juin 2021 - Page 2 sur 45 - Journal du niger

Covid-19 : le Rwanda corse les restrictions

Le Rwanda a annoncé la fermeture temporaire de toutes les écoles et de tous les bureaux des secteurs publics et privés à travers le pays à partir de jeudi.Alors que les cas confirmés de Covid-19 dans le pays ont atteint 38.198, les autorités ont pris encore des mesures de restrictions. Selon un communiqué publié par le bureau du Premier ministre à Kigali, le couvre-feu a été prolongé et les déplacements sont interdits entre 18 heures (16 heures Gmt) et 4 heures du matin (2 heures Gmt) et les commerces fermeront à 17 heures à partir du 1er juillet dans tout le pays.

Mercredi, le ministre rwandais de la Santé, Daniel Ngamije, a fait part de son inquiétude en attribuant aux lieux publics une part de responsabilité dans le récent pic d’infection dans les zones sensibles du pays, y compris la ville de Kigali.

Le Dr Ngamije a fustigé la réticence de certaines personnes à respecter les directives sanitaires de base, indiquant qu’une évaluation a montré que certaines personnes étaient moins attentives au port de masques, aux mesures de distanciation sociale et au lavage régulier des mains.

D’autres mesures ont également été prises pour Kigali et les districts de Gicumbi (Nord), Kamonyi (Sud), Musanze (Nord), Nyagatare (Est), Burera (Nord), Rubavu (Nord-Ouest), Rutsiro (Ouest) et Rwamagana (Est).

Le gouvernement a interdit les rassemblements sociaux tant dans les maisons que dans les lieux publics. « Les bureaux (publics et privés) sont fermés. Le personnel travaillera à domicile, à l’exception de ceux qui fournissent des services essentiels », indique le communiqué. Les restaurants ne fonctionneront qu’en offrant des services à emporter, précise le communiqué.

Sénégal : politique et faits divers à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent de la tournée économique de Macky Sall à Thiès et d’une rocambolesque affaire de viol du fils d’un célèbre journaliste.En visite à la cité du rail pour inaugurer l’Institut d’Enseignement Professionnel (ISEP) et lancer les activités de Pôle Emploi en entreprenariat des jeunes et des femmes (PEEJF), Macky Sall a saisi l’opportunité pour vanter son alliance avec Idrissa Seck, arrivé deuxième à la dernière présidentielle informe L’AS.

« Du Gloria s’est ajouté au Mbourou ak Soow (belle entente)» entre lui et Idy s’exclame le chef de l’Etat sénégalais, qui ajoute que le « cocktail est encore plus succulent ».

Si l’on croit Vox Populi, c’est une « déferlante orange et marron-beige » qui a accueilli Macky Sall à Thiès. Le chef de l’Etat chante le « Mburu ak Soow renforcé de Gloria » à l’absence de son allié Idrissa Seck.

Idy « éclipse » l’Alliance pour la République (APR, parti présidentiel) à Thiès indique Walf Quotidien. Malgré son absence, son numéro deux Yankhoba Diattara s’est chargé de la mobilisation. Pendant ce temps, des nervis croit savoir le journal, ont brutalisé des opposants du Parti démocratique sénégalais (PDS) et PASTEF d’Ousmane Sonko.

C’est un Macky Sall satisfait du « ponsé (coktail)» qui annonce l’arrivée de « Gloria » pour rendre plus agréable son compagnonnage avec Rewmi d’Idrissa Seck.

Pour rester dans le jeu politique, Walf Quotidien parle de « l’impossible alliance » entre Macky Sall et Khalifa Sall. Le journal fonde son argumentaire sur le fait que ces retrouvailles vont « déstabiliser » la coalition politique de l’ancien maire de Dakar « Taxawu Sénégal » mais encore le discréditer à jamais au niveau de l’opposition ».

Sud Quotidien pour sa part évoque des « suspicions » après la modification de la loi sur le code pénal et le code de procédure pénal. Dans les colonnes du journal, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, rassure et soutient que les « violences commises dans un rassemblement ne peuvent pas être qualifiées d’actes terroristes ».

Le Soleil parle du démarrage des épreuves du baccalauréat technique et annonce 3584 candidats seront en lice demain.

L’Observateur se projette sur la fête de la Tabaski prévue dans trois semaines. Le journal revient sur les « secrets de l’opération Tabaski » avec le ministre de l’Elevage, Aly Saleh Diop, qui soutient qu’il n’ y aura pas de pénurie estime que le prix du mouton cette année varie entre 65.000 et 400.000 Fcfa.

Dans la rubrique faits divers, cette sulfureuse affaire de viol présumé qui implique le fils du célèbre journaliste, Cheikh Yérim Seck, passé par Jeune Afrique, secoue le Sénégal. Sidy Mohamed Seck, 19 ans, est poursuivi pour viol présumé sur Audrey Bijard, une mineure de 15 ans. Placé sous mandat de dépôt, il est poursuivi pour viol, détournement de mineure et collecte illicite de données.

L’Observateur revient sur les dessous de cette histoire entre deux élèves de Lycée Jacques Prévert de Saly (Mbour). Le journal estime que l’accusé réfute le viol et parle de « relation consentante », pendant que la mère de la mineure de contrainte et a brandi un certificat médical attestant une perte récente de l’hymen de sa fille.

Suite et pas fin de l’affaire des deux danseurs du chanteur Wally Seck qui risquent deux ans de prison dont six mois ferme selon Vox Populi. Les deux mis en cause qui se sont permis un « baiser » sur la bouche en pleine scène de spectacle devant un nombreux public sont poursuivis pour acte impudique et contre nature, outrage public. Le délibéré est attendu le 6 juillet prochain.

En sport, le tableau des quarts de finale de l’Euro est désormais connu. L’Angleterre « achève » le groupe de la mort en battant l’Allemagne (2-0) et retrouve l’Ukraine en quart informe Stades. Les deux autres quarts opposeront Espagne et Suisse et Danemark République Tchèque.

Record se projette déjà sur le choc des quarts entre l’Italie et la Belgique vendredi et indique que les Diables rouges pourraient composer sans deux de leurs pièces maîtresses : Kevin de Bruyne et Eden Hazard, touchés à la cheville et à la cuisse.

Covid-19 : le Zimbabwe corse les restrictions avec la troisième vague

Le Président Emmerson Mnangagwa a renforcé les mesures de restrictions sanitaires alors que le Zimbabwe fait face à une troisième vague de Covid-19.Le nombre de décès a connu un pic ces dernières semaines et le bilan est désormais de 1700 morts dans le pays depuis avril 2020.

Dans une allocution télévisée mardi, le président zimbabwéen a déclaré que le gouvernement avait revu les mesures de restrictions du niveau 3 au niveau 4 en réponse à une augmentation du nombre de cas dans le pays.

Parmi les mesures plus strictes introduites, la révision des heures de couvre-feu, qui sont passées de 22h00 heure locale à 4 heures à 18h30 à 6 heures, ainsi que la réduction des heures d’ouverture des commerces.

Les entreprises sont désormais tenues de fonctionner de 8 heures à 15h30, contre 8 heures à 18 heures auparavant. En outre, les entreprises sont censées décongestionner leurs lieux de travail en autorisant un maximum de 40% de leur personnel dans leurs locaux.

Les déplacements interurbains ont été interdits, sauf pour la livraison de marchandises et de médicaments.

Ces nouvelles mesures interviennent alors que le Zimbabwe connaît une augmentation rapide des infections au Covid-19, avec une moyenne quotidienne de plus de 1000 cas au cours de la semaine dernière.

Economie, santé et climat au menu des quotidiens marocains

Economie nationale, vaccin anti-Covid: une petite minorité contre, embellie pour les télécommunications, une croissance de 4,5% prévue par la BERD en 2022, les objectifs sur le climat, voici quelques-uns des principaux titres développés par la presse marocaine parue ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que c’est un diagnostic du marché de l’emploi auquel s’est livré l’économiste principal à la Banque mondiale, Javier Diaz Cassou, lors d’un webinaire consacré à la présentation du rapport semestriel de suivi de la situation économique du Maroc. En effet, d’après les chiffres évoqués, la majorité des travailleurs salariés marocains (3 millions en 2019) reste toujours dans l’informel.

Lors de son intervention, Javier Diaz Cassou a ainsi énoncé quatre défis clés à relever. Le premier, l’accélération de la transformation structurelle. Dans le viseur, la création d’emplois de meilleure qualité dans des secteurs à forte productivité. Le deuxième challenge, le renforcement de la formalisation. Le troisième, booster le taux d’activité des femmes en facilitant notamment leur l’accès à de meilleurs emplois. Et le quatrième la jeunesse. A travers la voix de Javier Diaz Cassou, la Banque mondiale recommande de soutenir les jeunes dans leur transition de l’éducation au marché du travail.

Interrogé par le journal, Javier Diaz Cassou est revenu sur les signes de relance que connaît le pays, évoquant notamment une reprise entraînée par la demande extérieure. Il annonce ainsi des exportations de biens déjà au-dessus de leur niveau pré-pandémique et des perspectives économiques dans les principaux marchés favorables aux produits marocains.

+L’Economiste+ relève que si au départ, l’opinion publique semblait sceptique quant aux vaccins anti-Covid, la dernière enquête de L’Economiste-Sunergia démontre le contraire. En effet, la vaccination, perçue comme la seule issue à la crise, fait de moins en moins débat dans le pays. Plus de 8 sondés par l’enquête sur 10 ont affirmé être favorables à la vaccination, dont 4% qui ne comptent se faire vacciner que si cela est obligatoire. Seuls 9% déclarent ne pas vouloir inoculer le sérum.

+Le Matin+ fait observer qu’après un bon exercice 2020, le secteur signe un premier trimestre 2021 en hausse, selon les derniers chiffres publiés par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (Anrt).

Une évolution qui a profité en premier lieu au segment Internet avec un parc en croissance annuelle de 16%, atteignant 30,6 millions d’abonnés. Il a grossi de 4,2 millions sur une année, enregistrant un taux de pénétration de 85%.

«Dans ce segment, l’Internet mobile reste le moteur de cette croissance puisqu’il réalise une hausse annuelle de 15,90% pour s’établir à 28,49 millions d’abonnés», indique le régulateur du marché, cité par la publication.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que Le Maroc et l’Union européenne ont convenu de construire ensemble un Partenariat vert et procédé au lancement officiel de ce chantier.

Selon une déclaration conjointe Maroc-UE, le lancement du Partenariat vert intervient suite à la réflexion menée sur l’avenir des relations Maroc-Union européenne, lors de la retraite de Skhirat, et sur la lancée de la Déclaration Politique Conjointe instituant le «Partenariat euro-marocain de prospérité partagée», adoptée en juin 2019 par le Conseil d’Association UE-Maroc, qui a identifié comme axe prioritaire la coopération en matière d’énergie, de lutte contre le réchauffement climatique, de protection de l’environnement et de promotion de l’économie verte.

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho du Rapport sur les objectifs de développement durable de 2021 qui a conclu que le Maroc est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat signé en 2015, et visant à limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport au niveau préindustriel.

Le Maroc et la Gambie sont les deux seuls pays qui sont sur la bonne route pour maintenir le réchauffement climatique à un taux de 1,5 degré Celsius, alors qu’aucun des pays du G20 n’est considéré comme ayant adopté des politiques et actions compatibles avec la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, selon ce rapport. 

Le couvert forestier ivoirien estimé à 2,97 millions d’ha

Le couvert forestier ivoirien est estimé à 2,97 millions d’hectares, soit 9,2% du territoire national, selon un inventaire forestier et faunique national (IFFN) rendu public mardi.

Les résultats de cet inventaire, présentés mardi à l’issue d’un atelier à Abidjan en présence du ministre des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi, indiquent que seulement 13,3% des forêts classées et 32,2% des aires protégées contiennent encore une  couverture forestière.

Au cours de ces 60 dernières années, c’est 90% de la surface de la forêt ivoirienne qui a disparu, faisant de la Côte d’Ivoire un des pays de l’Afrique dont le taux annuel de déforestation est le plus élevé.

L’inventaire mentionne qu’ à ce rythme de déforestation, il restera moins de 2 millions d’hectares  de forêts en 2035 en Côte d’Ivoire et plus de forêts dans sa partie Sud, hormis les aires protégées. 

Concernant le volet faunique, les résultats sont aussi préoccupants. Selon le texte, 120 espèces ciblées ont été recensées lors des inventaires, mais trois espèces seulement totalisent plus de 40% des observations, notamment le lièvre, le guib harnaché et l’aulacode.

Confrontés au braconnage et à la destruction progressive, les grands mammifères ont quasiment disparu, du fait des conflits de l’homme avec la faune, de plus en plus fréquents. En outre, 34 espèces ont rejoint la liste rouge.

Cinq espèces sont en danger critique d’extinction, notamment le crocodile à nuque cuirassée, la panthère, le cercopithèque Diane, le colobe magistrat et le chimpanzé, tandis que neuf espèces sont menacées d’extinction. 

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de mettre en place, selon les recommandations, une structure autonome et indépendante chargée d’assurer un suivi permanent des forêts et de la faune pour préserver le patrimoine forestier.

Aujourd’hui, l’Etat s’est engagé à réduire sa production de gaz à effet de serre et à maintenir un couvert forestier de 20% au moins du territoire national.

Le dernier inventaire forestier de la Côte d’Ivoire a eu lieu en 1978 sur sa partie méridionale. Depuis, le pays cherche à trouver un compromis durable entre les productions forestières, agricoles et la restauration des services écosystémiques. 

Investissement: Grant Thornton et Afrika Forward signent une convention

Les sociétés Grant Thornton et Afrika Forward ont signé à Abidjan un accord de partenariat pour fédérer leurs expériences.Grant Thornton Tax & Legal Côte d’Ivoire, société de conseil juridique et fiscal, disposant d’une expérience en droit des affaires et fiscalité en Côte d’Ivoire et dans la sous-région ouest-africaine a tissé une alliance de partenariat avec Afrika Forward, spécialisé dans le conseil à l’investissement avec une maîtrise du code des investissements et de l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire et dans la sous-région.

L’accord a été paraphé le 11 juin dernier par Guillaume Kety et Jean Louis Dattié, respectivement à la tête de Afrika Forward et Grant Thornton qui ont réaffirmé leur désir de «faire de cette collaboration une expérience fructueuse, au profit des investisseurs», rapporte un communiqué reçu, lundi à APA.

Afrika Forward assiste les investisseurs dans l’obtention de l’agrément à l’investissement, des terrains industriels et des différentes autorisations et licences sectorielles, et Grant Thornton assure la coordination de l’activité juridique et fiscale du réseau Grant Thornton International en Afrique de l’Ouest et en République démocratique du Congo (RDC).

La Côte d’Ivoire et le Maroc évoquent la régulation des web radios et web télés

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire, Me René Bourgoin et son homologue du Maroc ont évoqué, lundi à Rabat, la régulation la régulation des web radios et télés.

Selon une note d’information transmise à APA, mardi, Me Bourgoin qui est en visite de travail à Rabat du 27 juin au 02 juillet 2021 s’est entretenu, lundi, avec Mme Latifa Akharbach, présidente de la HACA du Maroc.

La création d’un comité conjoint de veille juridique dédié à la question de la transformation numérique des médias audiovisuels et la consolidation des compétences des régulateurs africains ainsi que les expériences de régulation des web radios et web télés ont été au centre des échanges.

Vice-Présidente actuelle du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), Mme Akharbach a en outre échangé avec son hôte ivoirien autour des prochaines échéances de la plateforme africaine et de la nécessité de relancer la dynamique de coopération entre les instances du continent, dont notamment les projets et manifestations ajournés du fait de la pandémie mondiale de la Covid-19.

Cette visite de travail fait suite à la signature le 22 septembre 2020 de la convention de partenariat et de coopération entre la HACA marocaine et son homologue ivoirienne.

Se fondant, à la fois, sur le rôle et la place spécifiques des médias dans le développement de la culture démocratique et l’animation de la vie publique, et sur la nécessité de consolidation de l’expertise, de l’efficience et de l’autonomie des instances de régulation, cette convention prévoit plusieurs chantiers de collaboration entre la HACA du Maroc et la HACA de la Côte d’Ivoire.

La délégation ivoirienne a sur son agenda, des visites aux sièges de Hit Radio et Médi 1 TV, deux opérateurs audiovisuels marocains ayant obtenu une autorisation de diffusion de la HACA de Côte d’Ivoire.

Une réunion est également programmée avec M. El Mostafa Alaoui, Directeur général du Centre interprofessionnel d’audience des Médias (CIAUMED) qui présentera à la délégation ivoirienne l’expérience marocaine en matière de mesure d’audience de la télévision.

L’artiste Nigériane Asa en concert live à Abidjan le 2 juillet 2021

La célèbre artiste Nigériane Asa s’est dite mardi « heureuse » de performer sur scène après un temps de répit dû à la Covid-19, lors d’un concert live prévu à Abidjan le 2 juillet 2021, au cours d’une conférence de presse.

Derrière des lunettes fumées et d’un air jovial et rassurant, l’artiste Nigériane a donné rendez-vous ce jour à ses fans dans un hôtel de référence de la place, où elle compte offrir un événement qualitatif haut en lumière et en sons.

Ce show, elle l’assurera avec 11 personnes composant son staff, parmi lesquelles des ingénieurs de sons. Sur scène, elle sera accompagnée par deux autres artistes musiciens, notamment Ayidissa et Watakita.

Fierté du continent, Asa est également une artiste compositrice, percussionniste, pianiste et danseuse. Elle est auteure du très célèbre tube « Jailer » et de biens d’autres titres issus de plus de cinq opus. 

Le sponsor officiel de cet événement est le groupe Kaydan. Avec 11 musiciens venus de Paris et de Londres, elle promet une performance inédite en 1h30 minutes rythmée par un répertoire riche et varié.

Côte d’Ivoire: « arrêt de travail » des boulangers lundi

Le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI), Amadou Coulibaly, a annoncé mardi un « arrêt de travail » des boulangers lundi pour interpeller le gouvernement sur la hausse continue du prix du sac de farine.

« Comme la situation n’est plus tenable, depuis plusieurs années, à la suite de concertations de nos paires et nos mandants, nous avons convenu de procéder à un arrêt de travail ce lundi 5 juillet 2021 », a déclaré M. Amadou Coulibaly face à la presse, à Abidjan.

Cet arrêt de travail vise à « interpeller les autorités pour qu’une solution idoine soit trouvée, car certains boulangers sont en train de mettre la clé sous le paillasson »,  a fait remarquer le président du HPBPCI.

Le prix du sac de farine de 50 Kg, la matière première du boulanger, est aujourd’hui vendu à 22.500 Fcfa à Abidjan contre 19.250 Fcfa, il y a deux à trois ans; de plus les intrants et les loyers augmentent, alors que le prix du pain reste à 150 Fcfa la baguette, a-t-il souligné.

Les pertes s’accumulent et les boulangers ferment, et dans ce contexte, le Haut patronat du secteur a engagé des discussions avec le ministère du Commerce et de l’industrie qui avait accepté une hausse de 1000 Fcfa sur le prix du sac de la farine.

« Mais, malheureusement, le lundi dernier, une augmentation est survenue sur le sac de farine », c’est pourquoi face à cette « exacerbation » des boulangers, ce mot d’ordre a été arrêté pour interpeller l’Etat, a-t-il expliqué.

Au mois de mai 2021, face aux velléités de la crise énergétique, des acteurs du secteur de la boulangerie avaient voulu faire une augmentation de la baguette de pain, mais le Haut patronat est monté au créneau afin de ne pas en rajouter à la souffrance des populations.

Covid-19: baisse de chiffres d’affaires des entreprises ivoiriennes

La crise sanitaire de Covid-19 a causé une « perte d’activités et une baisse de chiffres d’affaires de 20 à 25% » en moyenne sur l’ensemble des entreprises en Côte d’Ivoire, selon le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah.

« La pandémie de la Covid-19 a eu un impact important sur les entreprises avec une perte d’activités et une baisse de chiffres d’affaires de l’ordre de 20 à 25% sur l’ensemble des entreprises, en moyenne », a dit mardi à Abidjan M. Jean-Marie Ackah, en marge d’une Assemblée générale ordinaire de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien).

Toutefois, « nous avons quelques satisfactions dans cette crise. Malgré ce contexte difficile, c’est que nous avons noté que la destruction des emplois en Côte d’Ivoire, est restée contenue dans des proportions que nous considérons plus que raisonnables », a-t-il relevé.  

« Aujourd’hui, nous pensons que l’emploi a pu être globalement préservé, malgré ce contexte de crise, ce qui met nos entreprises en capacité de pouvoir rebondir après cette crise », a ajouté le président du Patronat ivoirien.

L’Assemblée générale ordinaire a permis de faire la revue du rapport moral et financier du Conseil d’administration sur la marche de la Cgeci, le Patronat ivoirien, pendant l’exercice clos au 31 décembre 2020, à la Maison de l’entreprise, le siège de l’organisation.

Un nouvel adhérent a intégré le Conseil d’administration de la Cgeci, de « plein droit », notamment le Groupement des professionnels du secteur minier de Côte d’Ivoire,  qui a été admis à la faîtière « ces derniers jours ».

Les très grandes entreprises sont représentées par Mme Martine Coffi-Studer et Mamadou Doumbia (SMB), les grandes entreprises par Tanoe Niamkey et Ali Badini, tandis que les Petites entreprises sont représentées par Kaera Fodé et Aissatou Cissé-Seye.

Six membres ont été proposés par le président du Patronat ivoirien pour intégrer le Conseil d’administration, notamment M. Pierre Magne, Pâcome Mondon, Théodore Hoegah, Sebatien Kadio-Morokro, Allassane Doumbia et Guillaume Koffi.

Huit administrateurs sont sortis du Conseil d’administration : Émile Nanga (Ocab), Massogbè Touré, Habib Koné, Patrick Mbengue, Jean-Luc Chalhou (Unetel), Stéphane Eholie, Guy Mbengue et Mohamed Dao.