France Archives - Journal du niger

Niger : l’UE apporte une aide de 25 millions d’euros à l’armée

Ces fonds proviennent de la Facilité européenne pour la paix, un instrument de soutien militaire à des pays étrangers financé par les États membres de l’UE.

 

Le Niger reçoit 25 millions d’euros de l’Union européenne (UE). L’annonce a été faite lundi 18 juillet 20232, par l’UE. Ces fonds serviront à renforcer les armées contre la menace terroriste.

Cet argent provient de la Facilité européenne pour la paix, un instrument de soutien militaire à des pays étrangers financé par les États membres de l’UE.

« L’objectif de cette mesure d’assistance est de renforcer les capacités et la résilience des forces armées nigériennes afin de leur permettre de défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays, et de mieux protéger la population civile contre la menace terroriste croissante », a expliqué dans un communiqué le Conseil de l’UE qui représente les Vingt-Sept.

La mesure d’assistance avait été sollicitée en mars par le Niger. Elle « financera la création d’un centre de formation de techniciens des forces armées (…) dans le domaine du soutien logistique et la construction d’une base opérationnelle avancée afin de réduire la vulnérabilité des forces armées dans la région de Tillabéri (sud-ouest du pays) ».

Comment le Burkina Faso et le Niger «assument» leur partenariat militaire avec la France

Les autorités des deux pays sahéliens ont dû justifier leurs choix politiques pour lutter contre le terrorisme à l’occasion du passage d’un convoi militaire français, longtemps bloqué par les jeunes.

 

 

Parti le 14 novembre d’Abidjan, le convoi militaire français est finalement arrivé à Gao, sa destination finale, dimanche soir. Retardé par des manifestants à Bobo Dioulasso au Burkina Faso, bloqué durant deux jours à Kaya, plus à l’Est, ce convoi de 90 véhicules a été attaqué samedi à Téra, dans l’Ouest du Niger, par des jeunes qui comptaient inspecter le chargement. Les forces nigériennes et l’armée française ont dû intervenir. Bilan : au moins deux morts et 18 blessés. Lundi, le ministre nigérien de l’Intérieur a été limogé.… suite de l’article sur Autre presse

 

source: l’opinion

 

 

Le Président Mohamed Bazoum effectue une visite d’Etat en France

Le Président de la République Mohamed Bazoum effectue, ce vendredi 09 juillet 2021, une visite d’Etat à Paris en France sur invitation du Président français Emmanuel Macron.

Au cours de son séjour de 48 heures, le Président Mohamed BAZOUM rencontrera son homologue français Emmanuel MACRON pour faire le point de la coopération avec le Niger et voir comment renforcer cette coopération entre les deux pays qui entretiennent déjà des liens historiques et économiques forts.

Il s’agit pour le chef de l’Etat et à la délégation qui l’accompagne de passer en revue l’état des relations entre les deux pays avec leurs homologues français.

Il est à noter que le pays-hôte intervient à travers l’Agence Française de Développement (AFD) au financement des secteurs prioritaires dans notre pays.

Le réchauffement de cette coopération relève aussi d’une vision insufflée par les deux chefs d’Etat pour des relations équitables et gagnant-gagnant.

Ainsi de 2010 à 2021, le montant des contributions sous formes d’aides budgétaires s’élève à 547 milliards de Fcfa dont plus de 130 milliards pour la seule année 2020.

Rappelons que de 2018 à ce jour, ce sont plus d’une trentaine de projets de financement, aides budgétaires, conventions qui ont été signés au profit du Niger.

Le Président de la République est accompagné dans ce déplacement de M. Hassoumi Massoudou, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, de M. Alkassoum Indatou, Ministre de la Défense nationale, de M. Ahmat Jidoud, Ministre des Finances et de M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République.

ANP

Diplomatie : le président de la république a reçu le ministre français Jean Yves le Drian

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou, a reçu, hier en fin d’après-midi, le ministre français de l’Europe et des Affaires Étrangères, M. Jean Yves- Le Drian. Peu après son entretien avec le Chef de l’État, le chef de la diplomatie française a animé, conjointement un point de presse, avec son homologue nigérien, M. Kalla Ankouraou.

Le ministre nigérien chargé des Affaires étrangères, M. Kalla Ankouraou, a relevé que la  présence de M. Jean Yves- Le Drian,  ici à Niamey,  « nous donne l’occasion de faire le point sur l’état de nos relations ». Et, aux regards des échanges que « nous avons eus, nous en tirons un bilan très positif. Je m’en félicite tout naturellement tout en souhaitant un renforcement de ces relations, dans tous les domaines, notamment miniers, énergies renouvelables, agricultures, développement humain, santé, éducation, formation professionnelle.  Mais, a-t-il souligné, c’est dans le domaine de la sécurité que la coopération est plus importante et plus emblématique ».

Lors de ce point de presse, le ministre français des affaires étrangères a affirmé que « La France considère que la sécurité du Niger, c’est aussi la sécurité de la France.  Lorsqu’on a des attentats au Niger, on se sent agressé comme les Nigériens. Je pense que les Nigériens sont également agressés lorsqu’il y a des attentats en France et que lorsqu’il y a eu Inatès, Chinagoder, Kouré, tout comme en France, à Nice, Vienne, je pense que ce sont les mêmes combats ».

Par ailleurs, M. Jean Yves Le Drian a  livré ses impressions sur les échéances électorales prochaines: « les élections vont avoir lieu au moment où elles doivent  avoir lieu  dans le respect de la constitution  et avec la mobilisation et la transparence nécessaire. Je crois que la qualité de l’élection au Niger sera une référence pour toute l’Afrique ».

Le premier ministre a reçu le chef d’état-major français, après l’attaque d’Inates

Le Premier Ministre et Chef du Gouvernement nigérien, M. Brigi Rafini, s’est entretenu, ce jeudi matin 12 décembre 2019, avec le chef d’état-major des armées de France, le Général d’armée François Lecointre.

Le responsable militaire français n’a pas fait de déclaration à sa sortie d’audience. L’entretien intervient quelques heures après l’attaque terroriste menée contre le camp militaire d’Inatès, dans la région de Tillabéry, à l’ouest du Niger et qui a causé la mort de plusieurs dizaines de militaires nigériens.

La France dispose d’une base militaire projetée (mise sur pied le temps d’une opération et donc non-permanente) au Niger, où sont stationnés les drones de l’armée de l’air française qui effectuent des missions de renseignement dans le cadre de l’Opération Barkhane au Sahel.
Cette dernière devait faire l’objet d’un Sommet des Chefs d’Etat du G5 Sahel et celui de la France à Pau, dans le sud-ouest de la France, avant d’être reporté suite au drame intervenu à Inatès.

 

Terrorisme : la France veut optimiser son appui aux forces sahéliennes

Au moins 25 soldats maliens ont été tués lors d’intenses combats lundi pour le contrôle de deux camps militaires attaqués dans le centre du pays. Toute chose qui pousse la France à étudier un moyen d’assister les forces des pays du Sahel.

La déroute d’une compagnie malienne de la Force conjointe du G5 Sahel, lundi 30 septembre à Boulkessi (Mali), repose la question de la valeur combattante de certaines unités des forces armées maliennes (les FAMa) et plus largement des forces des pays du G5 Sahel (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) confrontés à une menace terroriste croissante. « Les militaires maliens se sont repliés. Il n’y a pas eu de combat et les présumés djihadistes sont repartis avec un important lot de matériels militaires et roulant », a ainsi déclaré une source administrative malienne citée par l’AFP.

Lundi, l’attaque contre Boulkessi (en mars 2017, une autre attaque contre ce camp avait fait 15 morts parmi les soldats maliens) a quand même fait 25 morts et plus de 40 blessés parmi les FAMa et une soixantaine de disparus selon les autorités maliennes. Autorités qui reconnaissent de « lourdes pertes en matériel ».

Opération conjointe 

L’état-major malien a aussi annoncé une opération conjointe avec la force française Barkhane et des éléments burkinabés pour traquer le GAT (groupe armé terroriste) qui a lancé l’attaque de lundi et le détruire. L’EMA français confirme cette opération sans donner de détails en ce mercredi matin.

À Paris, même si Florence Parly, la ministre des Armées, affirme que 40 % des effectifs engagés sur le terrain malien sont fournis par les FAMa et qu’il « ne faut pas juger la qualité des forces locales à l’aune des attaques récentes », les piètres résultats de certaines forces sahéliennes, souvent mal équipées et mal encadrées, inquiètent tant le G5 Sahel que la France.

C’est pourquoi est en train de se mettre en place un projet de mentoring dans le cadre de ce que Florence Parly appelle « une nouvelle initiative européenne » qui devrait être annoncée début 2020.

Actuellement, et en particulier lors de ses réunions avec ses homologues de l’UE (comme aux Pays-Bas récemment), Florence Parly expose le projet français auquel les Estoniens ont déjà adhéré puisqu’ils déploieront des forces spéciales au Mali, en 2020. L’Estonie a envoyé, en 2018, une compagnie d’infanterie qui est déployée à Gao, en soutien de la force française.

D’autres pays attendent le feu vert de leur Parlement pour s’engager.

Il s’agit « d’accompagner au combat » (dixit la ministre) les forces sahéliennes en associant des forces françaises et alliées au sein des unités nationales.

Va-t-on vers des équipes de liaison et de mentoring sahéliennes (du genre des Équipes de Liaison et de Tutorat Opérationnel d’Afghanistan, les OMLT en anglais) ? Trop tôt pour le dire, précise-t-on à l’EMA, mais l’urgence opérationnelle pourrait accélérer la mise en place du dispositif.

Avec Ouest-France

Mort de Mamadou Barry en France , un suspect interpellé

L’enseignant-chercheur guinéen, roué de coups à Rouen vendredi soir, a succombé samedi à ses blessures. Ses proches dénoncent un crime raciste.

Le suspect est âgé de 29 ans et de nationalité turque, ont indiqué des sources policières à l’AFP. L’homme aurait en outre des antécédents psychiatriques et serait connu pour des problèmes de stupéfiants.

Il aurait été retrouvé grâce à la vidéo-surveillance et à l’audition de témoins.
L’audition du suspect devrait permettre d’en savoir plus sur le motif de l’agression.

Selon des témoins, il aurait crié « sales noirs, on va vous niquer ce soir ». C’est indéniablement un crime raciste, affirme l’avocat de la famille, qui souligne aussi la violence de l’attaque,puisque Mamadou Barry aurait été battu à coups de poings et de bouteille. En revanche « rien ne permet d’établir que c’est en lien avec la finale de la CAN », précise Maître Haddad.

La famille appelle à ne pas faire d’amalgame

En effet, dès l’annonce de la mort de Mamadou Barry et malgré les appels de ses proches à ne pas faire d’amalgame, certaines personnalités ou quidams avaient pointé du doigt les supporters de l’Algérie, l’agression ayant eu lieu 20 minutes avant la finale de la Coupe d’Afrique des nations entre le Sénégal et l’Algérie.

S’il est désormais établi que le suspect n’est pas algérien, il reste possible que le football ait servi de prétexte à l’agression. Outre que les propos attribués au suspect pourraient faire référence au match, l’homme portait alors le maillot d’un club d’Istanbul.

Toutefois, certaines sources affirment qu’il aurait des antécédents psychiatriques. Il faut donc attendre la suite de l’enquête.

La France condamne l’attaque qui a causé la mort de 28 soldats au Niger

Le Quai d’Orsay a exprimé jeudi la solidarité de la France envers le Niger qui a subi une attaque d’envergure le 15 mai, à la frontière avec le Mali.

« La France condamne l’attaque qui a coûté la vie à un grand nombre de soldats nigériens le 15 mai 2019 dans la région de Tillabéry.

Elle présente ses condoléances aux familles des soldats décédés et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

La France se tient aux côtés du Niger dans la lutte contre le terrorisme et salue l’engagement constant des forces de défense et de sécurité nigériennes dans ce combat ».