juin 2020 - Page 12 sur 48 - Journal du niger

Côte d’Ivoire/Covid-19: Huawei offre 4000 masques à la Direction générale de la Santé

Le groupe chinois Huawei, un géant mondial des Télécoms, a offert mardi à Abidjan 4000 masques chirurgicaux à la Direction Générale de la Santé de Côte d’Ivoire, au profit des agents de la santé, en vue de lutter contre la Covid-19.Les masques, contenus dans des cartons, ont été remis par Jiali Zhang, directrice des Relations publiques de Huawei Côte d’Ivoire, au directeur général de la Santé, Mamadou Samba, à son Cabinet à Abidjan-Plateau. 

Ce don, dira-t-elle, vise à soutenir le personnel de la santé, qui est en première ligne dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19, et s’inscrit dans l’élan de la responsabilité sociale du groupe, spécialisé dans les Télécoms et les TIC. 

« Nous remercions sincèrement Huawei pour son soutien à la Côte d’Ivoire lors de cette pandémie et ce don sera bien profité pour nos agents et la direction », a déclaré le directeur général de la Santé M. Mamadou Samba, assurant que ces masques seront utilisés à bon escient et remis au personnel de la santé afin qu’il puisse lutter contre la Covid-19.   

Mme Jiali Zhang a annoncé que le groupe prépare des kits, composés entre autres de blouses, de lunettes de protection et de masques pour le Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, le lieu de référence du traitement de la Covid-19 dans le pays. 

Le groupe a déjà remis plusieurs kits à des entités de l’Etat. Dès le déclenchement de la crise sanitaire dans le pays, sa filiale en Côte d’Ivoire s’est engagée à contrer le virus à travers le télétravail et un dispositif strict, impliquant le personnel. 

La Côte d’Ivoire, qui a enregistré son premier cas de Covid-19 le 11 mars 2020, dénombrait à la date du 22 juin 7 677 personnes infectées dont 3 128 guéries, 4 493 cas actifs et 56 décès avec Abidjan comme épicentre de la maladie.

Côte d’Ivoire: prorogation de l’opération de recensement électoral jusqu’au 30 juin 2020

La Commission électorale ivoirienne (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a annoncé mardi à Abidjan, la prorogation de l’opération de recensement électoral jusqu’au 30 juin prochain.Cette opération a débuté le 10 juin dernier et devrait s’achever le 24 juin prochain. « ( …) Afin de faire droit à cette requête légitime des acteurs du processus électoral, la Commission centrale de notre institution a proposé ce jour au gouvernement la prorogation de l’opération de recensements électoral. Notre intérêt est de conforter l’inclusivité autour du processus. C’est pourquoi, nous proposons la prolongation du recensement électoral jusqu’au 30 juin 2020», a dit Emile Ebrottié, le porte-parole de la CEI dans un point-presse. 

 Selon lui, cette prorogation du recensement électoral vise également à donner l’opportunité à un grand nombre de requérants potentiels de s’inscrire sur la liste électorale. « Toutefois, la CEI est tenue au respect des dispositions légales. Elle ne peut donc pas proroger indéfiniment le recensement électoral car elle est contrainte d’organiser le scrutin présidentiel le 31 octobre 2020», a prévenu M. Ebrottié. 

Auparavant, il a salué le « consensus citoyen» qui s’est créé autour de cette opération à travers les appels lancés par les partis politiques à leurs militants. « Au regard des statistiques partielles à notre disposition les tendances sont encourageantes. La CEI réitère son appel en vous invitant à venir nombreux vous faire enrôler. Nos équipes de recensement ont été renforcées», a exhorté le porte-parole de l’institution électorale ivoirienne. 

Vendredi dernier, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) a demandé la prorogation d’au moins deux semaines de la date de clôture de l’opération de révision de la liste électorale  estimant que cela permettra l’enrôlement de plus de personnes sur le fichier électoral. 

L’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs, a débuté le 10 juin dernier et devrait s’achever le 24 juin prochain. La prochaine élection présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre prochain.

COVID-19: l’Afrique du Sud va commencer les essais d’un vaccin

L’Université Witwatersrand d’Afrique du Sud a reçu le feu vert pour mener son premier essai de vaccin contre les coronavirus, en collaboration avec l’Université britannique d’Oxford, a appris APA sur place.Les deux universités concentrent leurs essais sur le développement d’un vaccin qui serait également sûr à utiliser pour les personnes vivant avec le VIH, a déclaré mardi le professeur de Witwatersrand Sabhir Madhi.

Le projet d’essai VIDA Vaccin Ox1Cov-19 sud-africain de 8,8 millions de dollars vise à trouver un vaccin qui empêcherait l’infection par le SRAS-CoV-2, le virus qui cause Covid-19, a déclaré le professeur.

« C’est un moment historique pour l’Afrique du Sud et l’Afrique à ce stade de la pandémie de Covid-19. Les résultats de l’étude pourraient être disponibles dès la fin de l’année.

« Alors que nous entrons en hiver en Afrique du Sud et que la pression augmente sur les hôpitaux publics, nous avons plus que jamais besoin d’un vaccin pour prévenir l’infection par Covid-19 », a déclaré Madhi.

Selon lui, l’essai de vaccin est financé par le South African Medical Research Council et la fondation américaine Bill and Melinda Gates Foundation de l’Etat de Washington.

Madhi a ajouté que la première phase de l’essai vaccinal était en cours en Grande-Bretagne avec 7.000 volontaires, et que l’Afrique du Sud rejoindrait la deuxième phase avec 2.000 personnes à l’essai.

Les personnes impliquées dans l’essai sont des personnes séropositives et séronégatives afin de voir dans quelle mesure le vaccin recherché pourrait fonctionner chez ces volontaires, a déclaré le responsable.

A ce jour, les cas de Covid-19 en Afrique du Sud ont atteint 101.590 infections, tandis que près de 2.000 personnes ont succombé à la maladie, a déclaré mardi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Covid-19 : les électeurs malawites ne respectent pas les mesures-barrières

Les électeurs malawites ont fait la queue pour accomplir leur devoir citoyen à l’occasion de la reprise du scrutin présidentiel, en faisant fi de toutes les mesures de distanciation physique ordonnées par la Commission électorale du pays, selon les médias locauxDepuis le début du vote à 7 heures, heure locale, mardi, plusieurs photos et vidéos sont apparues, montrant des électeurs trop proches les uns des autres dans les bureaux de vote.

La distance obligatoire à respecter entre les électeurs est de deux mètres, comme l’exige la Commission électorale.

Les responsables de cette Commission semblent désireux d’appliquer les normes de sécurité sanitaire, notamment des réservoirs d’eau placés près des bureaux de vote où les électeurs peuvent se laver les mains ; mais tous les bureaux de vote ne sont équipés de ces matériels.

Les Malawites ont voté mardi sous haute surveillance, lors de la reprise du scrutin présidentiel, après que des allégations d’irrégularités généralisées ont forcé la Cour constitutionnel à l’annulation du scrutin précédent tenu en mai 2019.

Pour la deuxième fois en 13 mois, les Malawites se sont rués vers les bureaux de vote disséminés à travers le pays pour choisir un nouveau président.

 Peter Mutharika était sorti vainqueur du scrutin de 2019, battant un groupe de six autres candidats à la présidentielle.

Il a vaincu de peu son principal rival, Lazarus Chakera, en remportant 38,57% des suffrages exprimés lors des élections présidentielles tenues parallèlement aux scrutins pour les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers des collectivités locales.

Chakwera a remporté 35,42% des voix tandis que Saulos Chilima arrivait loin derrière, avec 20,24% des suffrages exprimés.

Pour le scrutin de ce mardi, Mutharika aura comme principal challenger Chakwera, un pasteur de 65 ans devenu politicien, candidat à la nouvelle Alliance Tonse qui comprend plusieurs petits partis.

Son colistier est Chilima, l’ancien adjoint de Mutharika.

Affaire « Trafic de drogue » : Hamed Bakayoko porte plainte à Abidjan contre des journalistes et des cyberactivistes

Le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, par ailleurs premier ministre par intérim, Hamed Bakayoko qui a été accusé récemment dans un média international de trafic de drogue, a déposé une plainte devant le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan contre des journalistes, des cyberactivistes et la société Vice Média pour diffamation.L’information a été donnée mardi dans un communiqué du Conseil de M. Bakayoko signé par Me Niamkey Marie-Hélène. « Pour la sauvegarde de ses droits, M. Hamed Bakayoko, ministre d’État chargé de la défense a déposé une plainte le 23 juin 2020 entre les mains du procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan pour diffamation, atteinte à l’ordre public et  injures commises par le biais d’un système d’information», rapporte le communiqué. 

Poursuivant Me Niamkey a  fait savoir que  la plainte de M. Bakayoko est contre la société Vice Média, la société Vice Belgique,  la société Vice France, M. Bauwens Daan Jan ( Journaliste belge), Ibekwe Nicholas Leonard ( Journaliste Nigérian), Mme Camara Maïmouna alias La Guêpe ( Cyberactiviste ivoirienne), X plus connu sous le nom de Kyria Doukouré et «  tous ceux qui s’avéreront». 

Début juin, les journalistes Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens ont accusé dans un média international ( Vice Média), le premier ministre ivoirien par intérim Hamed Bakayoko d’être le parrain du trafic de drogue en Côte d’Ivoire. Une information qui a été abondamment  relayée par des cyberactivistes sur les réseaux sociaux. 

Somalie: attaque suicide contre une base militaire à Mogadiscio

Le groupe militant somalien al-Shabaab a revendiqué la responsabilité d’un attentat-suicide contre une base militaire de Mogadiscio, la capitale, faisant deux morts mardi matin.Le kamikaze bourré d’explosifs s’est fait exploser après avoir infiltré une file de recrues dans un camp d’entraînement dirigé par l’armée turque.

L’explosion s’est produite avant que des sentinelles ne puissent arrêter le kamikaze à l’entrée de l’académie communément appelée Turksom, qui est responsable de la formation des recrues de l’armée somalienne.

L’armée turque dirige l’académie depuis 2017.

Bien que les combattants d’al-Shabaab aient été en grande partie chassés de la plupart des zones urbaines de la Somalie, ils ont conservé leur capacité de nuisance en menant des attaques contre des cibles dans la capitale.

Les députés doivent également déclarer leurs biens, selon le Ministre de la justice

Le Ministre de la Justice, M. Marou Amadou, a qualifié d’illégitime la soustraction, par leur soin, des députés de la liste des agents publics assujettis à l’obligation de déclaration des biens, adoptée ce mardi 23 juin 2020 en séance-plénière.

Selon le Ministre Marou Amadou, il est bien clair que dans l’esprit du gouvernement, le député n’est certes pas un fonctionnaire, mais il est un agent public qui doit être assujetti à l’obligation de déclaration des biens.
Pour le Ministre de la Justice, les arguments selon lesquels le député ne gère pas de budget et qu’il lui est interdit l’accès aux marchés publics « ne sont pas des arguments solides, puisque la plupart des agents qui vont déclarer leurs biens ne gèrent pas de budget non plus et sont aussi interdits de commerces ».

Le Garde des Sceaux s’est dit réserver le droit de saisir la Cour Constitutionnelle sur la signification du groupe de mots « agents publics » sur lequel les députés s’appuient pour ne pas se soumettre à la déclaration de leurs biens.
Notons que c’est une loi votée en 2002 qui a établi une liste des autres agents assujettis à la déclaration des biens, en plus des responsables politiques (Président de la République, Premier Ministre, Ministres).

Cependant à l’épreuve des pratiques, il ressort que cette loi n’a pas  pris en compte une frange importante d’agents qui, normalement, devaient déclarer leurs biens ne serait-ce que pour faciliter le recouvrement des impôts. La modification apportée vise donc à pallier cette insuffisance en élargissant la liste des agents assujettis au contrôle exercé sur les biens afin d’assainir les finances publiques, moraliser la vie publique et lutter contre la corruption.

Détournements au Ministère de la Défense: Le Parquet ouvre une information judiciaire sur l’affaire

Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, M. Maman Sayabou Issa, a annoncé, ce mardi 23 juin 2020 lors d’un point de presse, que le Parquet vient d’ouvrir une information judiciaire sur l’affaire dite de détournements de fonds au Ministère de la Défense Nationale.

Le Parquet entend ainsi voir clair sur un manque à gagner pour l’Etat de plus de 18 milliards de francs CFA et qui implique plusieurs personnes.

En effet, note-t-on, un contrôle a posteriori des marchés publics attribués par le Ministère de la Défense Nationale sur la période 2017-2019, effectué par l’Inspection Générale des Armées et de la Gendarmerie sur instruction du Président de la République, a révélé, courant février 2020, un manque à gagner de plus de 76 milliards F CFA pour l’Etat.
Ces faits ont été confirmés par le rapport définitif transmis le 3 Avril 2020 au Président de la République. Il précise qu’ils sont l’œuvre d’irrégularités dans la chaîne de passation de certains marchés, des livraisons non conformes, des livraisons partielles ou une absence totale de livraison et des surfacturations dans certains cas.

Après contradiction, ce rapport ramène le manque à gagner pour l’Etat à quelque 32.643.221.746 francs CFA. Ce qui a conduit le Président de la République à remettre le dossier entre les mains de la justice qui, à son tour, a diligenté une enquête préliminaire sur les faits contenus dans le rapport définitif.

Selon le Procureur Sayabou, c’est donc à la suite des résultats de l’enquête préliminaire conduite par la Police Judiciaire et qui a conclu à un manque à gagner pour l’Etat de l’ordre de 18.127.248.606 francs CFA, que le Parquet a décidé d’ouvrir « une information judiciaire contre des personnes dénommées et leurs complices pour plusieurs infractions à la loi pénale ».

Le Procureur de la République précise que ces personnes seront poursuivies pour « atteinte à la liberté d’accès et à l’égalité des candidats devant les marchés publics et les délégations de service public ; faux et usage de faux en écriture publique et de commerce ; enrichissement illicite et complicité.

Maroc : Remboursement des frais du pèlerinage

La commission royale chargée du pèlerinage au Maroc a annoncé le remboursement des frais du Hajj pour les Marocains devant se rendre aux Lieux saints pour accomplir ce rituel.L’opération de remboursement débutera le 1er juillet et s’achèvera le 24 du même mois, annonce mardi le ministère marocain des Habous et des affaires islamiques.

Les listes retenues cette année sont reconductibles l’année prochaine, qu’il s’agisse des personnes sélectionnées ou de celles figurant sur les listes d’attente et concernant tant les voyages organisés par le ministère que ceux menées par les agences de voyages.

Lundi, les autorités saoudiennes ont décidé de maintenir le pèlerinage pour cette année avec un « nombre très limité de fidèles représentant toutes les nationalités se trouvant à l’intérieur du Royaume », en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.

Un communiqué du ministère saoudien du Hajj indique que «compte tenu de la continuation de la pandémie de coronavirus, de la gravité d’infection dans les rassemblements, les foules humaines et les mouvements entre les pays du monde, et de l’augmentation des taux d’infection dans le monde, il a été décidé de maintenir le pèlerinage au titre de cette année 1441 de l’hégire avec un nombre très limité pour l’ensemble des nationalités qui se trouvent à l’intérieur du Royaume ».

Cette mesure a été prise conformément aux préceptes de l’Islam visant à préserver la vie humaine et suivant les recommandations du ministère de la Santé qui a fait état des risques persistants de cette pandémie et du manque de vaccins et de traitements pour les personnes infectées par le virus, ajoute le communiqué.

Covid-19 : L’Egypte annonce une série de nouvelles mesures, dont la réouverture des mosquées

Par Mohamed Fayed – Le gouvernement égyptien a annoncé mardi une série de nouvelles mesures pour un retour à la vie normale de façon progressive dans le contexte de la pandémie du coronavirus et ce à partir du 27 juin courant, tout en prenant en considération les mesures de précaution nécessaires en vue de juguler la propagation de la Covid-19.Annoncées par le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouli, ces mesures portent essentiellement sur la réouverture des restaurants, cafés, clubs sportifs, la réouverture des lieux de culte avec suspension des prières du vendredi dans les mosquées et les messes de dimanche dans les églises, ainsi que l’autorisation d’ouverture des cafés et restaurants jusqu’à 22h.

Il s’agit également de la fermeture des magasins à 21h, la fermeture continue des parcs,  jardins et plages publiques, ainsi que la fermeture des salles de fêtes.

Pour ce qui est des salles de cinémas et des théâtres, il a été décidé de les rouvrir à condition de ne pas dépasser 25% de leurs capacités.

Aussi, l’exécutif égyptien a donné son feu vert à la reprise des  transports publics de 4h du matin jusqu’à minuit.

A ce jour, l’Egypte enregistre 56.809 cas confirmés de contamination au coronavirus, dont 2.278 décès et 15.133 patients entièrement guéris.