OUEST Archives - Page 211 sur 234 - Journal du niger

L’UA appelée à mettre en œuvre le projet africain de TGV

Les participants au webinaire sur le projet de chemin de fer à grande vitesse en Afrique qui s’est tenu le 29 juillet dernier, ont appelé l’Union africaine et les dirigeants du continent à accélérer la mise en œuvre du train à grande vitesse pour soutenir la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).Animé par Olawale Rasheed de la table ronde des chemins de fer africains, le webinaire a été organisé par l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD (AUDA-NEPAD).

Le NEPAD a déclaré lundi que M. Raila Odinga, le Haut représentant de l’UA pour le développement des infrastructures en Afrique, qui a présidé la rencontre, a mis le continent au défi de prêcher par l’exemple, soulignant que « si l’Europe et l’Amérique du Nord pouvaient transformer leurs systèmes ferroviaires à l’époque où ils l’ont fait, l’Afrique peut même faire mieux maintenant ».

M. Odinga a noté les nombreux développements ferroviaires à travers l’Afrique et déclaré que le continent avait consacré beaucoup de temps à la planification. Citant la Zlecaf, le Haut Représentant de l’UA a déclaré que la logistique des transports et l’interconnectivité étaient essentielles au succès du projet, dénonçant la très faible connectivité entre les Africains en raison de la mauvaise connexion des transports.

Le Directeur des infrastructures et de l’énergie de la Commission de l’UA, Cheikh Bedda, a souligné l’importance stratégique du train à grande vitesse pour le développement de l’Afrique. Il a informé les participants à la réunion que la Commission était prête à faire avancer le processus de mise en œuvre.

Tout en notant la perturbation occasionnelle causée par la pandémie de Covid-19, M. Bedda a déclaré que la direction de la commission était déterminée à transformer la pandémie en opportunité, soulignant que la commission était ouverte à une collaboration et un partenariat crédibles pour faire du projet une réalité.

L’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD est l’organe technique de l’Union africaine. Le mandat principal de l’AUDA-NEPAD est de faciliter et de coordonner la mise en œuvre des programmes et projets prioritaires régionaux et continentaux et de promouvoir les partenariats, la mobilisation des ressources, la recherche et la gestion des connaissances. Grâce à l’AUDA-NEPAD, les pays africains ont des opportunités uniques de prendre le contrôle total de leur programme de développement, de travailler plus étroitement ensemble et de coopérer plus efficacement avec les partenaires internationaux.

Affaire retrait de Gbagbo de la liste électorale: EDS saisit la commission électorale

Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ( EDS), un groupement politique de l’opposition ivoirienne qui dit avoir pour réfèrent politique Laurent Gbagbo, a saisi lundi la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) pour avoir des explications sur le retrait de M. Gbagbo de la liste électorale provisoire 2020.« Nous avons tous constaté à la lecture de la liste électorale provisoire qui a été mise sur le site de la CEI officiellement que le président Gbagbo n’y figure pas. Ça veut dire qu’il ne peut ni être électeur, ni être éligible. Après  discussion, ce qu’on peut retenir, ils disent que ce n’est pas la CEI qui est responsable. Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques», a expliqué Georges Armand Ouégnin, le président de EDS après une rencontre avec Coulibaly Kuibiert-Ibrahime, le président de la CEI.

 « Il y a un contentieux de la liste électorale provisoire qui va s’ouvrir.  Je lui ai dit que nous allons lui démontrer par A+B que le président Gbagbo n’a pas perdu ses droits civiques. Nous allons prouver qu’il mérite d’être sur la liste électorale.  Nous allons user de toutes les voies démocratiques et  juridiques pour prouver que le président Gbagbo mérite d’être sur la liste électorale», a dit  avec insistance M. Ouégnin.

Quelque 7 500 035 électeurs figurent sur la liste électorale provisoire 2020 remise la semaine dernière par la CEI aux partis et groupements politiques.

 Dans un communiqué, Me Habiba Touré, l’avocate de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé le week-end dernier que son client a été retiré du listing électoral 2020 sur lequel figurent les électeurs des prochaines échéances électorales ivoiriennes.

Le contentieux de cette liste électorale s’ouvre le 05 août prochain. L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est en liberté sous conditions à Bruxelles ( Belgique) après son acquittement par la Cour pénale internationale ( CPI) par laquelle il était poursuivi pour des faits de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

M. Gbagbo et trois de ses ex-ministres, dont son ancien Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo, ont été condamnés en 2018 à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d’amende, dans l’affaire du « braquage» de l’Agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pendant la crise post-électorale ivoirienne.

Selon l’article 4 du code électoral ivoirien, ne sont pas électeurs, les individus frappés d’incapacité ou d’indignité notamment.

 Il s’agit notamment des individus condamnés pour crime ; des individus condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis pour vol, escroquerie, abus de confiance, détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption et trafic d’influence, attentats aux mœurs ; des individus en état de contumace ; des individus auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et, plus généralement, ceux pour lesquels les lois ont édicté cette interdiction.

Ouverture à Abidjan d’un atelier pour planifier la coopération entre la Côte d’Ivoire et le PNUD de 2021 à 2025

Un atelier de planification stratégique du programme de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) sur la période 2021-2025 ( CPD 2021-2025) s’est ouvert lundi à Abidjan sous la présidence de Nialé Kaba, la ministre ivoirienne du Plan et du développement, a constaté APA sur place.L’objectif de cet atelier est d’identifier les priorités stratégiques et les axes d’intervention du programme-pays 2021-2025 du PNUD avec les différentes parties prenantes dont l’État de Côte d’Ivoire. Dévoilant à cette occasion, les axes d’intervention de ce nouveau accord-cadre de coopération entre la Côte d’Ivoire et le PNUD, la ministre Nialé Kaba a indiqué que les thèmes majeurs du CPD 2021-2025 portent entre autres,  sur la transformation structurelle de l’économie ivoirienne, le développement du capital humain et le renforcement de la gouvernance. 

Auparavant, elle a rappelé le bilan du précédent accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le PNUD ( 2017-2020). « Une bonne collaboration entre mon département ministériel et le PNUD ont permis d’assurer les cycles précédents de notre programme de coopération », a dit Mme Nialé soulignant que quarante-cinq projets ont été développés sur cette période notamment dans la gouvernance et le développement durable inclusif. 

Avant elle, Carole Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire a affirmé à son tour, qu’il s’agit de planifier le nouveau cadre de coopération entre son institution et la Côte d’Ivoire à travers un « document programmatif de coopération ». 

« Ce nouveau programme de coopération se veut plus agile et plus flexible», a assuré Mme Carole Flore appelant les parties prenantes à mettre un accent sur le genre et les solutions digitales. Cet atelier de planification stratégique du prochain accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le PNUD permettra notamment d’identifier les priorités stratégiques et les axes du nouveau CPD. 

A terme, les axes d’intervention et la stratégie vont également permettre au PNUD d’accompagner le gouvernement ivoirien dans l’atteinte de ses objectifs de développement entre 2021-2025.

Le Sénégal exonère la TVA sur les matériels de production d’énergies renouvelables

Le gouvernement du Sénégal a, par arrêté interministériel, exonéré la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), une liste de vingt-deux (22) matériels entrant dans la production d’énergies renouvelables de source solaire, éolienne et biogaz.La liste des matériels destinés à la production d’énergie solaire exonérés, concerne le panneau solaire photovoltaïque, le capteur ou panneau solaire thermique, l’onduleur solaire, la batterie solaire, le kit de chauffe-eau solaire, le régulateur de charge, le kit de lampe solaire, le lampadaire solaire comprenant panneau solaire, batterie contrôleur et lanterne ainsi que le kit de pompage solaire comprenant panneau solaire, contrôleur et pompe.

Pour les matériels destinés à la production d’énergie éolienne, l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée concerne la tour, la pâle, le rotor, la nacelle et le moyeu, informe le communiqué du ministère du Pétrole et des Energies parvenu ce lundi à APA. 

En ce qui concerne les matériels destinés à la production d’électricité et de chaleur à partir du biogaz, poursuit la note, il s’agit du réchaud à biogaz, de l’analyseur de débit à biogaz, du bio digesteur préfabriqué, de la pompe à biogaz, de l’appareil de désulfurisation, du piège à eau, du groupe électrogène à biogaz et de l’appareil mélangeur de substrats.

Ces mesures prises par le gouvernement ont pour objectif de faire baisser de manière substantielle les coûts d’acquisition de ces équipements (18 %) pour faciliter l’accès à l’énergie et particulièrement à l’électricité, dans le milieu rural. Ils entrent dans le cadre de la politique d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promotion des énergies renouvelables, souligne la note. 

Aussi, ajoute le document, le gouvernement vient de satisfaire, à travers cette exonération de TVA, une vieille doléance des acteurs du secteur des énergies renouvelables.

Côte d’Ivoire: lancement d’une campagne de sensibilisation pour réduire la consommation d’électricité

Une campagne de sensibilisation de la population ivoirienne pour l’adoption de «bons comportements» visant à réduire sa consommation d’électricité a été lancée, lundi, et se poursuivra jusqu’au 03 octobre prochain autour du slogan « Si tu gaspilles ton courant, tu gaspilles ton argent ».Pendant deux mois, « des gestes simples, efficaces et économiques » seront expliqués à la population pour éviter le gaspillage et réduire sa consommation d’électricité, rapporte une note d’information du ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables (MPEER).

Plusieurs canaux seront utilisés pour faire passer le message clé et pour donner des conseils et des astuces en vue d’aider les populations à mieux gérer leur consommation énergétique, réduire le coût de leur facture d’électricité et économiser plus d’argent.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables Abdourahmane Cissé, entend, par le truchement de cette campagne, informer les consommateurs sur des gestes et choix à opérer pour une meilleure gestion des factures, et contribuer ainsi à la lutte contre la cherté de la vie.

 «L’objectif général de cette stratégie est de permettre aux ménages de consommer moins pour le même résultat», souligne-t-il, insistant que «le consommateur sera ainsi instruit sur les gestes élémentaires permettant de faire des économies sur sa facture d’électricité ». La sensibilisation portera également sur les mauvaises habitudes à éviter.

Côte d’Ivoire: léger réaménagement du Cabinet du chef de l’Etat et du gouvernement

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a procédé lundi à un léger réaménagement de son Cabinet, et du gouvernement dirigé par Hamed Bakayoko, nommé Premier ministre le 30 juillet 2020 à la suite du décès d’Amadou Gon Coulibaly.Sur proposition de M. Hamed Bakayoko, le chef de l’Etat a signé un décret portant nomination de Moussa Sanogo en qualité de ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, et M. Emmanuel Essis Esmel comme ministre de la Promotion de l’Investissement privé.

Précédemment, M. Emmanuel Esmel Essis, ministre de la Promotion de l’Investissement privé, et M. Moussa Sanogo, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, avaient leur portefeuille rattaché au Premier ministre.  

Quant à Claude Isaac Dé, ministre auprès du Premier ministre chargé de la coordination des Grands projets, il intègre le Cabinet du président de la République, où il vient d’être nommé ministre, secrétaire général adjoint, chargé de la Coordination des grands projets.

Patrick Achi, précédemment ministre, secrétaire général de la présidence de la République, a été promu ministre d’Etat, secrétaire général. M. Fidèle Sarassoro qui occupait le poste de directeur de Cabinet, est nommé ministre, directeur de Cabinet.

Les autres ministres de la présidence de la République ont été maintenus dans leurs fonctions respectives, de même que les autres ministres et secrétaires d’Etat du gouvernement ivoirien, indique le décret.      

Sénégal: décès de Cheikh Ahmed Tidiane Niass, Khalife général de Médina Baye

Le Khalife général de Médina Baye à Kaolack (centre), Cheikh Ahmed Tidiane Niass est décédé, dimanche soir à l’hôpital général de Grand-Yoff de Dakar.Le 4e Khalife de Médina Baye était âgé de 88 ans. Il est succédé par Cheikh Mouhammadou Mahi Niass.

C’est « une triste nouvelle », a réagi sur son compte Twitter, le président de la République, Macky Sall, saluant la mémoire d' »un saint homme, d’un bâtisseur et d’une grande figure de la Fayda Tijania. »

Cinq morts dans un accident de la circulation à Yamoussoukro

Un accident de la circulation impliquant un mini-car communément appelé Massa et un véhicule de type 504 est survenu lundi sur la voie principale de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne (centre du pays) faisant un bilan provisoire de 28 victimes dont 05 décès certains. « Le lundi 03 août à 06h13 mn (heure locale et GMT), un accident de la circulation a impliqué un Massa et un 504 à Yamoussoukro sur la voie principale. Le bilan provisoire est de 28 victimes dont 05 décès certains parmi lesquelles 03 incarcérées », a annoncé le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information.

En 2019 en Côte d’Ivoire,  les accidents de la circulation ont fait 24 907 victimes dont 537 morts dans le pays.  La surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent dans le pays, selon le gouvernement ivoirien.

Les décès de Mansour Kama et du Khalife de Médina Baye à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent en priorité des décès survenus hier de Mansour Kama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) et de Cheikh Ahmed Tidjane Niass, Khalife de Médina Baye à Kaolack (centre). »Cheikh Ahmed Tidjane Niass tire sa révérence à l’âge de 88 ans. Mansour Kama, capital décès », écrit L’Observateur à sa Une.

Faisant état de « week-end de Tabaski macabre », Les Échos note que « la mort frappe en plein coeur de la religion et de l’économie ». Selon nos confrères, les Khalifes généraux de Médina Baye et de Mbeuleukhé (nord) sont rappelés à Dieu, tout comme « Mansour Kama et Gora Ngom de Khelcom bâches qui laissent le secteur privé orphelin ».

À propos de tous ces décès, La Tribune parle de « Tabaski noire » au Sénégal, là où Wafl Quotidien se focalise sur le décès de Mansour Kama et note que « le patronat perd un seigneur ».

Emboîtant le pas à Walf Quotidien, nos confrères du Quotidien estiment qu’avec la mort de Mansour Kama, c’est « un patriote économique (qui) s’en va ».

« La communauté musulmane en deuil: Le Khalife général de Médina Baye n’est plus ! », s’exclame Sud Quotidien à sa Une, qualifiant Mansour Kama d’icône économique.

« Rappel à Dieu hier du 4e Khalife de Cheikh Al Islam-Médina Baye perd son +Papeu Cheikh », renchérit Vox Populi, expliquant que Cheikh Ahmed Tidiane Niasse s’est éteint à l’hôpital général de Grand-Yoff à 88 ans.

De l’avis de Vox Populi, le défunt Khalife doit être succédé par  Cheikh Mouhammadou Mahi Niasse. « Décès de Mansour Kama-Le secteur privé perd un capitaine-défenseur », rapporte le journal, citant Macky Sall qui affirme: »Le Sénégal perd une icône du patronat ».

« Décès de six icônes dont Mansour Kama, le Khalife général de Médina Baye et (la journaliste) Reine Marie Faye-VSD de Tabaski macabre au Sénégal », titre L’As, faisant dire à EnQuête que « la faucheuse s’enhardit ».

« Décès de Mansour Kama: Une grande figure du patronat est partie. La Cnes orpheline de son président. Les hommages de Macky Sall et du monde du travail », titre Rewmi Quotidien.

Lors de la célébration de la Tabaski, le 31 juillet dernier, ce journal renseigne que les prêches des imams et des hommes politiques ont porté sur la Covid-19, pour laquelle Libération informe qu’au Sénégal, « le bilan passe à 209 morts » dont neuf nouveaux décès enregistrés entre jeudi et samedi.

Les journaux traitent également de la démolition du marché Sandaga, situé à Plateau, centre administratif et des affaires de Dakar.  « Sandaga refuse sa démolition: Trois des quatre bulldozers tombent en panne », informe Lii Quotidien.

Quoi qu’il en soit, Vox Populi écrit qu’après 75 ans au coeur de Dakar, « Sandaga, un pan de l’histoire du Sénégal à terre ». « Démolition du marché Sandaga: La fin d’une histoire. La reconstruction coûtera 70 milliards, pour 24 mois de travaux », détaille Le Quotidien à sa Une.

Revenant sur l’ouverture des frontières aériennes, Les Échos révèle que « le Sénégal (est) toujours black-listé par l’UE » qui a retiré de sa liste l’Algérie.

Une banque équipe la maternité du Centre hospitalier régional de Niamey

Une banque a équipé la maternité Poudrière II du Centre hospitalier régional (CHR) de Niamey, de plusieurs édifices pour améliorer les conditions sanitaires d’une frange de la population particulièrement vulnérable, notamment, les familles et accompagnatrices de femmes enceintes, optimisant le dispositif d’accueil au niveau de la maternité du CHR.Le soutien de la Banque internationale pour l’Afrique au Niger (BIA-Niger) s’inscrit dans le cadre d’une convention de partenariat conclue le 31 décembre 2019, se traduisant par le financement de la construction et l’équipement d’un bâtiment composé d’un espace d’accueil et d’un bloc de quatre compartiments de toilettes, destinés en priorité aux familles des patientes de la maternité Poudrière II.

La cérémonie de remise officielle de dons a eu lieu le mardi 07 juillet dernier, au sein de la maternité Poudrière II, en présence de Dr Idi Illiassou Maînassara, ministre de la Santé publique, M. Issaka Hassan Karanta, Gouverneur de la région de Niamey, Mmes Fatouma Tari Bako,   Aïssa Nana Ango respectivement Directeur général du Centre hospitalier régional (CHR) et Directeur général de BIA-Niger.

L’action sociale menée par cette banque, vise à améliorer les conditions sanitaires d’une frange de la population particulièrement vulnérable, notamment, les familles et accompagnatrices de femmes enceintes, optimisant le dispositif d’accueil au niveau de la maternité du CHR.

BIA-Niger compte parmi les acteurs bancaires majeurs du Niger. Son engagement citoyen s’articule autour de 4 axes d’intervention à savoir le social, l’entreprenariat, l’environnement  et la culture qu’elle investit pour innover dans son modèle, faisant émerger les bases d’une économie responsable.

Côte d’Ivoire: l’UDPCI se retire du RHDP et invite Mabri à être son candidat à la présidentielle

L’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, ex-allié au pouvoir) s’est retirée officiellement, dimanche, du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti d’Alassane Ouattara), invitant son président Albert Toikeusse Mabri à être son candidat à la présidentielle d’octobre prochain à l’issue d’un bureau politique extraordinaire, a constaté APA sur place.« Le bureau politique, à l’unanimité invite le Dr Abdallah Albert Toikeusse Mabri, président de l’UDPCI, à faire acte de candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 conformément à l’article 22 alinéa 2 des statuts et règlements intérieur du parti », a rapporté Pr Dion Yodé Simplice, le porte-parole de ce parti.

 « Le bureau politique décide du retrait  pur et simple  de l’UDPCI de la coalition politique RHDP à compter de ce jour. Le bureau politique invite tous les militants du parti à cesser toute participation aux activités du RHDP à compter de ce jour… Le bureau politique invite le président du parti à convoquer la convention d’investiture du candidat du parti à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020», a ajouté Pr Dion.

Expliquant pour sa part, son retrait du RHDP, la coalition au pouvoir dont il est l’un des fondateurs, M. Mabri a expliqué qu’il « y a beaucoup de mépris, de suffisance et d’oubli» chez les militants du parti d’Alassane Ouattara. « Nous pensons que notre place n’est plus là-bas », a-t-il estimé.

« Je pense que nos chances sont très grandes (parlant de la présidentielle). Les données de 2010 ne sont pas celles de 2020 et ils vont vérifier cela très bientôt. Nous sommes candidats parce que nous pensons que les ivoiriens vont nous choisir», a soutenu le président de l’UDPCI.

Pour M. Mabri qui dit être l’un des meilleurs profils pour la présidentielle prochaine, il « peut beaucoup faire pour la Côte d’Ivoire ».

Membre-fondateur du RHDP, la coalition au pouvoir,  M. Mabri est en froid avec le président Alassane Ouattara depuis la désignation (sans élection)  en mars dernier lors d’une réunion, de feu Amadou Gon Coulibaly comme le candidat du parti au pouvoir à l’élection présidentielle d’octobre prochain.

 A cette réunion M. Mabri qui  ambitionnait lui-aussi de porter les couleurs du RHDP à la prochaine présidentielle,  a émis des réserves quant au choix de l’ancien premier ministre, appelant le président Alassane Ouattara au dialogue.

Quelques mois après ce conclave du RHDP, le président de l’UDPCI a été démis de son poste de ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et écarté des instances du RHDP dont il était le 2ème vice-président.

Bars et boîtes de nuit: les opérateurs invités à préserver la survie du secteur avec responsabilité

Les opérateurs des bars et boîtes de nuit ont été invités, samedi, à préserver la survie de leur secteur avec responsabilité suite à la décision du Conseil national de sécurité (CNS) du 30 juillet dernier, autorisant la réouverture de ces établissements après plus de quatre mois de fermeture liée à la pandémie de la Covid-19.Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana a conduit une visite inopinée dans les night clubs, bars et lounges, dans la nuit de samedi pour sensibiliser les acteurs de ces établissements au respect des mesures barrières prises pour la lutte contre la Covid-19.

De Yopougon, Rue princesse, avec les escales de ‘’L’internat night-club » et du ‘’Rex bar »,  à ‘’La 5è avenue », en passant par l’espace ‘’Acoustic », ‘’La Sangria », ‘’Le VIP » et le ‘’George V », dans la commune de Cocody, la délégation ministérielle a pu se rendre compte des aspects positifs et des écueils à rectifier pour une reprise efficiente, rapporte une note d’information transmise dimanche à APA.

M. Fofana, accompagné du préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi et des représentants municipaux, a visité des établissements de loisirs et de divertissement nocturne pour constater, in situ, le dispositif des mesures de sécurité sanitaire  qui y est déployé. 

Il s’agit notamment la distanciation physique, la mise à disposition de gels hydroalcooliques, la prise de températures des clients  et l’ergonomie desdits espaces conformément aux protocoles définis d’un accord concerté au fil des différentes rencontres menées sous la houlette de la tutelle avec le Mouvement des opérateurs économiques de la nuit et des débits de boisson  (Mopen-Db).

Ce secteur, souligne-t-on, offre plus de 10 000 emplois directs  dans quelque 2000 établissements dans le Grand Abidjan.

Sénégal : Mansour Kama n’est plus

Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) est décédé ce dimanche à l’hôpital Le Dantec de Dakar où il était hospitalisé.Mansour Kama, membre actif du patronat sénégalais, a aussi été le président du Conseil d’administration de la Sénégalaise des Eaux (SDE).

Entre 2014 et 2018, cet homme d’affaires a dirigé la Fondation du Secteur privé pour l’Education (FSPE).

Mansour Kama a également été à la tête du collège des Directeurs de la Banque régionale de marchés (BRM).

Côte d’Ivoire : une association équipe le CHU de Cocody pour lutter contre la Covid-19

Le Comité des alumni de Management et développement d’entreprise (MDE) Business School, une école qui forme des cadres des organisations, a offert des équipements sanitaires d’une valeur de 11 600 000 FCFA au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody, l’un des plus grands hôpitaux ivoiriens, pour lutter contre la Covid-19.Selon une note d’information transmise samedi à APA,  ce don est essentiellement composé d’éléments de protection individuelle. Il s’agit de  6000 surchaussures,  plus de 660 blouses jetables   plus de 1000 sur blouses réutilisables,    3000 charlottes,    200 visières et une dotation pour location de 2 chapiteaux pendant 2 mois.

« A travers ce geste, MDE Business School et l’association des alumni veulent  soutenir et renforcer la capacité des agents de santé afin de leur permettre de répondre efficacement à la lutte contre la Covid-19», rapporte la note.

Ce don permettra entre autres,  d’entrevoir la réouverture de certains services  de cet hôpital, qui restaient fermés compte tenu du niveau de risque important lié à la situation de la Covid, notamment, les blocs chirurgicaux.

 Au cours de cette cérémonie de remise de don, Martin Frigola, le directeur général de MDE a soutenu que l’homme est au coeur des actions de son institution. « Nos formations et toutes nos actions visent toujours à apporter un plus à nos sociétés, à nos organisations et à notre pays», a dit M. Frigola.

De son côté, Dr Méité  Issoufou, le directeur général du CHU de Cocody qui est lui-même l’un des membres de ce réseau des alumni MDE,  a exprimé sa gratitude aux donateurs, assurant un bon usage des équipements reçus par son établissement.

Depuis quelques mois, le comité des alumni de MDE Business School a initié une mobilisation solidaire à l’effet de venir en aide au personnel soignant de CHU de Cocody, acteurs de premier rang dans la lutte contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire où à la date du 1er août, le pays compte 16 109 cas confirmés avec 11 750 personnes guéries, 102 décès et 4 257 cas actifs. 

Présidentielle 2020: désigné candidat du FPI, Affi promet une nouvelle Constitution s’il est élu

Désigné, samedi, candidat du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, Pascal Affi N’Guessan, a promis une nouvelle Constitution s’il est élu, lors du 5è Congrès extraordinaire éclaté du parti.Cette nouvelle Constitution, la Constitution de la IVe République, vise à « fonder un nouveau contrat social », a déclaré Affi N’Guessan qui propose un « régime présidentiel modéré » avec la suppression de la vice-présidence.

Il propose également la suppression du Sénat et la restauration du monocaméralisme, ainsi que le renforcement du rôle et des prérogatives de l’Assemblée nationale. M. Affi veut à travers la Constitution de la IVe République, renforcer l’indépendance de la justice.

Elle devrait,  selon lui, consacrer l’autonomie du Conseil supérieur de la magistrature et du Conseil constitutionnel. Dans cette optique, il mettra en place un système pour encadrer l’action du procureur de la République afin de mettre fin à son instrumentalisation et aux abus.

« Sous la IVe République, le cumul de mandat sera interdit au nom de l’ouverture démocratique et de l’efficacité », a-t-il poursuivi, assurant par ailleurs une indépendance de l’organe chargé d’organiser les élections.

M. Affi veut aussi engager une nouvelle répartition des compétences de l’Etat et une nouvelle loi d’orientation de l’administration du territoire et du développement local, soulignant que le pays sera découpé en 12 Districts administratifs comme pôles de coordination.

Dans ce discours-programme, M. Affi s’est engagé à faire de la Côte d’Ivoire une puissance régionale en matière de sécurité,  au regard des menaces terroristes dans la région, via une stratégie de défense axée sur l’anticipation,  la rapidité et une réaction massive.

« Avec moi comme président, il n’y aura ni mort, ni prisonniers politiques, ni exilés », a lancé M. Affi qui veut soigner les « plaies de l’émergence (slogan du pouvoir actuel)», martelant que le pays est malade, et l’espérance exige une alliance nouvelle autour d’un leadership nouveau.

« Je suis candidat pour gagner et nous allons gagner », a-t-il déclaré,  soutenant que le Rhdp  (pouvoir),  a « échoué » et est « désespéré », car n’ayant pas de candidat après le décès de Gon Coulibaly est « réduit à appeler Alassane Ouattara au secours ».

Pour M. Affi, président du Parti de Laurent Gbagbo, « on ne fait pas une nouvelle génération avec une ancienne génération ». En outre, « quand un parti est obligé de faire appel aux vétérans c’est qu’il est aux abois ».

L’élection présidentielle ivoirienne est fixée le 31 octobre 2020. Le dépôt  des candidatures est ouvert depuis le 16 juillet et devrait durer 45 jours. Les candidats devront solliciter le parrainage des électeurs, une condition d’éligibilité.

Les candidats actuellement connus sont Marcel Amon-Tanoh, ex-chef de la diplomatie de Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et Affi Nguessan. M. Ouattara annonce pour bientôt le dévoilement de son intention s’il sera candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).

Présidence de la FIF: Drogba dépose son dossier de candidature dans la ferveur

L’ex-international du football, Didier Drogba, a déposé samedi son dossier de candidature dans le cadre de l’élection du président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), auprès du Comité électoral, au siège de l’organisation à Treichville, dans le Sud d’Abidjan.« Je suis de retour et déterminé à contribuer à apporter ma pierre à l’édifice du renouveau du développement du football en Côte d’Ivoire », a déclaré Didier Drogba, après le dépôt de son dossier de candidature, devant des dizaines de fans venus le soutenir.

Il a fait savoir que « c’est ensemble (avec les acteurs du secteur) qu’on va y arriver ; je suis là pour me mettre au service de notre football ». Car, « cette renaissance ne peut pas se faire avec un seul homme, loin de là, je n’ai pas cette prétention ». 

« Avec mon équipe, avec les différents acteurs qui font la richesse de cette fédération, que ce soit les entraîneurs,  les joueurs, les présidents des clubs (…) ce sont eux qui doivent être mis en avant et non ma personne »,a-t-il ajouté.

«Si mon objectif n’était pas poussé par une profonde volonté de redonner au football ivoirien tout ce qu’ il m’a donné et de contribuer au développement du football de mon pays ; si Dieu n’était pas dans cette candidature, il me serait difficile d’être devant vous aujourd’hui », a déclaré M. Drogba.

Pour lui, il est très important de rendre au peuple et au football ivoirien tout ce qu’ il lui a donné. En outre, son si objectif en se présentant à la FIF n’était pas poussé par cette profonde volonté, il y a bien longtemps qu’il s’était retiré « comme certains le souhaitent ». 

Drogba était vêtu d’une veste bleue avec une cravate et portait un cache-nez médical. Devant la maison de verre la FIF, étaient présents des dizaines de fans qui scandaient « on veut Didier Drogba », barrant la voie passant devant le siège de l’organisation.  

L’ex-international ivoirien était confronté à un problème de parrainage. Il a finalement obtenu le soutien d’une frange des arbitres, un groupement d’intérêt. Un premier groupe des arbitres avait déjà accordé son parrainage à Sory Diabaté, un autre candidat, vice-président de la FIF.

Une frange du club de l’Africa Sports soutient Drogba, notamment Antoine Bahi. De son côté, Alexis Vagba qui a octroyé son parrainage à Sory Diabaté, n’a pas consulté M. Bahi, alors que les deux co-gèrent le club. Si les parrainages de Drogba ne sont pas validés, il pourrait être écarté. 

Cette élection du président de la FIF s’annonce épique. Le président du Comité électoral, l’ancien ministre des Sports, René Diby, a du fil à retordre. Une élection à la FIF n’a jamais été aussi sous les feux des projecteurs en Côte d’Ivoire depuis ces dernières années.  

Côte d’Ivoire: Bédié désigne Bamba Siaka comme représentant du Pdci à la Commission centrale de la CEI

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a désigné Bamba Siaka comme représentant de la formation à la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d’organiser la présidentielle du 31 octobre 2020, a-t-on appris samedi auprès du parti.Cette entrée du Pdci à la Commission centrale de la CEI intervient après une ordonnance du chef de l’Etat modifiant la loi sur la CEI en vue de permettre l’attribution des sièges dans cette commission aux partis de l’opposition dont la représentation au Parlement est la plus significative.  

De ce fait, la commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI) étoffe son effectif avec 16 membres au lieu de 15 membre dont trois personnalités proposées par le pouvoir et quatre proposées par l’opposition.   

Avant cette ordonnance modifiant la CEI centrale, l’opposition disposait de trois sièges tout comme le groupement au pouvoir. Désormais les membres des commissions locales de la CEI passent de 7 à 8 membres dont une personnalité proposée par le préfet de région. 

En outre, les Commissions locales comprennent trois personnalités proposées par le parti ou groupement au pouvoir et quatre personnalités proposées par les partis ou groupements de l’opposition.

La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a ordonné, récemment, dans un arrêt que les Commissions locales de la CEI, soient revues dans leur composition pour garantir un équilibre de ces organes électoraux au plan local, à la suite d’une saisine de l’opposition ivoirienne.  

Sénégal: un projet d’assistance de la FAO cible 3000 éleveurs transhumants

Pour faire face à la situation d’insécurité alimentaire et socio-économique, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé le projet «Assistance d’urgence pour renforcer la résilience des éleveurs pastoraux (sénégalais) impactés par la pandémie de la Covid-19», rapporte un communiqué reçu samedi à APA.Lancé officiellement le 27 juillet 2020, le projet d’assistance aux ménages pastoraux, d’un budget de 400 000 dollars US (230 464 000 FCFA), vise à améliorer le pouvoir d’achat, les moyens de subsistance et les conditions nutritionnelles des éleveurs vulnérables grâce à un transfert monétaire, explique l’agence onusienne.

«Cet appui de la FAO qui concerne 3 000 éleveurs, qui recevront chacun 500.000 FCFA pour un kit alimentaire, vient s’ajouter à une longue liste d’actions initiées par cette institution pour soutenir le secteur de l’élevage du Sénégal», a souligné le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Samba Ndiobène Ka cité par le communiqué.

Cette initiative, qui entre dans le cadre de la contribution de la FAO au Programme de résilience économique et sociale du Gouvernement sénégalais, est aussi une réponse à une requête du ministère de l’Elevage et des productions animales (MEPA) pour soutenir les ménages pastoraux fortement impactés par la pandémie. En mars 2020, le MEPA avait émis une note sur les effets de la Covid-19 au niveau des principales filières animales et des propositions d’appui aux acteurs.

Selon la FAO, la situation pastorale 2019-2020, est particulièrement difficile au Sénégal notamment dans la zone septentrionale du fait du déficit de pâturage. Un départ précoce et massif des éleveurs en transhumance vers les zones d’accueil des régions du centre et du sud-est a été constaté.

Dans les zones de productions agro-pastorales, elle fait remarquer que les produits agricoles et d’élevage ne pouvaient plus atteindre les marchés en raison des mesures de restrictions de mouvements qui ont été prises par le Gouvernement pour freiner la propagation du virus de la Covid-19.

La fermeture des marchés hebdomadaires a également occasionné des difficultés pour la commercialisation du bétail, principale source de revenus des éleveurs, pour acheter des denrées alimentaires et de l’aliment pour leur bétail.

« La FAO compte apporter un soutien aux filières pastorales face aux contraintes engendrées par la pandémie de Covid-19. C’est pourquoi, dans la phase d’assistance d’urgence, 5 000 tonnes d’aliments de bétail vont être mis à la disposition de 10 000 ménages pastoraux vulnérables, soit environ 80 000 éleveurs localisés dans les départements les plus touchés par le déficit fourrager. La phase d’appui consistera à renforcer et à redynamiser le mécanisme de sauvegarde du bétail pour améliorer la résilience des exploitations pastorales face aux crises et aux chocs », poursuit le communiqué.

Le revenu de l’Afrique pourrait accroître de 7% avec la Zlecaf (BM)

La mise en œuvre pleine de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pourrait accroître le revenu régional de 7 %, soit 450 milliards de dollars, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale.« La Zlecaf représente une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d’élargir l’inclusion économique dans cette région. En effet, s’il est pleinement mis en œuvre, cet accord commercial pourrait accroître le revenu régional de 7 % (soit 450 milliards de dollars), accélérer l’augmentation de la rémunération des femmes et sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici 2035 », explique le document.

Le rapport indique en outre que l’obtention de tels résultats sera particulièrement importante au regard des conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 qui devrait entraîner jusqu’à 79 milliards de dollars de pertes de production en Afrique en 2020.

Selon l’institution de Bretton Woods, la pandémie a déjà provoqué des perturbations majeures dans les échanges commerciaux sur le continent, notamment pour des biens essentiels comme les fournitures médicales et les denrées alimentaires.

Les mesures de réduction des freins bureaucratiques et de simplification des procédures douanières au sein de la Zlecaf devraient être à l’origine de la plus grande part de la hausse des revenus, note la Banque mondiale.

Elle ajoute que la libéralisation des tarifs douaniers, de même que la réduction des barrières non tarifaires comme les quotas et les règles d’origine, permettrait d’augmenter les revenus de 2,4 %, soit environ 153 milliards de dollars. Les 292 milliards de dollars restants proviendraient de mesures de facilitation du commerce qui limitent les formalités administratives, abaissent les coûts de mise en conformité pour les sociétés commerciales et facilitent l’intégration des entreprises africaines dans les chaînes logistiques mondiales.

« La mise en œuvre réussie de la Zlecaf contribuerait, selon notre source, à amortir les effets négatifs du coronavirus sur la croissance économique, en soutenant le commerce régional et les chaînes de valeur grâce à la réduction du coût des échanges. À plus long terme, l’accord continental ouvrirait aux pays africains des possibilités d’intégration et de réformes favorables à la croissance ».

En remplaçant la mosaïque d’accords régionaux, le rapport souligne qu’en rationalisant les procédures aux frontières et en donnant la priorité aux réformes commerciales, la Zlecaf pourrait aider les pays africains à renforcer leur résilience face à de futurs chocs économiques.

Jely Group mobilise 6,6 milliards de FCFA complémentaires pour les PME ivoiriennes

Le cabinet Jely Group, spécialisé dans le financement et la restructuration des Petites et moyennes entreprises (PME) a mobilisé pendant le deuxième trimestre 2020, 6,6 milliards de FCFA (10 millions d’euros) au profit des PME ivoiriennes.Ces fonds, tout comme les précédents mobilisés par ce cabinet, ont été levés auprès d’institutions financières locales et internationales.

A fin avril 2020, rappelle-t-on, le cabinet avait déjà  mobilisé 5,03 milliards de FCFA (7,7 millions d’euros) au profit des PME ivoiriennes dont 20% décaissés en pleine crise sanitaire de la Covid-19.

Ce sont au total 11,6  milliards de FCFA (17,7 millions d’euros) qui ont été levés par Jely Group sur les 10 derniers mois, confirmant ainsi les propos de Mamadou Kouyaté, Managing Partner du cabinet.

« Le financement existe pour les PME, mais à condition qu’elles aient un minimum d’organisation et de bonne gouvernance », explique M. Kouyaté, ajoutant que « nous avons développé une méthodologie et une expertise qui nous permettent de transformer toute PME en entreprise rentable et pérenne ».

Poursuivant, il se félicite de la confiance des bailleurs qui permet à sa structure de lever des fonds même dans des situations difficiles.

Par ailleurs, sur la même période le cabinet est intervenu sur des missions de restructuration d’engagements bancaires pour le compte de PME actives dans la sous-région pour un encours global de 20 millions d’euros.

Tabaski: une fondation turque lance la distribution de 1 500 bœufs en Côte d’Ivoire

Turkye Diyanet, une fondation turque, a lancé vendredi à Koumassi, dans le Sud d’Abidjan, la distribution de portions de viandes, en partenariat avec l’Association de la solidarité islamique en Côte d’Ivoire (ASICI), à l’occasion de la Tabaski et prévoit immoler 1500 bœufs au profit de 16 500 familles dans le pays.Selon Issa Kose, chef de la délégation de la  fondation Turkye Diyanet, venue superviser l’opération,  « pour cette année, c’est 1500 bœufs qu’ils offrent à la population de la Côte d’Ivoire » et ces dons proviennent de donateurs issus de l’organisation caritative. 

Le lancement de cette distribution a eu lieu dans une école primaire de la commune de Koumassi, première étape de la remise de portions de viandes aux populations. Ce don dénommé « Opération solidarité Tabaski 2020 » se poursuivra samedi et dimanche.     

Koné Mamoudou, responsable de la solidarité au sein de l’ASICI, indique que cette année, l’association a reçu plus de 1 000 bœufs à distribuer aux nécessiteux à travers la Côte d’Ivoire. Dans cette école à Koumassi, quelque 400 personnes étaient regroupées sur plus de 1 000 personnes concernées. 

Ces dons, dira-t-il, visent à pouvoir aider les plus démunis afin de pouvoir passer la fête de Tabaski, une célébration religieuse musulmane marquée par le sacrifice du mouton. A chaque période, la fondation déploie un trésor de dons pour accompagner les démunis. 

A Abidjan Sud, 200 bœufs devraient être immolés et distribués, outre Koumassi, à Marcory et à Port-Bouët. Au niveau d’Abidjan nord, 150 bœufs devraient être distribués à Abobo, Anyama, Yopougon, Adjamé et Attecoubé. 

A l’intérieur du pays, il est prévu une distribution de 150 bœufs dans la région du Sud Comoé, notamment à Grand-Bassam, Bonoua, Aboisso, et dans la région des Grands ponts, 200 bœufs, à distribuer à Dabou et Grand Lahou. Il est aussi prévu la régions des lagunes et des lacs.  

La Tabaski est une fête de partage. Valérie Kouamé Akissi, une non musulmane,  a toutefois reçu une portion de viande. Elle  remercie Dieu pour ce soutien de la fondation à des gens comme elle, démunis, priant Dieu de leur rendre cela au centuple.  

Quant à Adama Koné, un ferronnier, il s’est dit très content. Il confie avoir reçu ce don grâce à sa petite sœur, et cela devrait servir à soulager la famille qui comprend sept membres, durant quelques jours, via des mets.    

La Fondation Turkye Diyanet a, à son actif plusieurs activités réparties sur toute l’année, avec des dons pendant le mois de ramadan, des forages au profit de populations rurales, des aide aux orphelins et aux veuves. 

La sélection des bénéficiaires a été faite au travers de l’ASICI qui a sollicité des responsables communautaires aux fins de leur indiquer des nécessiteux, à qui des tickets ont été ensuite remis pour se présenter et récupérer leur portion de viande.

L’ASICI est une organisation apolitique, d’obédience religieuse musulmane qui mène des activités à caractère social, à l’endroit des populations défavorisées, sans distinction de race, d’ethnie, de religion ou de région. 

L’organisation a été créée par des jeunes dynamiques et volontaires, qui ont décidé par ce canal, de venir en aide aux couches défavorisées de la société à travers divers programmes, de partenariat et des projets avec des entités locales et internationales.  

 

Côte d’Ivoire: le prix de l’essence et du gasoil maintenu à 600 FCFA/litre pour le mois d’août

Le prix de l’essence super sans plomb et du gasoil en Côte d’Ivoire est maintenu à 600 FCFA/litre pour le mois d’août 2020, a appris APA, vendredi, de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Le prix maxima de détail des produits pétroliers, arrêté par la direction générale des hydrocarbures, pour la période du 1er au 31 août 2020, montre un maintien du coût du carburant, selon une note transmise à APA. Le prix de l’essence super sans plomb est maintenu à 600 FCFA/litre comme durant le mois de juillet 2020. Il en est de même pour le litre du gasoil qui stagne également à 600 FCFA.

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 FCFA le litre à l’ambiant. Ce produit, en raison du manque de couverture de l’électricité dans certaines zones rurales du pays, est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages.

Au niveau du gaz butane, les prix de la bouteille de gaz de 6 Kg (B6) et de celle de 12,5 kg (B12,5) , demeurent stables respectivement à 2 000 FCFA et 5 200 FCFA.

En revanche, la B 15 Kg passe de  6 275 FCFA à 6775 FCFA, en hausse de 500 FCFA, la B 17,5 Kg passe de 7325 FCFA à 7900 FCFA, en hausse de 575 FCFA, la B 25 Kg passe de 10 450 FCFA à 11 285, en hausse de 835 FCFA.

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Tabaski : « tank djëké », gigot casse-tête des épouses sénégalaises

Cette pratique, consistant pour les femmes à offrir aux demi-sœurs paternelles de leur époux lors de la Tabaski ce gigot, est aujourd’hui diversement appréciée.Le jour de la célébration de la fête de Tabaski au Sénégal, beaucoup d’épouses vivant selon la culture sénégalaise ont dans un coin de la tête ce gigot de mouton, communément appelé ‘’tank djëké, en langue wolof », qu’elles doivent offrir aux demi-sœurs paternelles de leur époux.

Cette pratique ancestrale, visant à raffermir les liens entre la conjointe et sa belle-famille le temps de la fête de l’Aïd el-Kébir, est maintenant devenue « un fardeau » pour les femmes sénégalaises.

Prétexte pour la jeune mariée de magnifier et confirmer son amour et son respect, elle consiste pour elle à offrir le gigot du mouton sacrifié par son époux à la demi-sœur paternelle, à qui est d’ailleurs promise, selon la coutume sénégalaise, le nom de la première fille de l’épouse du demi-frère, d’où le terme ‘’djëké » en wolof.

Trouvée au marché de Ouakam, à Dakar, Seynabou Guèye, la soixantaine, nous explique que « l’origine est plus liée à l’esprit d’entente, de cohésion sociale et de solidarité envers sa belle-famille ».

Voilà « pourquoi les ancêtres le pratiquaient, car dans la culture sénégalaise le mariage crée des liens entre les deux familles. Il y a une parenté qui naît entre les deux conjoints, donc chacun fait de son mieux pour fortifier les liens sociaux », a poursuivi la dame, ajoutant pour sa part que quand elle était plus jeune, elle avait l’habitude d’adjoindre au gigot à remettre à sa belle-sœur « une bouteille de boisson ou un billet de 1000 F CFA ».

Mais aujourd’hui, le ‘’tank djëké » a perdu son sens de partage et de solidarité. Cette pratique est dénaturée par des jeunes mariées qui en font un acte d’émulation pour mieux asseoir leur rivalité et afficher du coup leur aisance matérielle, souligne Dr Aminata Diop, sociologue et psychologue conseillère.

« Les femmes, par souci de rivalité et pour avoir la reconnaissance de la belle-famille, exagèrent. Elles ne se limitent plus à donner un gigot de mouton à la belle-sœur mais elles veulent y ajouter toutes sortes de cadeaux, allant des bijoux en or aux billets de banque, en passant par les tissus de classe, etc. », a déploré la sociologue.

Cette tendance, selon elle, divise aujourd’hui les familles, « car tu peux voir dans une famille deux femmes mariées qui n’ont pas les même moyens. Et si l’une des belles-sœurs donne des cadeaux très coûteux en plus du gigot et que l’autre ne les a pas, cela devient un véritable fardeau pour cette dernière. Et souvent la demi-sœur du mari préfère ou met plus en valeur celle qui donne les cadeaux, d’où surgissent les problèmes », a-t-elle souligné, estimant que certaines femmes en sont réduites à s’endetter auprès des banques ou à s’engager dans d’autres folies pour laver ‘’l’affront ».

Rencontrée au marché de Rufisque, en banlieue dakaroise, Adja Fall est une infirmière de 42 ans qui vient de boucler sept années de mariage. Pour elle, cette situation n’est parfois pas facile pour les jeunes mariées. Pour sa part, elle soutient qu’elle n’a jamais donné de gigot à sa belle-sœur pour commodités personnelles.

« Si je le fais cette année et que l’année prochaine je n’ai pas les moyens, cela risque d’amener des problèmes. C’est pourquoi, je préfère juste lui envoyer un bon repas le jour de la Tabaski ».

Ce gigot, Adja préfère le remettre à son voisin démuni qui n’a pas sacrifié de mouton au lieu de le donner à sa belle-sœur qui en a déjà.

Contrairement à Adja Fall, Salimata Diop, une dame qui rentre dans sa troisième année de mariage, a l’habitude de donner annuellement à sa belle-sœur un ‘’tank djëké », un tissu de classe et un billet de 10.000 F CFA.

« Ma belle-sœur est très adorable avec moi. Depuis mon mariage, elle me traite comme sa petite sœur c’est pourquoi moi aussi à chaque Tabaski, je fais tout pour qu’elle soit contente de moi », a-t-elle a argué, ajoutant qu’elle arrive à supporter ces frais grâce à la tontine des jeunes femmes mariées de son quartier.

Toutefois, l’Imam Mamadou Aïdara trouve exagérée cette façon de faire, au motif que le ‘’tank djeké » « n’a rien avoir avec l’islam ».

« Ce n’est pas une obligation religieuse… même si tout ce qui permet la solidarité entre musulmans, l’Islam n’y voit pas d’inconvénient », a-t-il soutenu.

Les femmes, conseille le religieux, doivent se limiter à donner le gigot comme le faisaient les ancêtres « car les temps sont durs et la plupart ne font que fatiguer leurs maris ».

Présidentielle 2020: le nom de Gbagbo retiré du listing électoral provisoire, selon son avocat

Le nom de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a été retiré de la liste électorale provisoire remise aux partis politiques par la Commission électorale indépendante (CEI) en vue de la présidentielle du 31 octobre 2020, annonce son avocat personnel, Me Habiba Touré, dans un communiqué publié vendredi depuis Paris.M. Gbagbo a « toujours figuré sur la liste électorale, comme en atteste la capture d’écran du site en ligne de la CEI », mais au terme de la révision du listing électoral il « a vu son nom tout simplement retiré de la liste électorale provisoire remise aux partis politiques par la CEI », a indiqué Me Habiba Touré. 

« Nous interpellons laCEI,qui se veut indépendante,de jouer véritablement son rôle, et de ne pas rentrer dans des manœuvres politiciennes », lance l’avocat personnel de M. Gbagbo, actuellement en liberté sous condition à Bruxelles après son acquittement par la CPI dans les violences post-électorales ivoiriennes de 2010-2011.

L’ex-chef d’Etat qui souhaite rentrer dans son pays, a introduit auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles une requête, en s’y déplaçant, pour demander la délivrance d’un passeport ordinaire et d’un laissez-passer, a fait observer son avocat. 

Dans l’attente de la remise de son passeport, M. Gbagbo s’est « réjoui » de la réponse du porte-porte-parole du gouvernement ivoirien qui indiquait  à l’issue du récent Conseil des ministres que son« dossier serait traité ».

Cependant,  « c’est avec stupéfaction que M. Laurent Gbagbo a appris qu’en lieu et place de la délivrance de son passeport, il se voyait retirer le droit de vote », a poursuivi Me Habiba Touré.

« Nous espérons que cette omission est une erreur,qui sera immédiatement corrigée et que M. Laurent Gbagbo sera rétabli dans ses droits », a-t-elle poursuivi. 

Pour son Conseil, « tout comme la délivrance d’un passeport ordinaire est un droit ;le droit de vote est un droit tout aussi essentiel attaché à la personne de tout citoyen ». 

La prière de vendredi désormais autorisée sur toute l’étendue du territoire ivoirien

Le Comité de veille Covid-19 du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a invité la communauté musulmane au respect des mesures barrières lors de la célébration de la fête de l’Aid El-Kébir (Tabaski) et des prières de Djoumaa ( Grande prière de vendredi) désormais autorisées sur toute l’étendue du territoire ivoirien.« Vu la situation sanitaire du moment, le Comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane insiste auprès de tous pour le respect des gestes barrières en vigueur notamment, le lavage des mains avec de l’eau et du savon ou l’utilisation du gel hydro-alcoolique, la distanciation physique, le port du masque et l’utilisation du tapis individuel, les poignées de mains et les accolades », rapporte un communiqué de cette organisation transmis vendredi à APA.

Par ailleurs, le  Comité de veille a recommandé aux imams de bien vouloir réduire le temps des sermons pendant les prières de la fête et de vendredi.

« Le Comité de veille attire l’attention des imams et des responsables des comités de gestion des mosquées, sur la nécessité de l’observation des mesures ci-dessus énumérées », conclut le communiqué. La communauté musulmane ivoirienne a célébré vendredi la fête de la Tabaski ou l’Aïd-El-Kébir sur l’ensemble du territoire ivoirien.

L’Aid Al-Kébir ou la Tabaski est la deuxième grande fête de la religion musulmane après la fête de fin du jeûne ( fête de Ramadan). Elle se déroule au lendemain de la station d’Arafat en Arabie Saoudite, (pilier essentiel du Hadj).

L’Aïd el-kebir commémore la soumission à Dieu du Prophète Abraham qui était prêt à sacrifier son fils aîné Ismaël sur son ordre. Chaque musulman ayant les moyens doit immoler une bête, notamment un bélier pendant cette fête pour perpétuer cet acte d’Abraham.

Le Trésor public ivoirien évalue la performance de son Système de management de la qualité

Le Trésor public ivoirien a évalué, mercredi et jeudi, au cours de la revue du premier semestre 2020, la performance de son Système de management de la qualité (SMQ) après avoir été certifié à la norme ISO 9001 version 2015, en novembre 2019.Engagée dans un processus d’amélioration continue, l’Institution, à travers son Directeur général, Jacques Konan Assahoré et l’ensemble des participants à cette revue de direction ont mené la réflexion en vue de consolider les importants acquis de la gestion, mais aussi de définir les actions d’amélioration nécessaires à la finalisation de toutes les autres activités planifiées dans le Plan stratégique de développement (PSD) 2016-2020.

Il ressort de cette évaluation que le Système de management de la qualité du Trésor public ivoirien reste conforme à la norme de référence. Cette performance repose sur des processus qui regroupent l’ensemble des activités du Trésor public et dont les missions sont en adéquation avec celles des unités administratives.

La revue du contexte interne et externe permet de mettre à jour la matrice  SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces) mais également de définir de nouveaux objectifs stratégiques et des actions d’amélioration des processus.

En outre, le Système de management de la qualité du Trésor public a permis un taux de réalisation des objectifs stratégiques estimé à 70%, conforme à la valeur de la cible définie.

Un taux de réalisation global satisfaisant de 92,65% du Plan stratégique de développement (PSD) 2016-2020, malgré des difficultés liées notamment à l’insuffisance des ressources budgétaires. 

« Aucune modification enregistrée au niveau des objectifs stratégiques, malgré la Covid-19 », souligne une note d’information transmise à APA, précisant que « certaines tâches ont été tout simplement reprogrammées, et d’autres reformulées, tenant compte de la crise sanitaire ». 

A l’issue de cette revue, plusieurs résolutions ont été prises et devront être traduites en matrice d’actions en vue de l’atteinte de tous les objectifs du Trésor Public.

Elles portent notamment sur le renforcement de la transformation numérique, le maintien de la certification globale, l’organisation des états généraux des ressources humaines, l’amélioration du dispositif sanitaire, l’instauration d’un système de téléconsultation médicale relativement à la Covid-19, le renforcement du dispositif de télétravail et de téléréunion.

A l’ouverture de cette revue, le Directeur général, s’était déjà félicité de la bonne tenue des engagements institutionnels depuis la prise des premières mesures barrières liées à la Covid-19, ainsi que du maintien du rythme satisfaisant de fonctionnement du Trésor public, à travers la réorganisation optimale du travail dans l’ensemble des services, sur la base de la rotation et du télétravail.

ADRA, une institution ecclésiastique, fait don de matériels médicaux à l’Etat ivoirien

ADRA, l’agence d’aide et de développement de l’église Adventiste du 7e jour, a fait don, jeudi, de matériels médicaux et de laboratoires à l’Etat de Côte d’Ivoire d’une valeur de 92 millions Fcfa, lors d’une remise de premiers kits à l’hôpital général d’Aboisso, dans le Sud-Est d’Abidjan.Les premiers lots d’équipements médicaux, remis à l’hôpital général d’Aboisso, ont été réceptionnés par M. Soro Kountélé Gona, directeur de Cabinet adjoint, représentant le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr  Aka Aouélé.

Ces dons notamment offerts par le Bureau Afrique de l’Ouest et du Centre d’ADRA International, sont composés d’équipements neufs de santé : des lits d’hospitalisation, des matelas, des tables d’accouchement, des kits d’opération pour césarienne, des kits complets de chirurgie dentaire.

Ils comprennent également des fauteuils d’odonto-stomatologie, des instruments pour plateaux techniques des salles d’opération et des matériels pour analyses biologiques. Selon le directeur d’ADRA pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, Emmanuel Amegnito Kossi, cet acte vise à « soulager les personnes vulnérables ».  

M. Soro Kountélé s’est félicité de ce « geste très citoyen » de l’ADRA, qui intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ajoutant que cela s’inscrit dans la vision du gouvernement de renforcer les capacités de prise en charge des patients.

Pour sa part, le président du Conseil d’administration d’ADRA, Elie Weick-Dido, par ailleurs président de la Conférence générale de l’Association de l’église Adventiste du 7e jour, a fait savoir que cette action humanitaire est une mission de l’église, car l’évangile est holistique.

Ce don au gouvernement ivoirien démontre par la même occasion, les intentions de ADRA International de renforcer son service à travers 11 pays de la Sous-région, surtout en ces périodes de pandémie liée à la Covid-19.

Le président du Conseil d’administration d’ADRA, Elie Weick-Dido, a pour le compte du Bureau Afrique de l’Ouest et du Centre d’ADRA International, signé une convention de partenariat avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour renforcer leur coopération. La partie ivoirienne était représentée par M. Soro Kountélé.

ADRA International n’est pas à sa première action en Côte d’Ivoire. Dans le même ordre social, elle a offert de nombreux lots de matériels de santé via le ministère des Affaires étrangères en 2017 et des vivres et non-vivres aux sinistrés des inondations d’Aboisso en 2018.

L’organisation développe des partenariats avec de nombreuses entités, des communautés et les gouvernements des États où elle intervient, ainsi que dans les domaines de la sécurité alimentaire, le développement économique, la santé, la gestion des urgences et l’éducation de base.

Elle aide les populations sans distinction ethnique, nationale, politique, idéologique, ou religieuse, en priorité les plus vulnérables comme les femmes, les enfants, les personnes âgées, les handicapés, les immigrés, les malades, les sans-abris, les pauvres, les sinistrés, et les réfugiés.

Adventist Development and Relief Agency (ADRA) est une organisation humanitaire qui mène des programmes de développement communautaire et des actions humanitaires dans 135 pays à travers le monde.  Elle siège au Conseil économique et social des Nations unies depuis 1997.

Tabaski : la Covid-19 malmène le petit commerce au Sénégal

A quelques heures de la célébration de la fête de Tabaski, commerçants et tailleurs peinent à écouler leurs articles. Tous pointent du doigt la pandémie de nouveau coronavirus.Le marché Tilène, en plein de Dakar, refuse du monde en cette veille de célébration de la fête de l’Aid El Kabir. Sur fond de musique traditionnel, les vendeurs rivalisent d’ardeur pour attirer les clients. En vain. Derrière sa table, garni de robes traditionnelles prêt-à-porter pour enfant de 2 ans à 15 ans, le vieux Cheikhouna Same guette les clients. «  Je vends des robes pour enfants depuis 2003, mais pour cette Tabaski, les clients sont un peu rare, il m’est très difficile de vendre 15 robes par jour » ? lâche-t-il derrière son masque de protection.

Pas au bout de sa peine, il ajoute : « Cette situation est certainement due au Coronavirus. Les gens n’ont pas beaucoup d’argent et d’autres dépenses les attendent ailleurs ».

A quelques encablures de là,  Assane Mbow, un jeune cordonnier, essaie en vain d’apostropher les passants. « Comme vous le voyez, les gens ne prennent même pas la peine de regarder nos articles », se plaint-il, l’air fatigué. A l’en croire, le coronavirus a beaucoup impacté sur la vente des chaussures locales qu’ils fabriquent « depuis plusieurs années ».

« D’habitudes nos clients viennent de la sous-région (Guinée Conakry, Gambie…) mais avec la fermeture des frontières terrestres, on n’a pas encore fabriqué 200 paires de chaussures, alors que d’habitude on en écoule au minimum  3000 paires», se désole le jeune cordonnier.

Au-delà des conséquences économiques de la pandémie, Assane Mbow déplore « la forte présence des chaussures importées de la Chine » qui inondent le marché sénégalais.  

Chez Babacar, tatoueur à henné au marché HLM, l’on ne se bouscule pas non plus. Seules quelques-unes de ses clientes habituelles ont fait cette année le déplacement pour se faire de faux ongles, de faux cils ou se tatouer les mains et les pieds.

« Elles étaient plus nombreuses les années passées et je me faisais beaucoup d’argent. Mais cette année, peu d’entre elles viennent se faire belle à cause du virus qui circule », soutient-il.    

Ce constat d’une activité morose est le même chez les vendeurs de tissu. Ici l’affluence n’est pas au rendez-vous.

« Nous avions une forte clientèle étrangère qui venait acheter des tissus ou des boubous déjà confectionnés. Mais cette fois-ci avec la pandémie la conjoncture est un peu difficile, les sénégalais ont juste acheté des tissu +Bazin riche+ qui ne sont pas très chers. Cette année les tissus de luxe sont zappés », se désole Moussa Gueye vendeur de tissu et de boubou africain prêt-à-porter.

Tout compte fait, les Sénégalais comptent bien fêter l’Aid El Kabir et ce, malgré la circulation active  du virus.

Signature à Abidjan d’une contribution de financement pour l’efficacité des politiques publiques

La représentante résidente du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) en Côte d’Ivoire, Carole Flore-Smereczniak et Michel Laloge, le chargé d’affaires de l’Union Européenne (UE) dans le pays, ont signé jeudi à Abidjan en présence de Nialé Kaba, la ministre ivoirienne du Plan et du développement, un contrat de contribution de financement de 328 millions FCFA de l’UE à la mise en oeuvre en Côte d’Ivoire du programme cadre d’appui au pilotage stratégique du développement et des Objectifs de développement durable (PPSD/ODD).La ministre ivoirienne du Plan et du développement Nialé Kaba  a dit à cette occasion,  sa satisfaction de voir l’aboutissement de ce programme «qui contribuera à renforcer l’efficacité d’un pilotage plus performant des politiques publiques dans notre pays, capitalisant les leçons apprises de la mise en oeuvre des cycles précédents du PPSD».

 « Au moment où notre pays procède à l’élaboration du Plan national de développement ( PND) 2021-2026 qui vise à poursuivre la transformation structurelle de notre économie et à hisser le pays au rang des pays émergents, ce programme vient à point nommé pour soutenir les efforts du gouvernement dans cette dynamique», a indiqué Mme Kaba.

Poursuivant, elle a ajouté que ce programme vise à  soutenir, à travers des assistances spécifiques,  le dialogue autour de la planification opérationnelle tenant compte des ODD. La ministre  a conclu en exhortant les parties prenantes à œuvrer en synergie pour la mise en œuvre efficiente de ce projet.

 « Ce projet va promouvoir l’efficacité des programmes, surtout des politiques sectorielles. Il va aussi améliorer l’efficience des programmes et des projets et  améliorer leur durabilité», a dit, pour sa part, Michel Laloge, le chargé d’affaires de l’UE.

« Ce programme d’appui au pilotage stratégique du développement et des ODD entend contribuer à l’efficacité d’un pilotage plus performant des politiques publiques afin de permettre aux institutions étatiques et non étatiques de disposer des capacités nécessaires pour réussir la mise en œuvre des stratégies de développement conformément aux engagement internationaux pris par la Côte d’Ivoire», a ajouté de son côté,  Carole Flore Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: réouverture des lieux de spectacle à partir de vendredi après plus de 4 mois de fermeture

Le Conseil national de sécurité ( CNS) de Côte d’Ivoire a décidé jeudi à l’issue d’une réunion présidée par le président Alassane Ouattara, de la réouverture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle à partir de vendredi prochain après plus de quatre mois de fermeture en raison de la Covid-19.« Tenant compte de la situation et après avis du comité scientifique, le Conseil national de sécurité décide de l’ouverture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle à partir du 31 juillet 2020 dans le strict respect des mesures barrières, notamment le port du masque, le lavage des mains et la distanciation physique», indique le communiqué.

Plusieurs autres décisions ont sanctionné cette rencontre du CNS. Il s’agit entre autres de la reprise des rassemblements sur l’ensemble du territoire sur autorisation des préfets et après avis des autorités sanitaires, du maintien de l’état d’urgence jusqu’au 31 août 2020, du maintien de la fermeture des frontières terrestres et maritimes et du maintien du confinement obligatoire de toutes les personnes vulnérables y compris les femmes enceintes.

Le CNS,  conclut le texte, a également décidé de la prorogation à titre exceptionnel  pour une période de trois mois, à savoir de juillet à septembre 2020, du paiement des primes aux personnels de la santé et aux forces de défense et de sécurité.

Depuis mi-mars dernier, les autorités ivoiriennes ont fermé les bars, boîtes de nuit et autres lieux de spectacle pour casser la chaîne de transmission de la Covid-19 en Côte d’Ivoire. A la date du mercredi 29 juillet 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 15 813 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 10 793 personnes guéries et 99 décès.