Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 10 sur 214

Niamey et la BOAD renforcent leur partenariat multisectoriel

Le Premier ministre Mahaman Ali Lamine Zeine a reçu ce lundi le coordinateur local de la BOAD, Moustapha Diaou, pour une revue stratégique des projets prioritaires du Niger. De l’irrigation agricole à l’autonomie énergétique, en passant par la santé publique et la formation professionnelle, cette rencontre confirme la volonté commune d’accélérer les réformes et de consolider une croissance inclusive, portée par des financements ciblés et une coopération renforcée.

 

Niamey, 3 novembre 2025 – Le Premier ministre nigérien, Mahaman Ali Lamine Zeine, également en charge de l’Économie et des Finances, a présidé ce lundi une réunion de haut niveau avec Moustapha Diaou, coordinateur local de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). Ces consultations ont permis de revisiter les grands axes de coopération entre Niamey et l’institution sous-régionale, partenaire historique du développement national.

 

Irrigation, énergie, santé : des priorités ciblées

 

Au cœur des échanges, une revue stratégique des projets phares portés par le gouvernement, à commencer par le renforcement de l’Office National pour les Aménagements Hydro-Agricoles (ONAHA). En effet, ce levier essentiel du Programme de Grande Irrigation, impulsé par le président de la République, vise à convertir les plaines arides en zones agricoles productives, garantes d’une sécurité alimentaire durable. La BOAD s’est engagée à mobiliser des financements conséquents pour accélérer la mise en œuvre de ces aménagements.

Autre dossier abordé : le secteur de l’énergie, avec un accent particulier sur les capacités de la Niger Electricity Company (NIGELEC). Le siège de la BOAD à Lomé, désormais en possession des pièces techniques, entamera l’examen final du dossier afin de débloquer un appui structurant. Les autorités nigériennes considèrent ce projet comme un jalon décisif vers l’autonomie énergétique, dans un contexte régional marqué par des tensions croissantes sur les ressources.

 

Niamey et la BOAD : une coopération multisectorielle en expansion

 

L’entretien a également ouvert des perspectives dans la santé publique et l’enseignement technique. Moustapha Diaou a annoncé une prochaine concertation avec le ministre de la Santé autour d’un programme ambitieux en partenariat avec le Centre de Recherche Médico-Sanitaire (CERMES). Une table ronde est aussi prévue avec le ministre de la Formation Professionnelle pour identifier les besoins en capitaux dans ce secteur clé. Ces pistes témoignent de la volonté de la BOAD de diversifier ses engagements au service des réformes sociétales.

 

Vers une croissance inclusive et souveraine

 

Pour conclure, le Premier ministre a salué la constance et la réactivité de la BOAD, qualifiant cette alliance de « dynamique et structurante ». « Cette synergie pave la voie d’un essor partagé, ancré dans la quête de bien-être collectif », a-t-il affirmé, soulignant l’importance d’un partenariat fondé sur la confiance et l’efficacité.

Dans un Sahel confronté aux défis climatiques et infrastructurels, le renforcement de ces partenariats pourrait propulser le Niger vers une croissance plus inclusive, où irrigation, énergie et compétences humaines deviennent aussi des piliers d’une souveraineté retrouvée. Les prochaines échéances techniques, attendues dans les mois à venir, seront déterminantes pour concrétiser ces ambitions.

 

Le Niger et la Banque mondiale renforcent la finance local

À Niamey, le Premier ministre Mahaman Ali Lamine Zeine a reçu ce lundi une délégation de la Banque mondiale conduite par son représentant résident, Affouda Léon Biaou. Au cœur des échanges : la consolidation du secteur bancaire nigérien à travers un programme d’accompagnement en cours d’élaboration. 

 

 

Niamey, 3 novembre 2025 – Le Premier ministre nigérien, Mahaman Ali Lamine Zeine, également en charge de l’Économie et des Finances, a présidé ce lundi une session de travail stratégique avec une délégation de la Banque mondiale conduite par son représentant résident au Niger, Affouda Léon Biaou. En effet, au cœur des échanges : les leviers à activer pour renforcer la solidité du secteur bancaire national, à travers un programme d’accompagnement en cours de finalisation.

 

Le Niger et la Banque mondiale : un socle financier à consolider pour soutenir la relance

 

Cette rencontre s’est articulée autour d’une initiative dédiée à l’appui du secteur financier, considéré comme un pilier central pour amortir les chocs économiques et stimuler une croissance durable. Le chef du gouvernement a exposé ses priorités en faveur d’une mise en œuvre rapide et efficace du dispositif, conçu pour répondre de manière concrète aux fragilités structurelles du système monétaire nigérien.

« Nous avons examiné les outils nécessaires pour fortifier cette branche vitale et lui insuffler une vitalité nouvelle, fondement d’une expansion saine et d’une sérénité durable », a déclaré M. Zeine, insistant sur l’urgence de solutions pragmatiques, directement arrimées aux besoins du terrain.

 

Une coopération technique au service de la transformation

 

De son côté, Affouda Léon Biaou a salué la qualité du partenariat entre Niamey et l’institution multilatérale, réaffirmant l’engagement de la Banque mondiale à accompagner les autorités dans la construction d’un cadre d’intervention souple, adapté aux réalités locales. « Ce mécanisme ambitionne de propulser le secteur bancaire et les acteurs qui en dépendent, favorisant ainsi un élan économique global et des perspectives élargies pour tous les opérateurs du marché », a-t-il souligné.

De plus, dans un contexte marqué par des réformes structurelles ambitieuses et des contraintes budgétaires persistantes, ce projet pourrait jouer un rôle déterminant dans l’élargissement de l’accès au crédit, la modernisation des infrastructures financières et la dynamisation de l’entrepreneuriat.

 

Vers une finance plus inclusive et résiliente

 

Pour cette raison, les deux parties ont convenu de poursuivre les concertations techniques en vue d’un lancement imminent du programme. Cette nouvelle phase de coopération pourrait marquer un tournant pour le paysage financier nigérien, en posant les jalons d’un système plus inclusif, plus performant et mieux armé pour accompagner la transformation économique du pays.

En conclusion, les regards se tournent désormais vers les prochaines étapes, porteuses d’espoir pour une finance sahélienne plus robuste, au service du développement et de la souveraineté économique du Niger.

Maradi au cœur d’un plan agricole structurant : la BAD annonce un financement majeur pour 2027

La Banque africaine de développement (BAD) annonce un financement stratégique en faveur de la région de Maradi, destiné à améliorer les conditions de vie de plus de deux millions de petits exploitants. Ce projet spécial, porté par le président Abdourahamane Tiani et soutenu par le Premier ministre Mahaman Ali Lamine Zeine, s’inscrit dans une dynamique de refondation nationale et vise à renforcer la souveraineté alimentaire du Niger à l’horizon 2027.

 

Niamey, 3 novembre 2025 – L’agriculture nigérienne s’apprête à franchir un cap décisif. Ce lundi, le vice-président intérimaire de la Banque africaine de développement (BAD), Martin Fregene, a annoncé un financement stratégique en faveur de la région de Maradi, au centre-sud du pays. En effet  Ce soutien vise à transformer les conditions de vie de plus de deux millions de petits exploitants, en leur offrant les moyens d’une productivité renforcée et de revenus durables.

 

Maradi: un projet ciblé, né d’un plaidoyer gouvernemental

 

Cette annonce fait suite à un entretien entre M. Fregene et le Premier ministre nigérien, Mahaman Ali Lamine Zeine, également en charge de l’Économie et des Finances. Le projet trouve son origine dans une récente visite du chef du gouvernement à Abidjan, où il avait salué l’appui de la BAD et plaidé pour un programme spécifique dédié à Maradi, bastion historique de la production vivrière.

« Le ministre a saisi l’occasion pour proposer ce schéma dédié à une zone clé de notre économie rurale », a souligné l’émissaire de la banque panafricaine.

Baptisé « projet spécial », ce plan s’inscrit pleinement dans la stratégie de refondation nationale portée par le président de la République, le général d’armée Abdourahamane Tiani. Par ailleurs, À la tête d’une équipe pluridisciplinaire composée d’experts en cultures, en transformation agroalimentaire et en gestion budgétaire, M. Fregene est arrivé de Côte d’Ivoire pour affiner les modalités de mise en œuvre avec les autorités locales. « Notre groupe élargi est taillé pour décortiquer les enjeux avec le gouvernement, en vue d’un démarrage solide », a-t-il précisé. Mais quel est l’objectif concret ?

Maradi, levier d’une croissance inclusive

 

L’objectif est clair : sortir les familles rurales du piège des vulnérabilités climatiques et économiques. Le programme, dont le lancement est prévu pour 2027, prévoit une analyse approfondie des filières stratégiques – du sorgho au riz, ainsi que des piliers de l’agro-industrie – afin d’identifier les gisements de valeur ajoutée.

« L’idée est de mûrir le dossier pour un impact maximal », a ajouté M. Fregene.

 

Ce partenariat met en lumière le rôle central de Maradi dans l’essor agricole du Niger. L’agriculture irriguée et la diversification des cultures y constituent des atouts majeurs pour catalyser une croissance inclusive. Enfin, le responsable de la BAD a salué la vision du chef de l’État et la détermination du Premier ministre : « Merci à eux pour cette ambition qui propulsera Maradi comme un moteur du progrès national », a-t-il conclu.

 

Une promesse de souveraineté alimentaire

 

En conclusion, ce financement, porté par la Banque africaine de développement et soutenu au plus haut niveau de l’État, incarne une volonté claire : faire de Maradi un pilier de la transformation agricole au Niger. C’est pourquoi, en ciblant les filières stratégiques et en misant sur l’innovation rurale, le projet spécial ouvre une voie vers une souveraineté alimentaire durable, inclusive et résiliente. À l’horizon 2027, les attentes sont fortes : voir les récoltes s’intensifier, les revenus se stabiliser et les communautés rurales devenir les moteurs d’un progrès national enraciné dans la terre et porté par la vision.

Lycée Kassai et CEG Banizoumbou : immersion ministérielle

« Une semaine, une école » : la ministre de l’Éducation nationale, le Dr Élisabeth Shérif, a effectué une visite de terrain au Lycée Kassai et au CEG Banizoumbou. Entre immersion pédagogique, échanges directs avec les élèves et plaidoyer pour une école inclusive et performante, cette initiative incarne la volonté du gouvernement de rapprocher les politiques éducatives des réalités du terrain.

 

Niamey, 3 novembre 2025 – Dans le cadre de l’opération « Une semaine, une école », la ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues, Dr Élisabeth Shérif, a effectué ce lundi une visite de terrain au Lycée Kassai et au Collège d’Enseignement Général (CEG) Banizoumbou. Accompagnée d’une délégation étoffée de son cabinet, elle réaffirme ainsi la volonté du gouvernement de rapprocher les instances décisionnelles des réalités scolaires.

Lycée Kassai et CEG Banizoumbou : une immersion au cœur des établissements publics

 

Dès son arrivée au Lycée Kassai, situé dans la commune emblématique de Niamey 2, la ministre a été accueillie par une foule enthousiaste composée d’élèves, d’enseignants, de responsables régionaux et de l’administrateur délégué local. L’interprétation solennelle des hymnes du Niger et de l’Alliance des États du Sahel a donné le ton d’une journée placée sous le signe de la ferveur nationale et de l’engagement éducatif.

Guidé par les équipes pédagogiques, le Dr Shérif a parcouru les installations du lycée : amphithéâtres bondés, ateliers scientifiques, médiathèque, infirmerie, stade et salles de délibération. Ensuite, l’inspection s’est poursuivie dans les classes du CEG Banizoumbou, intégré au même complexe, où la ministre a échangé directement avec les enseignants et les élèves. Par ailleurs, elle a profité de ces échanges pour délivrer un message fort.

À Niamey, la ministre de l’Éducation nationale visite le Lycée Kassai et le CEG Banizoumbou pour renforcer le dialogue entre institutions et écoles publiques. À Niamey, la ministre de l’Éducation nationale visite le Lycée Kassai et le CEG Banizoumbou pour renforcer le dialogue entre institutions et écoles publiques.

Une parole forte pour une jeunesse résiliente

 

Au fil des échanges, le Dr Shérif a martelé les valeurs fondamentales d’une jeunesse conquérante : rigueur, assiduité, hygiène et persévérance. « Ces habitudes forgent les fondations d’un Niger résilient et solidaire », a-t-elle déclaré, appelant les élèves à devenir les artisans d’un avenir éclairé par le savoir et l’effort.

 

Ces moments de proximité ont culminé dans une assemblée conclusive réunissant superviseurs, pédagogues, élus municipaux et partenaires éducatifs. La ministre y a exprimé sa reconnaissance pour l’accueil chaleureux et le professionnalisme des équipes, avant d’aborder les défis structurels du système éducatif : combler les lacunes, fluidifier les mécanismes institutionnels et renforcer la synergie entre les acteurs.

 

Lycée Kassai et CEG Banizoumbou : des résultats tangibles et une vision affirmée

 

L’administrateur de Niamey 2 a salué l’engagement personnel de la ministre, soulignant son approche pragmatique et inclusive. Le proviseur du Lycée Kassai – établissement fondé en 1966 et accueillant aujourd’hui 2 463 élèves encadrés par 93 enseignants – a mis en avant les résultats obtenus : 77,08 % de réussite au brevet et 32,66 % au baccalauréat, des indicateurs qui traduisent les efforts conjoints des équipes éducatives.

En effet, cette visite s’inscrit dans la dynamique impulsée par le président de la République, le général d’armée Abdourahamane Tiani, qui place l’école au cœur de la renaissance nationale. Par conséquent, à travers cette opération, le Dr Shérif réaffirme une orientation claire : bâtir une éducation inclusive, exigeante et méritocratique, capable de propulser le Niger vers un développement durable.

 

Pour conclure, au-delà des discours, ces immersions sur le terrain traduisent une volonté de réforme concrète, où chaque élève devient un levier de transformation sociétale.

Saison agricole 2025 : Tahoua mobilise ses leviers face aux menaces rurales

Face à des pertes agricoles dépassant 50 % dans plus de 600 localités, les autorités de Tahoua ont mené une tournée d’évaluation multisectorielle. Entre urgences climatiques, relance des cultures et investissements massifs, la région engage une riposte coordonnée pour sécuriser sa campagne 2025-2026.

 

 

Tahoua, 3 novembre 2025 – Le gouverneur de la région de Tahoua, le colonel-major Souleymane Amadou Moussa, a révélé hier des chiffres alarmants lors de la clôture d’une tournée d’inspection exhaustive : l’évaluation préliminaire de la saison agricole 2025 montre que 602 localités rurales subissent des pertes dépassant 50 % de leur potentiel, affectant près de 1,2 million d’habitants, soit plus d’un cinquième de la population régionale estimée à 5,3 millions.

Une tournée au pas de charge dans les douze départements

 

Du 24 octobre au 1ᵉʳ novembre, l’équipe gouvernementale a sillonné les douze départements de Tahoua pour évaluer les activités agricoles, forestières et pastorales, ainsi que les infrastructures hydrauliques. Objectif : mesurer les effets des intempéries inhabituelles, dialoguer avec les communautés sur les réalités du terrain – des enjeux vétérinaires aux tensions socio-économiques – et aborder les priorités du moment : irrigation, protection des biens, transparence administrative, et encadrement des exportations de grains et d’équidés.

À chaque étape, des échanges nourris ont réuni autorités locales, leaders traditionnels, techniciens et riverains, suivis d’inspections de terrain pour cerner les défis concrets. Parmi les effets les plus marquants des caprices climatiques, des crues soudaines ont submergé 155 communautés, affectant directement quelque 19 000 personnes.

À Tahoua, plus d’un million d’habitants sont exposés à des pertes agricoles majeures. L’État mobilise semences, irrigation et génie rural pour relancer la campagne 2025-2026.

Tahoua : des réponses ciblées face aux urgences agricoles

 

Malgré ces aléas, l’État et ses partenaires techniques ont mobilisé des ressources substantielles : 232 tonnes de semences certifiées, 16 tonnes d’engrais minéraux et 2 284 paquets de traitements antifongiques, pour un financement global de plus de 208 millions de francs CFA. Les perspectives de récolte varient : d’encourageantes à satisfaisantes dans les districts de Madaoua et Konni, plus modestes dans les dix autres arrondissements, y compris Tahoua-ville.

 

Le secteur de l’élevage bénéficie également d’un appui renforcé, avec près de 757 millions de francs CFA investis dans la santé animale et les infrastructures connexes. Les pâturages naturels présentent un couvert végétal globalement robuste, malgré quelques disparités locales, assurant un bon état physique du cheptel, notamment dans les zones d’élevage nomade, et des conditions commerciales favorables pour les bergers.

À Tahoua, plus d’un million d’habitants sont exposés à des pertes agricoles majeures. L’État mobilise semences, irrigation et génie rural pour relancer la campagne 2025-2026.

Écologie, hydraulique, génie rural : des chantiers structurants

 

Par ailleurs, l’écologie régionale a été soutenue par une série d’initiatives : préservation des sols, assainissement des points d’eau, multiplication de boutures, lutte contre les espèces invasives, prévention des incendies et régénération forestière guidée. Ces efforts ont généré 16 383 emplois temporaires et injecté 4,23 milliards de francs CFA dans l’économie locale.

Côté ressources en eau, les investissements publics et privés culminent à 6,79 milliards de francs CFA, dont 1,24 milliard dédié à l’hygiène publique. Les comités départementaux ont balisé des zones constructibles pour éviter les conflits fonciers.

Dans le génie rural, les chantiers achevés ont absorbé 1,43 milliard de francs CFA, tandis que les projets en cours nécessitent 1,57 milliard supplémentaire. Pour les outils agricoles et la sauvegarde des terrains, les enveloppes engagées s’élèvent respectivement à 3,49 milliards et 2,88 milliards.

Le grand chantier de l’irrigation prévoit une enveloppe colossale de 12,9 milliards de francs CFA pour aménager 3 602 hectares neufs, complétés par 4 156 hectares de parcelles communautaires à petite échelle.

 

Tahoua : vers une relance maîtrisée de la campagne 2025-2026

 

Sur le front alimentaire, la conjoncture s’améliore grâce à la baisse des prix des denrées de base, soutenue par des ventes subventionnées, des aides gratuites ciblées et un embargo sur les exportations transfrontalières.

Finalement, la conférence de restitution s’est conclue sur une série de mesures concrètes pour fluidifier la prochaine vague de cultures sous goutte-à-goutte. Les participants ont salué le zèle des forces de défense et de sécurité, garantes de l’ordre public, et exprimé leur reconnaissance envers les élites locales, les bailleurs et les citoyens pour leur engagement collectif au service du progrès et de la stabilité régionale.

Si ces avancées se confirment, elles pourraient atténuer les incertitudes qui planent sur cette année agricole hautement prometteuse.

 

Niger : Passation de commandement à la Zone de Défense n°2 d’Agadez

 

Le chef d’état-major de l’Armée de Terre, le général Maman Sani Kiaou, a effectué ce lundi une visite officielle à Agadez pour superviser la passation de commandement dans la Zone de Défense nᵒ 2. Dans un contexte sécuritaire tendu, cette opération symbolique renforce les liens entre le haut commandement et les unités déployées aux confins sahéliens.

 

Agadez, 3 novembre 2025 – Dans un geste fort de continuité et de consolidation des chaînes de commandement, le général de brigade Maman Sani Kiaou, chef d’état-major de l’Armée de Terre, a atterri ce lundi matin à l’aéroport international Mano Dayak d’Agadez pour une visite officielle centrée sur la transition à la tête de la Zone de Défense numéro 2.

Une arrivée sous haute escorte

 

Une délégation tripartite, composée du gouverneur de la région Ibra Boulama Issa, de Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, sultan de l’Aïr, ainsi que de représentants des autorités locales et des forces armées, a accueilli avec les honneurs le haut gradé dès son arrivée. Cette mise en scène protocolaire souligne l’importance stratégique de l’opération, dans une région où Agadez demeure un pivot sécuritaire essentiel pour la stabilité nationale.

À Agadez, le général Kiaou supervise la passation de commandement dans la Zone de Défense n°2, au cœur des enjeux sécuritaires sahéliens.

Passation de commandement dans la Zone n°2

 

Au cœur de cette mission : la supervision d’une cérémonie solennelle consacrant le passage de relais au sein de la Zone de Défense nᵒ 2. Le colonel Djibrilla Mamoudou Idrissa, en fin de mandat après une période marquée par de lourds défis opérationnels, a officiellement transmis ses responsabilités au colonel Samaila Tahirou. Ainsi, la passation, empreinte des rites militaires traditionnels, s’est déroulée sous la présidence directe du général Kiaou, garant d’une transition fluide et exemplaire.

Par ailleurs, l’événement a rassemblé un parterre distingué : autorités administratives, chefs d’unités de défense et de sécurité – avec en tête le gouverneur Issa –, figures emblématiques comme le sultan de l’Aïr, et les conjoints des militaires, venus témoigner leur soutien. Cette présence civile et familiale a aussi ajouté une dimension humaine à la cérémonie, rappelant le rôle crucial des proches dans la résilience des troupes.

À Agadez, le général Kiaou supervise la passation de commandement dans la Zone de Défense n°2, au cœur des enjeux sécuritaires sahéliens.

Un nouveau commandement face aux défis sahéliens

 

À l’issue des formalités, le colonel Samaila Tahirou, désormais aux commandes de cette zone sensible, a été chaleureusement félicité par l’assemblée. Ces marques d’estime, venues des sphères civile et militaire, traduisent une confiance partagée en sa capacité à relever les défis à venir, notamment dans la lutte contre les menaces asymétriques qui persistent aux confins sahéliens.

La visite du chef d’état-major s’inscrit dans une dynamique de rapprochement entre le haut commandement et les théâtres d’opérations périphériques, à un moment où le Niger renforce ses dispositifs de défense territoriale. Les regards se tournent désormais vers les premières initiatives du nouveau commandant, dans une région où chaque relais de pouvoir influe sur l’équilibre sécuritaire national.

Tanzanie : après le scrutin, le chaos

Deux jours après les élections générales, la Tanzanie s’enfonce dans une crise d’une rare intensité. Entre violences meurtrières, accusations de fraude et silence des autorités, le pays vacille. L’opposition dénonce une dérive autoritaire, tandis que la communauté internationale appelle à la retenue.

 

Dar es-Salaam, 31 octobre 2025 – Deux jours à peine après les élections présidentielles et législatives du 29 octobre, la Tanzanie s’enfonce dans une spirale de violences sans précédent. Des affrontements meurtriers entre manifestants et forces de l’ordre ont embrasé les grandes villes, laissant derrière eux un paysage de deuil et de désolation. Tandis que l’opposition dénonce une fraude électorale massive, le bilan humain s’alourdit, et la communauté internationale appelle à la retenue dans un climat de plus en plus oppressant.

Le principal parti d’opposition, Chadema, tire la sonnette d’alarme avec un décompte glaçant : près de 700 morts recensés à travers le pays, selon les relevés effectués par ses militants dans les établissements hospitaliers. À elle seule, Dar es-Salaam concentrerait 350 décès, tandis que Mwanza en déplorerait plus de 200. Ces chiffres, bien que non officiels, trouvent un écho dans les confidences d’une source sécuritaire, qui évoque un ordre de grandeur similaire sans les confirmer.

Du côté des autorités, le silence est total. Aucune déclaration officielle n’a été émise, laissant place à une communication verrouillée face à l’escalade. Les ONG, telles qu’Amnesty International, avancent prudemment un minimum de 100 victimes, tandis que les Nations Unies, confrontées à des restrictions d’accès dans les zones sensibles, ne confirment qu’une poignée de cas.

« Les vérifications sont entravées par une surveillance accrue des centres de santé », déplorent des porte-parole onusiens, pointant du doigt les patrouilles militaires qui quadrillent les abords des hôpitaux.

La Tanzanie s’enfonce dans une crise post-électorale marquée par des violences meurtrières, des accusations de fraude et un silence gouvernemental inquiétant. L’opposition et la communauté internationale appellent à la transparence et au dialogue.La Tanzanie s’enfonce dans une crise post-électorale marquée par des violences meurtrières, des accusations de fraude et un silence gouvernemental inquiétant. L’opposition et la communauté internationale appellent à la transparence et au dialogue.

Un scrutin contesté, catalyseur de la colère

 

La flambée de violence trouve ses racines dans un processus électoral jugé biaisé dès ses prémices. Chadema, exclu du scrutin pour avoir rejeté un code de déontologie jugé partial, a vu son président Tundu Lissu incarcéré pour trahison. Un autre candidat de l’opposition a été invalidé à la dernière minute, alimentant les soupçons de manipulation. « Ce n’était pas une élection, mais une mascarade orchestrée », dénonce un communiqué du parti, qui réclame la mise en place d’un exécutif intérimaire pour restaurer la confiance démocratique.

Dans les rues, la colère s’est matérialisée par des barricades, des incendies de postes de police, de véhicules officiels et même d’une station-service en plein centre de Dar es-Salaam. La riposte des autorités a été immédiate : tirs à balles réelles, gaz lacrymogènes et charges massives pour rétablir l’ordre. Un couvre-feu strict a été décrété dans la capitale, et l’accès à Internet suspendu, officiellement pour des raisons de « sécurité nationale », afin de freiner la diffusion de témoignages et d’images.

Pourtant, certaines localités périphériques offrent un contraste saisissant. Des témoins rapportent une posture plus mesurée des forces de l’ordre, cantonnées à un rôle d’observation et privilégiant le dialogue informel avec les communautés. Ces îlots de calme tranchent avec les scènes d’affrontements frontaux dans les grandes agglomérations, révélant une gestion sécuritaire à géométrie variable.

 

 

La Tanzanie : une nation sous tension, un avenir en suspens

 

Ce vendredi matin, la Tanzanie se réveille sous le poids du deuil. Les morgues débordent, les hôpitaux peinent à absorber les blessés, et une atmosphère de terreur diffuse s’installe dans les régions les plus touchées. Les familles endeuillées, privées de cérémonies publiques, réclament justice, tandis que les survivants luttent dans un système de santé déjà fragilisé.

À l’international, les réactions restent timides. Washington et plusieurs capitales européennes expriment une « profonde préoccupation », appelant à une enquête indépendante et à la libération des détenus politiques. L’Union africaine pourrait convoquer une session d’urgence, mais pour l’heure, la solidarité continentale semble en veilleuse. « La Tanzanie, jadis modèle de stabilité, risque de devenir un cas  de dérive autoritaire », analyse un expert en gouvernance à l’Institut des Études de Sécurité de Pretoria.

Au-delà des chiffres et des barricades, cette crise soulève une question cruciale : la démocratie tanzanienne peut-elle survivre à ce séisme politique ? Relâcher la pression médiatique, engager un dialogue inclusif et restaurer la transparence électorale apparaissent comme des impératifs pour éviter un embrasement régional. Tandis que le soleil se couche sur Dar es-Salaam, l’Histoire, attentive, attend la suite de ce chapitre tragique.

 

Niamey et N’Djamena relancent leur partenariat stratégique

Le Premier ministre nigérien Ali Lamine Zeine a entamé une visite diplomatique à N’Djamena pour relancer la Grande Commission Mixte de Coopération entre le Niger et le Tchad. Une rencontre stratégique qui vise à renforcer les liens bilatéraux face aux défis sécuritaires et économiques du Sahel. C’est une preuve de l’importance accordée à la solidarité régionale.

 

N’Djamena, 31 octobre 2025 Dans un geste fort de rapprochement bilatéral, le Premier ministre nigérien Ali Lamine Zeine, également en charge de l’Économie et des Finances, a foulé le sol tchadien ce vendredi pour une mission diplomatique de haut niveau. À la tête d’une délégation gouvernementale de premier plan, il a donné le coup d’envoi des travaux de la Grande Commission Mixte de Coopération, un cadre stratégique destiné à revitaliser les relations entre Niamey et N’Djamena face aux défis régionaux partagés.

Aux côtés de Zeine figuraient des piliers de l’exécutif nigérien : le colonel-major Abdourahamane Amadou, ministre des Transports et de l’Aviation Civile, et Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’extérieur. De plus, conseillers techniques et hauts fonctionnaires complétaient cette délégation, mobilisée afin de dessiner les contours d’un partenariat ambitieux dans les domaines des infrastructures, du commerce et de la sécurité.

Dialogue stratégique et accueil protocolaire

 

Dès son arrivée à l’aéroport international Hassan Djamous, Ali Lamine Zeine a été accueilli avec les honneurs par son homologue tchadien, l’ambassadeur Allah Maye Halina, Premier ministre et chef du gouvernement. Les échanges initiaux, empreints de cordialité, ont donné le ton d’une journée placée sous le signe du dialogue franc et constructif. Une première rencontre bilatérale, tenue dans le salon protocolaire de l’aéroport, a permis aux deux chefs de gouvernement d’aborder les priorités immédiates avant de rejoindre le ministère tchadien des Affaires étrangères pour l’ouverture officielle de la commission.

C’est dans ce cadre institutionnel que Zeine et Halina ont lancé les travaux de ce mécanisme historique, conçu pour structurer les échanges entre les deux voisins sahéliens. « Cette rencontre n’est pas qu’une formalité ; elle pave la voie d’une alliance proactive contre les instabilités qui nous menacent tous », a confié une source diplomatique nigérienne, évoquant notamment les perspectives d’une intégration économique renforcée et d’une coopération sécuritaire accrue.

 

 La Grande Commission Mixte : une coopération résiliente face aux défis du Sahel

 

En outre, au-delà des discours et des gestes protocolaires, cette visite s’inscrit dans une dynamique de reconstruction post-crise pour le Sahel. Le Niger et le Tchad, liés par des frontières poreuses et confrontés à des menaces sécuritaires similaires, misent sur cette plateforme pour accélérer des projets concrets : développement des corridors routiers, interconnexion énergétique, formation des jeunes, gestion durable des ressources hydriques. Par ailleurs, des accords bilatéraux, attendus en clôture de session, pourraient formaliser des engagements chiffrés pour les années à venir.

Pour ce qui est du contexte, cette escale tchadienne s’inscrit dans la continuité d’une diplomatie régionale offensive portée par Niamey sous la Transition. Du côté de N’Djamena, l’accueil chaleureux orchestré par Halina témoigne de la volonté du Tchad de consolider son rôle de pivot ouest-africain. Les observateurs espèrent que les échanges, enrichis par des ateliers thématiques tout au long de la journée, déboucheront par conséquent sur une feuille de route opérationnelle, loin des simples déclarations d’intention.

En conclusion, alors que les délégations poursuivent leurs négociations, cette rencontre bilatérale rappelle qu’au cœur d’un Sahel tourmenté, la solidarité interétatique demeure l’outil le plus puissant. Les conclusions de cette commission, attendues demain, pourraient bien redessiner les contours d’une sous-région plus unie, plus résiliente et tournée vers l’avenir.

 

Niger : la Garde Nationale forme sa première unité spécialisée en drones

La Garde Nationale du Niger franchit un cap technologique avec la sortie de sa première promotion de spécialistes en drones. Une formation inédite, clôturée au Camp Abdou Garba, qui marque l’entrée officielle de ces outils dans les stratégies de défense du pays. Par conséquent, cette évolution est stratégique pour la sécurité régionale.

 

Niamey, 31 octobre 2025 – La Garde Nationale du Niger (GNN) franchit une étape majeure dans la modernisation de ses capacités opérationnelles. Hier, l’institution célèbre la sortie officielle de sa toute première promotion de spécialistes en drones, à l’issue d’une formation pionnière clôturée la veille au Camp Abdou Garba.

Placée sous la supervision du commandant Cissé, directeur par intérim des Statistiques et de la Formation, cette remise de certificats de spécialité (CS1, option Drone) incarne une volonté affirmée d’adapter les outils de défense aux réalités sécuritaires contemporaines. En effet, « cette étape renforce notre arsenal opérationnel et prépare nos équipes à des scénarios complexes », confie une source interne à la GNN, dans un contexte régional marqué par des menaces hybrides.

 

La Garde Nationale du Niger forme sa première unité de spécialistes en drones. Une avancée technologique majeure pour renforcer la sécurité et moderniser les capacités opérationnelles du pays.

Des compétences techniques au service de la sécurité

 

Durant plusieurs semaines, les formateurs ont initié les stagiaires aux techniques de pilotage et d’exploitation de drones civils à usage professionnel. Dorénavant, ces appareils, intégrés aux missions de terrain, permettront une surveillance renforcée, des opérations de repérage ciblées et une réactivité accrue en cas d’urgence. Ceci représente un atout stratégique pour couvrir efficacement des zones vastes et vulnérables, tout en limitant l’exposition des agents.

 

Une stratégie nationale de montée en compétence

 

Première du genre au sein de la GNN, cette formation illustre clairement l’engagement des autorités nigériennes à doter leurs forces de sécurité d’expertises techniques avancées. En plus, elle s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des capacités, où l’innovation technologique se conjugue à la formation humaine pour une défense plus agile et plus efficace. Par conséquent, les nouveaux pilotes, issus de profils variés, seront mobilisés dès les prochaines opérations.

La Garde Nationale à l’avant-garde sécuritaire

 

Au-delà de l’aspect technique, cette initiative témoigne de l’ambition du Niger de bâtir une défense proactive, adaptée aux enjeux du XXIᵉ siècle. Alors même que le pays poursuit ses efforts pour consolider sa souveraineté, de telles avancées pourraient inspirer d’autres institutions et partenaires régionaux. En conclusion, en intégrant les drones à son dispositif, la GNN se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre l’insécurité, alliant tradition militaire et innovation numérique pour un avenir plus serein.

 

Hydrocarbures : le Niger et le Venezuela explore des pistes de coopération

Le chef de l’État  Abdourahamane Tiani a reçu le vice-ministre vénézuélien des Hydrocarbures pour une audience stratégique. Objectif : poser les bases d’une coopération Sud-Sud dans le secteur pétrolier, entre expertise vénézuélienne et ambition nigérienne de souveraineté énergétique.

 

Niamey, 30 octobre 2025 – Ce jeudi, au palais présidentiel de Niamey, le général d’armée Abdourahamane Tiani, chef de l’État, a reçu en audience Martinez Navarro Jovanny José, vice-ministre vénézuélien du Pouvoir Populaire pour les Hydrocarbures et le Pétrole. Accompagné d’une délégation officielle, le représentant de Caracas a échangé avec le président en présence d’un aréopage gouvernemental, dans une atmosphère cordiale mais résolument stratégique.

 

À Niamey, le président Tiani reçoit le vice-ministre vénézuélien des Hydrocarbures pour renforcer les liens énergétiques

Hydrocarbures : une rencontre au cœur des enjeux pétroliers

 

Au menu des discussions : les opportunités de coopération dans le secteur des ressources fossiles. Le Niger, riche en potentiel hydrocarboné mais encore en phase d’exploration, voit dans le Venezuela — géant mondial du pétrole fort de décennies d’expertise — un partenaire technique et financier capable d’accélérer ses ambitions extractives et de raffinage.

« Ces discussions ouvrent la voie à des échanges concrets, tant sur le plan technologique que sur le plan des investissements », confie le vice-ministre vénézuélien, soulignant ainsi l’intérêt mutuel pour une souveraineté énergétique renforcée face aux incertitudes du marché mondial.

 Une délégation de haut niveau autour du chef de l’État

 

Autour du président Tiani, plusieurs figures clés du gouvernement ont pris part aux pourparlers : Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier Ministre chargé de l’Économie et des Finances ; Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires étrangères ; le Dr Soumana Boubacar, directeur de cabinet et porte-parole du gouvernement ; Salim Mahamadou Gado, son adjoint ; Illo Adani, conseiller diplomatique ; et AbdoulKarim Mohamed Ali, secrétaire général du ministère du Pétrole.

Cette configuration témoigne de l’importance stratégique accordée à ces tractations, qui pourraient déboucher sur des accords de formation, de transfert de technologies, ou encore sur des projets conjoints dans le domaine de l’exploration et du raffinage.

À Niamey, le président Tiani reçoit le vice-ministre vénézuélien des Hydrocarbures pour renforcer les liens énergétiques

Vers une alliance Sud-Sud pour l’or noir

 

Dans un contexte de refondation marqué par une redéfinition des alliances, le Niger opère un pivot diplomatique vers des partenariats alternatifs. Cette visite vénézuélienne s’inscrit dans une logique de coopération Sud-Sud, fondée sur la complémentarité des ressources et des expertises.

Le Venezuela, malgré ses défis internes, dispose d’un savoir-faire reconnu en matière d’exploration offshore et de gestion de gisements complexes — des compétences potentiellement transposables aux bassins nigériens du sud et de l’est.

Les deux parties ont évoqué des pistes concrètes : assistance technique pour les forages, partage d’expériences en raffinage, et même des échanges sur la transition énergétique, avec le gaz naturel comme levier stratégique. « C’est un signal fort de solidarité entre nations productrices », analyse un expert local, estimant que ces liens pourraient réduire la dépendance aux circuits dominés par les majors occidentales.

 

Hydrocarbures : un horizon énergétique partagé

 

À l’issue de l’audience, les délégations ont exprimé leur optimisme quant à une concrétisation rapide des échanges. Dans un monde énergétique en pleine recomposition, entre tensions géopolitiques et impératifs climatiques, cette rencontre pourrait bien poser les fondations d’une alliance inattendue — où le sable du Sahel dialogue avec les marais du lac Maracaibo.

Il reste à transformer les intentions en accords : les observateurs attendent désormais des annonces formelles dans les semaines à venir, pour que cette poignée de main devienne un pipeline de prospérité partagée.