Marou Amadou Archives - Journal du niger

Niger : L’ancien Garde des sceaux, Marou Amadou lance officiellement les activités de son centre d’études sur le climat et la sécurité

Le centre d’études et de recherche sur le climat en Afrique et la sécurité humaine (CERCRASH), organisation fondée par l’ancien Ministre de la justice et Garde des Sceaux du Niger, Marou Amadou, a officiellement lancé ses activités, ce lundi 27 Décembre 2021 à Niamey.

La cérémonie de lancement a été présidée par le vice-recteur de l’université Abdou Moumouni de Niamey, le Pr Rabani Adamou.

Le cérémonial, note-t-on, a débuté par une allocution du fondateur du CERCRASH, dans laquelle Marou Amadou a demandé une minute de prière à la mémoire de l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, icône de la lutte anti-apartheid, décédé ce dimanche 26 décembre 2021.

Ensuite Morou Amadou, qui est par ailleurs, nouvel ambassadeur du Niger en Ethiopie, a rendu un hommage aux anciens Chefs d’Etat du Niger, à savoir Diori Hamani, Seyni Kountché, Ali Sebou, Mahamane Ousmane, Ibrahim Mainassara Baré, Daouda Mallam Wanké, Mamadou Tandja, Salou Djibou et notamment Issoufou Mahamadou à l’endroit de qui il n’a pas tari d’éloges. Il a aussi salué de nombreux acteurs du panafricanisme.

Dans son discours de lancement, le vice-recteur de l’université Abdou Moumouni a indiqué que « le problème de la sécurité et le problème du climat sont deux thématiques clefs où je considère que les pays africains ne sont pas des acteurs mais plutôt des victimes ».

« Lorsque vous prenez le climat, lorsque vous prenez le réchauffement climatique global, lorsque vous prenez les changements climatiques, les pays africains sont les plus vulnérables, parce que ne disposant pas de ressources, et ne sont pas à l’origine du réchauffement climatique. Parce que, quand vous prenez le mécanisme du réchauffement climatique, on dit qu’il résulte de l’émission du gaz à effet de serre dans notre environnement, et ce gaz à effet de serre provient du mécanisme d’industrialisation. Et les pays industrialisés ne sont pas en Afrique. Donc l’Afrique n’a pas du tout ou n’a pas pratiquement contribué à la pollution qui est la cause du réchauffement climatique global », a-t-il expliqué avant de soutenir que « nous sommes plus victimes qu’autre chose ».

« Je suis donc, en tant que chercheur, surpris des fois, quand des pays africains engagent leurs ressources pour combattre ce fléau, alors qu’il y a des acteurs responsables de cette pollution », a ajouté le Pr Rabani Adamou.

Pour ce qui concerne la sécurité, a poursuivi l’universitaire, « c’est aussi pareil. Nous sommes victimes en matière de sécurité humaine ».

Selon lui, ce qui manque aux pays africains face à ces deux fléaux, « c’est la réflexion » et la « perspective », avant d’indiquer « que les fils et les filles de l’Afrique ont cette responsabilité ».

La personnalité académique a ainsi appelé le CERCRASH à « travailler d’arrache-pied pour que les africains prennent conscience de leur statut de victimes en ce qui concerne les questions de sécurité et du changement climatique, ainsi que de la mission qu’ils doivent accomplir dans le cadre de la lutte contre ces fléaux ».

Pr Rabani a, enfin, exhorté les dirigeants africains à « associer les chercheurs dans les prises de décisions concernant notamment ces deux questions et à mettre en exergue les résultats des recherches ».

 

source: news.aniamey.com

6ème Journée nationale de mobilisation contre la traite des personnes axée sur le phénomène de la mendicité

Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, a présidé, ce lundi 28 septembre 2020 au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie d’ouverture de la 6ème édition de la Journée nationale de mobilisation contre la traite des personnes au Niger.

Organisée par l’Agence Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes et le Trafic Illicite des Migrants (ANLTP/TIM), avec l’appui de ses partenaires (EUCAP Sahel Niger, OIM et ONUDC), cette 6ème édition est axée autour du thème : « L’insuffisance du cadre juridique et institutionnel de lutte contre la mendicité et le travail forcé des enfants« .

En procédant à l’ouverture de cette journée, le Ministre de la Justice Marou Amadou a d’abord voulu rappeler que « le but de cette commémoration vise à sensibiliser les populations sur les causes et les conséquences multiples de la traite des personnes et à promouvoir le mécanisme de prise en charge des victimes ».

Il a ensuite fait remarquer, qu’en matière de traite des personnes, « le Niger est un pays de transit et de destination » et que « les personnes qui en sont victimes sont surtout les travailleurs migrants, en particulier les femmes et les jeunes de couches sociales défavorisées, à qui il est miroité une vie meilleure dans les centres urbains ».

Selon lui, «  le cas des enfants reste le plus préoccupant aussi bien pour la traite au niveau national qu’international et les moyens généralement utilisés par les délinquants qui les exploitent sont la menace, le recours à la force ou d’autres formes de contrainte, l’enlèvement, la fraude, la tromperie, l’abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur l’enfant ».

Mais, a rassuré le Garde des Sceaux, « la volonté du Niger de combattre la traite des personnes a été maintes fois réaffirmée au plus haut sommet de l’Etat », rappelant pour cela l’engagement du Président de la République Issoufou Mahamadou, pris lors de son message à la Nation du 02 Août 2016, « de combattre avec la plus grande fermeté le crime honteux de trafic des migrants », qui a causé la mort de plusieurs centaines de personnes innocentes dont des femmes et enfants.

Et même si « en dépit de tous les efforts déployés par le Gouvernement, la lutte contre la traite des personnes reste un défi majeur », le Ministre Marou Amadou s’est réjoui qu’elle suscite néanmoins « l’attention des organisations internationales et des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de la protection des droits humains ».

« Le combat quotidien que nous menons doit être l’affaire de tous », a-t-il enfin suggéré, parce que aujourd’hui la traite des personnes est une préoccupation mondiale aux conséquences désastreuses pour les victimes que sont généralement les femmes et les enfants.

Notons que dans le cadre de la célébration de cette journée, il a été procédé, en marge de la cérémonie d’ouverture, à la signature d’un mémorandum d’entente sur la collecte et le partage des données en matière de traite des personnes et du trafic illicite des migrants.

Le mémorandum d’entente a notamment été signé par Directeur Général de l’ANLTP/TIM, le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, la présidente de l’ONG « Femmes et Enfants Victimes de Violences Familiales » et la Coordinatrice de l’Association « Action pour l’Epanouissement des Femmes et des Enfants Nigériens ».

A la suite de cette signature, la Chargée d’Affaire de l’Ambassade de l’Italie au Niger, Mme Orsini Francesca Maria, a indiqué que la signature de ce mémorandum d’entente « est une étape fondamentale de la mise en place d’un système national de collecte des données sur la traite des personnes », avant d’assurer que l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) soutient l’ANLTP/TIM Niger dans ce processus à travers une contribution significative de la République d’Italie visant à renforcer les capacités institutionnelles du Niger.

Cette 6ème Journée nationale de mobilisation contre la traite des personnes au Niger sera également l’occasion d’une Conférence sur le thème de l’édition (« Insuffisance du cadre juridique et institutionnel de la lutte contre la mendicité et le travail forcé des enfants au Niger »), et d’un concours de plaidoiries sur « Le phénomène de la mendicité au Niger : Pratique religieuse ou démission parentale ».

Echanges entre le ministre de la justice et le réseau parlementaire de lutte contre la corruption

Les membres du réseau parlementaire de lutte contre la corruption, les infractions assimilées et de la bonne gouvernance ont échangé ce lundi 10 février avec le ministre de la Justice Garde des Sceaux M. Marou Amadou sur la problématique de la lutte contre la corruption au Niger.

Cette rencontre du réseau avec le ministre en charge de la Justice est la suite logique d’une série de visites entamée par le réseau depuis le lundi 3 février dernier au niveau de certaines institutions de la République et organisations de la société civile.
Le but de cette sortie est d’échanger avec eux sur leurs conditions de travail et en même temps, prendre conseil sur la conduite à tenir afin de mieux combattre le fléau dans une synergie d’actions.

Selon le député Boulou Mamadou le réseau s’est engagé à contribuer au niveau de l’administration, de lutter contre la corruption, avec pour objectif, le changement de mentalité des citoyens, ‘‘un pays s’il est engrangé par la corruption y’ aura pas de développement ’’, a-t-il fait savoir.

M. Boulou Mamadou de réjouir que le ministre en charge de la Justice a réitéré son engagement pour accompagner le réseau dans cette démarche commune, portée par les plus hautes autorités du pays.