APA Archives - Page 325 sur 396 - Journal du Niger

Le festival de Fès de la culture soufie en mode virtuel

La 13ème édition du festival de la culture soufie de Fès a démarré samedi en mode virtuel, sous la thématique de « l’art de la transmission ».Pour cette année, les organisateurs mettent à l’honneur le patrimoine immatériel soufi, en revivifiant les grands textes des maîtres soufis le public.

Selon le président du Festival, Faouzi Skalli, l’objectif est que les nouveaux outils du digital « puissent servir à la découverte de cette belle culture du soufisme à travers le monde et de s’en nourrir culturellement et spirituellement ».

Il s’agit d’une expérience « innovante » inscrite désormais dans le patrimoine de ce festival et de sa plateforme numérique « Sufi Heritage », a-t-il ajouté.

Cette plateforme digitale « invitera les spiritualités du monde à rejoindre le festival dans cette entreprise commune pour réfléchir sur les moyens de résister à la globalisation d’une culture sans âme, qui n’épargne pas l’expression du religieux lui-même et peut conduire à une déshumanisation de plus en plus radicale ».

Pour sa part, la directrice artistique du festival, Carole Latifa Ameer, a souligné que l’art de la transmission est au cœur de la programmation de cette 13ème édition.

« Cette année, nous partons à la rencontre de nos intervenants qui nous ouvrent les portes des grands centres spirituels soufis au Maroc et à travers le monde », a-t-elle dit.

Mobilisant plus d’une soixantaine d’intervenants dont des chercheurs, des spécialistes, des écrivains, des comédiens, des plasticiens, des musiciens et des guides spirituels, cette manifestation prévoit une programmation riche et variée, dont des grandes soirées soufies « sur les pas d’Ibn Arabi : de Murcie à Damas », « des résonances de Rumi à travers le monde », des tables rondes axées sur les sagesses et spiritualités face aux enjeux politiques, des « instants d’écoute » centrés sur la lecture des Sagesse de Joha.

Elle englobe aussi des expositions artistiques, dont « vibrations spirituelles de Fès » et des soirées consacrées aux hauts lieux du soufisme, à travers le monde.

Présidentielle: le Pdci, EDS et le FPI absents à un « dialogue » entre le PM et l’opposition

Des partis et plate-formes de l’opposition ivoirienne, entre autres, le Pdci, EDS et le FPI/AFD étaient absents samedi à un « dialogue » entre le Premier ministre Hamed Bakayoko et l’opposition, suite à l’appel de l’opposition au boycott de la présidentielle du 31 octobre 2020. »Nous avons invité les candidats à l’élection présidentielle ou leur représentant (mais) ce format ne convenait pas à certains candidats », a indiqué M. Hamed Bakayoko, à l’ouverture des échanges avec les partis de l’opposition. 

Il a dit « regretter » que les représentants de partis qui portent certains candidats retenus à la présidentielle par le Conseil constitutionnel ne soient pas présents, or « quel que soit le niveau de contradiction, nous ne devons jamais arrêter de dialoguer et de discuter ». 

« Le gouvernement gardera sa main tendue pour ce dialogue à tout moment parce que comme le disait le président Houphouët, quel que soit le niveau de crise, à la fin c’est le dialogue  (et) nous sommes disposés » à discuter, a fait savoir le Premier ministre ivoirien.   

« Je les appelle à revenir prendre leur place dans le jeu politique et à représenter leurs militants et les courants de pensées, je les appelle à cesser et à retirer les mots d’ordre qui se traduisent par des actes de violences », a lancé M. Hamed Bakayoko à l’endroit de l’opposition. 

Sur la question de violence, « ils le savent, nous seront d’une fermeté implacable. Si vous êtes responsable de violences sur des personnes et des biens publics ou privés, vous assurerez tôt ou tard parce qu’ il y aura des procès », a-t-il prévenu.    

« Aujourd’hui, nous avons 10.743 bureaux de vote, on constate ça et là des incidents sur une vingtaine (suite à l’appel à la désobéissance civile lancé par l’opposition), ce n’est pas significatif (mais) je veux leur dire notre foi en l’aboutissement de ce processus », a-t-il dit.  

Malgré toutes ces déclarations à la désobéissance civile lancée par l’opposition « nous parlons avec les candidats et leur staff, même ceux qui ne participent pas encore à la campagne », a-t-il ajouté,  espérant que « les candidats hésitant et qui appellent au boycott vont revenir à de meilleurs sentiments ».

L’opposition demande un report de l’élection. A ce sujet, le chef du gouvernement a estimé que « c’est important pour notre pays que nous ayons ces élections à bonne date », avant d’ajouter « que les gens arrêtent de penser qu’il va avoir une situation exceptionnelle qui va nous imposer les choses, on n’a pas besoin de cela, qu’ ils viennent discuter ».   

« Nous sommes en pleine campagne et j’ai entendu beaucoup d’appels au dialogue, j’ai entendu certains candidats annoncer publiquement qu’ ils manifestent pour obtenir du gouvernement que nous puissions discuter et c’est ce à quoi je fais droit aujourd’hui », a-t-il fait observer. 

Au terme des échanges, le ministre en charge de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Sidiki Diakité, a déclaré que les partis politiques ont désapprouvé les actes de violences et souhaité que le dialogue se poursuive avec l’opposition. 

Le chef de l’Etat ivoirien a laissé entendre la veille à un meeting marquant l’ouverture de sa campagne électorale,  à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, qu’il n’y aura pas de report de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

A ce dialogue, huit partis et groupements politiques ont répondu à l’appel du Premier ministre, entre autres, le Rhdp (pouvoir), Concorde, GP-Paix, UDCY, URD, Renouveau démocratique, PACI et AID.

Étaient absents, entre autres, le Pdci (dont le candidat est Henri Konan Bédié), RPP, URD, EDS (dont la candidature du référent politique, Laurent Gbagbo, a été rejetée) et le FPI/AFD  (dont le candidat est Affi Nguessan).

Sujets diversifiés au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le discours royal devant le Parlement, le rôle de l’investissement, le stress hydrique, et le respect des mesures de prévention sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Challenge+ relève que « le discours Royal devant le Parlement a réitéré l’importance de la protection sociale, y compris une allocation chômage ».

Ce discours a mis en lumière les autres déficits, en particulier en termes de gouvernance, note la publication, soulignant que « nous sommes devant un projet de société dont la cohérence doit être la colonne vertébrale ».

Pour la publication, l’exécutif et le législatif doivent se mettre au diapason pour permettre au Maroc de sortir de la crise plus fort, mieux armé et à la démocratie sociale d’être plus vivante, donc plus proche des gens et suscitant leur adhésion, c’est tout l’enjeu des prochaines semaines.

+La Vie Eco+ note pour sa part que l’ouverture cette semaine, du site industrie d’Alstom à Fès était une belle occasion de le faire, expliquant que « petite, moyenne ou grande, industrielle, agricole ou de services publique ou privée, l’entreprise est la cellule de base sans laquelle l’économie n’a pas de sens ».

Elle crée des emplois, procure de revenus à ses salariés, donc du pouvoir d’achat aux ménages, explique-t-il, ajoutant qu’elle est à la base de la boucle économique parce qu’elle génère de la consommation et de l’épargne tout en étant, en même temps, à la base de la production.

+Al Massae+ fait observer que la situation de pénurie hydrique au Maroc est alarmante. Les indicateurs, les chiffres et les prévisions des instances compétentes sont dans le rouge.

Le royaume est le 23e État le plus menacé par les pénuries d’eau, selon le dernier rapport du World Resources Institute (WRI) qui a étudié la situation de 165 pays. Dans le royaume, les régions du Sud, plus sèches, ne sont pas les plus à risque, mais d’autres zones du territoire, notamment les plus peuplées où l’agriculture est la plus développée, sont également aujourd’hui menacées, commente le journal. Ce qui présente de sérieuses menaces pour les populations.

Cet état des lieux est également souligné dans le dernier rapport de l’Institut pour l’économie et la paix (IEP) qui prédit des problèmes de pénurie d’eau et d’instabilité régionale au Maroc en 2040. Selon d’autres chiffres de la FAO, la situation de pénurie hydrique au Maroc est alarmante, résume le quotidien.

En fait, les ressources en eau sont actuellement évaluées à environ 500 m3/habitant/an, contre 2500 m3 en 1960. C’est dire que la crise est aiguë. «Et pourtant, le sujet ne préoccupe personne, alors que cette situation aura des répercussions négatives sur le court, le moyen et le long termes», fait remarquer le quotidien.

Pour sa part, +Finances News-Hebdo+ écrit que « la vie est bien tristounette depuis l’apparition de la Covid-19. Les rapports sociaux sont désormais régis par la prudence outrancière, la suspicion et une certaine distanciation qui rend notre quotidien bien terne. Et cela dure depuis des mois ».

Quand les rares occasions de joie se présentent, on s’oublie aisément. Quitte à prendre des risques inconsidérés, souligne le journal, évoquant ce qui s’est passé avec le sacre, dimanche, du Raja de Casablanca.

Si les Marocains ont fait preuve d’exemplarité durant le confinement strict, ils sont, désormais, de plus en plus enclins à transgresser l’état d’urgence sanitaire, fait-il remarquer, notant que cette liesse populaire est simplement l’expression d’un ras-le-bol collectif de citoyens en liberté conditionnelle, qui souffrent des mesures restrictives imposées par les autorités et des conséquences économiques de cette crise.

Justice et politique parmi les divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets abordant entre autres la visite de Macky Sall au Nigéria, la convocation du juge Téliko devant la Cour Suprême et la vente mouvementée des cartes au Parti démocratique sénégalais (PDS).« L’Afrique, une terre d’opportunités », titre Le Soleil, qui reprend ainsi le président Macky Sall s’adressant aux investisseurs américains à Abuja, au Nigéria, où il séjourne pour une visite d’amitié et de travail.

Libération souligne que des bus de la société nationale de transport Dakar Demm Dikk sont à l’arrêt « faute de carburant ». Pour le journal, les usagers sont « des victimes collatérales d’un scandale à milliards ».

EnQuête titre sur les naufrages de pirogues de voyageurs clandestins, un « hécatombe en mer ». 37 Subsahariens, en majorité des Sénégalais, ont péri dans l’Atlantique. Partis des côtes mauritaniennes, le 26 septembre, il n’y a eu que 12 rescapés, rapporte le quotidien.

Sur l’actualité judiciaire, L’AS note que le magistrat Souleymane Téliko, traduit en conseil de discipline par le ministère de tutelle, est convoqué le 28 octobre à la Cour Suprême. Toutefois, le Comité de Ressort de Dakar bat le rappel des troupes et « s’apprête pour le combat » en faveur du président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), qui décroche également le « soutien » de l’Union internationale des magistrats.

Par ailleurs, l’audition de Téliko se fera à Dakar même si elle était prévue à Ziguinchor, souligne Le Quotidien, qui livre également « la plaidoirie de Ngor Diop », l’ancien président du tribunal départemental de Podor (nord).

Le magistrat a déposé une requête contre son affectation à la Cour d’Appel de Thiès et accuse le Garde des Sceaux, Malick Sall, d’avoir violé le principe d’inamovibilité et d’excès de pouvoir.

En politique, Vox Populi note que la cérémonie de lancement de la vente des cartes du PDS « vire à la bagarre entre libéraux ». En effet, des jeunes souteneurs du maire Bara Gaye « gazent leurs frères de parti ».

« Bara Gaye se rebelle contre les Wade », indique L’AS, soulignant que les partisans du maire de Yeumbeul Nord (banlieue dakaroise) laissent éclater leur colère et perturbent l’opération. L’ancien député Doudou Wade note par ailleurs que « personne ne se mettra sur notre chemin ».

L’Observateur livre une enquête sur la transfusion sanguine : « un circuit sang failles ». Le journal note une « perte de traçabilité sur 80% des poches de sang délivrées » et au moins 3,6 milliards FCFA « dans la nature ».

Le journal fait un focus également sur l’hirsutisme ou la pilosité excessive. Des femmes « barbues » y font des « confidences sans tabou ».

En football, Stades présente les trois gros chocs en Europe ce week-end et le recrutement XXL du Jaraaf de Dakar « pour réaffirmer son statut de grand club ». Ainsi, souligne le quotidien spécialisé, les compétions vont reprendre en novembre au Sénégal après leur arrêt le 2 mars.

Par ailleurs, le journal note que l’attaquant « Boulaye Dia peut rallumer la flamme » à Reims après une bonne première avec les Lions. Record se demande pour sa part s’il faut « brûler Cissé », le sélectionneur de l’équipe nationale fortement critiqué sur ses performances et ses choix tactiques.

Présidentielle: KKB lance sa campagne à Divo, dans le centre-ouest du pays

Kouadio Konan Bertin dit KKB, candidat indépendant à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a lancé vendredi sa campagne à Divo, dans le centre-ouest du pays.
Devant des militants et sympathisants, réunis au stade municipal de la ville de Divo, il a présenté ses ambitions pour la Côte d’Ivoire. M. Kouadio Bertin a promis « rebâtir la paix » en Côte d’Ivoire si les Ivoiriens le portaient à la magistrature suprême, à l’issue de l’élection du 31 octobre 2020.

Il a réagi sur l’appel à la désobéissance civile lancée par la plateforme de l’opposition qui demande à ses militants de ne pas retirer leurs cartes d’électeur et de s’abstenir du vote. KKB a estimé que cet appel va faire « courir des risques inutiles sur la vie des citoyens », tout en invitant ses partisans à « croire en un avenir meilleur pour la Côte d’Ivoire ». 

 M. Kouadio Konan Bertin va ostensiblement compétir avec le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara après l’appel au « boycott actif  » du scrutin lancé par les candidats MM. Affi Nguessan et Henri Konan Bédié,  puis endossé par toute l’opposition.

« Les problèmes d’aujourd’hui vont forcément passer, trouvons des solutions », a lancé KKB, appelant implicitement la classe politique à s’accorder pour éviter des grabuges.  « La Côte d’Ivoire va demeurer pour nos enfants demain, nous avons le devoir de nous engager aujourd’hui pour rebâtir la paix. C’est le sens de ma candidature », a-t-il dit.

La campagne électorale s’est ouverte le 15 octobre et devrait s’achever le 29 octobre prochain. Seuls MM. KKB et Alassane Ouattara battent campagne.

Côte d’Ivoire : des journalistes formés sur le traitement de l’information en période électorale

A l’initiative de l’institution « Le médiateur de la République», un atelier de sensibilisation et de formation des journalistes ainsi que des professionnels des médias sur le traitement de l’information en période électorale, s’est déroulé vendredi à Abidjan, a constaté APA sur place.Cette session de formation dont le thème porte sur le traitement de l’information en période électorale,  vise à sensibiliser ces acteurs des médias sur leur rôle dans le déroulement pacifique de la période électorale en Côte d’Ivoire.

 « L’objectif que nous visons est de sensibiliser les journalistes et professionnels des médias sur leur rôle dans le maintien de la paix et de la cohésion sociale en période électorale et  mettre en exergue les règles d’éthique et de déontologie qui régissent cette profession», a expliqué Hadad N’Guessan Suzanne, la secrétaire générale du médiateur de la République dans un discours d’ouverture de cet atelier.

Elle a ajouté que cette rencontre entend également sensibiliser les journalistes et professionnels des médias à accompagner Le Médiateur de la République en s’appropriant la paix et la cohésion sociale.

Poursuivant, Hadad N’Guessan Suzanne a indiqué que Le médiateur de la République invite les ivoiriens « à œuvrer pour une campagne électorale apaisée et un scrutin sans violence». Auparavant, elle a fait savoir qu’au terme d’une mission de son institution, il est ressorti que  les ivoiriens appréhendent avec beaucoup d’inquiétudes les élections présidentielles ivoiriennes du 31 octobre prochain.

« Restez imprégnés de la rigueur de votre code d’éthique et de la déontologie », a dit pour sa part aux journalistes,  Jean Martial Adou, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Communication et des médias regrettant une prolifération des fausses informations pendant cette période électorale.

« Les journalistes sont des acteurs centraux de notre cohabitation sociale… Ils assurent la médiation entre les détenteurs de l’information et les consommateurs des contenus des médias », a-t-il estimé.

 Plusieurs communications dont celles portant sur le respect des règles d’éthique et de déontologie en période électorale et le traitement de l’information en période électorale, ont été faites au cours de cette rencontre.

Rabat et Paris déterminés à renforcer leur coopération en matière sécuritaire

Le Maroc et la France sont déterminés à renforcer davantage leur coopération sécuritaire, notamment à travers l’échange de renseignements et d’expertises et la consolidation du cadre juridique régissant leur coopération dans ce domaine, a indiqué, vendredi, un communiqué du ministère marocain de l’intérieur.Dans ce communiqué, le ministère relève qu’au cours d’une rencontre, vendredi à Rabat, entre le ministre marocain, de l’intérieur, Abdelouafi Laftit, et son homologue français, Gérald Darmanin, les deux responsables, qui se sont félicités de l’excellence des relations bilatérales, ont passé en revue les volets afférents à la coopération entre les ministères de l’Intérieur des deux pays, notamment ceux ayant trait à la lutte contre la migration irrégulière, le trafic des stupéfiants et le terrorisme.

Exprimant leur satisfaction par rapport aux efforts déployés, les deux ministres ont affiché leur détermination à renforcer davantage la coopération sécuritaire, notamment à travers l’échange de renseignements et d’expertises et la consolidation du cadre juridique régissant leur coopération dans ce domaine, ajoute la même source.

À l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont exprimé leur volonté de travailler étroitement en vue de renforcer la coopération sécuritaire entre le Maroc et la France, tant au niveau bilatéral qu’aux niveaux régional et multilatéral, conclut le communiqué.

Le ministre français de l’intérieur s’est par la suite entretenu avec le ministre des marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Gérald Darmanin effectue une visite officielle dans le Royaume dans le cadre du partenariat liant le Maroc et la France.

Ligue des champions d’Afrique : La finale sera disputée en Egypte en cas de duel maroco-égyptien

La finale de la Ligue des champions sera disputée, le 6 novembre en Égypte, en cas de duel maroco-égyptien, selon un tirage au sort effectué, vendredi à Casablanca, par la Confédération africaine de football (CAF).Conduit par le directeur des compétitions de la CAF, Samson Adamu, le tirage au sort a décidé qu’en cas de finale opposant une équipe égyptienne et une autre marocaine, le match sera disputé le 6 novembre en Égypte, a indiqué un communiqué de la CAF publié sur son site internet.

Dans le cas où deux équipes du même pays atteindraient la finale, celle-ci se jouerait dans leurs pays respectifs, souligne la même source.

Pour rappel, les demi-finales de cette prestigieuse coupe mettra aux prises le Wydad de Casablanca à Al Ahly d’Egypte à Casablanca, alors que le Raja de Casablanca affrontera dimanche le Zamalek. Les deux rencontres se dérouleront au Complexe sportif Mohammed V à Casablanca.

Les matches retour se joueront respectivement les 23 et 24 octobre 2020 au Caire.

Af’Sud : L’opposition attaque le plan de relance économique de Ramaphosa

« Il n’y avait rien de nouveau dans le plan de relance économique de l’Afrique du Sud que le président Cyril Ramaphosa a présenté jeudi lors d’une séance conjointe du Parlement au Cap », ont estimé les dirigeants de l’opposition.Le plan de relance vise à mettre le pays sur la voie de la reprise après la perte de 2,2 millions d’emplois au cours du deuxième trimestre de cette année en raison de la récession économique et du confinement destiné à contenir la pandémie de Covid-19.

L’objectif principal du plan de relance est la création d’emplois en mettant l’accent sur les investissements dans les infrastructures, la ré-industrialisation de l’économie et l’accélération des réformes économiques, entre autres.

Ramaphosa a également annoncé la création de plus de 800.000 emplois et une prolongation des subventions de revenus Covid-19 pour trois mois supplémentaires.

Mais les partis d’opposition ont déclaré qu’ils n’étaient pas impressionnés par le plan du chef de l’Etat sud-africain, affirmant que Ramaphosa n’était pas allé assez loin dans les réformes annoncées et que les plans ne présentaient aucune nouveauté.

Le chef du Mouvement démocratique uni, Bantu Holomisa, a déclaré que le plan de relance économique n’était « pas différent de ce qu’il nous a dit lors des trois derniers discours sur l’état de la nation ».

« Parfois, c’est comme s’il faisait du copier-coller avec ses discours précédents », a déclaré Holomisa. Le dirigeant du Front de la liberté Plus, Pieter Groenewald, a qualifié le discours de Ramaphosa de « vraiment décevant » et a déclaré que le dirigeant sud-africain n’avait rien dit de nouveau. « Combien de fois l’avons-nous entendu dire qu’il y aura un développement des infrastructures? Combien de temps allons-nous entendre parler des énergies renouvelables? « Combien de temps allons-nous entendre qu’il va créer des emplois ? Ce qu’il a annoncé cet après-midi est en fait une extension des subventions sociales », a déclaré Groenewald.

Pour sa part, le chef de l’Alliance démocratique, John Steenhuisen, a déclaré : « L’Afrique du Sud n’a pas besoin d’un plan pour deux ou trois ans. Il lui faut un plan pour le présent.

« Nous sommes dans une crise économique, nous avons un chômage massif ; ce qu’il nous faut, ce sont des investissements et de la croissance », a ajouté Steenhuisen.

Le Sénégal dans le viseur des cybercriminels

Le Sénégal est le cinquième pays qui subit le plus de cyberattaques en Afrique et le soixante-onzième au niveau mondial, a révélé, ce vendredi à Dakar, le directeur général de la 4ITSEC-AFRICA, Adjeoua Haikreo.Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et les Petites et Moyennes Industries (PMI) constituent les principales victimes de ces attaques, a souligné M. Haikreo. Ce dernier précise également que les mails infectés, venant de l’extérieur ou parfois même de l’intérieur du pays, et les liens envoyés dans les groupes WhatsApp sont des voies très utilisées par les cybercriminels.

D’où la nécessité, selon l’enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), d’accompagner les PME/PMI à s’approprier davantage la politique de cybersécurité mise en place par le Sénégal.

Pour ce faire, Adjeoua Haikreo qui s’exprimait lors du lancement d’« Octobre Cyber », un programme dédié à la sensibilisation au plan international, des utilisateurs, en particulier les enfants sur la cybersécurité, a appelé les entreprises à se conformer à la Stratégie nationale de cybersécurité développée par l’Etat, mais aussi à appliquer et assurer le suivi et l’exécution des politiques de sécurité.

En effet, le Sénégal dispose d’un Plan de Sécurité des Systèmes d’Information (PSSI-ES) qui trace les grands traits de la sécurité  et aide à prévenir toutes sortes d’attaques, a-t-il signalé.

Il a, par ailleurs, invité les entreprises privées, « qui ne disposent pas souvent de Direction de Système de Sécurité et de système d’Information (DSSI) », à avoir dans leur effectif un responsable de sécurité de système d’informations. Celui-ci aura comme mission, d’après lui, de mettre en place une bonne politique de sécurité et de cybersécurité « parce que c’est comme ça que nous pouvons mieux comprendre le phénomène ». 

En outre, le directeur général de la 4ITSEC-AFRICA suggère aux sociétés de faire un audit régulier  de leur système de sécurité. Une procédure de contrôle qui devrait leur permettre de savoir ce qui a été fait, ce qui reste à faire et ce qui est prévu. Cet état des lieux devrait aussi aider les entreprises, en cas d’intrusions, de « savoir ce qui a été fait et d’où est-ce que ça vient ». 

De plus, il les a exhortés à signaler aux autorités compétentes toutes les attaques pour que celles-ci puissent engager les procédures nécessaires afin d’y remédier. « Il faudrait qu’on arrive à recenser toutes ces attaques pour que nos PME/PMI ainsi que nos autorités ne tombent pas dans ces pièges », a-t-il dit. 

Tout en se félicitant des efforts déployés par le gouvernement dans le domaine de la cybersécurité, il a plaidé pour la création d’une commission de suivi et d’évaluation de la PSSI-ES. 

« On dit que la sécurité avance très vite. Il nous faut, nous aussi, avancer un peu plus vite que ça. Mais sans se précipiter, si l’on veut atteindre les objectifs qu’on s’est fixés », a-t-il encore dit. 

De même, Adjeoua Haikreo milite en faveur de l’installation d’une Agence nationale de la cybersécurité qui, aux côtés de la Commission nationale de cybersécurité, va recevoir toutes les attaques venant du net. Cela en vue de pouvoir conseiller les personnes sur les menaces, mais aussi émettre des alertes sur l’état d’avancement de la cybersécurité. A tout cela devrait s’ajouter, selon lui, l’ouverture, au niveau national, d’un Portail de sécurité des systèmes d’information. 

Af’Sud : Ramaphosa dévoile un plan de relance économique de 6 milliards de dollars

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé jeudi que son gouvernement allait dépenser six milliards de dollars pour faire croître l’économie et créer plus de 800.000 emplois au cours des trois prochaines années.S’exprimant lors d’une séance conjointe du Parlement au Cap où il a présenté le plan de relance économique tant attendu de son gouvernement, Ramaphosa a indiqué que le paquet faisait partie des efforts du gouvernement pour assurer un atterrissage en douceur de l’économie face à une récession de deux ans et à la pandémie de Covid-19.

«Nous avons engagé 6 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour créer des emplois grâce à l’emploi public et social, alors que le marché du travail se rétablit», a déclaré Ramaphosa.

Le pays a perdu plus de 2,2 millions d’emplois au deuxième trimestre de cette année, en raison de l’impact de la récession et de la pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 18.000 morts depuis mars.

« La relance de l’emploi est axée sur les interventions qui peuvent être déployées le plus rapidement et qui ont le plus grand impact sur la redressement économique ».

La relance de l’emploi comprend un soutien direct aux moyens de subsistance et la protection des emplois dans les secteurs vulnérables, a-t-il déclaré.

Ramaphosa a ajouté que le plan de reconstruction et de redressement visait à ramener le pays à des niveaux de croissance souhaitables, au lendemain de la pandémie de coronavirus.

Le plan de relance est l’un des quatre piliers qui font partie du plan de relance visant à la fois à créer des emplois et à soutenir les moyens de subsistance de la population, a déclaré le président aux législateurs.

Le plan de relance économique intervient à un moment où l’économie du pays a subi un « choc sans précédent » qui a laissé des millions de personnes sans emploi et un taux de croissance négatif de 16,4% au deuxième trimestre, par rapport au trimestre précédent.

Le président a déclaré que son gouvernement créerait 300.000 opportunités pour les jeunes d’être engagés en tant qu assistants éducatifs et scolaires dans les écoles du pays, et que plus de 40.000 postes d’enseignants vulnérables étaient en train d’être sécurisés dans des écoles qui ont perdu les revenus qu’elles tiraient des frais de scolarité.

Pour soutenir le système de santé, 6.000 agents de santé communautaires et infirmières auxiliaires supplémentaires seraient déployés, dans le cadre de la mise en place par le gouvernement de l’assurance maladie à l’échelle nationale, a poursuivi le président.

Et d’ajouter : «Un soutien est fourni à plus de 100.000 praticiens du développement de la petite enfance et à 75.000 petits agriculteurs, dont la production a été perturbée par la pandémie ».

En outre, les programmes de subventions ont été élargis dans le secteur créatif, culturel et sportif, et des fonds ont été alloués pour protéger les emplois dans les institutions culturelles, tels que les musées et les salles de cinéma, a conclu Ramaphosa.

Le Maroc récupère près de 25.000 pièces archéologiques saisies par la Douane française

Le Maroc a récupéré près de 25.500 pièces archéologiques rares touchant essentiellement à la préhistoire et à la paléontologie, saisies par les Douanes françaises en 2005 et 2006.Ces objets archéologiques ont été remis au consul général du Maroc à Marseille, Said Bakhkhar, par le directeur interrégional adjoint des douanes et droits indirects de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), lors d’une cérémonie tenue au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) à Marseille.

Au total, ce sont 24.459 objets fossiles et archéologiques, trilobites, dents, crânes et mâchoires d’animaux, pointes de flèches et outils taillés et gravures rupestres, provenant de sites pré-sahariens et de l’anti-Atlas, et datant de 500.000 millions d’années et de l’époque du paléolithique et du néolithique (6 130 000 ans /- 6 000 ans), qui vont retourner au Maroc.

Parmi ce trésor inestimable, il y a lieu de citer des gravures rupestres dont certaines datant du Néolithique, un crâne de crocodile encore en partie dans sa gangue, une pièce exceptionnelle d’autant que de très nombreux faux sont mis en vente, ainsi que des dents de poissons et reptiles datées pour l’essentiel de l’Eocène, seconde époque du Paléogène et seconde de l’ère Cénozoïque (56-33 millions d’années). 

Ces objets archéologiques avaient été interceptés à l’occasion de trois saisies consécutives réalisées par les douanes d’Arles et de Perpignan entre novembre 2005 et novembre 2006.

Présidentielle ivoirienne: l’opposition lance la « phase active » de la désobéissance civile

Pascal Affi N’Guessan, porte-parole des plates-formes de l’opposition ivoirienne, a lancé vendredi « la phase active » de la désobéissance civile, appelant les militants à « empêcher » par les moyens démocratiques l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, lors d’une conférence de presse.Cette phase de la désobéissance vise à « empêcher le convoyage et la distribution de tout matériel électoral, empêcher l’affichage électoral, les meetings de campagne, la distribution et le retrait des cartes d’électeur », a déclaré M. Affi N’Guessan. 

Il a appelé les militants à « manifester dans les formes et par tous les moyens appropriés leur opposition au coup d’État électoral en cours », avant d’ajouter « notre désobéissance civile est un acte de résistance à un double coup d’Etat ». 

Pour l’opposition ivoirienne, la candidature de Alassane Ouattara, président sortant est « illégale », car selon elle, cette candidature « viole » la Constitution de 2016 qui interdit un troisième mandat présidentiel. 

Il s’agit d' »un coup d’Etat constitutionnel, Alassane Ouattara est inéligible, donc maintenant basta », a lancé M. Affi, président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. 

M. Affi a en outre dénoncé « un coup d’Etat électoral avec la prise en otage du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale indépendante », clamant que ce qui est en cours est « un coup de force, un braquage, une imposture et un simulacre ».

« C’est à coup sûr une forfaiture » et l’opposition voudrait mener « un combat sans merci contre le troisième mandat pour une élection juste, transparente et inclusive et au-delà de tout, pour la paix et la démocratie en Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi.

Selon M. Affi, « le régime est resté sourd » à tous leurs appels au dialogue pour une réforme de la Commission électorale indépendante, du Conseil constitutionnel, et « il nous contraint à entrer désormais dans une nouvelle séquence politique: l’acte 2 de la désobéissance civile ».

« Parce qu’il se sait minoritaire et qu’il ne peut pas gagner une élection transparente et démocratique, il (M. Ouattara) a décidé d’opérer un passage en force, un braquage électoral. Le peuple ivoirien a le devoir de résister pour faire barrage à la forfaiture », a-t-il dit.

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Kakou Guikahué, a fait savoir que l’opposition allait rentrer en campagne contre l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Armand Ouégnin, président de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) dont le référent politique est Laurent Gbagbo, a appelé tous les militants à tout le peuple de Côte d’Ivoire de « s’abstenir de participer aux opérations de la CEI qui est illégale et illégitime ». 

« Nous avons le devoir impérieux de nous opposer par tous les moyens légaux à ce coup d’Etat électoral, ce coup d’Etat constitutionnel que s’apprête à faire le chef de l’Etat sortant », a affirmé M. Armand Ouégnin. 

La conférence, tenue au siège du Pdci à Cocody (Est Abidjan), a réuni plusieurs leaders de l’opposition ivoirienne dont Albert Toikeusse Mabri, président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), un ex-allié au pouvoir. 

Afrique du Sud: L’état d’urgence prolongé jusqu’au 15 novembre

L’Afrique du Sud a prolongé d’un mois l’état d’urgence imposé pour lutter contre la pandémie de Covid-19, a déclaré jeudi la ministre de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma. Au plus fort de l’urgence, le pays a imposé des fermetures qui ont pratiquement empêché le bon fonctionnement de l’activité économique – sauf pour les services essentiels comme la nourriture et les structures de santé, les citoyens étant confinés à chez eux.

 Le cabinet et le ministère de la gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles ont déclaré que l’état d’urgence avait été prolongé à la suite de consultations avec les parties prenantes.

 « La décision d’étendre l’état d’urgence nationale n’a pas été hâtive », a déclaré M. Dlamini-Zuma.

 Et d’ajouter : « la prise en compte des conditions matérielles dans le contexte de la stratégie ajustée aux risques a motivé la décision d’approuver cette nouvelle extension ».

 Les mesures actuelles contenues dans les règlements pour faire face à la catastrophe « sont nécessaires au-delà du 15 octobre 2020 », poursuit-elle.

 « Nous devons également maintenir notre engagement à rester réactifs, agiles et compatissants, alors que nous travaillons pour sauver des vies et protéger les moyens de subsistance de tous les Sud-Africains ».

 Par ailleurs, le pays a enregistré 696.414 cas de Covid-19 dont 18.151 décès depuis son apparition dans le pays en mars, a déclaré le ministère de la Santé jeudi.

Libéria : Le président met en garde contre les rumeurs après la mort mystérieuse d’agents du fisc

Le président du Libéria, George Weah, a exhorté les citoyens à éviter de répandre des rumeurs alors qu’une enquête est en cours sur une série de décès d’agents des impôts, ont indiqué jeudi des rapports.Le président Weah a confié aux journalistes que son administration avait sollicité l’aide d’experts américains pour enquêter sur le décès récent de plusieurs fonctionnaires du fisc, dont un auditeur principal du gouvernement, un fonctionnaire de la Liberia Revenue Authority, le Directeur général de l’Agence d’audit interne du Libéria et deux fonctionnaires de l’Agence de recouvrement des impôts.

La mort mystérieuse de ces fonctionnaires a provoqué l’indignation des Libériens qui se sont toujours plaints de la poursuite de la corruption et d’une économie désastreuse. Le président Weah, dont la promesse électorale comprenait l’élimination de la corruption, a été critiqué pour « sa mauvaise gouvernance », selon beaucoup de.

En 2019, le produit intérieur brut (PIB) a reculé de 0,67% tandis que le dollar libérien s’est déprécié de 19,35%.

Le Libéria a été frappé par une série de crises, notamment une guerre civile (1989 à 2003) et une épidémie de fièvre Ebola en 2014-2016, qui a tué 4 800 personnes dans ce pays d’Afrique de l’ouest.

De plus, l’épidémie de coronavirus a infecté à la date du jeudi 15 octobre 2020, 1.372 Libériens et fait 82 morts.

Cependant, le président Weah a déclaré qu’il s’attendait à ce que l’enquête révèle la véritable cause de la mort des fonctionnaires des impôts qui ont déclenché des rumeurs au sujet d’une campagne d’assassinats.

Coronavirus, politique et football alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénéglais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par l’actualité autour de la pandémie.Sur la lutte contre la Covid-19, le quotidien national Le Soleil souligne que « les mesures prises au Sénégal inspirent ailleurs ». Mais le docteur Abdoulaye Bousso du ministère de la Santé préfère être prudent sur la situation de la pandémie.

Parce que, estime-t-il dans L’Observateur, il y a « beaucoup de questions sans réponses ». Par ailleurs, « nous sommes en train de passer la phase critique du Magal », célébré il y a dix jours et dont l’organisation suscitait beaucoup de craintes eu égard à l’affluence dans la ville religieuse de Touba.

Pendant ce temps, « nous surveillons l’épidémie de grippe et cela ne nous inquiète pas pour le moment », a poursuivi le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous).

Le Quotidien rapporte pour sa part que l’Etat a pris « de nouvelles mesures barrières » pour lutter contre la recrudescence des cas importés. Désormais, un test négatif de moins de sept jours est « exigé » aux passagers.

En politique, Sud Quotidien note que l’occupation du terrain par Ousmane Sonko « déconfine » l’opposition. Toutefois, Idrissa Seck « s’emmure toujours dans un silence assourdissant ». Le PDS et Me Wade, eux, « se décident de se mouvoir » là où Malick Gackou et son Grand Parti (GP) « ne veulent pas être à la traîne ».

Pour L’AS, le PDS de l’ex-président Abdoulaye Wade est « en quête d’une seconde vie ». Une vente de cartes et un renouvellement de ses structures sont en effet annoncés.

Pendant ce temps, au centre du pays, le maire APR de Kaolack, Mariama Sarr, est la cible d’attaques de certains camarades qui convoitent son poste pour les prochaines élections municipales, selon Walf Quotidien.

En société, Vox Populi, reprenant une étude de l’Organisation internationale du travail (OIT), note que le Sénégal est « le troisième pays au monde où le chômage est le plus élevé ».

EnQuête publie également les résultats d’une enquête sur une vidéo Lomotif qui a permis le démantèlement d’un « réseau pornographique » composé notamment de « mineures lesbiennes » dont les prestations étaient « vendues à prix d’or ».

Libération rapporte de son côté que « deux Sénégalais (sont) +otages+ du maréchal Haftar » de Libye. Ils sont emprisonnés à Benghazi depuis plus d’un mois, en même temps que huit Italiens, « pour pêche illégale présumée ».

En football, Stades note « une course contre la montre avant Guinée-Bissau » pour certains Lions récemment transférés dans de nouveaux clubs, en l’occurrence Keita Baldé, Pape Alioune Ndiaye, Moussa Wagué et Abdoulaye Diallo.

Le journal se demande en même temps si l’attaquant Mbaye Niang pourra revenir pour ce match prévu le mois prochain après son transfert avorté de Rennes. Toutefois, l’ancien international Amdy Faye trouve que « Aliou Cissé utilise les joueurs de  manière incompréhensible ».

Record se fait l’écho comme la plupart des journaux de la blessure du jeune attaquant du FC Metz, Ibrahima Niane, pourtant auteur des six buts de son club en championnat depuis le début de la saison. Victime d’une rupture des ligaments croisés, « Niane (est) out au moins six mois ».

Diplomatie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le lancement du nouveau groupe parlementaire d’amitié maroco-mauritanienne, le stress hydrique et l’augmentation des décès liés à la Covid-19.+Le Matin+ rapporte que les activités du nouveau groupe parlementaire d’amitié maroco-mauritanienne ont été lancées mercredi à Nouakchott, au niveau de l’Assemblée nationale mauritanienne, le stress hyrique

Le nouveau groupe comprend 20 députés, représentant toutes les tendances politiques mauritaniennes, aussi bien de la majorité que de l’opposition. La composition du groupe d’amitié est renouvelée à la suite de chaque élection parlementaire, qui se tiennent en Mauritanie tous les cinq ans.

S’exprimant lors de la cérémonie du lancement des activités de ce nouveau groupe d’amitié, le premier vice-président de l’Assemblée nationale mauritanienne, Hamadi Ould Meimou, a affirmé que la Mauritanie et le Maroc entretiennent des liens étroits depuis des siècles, qui ont constitué le socle d’une coopération remarquable et qui se renforcent encore aujourd’hui grâce à la volonté des dirigeants des deux pays.

+Al Massae+ fait savoir que le risque du stress hydrique auquel fait face le Maroc a été au coeur du rapport national relatif à la mise en oeuvre des Objectifs du développement durable (ODD).

Ainsi, le rapport, établi par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), révèle que les prélèvements d’eau à partir des retenues des grands barrages se sont élevés à 4.030 m3 durant l’exercice 2018/2019 dont environ 80% destinés au secteur agricole.

Le rapport s’est également arrêté sur les principaux défis auxquels fait face le secteur de l’eau et de l’assainissement, soulignant que le Maroc, à l’instar de plusieurs autres pays, n’est pas à l’abri des répercussions des changements climatiques, qui ont un impact considérable sur les capacités hydriques du pays. La part de l’eau disponible par habitant ne cesse de rétrécir passant d’environ 2560 m3/habitant /an en 1960 à 620 m3 en 2019, prévient le HCP, ajoutant que le coût élevé des projets de mobilisations des eaux non conventionnelles constitue également un défi majeur.

+Al Ahdath Al Maghribia+ révèle que la difficulté d’accès aux soins est l’une des raisons principales qui expliquent la forte augmentation des décès liés à la pandémie de Covid-19 au Maroc.

Chaque jour, on enregistre entre 35 et 49 morts liées à cette pandémie. Ceci intervient alors que de nouvelles mesures pour freiner la propagation du virus ont pourtant été prises, constate la publication.

Donnant la parole à des professionnels de la santé, le quotidien insiste d’abord sur l’aspect critique de la situation. Les derniers bilans de la pandémie appellent en effet à la responsabilité de chacun d’entre nous dans le respect des mesures de prévention sanitaires. Selon Mouad El Mourabit, coordinateur du Centre national d’opérations d’urgence en santé publique, ceci est nécessaire aujourd’hui plus que jamais, au regard de la situation qui prévaut.

Cette situation, comme le rapporte le journal, est d’abord marquée par une saturation progressive des lits dans les hôpitaux. Cette saturation est d’autant plus problématique que le nombre de cas graves nécessitant une prise en charge est en constante augmentation. À titre d’illustration, au 14 octobre, on en comptait déjà 525, dont près d’une soixantaine sous intubation.

Côte d’Ivoire: «Il nous faut sortir du bourbier que représentent les crises électorales» (Dr Gnamien Yao)

Le grand conférencier du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition), par ailleurs ancien ministre, Dr Gnamien Yao, a estimé jeudi à Abidjan que la Côte d’Ivoire doit « sortir du bourbier que représentent les crises électorales».Dr Yao qui est également expert en relations économiques internationales et diplomatiques, s’exprimait dans une conférence de presse au cours laquelle il a analysé et expliqué l’appel de Henri Konan Bédié, le président de son parti, au secrétaire général de l’ONU pour une médiation de celui-ci dans le processus électoral en Côte d’Ivoire.

« Depuis le 06 août 2020, la Côte d’Ivoire est entrée dans un tunnel. Il faut nécessairement sortir de ce tunnel…Il nous faut sortir du bourbier que représentent les crises électorales qui ne font que retarder le progrès économique et social de la Côte d’Ivoire», a soutenu le conférencier.

Selon lui, M. Bédié a raison de lancer un appel à la médiation de Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU. Expliquant cet appel de M. Bédié, il  a indiqué que celui-ci est à la recherche de la paix en Côte d’Ivoire en sollicitant la communauté internationale.

« Le diagnostic clinique de la Côte d’Ivoire montre que la température est en train de monter. A ce jour la météo politique de la vie ivoirienne nous annonce de grosses averses dont les conséquence peuvent être catastrophiques », s’est inquiété le grand conférencier du PDCI estimant que « Bédié en appelant le SG de l’ONU au secours a frappé à la bonne porte».

« Si nous aimons vraiment la  Côte d’Ivoire, je suis sûr qu’avant le 31 octobre, des impossibles seront possibles. Je ne parlerai pas de miracle. Mais je suis convaincu que le miracle va se produire», a prophétisé Dr Yao.

Le climat politique est délétère en Côte d’Ivoire à deux semaines de la présidentielle du 31 octobre prochain. L’opposition ivoirienne conduite par M. Bédié a lancé un appel à la désobéissance civile pour protester contre les décisions des institutions électorales ivoiriennes et contre la  candidature du président sortant Alassane Ouattara.

Le 10 octobre dernier, lors d’un meeting de l’opposition au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan,  M. Bédié a appelé l’ONU à « se saisir du dossier ivoirien pour la mise en place d’un organe électoral, véritablement indépendant et crédible, avant l’élection présidentielle prévue le 31 Octobre 2020».

Côte d’Ivoire: des solutions digitales présentées aux entreprises pour travailler à distance pendant la Covid-19

Des solutions digitales ont été présentées jeudi à Abidjan à des entreprises ivoiriennes pour travailler efficacement à distance dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19 lors de la première édition d’un échange en présentiel et à distance dit «Digital Talk» organisé par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat).Cette rencontre qui a réuni des chefs d’entreprises et  des experts du digital, vise à instruire les PME et les grandes entreprises sur les plateformes numériques de collaboration à distance qui leur permettront de continuer le fonctionnement de leurs entreprises en toute sécurité.

Dans une allocution d’ouverture de cette rencontre, Guy M’Bengue, administrateur à la CGECI a appelé les experts à proposer des outils digitaux efficaces aux entreprises ivoiriennes afin qu’elles soient résilientes non seulement face à la crise de la Covid-19, mais aussi face à toutes les autres sortes de crise, qu’elles soient financières ou politiques.

« Le travail en mode collaboratif distant quelque soit la crise qui va survenir est possible. Ce n’est pas parce qu’il y a une crise qu’il faut arrêter la création de la valeur. On a une obligation de se transformer et d’aller vers le digital », a déclaré M. M’Bengue.  

« Nous sommes dans un contexte où les entreprises ont pris conscience qu’on ne peut pas se passer du numérique », a estimé pour sa part, Gertrude Koné Kouassi, la présidente de la commission de l’économie numérique et de l’entreprise digitale de la CGECI.

Plusieurs communications d’experts de Microsoft diffusées par visioconférence ont également meublé cette rencontre. Ces derniers, ont présenté  aux entreprises des plateformes de collaboration à distance insistant sur la sécurisation des données.

« La situation de la Covid-19 présente de nombreux challenges et permet à chaque entreprise de s’approprier les nouveaux outils de travail», a soutenu Yacine Barro Bourgault, la directrice générale de Microsoft pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

Pour elle, le rôle de son institution, est « de transformer les craintes des entreprises en opportunités». De son côté, Mame Fatou Gueye, la responsable partenaires Microsoft Afrique francophone, a fait savoir que les offres digitales comme « Teams» sont conçues pour les PME et les très petites entreprises.

« La collaboration à distance n’est plus une affaire de luxe », a estimé Mme Gueye. La CGECI est la principale organisation patronale de Côte d’Ivoire. Elle fédère des groupements professionnels, des associations d’entreprises et des entreprises de tous les secteurs d’activités.

Le Rhdp revendique un 2e « miracle » économique ivoirien de 2011 à 2020

Le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) a réalisé un deuxième « miracle » économique ivoirien, de 2011 à 2020 après celui des années 70, a soutenu jeudi le ministre d’Etat Patrick Achi, secrétaire général de la République, lors d’une communication, à l’ouverture de la campagne pour la présidentielle du 31 octobre 2020.D’un Produit intérieur brut (PIB) par habitant de 1.213 dollars en 2010, la Côte d’Ivoire a doublé son PIB/habitant à 2.286 dollars en 2019, en près de dix ans, affichant un « PIB par habitant le plus élevé de la Cedeao », a dit M. Achi Patrick, pour qui « c’est un miracle » ;

Evoquant la grave crise-postélectorale qu’a connue le pays, en 2010-2011, il a déclaré qu’« on n’a jamais vu de l’histoire de l’humanité un pays partir d’aussi bas et en dix ans, arriver aussi haut » en termes de performance économique.

M. Patrick Achi a présenté le projet social 2021-2025 et la vision 2030 du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) dont Alassane Ouattara est le candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

De 2012 à 2019, il a fait savoir que l’Etat de Côte d’Ivoire a enregistré en moyenne un PIB de 8,4%, un taux d’inflation maîtrisé de moins de 3% et une hausse des investissements qui sont passés de 8,9% à 22,9%.

Le taux de pauvreté établi à 51% en 2010 est aujourd’hui à 37,2%, a souligné le ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence, avant d’ajouter : on a tiré plus de 1,6 million de personnes de la pauvreté, soit 15 points en neuf ans.  

En outre, le président Alassane Ouattara, candidat à l’élection présidentielle, a imprimé une dynamique à l’économie, ce qui a permis à 227.000 ménages de bénéficier du programme des filets sociaux au profit de personnes vulnérables.

Sur la période 2011-2020, les conditions favorables à l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire ont permis de créer « 3 millions d’emplois dont près de 850.000 dans le secteur formel », a poursuivi M. Achi, chargé des projets de société dans la campagne du Rhdp.

« On ne veut pas retourner en arrière », a-t-il lancé, indiquant que « c’est Alassane Ouattara qui nous a fait monter où nous sommes». Il a invité de ce fait les militants à voter le chef de l’Etat sortant dont la candidature est d’ailleurs jugée illégale par l’opposition.

Au-delà du bilan 2011-2020, « il nous faut maintenir à tout prix (cette performance), pérenniser les acquis du développement retrouvé et renforcer notre résilience », a fait remarquer M. Achi, assurant que le Rhdp veut aller plus loin, vite et plus haut.

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, directeur national de campagne de M. Ouattara, a relevé que « dans l’histoire des grands peuples, c’est un grand homme qui permet la transformation d’un peuple et d’un pays, en allusion à l’actuel chef de l’Etat.

« Quand vous regardez bien la transformation de la Côte d’Ivoire, vous voyez qu’à chaque étape essentielle de notre vie, il y a eu un homme qu’on appelle le président Alassane Ouattara », a ajouté M. Hamed Bakayoko.

« Personne d’autre ne peut tenir cette capacité, les autres, c’est vraiment un recul de l’ordre ancien ; il y en a qui sont là pour juste penser que la politique c’est la jouissance, la gabegie et profiter, mais ils ne savent pas que le cap de la Côte d’Ivoire aujourd’hui, ce n’est pas un petit pays ».

Le ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence a noté qu’en 2030, l’Etat de Côte d’Ivoire envisage d’accélérer la transformation du développement du pays, promouvoir le secteur privé, avec un Ivoirien bien formé, en meilleure santé et plus productif.

La campagne pour l’élection présidentielle s’est ouverte ce jeudi. De son côté, l’opposition annonce un « boycott actif » du scrutin pour réclamer une réforme de la Commission électorale, de la Constitution et le retrait de M. Ouattara.

Déclaré éligible, M. Ouattara devrait affronter trois autres candidats dont l’ancien président Henri Konan Bédié et l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan. Ces deux opposants ont appelé leurs militants à ne pas retirer leurs cartes d’électeur.   

Côte d’Ivoire: des enseignants et agents administratifs formés aux TIC

Vingt-cinq enseignants du lycée technique d’Abidjan et quinze agents administratifs du secrétaire d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle ont vu leurs capacités renforcées en Technologies de l’information et de la communication (TIC) par le Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC).Selon une note d’information transmise jeudi à APA, ces impétrants ont reçu leurs attestations de fin de formation lors d’une cérémonie officielle présidée par Amara Kamaté, le conseiller technique du secrétaire d’État Dr Brice Kouassi.

 «  Pour nous, tous les acteurs de notre système doivent utiliser les TIC au quotidien (…). Surtout quand on sait que l’initiative a été prise par les enseignants à travers leur mutuelle », a indiqué à cette occasion, M. Kamaté.

 Poursuivant, il a salué l’action du CPNTIC qui a réussi  à mettre les cours en ligne à travers la plateforme éducative www.maformationenligne.cpntic.ci, grâce à laquelle les apprenants de l’ordre de l’enseignement technique et professionnel  ont pu continuer les cours pendant la Covid-19.

 Quant à Yvan Serge Kragbé, le directeur général du CPNTIC, il a affirmé que son institution « est heureuse d’avoir aidé au renforcement des capacités de ces 40 enseignants et agents administratifs».

Cette formation s’inscrit dans le cadre des activités du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC) dont l’une des vocations est le renforcement des capacités en informatique.

La Covid-19 amplifie les fragilités économiques de l’Afrique (UA)

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a déclaré que la pandémie de coronavirus avait révélé les faiblesses de l’Afrique et exacerbé les fragilités de son état d’économie extravertie.S’exprimant mardi lors de la 37ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine, Mahamat a déclaré que la pandémie de Covid-19 avait révélé l’incapacité des industries africaines à produire des biens et des services cruciaux pour sauver des vies, telle que la production de médicaments, de kits de test, de masques, combinaisons à usage unique ou multiple, respirateurs, lits de soins intensifs.

La plupart de ces éléments essentiels, a-t-il noté, ont été reçus sous forme de dons ou importés, signalant une dépendance accrue avec ses effets d’entraînement sur les sorties de devises.

« Cette crise sanitaire est donc l’occasion d’une réorientation réfléchie et résolue de nos capacités de fabrication en donnant la priorité à la substitution des importations, à l’heure où nous nous préparons à opérationnaliser la zone de libre-échange continentale africaine », a-t-il indiqué.

La réunion ministérielle de deux jours a longuement débattu des progrès et de l’intensification des actions visant la paix, la sécurité, le développement et l’intégration, telles qu’elles sont énoncées dans l’Agenda 2063 de l’Afrique.

La présidente du Conseil exécutif de l’Union africaine, le Dr Naledi Pandor, a pour sa part déclaré que les pays africains avaient fait d’énormes progrès pour contenir la propagation de l’infection à coronavirus

Naledi Pandor, par ailleurs ministre sud-africain des Relations internationales et de la coopération a déclaré que le continent sous la pandémie de Covid-19 doit continuer à prendre des mesures audacieuses et décisives dans la lutte contre la pandémie, dans une approche collective et coordonnée.

« Les gains que nous avons obtenus jusqu’à présent dans la mise en œuvre réussie de la stratégie continentale conjointe de l’UA devraient nous galvaniser en tant que continent pour continuer à mettre en commun nos ressources jusqu’à ce que le fléau soit vaincu et au-delà », a déclaré la ministre.

Elle a en outre fait observer que les conflits en cours en Afrique demeurent une grave source de préoccupation pour le continent.

Elle a ajouté qu’avec les autres menaces connexes telles que les changements climatiques, le cycle de sécheresses, les niveaux extrêmes de pauvreté et l’augmentation du chômage, qui continuent d’entraver le développement du continent, doivent être traitées avec l’urgence et la vigueur qu’elles méritent, y compris l’allocation de ressources adéquates et fiables pour financer les activités de l’Union.

Bédié et Affi appellent à un « boycott actif » de la présidentielle ivoirienne

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, et celui du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, tous deux candidats à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, ont appelé jeudi à un « boycott actif » du scrutin, dans une déclaration conjointe.La déclaration a été faite par Affi N’guessan, face à la presse chez l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié, par ailleurs président de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp) et à l’heure actuelle, président de la plateforme de l’ensemble des forces politiques et sociales de l’opposition.  

« Nous ne sommes pas concernés par le processus électoral en cours, ce processus électoral est illégal et ne répond nullement à aucun critère international », a déclaré M. Affi, appelant leurs militants comme les électeurs à  « s’abstenir de participer tant en ce qui concerne la distribution des cartes électorales qu’en ce qui concerne la campagne électorale ».  

« Nous invitons en conséquence nos militants sur l’ensemble du territoire à faire barrage à ce coup d’Etat électoral que le président Alassane Ouattara s’apprête à commettre, à empêcher la tenue de toute opération liée au scrutin », a lancé M. Affi Nguessan.  

Il a appelé les militants à « appliquer le mot d’ordre de boycott actif par tous les moyens légaux à leur disposition afin que le pouvoir actuel consente à convoquer l’ensemble des forces politiques nationales pour trouver des solutions acceptables à toutes les revendications qui sont ressorties de la proclamation des candidatures ».

L’opposition estime que « certains candidats qui avaient le droit de participer à ce scrutin ont été arbitrairement éliminés et M. Alassane Ouattara qui est inéligible en vertu de la Constitution de 2016 a été retenu sans aucun argument juridique valable » du Conseil constitutionnel.

En outre, dira-t-il, « la CEI (Commission électorale indépendante) est à l’heure actuelle monocolore puisque l’opposition n’y siège pas (et) est caduque parce que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, par des arrêts, a indiqué clairement que cette CEI ne répond pas aux critères internationaux et qu’elle doit être réformée avant toute élection ».  

Pour lui, « c’est un acte de justice qui s’impose à la Côte d’Ivoire parce que la Côte d’Ivoire est signataire de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, et tenue d’exécuter toutes les décisions et arrêts » de la juridiction.

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, a en outre affirmé que le Conseil constitutionnel, à travers la décision de déclaration de candidature a montré qu’il était « sous influence du pouvoir politique et qu’il ne méritait pas de mériter la confiance des candidats ».

« Pour toutes ces raisons, nous avons exigé que ces conditions soient réunies avant toute élection », a-t-il poursuivi, estimant qu’ « aucune de ces conditions ne sont réunies au moment où M. Ouattara s’apprête à entrer en campagne ».

« En conséquence, j’ai donc consulté le président Henri Konan Bédié et ensemble, en tant que candidat retenu, nous avons décidé de porter solennellement à la connaissance de tous nos électeurs, nos militants et du peuple de Côte d’Ivoire, à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que le processus électoral en cours ne nous concerne nullement », a-t-il fait savoir.  

La campagne électorale s’est ouverte, ce jeudi. Le Pdci et le FPI, parti de Gbagbo, n’entendent pas prendre part à ce scrutin. Vendredi, ces deux formations annoncent une conférence de presse au siège du Pdci afin de donner davantage de clarifications sur cette déclaration commune. 

L’Ethiopie signe un accord de financement de 400 millions dollars avec la BM

L’Ethiopie et la Banque mondiale ont signé mercredi un accord de financement d’un montant de 400 millions de dollars pour le projet de filets de sécurité et d’emplois productifs urbains (UPSNJP).L’accord a été signé à Addis-Abeba par Ahmed Shide, Ministre éthiopien des finances, et Ousmane Dione, Directeur national de la Banque mondiale pour l’Ethiopie, l’Erythrée, le Soudan du Sud et le Soudan.

Le montant indiqué de financement de l’Association internationale de développement (IDA) a été approuvé le 30 septembre 2020 par le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale.

La subvention va appuyer les efforts de l’Ethiopie pour l’amélioration des revenus des citadins pauvres et promouvoir l’inclusion des jeunes urbains défavorisés sur le marché du travail dans le cadre de l’UPSNJP.

L’UPSJP fournira une protection sociale ainsi que des services liés à l’emploi à 816.000 bénéficiaires dans environ 83 villes du pays.

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé le mois dernier une subvention de 80 millions de dollars pour aider le gouvernement éthiopien à stimuler la productivité agricole et à améliorer l’accès des petits agriculteurs au marché.

Covid-19 : la Gambie assouplit les mesures restrictives

Le gouvernement gambien a assoupli les règles de sécurité sanitaire contre la propagation du coronavirus, déclarant jeudi l’ouverture de lieux publics, notamment des hôtels, des bars, des restaurants, des musées et des gymnases à travers le pays.Cette décision survient au lendemain de la réouverture des écoles pour la première fois depuis leur fermeture en raison de l’éclosion de la pandémie de Covid-19 dans le pays en mars 2020.

En vertu de la nouvelle réglementation assouplie, les lieux publics, y compris les écoles, observeront la distanciation physique, le lavage régulier des mains et le port obligatoire du masque facial.

Tous les élèves doivent se laver les mains avant d’entrer dans le périmètre de l’école et doivent également porter le masque.

On s’attend également à ce que les enseignants et le personnel entrant dans l’enceinte scolaire utilisent des masques, vérifient et enregistrent leur température.

Le ministère de la Santé a conseillé aux acteurs de l’éducation d’afficher dans des endroits, et bien en vue dans les écoles, des panneaux et des messages rappelant et faisant la promotion des mesures de protection contre la Covid-19.

Cependant, les boîtes de nuit et les casinos restent fermés, malgré l’assouplissement des restrictions.

L’Assemblée nationale en vedette dans la presse sénégalaise

Le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale et la réaction de son président Moustapha Niasse contre les critiques sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA.Vox Populi a vu hier mercredi un président de l’Assemblée nationale « noir de colère » face aux critiques et attaques contre l’institution. A un certain moment même, rapporte Sud Quotidien, « Niasse tape sur la table ». « Personne ne peut dicter à l’Assemblée ce qu’elle doit faire », a-t-il déclaré lors de la plénière convoquée pour le renouvellement du bureau.

Ainsi, le changement majeur dans le nouvel attelage concerne le poste de Premier vice-président, désormais occupé par Abdou Mbow qui remplace le tonitruant Moustapha Cissé Lô. Ce dernier est tombé en disgrâce dans le parti présidentiel APR après avoir proféré une série d’insultes publiques visant un camarade. « L’APR évacue Lô », titre ainsi le journal, soulignant par ailleurs que l’opposition juge « timide » la réaction du parti au pouvoir contre Aliou Dembourou Sow, le député qui a défendu la candidature du président Macky Salla à un troisième mandat quitte à utiliser des machettes.

L’Observateur braque son rétroviseur sur le député Pape Diop, ex-dignitaire du régime de Wade, mais qui se fait remarquer par son « absence à l’Assemblée nationale » et un « retrait de la scène politico-médiatique ». Le journal, affirmant qu’il vit « les dernières heures d’une carrière politique », note qu’il est « viré de l’Assemblée nationale par les articles 40 et 105 du Règlement intérieur ».

Sur la gestion de l’affaire Terme Sud, le général à la retraite Mansour Seck « met en garde » dans Walf Quotidien et Sud Quotidien contre la politisation du dossier et contre la division du Commandement par rapport à la troupe.

Le Soleil titre sur le Fonds Vert Climat, avec les 50 milliards de FCFA prévus « pour l’électrification solaire de 1000 villages ».

EnQuête et L’AS titrent sur l’accès au foncier par les femmes. Pour le premier quotidien, c’est « la loi des hommes » qui s’applique tandis que le second note que les femmes sont « ostracisées » quand elles veulent acquérir du foncier agricole.

En football, L’Observateur revient sur les statistiques de Sadio Mané en équipe nationale. Le journal trouve une « Sadio-dépendance » qui confirme qu’il est « l’ion indomptable de la Tanière ».

Mais pour Stades, ils sont « quatre indispensables ». En plus de Sadio Mané, il y a les gardiens Edouard Mendy et Alfred Gomis et le défenseur Kalidou Koulibaly.

Record titre de son côté sur le match Sénégal-Guinée-Bissau de novembre et note qu’on va « vers un huis clos total » au stade Lat Dior de Thiès parce que la Fédération est « fortement préoccupée par la Covid-19 ».

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les décisions issues du Conseil des ministres, le trafic portuaire, les chiffres alarmants du don d’organes et la Coupe Mohammed VI des clubs arabes.+L’Economiste+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, mercredi, un Conseil des ministres consacré à l’examen des orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021 et l’adoption de nombre de projets de textes juridiques et d’accords internationaux, indique un communiqué du porte-parole du Palais Royal.

Le Souverain s’est informé auprès du ministre de la Santé au sujet de l’avancement du vaccin contre Covid-19 en cours de développement par la Chine, en ce qui concerne le Maroc. Khalid Ait Taleb a affirmé qu' »il y a un contact permanent avec les entreprises et avec le gouvernement chinois, qui font montre d’une bonne volonté à ce sujet, soulignant que les choses évoluent dans le bon sens », ajoute le communiqué, cité par le journal.

Concernant le Projet de loi de finances 2021, le ministre de l’Économie et des Finances a présenté un exposé sur les orientations générales du texte. « Ce projet de loi a été élaboré en application des Hautes Orientations royales contenues dans le Discours du Trône et celui de l’ouverture de l’année législative, qui ont tracé la feuille de route pour transcender les difficultés économiques et sociales générées par la crise et construire les fondamentaux d’une économie forte et compétitive et un modèle social plus inclusif », a rappelé le ministre.

Le ministre des Finances a en outre souligné que le PLF 2021 a « été élaboré dans un contexte international difficile marqué par la crise liée à la pandémie du Covid-19 et ses répercussions économiques et sociales notamment sur l’activité de plusieurs secteurs ».

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le trafic portuaire se porte bien. A fin septembre, l’activité portuaire est de +8%, soit un volume de 8 millions de tonnes, d’après les dernières statistiques de l’Agence nationale des ports. Ainsi, durant les neuf premiers mois de l’année 2020, sa croissance est de l’ordre de 6,9%, soit un volume global de 70,5 millions de tonnes (MT). Pour comparaison, au cours des neuf premiers mois de 2019, l’activité portuaire était de 65,96 MT et de 64,22 MT à fin septembre 2018.

Le top 3 des ports de Mohammedia, Casablanca et Jorf Lasfar. A eux trois, ils ont assuré le transit de 55 millions de tonnes, soit près de 78,2% du trafic à fin septembre. A la première place, le port de Jorf Lasfar avec une part de 40,9% du trafic global, 28,8 millions de tonnes et une progression de +7,4% comparé à la même période de l’an passé.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le don d’organes, au Maroc, demeure rare. L’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales vient de publier des chiffres alarmants et tire la sonnette d’alarme à l’occasion de la Journée mondiale de la transplantation d’organes.

« En dépit de ses bienfaits et ses vertus, le don d’organes au Maroc reste à la traîne », fait remarquer l’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales dans un communiqué rendu public à l’occasion de la Journée mondiale de la transplantation d’organes, célébrée le 17 octobre de chaque année. Or, « le prélèvement d’organes suivi de greffes est une manifestation concrète de la générosité dont peut témoigner l’être humain », souligne l’Association dans un communiqué, cité par le quotidien.

Selon les chiffres de cette ONG, qui travaille à sensibiliser l’opinion publique sur les maladies rénales, « les candidats éventuels au don d’organes après la mort sont rares », rapporte le journal. Ainsi, et depuis 1989, « seules 1.100 personnes, dont plus de 700 à Casablanca, se sont inscrites aux registres de don d’organes après la mort, mis à la disposition des volontaires au niveau des différents tribunaux de première instance du Royaume », fait savoir le communiqué de l’Association.

Au registre sportif, +Assabah+ fait savoir que l’Union arabe de football a décidé de reprendre le Championnat arabe des clubs qui avait été suspendu à cause de la pandémie de Covid-19. Une compétition dans laquelle le Raja de Casablanca est toujours en course pour le titre, en attendant sa demi-finale retour contre Al Ismaily d’Egypte.

Le rapporte que les “prize money” de la compétition ont été revus à la baisse et une nouvelle grille sera communiquée aux clubs encore en lice. Une décision qui vient à la suite de la crise liée à la pandémie de coronavirus.

Pour le moment, les quatre clubs qualifiés en demi-finale (Raja de Casablanca, Al Ismaily d’Egypte, Al Ittihad et le Chabab d’Arabie Saoudite) n’ont aucune information sur la nouvelle grille.

Initialement, le gagnant devait empocher un chèque de 6 millions de dollars, contre 2,5 millions pour le finaliste et 500.000 dollars pour les demi-finalistes.  En tout cas, selon Talal Al Cheikh, le directeur de la compétition, tous les détails seront fixés cette semaine, avec l’annonce des dates des matchs restant à jouer.

Signature d’un accord pour la formation d’étudiants ivoiriens en master des énergies renouvelables

L’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, et l’école polytechnique de Paris ont signé, mercredi à Abidjan, un partenariat pour la formation en master d’étudiants ivoiriens sur les énergies renouvelables.L’accord a été paraphé par le ministre ivoirien du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables  Abdourahmane Cissé et son collègue de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara ainsi que le directeur général de l’INPHB, Koffi N’guessan et Clément Hervé, représentant de l’Ecole polytechnique de Paris.

«  Avec ce partenariat,  les étudiants vont étudier ici en Côte d’Ivoire et  ils recevront le diplôme de l’école polytechnique de Paris », a expliqué Abdourahmane Cissé, le ministre ivoirien du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables.

« Il faut avoir un niveau de BAC+5 et postuler. Ce sont les  meilleurs étudiants qui seront recrutés et recevront une formation de douze mois dont six mois de stage», a poursuivi M. Cissé.

Selon lui, ce partenariat entre ces deux institutions revêt plusieurs avantages pour les étudiants ivoiriens. « Le premier avantage, c’est le coût de  la formation. Grâce à un soutien de l’État, la formation ici pour les jeunes diplômés sera environ de 300 000 FCFA pour avoir la même formation comme s’ils étaient allés à l’école polytechnique de Paris», s’est félicité Abdourahmane Cissé.

Le deuxième avantage, a-t-il ajouté, c’est le transfert des compétences avec un enseignement de qualité sur place en Côte  d’Ivoire. « Cela  permet de faire en sorte que les ressources financières ne soient pas un frein à l’éducation de notre jeunesse», a soutenu le ministre affirmant que « nous sommes contents de ce partenariat ».

Pour sa part, Adama Diawara, le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est réjoui à son tour de cette convention. « Des étudiants resteront en  Côte d’Ivoire et  bénéficieront d’une formation de qualité avec un diplôme qui est reconnu comme étant celui d’une école prestigieuse de référence internationale. Cette formation est à saluer à plus d’un titre», s’est-il satisfait.

 Il y a quelques mois, rappelle-t-on,  une signature de partenariat a eu lieu  entre l’Institut français du pétrole et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro pour la création de deux masters dans le secteur des hydrocarbures. Le ministre Abdourahmane Cissé a donné le 30 septembre dernier à Yamoussoukro le cours inaugural de ces masters.

Côte d’Ivoire: le lycée professionnel de Jacqueville équipé de matériels didactiques

Le lycée professionnel de Jacqueville, une localité située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan a été équipé, mercredi, de matériels didactiques destinés aux formations en photovoltaïque et efficacité énergétique ainsi que des kits d’hygiène.Ces dons qui s’inscrivent dans le cadre du projet « Formation professionnelle dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité  énergétique» (ProFERE) ont été faits par l’Agence de coopération allemande (GIZ).

Cette initiative financée  à hauteur de 13,9 millions d’euros par l’Allemagne entend dispenser des formations répondant aux besoins  énergétiques nationaux, tout en accroissant l’insertion socioprofessionnelle des formés.

A cette occasion,  Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétariat d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a dit la gratitude de la Côte d’Ivoire au donateur.

 « Votre pays permet assurément au président de la République, Alassane Ouattara, de réaliser un volet important de sa vision pour le développement de la Côte d’Ivoire», a-t-il indiqué. Selon lui, ce matériel de pointe « impactera positivement la qualité de la formation des pensionnaires du lycée professionnel de Jacqueville».

De son côté, Martin Koever, le représentant de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire  a soutenu à son tour que ce projet entend stimuler le développement du secteur de l’énergie durable, en mettant sur le  marché une expertise technique et managériale locale spécialisée et un savoir-faire en énergie solaire et efficacité énergétique.

Le projet ProFERE concerne deux 02 établissements de formation professionnelle, notamment,  le lycée professionnel Jacqueville au Sud  du pays et le Centre de formation professionnelle de Korhogo, dans l’extrême nord.

Mise en service à Abidjan de deux postes de distribution d’électricité d’un coût de 12,4 milliards Fcfa

Deux postes de distribution d’électricité à Anani et à Bingerville, dans le District d’Abidjan, d’un coût d’investissement de 12,4 milliards Fcfa ont été mis en service, mercredi, par le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a constaté APA sur place dans la capitale économique du pays.Ces postes ont été financés par un prêt de 12,4 milliards FCFA de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) à l’Etat de Côte d’Ivoire pour un taux de 8% d’une durée de 15 ans dont 3 années de différé. Ils permettront non seulement l’amélioration de la qualité de l’électricité des zones d’Anani et de Bingerville, mais également offriront une réduction du temps de coupure et des pertes techniques.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a indiqué que le taux de couverture, établi à 33% en 2011, devrait atteindre 80% en 2020 et l’électrification totale du pays avant fin 2025.

En 2011, la Côte d’Ivoire qui disposait de 45 postes dans toute l’étendue du territoire, est passée aujourd’hui à 65 postes de haute tension électrique, a fait remarquer le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

Avec ce dispositif de transport d’électricité, dira-t-il, la Côte d’Ivoire a doublé en neuf ans (de 2011 à 2020) le nombre d’abonnés au réseau électrique et réduit le temps moyen de coupure d’électricité.

Ce projet d’extension du réseau électrique vise à améliorer les conditions de vie des populations. Selon M. Cissé, l’on pouvait observer dans certaines zones du pays 50 heures de coupure d’électricité par an, voire 100 h/an.

Le Premier ministre Hamed Bakayoko s’est félicité de ce que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui au-delà du pic de consommation dont la pointe est estimée à 1 500 Mgw contre un production du pays évaluée à 2 229 Mgw.

Il a relevé qu’avec le programme Proner (Programme national d’électrification rurale), l’Etat envisage d’électrifier tous les villages de plus de 500 habitants pour permettre que tout le monde ait accès à l’électricité.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a annoncé un autre projet important de 47 milliards de Fcfa qui a été engagé pour améliorer la fourniture d’électricité à Abobo, à Yopougon, à Abatta, des zones d’Abidjan et à l’intérieur du pays.