Tillaberi Archives - Journal du niger

Niger : 10 morts dans l’attaque d’une mosquée

Le ministère de la Défense du Niger a annoncé qu’au moins 10 personnes ont été tuées dans une attaque armée perpétrée contre une mosquée dans l’ouest du pays.

 

L’attaque a eu lieu lundi, dans le village de Tizi Goro, dans une zone d’intersection entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, selon un communiqué rendu public mercredi, par le ministère de la Défense.

« Des assaillants à moto ont pris pour cible des fidèles d’une mosquée située dans le district de Bani Bango de la région de Tillabéri », indique la même source.

Depuis le début de cette année, plus de cinq-cents personnes ont été tuées et des milliers d’autres déplacées en raison des violences, selon les données officielles.

 

Niger : 19 civils tués et plusieurs blessés à Dey-Koukou (Tillabéri)

Dans la nuit du mercredi 28 juillet 2021, des individus armés non identifiés venus à bord de motos ont mené une attaque terroriste à Deykoukou dans le département de Banibangou (Tillabéri). Selon un communiqué du ministre en charge de l’intérieur en date du 29 juillet, cette attaque a occasionné la mort de 19 civils ; 3 blessés et  1 porté disparu.

Le ministre rassure que ‘’les dispositions sécuritaires et sanitaires sont renforcées dans la zone et une enquête est ouverte pour retrouver et traduire devant les tribunaux les auteurs de cette attaque criminelle’’.

En cette douloureuse circonstance, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation adresse, au nom du président de la république et à son nom propre, ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Aussi, Le ministre en charge de l’intérieur lance un pressant appel à l’endroit de la population à ‘’redoubler de vigilance’’ avant de réaffirmer ‘’la ferme détermination du gouvernement à poursuivre la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes’’.

Attaque terroriste à Tchiambangou (Tillabéri) : 40 terroristes neutralisés, 4 militaires et 5 civils tués, 3 soldats blessés

Ce jour 11 Juillet aux environs de 15h00, une centaine de terroristes à bord de plusieurs dizaines de motos lourdement armés, ont attaqué le village de Tchiambangou (région de Tillabéri), informe le Ministre de la défense dans un communiqué publié le dimanche 11 juillet 2021, et qui fait état de 40 terroristes neutralisés, 4 militaires et 5 civils tués, et 3 soldats blessés.

Le communiqué indique que ‘’la réaction  prompte et vigoureuse  de nos éléments des forces de défense et de sécurité a permis de repousser  l’attaque en infligeant des lourdes pertes à l’ennemi’’.

Le bilan provisoire établi, selon le même communiqué, fait état de 4 militaires tués sur le champ d’honneur et 3 blessés, 5 civiles ont également perdu la vie.

Coté ennemi, une quarantaine de terroristes neutralisés et plusieurs matériels saisis dont, 14 motos, 2 mitrailleuses de 12, 7 ;  2 mitrailleuses PKM ; 4 RPG7 ; 12 AK 4 ; une MAS 37 ; 10 motorolas

‘’Le Ministre de la défense nationale, au nom du Président de la République, adresse ses condoléances attristées aux familles des décédés et souhaite un prompt rétablissement aux blessés’’ poursuit le communiqué du Ministère de la défense nationale.

Le Ministre de la défense nationale, Alkassoum Indatou tient, à cette occasion, à adresser  ‘’ses félicitations et encouragements aux forces de défense et de sécurité  pour l’exemple d’engagement  et de combativité dont ils ont fait preuve au cours de cette attaque’’ conclut le communiqué.

ANP

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur en visite de prise de contact dans la région de Tillabéri

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation M. Souley Amadou Sarki Raffi accompagné d’une forte délégation a effectué, en fin de matinée du lundi 18 janvier 2021, à Tillabéri, une visite de prise de contact avec les services régionaux de son département ministériel.

Accueilli à son arrivée par le Gouverneur de la région M. Ibrahim Tidjani Katiella et sa délégation, le Ministre s’est d’abord rendu sur le chantier de l’Université Boubakar Bâ, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, puis au Centre régional des Œuvres Universitaires (CROU) où il a visité les dortoirs, le restaurant, la chambre froide et les magasins, les locaux du rectorat notamment, l’administration et la salle de réunion équipée de matériels de visio-conférence de dernière génération.

Au terme de la visite, le nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur a indiqué que ‘’l’objectif de cette visite est  de constater la réalité sur le terrain, les conditions de travail de tous les enseignants chercheurs et les conditions de vie et de travail des étudiants’’.

‘’Les conditions dans lesquelles ils travaillent sont acceptables, mais quelques soient les conditions, il y a des améliorations à faire’’ a-t-il déclaré.

Donc, a-t-il dit, ‘’nous allons  essayer, dans la mesure du possible, de faire une synthèse au niveau de notre département ministériel pour apporter d’autres conditions nécessaires pour cette amélioration ».

‘’Nous avons pas mal d’infrastructures à essayer d’améliorer et nous allons le faire dans la mesure du possible’’  a, par ailleurs, affirmé le Ministre de l’Enseignement Supérieur.

‘’Cette mission nous a permis d’échanger avec les enseignants chercheurs, les étudiants, le personnel administratif et financier (PAT) et de les encourager’’ a poursuivi,  M. Souley Amadou Sarki Raffi.

‘’Nous sommes contents de leur parfaite collaboration, ils sont engagés à accompagner le Ministère surtout à accompagner les Ministères dans le cadre des priorités du Président de la République dans le secteur de l’éducation et de la formation, et nous sommes satisfaits de leur disponibilité’’ a-t-il conclu.

Avec un taux d’exécution de 40%, les travaux de cette Université réalisés par l’Entreprise Zakou Djibo sont entièrement financés par le budget de l’Etat, pour un coût global d’environ 600 millions de FCFA.

Source : ANP

Recrudescence de la pandémie de covid-19 dans la région de la Tillaberi

Le Gouverneur de la région de Tillabéri, M. Tidjani Ibrahim Katiella, par ailleurs président du Comité régional de gestion de la pandémie de la Covid-19, a présidé,  mardi 29 décembre 2020, à la Direction Régionale de la Santé Publique (DRSP), une réunion dudit comité.

Cette réunion avait à son ordre du jour le bilan de la situation de la pandémie dans la région ; l’état de mise en œuvre des mesures en vigueur et la validation des recommandations proposées dans le cadre de la lutte contre la pandémie.

A l’entame de la réunion, le Gouverneur de la région a présenté la situation de la pandémie dans la région, qu’il a qualifiée d’inquiétante, et a rappelé que « la date du début de la 2ème vague de la Covid-19 est le 12 novembre 2020 ».

Selon les résultats des examens virologiques de la région, sur 396 cas suspectés et examinés, 239 cas sont positifs dont 35 agents de santé toutes catégories confondues, 158 cas au niveau du district sanitaire d’Ayerou, 80 cas au niveau du centre hospitalier régional et 1 cas au niveau du district sanitaire d’Abala.

« 22 cas sont hospitalisés, 154 cas traités en ambulatoire, 176 cas guéris et 14 décès dont 8 communautaires » a notifié M. Tidjani Ibrahim Katiella.

Le vice-maire de la commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma a, dans son allocution, salué l’initiative, tout en exhortant les différents acteurs à s’impliquer pleinement dans cette lutte contre la Covid-19.

 

Etat d’urgence proclamé dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Diffa

Le gouvernement nigérien a décrété l’État d’urgence dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Diffa. Une décision prise lors du conseil des ministres du 25 septembre, pour raisons sécuritaires.

Selon le communiqué du conseil des ministres, « ces mesures exceptionnelles visent à permettre aux Forces de défense et de sécurité déployées dans ces zones de disposer des moyens juridiques nécessaires pour maintenir et rétablir l’ordre et la sécurité publics ».

Le gouvernement rappelle par ailleurs que ‘’depuis l’avènement de la secte Boko Haram, la région de Diffa est exposée à une menace terroriste qui revêt désormais un caractère durable. Le phénomène d’insécurité s’est également exacerbé dans la Région de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et dans la Région de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Gothèye et de Tillabéri)’’

Depuis de nombreuses années, ces trois régions connaissent régulièrement des attaques orchestrées par des groupes armés terroristes. La dernière en date, l’attaque de Kouré, revendiquée par l’État islamique, a entraîné la mort de 8 personnes dont six humanitaires Français, et a poussé la France a placé le pays en zone rouge à l’exception de la capitale Niamey.

Une nouvelle attaque djihadiste signalée au Niger (Tillabéri)

La plupart des personnes tuées sont des jeunes civils de trois villages de l’Anzourou,non loin de la frontière malienne. Dans l’après-midi de samedi, en plein ramadan, à l’heure où les jeûneurs sont à bout de force, des terroristes armés et à moto ont fait irruption dans chacun des villages de Gadabo, Zibane-Zeno et Zibane-Tegui et ont abattu leurs victimes vraisemblablement ciblées.

L’attaque de ces trois villages intervient 24 heures seulement après la prorogation de l’état d’urgence de la zone de Tillabéri. Avant de disparaître dans la nature, les assaillants ont pillé des commerces, selon une source proche du gouverneur de Tillabéri qui a visité le village endeuillé.

Ce n’est pas la première fois que les habitants de l’Anzourou sont victimes d’actes terroristes. En février dernier, quatre personnes du village de Molia avaient été tuées. Malgré de grandes opérations militaires sur toute la bande frontalière avec le Mali voisin, les terroristes à moto gardent toujours leur capacité de nuisance.

Dans cette même zone, plusieurs chefs traditionnels ont été froidement assassinés et ceux qui ont eu la vie sauve vivent loin de leurs administrés. Les enseignants ne sont pas non plus épargnés.

Le Niger interdit les déplacements des ONG sans escorte militaire dans l’Ouest

Le ministre de l’Intérieur a adressé une correspondance y afférente aux organismes de l’Onu et à des organisations internationales.

Le gouvernement nigérien recadre les déplacements des organisations humanitaires dans les zones frontalières au Mali. Les organismes devront obligatoirement être escortés par des militaires lors des déplacements dans les départements de Tillabéri, de Tassara et de Tillia, a récemment instruit le ministre de l’Intérieur, Mohamed Bazoum, dans une note.

Cette directive survient plus d’un mois après le rapt d’un véhicule appartenant au Comité international Croix rouge à Tongo Tongo, à Tillabéri, le 10 septembre dernier. Les ravisseurs s’étaient enfouis laissant les deux passagers du véhicule –officiellement en mission à Tangara- sains et sauf.

Cette affaire, deuxième du genre dans le pays, avait soulevé moult préoccupations, d’autant plus que deux véhicules de Médecins sans frontière, précédemment volés, avaient été retrouvées sur la scène de l’attaque de la prison de Niamey en mai dernier.

L’Etat islamique revendique l’attaque de Tongo Tongo

La province de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest a revendiqué jeudi l’embuscade contre un convoi militaire qui a causé la mort de 28 soldats nigériens.

Le groupe terroriste dénommé La province de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest a revendiqué jeudi, 16 mai, l’embuscade contre un convoi militaire qui a causé la mort de 28 soldats nigériens. L’une des plus lourdes attaques enregistrée par l’armée nigérienne. L’attaque s’est produite mardi près de la frontière malienne dans la région de Tillabéri (ouest du Niger), près du village de Tongo Tongo où quatre soldats américains et cinq militaires nigériens étaient tombés dans une embuscade en 2017.

Selon le ministère nigérien de la Défense, les soldats nigériens étaient en patrouille lorsqu’ils ont été attaqués par des assaillants lourdement armés qui ont fui vers la frontière après l’assaut. Sur son site de propagande SITE, l’Etat islamique confirme cette version et affirme par ailleurs avoir mené une autre attaque meurtrière, plus tôt dans la semaine, contre une prison. Lundi, le ministre nigérien de l’Intérieur affirmait sur son compte Twitter que les forces de sécurité avaient repoussé une attaque contre la prison de haute sécurité de Koutoukalé” (à 50 km au nord de Niamey), où sont détenus de nombreux djihadistes.

Ces dernières attaques viennent en tout cas souligner les défaillances sécuritaires auxquelles est confronté le Niger, mais aussi plusieurs pays du Sahel, alors que la nébuleuse djihadiste s‘étend sur toute la bande du Sahel jusqu’au Nigeria et au Cameroun. En dépit de la présence des forces françaises, américaines et onusiennes et de la mise sur pied de la force régionale du G5 Sahel, la région a connu une recrudescence d’attaques djihadistes ces derniers mois. Coïncidence ou non, les récentes attaques surviennent après la sortie en vidéo du chef de l’EI, Abu Bakr al-Baghdadi, qui a explicitement appelé ses partisans à intensifier les attaques contre la France et ses alliés dans la région du Sahel.

Source : Africa News

Dolbel : un prêtre blessé dans l’attaque d’une église

La localité de Dolbel a été également la cible d’une attaque par des assaillants armés le lundi 13 mai aux environs de 20H. L’église était ciblée.

Le bilan provisoire de l’attaque de l’église de Dolbel (daans la région de Tillaberi), le 13 mai, fait état d’un blessé par balle, le prêtre Nicaise, qui a été annoncé dans un premier temps comme porté disparu avant d’être retrouvé. Il a été pris en charge aussitôt par les Forces de défense et de sécurité (FDS). Les assaillants ont également emporté un véhicule.

C’est la troisième attaque par des assaillants armés qui a été enregistrée dans la journée de ce lundi 13 mai dans la région de Tillabéri, à la frontière avec le Mali et le Burkina. Dans l’après-midi, des individus armés ont ciblé la prison de haute sécurité de Koutoukalé tuant un sous-officier et emportant un véhicule militaire. Dans le même temps, des assaillants ont saccagés du matériel de communication à Mangaizé.

Les forces nigériennes ont aussitôt engagé une poursuite contre les assaillants qui ont pris la direction de la frontière malienne et dans l’après-midi, l’aviation militaire a été obligée d’intervenir pour prêter main-forte aux soldats au sol afin de contenir les assauts des présumés terroristes. La zone est depuis plusieurs mois placée en état d’urgence par le gouvernement, du fait de la multiplication des attaques terroristes.