Armée Archives - Journal du niger

Niger : l’UE apporte une aide de 25 millions d’euros à l’armée

Ces fonds proviennent de la Facilité européenne pour la paix, un instrument de soutien militaire à des pays étrangers financé par les États membres de l’UE.

 

Le Niger reçoit 25 millions d’euros de l’Union européenne (UE). L’annonce a été faite lundi 18 juillet 20232, par l’UE. Ces fonds serviront à renforcer les armées contre la menace terroriste.

Cet argent provient de la Facilité européenne pour la paix, un instrument de soutien militaire à des pays étrangers financé par les États membres de l’UE.

« L’objectif de cette mesure d’assistance est de renforcer les capacités et la résilience des forces armées nigériennes afin de leur permettre de défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays, et de mieux protéger la population civile contre la menace terroriste croissante », a expliqué dans un communiqué le Conseil de l’UE qui représente les Vingt-Sept.

La mesure d’assistance avait été sollicitée en mars par le Niger. Elle « financera la création d’un centre de formation de techniciens des forces armées (…) dans le domaine du soutien logistique et la construction d’une base opérationnelle avancée afin de réduire la vulnérabilité des forces armées dans la région de Tillabéri (sud-ouest du pays) ».

Burkina Faso : l’armée libère un otage polonais (officiel)

Un otage d’origine polonaise enlevé depuis le 27 avril 2022 dans l’Est du Burkina Faso, alors qu’il était en partance pour le Niger, a été libéré le 24 juin.

 

Un otage d’origine polonaise enlevé depuis le 27 avril 2022 dans l’Est du Burkina Faso, alors qu’il était en partance pour le Niger. Il a été libéré le 24 juin courant par l’armée burkinabè. C’est du moins ce qu’a annoncé mercredi 28 juin 2022, le gouvernement à l’issue d’un Conseil ministériel.

La ministre burkinabè des Affaires étrangères Olivia Rouamba qui a donné l’information à l’issue du conseil des ministres a expliqué que l’otage avait été enlevé sur le l’axe Matiacoali- kanctari sur la RN4 en partance pour le Niger.

« Il a été libéré le 24 juin courant et transféré à Ouagadougou le 26 juin », a souligné Rouamba précisant qu’actuellement il est pris en charge par les équipes médicales pour un bilan de santé.

Elle a, en outre, indiqué qu’une cérémonie de remise de l’otage a été organisé le 28 juin à l’issue de laquelle il a été remis aux autorités polonaises qui ont envoyé une délégation à Ouagadougou pour la circonstance.

Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie aux attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et plus de 1,9 millions de déplacés internes. La dernière attaque la plus meurtrière a été enregistrée dans la nuit du 10 au 11 juin courant contre la commune de Seytenga dans le Sahel, et a fait 86 morts selon un bilan officiel.

Cette attaque a aussi occasionné le déplacement de 31 201 personnes vers la ville de Dori, chef-lieu de la région du Sahel, selon le ministère en charge de l’Action humanitaire du Burkina Faso.

C’est dans ce contexte que l’armée burkinabè a donné 14 jours aux populations pour quitter les zones d’intérêt militaire instituées dans les régions de l’Est et du Sahel burkinabè, où des opérations militaires seront menées bientôt dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a annoncé vendredi, lors d’un point de presse, le commandant des opérations du théâtre national, le Lieutenant-Colonel Yves Didier Bamouni.

Niger : les corps sans vie de dix présumés migrants retrouvés au désert

L’annonce a été faite dans un communiqué faisant le point des patrouilles de sécurisation menées par l’armée dans les différentes régions du pays en proie à l’insécurité.

 

Dix corps de migrants clandestins présumés ont été retrouvés dans le désert, près de la frontière libyenne. L’annonce a été faite dans un communiqué faisant le point des patrouilles de sécurisation menées par l’armée dans les différentes régions du pays en proie à l’insécurité et à divers trafics.

« Au Nord du pays, au niveau de la zone de défense n°8 (Dirkou) des actions menées au cours de la semaine ont permis la saisie de quatorze (14) véhicules et la découverte de dix (10) corps sans vie de migrants clandestins présumés, sommairement enterrés dans des fosses à une trentaine de kilomètres au nord-est de Dirkou », a indiqué le communiqué.

« Le constat a été fait en présence des autorités départementales civiles et militaires de Bilma », a précisé la même source, ajoutant qu’une enquête « est en cours pour élucider les circonstances de leur mort ».

Depuis quelques années, les forces de défense et de sécurité nigériennes et des équipes de l’Organisation internationale pour la migration (OIM) retrouvent de nombreux migrants abandonnés dans le désert du Sahara par leurs passeurs, souvent affaiblis par la faim et la soif ou même sans vie.

Notons que La ville de Dirkou est située dans la région d’Agadez et au cœur du Sahara, près de la frontière libyenne. C’est l’une des principales villes du nord du Niger où transitent de nombreux migrants clandestins africains désirant rejoindre l’Europe en passant par des pays maghrébins comme l’Algérie et la Libye.

Niger : l’armée neutralise une quarantaine de djihadistes

Une centaine de combattants de Boko Haram à bord de quatre grosses pirogues et une vedette armée, ont attaqué l’armé dans la nuit du 24 au 25 mai.

 

Une quarantaine de djihadistes de Boko Haram ont été tués dans la nuit du mardi à mercredi par l’armée nigérienne sur des îles du Lac Tchad, aux confins du Nigeria, du Niger, du Cameroun et du Tchad.

« Dans la nuit du 24 au 25 mai, une centaine de combattants de Boko Haram à bord de quatre grosses pirogues et une vedette armée, ont tenté une action en force contre nos éléments sur les îles du Lac Tchad », indique un communiqué du ministère de la Défense.

Le ministre affirme que « la réaction énergique de ces derniers a contraint les assaillants à la fuite avec plusieurs morts dans leurs rangs ». Une « mission de ratissage » engagée dans la zone « a permis la neutralisation d’une quarantaine de combattants » et plusieurs armes, des munitions et explosifs, ainsi que « divers matériels militaires » ont été récupérés.

Engin explosif

Par ailleurs, sept soldats nigériens ont été blessés lorsque leur véhicule « d’une mission de reconnaissance aux abords du Lac Tchad » a sauté sur un engin explosif improvisé (EEI), déplore le ministère qui ne précise pas la date de l’accident.

Il assure que « les troupes engagées dans l’Opération Lake Sanity (Opération intégrité du Lac) continuent de contrôler les zones ennemies conquises sur les îles du lac Tchad ».

Les troupes tchadiennes, camerounaises, nigériennes et nigérianes de la Force militaire mixte (FMM) ont lancé en mars une nouvelle offensive coordonnée dans les quatre pays, baptisée Opération intégrité du Lac, dont l’objectif est de « détruire complètement les Boko Haram et autres groupes terroristes qui écument le bassin du Lac Tchad », avait expliqué début mai un haut responsable de la FMM, dont le quartier général est basé à N’Djamena.