Mort Archives - Journal du niger

Niger : un véhicule de Barkhane percute à mort un homme

Un véhicule de la force Barkhane a renversé accidentellement une personne qui se trouvait au bord de la route à la sortie de la ville d’Ayorou.

 

« Le 19 juillet, vers 20h00, à la sortie de la ville d’Ayorou, un véhicule de la force Barkhane a renversé accidentellement une personne qui se trouvait au bord de la route », relate la force Barkhane dans son communiqué.

« La victime a été évacuée à l’hôpital de Tillabéri, elle est décédée à l’hôpital des suites de ses blessures dans la nuit », a précisé la même source.

Tout en déplorant « cet accident » et transmis ses condoléances à la famille de la victime, Barkhane a indiqué qu’elle « coopère avec les autorités nigériennes pour déterminer les causes exactes de cet accident ».

Depuis plusieurs semaines, des camions et véhicules chargés de matériels militaires destinés à la force Barkhane arrivent au Niger, en provenance du Mali que les forces françaises et européennes ont décidé de quitter suite à un désaccord avec les autorités de transition maliennes.

C’est le deuxième incident impliquant la force française au Niger, ayant entraîné des pertes en termes de vies humaines.

Le 27 novembre dernier, des jeunes de la ville de Téra, située près de la frontière du Burkina Faso, avaient manifesté pour empêcher le passage d’un convoi de Barkhane en provenance de la Côte d’Ivoire pour Gao dans le nord du Mali.

La manifestation a été dispersée par la force. Selon un bilan publié par le gouvernement nigérien, au moins trois manifestants avaient été tués, alors que dix-sept autres et sept gendarmes nigériens accompagnant le convoi de Barkhane, avaient été blessés.

Après une enquête qui n’a pas permis de déterminer les circonstances de la mort des manifestants, les autorités nigériennes et françaises ont convenu, en mai dernier, de dédommager les familles des trois manifestants tués et des blessés.

Niger : le bilan de l’attaque de la prison de Koutoukalé est d’un mort

Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a annoncé mardi la mort d’un garde national dans une attaque contre la prison de haute sécurité de Koutoukalé lundi.

 « Les assaillants, lourdement armés et montés à bord de trois véhicules, ont perpétré l’attaque contre la prison aux environs de 16h30″, selon le communiqué, précisant « qu’à l’issue d’intenses combats« , un agent de la garde nationale nigérienne a été tué.

Du coté des assaillants, le communiqué a rapporté « qu’un véhicule de l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) qui avait été volé le 2 mai dernier dans le département de Banibangou par des bandits, a été récupéré. Une roquette et plusieurs munitions ont été abandonnées sur place ».

Cette attaque, la deuxième du genre contre ladite prison, a été repoussée « grâce au courage des éléments de la Garde nationale du Niger en charge de la sécurisation« , a précisé le ministère, ajoutant que « des moyens conséquents ont immédiatement été mobilisés par les Forces de Défense et Sécurité (FDS) pour engager des poursuites en vue de neutraliser ces terroristes« .

La prison de Koutoukalé abrite les détenus les plus dangereux, notamment les djihadistes maliens et des membres du groupe terroriste Boko Haram, ainsi que des narcotrafiquants.

La partie nord du Mali voisin abrite depuis 2012 plusieurs groupes terroristes proches d’Alkaidah au Maghreb Islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements rebelles ainsi que des narcotrafiquants qui mènent des attaques meurtrières de part et d’autre de la frontière entre le Niger et le Mali.

 

Niger: un chef touareg tué à Inatès

Des hommes armés ont tué le chef du groupement touareg Tahabanat a été assassinat dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 avril.

Le chef Arrissal Amdagh du groupement touareg d’Inatès, une localité nigérienne non loin de la frontière malienne est mort, assassiné par des djihadistes. Cet acte constitue la première attaque porté contre un leader  touareg au Niger.

Les agresseurs, deux au total, ont réussi à s’introduire dans le domicile du chef Arrissal Amdagh pour y commettre leur crime. Ils ont ensuite fui vers la frontière malienne.

Au Niger, le chef Arrissal Amdagh était connu pour son engagement en faveur de la coexistence pacifique des communautés installées dans la zone. Il a notamment joué un rôle important dans le retour de jeunes d’Inatès enrôlés au sein des factions terroristes du Nord du Mali. Toutes choses qui avaient fait naitre de l’antipathie à son égard.