avril 2022 - Page 32 sur 34 - Journal du niger

La Côte d’Ivoire dépend du pétrole brut international à 95% (ministre)

Selon le ministre ivoirien du Pétrole, des mines et de l’énergie, Thomas Camara, la hausse du baril du pétrole à cause de la guerre entre la Russie et l’Ukraine se répercute sur cette dépendance. M. Thomas Camara s’adressait aux journalistes, en marge d’une rencontre avec les premiers responsables des associations de consommateurs, au lendemain de la hausse du prix de l’essence super qui est passé de 635 Fcfa le litre à 695 Fcfa/litre, soit une hausse de 60 Fcfa/l.   

Il a rappelé que le prix du gasoil a été maintenu pour préserver le pouvoir d’achat des populations. Mais, « le gouvernement a augmenté le prix du super de 60 Fcfa là où il aurait pu flamber si nous avions appliqué la réalité des prix ».  

« Nous avons échangé sur les raisons de cette augmentation et sur les efforts qui ont été faits par le gouvernement pour contenir les cours internationaux qui ont connu une flambée à la suite de la crise entre la Russie et l’Ukraine’, a-t-il ajouté. 

Cette tendance haussière, dira-t-il, intervient après une augmentation observée suite à la reprise de l’économie mondiale relativement à la crise sanitaire de Covid-19. Alors, la rencontre visait à leur donner le maximum d’informations pour expliquer le contexte aux consommateurs. 

« De janvier à mars 2022, c’est 55 milliards Fcfa d’efforts que le gouvernement a consenti pour contenir les cours internationaux qui ont augmenté et pour le seul mois d’avril 2022, c’est 64 milliards Fcfa que le gouvernement consent pour encore contenir la flambée de prix », a-t-il relevé.

« La Côte d’Ivoire dépend du pétrole brut international à 95% et donc on n’échappera pas à l’augmentation des cours sur le plan international », toutefois le gouvernement s’emploiera à préserver les populations contre les hausses internationales du cours du pétrole, a-t-il assuré.

Pour l’heure, « le gouvernement est arrivé à contenir le prix du gasoil pour préserver les plus défavorisés, mais nous observons et nous ne sommes pas maîtres de l’évolution de ces cours internationaux », a-t-il souligné. 

Le ministre ivoirien du pétrole, des mines et de l’énergie a insisté que le gouvernement continuera dans la mesure du possible de préserver le pouvoir d’achat des populations en contenant les prix à la pompe. 

Répondant à une question d’un journaliste sur la baisse des prix du carburant au Ghana, M. Camara a fait remarquer que le prix du super au Ghana, malgré la baisse, est à 752 Fcfa le litre là où en Côte d’Ivoire, après même l’augmentation, le prix est à 695 Fcfa/litre. De même, en dépit de la baisse, le prix du gasoil au Ghana est à 818 Fcfa/litre contre 615 Fcfa le litre en Côte d’Ivoire. 

M. Jean-Baptiste Koffi, le porte-parole des faîtières des consommateurs, a fait savoir que la veille, des stations-services, ont, à l’annonce de la hausse du super, fermé même avant l’heure normale de fermeture pour profiter de la marge de l’augmentation.

Il a noté que des transporteurs qui utilisent le super, subissent cette hausse de plein fouet. Mais, en réponse, le ministre a, selon lui, expliqué qu' »il y avait un choix à faire que de pénaliser l’ensemble de la population » parce que le marché est beaucoup plus consommateur de gasoil.  

M. Koffi a admis que les raisons de la hausse sont au-delà du pays et s’imposent à l’ensemble des États, parce que le premier producteur mondial de pétrole, la Russie, une fois qu’il est impacté, cela se dépeint sur le cours international et personne ne peut y échapper.

De ce fait, le gouvernement subventionne les produits pétroliers pour préserver le pouvoir d’achat des consommateurs. M. Koffi a remercié le gouvernement ivoirien qui a fait l’effort de contenir les conséquences de cette hausse. 

A l’endroit des consommateurs, il a déclaré « nous sommes à un passage obligé et il y a des périodes où il y a des sacrifices à faire et la Côte d’Ivoire est dans cette dynamique avec l’appui du gouvernement », avant d’encourager le gouvernement à protéger le pouvoir d’achat des consommateurs. 

Le prix du carburant, en Côte d’Ivoire, enregistre une hausse depuis ce 1er avril 2022, en raison de la guerre Russie-Ukraine, avec notamment l’essence super qui passe de 635 Fcfa le litre à 695 Fcfa/litre, soit une augmentation de 60 Fcfa/l. 

Cette mesure intervient en vue de « garantir un approvisionnement adéquat de notre pays en produits pétroliers, tout en préservant les couches les plus vulnérables », indique un communiqué du ministère ivoirien du Pétrole, des mines et de l’énergie rendu public jeudi.  

Niger: un millier de «mendiants» rapatriés du Sénégal (gouvernement)

Niamey entend rapatrier tous les Nigériens mendiant à l’étranger.Après concertation entre Dakar et Niamey, deux vols affrétés le 25 et 26 mars par le gouvernement nigérien ont ramené de Dakar 478 enfants, 413 femmes et 162 hommes, tous ressortissants «de Kantché et Magaria», deux départements de la région de Zinder (centre-est), proche du Nigeria.

L’annonce a été faite dans un communiqué diffusé vendredi soir à la télévision publique.  
 

Les autorités du Niger on réagi après la diffusion par les médias dakarois d’un reportage sur la situation des mendiants dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. La séquence montrait la situation précaire des mendiants pour la majeure partie des sans-abris ou dormant dans des rues souterraines avec les risques d’insécurité. 

De telles images ont alerté les autorités nigériennes qui ont aussitôt réagi. «Face au phénomène grandissant de la mendicité qui dégrade l’image de notre pays (…) et hypothèque l’avenir des enfants innocents, le gouvernement a décidé de prendre des dispositions fortes pour y mettre fin», indique le communiqué du gouvernement nigérien.

Le Niger est frappé depuis quelques années par la sécheresse et les violences jihadistes. Certaines régions du pays font face à un exode des populations qui tentent de fuir la précarité. 

Dans cette politique de rapatrier de ses ressortissants, Niamey compte «poursuivre devant les juridictions compétentes» tous « ceux qui entretiennent ce réseau criminel» et «d’autres opérations de rapatriement de Nigériens »qui pratiquent la mendicité à l’étranger« seront lancées , ajoute-t-il.

Dans la région de Zinder, les autorités locales ont pour leur part ouvert une enquête « en vue de démanteler » les réseaux « qui convoient les mendiants à l’étranger». 

Derrière le phénomène de la mendicité qui ne serait  qu’un prétexte, le gouvernement nigérien soupçonne « des réseaux mafieux organisés qui procèdent à la traite et au trafic de ces êtres humains».

Burkina Faso : la Cedeao reçue par le président de la transition

Le Président de la Commission de la Communauté économique de États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Jean Claude Kassi Brou, a effectué une visite de travail au Burkina Faso du 1er au 2 avril 2022.L’objet de la visite selon le communiqué parvenu à APA, était de « partager avec les autorités burkinabè les conclusions du Sommet extraordinaire de la CEDEAO tenu le 25 mars 2022 à Accra, en République du Ghana ».

Au cours de son séjour, le Président de la Commission et sa délégation ont eu des séances de travail avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur et le ministre délégué chargé de la Coopération régionale. 

Ils ont été reçus en audience par le Président du Burkina Faso Paul-Henri Sandaogo Damiba. « Les entretiens se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de cordialité et de franchise » soutient le communiqué.

Les discussions entre la CEDEAO et le Burkina Faso vont se poursuivre autour des questions évoquées lors du Sommet du 25 mars 2022 » selon le document.

Pour rappel, ce pays du Sahel en proie au jihadisme depuis 2013 et la Cedeao sont en désaccord sur la durée de la transition après le coup d’Etat perpétré par des militaires le 24 janvier 2022 contre le président Roch Marc Christian Kaboré. 

La junte au pouvoir s’est fixée comme mission de travailler à stabiliser le pays en s’appuyant sur les conclusions des Assises nationales. Celles-ci fixent une transition de trois ans avant la tenue des prochaines élections. 
Un délai jugé suffisamment  « long » par l’organisation régionale, qui prône une transition de 18 mois au maximum afin de permettre le retour des civils au pouvoir. 

Sénégal : Macky Sall exhorte la jeunesse à « refuser la violence »

Le président sénégalais qui lançait les festivités de la semaine nationale de la jeunesse, estime que « la violence ne mène qu’au recul et à la ruine. »Le Centre international de conférence Abdou de Diamnadio (Cicad) a accueilli cette cérémonie d’ouverture de la semaine de la jeunesse 2022. « Si je suis parmi vous pour procéder au lancement de la Semaine nationale de la Jeunesse, c’est pour réitérer la priorité élevée que j’accorde aux jeunes et à tout ce qui touche cette composante majeure de notre population » a indiqué Macky Sall dans son discours.

S’adressant à la jeunesse présente dans la salle, le chef de l’Etat sénégalais a lancé un message de sensibilisation contre la violence. « Ne vous laissez pas conduire dans des aventures sans lendemain » dit Macky Sall.

Le président sénégalais invite plutôt la jeunesse à cultiver certaines vertus « en puisant dans les valeurs citoyennes que transmettent l’éducation, la formation, l’attachement à la famille, le sens de la patrie, le respect du bien commun, la culture de la paix et de la fraternité. Refusez la violence. »

Il a aussi insisté sur le comportement citoyen des jeunes avec l’avènement des nouvelles technologies. « Ne perdez pas votre temps dans un usage abusif de l’internet et des réseaux sociaux, à la merci de personnes qui se disent influenceurs. Comme disait un sage du moyen âge (Socrate), seules les connaissances qui nous rendent meilleurs sont utiles » dit-il.

Organisée par le ministère de la Jeunesse, en partenariat avec le Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) et le Conseil national de la jeunesse du Sénégal (Cnjs), l’édition 2022 a pour thème : « Les semaines de la jeunesse au rythme de l’Olympisme ».

Mauritanie : Ghazouani, nouveau gouvernement, le point à mi-mandat (analyste)

Le président mauritanien a nommé jeudi 31 mars un nouveau gouvernement marqué par l’arrivée de quinze nouvelles têtes. Moussa Ould Hamed, journaliste politique mauritanien et fondateur du groupe Biladi décrypte en exclusivité pour APA les raisons de ce profond remaniement. Selon l’analyste, cette situation était prévisible vue « l’inefficacité » dont faisait montre la précédente équipe.Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a effectué un remaniement gouvernemental où il s’est séparé de quinze ministres. Qu’est-ce qui a motivé sa décision ?

Il est difficile de dire dans les remaniements, comme dans une science exacte, ce qui est objectif de ce qui ne l’est pas. Mais il est sûr que le gouvernement était décrié. Et le président de la République, sans vraiment nommer personne lors de la sortie de la dernière promotion de l’Ecole nationale d’administration (Ena), a critiqué des faits. Dans son allocution, il avait critiqué aussi le retard dans l’exécution des projets. Il était clair qu’il n’était pas satisfait du rendement du gouvernement. D’autant plus qu’on a dépassé le mi-mandat et certainement il doit penser à son second mandat. L’équipe qui était là ne satisfaisait pas vraiment les objectifs annoncés dans son programme électoral et qu’il appelle « mes priorités » pour booster les volets sociaux, administratifs et autres.

Malgré le départ de plusieurs ministres, il a renouvelé sa confiance au Premier ministre Mohamed Ould Bilal. N’est-il pas comptable des contre-performances du gouvernement précédent ?

Dans l’opinion, la reconduction du Premier ministre n’était pas vraiment attendue ou, du moins, pas du tout populaire. Il est décrit comme une personne effacée, sans poigne. Tous les gens s’attendaient à ce qu’il soit le premier à partir. Même si on peut dire qu’il n’a pas été responsable de son gouvernement dans la mesure où il ne pesait pas sur les décisions. Il semblait plus ou moins absent et dépassé par les choses.

Le président Ghazouani s’était montré très critique à l’égard de l’ancienne équipe. Que lui reprochait-il ?

Dans son éducation et sa manière de faire, le président ne fait jamais de reproches directs. Il n’a pas fait de reproches directs à son gouvernement. Il a tout simplement énuméré un certain nombre d’habitudes néfastes pour l’administration si bien au niveau de la société de l’eau, de l’électricité, de l’état civil. Mais il n’a nommé personne même s’il était clair qu’il n’était pas content du rendement de l’administration. Certes à voir le remaniement, on constate le départ de quinze ministres. Ce qui équivaut à plus de 50% du gouvernement. C’est un grand changement même si peut-être il n’y a pas beaucoup de choses qui vont changer dans la mesure où on a, à quelques exceptions près, les mêmes profils qui arrivent.

Est-ce que la disparition récente de ressortissants mauritaniens au Mali a pesé sur les dernières décisions de Ghazouani contre son gouvernement ?

Non je ne crois pas. Ces événements dramatiques ont été sentis de manière douloureuse dans l’opinion mais le ministre des Affaires étrangères n’a jamais été vu comme responsable. Tout ce qui se passe au Mali maintenant, nous le regardons avec beaucoup de retenue et de sagesse. C’est un pays frère et frontalier qui traverse une période très difficile. La gestion de ce dossier n’est pas entièrement donnée au ministère des Affaires étrangères mais plutôt à la Sécurité et à la Défense.

Quels sont aujourd’hui les nouveaux chantiers du gouvernement mauritanien à deux ans de la fin du mandat de Ghazouani ?

Vous savez, les chantiers ne manquent pas en Mauritanie. Tout est chantier, que cela soit le social, l’économie ou la politique. Il y a nécessité à mettre en place une véritable administration au service du citoyen, une administration de développement. Parce que ce qui est important chez nous aujourd’hui c’est de gagner la bataille du développement. On dit souvent que la Mauritanie a beaucoup de ressources mais la population est très pauvre. L’administration aussi laisse à désirer puisqu’elle ne prend pas en charge tous ces défis.

Cette année est une année de sécheresse, ce qui n’est pas très rare au Sahel. Cette situation est doublée de la crise de la Covid-19. On ne sait même pas si on est sortis de la pandémie, mais elle a ses effets sur l’économie. De même, la guerre en Ukraine vient accentuer ces difficultés.

Au plan socio-politique, il y a le défi de la consolidation de la concorde nationale. Depuis l’arrivée de Ghazouani, il a essayé d’apaiser la scène politique mauritanienne qui était agitée depuis deux voire trois décennies. Ces efforts doivent prendre en compte aussi d’autres questions comme le passif humanitaire, le cas de l’esclavage ou l’organisation des élections. Mais je crois qu’avec l’arrivée du ministre-secrétaire général de la présidence, très sérieux et compétent, on peut avoir de l’optimisme par rapport au règlement de ces questions.

Qatar 2022: pourquoi le Sénégal va lancer le mondial

Contrairement à la tradition, le Qatar, pays-hôte, ne disputera pas le match d’ouverture de la coupe du monde 2022.C’est un changement majeur dans la programmation du match d’ouverture du mondial. Selon un règlement instauré depuis 2006, le pays organisateur doit ouvrir la compétition.

Mais pour cette 22e édition au Qatar, le match d’ouverture opposera le 21 novembre prochain à 10h00 Temps Universel, le Sénégal, récent vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) aux Pays Bas selon le calendrier complet publié vendredi après le tirage.

Ce nouveau changement fait entorse au règlement et relègue exceptionnellement en soirée le match Qatar vs Equateur qui se jouera à 19h 00 heure locale et 16h00 en Temps Universel. Auparavant, l’Angleterre affrontera l’Iran  à 13h00 Temps Universel. 

La Fédération internationale de football association (Fifa) n’a pas encore communiqué sur ce changement inattendu. Toutefois, le calendrier resserré de cette Coupe du monde, la première organisée en hiver, a peut-être poussé l’instance mondiale a organisé plusieurs rencontres lors de la première journée de compétition.

Les principales dates de la compétition

21 au 24 novembre : première journée de la phase de groupe

25 au 28 novembre : deuxième journée de la phase de groupe

29 au 2 décembre : troisième journée de la phase de groupe

3 au 6 décembre : huitièmes de finale

9 et 10 décembre : quarts de finale

13 et 14 décembre : demi-finales

18 décembre : finale de la Coupe du monde

Huawei initie des élèves d’Abidjan à l’informatique

Huawei initie 239 élèves à l’informatique dans des écoles secondaires à AbidjanDurant deux semaines, la filiale du géant chinois des Télécoms, Huawei Côte d’Ivoire a initié 113 filles des classes de la 6e à la 1ère de l’Ecole des familles Etimoé, sur l’outil informatique. Du lundi 28 mars au vendredi 1er avril 2022, 126 garçons de la 6e à la 2nde de l’Ecole des familles Makoré ont à leur tour bénéficié de cette formation. 

 L’École des familles Etimoé accueille uniquement des élèves filles, tandis que l’École des familles Makoré enregistre que des élèves garçons. M. Pacôme Diané, sous-directeur de la Formation humaine à l’École des familles Makoré s’est félicité de ce projet éducatif.

Il a indiqué que cette initiation des élèves de ces établissements s’inscrit dans le cadre de la politique RSE de Huawei qui se veut une entreprise citoyenne. Cela devrait permettre aux apprenants d’avoir « l’esprit d’entrepreneuriat » et une maîtrise de l’outil informatique.  

M. Niayé Koffi, sit ingenieur (ingénieur de site) à Huawei a indiqué que son intervention a été de présenter l’entreprise aux élèves. Il les a instruits sur les avantages de la 5 G, déjà utilisée dans certains pays, et qui va offrir demain un puissant flux de connectivité à l’humanité.

En Afrique, la 5 G reste encore un challenge pour les pays. M. Niayé a en outre montré, par exemple, que l’on peut faire la télé-médecine, et le patient, via des équipements interconnectés pourra être examiné à distance et en temps réel.

Surtout dira-t-il, avec la 5 G, l’image se rapproche de la réalité grâce à un flux de connectivité Internet smart, ce qui donnera aux utilisateurs de vivre une autre expérience digitale et de gagner du temps dans l’exécution des tâches sur les plateformes électroniques. 

Avec la 5 G, on peut aujourd’hui piloter des véhicules sans chauffeur, toute chose qui simplifiera les activités humaines. A l’endroit de ces élèves, l’entreprise, insinuera-t-il, veut semer en eux « la graine informatique » et cette envie de pouvoir innover pour leur nation.  

Burkina: la junte va négocier avec les jihadistes

Dans une allocution télévisée, le chef de l’Etat burkinabé a annoncé des négociations avec des groupes armés.Malgré les efforts entrepris ces dernières semaines pour sécuriser le pays, Damiba a décidé d’ouvrir la porte aux négociations face aux groupes jihadistes pour faire taire les armes.

« J’ai décidé la création de comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix dont la mission est d’initier des approches avec les membres des groupes en rupture de dialogue avec la Nation. La stabilisation du Faso ne passera pas seulement par des combats », a-t-il indiqué dans son discours.

Le nouvel homme fort de Ouagadougou a pris le pouvoir par coup d’Etat le 24 janvier 2022, en déposant le président Roch Marc Christian Kaboré. toujours assigné en résidence. Depuis sa prestation de serment le 2 mars dernier, le colonel Damiba fait de la lutte contre l’insécurité, son combat prioritaire.

« La sécurité est le premier objectif de nos actions et restera notre combat de tous les jours » a rappelé le chef de l’Etat qui a promis de réarmer les forces de défenses et de sécurité sur le terrain. 

Par ailleurs, il a rappelé à l’endroit de la Communauté économie des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qu’« aucune fixation ne doit être faite sur la durée retenue pour la transition parce qu’elle pourrait être révisée si la situation sécuritaire s’améliorait dans les mois à venir dans les zones à forts défis sécuritaires. »

L’armée malienne affirme avoir tué « 203 combattants »

Ces combattants de « groupes armés terroristes » ont été tués au centre du pays, selon un communiqué des Forces armées maliennes (Fama).Du 23 au 31 mars, l’armée malienne a mené une opération « de grande envergure dans la zone de Moura à 17 kilomètres au nord-est de Kouakjourou dans le cercle de Djenné ». En plus des « 203 combattants de groupes armés terroristes » tués, elle a permis l’interpellation de 51 personnes et la récupération d’importantes quantités d’armes et de munitions, explique le communiqué des Forces armées maliennes (Fama).

Maroc : Dimanche premier jour du mois de Ramadan

Le Maroc a annoncé que dimanche, 03 avril 2022 sera officiellement le premier jour du mois de Ramadan béni.L’annonce a été faite par le ministère des Habous et des Affaires islamiques, qui a indiqué avoir observé le croissant lunaire du mois béni de Ramadan ce vendredi 1er avril 2022, précisant que « tous les délégués du ministère dans le Royaume et les unités des Forces Armées Royales associées à l’observation ont confirmé la non-observation du croissant lunaire annonçant le mois sacré de Ramadan ».

De ce fait, le mois de Chaâbane (8ème mois du calendrier musulman) aura épuisé ses 30 jours et le premier jour du mois sacré du Ramadan 1443 de l’Hégire correspondra au dimanche 03 avril 2022, ajoute le ministère.