janvier 2022 - Page 27 sur 33 - Journal du niger

Le Nigeria veut travailler avec la Cedeao pour aider le Mali (Buhari)

Le chef de l’Etat nigérian s’est engagé à faire de son mieux pour le Mali dans le cadre des exigences de la Cedeao.Malgré la suspension du Mali de toutes les instances de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en raison du double coup d’Etat militaire intervenu dans ce pays, le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a promis d’aider ce « pays frère ».

Recevant l’Envoyé spécial du ministre malien de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, au State House jeudi à Abuja, venu l’informer des conclusions de la Conférence nationale sur la reconstruction de l’Etat qui s’est tenue à Bamako du 27 au 30 décembre 2021, M. Buhari a promis de faire de son mieux pour le Mali dans le cadre des exigences de la Cedeao.

« Le Nigeria travaillera dans les limites de la Cedeao pour aider le Mali. Chaque pays a ses problèmes. Nous avons combattu notre propre guerre civile auparavant, donc nous ne connaissons peut-être pas la totalité de la politique interne de chaque pays, mais nous ferons autant de sacrifices que possible pour le Mali, dans le cadre de principes de la Cedeao », a affirmé le président Buhari.

Cité par le communiqué final de la rencontre, le dirigeant nigérian a soutenu que « personne ne peut aimer le Mali plus que les Maliens eux-mêmes », appelant la junte militaire malienne à travailler dans le cadre des principes de la Cedeao afin de restaurer l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais.

Alors que les autorités de la transition au Mali étaient sous pression des dirigeants ouest-africains pour fournir un chronogramme électoral au plus tard le 31 décembre 2021, les conclusions issues des « Assises de la refondation » ont donné désormais carte blanche au chef de l’Etat, Assimi Goïta, pour prolonger la transition de « six mois à cinq ans ».

Mais pour le médiateur de la Cedeao, Goodluck Jonathan, en visite mercredi dernier à Bamako en prélude au sommet des Chefs d’Etat sur le Mali prévu ce 9 janvier 2022, « une transition de cinq ans ne passe pas ».

Zimbabwe : la date des élections partielles connue

Vingt-huit sièges de députés sont à pourvoir lors de ces joutes électorales.Le président Emmerson Mnangagwa a fixé au 26 mars 2022 la date des élections législatives partielles. Les candidats vont disputer 28 sièges de députés suite au décès de législateurs et à la démission de ceux de la faction dissidente du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) dirigée par Douglas Mwonzora.

Dans un texte réglementaire publié, hier jeudi, le président Mnangagwa a également annoncé que la Cour de nomination va siéger le 26 janvier prochain. Il avait auparavant résisté aux pressions en faveur de la tenue de ces élections partielles, invoquant la pandémie de Covid-19.

Nelson Chamisa, dont la faction a participé aux élections générales de 2018 sous la bannière du MDC-Alliance, a perdu de justesse l’élections présidentielle face à Mnangagwa il y a quatre ans, tandis que son parti a obtenu 88 des 270 sièges parlementaires qui étaient en jeu.

La faction de Douglas Mwonzora, qui s’était sous la bannière du MDC-T, a fait piètre figure lors de ces élections, ne parvenant à remporter qu’un seul siège.

Toutefois, avec l’aide des tribunaux et de la ZANU PF au pouvoir, le MDC-T a fait valoir que tous les sièges remportés par le MDC-Alliance lui appartenaient et a rappelé tout législateur appartenant à ce dernier qui refusait de reconnaître Mwonzora comme chef du parti.

Ainsi, plus de 20 parlementaires du MDC-Alliance ont été démis du parlement au cours des deux dernières années.

La Chine va installer une base militaire en Erythrée

L’Erythrée et la Chine ont signé divers accords de coopération, dont un accord permettant au géant asiatique d’établir une base militaire dans ce pays de la Corne de l’Afrique.Le ministre érythréen des Affaires étrangères, M. Saleh, et le conseiller d’Etat et ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, ont signé l’accord mercredi dernier à Asmara, la capitale érythréenne.

« La coopération entre Asmara et Beijing devrait permettre à l’Empire du Milieu de renforcer sa présence dans la Corne de l’Afrique et en mer Rouge », a déclaré le ministère érythréen des Affaires étrangères dans un communiqué reçu à APA.

Au cours de sa visite de M. Yi, « les deux parties ont convenu de mener activement une coopération pratique, dans le cadre du partenariat stratégique et du Forum sur la coopération sino-africaine, dans divers secteurs d’intérêt mutuel », poursuit le texte.

Il indique que les deux pays « sont encouragés par la confirmation de la poursuite de la consolidation et du développement du partenariat stratégique par les deux chefs d’Etat ».

Récemment, l’Erythrée a rejoint l’initiative « la Ceinture et la Route » (Belt and Road Initiative, BRI), le plan de développement du commerce et des infrastructures du président chinois Xi Jinping.

L’Erythrée et la Chine ont également convenu de défendre les valeurs communes de paix, de développement, d’équité, de justice, de démocratie et de liberté pour toute l’humanité, et se sont opposées à « l’ingérence hégémonique dans les affaires intérieures d’autres pays sous le prétexte de la démocratie et des droits de l’homme ».

Pékin s’oppose à toute sanction unilatérale contre l’Erythrée, tandis qu’Asmara réaffirme son adhésion au principe d’une seule Chine.

Nigeria : 950 terroristes éliminés en sept mois (armée)

La lutte contre le terrorisme et le grand banditisme porte ses fruits au Nigeria.Coup de balai de l’armée régulière du Nigeria dans les zones occupées par des terroristes ! Au total, 950 terroristes ont été tués entre le 20 mai 2021 et le 6 janvier 2022, a déclaré le directeur par intérim des opérations médiatiques de la défense, le Major-général Benard Onyeuko.

Sur la même période, les soldats nigérians ont éliminé 537 brigands et autres éléments criminels, y compris deux chefs de bandits clés dans l’État de Zamfara dans le nord du Nigeria, Alhaji Auta et Kachalla Ruga.

Face à la presse, hier jeudi, le directeur par intérim des opérations médiatiques de la défense, le Major-général Benard Onyeuko, a révélé que les troupes nigérianes ont également sauvé environ 1000 civils kidnappés et récupéré diverses armes auprès des éléments criminels.

Selon lui, les activités opérationnelles de l’armée ont permis d’arrêter 79 terroristes et de sauver 113 autres civils kidnappés. Il a ajouté que 3250 têtes de bétail volées, 238 motos et 118 chargeurs de fusils supplémentaires ont été récupérés par les troupes au cours des opérations.

La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

L’actualité politique, avec le démarrage ce samedi à minuit de la campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022 et la visite de Macky Sall dans sa ville natale, Fatick, alimente les quotidiens sénégalais de ce vendredi.« Inauguration de la grande mosquée de Fatick : Macky Sall accueilli (hier jeudi) par une marée humaine dans son fief », constate Vox Populi, notant que Fatick déroule le tapis rouge à son fils.

L’As se focalise sur l’audience du chef de l’Etat avec les responsables de son parti, l’Alliance pour la République (APR) de Fatick et informe que « Macky annonce des sanctions contre les têtes de listes parallèles ».

« Macky et les inaugurations : Le temps de l’action…politique », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, Serigne Thiam, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) affirme que « les réalisations ne pourront pas faire oublier les scandales ».

Traitant de la reprise, ce vendredi matin, du face-à-face gouvernement-presse, Sud Quotidien s’exclame : « Macky, en mode double ! »

Ce journal parle de retour des conférences de presse bi-hebdomadaires du gouvernement en temps d’Omicron et de pré-campagne électorale.

« Deux semaines de campagne électorale : Vers 14 jours de paralysie de l’administration et des embouteillages monstres », titre La Tribune, expliquant que beaucoup de fonctionnaires sont impliqués dans les élections locales à Dakar et ailleurs.

« Locales 2022 : Benno, plus de 3,5 milliards FCFA de budget de guerre. Six millions FCfa pour les 552 communes et les 43 départements et 10 millions FCfa pour les cinq villes », détaille L’Observateur à sa Une.

Nos confrères donnent les chiffres du scrutin du 23 janvier prochain et révèlent : « 3112 listes hors contentieux, 15.066 bureaux de vote pour plus de 6,8 millions d’électeurs ».

Le Soleil consacre sa Une à « l’or blanc du Sine (qui est) en quête de valorisation ». Ce journal souligne qu’en dépit d’un énorme potentiel, la filière sel ne nourrit pas son homme à Fatick, mais plusieurs initiatives sont en cours pour donner plus de valeur à ce produit surnommé « l’or blanc ».

En sport, L’Observateur renseigne : « 4 gardiens à la Can. Aliou Cissé et le choix polémique ».

« Foot : 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations-Le morale est au beau fix, mais…Cissé s’attend à une compétition très difficile », lit-on à la Une de Vox Populi.

Dans ce journal, le coach des Lions du Sénégal soutient : « Cette Can, on la connaît. On a emmagasiné ensemble avec les joueurs beaucoup d’expériences. C’est l’ambition de toutes les grandes sélections qualifiées de remporter la compétition ».

En attendant, Sud Quotidien informe que 20 Lions ont pris part, hier, au premier galop d’entraînement à Bafoussam (Cameroun).

« Première séance à Bafoussam : Les Lions essayent de rattraper le temps perdu », renchérit L’As.

Politique, diplomatie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Le message adressé au Roi Mohammed VI par le président d’Allemagne Frank-Walter Steinmeir, à l’occasion du nouvel an, la diplomatie marocaine et l’installation du Comité national chargé de l’exécution des sanctions du Conseil de sécurité sur le terrorisme et les armes sont principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ relève qu’il s’agit d’un « signal fort d’apaisement » et de « renouveau » des relations bilatérales avec l’Allemagne qui vient d’être émis par son président, Frank-Walter Steinmeier.

Pour le Maroc, le message d’amitié doublé d’une invitation officielle adressée par le président allemand au Roi pour une visite d’État en Allemagne doit être apprécié et évalué à l’aune des anciennes fonctions occupées par l’actuel président, note le quotidien.

Ancien vice-chancelier et surtout ancien ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne, Steinmeier représente en effet la figure officielle idoine à même d’incarner une transition douce et progressive dans les relations entre les deux pays, explique-t-il.

Pour sa part, +Assahra Al Maghribia+ écrit que ce message, qui salue les vastes réformes lancées sous la conduite du Souverain, vient corroborer la « bonne réputation » dont jouit le Maroc auprès des plus anciennes démocraties, écrit de son côté.

Et l’invitation adressée par le président allemand au Souverain pour effectuer une « visite d’Etat en Allemagne », afin de « sceller un nouveau partenariat entre les deux pays » est la meilleure preuve que l’option idéale c’est de « se tourner vers l’avenir » pour les intérêts des deux pays, d’autant plus qu’il s’agit du Maroc qui est entré dans l’ère de la modernité et de la démocratie, avec la ferme volonté de ne plus revenir sur les démarches qu’il a entreprises, soutient le quotidien.

Il s’agit également d’un « moment décisif » où le Maroc et l’Allemagne présentent un « modèle » pour agir avec sagesse, gérer intelligemment les différends et même les crises, et envisager l’avenir autrement au lieu de rester prisonnier d’actions menées sur la base d’informations et idées erronées, estime-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la diplomatie marocaine, écrit que depuis quelques années, le Maroc a effectué un virage stratégique dans sa politique diplomatique, en faisant le choix d’une « diplomatie agissante ».

Le Maroc a opté pour la diversification de ses partenariats internationaux en s’ouvrant sur de nouvelles contrées en Afrique mais également en Asie ainsi qu’en Amérique latine, constate le journal. L’autre aspect de cette stratégie a porté sur l’approfondissement et le renforcement des relations avec les partenaires historiques du Royaume toujours en Afrique mais également en Europe, au Moyen-Orient et bien évidemment l’Amérique du Nord, ajoute-t-il.

Avec les pays de l’Europe, les changements et réglages introduits par le Maroc sont en train d’apporter des résultats, relève-t-il, notant que les initiatives prises par l’Allemagne, qui veut approfondir le partenariat avec le Maroc, confirment cette tendance.

+Libération+ rapporte que le Comité national chargé de l’exécution des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU en lien avec le terrorisme et la prolifération des armes et leur financement a été installé, mercredi à Rabat, en présence des hauts responsables des institutions concernées.

Le Comité est placé sous la présidence du ministre de la Justice et comprend parmi ses membres les représentants de 15 instances gouvernementales, judiciaires, sécuritaires et financières.

La mise en place de ce mécanisme juridique intervient dans le sillage du respect par le Royaume de ses engagements internationaux et de la mise en adéquation de son système avec les normes mondiales, essentiellement les résolutions du Conseil de sécurité et les recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), appelant les Etats à se doter des dispositions et instructions efficaces pour l’application desdites sanctions, souligne la publication.

Côte d’Ivoire: extension du crédit d’impôt relatif à l’emploi et à la formation

L’annexe fiscale de la loi des finances 2022, en Côte d’Ivoire, aménage les dispositions relatives au « crédit d’impôt BIC » pour la formation professionnelle et l’emploi, en étendant son champ d’application.

Cet aménagement des dispositions du Code général des impôts relatives à la formation, à l’apprentissage et à l’emploi vise la création de milliers d’emplois rémunérateurs, l’une des priorités de la politique économique et sociale du gouvernement ivoirien. 

Il s’agit d’un dispositif fiscal d’incitation à la formation professionnelle et à l’emploi. L’Etat veut à travers cette loi fiscale renforcer son impact en étendant le crédit d’impôt accordé dans le cadre des contrats d’apprentissage: contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle. 

Ce crédit qui est de 500 000 F CFA par an et par personne formée, est porté à 750 000 F CFA lorsque le stage de qualification ou d’expérience professionnelle concerne une personne en situation de handicap, pour les entreprises soumises à un régime réel d’imposition.

Le dispositif fiscal ramène ce montant à « 100 000 F CFA par an pour les entreprises relevant de la taxe d’Etat de l’entreprenant ou de l’impôt des microentreprises et à 150 000 F CFA lorsque l’apprentissage concerne une personne en situation de handicap ».

De même, l’article 111 ter du Code général des impôts prévoit un crédit d’impôt au profit des entreprises qui accueillent des élèves ou étudiants pour un stage pratique de six mois maximum, en vue de la validation de leur diplôme, souligne le texte.  

Cependant, le terme « stage pratique » employé pour désigner la formation de ces élèves ou étudiants peut être source de confusion avec les notions de « contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle », qui renvoient également à une formation pratique.

C’est pourquoi le dispositif fiscal 2022 a proposé de remplacer dans l’article 111 ter susvisé, l’expression « stage pratique » par « contrat stage-école », conformément aux dispositions de l’article 13.11 du Code du travail.

Selon l’experte en fiscalité, Mme Annick Soko, « dans le souci de conformité aux dispositions du Code du travail, l’annexe fiscale 2022 étend le crédit d’impôt accordé dans le cadre des contrats d’apprentissage, aux contrats de stage de qualification ou d’expérience professionnelle ». 

Le texte de loi aménagé, allège les conditions de mise en oeuvre du crédit d’impôt pour emploi. L’article 111 du Code général des impôts subordonne le bénéfice du crédit d’impôt BIC à la présentation de certains documents.

L’employeur devra présenter la déclaration des salariés nouvellement embauchés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ainsi qu’un certificat médical et un document délivré par le ministère en charge des Affaires sociales attestant l’handicap physique ou intellectuelle lorsque le contrat concerne des personnes en situation d’handicap. 

Le Pdci et le PPA-CI veulent « s’assurer une immunité » avec le dialogue politique

Le Rhdp, le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, estime que le Pdci et le PPA-CI, les principaux partis de l’opposition veulent s’assurer « une immunité juridictionnelle » avec le dialogue politique, dans l’affaire de la désobéissance civile lors de la présidentielle de 2020.

Dans une déclaration, en réaction au Pdci et au PPA-CI, le Rhdp indique constater que ces deux partis veulent se servir du dialogue politique, relancé le 16 décembre 2021 « pour s’assurer une immunité juridictionnelle et une impunité, sans toutefois reconnaître leurs forfaits ».  

« Le dialogue politique n’est à cet égard aucunement constitutif d’une occasion d’exonérer à priori des hommes politiques des actes justiciables qui leur sont opposés », a martelé le porte-parole du Rhdp, M. Adjoumani Kouassi, dans une déclaration. 

A travers une déclaration conjointe, mercredi, le Pdci et le PPA-CI se sont insurgés contre la récente conférence de presse du procureur de la République, qui s’était réservé d’engager des poursuites contre des leaders de l’opposition. 

Par ailleurs, ces deux partis de l’opposition ivoirienne ont accusé le chef de l’Etat,  Alassane Ouattara, de « manœuvrer pour torpiller le dialogue politique » qu’il a, selon le porte-parole du Rhdp, initié pour consolider la paix et la réconciliation nationale.

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), se sont dits inquiets du « peu d’intérêt » que le président Alassane Ouattara accorde au dialogue politique et lui demandent de « l’inscrire dans ses priorités en 2022 ». 

Par ailleurs, ces deux partis estiment que le sujet du dialogue politique n’a pas occupé une place importante dans le discours à la nation de SEM le Président de la République et en déduisent, par conséquent, qu’il n’en fait pas une priorité.

 « Le Rhdp rappelle que la justice n’est pas l’antithèse de la paix et du dialogue, que la poursuite du processus judiciaire doit se faire parallèlement au dialogue politique en cours », a ajouté M. Adjoumani, confirmant que « le dialogue et la consolidation de la paix restent des priorités » pour le président Ouattara. 

Le parti au pouvoir se réjouit des avancées notables enregistrées et des convergences de vue lors des précédentes phases du dialogue politique qui ont conduit entre autres au dégel des avoirs, à la libération des prisonniers, au retour des exilés, à l’amnistie et à la recomposition de la Commission  (CEI).

Le RHDP voudrait toutefois rappeler que « la recherche de la vérité sur les faits qui se sont produits en Côte d’Ivoire au cours de la période ciblée par les enquêtes n’est pas inconciliable avec la réconciliation, encore moins le dialogue politique », a-t-il poursuivi. 

Pour lui, « ces faits sont d’une gravité telle qu’il importe de savoir ce qui s’est réellement passé et surtout de connaître le degré de participation des personnes incriminées » lors de la « désobéissance civile » lancée par l’opposition lors de la présidentielle du 31 octobre 2020.  

« Cela nous semble capital et même préalable à la réconciliation véritable que les Ivoiriens appellent de tous leurs vœux », a-t-il insisté, affirmant que « la justice ivoirienne est donc dans son rôle ». 

« Le procureur de la République est dans le champ de ses prérogatives lorsqu’il informe l’opinion publique des suites judiciaires d’une procédure qui, en réalité, n’a pas commencé le 27 décembre 2021, mais ne fait que se poursuivre », a souligné le porte-parole du Rhdp. 

Les dégâts humains et matériels consécutifs aux violences perpétrées lors de la désobéissance civile, entre septembre et novembre 2020, ont occasionné 85 morts et 500 blessés. Pour le Rhdp, « ce mot d’ordre visait ni plus ni moins à déstabiliser les institutions de la République »

 « Pour sa part, le Rhdp exige que justice soit rendue aux victimes conformément aux textes en vigueur et que les décisions qui seront prises à l’issue de ces procédures en cours s’imposeront à tous, sans préjuger qu’elles puissent faire l’objet, ultérieurement, de compromis à l’occasion d’un dialogue politique », a conclu M. Adjoumani. 

Masséré Touré nommée Secrétaire générale adjointe de la présidence ivoirienne

Masséré Touré a été nommée le 4 janvier 2022 Secrétaire générale adjointe de la présidence ivoirienne, un nouveau jalon dans la success-story de celle qui a accompagné le président Ouattara dans sa conquête du pouvoir depuis 2006.

Masséré Touré viendra donc en appui du ministre  Abdourahmane Cissé, l’actuel ministre-secrétaire général de la présidence. Elle conserve par ailleurs son poste de directrice de la communication de la présidence ivoirienne, qu’elle occupe depuis 2015.

Nièce et fidèle de longue date

Nièce du président Ouattara, Masséré Touré est avant tout une fidèle de longue date. C’est une personnalité particulièrement brillante. Par bien des aspects, elle symbolise la relève de la classe politique ivoirienne, que le président veut mettre en valeur.

Revenue en Côte d’Ivoire en 2006, elle accompagne Alassane Ouattara dans sa conquête, et sa conservation, de la magistrature suprême. Elle participe notamment à la campagne présidentielle de 2010 comme conseillère en communication, avant d’être nommée directrice en 2015. Elle conduit depuis la stratégie de communication du président et gère les relations avec les médias.

Sa connaissance fine des dossiers, et du Président, rendent sa nomination particulièrement cohérente avec les responsabilités qui incombent au secrétariat général.

Professionnelle de haut-niveau

Née en 1974 à Abidjan, Masséré Touré a étudié en France, dans la ville de Nancy, au sein de l’ICN Business School. Elle y obtient en 1998 un DESS, un diplôme universitaire pré-doctoral, en marketing et gestion.

Elle fait son entrée dans la foulée, en 1999, au sein de Jeune Afrique, un groupe de presse réputé aussi bien en France que sur le continent africain. Elle y rejoint la régie publicité et communication où elle occupe le poste de cheffe de produit presse, pour Jeune Afrique et AM-Afrique Magazine.

Son retour en 2006 en Côte d’Ivoire marque son entrée dans la vie politique, puis, à partir de 2010, au sein de l’administration ivoirienne. Comme on l’a vu, elle y passe son « cursus honorum » au sein de la communication.

En quelques années, son ascension s’est accélérée. Conseillère spéciale et directrice de la communication présidentielle en 2015,  elle est nommée aux conseils d’administration de Fraternité Matin puis de la RTI en 2019. En 2020, on lui décerne la distinction de Commandeur de l’Ordre du mérite de la communication.  

En 2022, Masséré Touré entre à présent de plein pied dans les affaires publiques pour une jeune personnalité politique que l’on suivra dès maintenant avec une attention redoublée.

Maroc/Covid : Montée en flèche des nouveaux cas

Les cas de contamination au Maroc ont enregistré une montée en flèche ces derniers jours. Ce jeudi, le Royaume a recensé un total de 6.050 nouveaux cas en 24 heures, a annoncé le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien.Ceci porte à 983.629 le nouveau bilan d’infections depuis le premier cas signalé au Maroc en mars 2020, tandis que le nombre des personnes rétablies est passé à 946.289 (+1.734), soit un taux de guérison de 96,2%.

Le nombre total des décès est passé à 14.883 (létalité 1,5%), avec 11 nouveaux cas enregistrés.

S’agissant de la campagne de vaccination, le ministère relève que le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.583.273, celui des personnes ayant reçu deux doses s’élève à 22.964.209, alors que 3.341.726 personnes ont eu trois injections.