juin 2020 - Page 6 sur 48 - Journal du niger

Côte d’Ivoire/Covid-19: Essis Esmel s’enquiert des difficultés des entreprises à la zone industrielle PK24

Le ministre ivoirien de la Promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, a effectué vendredi une visite de terrain à la zone industrielle d’Anyama «PK24 », au nord-Ouest d’Abidjan, pour s’enquérir des difficultés des entreprises dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19.M. Essis Esmel avait à son agenda deux entreprises à visiter à la zone industrielle d’Anyama «PK24 », une nouvelle plateforme industrielle, notamment la brasserie de Brassivoire et MIPA, une filiale de CFAO, une structure qui mutualise la logistique et le commercial. 

Ces entreprises industrielles ont bénéficié des accompagnements de l’Etat, notamment des « avantages liés au Code des investissements et au plaidoyer que nous avons eu à faire pour les difficultés qu’elles rencontraient », a indiqué M. Esmel Essis .  

« La Covid-19 ayant des conséquences néfastes sur ces entreprises, il était de notre devoir sur instruction du Premier ministre de venir les visiter, nous enquérir de leur santé, de leurs difficultés et surtout leur donner l’espoir » et l’appui du gouvernement, a-t-il fait savoir. 

Satisfait de voir l’usine de Brassisoire, grandir, le ministre de la Promotion de l’Investissement privé, s’est félicité que face à la Covid-19, elle n’a pas fait de licenciement malgré la chute de ses activités de près de 40%. 

Cette nouvelle brasserie, inaugurée en avril 2017, titille sur le marché Solibra, qui depuis plusieurs années avaient le monopole du marché. Elle a aujourd’hui quasiment doublé ses capacités de production, passant de 700 000 à 800 000 hectolitres/an, puis à 1,6 million hectolitres. 

Le directeur général de Brassivoire, Laurent Théodore, dont l’entreprise industrielle fait face à un environnement sanitaire difficile, a assuré que ce qui compte pour la société est, avant tout, la protection des employés, avec le respect très stricte des mesures barrières.

Sur le plan économique, il a fait observer que la brasserie continue d’opérer avec ses marques plébiscitées par les consommateurs, grâce à une distribution dans les points de vente, en dépit d’ « un petit ralentissement » dû à l’impact de la crise sanitaire de Covid-19.   

M. Théodore a, après des échanges avec M. Essis Esmel, présenté un aperçu des actions réalisées par l’unité industrielle pour soutenir les efforts de lutte contre la Covid-19, notamment la collaboration avec les associations des maquis pour amener les consommateurs à respecter les mesures barrières. 

Après l’étape de Brassivoire, le ministre Esmel Essis, a visité la société MIPA. Il s’est félicité de son concept novateur de pouvoir mutualiser et la logistique et le commercial sur une plate-forme industrielle avec plusieurs marques de produits de grande consommation. 

M. Esmel Essis s’est dit « réconforté » par la résilience de l’unité industrielle qui, aujourd’hui, commence à avoir des prémices de reprises d’activités, tout en faisant montre d’une entreprise citoyenne qui respecte les mesures barrières et qui n’a pas fait de licenciement de son personnel.  

Fabrice Parodat, directeur général de la société MIPA,  a fait remarquer que, frappée par la Covid-19 comme de nombreuses sociétés, l’entreprise a eu une chute de ses activités à partir du mois de mars, et « ressenti un net ralentissement, ensuite en avril-mai» 2020.

« On a eu deux mois très compliqués et notre activité a chuté d’à peu près 20% », a-t-il poursuivi, mentionnant toutefois que sur le mois de juin, l’entreprise a ressenti un retournement de tendance, avec l’impression que le business revient progressivement.

« On est plutôt confiant (…) on devrait avoir un mois de juin légèrement meilleur que l’année dernière. Aujourd’hui, Mipa a préservé les emplois, on a pas fait appel au chômage technique », a fait observer M. Parodat, avant d’ajouter « je sais qu’on a des mois difficiles, mais je suis assez confiant ».  

 « Nous avons pris connaissance des difficultés qu’ils ont, nous avons pris bonne note et nous verrons avec nos collègues (du gouvernement) ce qui peut être fait pour leurs apporter des solutions », a rassuré le ministre de la Promotion de l’Investissement privé, M. Esmel  Essis, au terme de la visite.   

« La Côte d’Ivoire a une économie résiliente et nous avons des industriels qui font beaucoup pour la Côte d’Ivoire, il n’y a pas de raison que l’Etat ne les accompagne pas », a déclaré le ministre de la Promotion de l’investissement privé. 

Il a réitéré les encouragements du gouvernement à ces industriels pour avoir maintenu les emplois en cette période de crise sanitaire et traduit la disponibilité du Premier ministre à continuer son appui aux développements des activités des industriels malgré les contraintes imposées par la Covid-19.

Selon les données sur les investissements privés du Cepici, le Guichet unique de l’investissement,  qui agrée les projets d’investissements, a fin mai 2020, il a été enregistré un montant de plus de 26% par rapport à l’année dernière. 

Pour M. Essis, cela dénote que les investisseurs continuent de faire confiance à l’économie ivoirienne, qui est résiliente et pleine de potentialités. D’ailleurs, « la Banque mondiale, aujourd’hui, fait des projections en 2021 avec un taux de croissance de 7% pour la Côte d’Ivoire et c’est des notes d’espoir ». 

Maroc : Le gouvernement annonce un plan de soutien aux médias pour plus de 18 millions d’euros

Le ministre marocain de la culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Ferdaous, a annoncé, vendredi en commission parlementaire, un plan de soutien aux médias pour un montant de 18,82 millions d’euros (205 millions DH).Dans les détails, 75 millions de DH (1 euro = 10,88 DH) seront consacrés au paiement des salaires des mois de juillet, août, et septembre et  75 millions de DH serviront au paiement des fournisseurs sur la base d’une liste avec un ordre de priorité défini par l’entreprise de presse.

Le plan d’urgence consacre également 15 millions de DH pour les imprimeries qui font le tirage de plus de 500.000 exemplaires de journaux par an. Aussi, 15 millions DH seront consacrés au distributeur Sapress et une recapitalisation étatique de 10 millions de DH est également prévue. Enfin, 15 millions de DH seront destinés aux radios privées.

Le ministre a souligné que son département a reçu 130 dossiers de subventions, dont plus de 30 des nouvelles entreprises de presse.

Pour traiter les problématiques structurelles du secteur, le ministre a annoncé qu’une équipe de travail comprenant les professionnels s’attellera à analyser les données du secteur et à proposer des mesures en ce qui concerne notamment la modernisation, la formation, les projets d’investissements

S’agissant des GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), le ministre a souligné que le débat sur leur taxation est mondial, notamment au niveau de l’OCDE, et que ce sont ces négociations, quand elles aboutiront, qui permettront de donner au Maroc le pouvoir de négociation avec ces entreprises mondiales.

Rwanda: Réintroduction du confinement dans certaines parties de Kigali

Les restrictions du confinement qui avaient été assouplies à Kigali la semaine dernière ont été réintroduites dans certaines parties de la capitale rwandaise.Les autorités de la ville ont ordonné aux habitants de rester chez eux dans certains quartiers de Kigali après une recrudescence de nouveaux cas de coronavirus jeudi.

 Les zones touchées par les nouvelles mesures de confinement annoncées par le ministère de l’Intérieur sont les districts de Kicukiro et Nyarugenge, où il est conseillé aux résidents de rester chez eux pendant au moins 15 jours, à partir de jeudi.

 Le ministère a déclaré qu’il réintroduisait la quarantaine grâce aux conseils professionnels des fonctionnaires du ministère de la Santé, qui lui ont conseillé d’être prudent après que 21 nouveaux cas ont été confirmés dans la capitale, depuis le week-end dernier.

 Le Rwanda, premier pays d’Afrique à introduire le confinement en mars, compte 850 cas de coronavirus, dont 385 guéris et deux sont morts.

L’agence Moody’s sceptique quant à la stabilisation de la dette sud-africaine

L’agence de notation mondiale Moody’s a exprimé son scepticisme quant aux efforts de l’Afrique du Sud pour stabiliser en quatre ans son économie touchée par la récession et le coronavirus, comme le prévoit Pretoria, a déclaré l’agence vendredi.Selon Moody’s, « il sera extrêmement difficile » pour le gouvernement du président Cyril Ramaphosa de stabiliser rapidement la situation compte tenu de la dette croissante du pays, exacerbée par la pandémie et le confinement national en cours.

 Le ministre des Finances Tito Mboweni a présenté cette semaine un budget supplémentaire qui prévoit un déficit budgétaire plus important, alors que la dette publique est estimée à plus de trois quarts du produit intérieur brut à moyen terme.

 La solution à ce problème a été que l’Afrique du Sud emprunte des fonds auprès d’organisations financières internationales telles que la Nouvelle Banque de développement du BRICS et un prêt redouté de 4,2 milliards de dollars du Fonds monétaire international est devenu une pomme de discorde entre les partenaires du gouvernement.

 Le parti communiste sud-africain (SACP), partenaire d’alliance du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, et plusieurs législateurs ont émis des réserves sur la décision de Mboweni de garantir ces prêts, affirmant que cela compromettrait la souveraineté du pays.  

 Leur argument est que des conditions telles que les ajustements structurels, qui accompagnent normalement les prêts du FMI, ont par le passé mis en faillite leurs bénéficiaires.

 Mais le ministre a déclaré que le prêt qu’il demandait au FMI ne serait pas assorti de telles conditions, ajoutant que le pays devait mobiliser toutes les ressources disponibles afin de stimuler la croissance. 

 L’économie sud-africaine était en récession avant la pandémie de coronavirus et Mboweni prévoyait une contraction de 7,2% de l’économie en 2020.

Pluies diluviennes : des risques de perturbation de la fourniture d’eau et d’électricité à Abidjan

Les pluies diluviennes et les conditions météorologiques actuelles pourraient entraîner des perturbations de la fourniture d’électricité dans plusieurs quartiers d’Abidjan, annonce vendredi la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) dans un communiqué transmis à APA.«Les intempéries et  conditions météorologiques actuelles pourraient entraîner dans plusieurs zones de la ville d’Abidjan, des perturbations de la fourniture d’électricité», prévient la Compagnie, assurant que ses services restent mobilisées 24/24.

« La CIE présente ses excuses pour les désagréments indépendants de sa volonté et vous prie de respecter les  consignes de sécurité pour éviter les risques électriques en cette saison des pluies», indique également le communiqué.

La CIE souligne par ailleurs que suite aux fortes pluies enregistrées ces dernières 24h dans la capitale économique ivoirienne, ces opérations de dépannage sont fortement ralenties.

Dans un autre communiqué, la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) annonce elle-aussi des perturbations dans la desserte d’eau potable dans plusieurs quartiers d’Abidjan en raison des pluies diluviennes. Il s’agit des quartiers des II-Plateaux Vallons, Sococé, Commandant Sanon, Adjamé Paillet, Abobo Zoo, Dokui et Agban.

« Nos équipes techniques sont mobilisées pour un rétablissement de la desserte d’eau dans les meilleurs délais », assure la SODECI. Depuis quelques jours, des pluies diluviennes qui arrosent la capitale économique ivoirienne ont  fait une vingtaine de morts avec 17 à Anyama et au moins 5 à Abidjan.

Côte d’Ivoire: une quarantaine de box consumée dans un incendie au grand marché d’Abobo

Un incendie qui s’est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi au grand marché d’Abobo, un quartier populaire au Nord d’Abidjan, a fait de nombreux dégâts matériels dont une quarantaine de box consumée par le feu, a appris APA vendredi auprès de la mairie de cette commune.Cet incendie qui est survenu aux environs de 03h du matin ( heure locale et GMT) a été été promptement circonscrit par les sapeurs pompiers militaires et la police municipale. Aucune  perte en vie humaine n’a été enregistrée. 

En septembre 2017, rappelle-t-on, un grave incendie  avait dévasté les deux tiers des installations du grand marché d’Abobo plongeant dans la détresse des milliers de commerçants.

Le Nigéria condamne l’attaque de son ambassade en Indonésie

Le ministre des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, a condamné l’attaque de l’ambassade du Nigeria à Jakarta, en Indonésie, par des ressortissants Nigérians qui se plaignent de la discrimination et de la violation de leurs droits par les fonctionnaires indonésiens de l’immigration.Le ministre Onyeama a déclaré dans un tweet qu’il n’y avait aucune justification à cette attaque.

Selon la chaîne de télévision nigériane Channels Television qui cite le ministre, une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de cet incident « honteux » et les punir en conséquence.

« Attaquer l’ambassade du Nigeria est un comportement absolument déplorable et honteux », a déclaré le ministre.

Révision de la loi pour le renforcement du contrôle des finances publiques au Niger

Les parlementaires nigériens ont adopté à l’unanimité, ce jeudi 25 juin 2020, le projet de loi organique déterminant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de la cour des comptes.

L’adoption de cette loi vise à rendre le contrôle des finances publiques plus efficace en palliant aux insuffisances constatées après huit ans de mise en oeuvre de la loi organique de 2012. Celles-ci portent sur des  contradictions et des omissions concernant la composition, l’organisation et le fonctionnement de la juridiction.

‘’Je suis satisfait parce que des reformes essentielles ont été faites qui permettront à la cour d’améliorer son fonctionnement, de mieux faire son contrôle, ces compétences juridictionnelles, consultatives ou de contrôle des comptes internes’’, a déclaré le Ministre de la justice Marou Amadou peu après le vote des députés.

‘’Vous avez suivi les débats essentiels qu’il y a eu autour de cette loi qui est le contrôle  des comptes de l’Assemblée Nationale, et malgré son autonomie financière,  cette institution a tout de même voté pour que ses comptes soient transmis à la cour des comptes, et la sincérité de la gestion sera validée au niveau de cette juridiction’’ a-t-il poursuivi tout en précisant que le débat a porté également sur une des nouvelles attributions de la cour qui est ‘’l’évaluation des politiques publiques’’.

‘’C’est essentiel parce que l’Assemblée Nationale et le Gouvernement  sont tous à l’action, et il est désormais prévu que la Cour des Comptes  puisse les assister dans cette évaluations’’, a-t-il conclu.

Rappelons que la Cour des Comptes est la plus haute juridiction de contrôle des finances publiques. Elle est juge des comptes de l’Etat, des collectivités territoriales, des établissements et entreprises publics, des autorités administratives indépendantes et de tout organisme bénéficiant du concours financier de l’Etat et de ses démembrements.

Quel bilan provisoire pour le Niger avant le sommet de Nouakchott ?

Il y a 6 mois le Niger était, selon les experts, menacé d’effondrement. Faisant face, comme au Mali ou au Burkina à la démobilisation croissante de ses forces et à la contestation de plus en vive de la présence française dans sa population : le Niger fît le choix de participer au Sommet de Pau voulu par la France afin de changer la donne.

En décembre 2019 périssaient prés de 70 soldats nigériens après une attaque dévastatrice. Ce revers, comme d’autres subis par le Mali voire même la France ont fait subir une crise de légitimité à l’opération Barkhane tout en faisant craindre un effondrement du pays. Face aux pertes et surtout à la démoralisation de l’armée nigérienne, le sommet de Pau décidait de tonifier la relation de la France avec le G5 Sahel en recentrant ses objectifs militaires (notamment dans la région des trois frontières) tout en accélérant la montée en puissance des armées du G5 (dont l’armée nigérienne) de manière coordonnée avec les opérations de développement. Un tournant important aboutissant à une stratégie plus cohérente et internationalisée sous le nom de « Coalition pour le Sahel ».

Quelques mois plus tard la situation s’est améliorée. La pression infligée par Barkhane sur les groupes terroristes a permis de regagner le terrain perdu et le rapport de force, hésitant en janvier 2020, est revenu en faveur de la coalition (officiellement lancée en Avril).

Les Forces Armées Nigériennes (FAN) sortent leurs griffes

Cantonnée précédemment dans une posture attentiste dans ses bases et démoralisée, l’armée nigérienne, coordonnée avec l’opération Barkhane et la Force-Conjointe du G5 Sahel (FC-G5S) a livré ces derniers mois plusieurs opérations couronnées de succès dans les trois-frontières (Opération Monclar, Sama ou les combats dans la région de Tillabéry…), mais aussi autour du Lac Tchad et sur toute la frontière avec le Nigeria.

Ces bons résultats des FAN proviennent de la mise en place efficace, dans le cadre du Partenariat Militaire Opérationnel (PMO) avec la France, des Mécanismes de Commandements Conjoint (MCC) avec le dispositif Barkhane ou bien dans le cadre de la FC-G5S. Cette dernière, nouvellement pourvue d’un état-major et d’une plus grande souplesse d’action depuis le dernier sommet du G5 (Nouakchott 25 Février), est d’ailleurs commandé par le général [nigérien] Oumarou Namata qui rappelle bien : « La plupart des réussites actuelles l’ont été grâce à une bonne coordination ou à des actions conjointes avec les armées nationales dont nous complétons les dispositifs, mais aussi avec Barkhane. Cette coopération déjà fonctionnelle en pratique s’est vue confortée par les instructions découlant du récent sommet de Pau ».

La coopération entre FAN et forces françaises ne s’arrête cependant pas au combat : l’armée française forme soldats et officiers. Ainsi on peut citer, par exemple, les Cours d’Application des Chefs de Section d’Infanterie (CACSI) apprenant aux officiers des FAN de nouvelles capacités en combat aéroterrestre : les fruits n’ont pas tardés à être récoltés et c’est ainsi qu’après une attaque djihadistes les troupes nigériennes, en toute autonomie, ont pu se coordonner avec les Mirages-2000 français afin de repousser l’adversaire. Actuellement, la France fournit un tiers de ses capacités d’appuis (PMO) au Niger, mais ces formations existaient naturellement en amont du sommet de Pau : actes réflexes (tir, communication…), génie (ouverture d’itinéraires…), déminage (IED), sauvetage au combat etc.

Le développement se synchronise avec les avancées sur le terrain

La stratégie française n’est pas « tout-sécuritaire », l’objectif est d’assurer, via les gains militaires, un continuum sécurité-développement. C’est d’ailleurs pourquoi une grande partie des initiatives de développement, notamment celles de l’« Alliance pour le Sahel » (pilier développement de la « Coalition pour le Sahel »), sont tournées vers les zones de conflits ou récemment pacifiées. Ces projets des développements sont nombreux (800 dans tout le Sahel) : énergie, agriculture, infrastructures, etc. De plus le Niger fait partie de la liste prioritaire pour les financements de l’Agence française de Développement (AfD). Parmi les projets phare, on peut citer le Pipe-Line Niger/Bénin : ce dernier serait inenvisageable sans l’action coordonnée de Barkhane, de la FC-5GS et des FAN. Cette politique de développement est en outre accompagnée par la mission de formation à la sécurité Eucap Niger, qui assure le pont entre action militaire et projets civils. Elle a pour but de former des professionnels de la sécurité (Police, etc.) afin de solidifier et faire perdurer les gains opérationnels.

La situation semble s’être stabilisée, ce qui n’implique pas qu’elle soit résolue, loin de là. De nombreux défis sont encore à relever pour les FAN (continuation des réformes structurelle de l’institution, affaire des détournements de fonds, opérationnalisation de la force aérienne…). Toutefois les gains sont réels et la situation n’est plus aussi dramatique que l’année dernière. Le sommet de Nouakchott sera donc l’occasion de solidifier, et d’approfondir, durablement les nouveaux acquis.

MTN Côte d’Ivoire s’offrira un nouveau siège de 20 milliards FCFA à Abidjan

La compagnie de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire a signé jeudi à Abidjan avec le groupe Teyliom, un contrat pour la construction de son nouveau siège à Port-Bouët dans le sud d’Abidjan pour un coût total de 20 milliards FCFA, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les travaux de ce nouveau siège qui sera bâti sur 1,5 hectare, débuteront en décembre prochain pour une durée d’environ 20 mois, indique un communiqué transmis à APA.  Ce contrat a été paraphé par MM. Djibril Ouattara et Yigo Thiam, respectivement directeur général de la compagnie de téléphonie et directeur général du Groupe Teyliom.

« Aujourd’hui nous écrivons un nouveau chapitre marquant l’histoire de notre entreprise. Nous sommes fiers de construire ce nouveau siège qui répond aux normes les plus rigoureuses au monde en matière de construction durable et de bien-être de ses occupants», a déclaré à cette occasion, M. Ouattara.

Pour sa part, son partenaire, M. Thiam, a dit sa fierté de voir son entreprise choisie pour la construction de ce nouveau siège. « C’est un projet qui nous tient à cœur car intégré dans notre projet de développement d’un quartier d’affaires et résidentiel selon les normes internationales dans un environnement paysagé garantissant une urbanisation équilibrée et durable », a affirmé M. Thiam.

Ce nouveau siège de cette compagnie de téléphonie qui totalise une quinzaine d’années de présence en Côte d’Ivoire,  est situé dans la nouvelle zone « Akwaba Business Park» non loin de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.