes et communaux ont été renouvelés et installés au cours de cette période de 100 jours, marquant ainsi le dynamisme et la vivacité de notre démocratie.

Ce début très élogieux du quinquennat a plongé l’opposition dans une certaine torpeur, la conduisant à adopter une nouvelle stratégie de communication à travers certains médias et réseaux sociaux. Cette stratégie consiste, de façon hypocrite, à encenser le Président de la République Mohamed Bazoum et à dénigrer l’ancien Président ISSOUFOU Mahamadou. Pourtant, il n’y a pas si longtemps l’opposition avait usé de tous les moyens pour dénigrer le candidat du PNDS Mohamed Bazoum et contester sa victoire en le trainant impitoyablement dans la boue. C’est ainsi que :

Ils ont commencé par le présenter comme le candidat imposé par Issoufou Mahamadou et non démocratiquement désigné par le parti ;

Ils ont poursuivi leur campagne en le présentant comme un étranger ;

Ils ont contesté ses pièces d’état civil ;

Ils ont intenté plusieurs procès en vue de l’invalidation de sa candidature ;

Ils ont noué une alliance contre nature Hama – Ousmane ;

Ils ont introduit plusieurs recours fantaisistes auprès de la cour constitutionnelle pour invalider les résultats des élections Présidentielles ;

Ils ont enclenché des manifestations violentes le jour de la proclamation de la victoire de Mohamed Bazoum et après, pour en définitive déclarer ne pas le reconnaitre comme Président de la République et mettre tout en œuvre pour qu’il ne puisse diriger le Niger.

Après l’échec de toutes ces manœuvres, nous assistons aujourd’hui à un revirement spectaculaire et forcément suspect de cette opposition. Cette nouvelle posture de l’opposition, qui porte la marque d’acteurs politiques bien connus, procède de la farouche volonté de déstabiliser le PNDS-Tarayya en espérant diviser les dirigeants du parti, ses structures et ses militants.

Il vous souviendra en effet que l’opposition avait usé de tous les moyens pour déstabiliser le régime Président Issoufou Mahamadou tout au long de ses deux mandats, par le biais des déclarations, dénigrements, propagations des fausses informations de bas étages, meetings, marches violentes, insurrections, etc…. Ces moments marquants, qui ont endeuillé plusieurs familles, resteront pendant longtemps le triste palmarès d’une opposition aveuglée par la soif du pouvoir et ayant perdu toute éthique politique.

Parce que toutes les tentatives de déstabilisation du régime du Président Issoufou ont échoué, les opposants lui vouaient et lui vouent encore aujourd’hui une haine viscérale au point de l’opposer à son Camarade de toujours le Président Mohamed Bazoum.

Il est du devoir du Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya, d’expliquer à ses militantes et militants que cette entreprise, qui consiste à diaboliser le Camarade Issoufou Mahamadou, tout en faisant du Camarade Mohamed Bazoum un ange, n’a d’autres objectifs que de diviser le PNDS-Tarayya et fragiliser le régime. Peine perdue, car l’opposition ne peut, par ce tour de passe-passe, effacer le bilan élogieux et historique des programmes de la Renaissance Acte 1 et 2 sous la direction de l’ancien Président Issoufou Mahamadou. Tout comme elle ne peut effacer la reconnaissance des nigériens par rapport à toutes les réalisations administratives, physiques, politiques et sociales dont ils ont bénéficié ces dix dernières années ; elle ne peut non plus effacer la reconnaissance de l’Afrique eu égard à la contribution du Président Issoufou Mahamadou pour l’atteinte des objectifs d’unité et d’intégration du continent; elle ne peut enfin effacer la reconnaissance internationale du mérite, du leadership et de la gouvernance du Président Issoufou à travers l’attribution du prestigieux prix Mo Ibrahim.

Aussi, le Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya condamne-t-il cette agressivité aveugle vis-à-vis du Camarade Issoufou Mahamadou, tout comme il a eu à condamner la même agressivité dont le Président de la République Mohamed Bazoum a fait l’objet à travers les mêmes médias avant et pendant la dernière campagne électorale.

Le Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya :

Dénonce les mensonges les plus éhontés distillés à l’endroit de l’un ou de l’autre de ces deux Camarades ;

Appelle les Camarades militantes et militants ainsi que les sympathisantes et sympathisants à la vigilance et à la clairvoyance afin de faire échec et de tuer dans l’œuf cette énième entreprise de déstabilisation de notre Parti ;

Engage les uns et les autres à cultiver l’unité, la cohésion et le triomphe des idéaux de notre grand parti ;

Réaffirme son engagement à consolider l’alliance des partis de la majorité présidentielle ;

Encourage et soutient le Président Mohamed Bazoum dans ses prises d’initiatives visant l’amélioration du dialogue social, l’unité nationale et la bonne gouvernance pour consolider les acquis et avancer vers l’émergence du Niger à travers la mise en œuvre du Programme de Renaissance Acte 3.

Vive le PNDS-TARRAYA !!!

Vive le NIGER !!!

Fait à Niamey, le 11 Juillet 2021

Le Comité Exécutif National

Le Président Mohamed Bazoum effectue une visite d’Etat en France

Le Président de la République Mohamed Bazoum effectue, ce vendredi 09 juillet 2021, une visite d’Etat à Paris en France sur invitation du Président français Emmanuel Macron.

Au cours de son séjour de 48 heures, le Président Mohamed BAZOUM rencontrera son homologue français Emmanuel MACRON pour faire le point de la coopération avec le Niger et voir comment renforcer cette coopération entre les deux pays qui entretiennent déjà des liens historiques et économiques forts.

Il s’agit pour le chef de l’Etat et à la délégation qui l’accompagne de passer en revue l’état des relations entre les deux pays avec leurs homologues français.

Il est à noter que le pays-hôte intervient à travers l’Agence Française de Développement (AFD) au financement des secteurs prioritaires dans notre pays.

Le réchauffement de cette coopération relève aussi d’une vision insufflée par les deux chefs d’Etat pour des relations équitables et gagnant-gagnant.

Ainsi de 2010 à 2021, le montant des contributions sous formes d’aides budgétaires s’élève à 547 milliards de Fcfa dont plus de 130 milliards pour la seule année 2020.

Rappelons que de 2018 à ce jour, ce sont plus d’une trentaine de projets de financement, aides budgétaires, conventions qui ont été signés au profit du Niger.

Le Président de la République est accompagné dans ce déplacement de M. Hassoumi Massoudou, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, de M. Alkassoum Indatou, Ministre de la Défense nationale, de M. Ahmat Jidoud, Ministre des Finances et de M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République.

ANP

100 jours de gouvernance : Le Président Mohamed Bazoum imprime sa marque !

Le Président de la République Mohamed Bazoum, entré en fonction  le 02 avril dernier, a su imprimer sa marque à travers plusieurs actes salués à leur juste valeur par ses compatriotes.

En conformité avec sa promesse de campagne d’une gouvernance axée sur l’efficience et l’efficacité, le Chef de l’Etat a mis en place un Gouvernement de 33 membres, une taille trouvant un écho favorable auprès de l’opinion publique si regardante sur le train de l’Etat.

Dans la même dynamique, il procède au gel des postes des Directeurs de Cabinet des Ministres, souvent sources de conflit de compétences  et  ceux des  Ministres-Conseillers à la Présidence, souvent assimilés à des cabinets fantômes et à des emplois fictifs.

Au plan symbolique, le Président Mohamed Bazoum a mis fin à la « valse » des Ministres au niveau de l’aéroport lors des déplacements du Chef de l’Etat et fait alléger le dispositif de jalonnement sans trop entraver la circulation.

Sur le plan social, Bazoum engage un dialogue inclusif avec les partenaires sociaux. Décidé à redonner à l’école nigérienne ses lettres de noblesse, ses premières actions dans le cadre de ce dialogue, ont été d’abord de faire part à l’opinion publique de sa politique éducative, avant de rencontrer l’ensemble des acteurs intervenant dans ce domaine clé de développement de tout pays.

Après s’être rendu constater de lui-même l’état de la digue de protection de Lamordé sur les rives droites du fleuve Niger à Niamey et au stade général Seyni Kountché de Niamey pour assister à la finale de la Coupe nationale de football, deux événements ayant longtemps manqué aux populations, le Président Mohamed Bazoum a également voulu braver l’insécurité pour être aux côtés des déplacés de la région de Diffa pour cause des attaques du groupe terroriste Boko Haram.

Ces gestes ont été très positivement appréciés par les Nigériens.

Au plan diplomatique, il a été réaffirmé la politique de bon voisinage avec une première sortie au Nigeria, le géant ouest-africain, partageant avec le Niger une frontière longue de plus de 1000 km où sévit l’insécurité liée au banditisme et aux actions du groupe Boko Haram.  La participation du nouveau Chef de l’Etat aux instances des organisations sous régionales où dominent les sujets sécuritaires et économiques s’inscrit dans la même optique.

Au plan international, le Niger, membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, prend part aux hautes instances de décisions et Niamey est souvent sollicitée sur des sujets d’enjeu telle la réalisation d’un barrage sur le Nil.

Le séjour actuel en Europe du dirigeant nigérien, en Allemagne notamment et par la suite en France, traduit la constance des liens avec les partenaires traditionnels du pays.

Les attaques et les enlèvements visant des enfants dans certaines zones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre suscitent des inquiétudes de plus en plus vives (Déclaration de la Directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore)

NEW YORK, le 7 juillet 2021 – « L’enlèvement, le 5 juillet dernier, de 150 élèves dans une école de l’État de Kaduna, au Nigéria, constitue le dernier épisode d’une série alarmante de rapts et d’attaques perpétrés contre des enfants, dont des écoliers, dans certaines zones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Nous craignons au plus haut point que, comme lors des années précédentes, des groupes armés non étatiques et des parties aux conflits qui sévissent au Burkina Faso, au Cameroun, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo (RDC), au Niger et au Nigéria ne multiplient ces actes de violence dans les semaines à venir, avant que la saison des pluies et les inondations ne restreignent leurs déplacements.

De tels agissements semblent de plus en plus fréquents, ce qui suscite de vives inquiétudes quant à la sécurité et au bien-être des enfants de la région. En 2020 déjà, d’après le dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU sur les enfants et les conflits armés, un tiers des enfants victimes de graves violations vivait en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Au Burkina Faso, le nombre d’attaques perpétrées contre des civils et d’autres violations du droit international humanitaire ont fortement augmenté ces dernières semaines. Le 5 juin dernier, au moins 130 civils ont été tués lors de l’assaut d’un village de la province du Yagha qui a duré des heures. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière qu’a connue le pays depuis le début des violences en 2015. Ce mois-ci, 178 civils ont déjà été tués, parmi lesquels des enfants. Plus d’1,2 million de personnes, dont 61 % d’enfants, sont désormais déplacées du fait des violences. Un chiffre qui a été multiplié par 10 en l’espace de seulement trois ans.

Au Cameroun, des membres d’un groupe armé ont attaqué un centre religieux de Mamfé le 6 juin, tuant un garçon de 12 ans et blessant un jeune de 16 ans. Les attaques contre des civils ainsi que les enlèvements et les exécutions d’écoliers et d’enseignants augmentent dans le nord-ouest et le sud-ouest du pays. Nous estimons qu’un million d’enfants camerounais ont besoin d’être protégés contre les violences. Les agents humanitaires sont également exposés à des menaces croissantes. Des dizaines d’employés d’ONG locales ont été attaqués, enlevés ou tués. La première attaque ciblée contre un convoi humanitaire de l’ONU a eu lieu en mars dernier.

Au cours des trois premiers mois de l’année 2021, nous avons également observé une multiplication extrêmement préoccupante des violations des droits des enfants en République centrafricaine, sur fond d’insécurité et de tensions croissantes liées aux élections générales de 2020. Le nombre de cas signalés de violences sexuelles contre des filles a presque été multiplié par cinq entre le dernier trimestre 2020 et le premier trimestre 2021, passant de 10 à 49. Le nombre officiel d’enfants tués ou grièvement blessés était sept fois plus élevé au début 2021 qu’à la fin 2020, tandis que le nombre d’attaques ou d’occupations d’écoles et d’hôpitaux est passé de 30 à 44 au cours de la même période.

Des attaques contre des enfants, des familles et des écoles sont également recensées au Niger. Cette année, des groupes armés ont déjà tué près de 300 personnes, dont 45 enfants, lors d’assauts concertés menés contre des villages des régions de Tillábery et de Tahoua. Pendant certaines de ces attaques, les assaillants s’en sont pris à des familles qui allaient chercher de l’eau. Jusqu’à 80 % des enfants vivant dans les zones les plus touchées par les violences ont besoin d’un soutien psychosocial du fait des épreuves qu’ils ont traversées.

Au Nigéria, l’ONU estime qu’au moins 950 élèves ont été enlevés par des hommes armés dans leurs établissements scolaires depuis décembre. Au cours des six dernières semaines seulement, près de 500 enfants ont été enlevés lors de quatre attaques menées dans différents lieux du centre et du nord-ouest du pays. Bon nombre de ces enfants sont toujours portés disparus. Il est difficile d’imaginer la douleur et la peur que doivent ressentir leur famille et leurs proches face à leur disparition.

En RDC, au cours du seul premier trimestre 2021, plus de 3 400 violations contre des enfants (telles que des recrutements dans des groupes armés, des enlèvements ou des exécutions) ont été confirmées, soit 64 % du nombre total de violations enregistrées sur l’ensemble de l’année 2020.

Il ne suffit pas de condamner ces crimes, surtout à l’heure où des millions d’enfants font face à une crise de plus en plus grave en matière de protection. Les enfants qui vivent dans ces régions ont besoin d’une action concertée qui leur permette de vivre, d’aller à l’école ou d’aller chercher de l’eau en toute sécurité, sans craindre d’être attaqués ou arrachés à leur famille.

Cela commence par les groupes armés non étatiques et toutes les parties aux conflits qui bafouent les droits des enfants : ils ont l’obligation morale et légale de cesser immédiatement toute attaque contre des civils ainsi que de respecter et de protéger les civils et les installations civiles lors de toute opération militaire. Il leur incombe également de ne pas entraver mais au contraire de faciliter les activités que l’UNICEF et d’autres acteurs humanitaires mènent sur le terrain pour venir en aide aux enfants vulnérables.

La communauté internationale a également un rôle important à jouer. Nos donateurs doivent accroître leurs contributions afin que nous puissions intensifier notre action visant à réduire la vulnérabilité des enfants et à accroître leur résilience, deux conditions nécessaires à leur protection. Cette action consiste notamment à créer des cadres temporaires d’apprentissage sécurisés pour les enfants des zones dont les écoles ont été fermées pour cause d’insécurité, à fournir une aide psychosociale à ceux qui sont touchés par les violences et à apporter un soutien aux activités de sensibilisation au danger des mines.

Tout doit être fait pour enrayer cette crise de la protection des enfants qui s’accélère à l’heure où la région est au bord de la catastrophe. »

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À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, afin de construire un monde meilleur pour tous.

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Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Christopher Tidey, UNICEF New York, +1 917 340 3017, ctidey@unicef.org

Le Premier Ministre rencontre les Représentants des Centrales Syndicales du Niger

Le Premier Ministre, Ouhoumoudou Mahamadou a rencontré, ce mercredi 7 juillet 2021 à son cabinet, les représentants des centrales syndicales du Niger.

L’objectif de cette rencontre est de discuter du processus de révision du statut général de la fonction publique de l’Etat et aussi de diverses questions de l’heure.

Face à la presse, à la fin de cette rencontre, le Secrétaire Général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), M. Idrissa Djibrilla a déclaré qu’au cours de cette réunion avec le Chef du gouvernement, ils ont parlé de ‘’la révision du statut général de la fonction publique et de la procédure qui aurait dû être une procédure participative qui prend en compte les préoccupations des organisations syndicales’’.

‘’Nous avons dit au Premier Ministre tout ce que nous avions déjà évoqué dans la déclaration du 21 juin 2021’’ a-t-il indiqué avant de préciser qu’ils ont eu ‘’une longue discussion avec le Chef du gouvernement et en terme de synthèse, le Premier Ministre a dit que nous avons tout à fait raison de nous préoccuper de la révision de cette loi dont la procédure doit être aussi une procédure ouverte et participative’’.

M. Idrissa Djibrilla de faire savoir que ‘’le Premier Ministre a pris l’engagement de créer un cadre, sous forme d’atelier, afin que les organisations syndicales se retrouvent avec le consultant qui a été recruté à ce effet, pour que nous puissions apporter nos  observations, savoir les motivations pour lesquelles  cette révision a été engagée et aussi pour que nous puissions apporter nos propositions en terme de modification des différentes dispositions du statut général de la fonction publique’’.

En ce qui concerne les questions diverses, le Secrétaire Général de la CDTN a indiqué qu’ils ont évoqué avec le Premier Ministre ‘’la reprise des négociations avec le comité interministériel’’ tout en rappelant que’’ depuis qu’ils ont transmis leurs cahiers de doléances, le 1er mai, il n’y a pas eu de discussions avec les partenaires sociaux’’.

‘’Des engagements ont été pris pour créer les conditions pour une reprise des discussions avec le comité interministériel, de même qu’au niveau du processus de révision du statut général de la fonction publique. Nous souhaitons que ces engagements soient tenus’’ a conclu le Secrétaire Général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger.

Notons que cette rencontre s’est déroulée en présence de la Ministre de la Fonction publique et du Travail ; du Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, et du Directeur de Cabinet du Premier Ministre.

ANP

HAÏTI : assassinat du président de la république, Jovenel Moïse

Annoncé ce mercredi 07 juillet 2021, par le premier ministre haïtien, le chef d’Etat haïtien Jovenel Moïse a été assassiné dans sa résidence privée de Port-au-prince.

Selon ce dernier, cet assassinat est survenu dans la nuit du mardi à mercredi matin au environ d’une heure du matin par un commando.

A en croire, la déclaration  de la présidence d’Haïti, un groupe d’individus non identifiés ont attaqué la résidence privée du président de la République et ainsi blessé mortellement le chef de l’État.

Au cours de cette attaque, l’épouse du président Jovenel Moïse a été blessée et hospitalisée.

Cependant, la première dame a appelé la population au calme, indiquant que la police et l’armée allaient assurer le maintien de l’ordre.

Un Nigérien résidant au Ghana fait don de 330 tonnes de riz aux déplacés internes du Niger

Le Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République, M. Djibo Takoubakoye Daouda, a réceptionné, ce mardi 6 juillet 2021 au magasin de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN), un don de 330 tonnes de riz destinés aux déplacés internes du Niger.

Cet appui, dont le premier lot de 165 tonnes est livré lors de cette cérémonie, l’œuvre de M. Usman Inussah, un Nigérien vivant au Ghana et PDG du ‘’NEW MODERN WORLD’’.

Lors de cette cérémonie, le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, a rassuré que « ce don sera distribué aux bénéficiaires au niveau de leurs sites de résidence et/ou au niveau de leurs villages de retour », précisant que le Gouvernement prendra en charge l’acheminement jusqu’aux lieux de distribution.

Le Ministre de l’Action Humanitaire a saisi cette occasion pour adresser au PDG de New Modern World tous les remerciements des plus hautes autorités du pays « pour ce geste louable en ce moment critique, où les populations déplacées internes en ont fortement besoin pour leur retour volontaire dans leurs terroirs d’origine ».

Pour sa part, le PDG de New Modern World a indiqué que ce geste est une réponse à l’invitation du Président de la République lancée il y a quelques semaines pour venir en aide « à nos frères et sœurs dans le besoin ».

« Etant Nigérien, né et grandi au Ghana, je n’ai jamais oublié mon pays le Niger et c’est tout à notre honneur d’y répondre à l’appel du Chef de l’Etat » a-t-il indiqué, tout en soulignant qu’il « est de la responsabilité de tous de nous mettre ensemble pour construire notre pays ».

M. Usman Inussah a surtout promis que « ce don sera répété chaque année pendant les cinq années du mandat du Président de la République », avant d’inviter ses compatriotes de la diaspora à avoir le même esprit patriotique pour venir en aide aux populations nigériennes qui en ont tant besoin.

ANP

Niger : démarrage des épreuves écrites du BEPC, session 2021

Ce mardi 6 juillet 2021 marque le lancement officiel des épreuves écrites pour les examens du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) session de juillet 2021.

Le Ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman, a procédé au CEG 11 et au CEG 1 (Garba Djibo) de Niamey, au lancement officiel des épreuves écrites pour les examens du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) session de juillet 2021.

« ils sont au total 150.663 Candidats dont 71.200 filles » à la recherche de ce diplôme qui ouvre la voie aux études de second cycle du secondaire, a déclaré le ministre de l’Education Nationale.

Parmi ces candidats, 43.010 proviennent des établissements privés, alors que les candidats libres sont au nombre de 14.650. L’ensemble des candidats composent dans 388 centres répartis sur toute l’étendue du territoire national.

« Toutes les dispositions ont été prises par le Gouvernement pour un examen propre et sûr », a rassuré Dr Rabiou Ousman, précisant que, du point de vue sanitaire et sécuritaire, toutes les mesures ont été prises notamment pour lutter contre la Covid-19 et pour sécuriser tous les centres d’examen.

En outre, a-t-il fait savoir, « des nouvelles dispositions ont été prises pour assurer le transport des épreuves jusqu’aux régions par avion et aussi pour sécuriser ces épreuves lors du déplacement de ces régions vers les centres secondaires par les forces de l’ordre ».

Le Ministre a, par la suite, lancé un appel aux candidats pour qu’ils soient assidus, ponctuels et qu’ils ne cèdent pas à la facilité et à la tricherie, qu’ils se forcent à travailler sur leurs propres comptes. Aux correcteurs, il leur a demandé d’être justes pour donner à chacun ce qu’il mérite.

Dr Rabiou Ousman a tenu à féliciter et remercier les enseignants, les parents d’élèves, les associations et ONG et les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement dans l’organisation effective de ces examens.

Le Ministre chargé de l’Education Nationale a également tenu à remercier la HALCIA pour son accompagnement durant tout le processus de ces examens, mais aussi pour sa présence effective afin de garantir leur sincérité.

Diffa : Le Président Bazoum promet le retour, d’ici décembre, de tous les déplacés internes dans leurs localités respectives

Le Président de la République du Niger Mohamed Bazoum a pris l’engagement de ramener les quelques 100.000 déplacés nigériens de la Région de Diffa dans leurs villages respectifs d’ici Décembre 2021.

Le Chef de l’Etat nigérien a pris cet engagement lors d’une conférence de presse qu’il a animée, ce samedi 3 juillet à Diffa et qui marque la fin d’une visite du terrain qu’il a entamée depuis le 1er juillet dernier.

‘’Aujourd’hui, nous avons décidé de faire en sorte que toutes les populations déplacées internes retournent dans leurs villages’’ a réaffirmé le Chef de l’Etat, annonçant que ‘’nous sommes sur un plan en plusieurs phases. L’échéance à l’issue de laquelle (…) toutes les populations vont retourner dans leurs villages, c’est le mois de Décembre 2021. (…) comme j’en avais fait la promesse durant la période électorale’’.

Pour rappel, les populations de 19 villages, dont celles de Baroua ont regagné leur cadre de vie après l’avoir déserté le 30 octobre 2015 suite aux attaques armées perpétrées par le groupe terroriste Boko Haram.

En effet, le mardi 20 juin dernier, environ 5935 personnes, ressortissant de ce village de Baroua et de 18 autres villages et réparties dans 1987 ménages ont rejoint leur terroir grâce à un programme du Président Mohamed Bazoum qui vise à rapatrier environ 130.000 déplacés de la Région, recasés pour la plus part dans des camps de réfugiés.

Selon le Président de la République, le retour de ces populations est surtout motivé par ‘’une situation sécuritaire qui est déjà favorable à cet effet’’.

Cependant, a-t-il relativisé, ‘’les exigences matérielles ne nous permettent pas de tout faire en même temps’’ car, a-t-il précisé, ‘’il s’agit de 300 villages plus ou moins grands  qui vont être concernés par cette opération’’.

‘’Les autres villages qui se situent le long de la Komadougou et puis une partie de Mainé Saroua, en passant par Chétimari, Guéskerou, Toumour et Bosso, eux seront concernés par les autres phases’’ a indiqué le Chef de l’Etat annonçant avoir ‘’demandé au Gouverneur de faire la planification. En combien de phases ? Je ne saurai le dire’’.

Parlant de la mobilisation des fonds pour le retour des déplacés internes et de la relance économique de la Région du Manga, le Chef de l’Etat affirme que l’Etat du Niger va principalement compter sur ses propres moyens.

‘’Nous allons principalement compter sur nos forces, sur nos propres moyens, Je le dis très clairement’’ a déclaré le Che f de l’Etat qui ajoute par ailleurs que ‘’c’est à titre secondaire que nos partenaires pourraient se mobiliser pour nous aider’’.

Pour le Président de la République, cette sortie médiatique est une occasion, de plus, pour lancer un appel aux partenaires du l’Etat du Niger  pour apporter leur contribution à cet ambitieux projet.

Cependant, a insisté Mohamed Bazoum, ‘’nous ne ferons pas reposer notre stratégie sur le comportement de nos partenaires,  sur leur bienveillance’’.

‘’C’est dans la mesure, seulement, où les moyens, qu’il faut, proviennent de nous-mêmes, que nous serons maitre de notre agenda’’, a expliqué le Chef de l’Etat nigérien, qui poursuit en déclarant que ‘’Nous allons donc débloquer les ressources qu’il faut pour assurer le transport des populations. Nous allons aussi leur assurer la prise en charge alimentaire d’urgence,  d’un point de vue strictement humanitaire, dans un premier temps’’.

Le Chef de L’Etat a cité, en plus de celui-ci,  d’autres besoins sociaux de base tel que la fourniture d’eau potable, la scolarisation des enfants et notamment la sécurité.

Sur la question de de la relance des activités économiques des populations réinstallées, ainsi que celles en cours de réinstallation, le dirigeant nigérien  souligne que ‘’la garantie de leur avenir va surtout reposer  sur la possibilité que nous allons leur donner en créant les conditions de se livrer à leurs activités économiques’’.

‘’Nous avons la chance d’être dans une Région qui n’est pas dénuée  de potentialités. Nous avons la rivière de la Komadougou ici, nous avons le lac Tchad, de l’autre côté. Donc on peut faire des cultures, et notamment des cultures de spéculation qui rapportent des ressources financières immédiatement (…) mais ils peuvent aussi faire des cultures vivrières’’ mentionne le Président de la République du Niger.

Parlant de la situation des réfugiés nigérians  ayant également fui les exactions de Boko Haram, Mohamed Bazoum déclare que ‘’Nous avons également décidé, de concert avec les autorités du Nigeria, en particulier avec l’Etat fédéré de Borno,  que  les populations de cet Etat qui sont les plus nombreuses ici au Niger [parmi les réfugiés, ndlr] retournent également chez elles’’.

Officiellement, souligne-t-on, on estime le nombre des réfugiés nigérians à plus de 330.000 personnes.

Dans le cadre de la coordination du rapatriement de ces réfugiés, le Président du  Niger indique avoir  rencontré le Gouverneur de Borno au cours de son séjour à Diffa.

‘’J’ai eu avec lui des échanges importants dont la conclusion est de créer toutes les conditions,  surtout pour leur accueil matériel, devant assurer le retour des nigérians qui se sont retrouvés sur notre territoire’’.

Le Président Bazoum a aussi soutenu avoir pu ‘’mesurer la volonté du Gouverneur de faire en sorte que, cette fois-ci, le retour va être définitif’’.

Le Chef de l’Etat a regagné Niamey en début d’après-midi de ce samedi 3 Juillet 2021.

Source : ANP