septembre 2021 - Page 3 sur 41 - Journal du niger

Le Tribunal européen annule deux accords commerciaux entre l’UE et le Maroc

Le Tribunal de l’Union européenne a annulé, ce mercredi 29 septembre, deux accords commerciaux entre le Conseil européen et le Maroc.Le Tribunal européen, basé à Luxembourg, a dans son arrêt annulé « les décisions du Conseil (de l’UE) relatives, d’une part, à l’accord entre l’UE et le Maroc modifiant les préférences tarifaires accordées par l’UE aux produits d’origine marocaine ainsi que, d’autre part, à leur accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable ».

« Toutefois, les effets desdites décisions sont maintenus pendant une certaine période , car leur annulation avec effet immédiat est susceptible d’avoir des conséquences graves sur l’action extérieure de l’Union et de remettre en cause la sécurité juridique des engagements internationaux auxquels elle a consenti », lit-on dans l’arrêt qui porte sur des recours en annulation introduits par le polisario contre deux décisions du Conseil approuvant la conclusion d’accords entre l’Union européenne et le Maroc.

Le Tribunal annule les décisions attaquées, tout en décidant que les effets desdites décisions sont maintenus pendant une certaine période

Dans une déclaration conjointe, publiée à Bruxelles, juste après la décision du Tribunal européen, le Maroc et l’UE s’engagent à prendre « les mesures nécessaires afin d’assurer le cadre juridique qui garantisse la poursuite et la stabilité des relations commerciales » entre eux.

« Nous restons pleinement mobilisés pour continuer la coopération entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc, dans un climat de sérénité et d’engagement, afin de consolider le Partenariat euro-marocain de Prospérité Partagée, lancé en juin 2019 », ont-ils assuré.

L’UE et le Maroc continuent à œuvrer pour « développer les multiples dimensions de ce partenariat stratégique, dans le même esprit de mobilisation, de cohérence et de solidarité. Ce partenariat d’égal à égal s’appuie, par ailleurs, sur une relation bilatérale solide, basée sur la confiance et le respect mutuel, entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne, tout en contribuant en même temps au renforcement de cette relation et de celle avec les Etats membres », souligne la déclaration conjointe.

Santé, société et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets se rapportant principalement à la santé et la société.Sud Quotidien s’intéresse aux maladies hivernales et indique que le paludisme est « l’autre Covid de l’été ». Selon ce journal, la maladie sévit un peu partout dans le pays et touche particulièrement les enfants et les tout-petits.

L’Observateur plonge « dans l’univers des petits seigneurs de la drogue » pour montrer comment se déroule le trafic de stupéfiants à Dakar. Ce quotidien publie également les résultats de l’enquête menée par Afrobarometer sur l’insécurité, l’impunité et la délinquance.

Le Quotidien désigne Kédougou (Est), Saly (Ouest) et Dahra Djolof (Nord) comme « le triangle du mal ». D’après ce journal, l’activité économique est « à l’origine de la délinquance » dans ces trois localités.

Mais face aux meurtres atroces et à la délinquance extrême, Le Témoin rapporte que « sept Sénégalais sur dix (sont) pour le retour de la peine de mort », citant l’enquête d’Afrobarometer.

L’Observateur se fait aussi l’écho d’une étude publiée dans la revue Nature Review Endocrinology. Celle-ci montre « les gros dangers du paracétamol sur la femme enceinte », notamment sur « le développement neurologique du fœtus ».

Sur un autre sujet, Le Soleil présente « l’autre drame du conflit casamançais » à savoir les enfants sans acte d’état civil. Le quotidien national indique par ailleurs que l’Uemoa « préconise la réouverture des frontières terrestres fermées pour des raisons sanitaires ».

A ce sujet, Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, alerte dans L’AS : « Les efforts de développement de nos pays risquent d’être anéantis ».

En politique, Les Echos rapportent que l’ex-maire de la ville de Dakar « Khalifa Sall enrôle Mansour Sy Djamil », député non aligné, au sein de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, en langue wolof).

Cette rencontre a eu lieu dans la capitale française en présence du maire de Médina (commune de Dakar), Bamba Fall, que d’aucuns disaient proche de rejoindre la mouvance présidentielle, précise ce journal.

« Khalifa et Bamba se retrouvent à Paris », affirme de son côté WalfQuotidien qui pointe en outre un « chantage à l’investiture » dans la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, en langue wolof).

En football, Stades note qu’un « éblouissant Gana fusille City ». Élu homme du match, le milieu sénégalais du Paris Saint-Germain a ouvert le score lors de la victoire (2-0) hier en Ligue des champions face à l’autre club de Manchester.

Mozambique : des enfants-soldats dans les rangs des jihadistes

Human Rights Watch (HRW) a accusé, ce mercredi, le mouvement islamiste somalien Al-Shebab, actif dans la province de Cabo Delgado, d’enrôler de force des mineurs.Pour faire face à l’armée mozambicaine et aux forces de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), les Shebab arrachent des enfants à leurs familles pour les placer sur la ligne de front.

Selon Human Rights Watch (HRW), des centaines de garçons, dont certains n’avaient que 12 ans, ont été enlevés et entrainés au combat dans des bases situées à Cabo Delgado, au Nord du Mozambique.

A en croire Mausi Segun, Directrice de l’ONG en Afrique, « l’utilisation croissante par Al-Shebab d’enfants comme combattants est le dernier chapitre horrible de la violence à Cabo Delgado ». A Palma, raconte Mausi Segun, des parents ont vu leurs fils revenir pour les attaquer en maniant des armes à feu.

Pour mettre fin à l’utilisation des enfants-soldats, la Directrice de Human Rights Watch (HRW) pour l’Afrique, a appelé le gouvernement mozambicain à « prendre d’urgence des mesures afin de protéger les enfants qui doivent rester dans leurs familles et aller à l’école ».

Dans sa guerre contre les Shebab, affiliés à l’Etat islamique, l’armée mozambicaine, les troupes de la SADC et les soldats rwandais gagnent du terrain avec des opérations conjointes.

Côte d’Ivoire: Dominique Ouattara lance une campagne de distribution de kits scolaires

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, présidente de la Fondation Children Of Africa, a lancé mardi à Adiaké (Sud-est ivoirien) la campagne nationale de distribution de 16.000 kits scolaires au profit d’écoliers défavorisés du pays.

Le lancement de cette campagne nationale de distribution de kits scolaires a eu lieu au Groupe Scolaire Adiaké 3, en présence de nombreuses personnalités au nombre desquelles Mme Florence Achi, l’épouse du Premier ministre et la ministre de l’Éducation nationale, Mariatou Koné .  

« Pour cette rentrée scolaire 2021-2022, la Fondation Children Of Africa offre 16 000 kits scolaires aux enfants défavorisés de 40 localités et une dizaine d’associations et ONG à travers la Côte d’Ivoire », a précisé Mme Dominique Ouattara.  

Ces kits sont notamment composés de cartables, de fournitures scolaires et de livres de renforcement, pour un montant de 105 millions. L’année précédente, malgré la pandémie du coronavirus, la Fondation a pu offrir 10 000 Kits scolaires aux enfants dans tout le pays.   

« Aujourd’hui, seront distribués 5000 kits scolaires destinés aux enfants de la région du Sud-Comoé, dont 1500 pour la ville d’Adiaké. A cela, s’ajoutent des dons en vivres et non-vivres ainsi que l’équipement des maternelles en jeux extérieurs et jeux éducatifs destinés aux écoles d’Adiaké », a souligné Mme Dominique Ouattara.  

La Première dame de Côte d’Ivoire, a fait savoir que le montant total des kits scolaires et dons en nature distribué ce jour à Adiaké s’élève à 50 millions Fcfa. La commune a pour maire Hien Sié, le directeur général du Port d’Abidjan. 

« Aujourd’hui, nous sommes heureux de renouer avec nos traditionnelles cérémonies de remise de kits scolaires, qui au-delà du geste de solidarité sont un moyen de sensibiliser nos communautés sur la scolarisation de nos enfants », a-t-elle ajouté. 

 Pour elle, l’éducation est un droit fondamental pour chaque enfant. Car, éduquer un enfant, c’est lui donner la chance de réussir dans la vie, quel que soit le milieu social dont il est issu. La Première dame a ensuite salué la politique d’éducation pour tous du gouvernement. 

Elle a également salué l’action de l’UNICEF et de l’UNESCO qui contribuent à améliorer l’éducation de nos chers enfants. En ce qui concerne la Fondation Children Of Africa, l’ONG mettra également un point d’honneur en permettant à tous les enfants d’aller à l’école.  

Mme Dominique Ouattara s’est dit « tellement touchée » par l’accueil, promettant envoyer très bientôt, Mme Patricia Yao, sa directrice de Cabinet pour venir faire des dons à l’endroit de ses  sœurs, à hauteur de 100 millions F CFA afin de les aider dans leurs activités génératrices de revenus. 

« En plus, nous allons augmenter le FAFCI de 300 millions F CFA pour renforcer vos activités. Ceci se fera avant la fin de l’année », a-t-elle poursuivi, se disant « heureuse de renouer » avec ces traditionnelles cérémonies de remise de kits scolaires.

Au-delà du geste de solidarité, la Première dame de Côte d’Ivoire,  considère ces actes comme un moyen de sensibiliser les communautés sur la scolarisation des enfants, qui est rendue obligatoire. A ce jour, la Fondation Children of Africa a distribué 150 000 Kits scolaires, depuis sa création.

Afrobasket féminin 2021: les Éléphantes recevront 500 000 Fcfa chacune

Les Éléphantes basketteuses, classées 7e sur 12 équipes à l’Afrobasket féminin Cameroun 2021, recevront une prime de participation de 500 000 Fcfa chacune.

Cette promesse leur a été faite, mardi à Abidjan, par le ministre ivoirien de la Promotion des sports et du développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho, lors d’une rencontre avec les athlètes à son Cabinet.

Le ministre en réponse aux doléances du président de la fédération ivoirienne de basket ball, s’est engagé à soutenir financièrement le président de l’organisation Mahama Coulibaly en épongeant la dette de la fédération vis-à-vis de la FIBBA, la tutelle continentale.

M. Danho s’est par ailleurs dit favorable à la création d’une académie fédérale de basket-ball dans les lycées. Cela est envisagé dans le vaste programme de construction des AGORAS et le PRECIS (Programme de réhabilitation, d’équipement et de construction d’infrastructures sportives). 

La fédération de basketball pourra bénéficier gracieusement, dans le cadre du contrat d’objectif qui la lie à la tutelle, d’un accès à ces infrastructures de qualité pour la préparation de l’équipe féminine et masculine.

Qualifiées pour les quarts de finale après avoir battu la Guinée, les Éléphantes basketteuses ont perdu face aux nigérianes qui ont remporté le sacre, et ce trois fois d’affilé, montrant leur suprématie dans cette discipline sur le continent. 

La décision de la France de durcir les conditions d’octroi de visas aux Marocains est injustifiée (Bourita)

La décision de la France de durcir les conditions d’octroi des visas pour les citoyens marocains est injustifiée et ne reflète pas la réalité de la coopération consulaire en matière de lutte contre l’immigration illégale, a souligné, mardi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Nous avons pris acte de cette décision et la considérons comme injustifiée pour nombre de raisons, dont la première est que le Maroc a toujours traité la question de la migration avec la logique de responsabilité et le nécessaire équilibre entre la facilitation de la circulation des personnes (Étudiants, hommes d’affaires et autres..), la lutte contre l’immigration clandestine et le traitement ferme réservé aux personnes en situation irrégulière », a soutenu M. Bourita lors d’une conférence de presse à l’issue d’un entretien avec son homologue mauritanien, Ismaël Ould Cheikh Ahmed.

Dans le cadre de cette approche, le Maroc agit en responsable, souligne M. Bourita, précisant que la totalité des demandes introduites par les autorités françaises à ce sujet a été traitée.

Le ministre a affirmé à cet égard que 461 laisser-passer ont été remis aux personnes qui étaient en situation irrégulière et que 128 personnes d’entre-elles ont été admises, précisant que le Maroc conditionne le retour de ses ressortissants au fait qu’ils disposent d’un passeport ou d’un laisser-passer, et dans le sillage de la pandémie de la covid-19, le Royaume exige en plus un test PCR négatif pour pouvoir accéder au territoire national.

Ce que la France ne déclare pas, a-t-il noté, c’est que nombre d’individus disposant de documents de voyage n’ont pas pu rentrer au Maroc car refusant de réaliser ce dépistage, facultatif en France, qualifiant ainsi d' »inappropriée » l’adoption du paramètre du refus de la délivrance des déclarations consulaires nécessaires au retour des émigrés.

Le problème est franco-français car si la loi française ne permet pas à ses autorités d’obliger les émigrés à se soumettre à ce test pour leur rapatriement, le Maroc n’acceptera pas non plus de changer ses lois pour permettre aux personnes venant de France d’accéder à son territoire sans se faire dépister, a-t-il détaillé.

Toutefois, la décision de la France reste souveraine mais les raisons qui la motivent nécessitent précision et débat, car ne reflétant pas la réalité de la coopération consulaire entre les deux pays en matière de lutte contre l’immigration illégale, a insisté le ministre, affirmant que le Maroc suivra de près cette décision.

Toute en précisant que la décision française a été prise sans aucune concertation ni information préalables du Maroc, M. Bourita a souligné que la gestion de la question migratoire doit être immunisée des contextes politiques internes et ne doit pas subir les conjonctures politiques et électorales.

Dans une mesure sans précédent, la France a décidé de durcir les conditions d’octroi des visas à l’égard du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, annoncé ce mardi matin le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal sur Europe1.

Derrière cette décision : le « refus » de ces pays de délivrer les laisser-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés refoulés de France, a-t-il précisé.

« C’est une décision drastique, c’est une décision inédite, mais c’est une décision rendue nécessaire par le fait que ces pays n’acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France », a-t-il justifié.

Paris reproche aux trois pays du Maghreb de « freiner l’efficacité des reconduites effectives » à la frontière une fois les obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées. « Il y a eu un dialogue, ensuite il y a eu des menaces, aujourd’hui on met cette menace à exécution », a ajouté le porte-parole du gouvernement.

Interrogé sur la durée d’application de cette mesure, temporaire ou pérenne, Gabriel Attal a indiqué qu’elle avait été « décidée il y a quelques semaines » et « va être mise à exécution » pour « pousser les pays concernés à changer de politique et accepter de délivrer ces laisser-passer consulaires ». « On souhaiterait que la réaction soit davantage de coopération avec la France pour qu’on puisse faire appliquer nos règles migratoires », a insisté Gabriel Attal.

Techniquement, la France a décidé de diviser par deux le nombre de visas délivrés pour l’Algérie et le Maroc, et de 30% pour la Tunisie.

Pose de la première pierre du nouveau complexe diplomatique mauritanien à Rabat

La pose de la première pierre pour la construction du nouveau complexe diplomatique de la République islamique de Mauritanie au Maroc a eu lieu mardi à Rabat, en présence du ministre des marocain Affaires étrangères, Nasser Bourita, son homologue mauritanien Ismaël Ould Cheikh Ahmed, nombre d’ambassadeurs accrédités au Maroc en plus des représentants des institutions élues et des autorités locales.Ce complexe, dont le design est inspiré de l’authentique art architectural mauritanien, sera bâti sur une superficie de 5.341 m² et abritera les bureaux administratifs de l’ambassade et la résidence de l’ambassadeur. 

Prenant la parole à cette occasion, l’ambassadeur de la Mauritanie à Rabat, Mohamed Ouled Hanani a souligné que « cet important projet constituera l’un des symboles des relations distinguées liant nos deux pays frères », formant le souhait de voir « cet édifice contribuer à consolider les liens étroits et multiformes » qu’entretiennent le Maroc et la Mauritanie. 

Il a ajouté que les chefs d’Etat des deux pays, le président Mohammed Ould Cheikh El-Ghazouani et le Roi Mohammed VI n’ont eu de cesse d’impulser ces relations vers davantage de progrès et de développement. Le diplomate a également souligné que ce complexe n’aurait pas pu voir le jour sans la coopération et le soutien apportés par les différentes autorités marocaines concernées qui ont accompagné l’ambassade dans les procédures administratives d’acquisition du lot de terrain et facilité celles liées à l’obtention du permis de construire.

Le projet, dont la réalisation est prévue sur 18 mois, incarne la vision du président mauritanien en matière de modernisation du système diplomatique du pays et d’amélioration des conditions de travail des missions diplomatiques mauritaniennes, en leur fournissant les moyens logistiques et humains nécessaires, a-t-il conclu.

Tenue de la Haute commission mixte maroco-mauritanienne dans les semaines à venir (Bourita)

La Haute Commission Mixte et le Forum des hommes d’affaires maroco-mauritanien se tiendront dans les semaines à venir, a annoncé, mardi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Lors d’une conférence de presse à l’issue d’une entrevue avec son homologue mauritanien, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, le ministre a révélé que le Maroc et la Mauritanie sont unis par des liens solides sous l’impulsion des chefs d’Etat des deux pays qui veillent à sauvegarder la spécificité et la solidité des relations bilatérales.

Il a ajouté que les entretiens ont porté sur les moyens de promouvoir davantage ces liens, surtout sur le plan des consultations politiques bilatérales et de la coordination au sujet de toutes les questions, principalement celles inhérentes au volet humain, un pilier important dans les relations entre les deux pays.

« Les relations humaines entre le Maroc et la Mauritanie sont uniques et distinguées », a soutenu M. Bourita , notant que plus de 60% des étudiants arabes au Maroc sont des Mauritaniens, ajoutant que la formation et l’échange d’expertises sont comme ils l’ont été toujours un des fondamentaux des relations entre les deux pays.

Il a aussi fait savoir que la Mauritanie occupe une place privilégiée sur le registre de l’octroi des bourses et les inscriptions dans les grandes écoles et les universités marocaines et ce, au vu de l’excellence des relations de bon voisinage et la solidité des liens entre les deux peuples frères.

Évoquant le volet économique de la coopération bilatérale, M. Bourita a déploré le fait que  »les opportunités offertes ne sont pas jusque-là exploitées d’une manière optimale et ce, malgré les avancées enregistrées sur le plan de la coopération économique bilatérale ». Il a mis en avant, à ce propos, la volonté des deux pays de booster leurs investissements, leurs échanges commerciaux ainsi que les projets portés en commun par les opérateurs privés marocains et mauritaniens.

Le ministre a également indiqué que les entretiens avec son homologue mauritanien ont été aussi une occasion de passer en revue les questions régionales et internationales, se félicitant de la convergence des vues et de l’étroite coordination entre les deux pays.

De son côté, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’étranger, M. Ismaël Ould Cheikh Ahmed, a mis en avant, mardi à Rabat, les relations « distinguées et en constante évolution » liant le Maroc et la Mauritanie.

« Les relations bilatérales sont distinguées et en constante évolution, et il existe une coopération qualitative dans divers domaines » entre les deux pays, a-t-il souligné, faisant savoir que sa visite au Maroc s’inscrit dans le cadre des consultations politiques, des échanges et de la communication continus entre le Maroc et la Mauritanie.

Le ministre a rappelé, dans ce cadre, que le Maroc abrite une importante diaspora mauritanienne de plus de 10.000 ressortissants et que le nombre des étudiants mauritaniens au Maroc augmente régulièrement pour atteindre plus de 3.000 actuellement.

M. Ould Cheikh Ahmed a, par ailleurs, indiqué que les préparatifs sont en cours pour la tenue de la 8ème Haute Commission mixte maroco-mautitanienne, soulignant que tous ces indicateurs traduisent la qualité et le niveau des relations bilatérales.

Média ivoirien: Fousseni Touré lauréat du Prix CAIDP pour l’accès à l’information

Le journaliste ivoirien, Fousseni Touré, du quotidien Le Patriote, a remporté mardi la 3e édition du Prix CAIDP (Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics), succédant à Marcelle Aka du journal L’Inter.

Le dévoilement du Prix CAIDP a eu lieu à l’occasion de la 6e Journée internationale de l’accès universel à l’information. Le jury a également décerné à M. Fousseni Touré le Prix de la meilleure production sur le thème « Accès à l’information, médias et migration » soutenu par l’Unesco.  

Le 2e Prix CAIDP est revenu au journaliste Sériba Koné du site lepointsur.com et le 3e Prix CAIDP à Traoré Tié Médandjé de la chaîne de télévision NCI (privée). La journaliste Marthe Akissi de Radio Côte d’Ivoire a décroché le Prix d’encouragement Kébé Yacouba, portant le nom du président de l’organisme.

Le Prix CAIDP vise à faire la promotion des grands genres journalistiques (enquêtes, reportages, interviews). Pour cette édition 2021, le jury s’est prononcé sur 26 productions sur 35 soumises par 19 journalistes dans les catégories presse écrite, presse en ligne, radio et télévision.  

Le président du Réseau des journalistes pour l’accès à l’information, Jean Antoine Doudou, s’est réjoui de la croissance des productions au fil des années, ce qui témoigne que les journalistes s’approprient la loi 2013-867 du 23 décembre 2013 relative à l’accès à l’information d’intérêt public.  

A travers ce dispositif légal, les populations ont la possibilité de s’adresser à la CAIDP afin d’accéder à l’information d’intérêt public, ce qui leur permet de diffuser et de publier des informations justes et vérifiées, mais aussi de se faire leur propre opinion de la gouvernance des dirigeants.

La représentante résidente de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre, a déclaré que son institution soutient que si l’on veut édifier des sociétés inclusives du savoir, l’accès à l’information est essentiel pour permettre à tous les citoyens sans exception de participer et de devenir des membres productifs de la société.

Le 4 septembre 2015, l’Unesco a proclamé le 28 septembre de chaque année Journée internationale de l’accès universel à l’information afin de faire prendre conscience au gouvernement et aux autres décideurs l’importance de ce droit transversal et fondamental.

Le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a réaffirmé l’attachement de son département « au caractère fondamental de l’accès universel à l’information et à la liberté ».

Exposant sur la migration, le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté, a fait savoir que les Africains ont une « obsession de l’Occident », ce qui constitue un facteur majeur des migrations irrégulières. De ce fait, il y a une « mentalité de départ » concernant la migration qu’il faut revoir.   

                

Au cours de l’année 2021, la CAIDP a évalué 45 sites web des ministères, des secrétariats d’État et des organismes publics. Le ministère du Budget et du portefeuille de l’Etat, et celui de la Femme, de la famille et de l’enfant, ont été classés premier avec 98 points sur 100. Le ministère chargé de la Promotion des PME occupe le 3e rang avec 70 points sur 100.     

Covid-19/Vaccination : la Mauritanie sur la bonne voie

Nouakchott a atteint l’objectif global fixé pour fin septembre 2021 en vaccinant entièrement 13 % de sa population contre la pandémie du nouveau coronavirus.Les défis étaient énormes. Mais l’objectif a été atteint. La Mauritanie a entièrement vacciné 13 % de sa population contre la Covid-19, soit 569.587 personnes complètement vaccinées. En tout, 1.118.158 doses ont été administrées sur une population totale de 4,27 millions.

La Mauritanie entre ainsi dans le cercle restreint des pays africains (12 au total) ayant atteint le but d’inoculer le liquide précieux à au moins 10 % de sa population.

Ce défi a été surmonté à travers la conduite de trois campagnes de vaccination, le déploiement et la formation d’agents de vaccination par le ministère de la Santé, appuyés par l’OMS, dans les districts (moughattas) du pays.

A cela s’ajoute l’augmentation des points de vaccinations au niveau des centres de santé, des points d’entrée et autres lieux très fréquentés, particulièrement dans les zones à forte densité de population. Cela a permis d’atteindre un rythme de 30.000 de personnes vaccinées par jour en pleine troisième vague.

L’élargissement progressif de la population ciblée au-delà des groupes prioritaires ainsi que l’implication publique de personnalités gouvernementales ont contribué à augmenter la demande en vaccination de la part des Mauritaniens. Le pays a bénéficié de dons d’États à travers le Mécanisme Covax.

De plus, pour répondre aux défis d’approvisionnement ponctuels, un plaidoyer conjoint de la part du ministre de la Santé, Sidi Mohamed Lamine Zehaf et l’OMS a permis d’inscrire la Mauritanie sur la liste des pays prioritaires des livraisons additionnelles à travers Covax pour recevoir les vaccins AstraZeneca pour les personnes en attente d’une deuxième dose.

Jusqu’à présent, la Mauritanie a reçu 1.630.890 doses de vaccins, dont 993.750 du Mécanisme Covax, 108.000 du Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (AVAT) des Centres de contrôle des maladies (CDC Afrique), et 637.140 provenant d’accord bilatéraux.

« Je félicite le gouvernement de Mauritanie et ses partenaires pour leur engagement à protéger sa population contre les formes graves de la maladie et du risque de décès », a déclaré le Dr Patrick Kaboré, Représentant de l’OMS en dans ce pays.

Les objectifs mondiaux ont été fixés afin d’atteindre des jalons importants dans le déploiement du vaccin anti-Covid-19 par les pays. Avec 10 % de la population vaccinée, la maladie, les formes graves et les décès seront freinés. Pour 40 %, les populations prioritaires comme les travailleurs de la santé, les personnes âgées et celles présentant des comorbidités seront protégées. Et si 70% de la population est vaccinée, les sociétés et les économies s’ouvriront de nouveau.

Des pénuries de vaccins pénalisantes entre avril et juillet ont provoqué une incertitude et une insécurité d’approvisionnement pour les pays, impactant ainsi sur leur stratégie vaccinale. Des difficultés opérationnelles et une certaine réticence à se faire vacciner font que seulement 50 millions de personnes en Afrique, soit 3,6 % de la population du continent, ont été entièrement vaccinées contre la Covid-19.

Malgré les difficultés, beaucoup de pays ont adopté des stratégies innovantes et flexibles de livraison des vaccins dans le but de vacciner le maximum de personnes.