novembre 2021 - Page 6 sur 48 - Journal du niger

Côte d’Ivoire: partenariat LafargeHolcim et Neulandt pour implanter la 1ère usine mobile de murs préfabriqués en béton

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire et Neulandt ont procédé jeudi à Abidjan à la signature d’un protocole d’accord dans le cadre de l’implantation de la première usine mobile de murs préfabriqués en béton de Côte d’Ivoire.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale ivoirienne du leader mondial Holcim,  présent sur le sol ivoirien grâce à son ciment Bélier, a été choisie par Neulandt, pour lui fournir le béton nécessaire à la production des murs préfabriqués qui sortiront bientôt de sa toute nouvelle usine mobile.

Neulandt, filiale du groupe mondial Umdasch, a annoncé le déploiement dès janvier 2022 d’une usine de production de murs préfabriqués en béton. L’entrée en production de cette unité dotée d’une capacité de production de 1000m² de murs par jour est prévue pour avril 2022.

« C’est l’équivalent du gros œuvre de 1000 maisons de 100m² par an », a souligné M. Richard Lorant, le directeur général de Neulandt, la nouvelle filiale ivoirienne du groupe Umdasch, mondialement connu pour sa marque DOKA, n°1 mondial de la technologie du béton et des coffrages.

Le groupe Umdash est, déjà, activement présent sur le territoire ivoirien, depuis la fourniture des coffrages pour la construction de la basilique de Yamoussoukro, jusqu’à ceux utilisés aujourd’hui pour la construction de la Tour F, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.

Avec ce partenariat, LafargeHolcim Côte d’Ivoire se hisse à la pointe de l’innovation avec la formulation et la production d’un béton aux caractéristiques uniques. Cette activité s’accompagne du développement d’un service contrôle qualité sur site, appuyé par l’expertise du groupe Holcim. 

« Nous sommes très heureux de prendre part à ce projet d’avant-garde, qui lance les jalons de l’industrialisation du secteur de la construction en Côte d’Ivoire. Nous bénéficions d’une expertise de renommée internationale au service d’un béton de qualité », s’est réjoui Rachid Yousry, le directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire.

« L’innovation est une partie intégrante de notre ADN, et nous le démontrons de nouveau avec la première offre de béton chantier ici en Côte d’ivoire », a-t-il dit, ajoutant que « ce projet permettra de promouvoir de nouvelles solutions techniques pour construire avec une productivité accrue, et aura un impact positif considérable sur le coût, les délais et la qualité des constructions ».

L’usine à venir, à la pointe de la technologie dans son domaine, est montable en un délai maximal de six semaines. Elle sera en mesure de fabriquer des murs de 8 à 20 centimètres d’épaisseur, avec un très faible impact environnemental.

Autant de facteurs qui, ajoutés au gain en coût, en temps et en qualité, contribueront significativement à rendre le logement plus accessible. Et ce, grâce à des applications smarts qu’offre Neulandt. 

Avec une capacité de production annuelle de 2.5 millions de tonnes par an, LafargeHolcim Côte d’Ivoire assure la distribution du ciment Bélier en Côte d’Ivoire et dans la sous-région ouest africaine. La filiale compte plus   de   200   points   de   vente dans le pays.

A travers son réseau de franchises Binastore, l’entreprise dispose également d’un service d’assistance client, et de contrôle qualité avec son Laboratoire mobile des applications ciment.

La Côte d’Ivoire définit des référentiels pour le pré-câblage des bâtiments en fibre optique

La direction générale de la Construction, de la maintenance et de l’architecture de Côte d’Ivoire et des experts du géant des Télécoms chinois, Huawei, définissent depuis mercredi à Abidjan, des référentiels pour le pré-câblage des bâtiments en fibre optique pour l’accès à un très haut débit dans le pays.

Les réflexions sont menées dans le cadre d’un atelier de restitution et de validation des référentiels techniques pour le pré-câblage des bâtiments en fibre optique pour l’accès au très haut débit en Côte d’Ivoire.

Ouvrant la session, le directeur général de la Construction, de la maintenance et de l’architecture, Augustin Messou Oi Messou, a situé les enjeux de ce projet et remercié le ministère ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation pour sa pertinence. 

Depuis le lancement de ce projet, beaucoup a été fait, il s’agit de restituer et de valider des référentiels techniques pour la mise en œuvre d’un cadre normatif pour le pré-câblage des bâtiments et immeubles en fibre optique pour le très haut débit en Côte d’Ivoire, a dit M. Messou.

Pour sa part, M. Li Yungao, expert de la stratégie et de développement du large bande de Huawei Northern Africa, a souligné le rôle fondamental du pré-câblage de la fibre optique des bâtiments dans le maintien du développement économique national et de la stabilité sociale. 

Il a fait observer que « chaque augmentation de 10 points de pénétration du haut débit entraînera 5 points de croissance du PIB et chaque doublement de la bande passante augmente le PIB de 0,2 point de pourcentage ». 

Aujourd’hui, le haut débit domestique est devenu un nouveau point de croissance pour les opérateurs. M. Li Yungao a expliqué que le pré-câblage de la fibre optique est le pré-déploiement de toutes les installations de fibre optique y compris les salles d’équipement.  

Cela concerne également les lignes souterraines et aériennes dans les bâtiments, les boîtes de distribution pour les ménages, les boîtes d’accès de fibre optique dans les communautés. En Chine, les installations sont fournies par les propriétaires d’immeubles, mais en Côte d’Ivoire elles sont effectuées par les opérateurs. 

Selon l’expert chinois du large bande, M. Li Yungao, le pre-câblage permet aux propriétaires d’immeubles d’avoir accès au haut débit. En outre, les opérateurs peuvent économiser 20% de leurs investissements.  

Huawei intervient dans ce projet en tant que partenaire technique du ministère ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation dans ce projet qui est piloté par un Comité interministériel.

Durant sept jours, la direction générale de la Construction, de la maintenance et de l’architecture de Côte d’Ivoire et les experts du géant des Télécoms chinois élaboreront une matrice pour le pré-câblage des bâtiments et immeubles en fibre optique pour le très haut débit en Côte d’Ivoire.

L’objectif de ce  projet est de mettre en place des référentiels qui vont faire office de cahier de charges et de guide pour les travaux de pré-câblage au niveau de la construction des bâtiments et immeubles en vue de la pose de la fibre optique. 

La Côte d’Ivoire affiche un taux de pénétration de moins de 1% au niveau du large bande et du haut débit, ce qui est très insuffisant. Pour ce faire, le gouvernement a décidé de booster la pénétration du large bande pour accroître le raccordement de toutes les localités du pays.

Covid-19 en Af’Sud: découverte d’un nouveau variant

La nation arc-en-ciel annonce la découverte d’un nouveau variant de Covid-19 avec de multiples mutations a confirmé vendredi le ministre de la Santé Joe Phaahla.En Afrique du Sud, pays le plus touché par la pandémie dans le continent, la découverte d’un nouveau variant sème l’inquiétude. Devant la presse, M. Phaahla a déclaré qu’il pensait que le nouveau variant de Covid-19, B.1.1.529, pourrait être liée à la récente flambée épidémique dans la province de Gauteng, où le taux d’infection quotidien a dépassé les 1.000 cas. « Soyez assurés que lorsque les gens se déplaceront dans les prochaines semaines, cette (variante) sera partout », a averti M. Phaahla.

Selon le célèbre bio-informaticien du pays, Tulio de Oliveira, le variant avait également été identifiée au Botswana et à Hong Kong, sur un voyageur en provenance d’Afrique du Sud. Le variant, qui a été découvert grâce à la collaboration de laboratoires privés et du Réseau de surveillance génomique d’Afrique du Sud, présenterait un nombre élevé de mutations.

« Ce que nous voyons, c’est cette constellation très inhabituelle de mutations, des mutations multiples à travers le génome, avec plus de 30 mutations », a confié de Oliveira aux reporters. Selon M. de Oliveira, le variant Delta, qui était responsable de la troisième vague mortelle, ne comptait que deux mutations, tandis que le variant Beta en comptait trois. « C’est inquiétant pour les prévisions d’évasion du système immunitaire et de transmissibilité », a-t-il déclaré, ajoutant que le nouveau variant pourrait déjà être présent dans la plupart des neuf provinces d’Afrique du Sud.

Bien que la signification de ce variant soit encore incertaine, M. de Oliveira et son équipe devraient rencontrer des représentants de l’Organisation mondiale de la santé vendredi pour lui trouver un nom. « Il est très important de comprendre que, même si le variante a été détecté ici, cela ne signifie pas qu’elle est originaire d’Afrique du Sud », a-t-il conclu.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets la situation épidémiologique dans le Royaume, les prix des carburants et les relations économiques Maroc-Israël.+L’Opinion+ écrit qu’après des mois de lutte acharnée pour maîtriser la pandémie, le Maroc semble mieux se porter sur le plan épidémiologique. En témoigne l’amélioration incontestable des indicateurs qui sont désormais au vert.

Les cas positifs sont en chute, de même que la mortalité qui a baissé à des niveaux sans précédent. Le ministère de la Santé fait état d’une « chute significative » lors des deux dernières semaines. Seuls 18 morts ont été déplorés au cours de la semaine écoulée, soit une chute de 40% par rapport à la semaine d’avant, constate-t-il.

Le recul des décès continue jusqu’à présent, 4 cas ont été consignés mercredi. Alors que l’Europe est ravagée par la cinquième vague, le Maroc maintient le contrôle de la situation, tout en limitant la létalité du Covid-19.

+L’Economiste+ fait savoir que le prix du diesel, le carburant le plus consommé, a, durant ce mois de novembre, dépassé la barre fatidique de 10 DH/l et le super sans plomb flirte avec les 12 DHl le litre sans espoir de tendance baissière.

Pire encore! L’avènement de l’Euro 6 en janvier 2022 risque d’être contraignant sur le plan du prix, car c’est un carburant de meilleure qualité et moins polluant.

« A partir du 1er janvier, les commandes se feront exclusivement en Euro 6. Je redoute une inflation plus importante à supporter par le citoyen et le volet social pourrait être secoué si le prix à l’international ne baisse pas », a affirmé Mostafa Labrak, consultant dans le domaine des carburants, dans un entretien accordé au journal. Les sociétés de distribution disposent d’un délai de grâce de 4 mois pour liquider leur stock.

+Al-Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) organise une mission économique à Tel-Aviv, du 12 au 15 décembre prochain et ce, en marge de l’ouverture de la nouvelle route aérienne reliant Casablanca à Tel-Aviv.

La délégation marocaine, qui sera conduite par le président de la CGEM, Chakib Alj, est compose e de plus de 70 opérateurs économiques représentant les différents secteurs d’intérêt commun identifiés, tels que le tourisme, l’industrie, l’agriculture, la technologie et l’innovation, l’éducation, la santé, la finance et les assurances, les énergies renouvelables, la grande distribution ou encore le textile, indique un communiqué de la Confédération, cité par le quotidien.

+Al Alam+ informe que le Maroc accueillera la prochaine conférence du Conseil international des aéroports en octobre 2022. Le Maroc a été officiellement désigné, à Cancún au Mexique, pays hôte de la prochaine conférence annuelle du Conseil international des aéroports (ACI). Ce conclave se tiendra à Marrakech du 24 au 26 octobre 2022.

Lors de la cérémonie de clôture de l’Assemblée générale (WAGA) d’ACI-Monde, le directeur général de cette organisation internationale, Luis Felipe de Oliveira, a annoncé que l’Office national des aéroports (ONDA) sera l’hôte de la conférence annuelle de l’année prochaine.

« Nous sommes impatients de travailler avec la région ACI-Afrique et l’ONDA lors de la 32ème Assemblée générale annuelle, la conférence et l’exposition de l’ACI Afrique/Monde », a déclaré M. Oliveira lors de cette cérémonie marquée notamment par la diffusion d’un film institutionnel sur le Maroc.

Ethiopie : Haile Gebreselassie prêt pour le combat au Tigré

Le légendaire athlète éthiopien, Haile Gebreselassie, a annoncé qu’il était prêt à monter au front contre les forces rebelles du Tigré.Double médaillé d’or aux Jeux olympiques d’Atlanta et de Sydney sur 10 000 mètres, Haile Gebreselassie (47 ans) s’est engagé dans une sortie médiatique à combattre les forces rebelles dans son pays. « Vous vous attendez à ce que je dise que je vais me battre jusqu’à la mort ? Oui, car c’est le prix ultime d’une guerre » « Que feriez-vous lorsque l’existence d’un pays est en jeu ? ». Une sortie médiatique qui intervient après la déclaration du Premier ministre Abiy Ahmed qui a décidé de se rendre lui-même au front pour diriger les troupes.

L’Ethiopie est en guerre depuis un an. Le gouvernement fédéral doit faire face à la révolte des forces du Front de libération du peuple du Tigré au nord-est du pays. Selon Gebreselassie, « il s’agit d’une guerre par procuration et que les grandes puissances occidentales soutiennent les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) ». Le conflit a tué des milliers de personnes, forcé plus de 2 millions de personnes à quitter leurs maisons, et a laissé 400 000 personnes dans le Tigré, région où la guerre a commencé, confrontées à la famine.

« L’Ethiope symbole du peuple noir »

L’athlète est convaincu que « les Etats-Unis et certains pays d’Europe font un effort coordonné pour effacer l’histoire de l’Ethiopie en tant que symbole du peuple noir », a-t-il ajouté. Après Gebreselassie, son compatriote Feyisa Lelisa, coureur de fond et médaillé de bronze en 2016, a également annoncé sa décision de rejoindre la guerre que le gouvernement qualifie de « guerre existentielle ». « Le Premier ministre Abiy Ahmed a pris la bonne décision. Et, je suis prêt à m’inspirer de la bravoure de mes ancêtres et à répéter ce qu’ils ont fait lors de la bataille d’Adwa sur la ligne de front pour sauver mon pays », a déclaré Lelisa.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont demandé à leurs citoyens de quitter immédiatement l’Ethiopie au moment où les combats se rapprochent de la capitale Addis-Abeba. En début de semaine, les rebelles ont déclaré avoir pris le contrôle de Shewa Robit, une ville située à environ 220 km au nord-est d’Addis-Abeba. Cependant, depuis que le Premier ministre et lieutenant-colonel Abiy Ahmed a rejoint la ligne de front, les forces rebelles ont été chassées de plusieurs villes, dont Shewa Robit.

Le conflit au Tigré commence en novembre 2020 après que le TPLF, qui avait dominé la vie politique éthiopienne avant l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Abiy Ahmed en avril 2018, perd le contrôle dans la gestion des affaires étatiques. Le TPLF a refusé ainsi son intégration politique au sein du « Parti de la prospérité » du Premier ministre fédéral, avant de conduire des élections séparées et entrer en rébellion ouverte en novembre 2020.

Sénégal : le débat sur la restauration du poste de PM à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA alimentent le débat sur la restauration du poste de Premier ministre.Primature, « le casting est lancé » titre Walf Quotidien à sa Une. Le journal donne les profils et les noms qui se dégagent avec les photos d’Amadou Bâ, Aminata Touré, Mouhamadou Makhtar Cissé à l’intérieur du journal.

Pour EnQuête, Macky Sall s’est lancé dans des « calculs » en restaurant le poste de Premier ministre. Ismaïla Madior Fall dans le même journal, estime que « tout ne doit pas tomber sur le président, il doit y avoir une sorte de fusible ». Abdoulaye Cissé, journaliste chroniqueur soutient de son coté, qu’en décidant de supprimer le poste en 2019, « Macky Sall visait à brimer les appétits autour de sa succession ».

Seydou Guèye dans Vox Populi donne les vraies raisons de la résurrection du poste de Premier ministre avec comme argument l’agenda « surbooké » du président. Un argument battu en brèche par Moussa Taye, conseiller politique et porte-parole de l’opposant de Khalifa Sall qui parle « d’errance politique » en évoquant ce rétropédalage

L’Alliance pour la République et le Gouvernement assurent le service après-vente (SAV) après la restauration du poste de Premier ministre indique L’AS. Pendant que l’APR bénit la mesure, Oumar Guèye, porte-parole du gouvernement, soutient qu’il n’y pas point de tâtonnement.

L’Observateur pour sa part consacre un dossier sur le « futur PM ». Un aperçu du profil est décliné dans les colonnes du journal qui peint le futur Premier ministre comme un « homme consensuel, transversal et politique ». Macky Sall a désormais le choix entre nommer le futur PM avant les élections locales du 23 janvier ou après ces joutes.

Pour Le Quotidien, la « pression (est) maximale » sur les potentiels successeurs. Le journal estime que Macky Sall met une pression sur son candidat à la ville de Dakar pour les Locales, Abdoulaye Diouf Sarr. Une défaite rebattra les cartes et Macky Sall cherchera d’autres profils pour l’emploi.

Sud Quotidien donne la parole aux « droits-de-l’hommiste en mode procès » sur les dernières décisions du conseil supérieur de la magistrature. Seydi Gassama, directeur exécutif international Sénégal estime que la « justice n’est pas une réalité au Sénégal aujourd’hui ». Son collègue, Alassane Seck, secrétaire exécutif de la Ligue sénégalais des droits de l’homme (LSDH) embouche la même trompette : « la justice n’est pas indépendante ».

Dans Le Soleil, il est question de justice mais pour les femmes. « Que cesse la loi du silence » lance le président Mack Sall sur les violences faites aux filles et femmes. Selon le président de la République présent à Kinshasa sur la première conférence des chefs d’Etat sur la « masculinité positive », « il n’est pas acceptable que la moitié de l’humanité continue de subir de tels traitements au 21ème siècle »

Stades fait un focus sur le portier des Lions du Sénégal. Entre racisme, manque de respect, injustice, le journal met en lumière Edouard Mendy de Chelsea, des « gants qui dérangent en Europe ».

Ouest-ivoirien: la ferme piscicole de Dompleu produit 15 000 alevins

La ferme piscicole de Dompleu, dans l’extrême ouest-ivoirien est à nouveau opérationnelle avec une production mensuelle de 15 000 alevins, soit 20% de sa capacité de production.

Pillée durant la crise de 2002, cette ferme piscicole de Dompleu, spécialisée en alevinage a été éhabilitée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le cadre du projet d’appui à l’autonomisation des personnes vulnérables dans les régions du Cavally, de Guemon et du Tonkpi.

« La ferme de Dompleu est aujourd’hui opérationnelle à 20% de sa capacité de production en produisant plus 15 mille alevins par mois », rapporte une note d’information de la FAO transmise à APA.

Selon les prévisions, la réhabilitation de l’ensemble des étangs permettra la production de 50 mille alevins par mois à travers la technique de l’inversion hormonale. Cette technique selon Kesse Gbeta, expert en production halieutique à la FAO, consiste en la reproduction de poissons entièrement mâles. Ce qui permet aux poissons d’atteindre la taille commerciale optimale en moins de temps.

Cette forte production d’alevins pourra ensuite alimenter l’ensemble des fermes piscicole de la région avec pour objectif de satisfaire à moyen terme, la demande nationale en produit halieutique particulièrement pour le tilapia.

En vue d’assurer la pérennité de ce projet et relancer la filière piscicole depuis la station de Dompleu, le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, répondant à l’invitation de Samy Gaiji, Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire s’est rendu sur le site, mardi, en vue d’apprécier les acquis du projet.

« Je suis impressionné et satisfait du travail remarquable de la FAO qui nous apporte son expertise technique en vue d’accroitre notre production nationale en produits halieutiques particulièrement pour le poisson », a déclaré le ministre.

« Soyez rassurés de l’engagement de mon département ministériel à assurer le suivi de ce projet car nous avons pour défi, d’assurer la souveraineté alimentaire de notre pays sur des produits de grande consommation dont le poisson » a-t-il promis.

Au regard des résultats satisfaisants produits par ce projet, M. Samy Gaiji, Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire promet accroitre l’intervention de son institution en appui aux efforts du gouvernement sur le chantier de la souveraineté alimentaire.

Dans la même dynamique, la station de Dompleu ainsi que deux groupements agricoles de la région du Tonkpi ont été équipés en tricycle pour faciliter le transport des aliments, des alevins et des poissions. Ces engins ont été remis, mercredi, par le Représentant de la FAO.

Sur le terrain, les bénéficiaires du projet ne manquent pas d’exprimer leur reconnaissance à la FAO.

« Après la crise de 2002, l’activité piscicole était à l’arrêt dans notre région. En 2020, la Fao, dans le cadre d’un projet aux personnes vulnérables nous a aidé à la relance de notre activité. Aujourd’hui nous pouvons vendre des poissons de 500 grammes en 5 ou 6 mois. Notre activité nous permet aujourd’hui d’avoir une autonomie financière » a témoigné Mahan Jean, Président régional des pisciculteurs de Man.

 Pour Oulai Blah Pierre, l’un des bénéficiaires, ce projet est à saluer. « Nous avions d’énormes difficultés à l’époque. Je ne parvenais pas à joindre les deux bouts. Avec l’avènement de ce projet mis en œuvre par la FAO et qui permet de relancer notre secteur d’activité, j’ai retrouvé ma dignité car j’arrive maintenant à me prendre en charge » a-t-il expliqué.

Des certificats en nutrition pédiatrique décernés à 35 médecins ivoiriens

Des certificats en nutrition pédiatrique ont été décernés, jeudi à Abidjan, à 35 médecins à la suite d’une formation en partenariat avec l’Université de Boston, aux États-Unis.

Ces parchemins ont été remis par l’Institut Nestlé nutrition à ces médecins à l’occasion d’un symposium scientifique du Programme Post-Universitaire de Nutrition de la prestigieuse université de Boston, communément appelé « PGPN ».

Selon le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Thomas Caso, ce programme a débuté en Côte d’Ivoire en 2017. A ce jour, 185 professionnels de la santé, issus du secteur public et privé ont pu bénéficier des bourses offertes par l’Institut Nestlé Nutrition.

Cette formation vise à renforcer les connaissances des professionnels en matière de nutrition pédiatrique et faire progresser la science de la nutrition, à bâtir sa compréhension aujourd’hui pour façonner l’innovation demain, à travers l’information.

Les chiffres officiels révèlent qu’en Côte d’Ivoire, un enfant en âge préscolaire sur trois souffre de malnutrition, et sept enfants sur dix souffrent d’anémie. Le taux de mortalité des enfants en dessous de 5 ans est de : 108%.

« A travers cette initiative, nous espérons ainsi pouvoir contribuer à doter les professionnels de santé en compétences supplémentaires pour une meilleure prise en charge nutritionnelle des jeunes patients et une amélioration des indicateurs de santé et de nutrition », a dit M. Thomas Caso. 

Il a remercié « chaleureusement le Professeur Dick Amon Tanoh et à travers elle la Société Ivoirienne de Pédiatrie, ainsi que la Société Ivoirienne de Nutrition pour leur support » dans cette formation opérée en ligne.

« Notre vœu le plus cher est que dans vos structures de santé respectives, vous puissiez partager avec vos confrères, les connaissances et compétences acquises pour améliorer la nutrition, la santé et le bien-être des enfants en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré. 

Au terme de ce symposium, ces 35 récipiendaires qui ont suivi avec succès 7 mois de formation, ont été célébrés. Le porte-parole des récipiendaires, Lavodrama Coffi a traduit la gratitude des bénéficiaires de ce programme pour ces certificats post-universitaires en nutrition pédiatrique.

Au-delà du renforcement des capacités, Mme Lavodrama Coffi a fait savoir qu’ils ont appris de façon approfondie des connaissances sur les différents produits en matière de nutrition, ce qui les permettrait d’aider les parents dont les enfants ont des problèmes liés à la nutrition.

Ces deux actions viennent renforcer l’engagement de l’Institut de ce géant agroalimentaire dans le renforcement des compétences des professionnels de la santé à travers des formations continues et la recherche en nutrition infantile.

L’Institut, en tant qu’organisation éducative à but non lucratif, a pour principale mission de contribuer à donner vie à la science de la nutrition à travers l’information, la formation continue des professionnels de la santé et le soutien de la recherche dans le domaine de la Nutrition infantile.

Il a initié en collaboration avec l’Université de Boston, un programme post-universitaire en nutrition pédiatrique, appelé PGPN (Post Graduate Program in Nutrition), et adressé aux professionnels de la santé.

Plus de 1000 médecins à travers une quinzaine de pays africains francophones ont pu  bénéficier du PGPN, de 2016 à 2021. En Côte d’Ivoire, le programme est à sa quatrième  promotion depuis 2017.

Côte d’Ivoire: seulement 12,3% d’établissements scolaires inspectés

Seulement 12,3% d’établissements scolaires en Côte d’Ivoire ont pu être inspectés au cours de l’année scolaire écoulée.

Ce faible taux d’inspection des établissements scolaires a été déploré par la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, le Professeur Mariatou Koné lors d’un échange  avec les inspecteurs de l’enseignement primaire et préscolaire (IEP).

Cette tribune d’échanges qui s’inscrit dans la dynamique des rencontres qu’elle a initiées avec tous les acteurs du système éducatif, dès sa prise de fonction, a permis de faire un tour d’horizons des différentes préoccupations et doléances de la corporation des inspecteurs, rapporte le service de communication du ministère dans une note d’information.

Le professeur Mariatou Koné a touché du doigt, « les manquements qui minent la qualité du rendement de la corporation ».

A titre d’illustration, souligne cette note d’information, « elle a indiqué que seulement 35% des établissements scolaires ont pu être visités au cours de l’année scolaire écoulée et 12,3% d’établissements ont pu être inspectés ».

« Elle a dénoncé également de nombreux manquements, à savoir, la présence à titre commercial des documents dans les établissements, les levées intempestives de cotisations imposées aux écoles, l’abus d’autorité de certains inspecteurs, le redéploiement irrationnel des enseignants-maîtres, ce qui crée de graves disparités et impacte sérieusement la qualité du système éducatif », ajoute la note.

La ministre a  invité les éventuels auteurs à rompre avec les pratiques qui portent atteinte à la qualité du système et l’honorabilité de la corporation.

Elle s’est engagée à améliorer progressivement leurs conditions de travail en tenant compte des ressources budgétaires allouées et disponibles, afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle d’encadrement et d’inspection sur le terrain.

 Parmi les promesses faites, figurent notamment l’examen d’un projet de création de nouvelles inspections et la dotation d’inspecteurs en matériel de mobilités.

Auparavant, le porte-parole des IEP, l’Inspecteur Gorges Dogbo a remercié la ministre pour le respect de la parole donnée et la sollicitude dont elle fait montre dans le traitement des diligences des acteurs directs du monde éducatif.

Dans son adresse, plusieurs doléances ont été présentées à la ministre. Il s’agit notamment de la revalorisation de l’indemnité de leur fonction, la création de nouvelles circonscriptions d’inspection, la mise à disposition à temps des fonds de l’État affectés pour la prise en compte des frais COGES (Comité de gestion des établissements scolaires).

Coopération ivoiro-turque: 2 patients opérés de la scoliose à Tiassalé

Deux patients, respectivement âgés de 13 ans et 16 ans, ont été opérées depuis 48h de la scoliose, une maladie déformant la colonne vertébrale, dans un hôpital à Tiassalé (Sud), dans le cadre de la coopération ivoiro-turque.

Cette intervention a eu lieu dans le cadre d’une mission de chirurgie de la scoliose organisée par le groupe hospitalier turque Memorial à travers Vitalis Santé, une société de gestion de santé opérant en Côte d’Ivoire, et la Société ivoirienne de neurochirurgie.

L’hôpital Saint-Jean Baptiste de Bodo de Tiassalé a servi de cadre pour cette mission de chirurgie de la scoliose. Les opérations faites, mardi et mercredi, ont été effectuées par un pool d’experts ivoiriens et turques.

Le professeur ivoirien Adérehime Haidara, président de l’Association de chirurgie d’Afrique Francophone (ACAF), et son homologue Prof. Dominique N’Dri-Oka (spécialiste en anatomie et biomécanique) ont pris part aux opérations avec le Prof turque Onur Yaman.

A l’occasion d’une présentation des résultats, jeudi à Abidjan, il ressort que l’une des deux patientes n’a pas parfaitement réagi, ce qui commande une autre intervention dans quelques semaines. 

Les deux sujets seront suivis et d’autres s’ajouteront pour des opérations chirurgicales. Selon le professeur Haidara, la scoliose est une maladie qui touche beaucoup les enfants notamment les filles, allant jusqu’à la paralysie.

Le groupe hospitalier turque Memorial qui reçoit, à en croire sa responsable marketing, Ouissal Samlali, deux millions de patients étrangers par an, veut avec des compétences locales offrir des soins pointus aux malades.

Cependant, pour les interventions chirurgicales de la scoliose, la Côte d’Ivoire ne dispose pas l’appareil de monitoring médulaire pour les opérations. Seule un hôpital en dispose dans le pays. Cet équipement permet la surveillance des signaux dans la moelle épinière lors de l’opération.

« Aucun service public n’a cet appareil », affirme le professeur Haidara, qui plaide pour que l’Etat ivoirien en acquiert. Le groupe hospitalier turque a fait venir cet outil qui pourrait être cédé à la Société ivoirienne de neurologie. 

La représentante de l’ambassadeur de la Turquie en Côte d’Ivoire, Ecem Cicek, s’est réjouie de ce que Vitalis, représentant du groupe hospitalier turque offre la possibilité aux populations locales de bénéficier de soins de qualité répondant aux standards internationaux. 

Cette première mission de chirurgie de la scoliose a permis à ces deux adolescentes, sur une vingtaine en attente, de bénéficier de cette opération grâce à l’appui de l’ambassade de la Turquie qui veut accompagner l’Etat ivoirien en matière de santé.