février 2022 - Page 5 sur 30 - Journal du niger

Niger: des hommes armés font près d’une vingtaine de victimes lors de l’attaque d’un camion

Selon les autorités du Niger, au moins 18 personnes ont été tuées dans cette attaque d’un camion par des hommes armés.

 

Au Niger, une nouvelle attaque dans le Tillabéry. Elle a eu lieu dimanche, mais on ne l’a appris que le mardi 21 février 2022 au soir, dans cette région de l’ouest du pays, zone dites des trois frontières, proche du Mali et du Burkina Faso.

Le camion de transport circulait entre Taroun et Tizigorou, dans le département de Banibangou, quand il a été attaqué par des hommes armés arrivés sur plusieurs motos, selon le communiqué du ministère nigérien de l’Intérieur, diffusé mardi soir à la télévision nationale. Le camion a été incendié. Les assaillants n’ont pas été identifiés, précise le même texte, mais des opérations de ratissage sont en cours dans la zone.

Plusieurs attaques

L’année dernière, la zone de Banibangou a déjà été le théâtre de plusieurs attaques meurtrières, qui ont visé des civils, notamment dans les villages et les champs. En novembre, les autorités avaient annoncé la mort de 69 membres d’un comité de vigilance, tués par des hommes armés.

Le mois précédent, une dizaine de personnes avaient été tués dans une mosquée, au moment de la prière du soir. Et en mars dernier, des véhicules, de retour du grand marché hebdomadaire de Banibangou, avaient été pris pour cibles. L’attaque avait fait 66 morts.

Crise alimentaire

En plus de l’insécurité, la région de Tillabéry connait actuellement une crise alimentaire, en raison des attaques et de la sécheresse qui a touché le pays.

Togo : allègement des mesures contre la Covid-19

La baisse du taux de positivité est le résultat de la campagne de vaccination en cours dans le pays.Au Togo, de nouvelles mesures sont en vigueur depuis mardi 22 février 2022 dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus. Face à la baisse du taux de positivité et des nouvelles contaminations observée depuis plusieurs semaines, le Gouvernement a en effet décidé d’assouplir la plupart des mesures restrictives.

Ainsi, toutes les activités sportives avec participation du public, culturelles et sociales (autorisation d’accès à la plage) pourront reprendre sur le territoire national, avec présentation d’une preuve de vaccination. Tous les lieux de culte officiellement reconnus sont également autorisés à rouvrir, dans le strict respect des mesures sanitaires.

La durée de l’isolement pour les sujets positifs est réduite à 7 jours pour les personnes vaccinées, et à 10 pour les non-vaccinés.

« Cette baisse du taux de positivité est le résultat de la campagne de vaccination en cours et à la mobilisation de tous », a expliqué le gouvernement togolais, invitant à une intensification des opérations vaccinales.

Par ailleurs, « l’évolution à la hausse du taux de positivité entraînera une application immédiate des mesures restrictives précédemment édictées », a prévenu le gouvernement.

L’Af’Sud veut repenser sa politique à l’égard d’Israël

L’Afrique du Sud avait rappelé en 2018 son ambassadeur en Israël à la suite d’une répression sanglante de manifestants palestiniens.Les « pratiques racistes continues » de l’Etat d’Israël à l’encontre des Palestiniens dans la Palestine occupée ont obligé Pretoria à repenser sa politique envers Tel Aviv.

S’exprimant ce mercredi 23 février au Cap, la ministre des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, a déclaré que le Congrès national africain (ANC au pouvoir), a donné l’ordre de réduire le niveau d’activité de l’ambassade sud-africaine en Israël en signe de protestation contre la poursuite du traitement dégradant des Palestiniens.

« Nous étudions les derniers rapports sur les droits de l’homme liés aux autorités d’occupation israéliennes », a déclaré Mme Pandor.

Elle a dit s’attendre à ce que le conseil ministériel de l’Afrique du Sud prenne « des mesures directes supplémentaires contre les pratiques racistes documentées dans les territoires palestiniens occupés ».

« C’est un fait que nous avons des relations diplomatiques avec Israël, mais cela ne signifie pas que nous allons permettre son intégration dans l’Union africaine », a dit Naledi Pandor, rappelant que son pays s’est fermement opposé à l’octroi à l’Etat hébreu du statut d’observateur au sein de l’organisation panafricaine.

Les chefs d’Etat et de gouvernement africain réunis lors du sommet de l’UA à Addis-Abeba, en Ethiopie, début février dernier, ont révoqué le statut d’observateur accordé à Israël au sein du bloc continental.

Port d’Abidjan: vers le démarrage du 2e terminal à conteneurs

La construction et la gestion du projet sont confiés au consortium Bolloré Ports et APM Terminals.Le deuxième terminal à conteneurs du Port autonome d’Abidjan (PAA), dont les travaux sont actuellement à un taux global de 60%, démarre ses activités le 1er novembre 2022, selon le directeur général de Côte d’Ivoire terminal, Koen de Backker.

« On est très ferme sur notre date de démarrage, c’est un engagement qu’on a avec l’autorité concédante, le Port autonome d’Abidjan », a dit M. Koen de Backker lors d’une visite de presse sur le site.

Il a déclaré qu’aujourd’hui « on est sur la bonne route, on tient le planning » qui comprend deux projets en simultané, un premier portant sur la phase de construction et le second, concernant la mise en service et la partie des opérations du terminal.

Pour respecter les délais, les équipes vont s’agrandir fortement dans les semaines à venir, a-t-il fait savoir, annonçant que les systèmes informatiques et le système opérationnel sont mis en place pour un démarrage début novembre 2022.

L’arrivée des équipements est programmée pour le 17 avril et le 21 avril 2022. Le premier navire apportera les six premières grues de parc, puis, dans la première quinzaine du mois d’août, viendront les portiques avant la mise en service et l’inclusion des opérations.

L’Etat ivoirien, qui, à travers le Port d’Abidjan, a décidé de construire un second terminal à conteneurs, a mobilisé un investissement de 250 milliards Fcfa pour le remblai et le terrassement de 37,5 ha sur la mer, créant un terre-plein devant abriter les superstructures du terminal.

La construction du terre-plein sur lequel opère Côte d’Ivoire Terminal, a nécessité sur les 4 années de travaux, près de 221.000 tonnes de béton, 738.000 tonnes de granite (enrochement) et 11 millions de tonnes de sable pour le remblai et le terrassement.

Au terme d’un appel d’offres international, la construction et la gestion du projet ont été confiés au consortium Bolloré Ports et APM Terminals, qui ensemble ont donné vie à Côte d’Ivoire Terminal.

Grâce à un investissement de plus de 262 milliards Fcfa, soit 473 millions d’euros, ce second terminal à conteneurs offrira une plus grande capacité d’accueil des marchandises au port d’Abidjan qui sera une plateforme de transbordement de référence.

Cela permettra d’accroître les échanges dans la sous-région et contribuera au dynamisme des corridors Côte d’Ivoire-Burkina Faso-Mali par voie terrestre. A travers son réseau logistique multimodal, Côte d’Ivoire terminal renforcera la fluidité des importations et des exportations.

Cette plateforme sera un levier du développement des chaînes de valeur agricoles et bénéficiera notamment aux producteurs locaux des filières cacao (dont le pays est 1er producteur mondial), noix de cajou et mangues. A terme, elle devrait permettre la création de 450 emplois directs.

Dans un exposé, Grégoire Worko, a, avant la visite des quais, rails, pavages, les gâtes et la centrale électrique, fait savoir que cette plateforme obtiendra dès sa mise en service le label Green Terminal.

Le deuxième terminal à conteneurs du port d’Abidjan qui comprend 1100 m de quais de long, devrait accueillir plus de 1,5 million de conteneurs EPV par an, et recevoir bientôt 36 tracteurs électriques, 13 portiques de parc et six portiques de quai.

La construction de Côte d’Ivoire Terminal a nécessité 512 milliards Fcfa d’investissement dont 250 milliards Fcfa du gouvernement ivoirien et 262 milliards Fcfa, délaissés par les concessionnaires Bolloré Ports et APM Terminals.

Corne de l’Afrique : une nouvelle Envoyée spéciale de l’Onu

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a annoncé mardi la nomination de Hanna Serwaa Tetteh, du Ghana, au poste d’Envoyée spéciale pour la Corne de l’Afrique.Elle succède à Parfait Onanga-Anyanga du Gabon à qui le Secrétaire général réitère sa profonde gratitude et son appréciation pour son service dévoué.

Mme Tetteh apporte à ce poste des décennies d’expérience aux niveaux national, régional et international, notamment ses compétences dans la recherche d’un consensus entre les parties prenantes, ce qui lui permettra de renforcer le partenariat entre l’Onu et les pays de la Corne de l’Afrique, ainsi qu’avec l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), dans le domaine de la paix et de la sécurité, selon une note de presse publiée par le bureau du Secrétaire général.

Elle a été nommée en 2019, Représentante spéciale du Secrétaire général auprès de l’Union africaine et de chef du Bureau des Nations unies auprès de l’Union africaine. Avant cela, elle a occupé le poste de Directrice générale de l’Office des Nations unies à Nairobi.

Elle a également fait partie du Cabinet du gouvernement ghanéen en tant que ministre des affaires étrangères, période pendant laquelle elle était également membre du Conseil national de sécurité et du Conseil des forces armées (2013-2017). Elle a été ministre du Commerce et de l’industrie (2009-2013).

De 2014 à 2015, elle a été présidente du Conseil des ministres ainsi que du Conseil de médiation et de sécurité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Au cours de son mandat de ministre du Commerce et de l’Industrie, elle a été membre de l’équipe de gestion économique du gouvernement, du conseil d’administration de la Millennium Development Authority et de la National Development Planning Commission, ainsi que présidente du Ghana Free Zones Board. En 2009, elle a été porte-parole de l’équipe de transition administrative du président John Evans Atta Mills.

Mali : la France ne tolérera « aucun ultimatum » (PM)

La France ne tolérera « aucun ultimatum » et ne sera « sensible à aucune pression » dans la gestion du retrait de ses troupes du Mali selon son Premier ministre Jean Castex.Face à la demande de la junte malienne de faire partir ses troupes « sans délai », le Premier ministre français a répondu que le « désengagement progressif des militaires français déployés Mali se fera en bon ordre et en sécurité ».

« Nous ne tolérerons aucun ultimatum, et ne serons sensibles à aucune pression, quelle que soit leur provenance », a déclaré Jean Castex, lors d’une déclaration devant l’Assemblée nationale.

« Sur le plan militaire, nous serons amenés à fermer les bases de Gossi, Ménaka et enfin Gao. La manœuvre s’effectuera en bon ordre et en sécurité et durera entre quatre et six mois », a indiqué Jean Castex. La France a annoncé le 17 février 2022 à Paris, le départ de Barkhane, sa force militaire composée de 2400 militaires sur un total de 4600 déployés au Sahel. Un départ qui entraîne aussi celui de la force militaire de l’Union européenne Takuba.

Devant les députés français, le Premier ministre a chargé le régime de la transition qui a « renié, un par un, ses engagements », faisant « le choix de s’appuyer sur une organisation privée bien connue de mercenaires russes, Wagner, dont le modèle économique repose sur la prédation des richesses des pays dans lesquels elle opère » a-t-il justifié.

Il a soutenu que la France et ses partenaires de l’Union européenne ne peuvent plus « s’investir dans un pays dont les autorités ne souhaitent plus coopérer avec les Européens et entravent leur capacité d’action. »

Libye : Dbeibah alerte sur les risques d’une guerre

Le Premier ministre libyen en exercice Abdel Hamid Dbeibah annonce son intention d’organiser les élections législatives l’été prochain et prévient sur les risques d’une guerre en cas de gouvernement parallèle.Abdelhamid Dbeibah a pris l’initiative d’organiser des élections parlementaires d’ici l’été prochain en reportant la présidentielle à une période ultérieure. Une décision annoncée au moment où le Parlement s’apprête à introniser son successeur Fathi Bachagha la semaine prochaine.

Depuis la mort de Mouammar Kadhafi le 20 octobre 2011, le pays est miné par des divisions entre institutions concurrentes à l’Est et à l’Ouest. La Libye s’est retrouvée même avec deux Premiers ministres rivaux à Tripoli depuis le 10 février dernier après la désignation de Fathi Bachagha par le Parlement de Tobrouk à l’Est comme nouveau Premier ministre.

La Chambre parlementaire considère en effet que « le mandat Dbeibah a expiré » depuis le report des élections présidentielles et législatives du 24 décembre 2021. Dans cette lutte pour la légalité, Fathi Bachagha peut compter sur le soutien du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est du pays riche en pétrole et appuyé par la Russie, l’Egypte, et les Emirats arabes-unis.

Mais Dbeibah, le Premier ministre sortant, toujours reconnu par les Nations unies, a indiqué qu’il « n’acceptera aucune nouvelle phase de transition ou autorité parallèle ». Il a ajouté que « son gouvernement restera en fonction jusqu’à la tenue d’élections et qu’il ne passera la main qu’à un gouvernement élu ». Alors que les deux parties campent sur leurs positions, la Libye risque de se retrouver dans les prochains jours avec deux gouvernements parallèles, comme entre 2014 et 2020. Une nouvelle crise politique qui laisse planer les risques d’une nouvelle guerre civile dans le pays.

Désigné en février 2021 à la tête d’un nouveau gouvernement d’union nationale de transition dans un plan de paix soutenu par l’Onu, Dbeibah a encore réaffirmé lundi dernier qu’il poursuivra sa feuille de route qui consiste à unifier les institutions et conduire le pays à des élections présidentielle et législatives. Il a prévenu dans un discours offensif que « la désignation d’un nouveau gouvernement de transition pourrait conduire à une guerre » en Libye.

L’Arabie saoudite célèbre pour la première fois la « Journée de la fondation »

L’Arabie saoudite a célébré mardi 22 février la « Journée de la fondation », une journée mémorable qui marque le jour où l’imam Mohammed Ibn Saoud a établi en 1727 le premier Etat saoudien dans la ville de Dariya, au nord-ouest de Riyad. Décrété le mois dernier par le roi Salmane ben Abdelaziz al-Saoud, cet anniversaire qui exprime la fierté des racines solides de cet État et du lien étroit qui unit ses citoyens avec ses dirigeants, depuis l’ère de l’imam Mohamed Ibn ben Saoud, il y a trois siècles, vient s’ajouter à la fête nationale de l’Arabie saoudite, célébré le 23 septembre de chaque année pour commémorer l’unification des royaumes du Najd et du Hejaz.

Une série d’événements est organisée dans toutes les villes pour mettre en valeur le patrimoine, l’histoire et la culture du royaume.

Dans un post sur Twitter, le roi Salman Ibn Abdelaziz a écrit à cette occasion: « Nous sommes fiers de la célébration de l’anniversaire de la fondation de cet État béni en l’an 1139 de l’hégire (1727). Depuis et jusqu’à aujourd’hui, cet Etat a jeté les bases de la paix, de la stabilité et de la justice ».

Et d’ajouter que « la célébration de cet anniversaire est la commémoration de l’histoire d’un pays, de la cohésion d’un peuple, de la résilience face à tous les défis pour se tourner vers l’avenir ».

Dans une déclaration au site d’information « Sahara Media », le chef du comité d’information de cette journée de la fondation, Mohamed Ben Fahd Al-Harthy a indiqué que cette journée est « chère à nos cœurs car elle nous relie à l’expansion de l’État saoudien pendant trois siècles, et c’est une occasion de se souvenir des sacrifices de nos aïeux, qui ont créé cet État dont nous sommes fiers ».

M. Al Harthy, qui fait fonction de chef de l’Autorité de la radio et de la télévision saoudienne, a expliqué que l’Arabie saoudite « célébrait généralement la fête nationale associée à la fondation du troisième État saoudien par feu le roi Abdelaziz, mais l’occasion du jour de la fondation nous lie à la fondation du premier État saoudien par l’Imam Mohamed Ibn Saoud en 1727 ».

Pour lui, la célébration du jour de la fondation « nous donne un aperçu de la de notre réalité actuelle. Ces dernières années, l’Arabie Saoudite a réalisé sans aucun nul doute un développement sans précédent et s’achemine vers la réalisation de la Vision 2030 qui vise à développer une économie dynamique et prospère mais aussi à bâtir une société vivante et dynamique dont les objectifs portent sur le développement de la qualité de la vie, de la culture, des loisirs, de l’éducation et de la santé. Ce développement, a-t-il poursuivi, « bénéficiera à tous les pays de la région, du fait que Royaume est un pays important et influent entretient des relations avec de nombreux pays ».

Commentant l’événement, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le Prince Faiçal Ben Farhan Ben Abdellah Al-Saoud a déclaré que « c’est une occasion qui appelle à la fierté », ajoutant que le décret royal désignant le 22 février en tant que jour de commémoration de la fondation de l’État saoudien est la confirmation que le royaume est une très ancienne nation avec une civilisation et un patrimoine pluridimensionnel et ancré dans l’histoire.

Dans un message vidéo via Twitter le ministre souligné que « le rôle politique agissant du royaume aux niveaux régional et international ne saurait se réaliser sans sa conviction en une approche fondée sur la modération, l’ouverture, le dialogue et la coopération avec les membres de la communauté internationale, de manière à jeter les bases de la paix et la sécurité internationales ».

Les activités célébrant la journée de la fondation ont eu lieu dans les grandes villes, tandis que la capitale, Riyad, était le centre de ces célébrations, au cours desquelles la «marche de la fondation» a été organisée, un grand spectacle où plus de 3.500 acteurs et interprètes y ont participé. Ils ont présenté l’histoire de l’Arabie saoudite pendant trois siècles, son identité culturelle et son patrimoine arabe et islamique, avec des opérettes exécutées par des artistes de renom, à l’instar du Saoudien Mohamed Abdou.

La «marche de la fondation» s’est tenue à l’Oued Namar, près de la ville de la capitale Riyad, et comprenait des expositions visuelles sous forme de panneaux d’exposition, dont le premier portait le nom de « la voix de la terre » et le second, « La situation avant Mani Al-Mouridi », le grand-père des Al Saoud qui a fondé la ville de Dariyah, première capitale de l’État saoudien.

Quant au troisième panneau, il racontait l’histoire de l’arrivée de Mani Al-Muraydi à Najd et de la fondation de la ville de Dariyah, tandis que le quatrième incarnait l’état « d’instabilité ». Le cinquième décrit la « fondation de l’État » par l’Imam Mohamed Ben Saoud et d’autres panneaux retracent l’histoire des « Bannières de l’unité. » et aussi le rôle des femmes dans la construction de l’État saoudien sous le titre « Dames de gloire ».

La marche comprenait des hologrammes qui peignaient des images sur les rochers de la vallée, retraçant l’histoire de la fondation de l’État saoudien, avant de se terminer par des feux d’artifice qui s’élevaient dans le ciel de la capitale Riyad.

Dans le bâtiment du musée de Riyad, une exposition patrimoniale se tenait sous forme de marchés à l’époque du premier État saoudien, c’est-à-dire au milieu du XVIIIe siècle, et elle s’appelait « Najnaj », qui désigne des marchés populaires fréquentés par de nombreuses personnes et mêlés de voix et d’agitation.

Sur le marché, des aliments populaires, des vêtements, des ornements et des ustensiles utilisés à cette époque ont été exposés, dont la plupart sont encore présents dans la vie des gens aujourd’hui. Le marché (Souk), comporte cinq portes chacune menant à l’une des régions du Royaume d’Arabie saoudite (régions du centre, de l’est, du nord, de l’ouest et du sud).

Maroc: pas de hausse du prix du pain 

Les autorités marocaines ont démenti mardi les informations selon lesquelles le prix du pain à base de blé tendre aurait augmenté.
Le prix du pain ordinaire à base de farine de blé tendre n’a connu aucune évolution et reste à son niveau actuel, soit 1,2 dirham/unité, a  affirmé le ministère de l’Economie et des Finances. »Dans le cadre de l’intérêt que porte le gouvernement à la protection du pouvoir d’achat des citoyens et dans le contexte de la hausse continue des prix des matières premières sur les marchés mondiaux, et comme affirmé précédemment, plusieurs mesures ont été prises pour limiter les effets de ces augmentations sur les prix de certains produits de consommation et de leurs dérivés sur le marché intérieur », indique le ministère dans un communiqué. 

Ces mesures, malgré leur coût sur le budget de l’État, consistent à continuer de subventionner les prix de la farine nationale de blé tendre, du sucre et du gaz butane, en plus de la suspension des taxes douanières sur l’importation du blé tendre, du blé dur et des légumineuses, fait savoir la même source.

S’agissant du blé tendre, qui constitue environ 80% de la consommation nationale de l’ensemble des types de céréales, et dont une partie des besoins nationaux est couverte par l’importation, le gouvernement, en plus de la suspension à compter du 1er novembre 2021, des taxes douanières qui s’élevaient à 135%, a accordé une indemnité forfaitaire sur les importations de ce produit de 83 dirhams/quintal importé durant la période allant de novembre 2021 à février 2022.

Ces mesures ont permis de maintenir les prix de la farine de blé tendre à leurs niveaux actuels et par conséquent, de préserver la stabilité du prix du pain ordinaire à base de farine de blé tendre, ajoute la même source.

Maroc : Le gouvernement décidé à faire face à la hausse des prix

La majorité gouvernementale, qui s’est réunie ce mardi, a réitéré que la hausse des prix est liée à la conjoncture internationale marquée par les effets de la crise de la Covid-19.Cette réunion intervient dans un contexte très défavorable pour le gouvernement qui, en plus de la conjoncture de la pandémie de Covid, se trouve également aux prises avec une montée du prix du baril de pétrole, une flambée des prix de certains produits de base et une des plus sévères sécheresses que le Maroc ait jamais connue

Dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion, les trois partis politiques formant la majorité gouvernementale (RNI, PAM et PI) expriment leur ferme détermination à faire face aux difficultés sociales naissantes en raison des répercussions des prix élevés sur le marché international et du déficit pluviométrique que connait le pays. Dans ce contexte, ils se sont engagés à assurer la subvention des matières premières telles que le sucre, le gaz butane, la farine de blé tendre, l’eau et l’électricité et à faire face aux difficultés rencontrées par les professionnels du transport et œuvrer à créer un équilibre en marge des répercussions de la hausse des prix du carburant à l’international.

« Nous nous sommes réunis, dans le cadre des réunions mensuelles de la majorité gouvernementale, pour examiner les sujets prioritaires pour le Maroc. Les partis de la majorité sont engagés à mettre en oeuvre le programme gouvernemental tel qu’il a été présenté et ce, sur les cinq prochaines années », a souligné Aziz Akhannouch. Et de noter que « malgré le contexte difficile, les prix des produits agricoles sont stables et les produits de grande consommation sont subventionnés par l’Etat, notamment l’électricité, la farine et le gaz ».

Pour sa part, le secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi, n’a pas manqué de rappeler que l’exécutif doit palier aux lacunes des gouvernements précédents, tout en menant les réformes nécessaires pour la relance. Il a, par ailleurs, annoncé que « de nouvelles mesures seront annoncées par le chef de gouvernement, notamment à l’approche du mois sacré du Ramadan ».

Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a relevé, de son côté, que « ce gouvernement est un gouvernement de défis, qui a un programme et une capacité à faire face aux changements et aux problématiques qui se posent actuellement. Notre objectif est de servir les Marocains et nous restons fidèles à nos engagements ».

Dimanche, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du Maroc contre la hausse des prix des produits alimentaires de base.

Les manifestants ont également souligné que plusieurs Marocains sont encore gravement touchés par la crise causée par la pandémie et déploré cette augmentation insensée du coût de la vie, appelant le gouvernement à intervenir en urgence afin de trouver des solutions.