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Etats-Unis: pas de visa pour le patron du foot africain Ahmad

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad, n’a pas obtenu de visa pour aller aux Etats-Unis. A Miami, le Malgache devait assister à une réunion cruciale du Conseil de la Fédération internationale de football (FIFA) au sujet du nombre d’équipes (32 ? 48 ?) qui disputeront la Coupe du monde 2022 au Qatar.

C’est un fait rare. A moins d’avoir des ennuis judiciaires, un haut-dirigeant du football obtient la plupart du temps un visa pour aller à l’étranger. Pourtant, Ahmad, président de la Confédération africaine de football (CAF) et vice-président de la Fédération internationale de football (FIFA), a vécu cette mésaventure. Le Malgache n’a pas obtenu l’accès au sol américain, où va pourtant se dérouler une réunion du gouvernement (Conseil) de la FIFA.

Le Shaikh Salman absent à cause des élections à l’AFC

Le patron du foot africain devait se rendre à Miami pour la session du 15 mars. Mais l’administration américaine ne lui a pas délivré de visa. Une information confirmée à rfi.fr par la CAF et que cette dernière peine à expliquer. D’autant que les relations entre la FIFA et les Etats-Unis se sont apaisées depuis que les Américains, les Canadiens et les Mexicains ont obtenu l’organisation de la Coupe du monde 2026.

Est-ce un simple problème administratif ? Ahmad ne sera en tout cas pas le seul absent. Le président de la Confédération asiatique (AFC), le Shaikh Salman Bin Ebrahim Al Khalifa, ne se rendra pas en Floride. Contactée par rfi.fr, l’AFC assure toutefois que cela n’a rien à voir avec un problème de visa. Son service de communication rappelle que le Shaikh Salman se présente à sa propre succession dans moins de trois semaines, lors des élections du 6 avril.

Réunion cruciale

Ce vendredi, la FIFA se réunit au Ritz-Carlton Coconut Grove Hotel pour discuter de nombreux points importants. L’un d’entre eux intéresse fortement l’Afrique. Les dirigeants du foot mondial vont en effet étudier l’éventualité d’une Coupe du monde 2022 au Qatar se jouant à 48 équipes au lieu des 32 prévues. Ce qui permettrait à la CAF d’avoir 9 ou 10 représentants au lieu de 5, en phase finale de la prochaine édition.

Aucune décision définitive ne devrait cependant être prise à cette occasion. La prochaine réunion du Conseil aura lieu le 3 juin à Paris, quelques jours avant un Congrès durant lequel le Suisse Gianni Infantino devrait être reconduit dans ses fonctions de président de la FIFA.

Issoufou Mahamadou : « le choix de Bazoum Mohamed est irréversible !»

Le président Issoufou Mahamadou a déclaré que le choix qui a été fait par le Comité exécutif national (CEN) du PNDS Tarraya comme candidat du parti pour les prochaines élections présidentielles de 2021 est « irréversible ».

Le chef de l’Etat qui a accordé un long entretien aux médias publics à l’occasion de ses huit (8) ans au pouvoir a évoqué la situation du parti dont il a été le principal fondateur et qui l’a porté au pouvoir en 2011. « Je comprends ceux qui en doutent, c’est normal que les gens se méfient parce qu’il y a tellement de promesses qui ont été trahies dans ce pays ou ailleurs en Afrique et dans le monde », a souligné le chef de l’Etat. Selon Issoufou Mahamadou parce que le PNDS a été créé « sur des valeurs et autours des idéaux », et parce que « nous voulons moderniser la politique au Niger, il nous faut donner l’exemple ». Répondant à la question du journaliste Aboubacar Fogué, le président Issoufou a d’ailleurs rappelé que ce n’est pas la première fois que le PNDS fait preuve d’exemple en la matière, puisqu’en 2011 après son élection à la magistrature suprême, le relai a été passé à Mohamed Bazoum à la présidence du parti sans aucun problème.

Main tendue à l’opposition

Dans son entretien, le président de la République a également abordé la question du processus électoral et le boycott par l’opposition de la CENI et du dialogue politique. Sur l’organisation des élections, Issoufou Mahamadou a indiqué que le gouvernement est tenu par des délais constitutionnelles, qui sont des contraintes que l’opposition doit tenir compte. « Je tiens à l’organisation des élections inclusives et transparentes et j’invite l’opposition à s’impliquer ainsi que les acteurs à se mobiliser », a ajouté le chef de l’Etat qui a tenu à rappeler son engagement pour des élections inclusives et transparentes. « Mon rêve c’est que le 2 avril 2021, je passe le relais à un président démocratiquement élu par les nigériens », a réitéré le président Issoufou Mahamadou.

Tajaé le célèbre et se félicite des actions accomplies !

Les populations de la Commune Rurale de Tajaé ont, à travers un imposant meeting tenu dans le chef-lieu de commune, célébré en grandes pompes l’anniversaire de l’An 8 de l’accession du Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou à la magistrature de notre pays.

Cet imposant meeting a réuni toutes les populations des différentes contrées de la Commune Rurale de Tajaé, des communes d’Illéla, de Badaguichiri, de Malbaza, de Bagaroua, des départements de la Région de Tahoua agréé par la participation remarquable des invités venus de Niamey et de toutes les autres régions du Niger.

Cette cérémonie, initié par Elhadj Ibrahim Alhousseini Ousmane, natif de la commune de Tajaé a pour but de faire le point d’importantes réalisations menées par le Président de la République, à travers les programmes de Renaissance Acte 1 et 2. Un inventaire complet des actions entreprises a permis de dresser un bilan satisfaisant et, en ces circonstances heureuses, des félicitations et encouragements s’imposent !

C’est ainsi que dans plusieurs domaines de la vie de la nation, des progrès indéniables ont été enregistrés au cours de ces huit d’exercice du pouvoir. Loin de pouvoir être complet dans le listing, il est important de noter que, au cours de la vie de notre pays sous l’ère démocratique, c’est la première fois qu’un président de la République s’est autant investi dans l’amélioration des conditions de vie des populations et que l’impact de ces actions soit glorifié, de manière vivante par ces populations elles-mêmes !

S’agissant de l’AGRICULTURE ET de l’ELEVAGE, les principales réalisations du Gouvernement dans ces secteurs ont visé le développement des filières agricoles et animales avec un accent sur la mobilisation de l’eau et l’appui à la campagne pluviale et une attention particulière pour l’alimentation et la santé animale.

Le Gouvernement a également réalisé plusieurs actions visant la modernisation de l’Elevage, la sécurisation des systèmes pastoraux et agropastoraux, la maitrise des conditions sanitaires des animaux et la valorisation des productions animales ainsi que le renforcement des capacités des services d’élevage.

On peut également noter que des efforts énormes ont été consentis dans le développement rural à travers la mise en œuvre de l’Initiative 3N qui a permis de résorber la crise alimentaire de 2011 et d’accroitre les principales productions agro-sylvo-pastorales.

En hydrauliqueSEM Issoufou Mahamadou et les équipes qui l’accompagnent ont su définir un programme digne d’un chef d’œuvre. Les principales réalisations hydrauliques ont concerné l’amélioration de l’accès à l’eau potable sur toute l’étendue du territoire.

Sur le plan éducatifles 8 ans de son SEM MAHAMADOU  ISSOUFOU à la tête du pays ont permis d’améliorer l’offre et la qualité des enseignements au niveau de tous les segments du système éducatif.

Le domaine de la sante a vu se concrétiser par une amélioration de la couverture sanitaire à travers la construction, la transformation, l’extension et la réhabilitation d’infrastructures sanitaires.

A cet effet, les efforts ont concerné : la construction de 66 centres de santé intégrés ; la construction de 38 maternités.

En grand bâtisseur et porteur de grandes ambitions pour le Niger, le père de la Nation a énormément investi dans les infrastructures énergétiques, pétrolières et pétrolifères.

Il s’agit de la construction de la Centrale thermique de Gorou Banda d’une capacité de 100 Mw ; la construction de la raffinerie de SORAZ dont les retombées ont été évaluées à 611.000.000 000 FCFA, le démarrage effectif des travaux de réalisation du Barrage de Kandadji.

Les infrastructures routières et urbaines ne sont pas en marge de vaste programme de développement dont les résultats profiteront à plusieurs générations à venir.

On peut, entre autres, noter le renforcement du réseau par l’aménagement  et le bitumage de nouvelles routes, la réhabilitation de plusieurs tronçons ainsi que la réalisation de plusieurs routes rurales parmi lesquelles on peut citer : la construction de 614 km des routes bitumées ; la construction de 1494.8 km des routes rurales entre autres…

Cependant, sans espérer épuiser ce chapelet d’actions concrètes et utiles menées en faveur de nos populations, on peut, et sans risque de se tromper, affirmer que SEM MAHAMADOU ISSOUFOU dispose d’un bilan élogieux depuis qu’il est à la tête de notre pays. Son héritage sera partagé par plusieurs générations à venir. Il a su donner un cachet particulier à la gouvernance démocratique de notre pays à travers la mise en place et la consolidation des institutions fortes, la promotion de valeurs sûres et l’instauration d’un Etat de droit qui s’appuie sur une justice sociale tout en bannissant toute sorte d’inégalité et d’exclusion et de marginalisation sociales.

Le Niger d’aujourd’hui est un pays d’espoir pour les jeunes, les moins nantis, les couches défavorisées et vulnérables, et tout ceci n’a été possible que par la matérialisation de la vision éclairée du Président de la République Issoufou Mahamadou.

Les populations de la Commune Rurale de Tajaé, ont remercié de vive voix, encore, les autorités de la 7ème République à la tête desquelles SEM Mahamadou Issoufou, Président de la République, Chef de l’Etat.

En plus, ils ont profité de l’occasion pour manifester toute leur joie en ce que leur choix n’a pas été un choix erroné car grâce à la clairvoyance et à la hauteur d’esprit d’un des leur, le Niger a retrouvé aujourd’hui sa crédibilité au plan National qu’international.

Des témoignages de satisfaction ont été décernés aux Premières Dames, une Croix d’Iférouane au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Brigi Rafini un Sabre de Guerrier, symbole de puissance et de bravoure dans la localité, au Président de la République.

La cérémonie a pris fin par une déclaration rendue public par les populations pour féliciter M. Bazoum Mohamed pour avoir été plébiscité et investi Candidat de grand du PNDS Tarayya tout en le rassurant de leur indéfectible soutien et leur total engagement à l’accompagner pour une victoire des plus éclatantes dès le Premier tour aux prochaines élections Présidentielles.

Tajaé a, à sa manière, apporté sa reconnaissance au Président Issoufou Mahamadou en lui souhaitant bon vent pour le restant de son second mandat !

le président Issoufou se dresse un bilan satisfaisant

A l’occasion de ses huit 8 années au pouvoir, le président Mahamadou Issoufou a accordé à l’ORTN, une interview exclusive qui a été diffusée sur les ondes de Télé Sahel et la Voix du Sahel dans la soirée du vendredi 2 avril. Dans l’entretien de plus d’une heure de temps, le chef de l’Etat a répondu aux questions du journaliste, le vétéran Aboubacar Fogué, avec qui le président Issoufou Mahamadou a passé en revue ses réalisations à la tête de l’Etat.

Dans le long entretien, le chef de l’Etat a dressé un bilan qu’il a lui-même qualifié de « positif ».  « On n’a pas réglé tous les problèmes du Niger. Du reste, on n’a jamais promis de régler tout le problème du Niger. Le processus de la construction d’une nation est long. Nous avons posé notre pierre comme d’autres l’ont fait avant nous et d’autres après nous le feront », a toutefois reconnu le président Issoufou Mahamadou. Avec des chiffres à l’appui dont certains ne manqueront certainement pas de susciter la polémique, le chef de l’Etat a défendu les actions du gouvernement et les grandes orientations du régime. « Le gouvernement a travaillé sans relâche à la mise en œuvre des programmes des 8 priorités de la Renaissance », a estimé le chef de l’Etat qui a rappelé les grandes réalisations à mettre à l’actif au régime, et cela conformément aux objectifs fixés. « La sécurité a été assurée malgré les menaces que font peser les attaques terroristes sur nos Etats », a mis en avant le président qui s’est aussi réjoui de la stabilité des institutions démocratiques et surtout de l’environnement macroéconomique avec une « forte croissance, une maitrise de l’inflation et de l’endettement, l’assainissement des finances publiques ainsi que la réduction du déficit ». Dans le même cadre, le président Issoufou a aussi évoqué les réalisations qui ont été faites dans le domaine des infrastructures, de l’assainissement ou de la promotion de l’emploi des jeunes.

10.000 milliards FCFA dépensés en huit ans

« Le Niger est vraiment en chantier et se transforme grâce au programme de la Renaissance », a estimé le président de la République qui a indiqué que sur les 8 dernières années, c’est quelques 10.000 milliards FCFA qui ont été mobilisés et dépensés par le gouvernement pour entre autres : assurer la sécurité, renforcer les institutions, réaliser les 3N et les infrastructures, et créer des emplois pour les jeunes. Evoquant l’initiative 3N, le chef de l’Etat a souligné que les actions réalisées ont permis de créer les conditions de l’augmentation de la productivité agricole notamment à travers les cultures irriguées grâce aux actions de mobilisation des eaux, l’appui aux agriculteurs, ou le soutien à la production animale. « La sécheresse n’est plus synonyme de famine au Niger, et cette promesse nous l’avons tenue » s’est félicité le chef de l’Etat. Sur la question sécuritaire, le président Issoufou s’est dit fier des victoires enregistrées par les FDS qui ont multiplié les victoires contre les groupes terroristes. Le président a rappelé que les dépenses sécuritaires atteignaient jusqu’à 25% du budget même si actuellement, et pour certaines contingences, elles sont à 19% du budget. Malgré cette situation et les différents chocs qu’a subi l’économie nationale, le chef de l’Etat a soutenu que le gouvernement a veillé à renforcer les investissements dans les secteurs sociaux (santé, éducation et assainissement), et à construire des infrastructures.

Interrogé sur le climat social, le président Issoufou a fait savoir que « le gouvernement a toujours privilégié les négociations dans ses relations avec ses partenaires ». En ce sens, le chef de l’Etat a souligné que les lois de finances de 2018 et 2019 qui ont fait l’objet de contestation par une partie de la société civile, « reflètent le programme de la Renaissance afin d’améliorer les conditions de vie des nigériens ». « Il y a certains citoyens qui ont une autre opinion, je le respecte mais ils doivent le manifester dans le cadre de la loi» a toutefois ajouté le président Issoufou. Il a rappelé tous les efforts consentis par le gouvernement qui a recruté durant les huit ans, près de 50.000 agents avec en parallèle la revalorisation du traitement des fonctionnaires, ce qui a fait passer la masse salariale de 103 milliards en 2010 à 273 milliards en 2018. Le président a assumé et défendu les réformes engagées afin d’assainir les finances publiques et de mobiliser davantage de ressources fiscales, et qui ont permis au gouvernement de dégager des marges de manœuvres afin de soutenir la croissance conformément à son programmeet répondre aux multiples défis sociaux.  « Il n’y a pas de mesures d’austérité au Niger », a insisté le chef de l’Etat qui a annoncé que « le Niger a de très belles perspectives », notamment avec l’exploitation du pétrole et son potentiel à l’export dans les prochaines années.

Enseignement supérieur, IDH et élections

Interrogé sur la situation qui prévaut au niveau de l’enseignement supérieur avec les grèves à répétition du SNECS qui proteste contre la réforme en cours du système universitaire, le président a indiqué que cette réforme s’inscrit dans le cadre des actions du gouvernement visant à améliorer la qualité de l’éducation à tous les niveaux. « Les performances de notre système éducatif sont sans rapports avec ce que l’Etat investit, ce qui n’est pas acceptable », a indiqué Issoufou Mahamadou qui a promis que le gouvernement va poursuivre « la réforme en profondeur du système éducatif y compris au niveau de l’enseignement supérieur ».

Au cours de l’entretien, le président a aussi abordé la question du dernier classement du PNUD en matière de développement humain (IDH). Là également, le chef de l’Etat a fait fi du classement, préférant mettre en avant les progrès réalisés par le pays en terme d’amélioration du revenu et de l’espérance de vie. « Le problème du Niger, c’est la scolarisation », a avancé le chef de l’Etat.

Le président Issoufou a aussi évoqué l’organisation des prochaines élections générales, appelant l’opposition à s’impliquer dans le processus du fait que le gouvernement est tenu par des délais constitutionnels. Il a aussi assuré que le choix du CEN/PNDS sur la candidature de Bazoum Mohamed est « irréversible » avant de s’engager, une nouvelle fois, à passer le relais le 2 avril 2021 à l’issue « d’élections inclusives et transparentes ».

Bien qu’il n’y a aucune grande annonce dans cet entretien aux questions somme toute convenues, le journaliste a en fin de l’entretien voulu évoqué le cas de l’opposant en exil Hama Amadou. Comme à chaque fois, Issoufou Mahamadou a botté en touche, estimant que « c’est à la justice qu’il faudrait poser la question ».

Hommage à Souleymane Koly : Le créateur de l’Ensemble Kotéba n’est plus

Souleymane Koly, le célèbre chorégraphe, metteur en scène et producteur guinéo-ivoirien est décédé le vendredi 1er août à Conakry, à l’âge de 69 ans

 

Souleymane Koly, le célèbre chorégraphe, metteur en scène et producteur guinéo-ivoirien est décédé le vendredi 1er août à Conakry, à l’âge de 69 ans. Selon une source proche de sa famille, il a eu une soudaine attaque cardiaque après avoir fini de prendre son petit déjeuner le vendredi matin à son domicile, dans le quartier de Lambadji en banlieue. Son neveu Fidel Momou a confié à la presse qui il est décédé « quelques minutes » après son malaise. Son décès est survenu à un peu plus de deux semaines de son 70ème anniversaire. Selon une de ses biographies, Souleymane est né à N’Zérékoré en Guinée en 1944. Il est « envoyé » en France par son père en 1954 pour y faire ses études. Après l’accession de la Guinée à l’indépendance, il quitte le lycée LAKANAL à Sceaux dans la banlieue où il était élevé pour rejoindre la Guinée. Il y achèvera ses études secondaires et obtiendra son baccalauréat en 1963. Souleymane Koly Kourouma a consacré une grande partie de sa vie à la culture dans son pays de naissance, mais également en France, où il a étudié, et en Côte d’Ivoire, où il était régulièrement établi jusqu’à ces dernières années. Depuis 2011, il vivait à cheval entre Conakry et Abidjan, d’après son entourage.

Pendant plusieurs années, Souleymane Koly mènera parallèlement deux carrières. D’abord une carrière administrative. Il sera d’abord Directeur du Département des Arts et Traditions populaires à l’Institut National des Arts de la Côte d’Ivoire, puis, expert chargé d’études à la Direction du Plan de 1973 à 1984. Souleymane suit aussi une carrière artistique avec l’Ensemble Kotéba d’Abidjan, fondé en 1974. Le groupe composé de comédiens, danseurs et musiciens, est connu en Afrique et à travers le monde pour ses mises en scènes originales. D’ailleurs il s’est produit il y a quelques années. Depuis 40 ans, à côté de son travail de création avec l’Ensemble Kotéba, Souleymane Koly conçoit et met en œuvre des événements culturels notamment « IMPRESSIONS D’AFRIQUE » en avril 1989. Il encadre des ateliers de recherches et créations théâtrales (Niger, Gabon, Finlande, Nouvelle Calédonie, France, Kenya, Djibouti, USA) et intervient en qualité de consultant pour diverses organisations culturelles internationales.

Il fera aussi des incursions dans le 7ème art, en 1987 avec «La vie platinée», en qualité de co-scénariste, co-réalisateur, chorégraphe et musicien, et en 1990 comme acteur dans «L’enfant lion» de Patrick Grand Perret. Koly et l’ensemble Kotèba ont connu de grands succès en Afrique et dans le monde, à travers de nombreuses tournées avec plusieurs spectacles, dont « Adama Champion », « Eh, Didi Yako », Waramba, Cocody Johny, etc. L’artiste a reçu plusieurs prix et distinctions honorifiques en Côte d’Ivoire, en France et ailleurs dans le monde dont celui de Chevalier des Arts et Lettres Côte d’Ivoire en 1991 ; Chevalier dans l’Ordre du Mérite Français en 1998 ; Chevalier dans l’Ordre du Mérite Ivoirien en 2001. Souleymane Koly est connu dans notre pays pour avoir conçu et réalisé le spectacle d’ouverture des 5èmes Jeux de la Francophonie à Niamey en 2005 avec 600 exécutants. Il s’agit de la grande fresque historique sur la légende de la Reine Saraounia.

Lancement à Niamey d’un projet régional de planification familiale

Leit projet, d’un coût de 10,2 milliards de Francs CFA, a été financé par l’agence américaine pour le développement (Usaid)

 

un Projet Régional de Planification Familiale a été lancé ce jeudi 4 avril à Niamey au Niger où le taux d’utilisation des méthodes modernes n’est que 15%.

Le Ministre de la santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara a présidé la cérémonie en présence notamment de Issoufou Malika, marraine et de l’ambassadeur des Etats Unis au Niger Eric Whitaker.
Ce projet d’envergure régionale est financé par l’USAID, l’agence américaine pour le développement à hauteur de 10,2 milliards de Francs CFA sur une période de 5 ans.

Son objectif est d’élargir l’accès et l’utilisation des services de planification familiale de qualité dans la région ouest-africaine.
Il sera piloté par Amplify-PF qui va assurer la mise à échelle des pratiques à haut impact en planification familiale en mobilisant les communautés de l’Afrique de l’Ouest pour renforcer la pérennisation et la mise à grande échelle de la planification familiale du post partum.

Dans son allocution, la Première Dame Lalla Malika Marraine de cette cérémonie a indiqué que ce projet présente un autre intérêt, «celui de réaliser des résultats importants dans le cadre de la mise en œuvre du plan national 2013-2020 pour la planification familiale, et de contribuer à la capture du dividende démographique».

Dr Lalla Malika Issoufou a invité les leaders coutumiers et religieux, les organisations de la société civile, les médias, les jeunes et les femmes «à porter l’information sur les avantages socio-sanitaires de l’espacement des naissances».

Elle a également invité les maris «à faciliter l’accès aux services de planification familiale à leurs épouses chaque fois que de besoin».

C’est dire que toute femme qui entre dans une formation sanitaire en général et celle qui vient d’accoucher en particulier, «doit avoir l’information juste et pertinente sur les méthodes de planification familiale afin qu’elle puisse honorer la prescription de mettre au moins un espacement de 24 mois entre deux grossesses» a déclaré la Première Dame.

En lançant officiellement cette cérémonie, le Ministre de la Santé Publique a déclaré que la planification familiale est reconnue depuis longtemps en Afrique subsaharienne, «comme étant un moyen essentiel pour maintenir la santé et le bien être de la famille».

 

Elle est au cœur des enjeux politiques, économiques et sociaux qui animent le Niger pour son développement durable.
En ce qui concerne le Niger, «malgré les efforts déployés par l’Etat et ses partenaires, beaucoup reste à faire pour réduire le taux élevé de fécondité» a indiqué le ministre de la Santé Publique.

Pour sa part, l’ambassadeur des Etats Unis au Niger, Eric Whitaker a rappelé qu’au Niger, la faible utilisation des services de la planification familiale «contribue un fort taux de mortalité maternelle qui est de 535 décès pour 100,000 naissances et à la malnutrition élevée chez les enfants de moins de 5 ans, dont 49% de ces enfants sont atteints de malnutrition chronique».
Et la principale cause de cette malnutrition, selon le diplomate américain, «est le sevrage brusque lié aux grossesses très rapprochées qui font que la femme ne récupère pas suffisamment entre les grossesses».

Le gouvernement américain, à travers l’USAID, «est en train d’œuvrer pour améliorer cette situation des femmes et des enfants du Niger, avec en 2018, 23 millions de dollars (13,5 milliards de francs CFA) dans des projets de santé, mis en œuvre dans plusieurs régions du Niger», a fait savoir Eric Whitaker.

L’ambassadeur des Etats Unis a félicité le gouvernement nigérien qui s’est doté d’un plan de repositionnement de la planification familiale pour la période 2013-2020.

Le Directeur régional d’Amplify-PF, Aguima Franck Tankouano a déclaré dans son discours que depuis 2011, les programmes de planification familiale dans les pays francophones d’Afrique de l’ouest «ont connu une amélioration de leur coordination régionale grâce à la concertation des parties prenantes et à l’effort des donateurs».

Le mouvement du Partenariat de Ouagadougou a défini des objectifs ambitieux en matière de planification familiale et de santé reproductive pour la région et un investissement considérable à été consenti pour soutenir ces objectifs.

Cet investissement «a permis de faire connaître les Pratiques à Haut Impact en matière de Planification Familiale et de Santé Reproductive ; mais sans l’institutionnalisation et l’expansion accélérée de ces Pratiques à Haut Impact, la région ne pourra pas atteindre l’objectif du Développement Durable de satisfaire 75% de la demande en contraception moderne en 2030» avait annoncé le Directeur régional.

Le projet est mis en œuvre dans quatre pays (Burkina Faso, Côte d’ivoire, Niger et Togo) par Pathfinder International et ses partenaires.

Au Niger, la mise en œuvre du projet va commencer d’abord dans cinq districts sanitaires dont trois à Niamey, un à Matamèye et à Mirriah dans la région de Zinder, zones de forte natalité.
Cette cérémonie a vu la présence des membres du gouvernement et de la Fondation Tattali Iyali de la Première Dame Lalla Malika.

Can U20 : Maradi félicitée pour la bonne tenue des compétitions

Le président de la Fenifoot a transmis les félicitations de la Caf aux responsables régionaux qui n’ont ménagé aucun effort pour donner un éclat au tournoi

 

Le président de la Fédération Nigérienne de Football (Fenifoot), Colonel Major, Djibrilla Hima Hamidou a effectué en fin de semaine une visite à Maradi qui était avec Niamey un des sites d’accueil des compétitions de la coupe d’Afrique des Nations de moins de 20 en février dernier.

A son arrivée, il a tenu une réunion à laquelle assistaient les responsables de la ligue régionale de football et ses démembrements. Au cours de cette rencontre, le président de la Fenifoot a remercié et transmis les félicitations de la CAF à ces responsables du football régional qui n’ont ménagé aucun effort pour donner un éclat aux compétions de la CAF U20 qui ont eu lieu sur le site de Maradi.

Aussi, il a profité pour remettre à chacun des 15 clubs de la région de Maradi, 20 paires de crampons, 10 ballons, 15 paires de protège tibia. Le Colonel Major Djibrilla Hima Hamidou a profité pour décerner au Gouverneur de la Région de Maradi, M. Zakari Oumarou, un témoignage spécial de satisfaction de la FENIFOOT pour son implication personnelle à la réussite de l’organisation de la CAN U20 Total-Niger 2019, site de Maradi.

Le secrétaire général du gouvernorat de Maradi qui recevait ce témoignage au nom du gouverneur de la région empêché, a indiqué que ce témoignage est aussi adressé aux populations des différents quartiers de Maradi qui ont œuvré pour une mobilisation soutenue et qui ont rempli le stade régional de Maradi tout au long de ces compétitions. « Nous vous remercions très sincèrement pour l’attachement que vous portez pour la ville de Maradi » a-t-il dit.

Le président de la FENIFOOT pour sa part a indiqué que malgré les quelques problèmes qui ont entaché l’organisation de cette compétition à Maradi, la CAF a félicité l’organisation, surtout la mobilisation de la population. « Cela les a impressionné et ils ont oublié tous les problèmes intervenus », a confié le président de la Fenifoot.

La délégation s’est rendue au terrain aménagé pour les entraînements des équipes lors de la tenue de cette CAN U20 Total-Niger 2019 où des problèmes du gazon synthétique ont été relevés, nécessitant. La mission a enfin visité le chantier du siège de la ligue régionale de football. Un chantier censé prendre fin dans 9 mois, exécuté à 45% en trois mois. Ce siège qui est de deux (2) niveaux comportera une salle de réunion des bureaux pour les membres de la ligue pour un coût de 82 millions FCFA.

Niger: après sa reconstruction, l’Eglise catholique fait des dons

Les oeuvres sociales menées par l’Eglise ont permis de l’enraciner dans ce pays musulman, où sa présence a récemment été menacée

 

L’Eglise catholique au Niger, qui ne regroupe qu’un peu plus de 1% de la population dans ce pays à 98% musulman, y est “bien enracinée”, confie l’archevêque de Niamey, Mgr Laurent Lompo Djalwana. Cei est la résultante des oeuvres sociales qu’elle mène dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la promotion féminine.

L’archevêque souligne que la petite Eglise du Niger est sortie renforcée des épreuves subies lors des violentes attaques contre ses lieux de culte, en janvier 2015, à la suite de l’affaire des caricatures de Charlie Hebdo représentant le prophète Mahomet. des manifestations de contestation organisées pour cela s’étaient vitre transformées en émeutes donnant lieu à des pillages et l’incendie d’une septantaine d’églises et de nombreux commerces chrétiens à Niamey et Zinder (diocèse de Maradi).

Un dizaine de personne avaient trouvé la mort dans ces attaques.

Mgr Laurent Lompo Djalwana relève, à propos de ces “moments très difficiles vécus en 2015”, que “la compréhension n’a pas été totale, de ce fait, nos églises ont été brûlées”“Nous n’avons accusé personne, nous n’avons pas dit que c’étaient les musulmans”, a-t-il souligné, ajoutant: “nous avons pardonné. Cela a été une position très forte de l’Eglise que nous puissions pardonner à la population nigérienne, tout en continuant encore nos œuvres pour que l’Evangile continue d’être annoncé”.

“Nous exprimons notre foi, sans peur, avec les musulmans”

L’archevêque de Niamey, qui salue le soutien des Eglises sœurs pour reconstruire les églises brûlées, relève qu’elles ont été toutes reconstruites “et sont devenues encore plus belles”“Nous exprimons notre foi, sans peur, avec les musulmans”, a-t-il remarqué.

En septembre 2012 déjà, des fanatiques, manipulés par des prédicateurs fondamentalistes, avaient incendié l’église catholique de Zinder, sous le prétexte du lancement sur internet du film “L’innocence des musulmans”, un pamphlet anti-islamique produit aux Etats-Unis. Les protestants également avaient vu leur temple mis à sac.

Niger : démarrage du programme d’électrification des zones rurales

Ce projet vise l’implémentation des énergies renouvelables afin de favoriser l’accès à l’électricité dans toutes les régions du pays.

Au Niger, le Projet d’accès aux services électriques solaires (Nesap) a démarré. Ce programme qui devra permettre d’éclairer près de 200 villages chaque année, ce jusqu’en 2021, a été lancé mardi par la ministre Amina Moumouni.

Ce projet porté par l’Agence nigérienne de promotion de l’électrification en milieu rural (ANPER) est financé à hauteur de 50 millions de dollars (plus de 26 milliards de Francs CFA) dont 45,55 millions accordés sous forme de prêt. Ses objectifs spécifiques portent sur le développement de marché durable pour des systèmes solaires autonomes de haute qualité, l’électrification rurale par l’intermédiaire de mini-réseaux hybrides solaires, le soutien à la mise en œuvre et assistance technique…

Niger : Amadou parle d' »empoisonnement »

Hama Amadou s’est réfugié à Paris, pour échapper aux poursuites judiciaires dont il est l’objet au Niger.

 

Le président de l’Assemblée nationale du Niger s’est réfugié en France depuis une semaine, après avoir été mis en cause dans un trafic de bébés au Niger. Le principal opposant au président Mahamadou Issoufou a fui son pays le 27 août, après que le gouvernement a demandé son audition par la justice, dans le cadre d’une enquête sur un trafic présumé de bébés, pour lequel l’une de ses épouses a été écrouée. « Cette affaire a été utilisée comme prétexte pour pouvoir m’arrêter », accuse Amadou. Il dénonce un « dossier politique », dans cette interview réalisée à Paris. De Niamey, la capitale du Niger, il s’était rendu par la route au Burkina Faso voisin, avant de gagner Bruxelles puis Paris. Interrogé sur une éventuelle implication du président Issoufou dans ce supposé projet d’assassinat, il a répondu : « J’en suis convaincu ». « Je le tiens de sources bien informées. Ils auraient fait venir de la Libye un poison dont les effets ne seraient intervenus que quelques mois après une ingestion. Ce qui les aurait mis hors de cause. »

Hama Amadou dément une nouvelle fois toute participation de lui ou de son épouse à un trafic international de bébés entre le Nigeria, le Bénin et le Niger, une affaire retentissante qui a crispé le climat politique dans son pays. « Ça peut exister mais ni moi, ni ma femme n’avons participé à un trafic. A Niamey, tout le monde l’a vue enceinte », dit-il. Avant d’être écrouées, 17 personnes, dont 12 femmes, ont été inculpées fin juin au Niger pour « supposition d’enfant », un délit qui consiste à attribuer la maternité d’un enfant à une femme qui ne l’a pas mis au monde.