novembre 2020 - Page 11 sur 41 - Journal du niger

Caf : le président intérimaire Constant Omari prolongé

La Confédération africaine de football (Caf) prolonge l’intérim du Congolais suite à la suspension du président Ahmad Ahmad.Premier vice-président de la Caf, Constant Omari assurait déjà l’intérim à la tête de l’instance après qu’Ahmad a été diagnostiqué positif à la Covid-19. Ses médecins lui avaient recommandé un repos de 20 jours. Ce faisant, la mission de M. Omari devait courir jusqu’au 30 novembre 2020.

Toutefois, la Caf vient de prendre une nouvelle décision pour le maintenir au poste. Car la Commission d’éthique indépendante de la Fédération internationale de football association (Fifa) a suspendu Ahmad Ahmad pour cinq ans.

« La Caf et le président de la Caf prennent acte de cette décision qui met Ahmad Ahmad en position de ne plus pouvoir exercer ses responsabilités. En application de ses statuts, la Caf annonce que l’intérim actuel de Constant Selemani Omari comme président de la Caf est de fait prolongé », souligne le communiqué reçu peu après la délibération de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa.

Sa chambre de jugement a estimé ce lundi que le président de la Caf, Ahmad, a violé le Code d’éthique de l’instance faîtière du football mondial. Ainsi, le Malgache est interdit « de toute activité liée au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans ».

En fait, la Caf « s’inquiète des conséquences de cette longue procédure
sur sa réputation ». En outre, le gouvernement du foot africain « maintient le calendrier de l’ensemble de ses activités et programmes ». Ahmad Ahmad, qui n’a pas encore réagi à sa suspension, peut faire appel.  

Le désormais président intérimaire de la Caf, Constant Omari, 62 ans, est par ailleurs le président de la Fédération congolaise de football (Fecofa). Il a occupé plusieurs fonctions au sein de la Caf : membre du Comité exécutif et des Commissions d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can), du Championnat d’Afrique U-20, des compétitions interclubs et de la gestion du système de licence des clubs.

Le président de la république a été distingué Champion de l’industrialisation de l’Afrique

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou, Champion de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf) a pris part, le 20 novembre 2020, par visioconférence à la session de haut niveau organisée dans le cadre de la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique. Au cours de cette session, le Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a été distingué Champion de l’industrialisation de l’Afrique par la Commission de l’Union Africaine, l’ONUDI, la CEA, et l’Afreximbank en reconnaissance de son leadership transformateur sur les questions de la ZLECAf et de l’industrialisation de l’Afrique. Aussi, les responsables de ces institutions ont jugé pertinent que l’Afrique honore le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou avec une plaque qui lui a été présentée le même jour par visioconférence. Cette plaque sera remise à l’ambassade de la République du Niger en République Fédérale Démocratique d’Ethiopie et de la Mission Permanente auprès de l’Union Africaine.

Dans son intervention à cette occasion, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou s’est dit honoré pour cette distinction surtout en ce moment ou il se prépare à transmettre la charge de leadership du peuple Nigérien au candidat qui sera élu à la prochaine élection présidentielle. Le Chef de l’Etat a par ailleurs, remercié les organisateurs pour cet honneur qu’ils lui font. Il a également dédié cette distinction à la jeunesse africaine qui attend avec impatience les retombées notamment en termes d’emplois, d’actions d’intégration sur le continent.

«Le succès enregistré prouve, s’il en est besoin, l’importance du leadership en matière de développement. Le leadership continental est cristallisé dans une vision, celle de l’agenda 2063 dont la ZLECAf est un des projets phares en vue de sortir notre continent de la pauvreté en bâtissant une Afrique résiliente et autonome. L’Afrique est en effet trop balkanisée avec 55 États et près de 84 000 km de frontières, autant d’obstacles qui limitent les échanges entre les citoyens du continent. C’est en cela que réside l’importance de la Zone de Libre-échange continentale africaine grâce à laquelle sera créée un vaste marché unique de 1,3 milliard de personnes où les biens et les services peuvent s’échanger librement ». a-t-il déclaré.

Le chef de l’état a également parlé de la nécessité d’accélérer l’industrialisation du continent.

« Je réitère mon appel solennel au Secrétaire général des Nations Unies en vue de l’organisation d’un sommet spécial sur l’industrialisation de l’Afrique que le Niger sera heureux d’abriter en novembre 2021 », a-t-il conclu.

Le Niger est 1er sur l’échelle de la pollution de l’air en Afrique

Le Niger demeure le pays au sommet de l’échelle africaine de la pollution de l’air.

En effet la pollution de l’air a atteint le seuil de 8,11 microgrammes de particules fines (PM2, 5) par m3, soit plus de huit fois le niveau que recommande l’OMS.

L’air du Niger a donc une concentration de polluants physiques qui dépassent huit fois le taux recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé qui est de 10 microgrammes de particules fines par mètre cube.

Ces chiffres sont contenus dans l’étude intitulée « State of Global Air 2020 », publiée le 16 novembre 2020 par le Health Effects Institute basé aux États-Unis et le programme de recherche internationale Global Burden of Disease. Les deux instituts de recherche se sont appuyés sur les données des moniteurs au sol et sur les informations délivrées par les satellites de télédétection, pour estimer les concentrations moyennes en PM2, 5 de l’air dans chaque pays du globe. Il en est donc ressorti que le Niger détient le niveau de pollution atmosphérique le plus élevé de l’Afrique. Selon ce même rapport, le Nigéria se classe second dans ce classement.

Au Niger, la pollution de l’air est causée par des facteurs naturels comme la poussière ou le sable. Elle est aussi liée à des activités humaines, comme la circulation automobile, l’industrie, l’usage du bois-énergie pour l’éclairage, la cuisson, ou de chauffage.

La forte concentration de polluants physiques dans l’atmosphère inquiète les scientifiques à cause des graves conséquences qu’elle entraîne sur la santé humaine et l’environnement. Les PM2, 5, sont des particules de moins de 2,5 micromètres de diamètre (c’est moins d’un 30e du diamètre d’un cheveu humain, et donc de pénétrer dans la circulation sanguine via les poumons). Elles sont à l’origine des problèmes cardiovasculaires, des allergies, des crises d’asthme, des conjonctivites, des maladies des bronches, des cancers du poumon ou de la peau, des problèmes de vision, des maladies du sang, des problèmes dans le développement mental de l’enfant, entre autres.

« Les nourrissons nés en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud ont les taux les plus élevés de décès néonatals imputables à la pollution atmosphérique, soit 9 000 à 13 100 pour 100 000 naissances vivantes » a indiqué le rapport.

Les conséquences sur l’environnement sont tout aussi graves. Au niveau de la flore, la pollution de l’air empêche la photosynthèse dans de nombreux cas, avec de graves conséquences sur la purification de l’air respiré par les humains. Cette pollution contribue également à la formation des pluies acides. Lesquelles pluies modifient la quantité de produits chimiques présents dans les sols et l’eau douce, affectant ainsi les chaînes alimentaires.

Source: Afrik21

Guinée: interdit de manifester, le FNDC dénonce « une décision absurde et ridicule »

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), affirme, dans un communiqué publié ce lundi, qu’il « ne saurait obéir à cette décision illégale » et dit travailler sur un schéma adapté au contexte de « répression, d’abus de pouvoir et de totalitarisme ».La Guinée risque-t-elle de sombrer à nouveau dans le cycle infernal des manifestations socio-politiques ? Tout porte à le croire. Car, la réélection d’Alpha Condé lors de la présidentielle du 18 octobre dernier, au lieu de taire les divergences politiques, les a aggravées. Plusieurs dirigeants du principal parti d’opposition, l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG) ont ainsi été emprisonnés.

L’UFDG qui réfute la victoire d’Alpha Condé a appelé à manifester le 25 novembre prochain pour « exiger la vérité des urnes et la libération des prisonniers politiques ». De son côté, le gouvernement a annoncé ce dimanche la suspension, « pour raison sanitaire », des manifestations de masse sur toute l’étendue du territoire national.

Et c’est contre cette décision que se dresse le mouvement anti-troisième mandat. Dans son communiqué, « le FNDC dénonce cette décision absurde et ridicule du gouvernement guinéen, quand on sait que la crise sanitaire que notre pays peine à endiguer a été provoquée et entretenue par ce clan qui s’est servi de la Covid-19 comme un instrument politique contre les opposants au projet de 3ème mandat ».

Selon les responsables du mouvement contestataire, « le Gouvernement continue de profiter de cette pandémie pour tuer, kidnapper et emprisonner des leaders et militants du FNDC ».

Tout en rappelant que depuis mars 2020, tous ses appels à manifester ont été systématiquement interdits, le FNDC affirme qu’il « ne saurait obéir à cette interdiction illégale » et dit travailler sur un schéma adapté « au contexte de répression, d’abus de pouvoir et de totalitarisme ».

Le président de la CAF, Ahmad Ahmad suspendu pour cinq ans par la FIFA

La commission d’éthique de la FIFA a suspendu pour cinq ans l’actuel président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad. 

Après 3 années de présidence au sein de la CAF, le Malgache élu en mars 2017, a été suspendu par la FIFA pour cinq ans. Elle lui aurait également infligé une amende de 185 000 € notamment pour détournements de fonds.

Selon le communiqué de la FIFA cette décision a été notifiée à M. Ahmad aujourd’hui ce 23 novembre 2020, date à laquelle l’interdiction est entrée en vigueur.

En effet, l’ancien secrétaire général de la CAF, Amr Fahmy, licencié en avril 2019 et décédé en février 2020, avait envoyé une lettre à la Fifa dans laquelle il accusait M. Ahmad de plusieurs faits. Il s’agit notamment de corruption, paiement de pots de vin à plusieurs dirigeants, usage personnel de fonds de la CAF et de harcèlement sexuel à l’encontre de plusieurs salariées de la Confédération.

Cependant, quatre candidats sont en lice pour la prochaine élection à la présidence de la CAF. Tels que le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya, l’ivoirien Jacques Anouma et le sud-africain Patrice Motsepe.

Foot : Ahmad Ahmad suspendu pour 5 ans

Le président de la Confédération africaine de football (Caf) a violé le Code d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa) selon la chambre de jugement de la Commission d’éthique de l’instance du foot mondial.Coup de tonnerre ! Ahmad Ahmad était candidat à sa succession à la tête de la Caf. Cette décision fait suite à une longue audition. La Fifa dit avoir établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que le Malgache a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de l’instance faîtière du football africain.

Par conséquent, la Fifa a prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international. En outre, il devra s’acquitter d’une amende s’élevant à 185.000 euros, soit plus de 120 millions F Cfa.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la Caf – l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra) – ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités, lit-on sur le site de la Fifa.

Le dirigeant malgache avait déjà été placé en garde à vue en France pour des soupçons de corruption en juin 2019. A quatre mois de l’élection du président de la Caf, les cartes sont rebattues. L’Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-africain Patrice Motsepe, le Mauritanien Ahmed Ould Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor ont déjà officialisé leur candidature.

Mauritanie: décès de l’ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi

L’ancien président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président du pays démocratiquement élu en 2007, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Nouakchott à l’âge de 82 ans, a appris APA auprès de la présidence mauritanienne.Le défunt avait été renversé par un coup d’État le 6 août 2008, un an seulement après son élection, avant de renoncer volontairement au pouvoir pour apaiser le climat politique dans le pays.

Le communiqué de la présidence rajoute qu’un deuil national de trois a été décrété après cette triste nouvelle.

Sidi Ould Cheikh Abdallahi était un homme du sérail puisqu’il avait occupé entre 1971 et 1978 le poste de ministre d’Etat, ministre de l’Economie dans le gouvernement de Moktar Ould Daddah. Il avait été promu en 1986 ministre de l’Hydraulique et de l’Energie puis ministre des Pêches et des affaires maritimes par Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les relations maroco-mauritaniennes, la responsabilité de l’Algérie dans le différend régional sur le Sahara marocain et le déploiement par le Royaume de l’opération de vaccination anti-Covid en Afrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Bayane Al Yaoum+ souligne que l’entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, intervient dans une conjoncture particulière marquée notamment par les derniers développements que connaît la région.

Cet appel, poursuit le journal, est révélateur de plusieurs messages et vient par la même insuffler une nouvelle dynamique aux relations maroco-mauritaniennes.

Au-delà des liens historiques, religieux et stratégiques … unissant les deux pays et les deux peuples frères, la Mauritanie représente sans nul doute une profondeur stratégique pour le Maroc, rappelle-t-il, notant qu’après la sécurisation du passage d’El Guerguarat, le Maroc œuvre à réussir le lancement de nouveaux projets structurants dans les Provinces du Sud et souhaite que la Mauritanie voisine contribue à cette dynamique stratégique.

Pour sa part, +L’Opinion+ écrit que l’Algérie dévoile son jeu et se proclame désormais partie prenante et agissante dans le conflit artificiel du Sahara marocain, faisant savoir que l’information a été révélée par des médias algériens.

Ces médias de propagande ont répercuté les déclarations en off d’un haut responsable algérien selon lequel la libération par le Maroc du passage d’El Guerguarat, aurait amené l’Algérie à réviser sa doctrine sur ce différend régional, ajoute la publication.

Vue du Maroc, cette énième volteface du pouvoir algérien est la bienvenue puisqu’elle va exactement dans le sens des revendications du Royaume qui n’a eu de cesse de clamer l’implication jusqu’au cou de l’Algérie dans ce conflit créé, soutient le quotidien.

« Maintenant que les masques sont tombés, la question est de savoir pourquoi l’Algérie a décidé de sortir, aujourd’hui et pas avant, de derrière le buisson polisarien qui lui servait de paravent ? », se demande-t-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ estime que le Maroc sera probablement une tête de pont pour faciliter le déploiement rapide de l’opération de vaccination contre le Coronavirus sur le continent africain, rappelant qu’il s’était très tôt impliqué aux côtés des différents laboratoires en course pour le développement des vaccins.

Le Royaume, en plus de sécuriser les doses en quantités suffisantes pour ses propres citoyens, sera d’une précieuse aide sur le continent, relève la publication, expliquant cet état de fait par son industrie pharmaceutique développée, sa connaissance du terrain et la reconnaissance de son savoir-faire qu’il partage depuis toujours avec les pays amis.

Tous ces éléments sont « l’illustration de plus du leadership que s’est construit le Maroc à travers le continent grâce à sa démarche basée sur l’entraide et le sens du partenariat gagnant-gagnant », affirme-t-il.

Le sucre alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de la polémique autour de l’importation de cette denrée de première nécessité.Sud Quotidien informe qu’il y a un « micmac » dans la délivrance du certificat de Déclaration d’importation de produits alimentaires (Dipa). De ce fait, rapporte ce journal, les travailleurs de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) ont organisé, samedi dernier, une marche de protestation à Richard-Toll (nord). Dans Sud Quotidien, les syndicalistes de cette entreprise soutiennent que « plus de 150.000 tonnes de sucre importées inondent le marché national ».

S’exprimant dans Le Quotidien, ces derniers font savoir que « cette situation risque d’avoir de fâcheuses conséquences sur les activités de production de la CSS qui, à terme, (peut) fermer son usine à cause du stock important de sucre qui dort dans (ses) entrepôts ».

En tout cas, « la polémique enfle », note EnQuête.  Dans les colonnes de ce journal, Cheikhou Name, Coordinateur du collège des délégués de la CSS explique que leur entreprise est censée écouler son sucre importé « au mois d’octobre ».

Mais des commerçants, autorisés à importer ce produit pour résorber le gap de production de la CSS, ont déjà constitué leur stock afin d’approvisionner le marché local. Cela autorise Amary Diouf, porte-parole des travailleurs de la CSS, à soutenir dans WalfQuotidien que leur société « est à un tournant décisif de son existence (du fait) de la mévente totale ». Ce journal souligne également que « le ministère du Commerce est en train de jeter en pâture (d’anciens agents) partis depuis plusieurs mois ».

A propos « de la maladie des pêcheurs », Le Soleil renseigne que « les recherches (sont) orientées vers les filets de pêche ». En effet, le quotidien national annonce que « le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, écarte toute pollution chimique » des zones concernées. En outre, il a affirmé que « les ressources halieutiques ne sont pas contaminées. (Par conséquent), il faut que les populations continuent à manger le poisson ».

Quant aux pêcheurs, mentionne L’AS, ils « vont devoir prendre leur mal en patience avant de connaître l’origine de la maladie qui touche certains d’entre eux ». Pour tirer cette affaire au clair, L’Observateur précise que « dix échantillons prélevés en mer » ont fait l’objet d’analyses. Celles-ci révèlent « la présence de substances chimiques dans quatre échantillons d’eau ». En attendant la conclusion de l’enquête, ajoute ce quotidien, « les pêcheurs seront à la place de la nation (ex-Obélisque), le 4 décembre prochain, pour obliger l’Etat à se pencher sur les problèmes qu’ils rencontrent en mer ».

Enfin, Vox Populi indique que « l’Espagne se radicalise » sur la question de l’émigration clandestine avec la résurgence du phénomène Barça ou Barsax (Barcelone ou la mort). En visite à Dakar, Arancha Gonzalez Laya, la ministre espagnole des Affaires étrangères a déclaré : « Quiconque utilise les moyens illégaux devra rentrer dans son pays. Les portes de l’Espagne seront ouvertes aux Sénégalais qui souhaitent migrer de manière légale et ordonnée ».

Décès à Abidjan du journaliste ivoirien Mamadou Doumbia dit Doumbes

Le journaliste ivoirien, Mamadou Doumbia dit Doumbes, un membre du Cabinet du ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, est décédé dimanche à Abidjan, des suites d’une longue maladie, selon son entourage.M. Doumbia Mamadou, sous-directeur de la communication et des relations publiques dudit ministère, atteint d’une anémie sévère, a tiré sa révérence à la polyclinique de l’Indénié, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Selon un proche collaborateur, il était souffrant depuis un temps et même avant la campagne pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. Son décès intervient après plusieurs semaines d’absence au Cabinet.

Émérite journaliste et membre fondateur de l’Union des journalistes et communicateurs musulmans de Côte d’Ivoire (UJCOMCI), El Hadj Mamadou Doumbia a exercé dans les quotidiens Le Patriote, Nord-Sud et L’Expression avant de rejoindre le Cabinet du ministère de la Communication et des médias.

Doumbes était le président du Réseau des acteurs des médias pour les droits de l’enfant en Côte d’Ivoire (RAMEDE-CI), une organisation associative regroupant des professionnels de la communication et des personnes sensibles à la cause des enfants.