juin 2021 - Page 3 sur 45 - Journal du niger

Le Sénégal répertorie son patrimoine culturel immatériel

Le catalogue de l’inventaire national pilote du patrimoine culturel immatériel (PCI) du Sénégal a été rendu public ce mardi au Musée des Civilisations noires.Le Sénégal dispose d’un riche patrimoine culturel immatériel (PCI). En effet, un inventaire pilote effectué dans les quatorze régions du pays par la Direction du Patrimoine culturel a permis de répertorier et de documenter 59 éléments, inscrits sur la liste représentative nationale du PCI.

Cet inventaire non exhaustif comprend entre autres « Le BÀKK », une déclamation poétique du lutteur dont la vocation est de présenter le palmarès de celui-ci ; « Le LAABAAN », rituel de célébration de la nuit nuptiale en milieu wolof ; « Le YARO », cérémonie publique festive organisée par les Peuls après une bonne saison pluvieuse…

Selon l’Unesco, le PCI désigne les traditions ou expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel.

Il s’agit de l’inventaire de cinquante-neuf éléments du patrimoine culturel immatériel avec la participation directe des communautés. Cet inventaire n’est pas figé. Il est voué à évoluer, à s’élargir et à vivre.

Au-delà du recensement de ces éléments du PCI, ce projet a permis la consolidation d’une masse critique d’expertise nationale sur la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Quatorze directeurs de centres culturels régionaux, des représentants des communautés et quatre experts en patrimoine culturel immatériel ont ainsi été formés. Les experts sont devenus des référents nationaux qui ont été munis d’instruments conceptuels nécessaires pour réaliser des inventaires communautaires de manière opérationnelle.

Par ailleurs, plus de 25 acteurs engagés dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel du Sénégal ont acquis des notions fondamentales pour l’élaboration de plan de sauvegarde. Ces compétences seront utiles à la finalisation de plans de sauvegarde du patrimoine culturel et immatériel dans le futur.

En outre, quelque 500 personnes ont été directement touchées par les séances de sensibilisation durant cet inventaire. Un catalogue a été réalisé à ce propos pour restituer ce travail de sauvegarde auprès des communautés. Cet inventaire constitue aussi une expertise pilote d’introduction du PCI dans les enseignements.

Présidant la cérémonie la cérémonie officielle de Restitution de cet inventaire le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a exhorté la direction du patrimoine culturel « à poursuivre et renforcer ce programme au-delà de cet inventaire pilote en élaborant des stratégies de valorisation à travers les systèmes éducatifs, la promotion des festivals des terroirs, de tourisme culturel et bien d’autres outils qui permettront au PCI de rester vivant ».

Rwanda : accréditation du premier ambassadeur pakistanais

Le président Paul Kagamé a reçu les Lettres de créance du tout premier Haut-commissaire pakistanais en résidence au Rwanda, Amir Mohammad Khan.Il s’agissait d’une démarche visant à maximiser le potentiel des liens bilatéraux existants entre les deux pays.

L’hymne national pakistanais a été joué lors de l’événement avant que les Lettres de créance ne soient remises au président Kagamé.

S’adressant aux journalistes, M. Khan a souligné l’importance pour les Pakistanais de rencontrer les Rwandais et d’apprendre à les connaître et vice et versa.

« Il y a tellement de choses que nous pouvons faire ensemble », a déclaré le diplomate Amir Mohammad Khan.

Le Rwanda est décrit par les pays asiatiques comme occupant une position stratégique en Afrique, et ce en vertu de son adhésion au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), à la Communauté d’Afrique de l’est (EAC) ainsi que des privilèges qui lui sont accordés dans le cadre de l’Africa Growth Opportunity Act (AGOA) des Etats-Unis.

« Il pourrait offrir au Pakistan une bonne occasion d’accroître ses échanges commerciaux avec l’Afrique et l’Amérique », a-t-il ajouté.

Au fil des ans, la communauté pakistanaise au Rwanda a vu son nombre augmenter, la majorité d’entre eux travaillant comme professionnels dans des ONG internationales, les Nations Unies, des entreprises privées, des bureaux de change, le secteur de l’habillement, des entreprises d’importation de riz et des concessionnaires automobiles, entre autres.

Développement humain: lancement à Abidjan du programme « Africain 5.0 »

Un programme de développement humain dénommé « Africain 5.0 » visant à transformer la mentalité et le comportement de l’Africain vient d’être lancé à Abidjan.

Le programme « Africain 5.0 », promu par la Fondation FAFEDE, a été lancé le 24 juin 2021 dans les locaux du Bureau de l’Unesco à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. 

Selon Dr Samuel Mathey, président de la Fondation FAFEDE, ce programme a été conçu à la suite d’un constat montrant que tout ce qui a été fait dans le domaine de l’autonomisation des jeunes et des femmes pour aider ne réussissait pas à cause de leur mentalité et leur comportement.  

« Ca ne réussissait pas parce qu’on s’est rendu compte que le comportement et la mentalité de la jeunesse africaine et des Africains devraient changer (…) sinon tous les programmes qu’on fait n’auront pas les résultats escomptés », a-t-il renchéri. 

Appelé « Africa 5.0 ou Africain 5.0 », ce programme est similaire à « l’Ivoirien nouveau » prôné par le président ivoirien Alassane Ouattara dans le sens qu’il vise à transformer la mentalité et le comportement de l’Ivoirien, a-t-il fait observer.

Ce programme se déroule en trois matinées avec « un atelier sur la première matinée où on fait redécouvrir à l’Africain les valeurs africaines dans le temps, comme le respect de l’aîné, le respect de la parole donnée,  l’honnêteté, la ponctualité,  la solidarité, la rigueur », a-t-il dit.

« Ensuite, durant la deuxième matinée, on enseigne l’hygiène de vie, car les pays Africains sont en  bas du classement par rapport à la qualité de l’offre de la santé » et pour le troisième module, on montre comment mieux gérer son salaire, son revenu et comment avoir des revenus complémentaires, a-t-il ajouté. 

Dr Samuel Mathey a par ailleurs fait remarquer qu’en Afrique « on n’a pas de protection sociale et derrière chaque employé, il y a au moins 20 personnes qui sont nourries » et donner de l’argent, d’où l’intérêt d’aborder cette thématique pour le rendre « heureux et productif ».

Le Bureau de l’Unesco à Abidjan, séduit par ce programme, similaire à certains projets, a affiché un intérêt à ce programme. Selon M. Mathey, sa fondation et l’Unesco sont en discussions pour que l’institution accompagne ce projet dans la vulgarisation. 

Déjà, mentionnera Dr Samuel Mathey, le Burkina Faso est très intéressé par ce programme. L’objectif de ce projet est de « lancer ce programme dans tous les pays africains, mais également envers la diaspora ».

Il a exhorté les citoyens à suivre ce programme d’Africa 5.0 pour devenir une meilleure version d’eux-mêmes. La Fondation veut permettre à chaque Africain de participer désormais avec une nouvelle mentalité et un nouveau comportement au développement accéléré du continent.

Anne Lemaistre, représentant du bureau de l’Unesco à Abidjan a indiqué que son institution veut accompagner ce programme et souhaite le « dérouler à des étudiants, car ce sont des aptitudes de compétences qu’ on apprend pas forcément à l’université ni dans une formation professionnelle, mais qui sont indispensables à la vie professionnelle ».

Pour l’Unesco c’est un module qui serait utile pour l’employabilité des jeunes quand ils accèdent à un nouveau travail, a-t-elle fait savoir, soulignant que ce programme comporte des valeurs et il est bon pour les jeunes de pouvoir se reconnecter à ces valeurs africaines.

« Notre contribution pour le moment, c’est une contribution matérielle, mais nous souhaitons organiser cette formation pour des étudiants qu’ils soient dans une formation professionnelle ou universitaire », a-t-elle poursuivi.

En vue d’étendre ce programme, la Fondation FAFEDE veut former plusieurs coaches à travers le continent pour diffuser les modules de formation, car plus il y aura des formateurs, plus cela sera étendu. La Fondation envisage de former le maximum d’Africain en 10 ans.

Ethiopie : le gouvernement déclare un cessez-le-feu au Tigré

Le gouvernement éthiopien a déclaré lundi un cessez-le-feu unilatéral dans la région du Tigré, déchirée par la guerre, avec effet immédiat.La décision a été prise après la discussion qu’a eue le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres avec le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed.

António Guterres, a déclaré qu’il s’était entretenu avec le Premier ministre éthiopien et qu’il avait « bon espoir » qu’un cessez-le-feu soit instauré. « Il est essentiel que les civils soient protégés, que l’aide humanitaire parvienne aux personnes dans le besoin et qu’une solution politique soit trouvée », a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le bureau du Premier ministre éthiopien a également déclaré dans un communiqué que le gouvernement avait accepté la proposition de l’administration intérimaire de l’Etat du Tigré, qui appelait à un cessez-le-feu.

Le Dr Abrham Belay, l’administrateur intérimaire de la province a déclaré que le cessez-le-feu était nécessaire en raison des activités agricoles de la prochaine saison des pluies.

Selon lui, le cessez-le-feu vise à créer un environnement propice aux activités agricoles et aux activités humanitaires en cours dans la région.

Il a déclaré que la décision d’appeler au cessez-le-feu a été prise après des consultations continues avec des représentants des communautés de la région, des fonctionnaires régionaux et zonaux, des universitaires de la région, des inventeurs et d’autres segments de la société originaires du Tigré.

« Certaines factions du TPLF ont montré leur intérêt pour un règlement pacifique du problème dans la région », a-t-il déclaré.

Af’Sud/Covid-19 : la barre des 60.000 décès franchie

Les cas de décès se sont multipliés avec la 3ème vague du coronavirus qui sévit dans ce pays d’Afrique australe.L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a informé, ce lundi 29 juin, que le nombre de décès liés au Covid-19 en Afrique du Sud s’élève désormais à 60.038 après que 138 personnes ont succombé au virus la nuit dernière.

Les cas de Covid-19 continuent de monter en flèche, avec 12.222 nouvelles infections détectées du variant Delta hautement transmissible en provenance d’Inde qui a frappé le pays pour la première fois il y a un mois.

Ces nouvelles infections ont porté le nombre total de cas confirmés en laboratoire à 1.941.119, soit un taux de positivité de 28,3 %, a ajouté le NICD.

La province de Gauteng, le centre industriel de l’Afrique du Sud, est restée la plus touchée, avec 8.408 nouveaux cas (69 %) mardi, suivis par 902 infections enregistrées dans la province du Cap occidental (7 %) dans la nuit, a indiqué le NICD.

« Une augmentation de 512 admissions à l’hôpital a été signalée au cours des dernières 24 heures dans tout le pays », a indiqué l’institut, ajoutant que 157.199 personnes sont actuellement infectées, dont 11.801 actuellement traitées dans divers hôpitaux du pays.

Selon l’Organisation mondiale de la santé des Nations Unies, 180.817.269 cas confirmés de Covid-19 et 3.923.238 décès ont été enregistrés lundi soir dans le monde.

L’Ambassade des USA au Niger inaugure un nouveau bâtiment ultramoderne à Niamey

Dans un communiqué publié le 24 juin 2021, l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger, Eric P. Whitaker a annoncé l’inauguration d’un nouveau bâtiment durable et ultramoderne de l’Ambassade, preuve de l’engagement durable de son pays envers le Niger.

’’J’ai eu le plaisir de présider un évènement historique, en préparation depuis 61 ans : l’inauguration du nouveau bâtiment, durable et ultramoderne de notre Ambassade à Niamey’’ déclarait Eric P. Whitaker dans son communiqué.

Dans ce même communiqué l’Ambassadeur des USA au Niger a rappelé qu’ils sont au Niger depuis 61 ans et que ce ‘’magnifique nouveau bâtiment est la preuve que nous sommes là pour rester’’.

Selon P. Whitaker ce nouveau bâtiment ‘’reflète les nombreux paysages et cultures du Niger. Avec un budget de 288 millions de dollars américains et un impact de 53 millions de dollars américains sur l’économie locale, la nouvelle Ambassade représente le meilleur de l’architecture, de l’ingénierie et de la construction américaines’’.

Evoquant l’impact de la construction de ce nouveau bâtiment sur la vie socioéconomique des nigériens, le diplomate américain a indiqué que ‘’depuis 2012, nous avons dépensé plus de 500 millions de dollars pour former et équiper les Forces de Défense et de Sécurité du Niger afin qu’elles puissent mieux faire face aux défis de sécurité tels que les organisations extrémistes violentes et haineuses’’.

Eric P. Whitaker a expliqué que leurs actions ont consisté à renforcer les capacités aéronautiques, à aider le Niger dans la lutte antiterroriste, à professionnaliser les forces, à mener des opérations de maintien de la paix, à développer les techniques de lutte contre les engins explosifs improvisés et à intégrer un plus grand nombre de femmes dans les professions de la sécurité.

Dans le domaine du développement du Niger, l’Ambassade des USA au Niger a mené plusieurs activités, selon toujours Eric P. Whitaker.

C’est ainsi que, explique le communiqué, ‘’depuis 2018, le Millenium Challenge Compact (MCC), un partenariat quinquennal de 437 millions de dollars avec le Niger, a œuvré pour améliorer la vie des Nigériens en réhabilitant des infrastructures d’irrigation sur des milliers d’hectares et quelque 300 kilomètres de tronçons routiers importants pour élargir l’accès au marché, en particulier à l’intérieur du pays’’ précise le communiqué qui indique par ailleurs que qu’au cours ‘’des trois dernières années, ce programme a lancé des réformes qui amélioreront l’accès à d’importants intrants agricoles comme les engrais et les services vétérinaires, entretenir les ressources en eau souterraine et le réseau routier’’.

Dans cet élan d’aide au développement, l’USAID, qui est l’Agence des États-Unis pour le Développement International, investit ‘’près de 200 millions de dollars chaque année pour promouvoir la bonne gouvernance et améliorer l’agriculture et la sécurité alimentaire, la santé et l’éducation, ainsi que pour veiller à ce que les femmes et les jeunes aient de meilleures possibilités économiques et que les filles déscolarisées aient une seconde chance d’accéder à l’éducation’’.

‘’Notre nouveau bâtiment et tout notre travail prouvent que nous sommes là pour rester. Au sein de l’Ambassade, les diplomates américains et leurs collègues nigériens travaillent ensemble avec les représentants du gouvernement nigérien, les professionnels de la sécurité, les responsables de la société civile, les étudiants et les citoyens nigériens afin de bâtir ensemble un Niger stable, prospère et sécurisé’’  poursuit le même communiqué.

En 1960, rappelle-t-il,  les États-Unis ont été l’un des premiers pays à reconnaître le Niger comme un pays souverain.

‘’Construit sur un terrain de 11 ares à Koira Kano, ce bâtiment promeut une approche 4D de Diplomatie, Développement, Démocratie et Défense, afin de construire avec les Nigériens, une nation prospère, libre et sécurisée’’ conclut le communiqué.

Source : ANP

Jacob Zuma condamné à 15 mois de prison pour outrage à la justice

À plusieurs reprises, l’ancien président sud-africain avait refusé de comparaître devant une commission anticorruption.Jacob Zuma, à force de braver la justice, s’est attiré ses foudres. « A la majorité des membres, la Cour constitutionnelle ordonne une peine d’emprisonnement sans sursis », a déclaré ce mardi la juge Sisi Khampepe.

Pour elle, il est inconcevable qu’un citoyen, ayant par deux fois a juré de respecter la Constitution et les lois du pays, puisse ignorer les différentes convocations de la Commission  Zondo chargée d’enquêter sur les soupçons de corruption.

« Ce genre de réticence et de défi est illégal et sera puni », a affirmé Sisi Khampepe. Dans son prononcé, la magistrate a dit espérer que cette sentence soit « un message sans équivoque » sur la primauté de l’Etat de droit. D’après la plus haute juridiction de la nation arc-en-ciel, Jacob Zuma, 79 ans, dispose désormais de « cinq jours » pour se rendre.

L’ex-chef de l’Etat est accusé d’avoir pillé les deniers publics durant ses neuf années au pouvoir (2009-2018). Mis en cause dans une quarantaine de témoignages, le politique tombé en disgrâce a multiplié les subterfuges pour se tirer d’affaire. Jusque-là, il n’a témoigné qu’une seule fois devant la commission anticorruption. C’était en juillet 2019.

Un an plus tôt, Jacob Zuma, sous le feu des critiques, a dû démissionner de son poste de président. Cyril Ramaphosa, qui a pris le relais, a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille.

Tchad : grève des magistrats après l’assassinat du procureur

Au Tchad, la grève de trois jours des magistrats après l’assassinat d’un procureur de la République, se transforme en grève illimitée.L’assassinat d’Oum-Hadjer dans le centre pays, le mercredi 24 juin 2021, par un justiciable, a déclenché la colère du monde judiciaire. Les magistrats indignés par un « acte ignoble » ont boudé les salles d’audience et exigent désormais plus de sécurité dans l’exercice de leurs fonctions.

« Au Tchad, quand on fait un procès, on estime que ce n’est pas à la loi qu’on doit s’en prendre, mais on s’en prend au juge. Nous avons attiré l’attention du gouvernement sur ces phénomènes. Nous avons demandé de mettre dans toutes les juridictions du pays des agents de sécurité pour assurer la sécurité des tribunaux. Les tribunaux ne sont pas protégés » a déploré Djonga Arafi, secrétaire général du syndicat de la magistrature du Tchad.

Dans leurs doléances, les juges exigent des changements profonds dans la haute administration du pays. Au sortir d’une assemblée générale houleuse le lundi 28 juin, ils ont dénoncé l’attitude des hommes politiques qui se sont illustrés par des « outrages » envers des magistrats sans jamais avoir été inquiétés.

Pour les syndicats des magistrats, « il est hors de question de reprendre le travail tant que chaque juge n’a pas été équipé d’une arme de poing et que les tribunaux n’ont pas été renforcés par des hommes en armes bien équipés ». Cette grève illimitée a paralysé le secteur judiciaire.

Sénégal : politique et société à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets marqués dominés par les faits de société.Dans sa livraison du jour, Vox Populi reparle de la polémique qui entoure la loi modifiant le code pénal et le code de procédure pénal avec les précisions du ministre de la Justice, Me Malick Sall. Selon le Garde des Sceaux, « depuis l’adoption des lois de 2007 et 2016, aucun individu n’a été poursuivi au Sénégal pour actes de terrorisme suite à des manifestations ».

Sud Quotidien informe que le Conseil constitutionnel saisi par l’opposition parlementaire et les non-inscrits qui qualifient cette loi de « liberticide » est désormais « l’ultime arbitre ».

Sur un autre sujet, L’AS parle de la tension sociale qui règne dans le pays en corrélation avec la situation sécuritaire dans la sous-région. « Sénégal, la terre ceinte » titre le journal qui estime notre pays est à la croisée des chemins face à plusieurs défis sociaux comme la crise sociopolitique et la lutte contre l’homosexualité.

Le Quotidien décrypte la visite de Macky Sall chez Khalifa Sall. Le journal parle de « fait social et d’effets politiques » pour qualifier cette cérémonie de présentation de condoléances. Le journal estime que « si on ne peut pas parler de retrouvailles entre Macky et Khalifa, cette cérémonie (…) est un acte politique posé par l’un et l’autre »

Walf Quotidien évoque la multiplication des candidatures au sein de Benno Bokk Yakaar (Bby) en vue des Locales. « La désobéissance grossit chez Macky » titre le journal qui soutient que « l’autorité du président de la République (est) remise en cause ».

Le Soleil tire de son côté le bilan du programme décennal de lutte contre les inondations en expliquant que « la mission parlementaire tire un bilan satisfaisant ». 2348 logements sont réceptionnés sur un objectif 2891, une quarantaine de stations et une vingtaine de bassins de rétention construits, avec la contribution de Promovilles et Ageroute à hauteur de 38% des réalisations.

L’Observateur nous raconte une histoire assez rocambolesque d’abus de confiance. Le journal nous informe que B.L. Samb disparaît des radars en emportant avec lui les « tontines » de quatre grands marchés de la capitale à quelques jours de la Tabaski. Le journal parle de « coup K.O » pour les commerçants des marchés Zinc, Thiaroye, Chavanel et Waranka.

Libération revient sur les deux saisies de drogues dans les eaux sénégalaises entre le 6 et le 27 juin. 18.704 tonnes interceptées en l’espace de 21 jours par la marine sénégalaise informe le journal.

En sport, Record et Stades mettent en vedette le choc du jour Angleterre et Allemagne en 8e de finale de l’Euro. L’autre 8ème opposera la Suède « favorite » devant l’Ukraine. Hier informent les deux quotidiens sportifs, le champion du monde la France et le vice-champion du monde la Croatie sont éliminés de la compétition respectivement par la Suisse et l’Espagne.

Le Maroc et l’UE conviennent d’établir un partenariat vert

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont convenu, lundi, de construire ensemble un partenariat vert et procédé au lancement officiel de ce chantier.Ce partenariat puise ses fondements dans la réflexion menée sur l’avenir des relations Maroc-Union européenne, lors de la retraite de Skhirat, et sur la lancée de la Déclaration Politique Conjointe instituant le « Partenariat euro-marocain de prospérité partagée », adoptée en juin 2019 par le Conseil d’Association UE-Maroc, qui a identifié comme axe prioritaire la coopération en matière d’énergie, de lutte contre le réchauffement climatique, de protection de l’environnement et de promotion de l’économie verte, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Cet évènement, qui est une première étape clé, vient conforter la volonté commune du Maroc et de l’UE de renforcer leur relation stratégique et de longue date à travers le développement de nouveaux partenariats novateurs et mutuellement bénéfiques.

Ces partenariats viendront enrichir les mécanismes de dialogue et de coopération existants entre les deux parties et promouvoir les nouvelles ambitions définies par la Politique européenne de voisinage ainsi que les diverses priorités du Royaume.

Cette collaboration sur le Partenariat vert traduira une forte convergence politique entre les deux parties au regard des questions liées à l’environnement, le climat et le développement durable.

Elle pourra s’appuyer d’une part sur les ambitions du Pacte vert pour l’Europe, lancé en  décembre 2019, et d’autre part sur la Stratégie marocaine de développement durable adoptée en juin 2017, le Nouveau Modèle de Développement qui vient d’être présenté, les avancées importantes et les efforts  constants du Maroc en matière d’énergie, de changement climatique, d’environnement et d’économie verte, ainsi que son engagement volontariste en faveur d’une coopération triangulaire et Sud-Sud dans ces domaines.