Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 14 sur 214

Lancement de l’Observatoire National de l’État Civil au Niger

Le gouvernement nigérien a officiellement installé, l’Observatoire National de l’État Civil. Placée sous l’autorité du Ministère de l’Intérieur, cette nouvelle instance consultative vise à moderniser la gestion des données citoyennes, fluidifier les services administratifs et renforcer la planification publique à l’échelle nationale.

 

Niamey, le 22 octobre 2025  Dans une démarche résolument tournée vers la modernisation des rouages administratifs, le gouvernement nigérien a franchi une étape symbolique hier mardi. En effet, sous l’autorité du secrétaire général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le commissaire général de police Ayouba Abdourahamane a présidé la mise en place officielle de l’Observatoire National de l’État Civil. Par cette initiative, l’exécutif marque un engagement ferme à renforcer la collecte et la gestion des données essentielles à la gouvernance du pays.

 

Observatoire National de l’État Civil : un outil stratégique pour une bureaucratie plus agile

 

Composé d’experts et de représentants triés sur le volet, cet observatoire se positionne comme un véritable think tank dédié aux enjeux de l’état civil. Concrètement, son mandat consiste à analyser les défis structurels du secteur et à soumettre au ministre d’État en charge de l’Intérieur des recommandations précises, opérationnelles et adaptées aux réalités du terrain.

Autrement dit, l’objectif est de fluidifier le fonctionnement quotidien des services d’état civil, afin qu’ils assument pleinement leur rôle de source primaire de données fiables. Ces statistiques, indispensables aux ministères et aux agences publiques, servent de boussole pour évaluer les besoins démographiques, orienter les politiques publiques et planifier des interventions ciblées.

En ouvrant la séance, Ayouba Abdourahamane a insisté sur l’urgence de cette réforme, dans un contexte où les lenteurs administratives freinent trop souvent l’efficacité des politiques publiques.

« Nous ne pouvons plus nous contenter de systèmes approximatifs. Cet observatoire sera le catalyseur d’une administration qui anticipe et répond, au service de tous les Nigériens », a-t-il déclaré, sous les applaudissements nourris d’une assistance mêlant hauts fonctionnaires, techniciens et acteurs de terrain.

Le Niger a franchi un cap dans la réforme administrative avec la mise en place de l’Observatoire National de l’État Civil. Objectif : améliorer la collecte des données démographiques, réduire les retards bureaucratiques et soutenir une gouvernance fondée sur des statistiques fiables et inclusives.

Des naissances aux adieux : une couverture exhaustive pour mieux gouverner

 

Au cœur de cette nouvelle structure, la priorisation des ressources humaines émerge comme un pilier central. En effet, l’État entend doter les agents locaux des moyens nécessaires pour enregistrer fidèlement chaque événement marquant de la vie des citoyens – des premiers cris des nouveau-nés aux unions sacrées, en passant par les séparations douloureuses et les départs définitifs.

Une telle exhaustivité, loin d’être un luxe, constitue une nécessité stratégique. Elle permet, en effet, de bâtir des bases de données robustes, libérées des zones d’ombre de l’informel, et capables d’éclairer la conception de programmes sociaux, économiques et sanitaires.

Par ailleurs, cette installation s’inscrit dans une vision plus large de numérisation et de décentralisation des services publics au Niger. À terme, elle pourrait aussi contribuer à réduire les files d’attente dans les mairies, à limiter les fraudes documentaires mais aussi à faciliter l’accès aux droits fondamentaux, tels que les allocations familiales ou les cartes d’identité biométriques.

Dans un premier temps, les chantiers prioritaires de l’observatoire devraient cibler les zones rurales, souvent marginalisées dans les circuits administratifs traditionnels.

Observatoire National de l’État Civil : un pas décisif vers une gouvernance data-driven en Afrique de l’Ouest

 

À l’heure où les pays sahéliens peinent à produire des recensements fiables, cette avancée nigérienne pourrait faire figure de modèle régional. Elle incarne une gouvernance proactive, où les faits d’état civil ne sont plus de simples formalités, mais des leviers puissants de développement inclusif.

Dès lors, les observateurs attendent avec intérêt les premières propositions de l’observatoire, espérant qu’elles se traduiront en réformes concrètes d’ici la fin de l’année.

Pour les millions de Nigériens dont l’existence administrative demeure encore floue, cet outil ouvre aussi un horizon plus lumineux : celui d’un État qui voit, qui compte et qui agit pour ses citoyens.

Festival de l’Aïr : la ministre du Tourisme en mission à Agadez

À quelques semaines du Festival de l’Aïr, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiane Aghaichata Guichene, s’est rendue à Agadez pour coordonner les préparatifs.

 

Agadez, 22 octobre 2025 – Le désert nigérien s’apprête à vibrer au rythme des traditions touarègues. Ce mercredi, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiane Aghaichata Guichene, a posé ses valises dans la cité millénaire d’Agadez, à la tête d’une délégation étoffée. Cette visite éclair, axée sur l’anticipation d’un événement culturel majeur, met en lumière l’engagement du gouvernement à valoriser le patrimoine immatériel du Nord.

 

Un accueil protocolaire sous le signe de l’unité

 

Dès son atterrissage à l’aéroport international Mano Dayak, la ministre a été reçue avec les honneurs dus à son rang. Le général de division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région, avait mobilisé un cortège impressionnant : des secrétaires généraux locaux, le Sultan de l’Aïr – gardien ancestral des coutumes touarègues – et un aréopage de responsables civils et militaires. Ainsi, cette haie d’honneur, sous un ciel limpide typique du Ténéré, symbolise la convergence des pouvoirs administratifs et traditionnels, véritable pilier de la gouvernance sahélienne.

Sans perdre de temps, Soufiane Aghaichata Guichene a pris la route d’Iférouane, oasis emblématique située à une centaine de kilomètres d’Agadez. Ce déplacement express, loin d’être anecdotique, constitue une immersion stratégique sur le terrain afin de catalyser les préparatifs d’un rendez-vous incontournable : la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr, qui illuminera le début décembre sous les étoiles du désert.

 

La ministre du Tourisme a effectué une visite de terrain à Agadez et Iférouane en vue de la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr. Objectif : mobiliser les acteurs locaux autour d’une organisation exemplaire et promouvoir le tourisme durable dans le Nord nigérien.

 Festival de l’Aïr : une réunion stratégique pour une fête inoubliable

 

Au programme de cette mission, une concertation de haut niveau avec l’ensemble des préfets et administrateurs délégués (AD) de la région. À travers ces échanges, mêlant autorités laïques et chefs coutumiers, le gouvernement entend harmoniser les efforts pour garantir une organisation irréprochable. Logistique, sécurité, promotion touristique, intégration des artisans locaux : tous les leviers seront en effet mobilisés pour faire de ce festival un vecteur de rayonnement économique et culturel.

Depuis sa création en 2005, le Festival de l’Aïr s’impose comme bien plus qu’une modeste célébration. En effet, il constitue un carrefour vivant où se croisent caravanes de chameaux, musiques gnawa, danses traditionnelles et expositions d’artisanat touareg. Dans le contexte actuel de transition politique au Niger, cet événement renforce aussi l’identité nationale tout en stimulant le tourisme durable, un secteur clé pour contrer les aléas sécuritaires et climatiques du Sahel.

La ministre du Tourisme a effectué une visite de terrain à Agadez et Iférouane en vue de la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr. Objectif : mobiliser les acteurs locaux autour d’une organisation exemplaire et promouvoir le tourisme durable dans le Nord nigérien.

Un horizon festif pour relancer le tourisme nordique

 

De manière plus globale, cette visite ministérielle, brève mais incisive, s’inscrit dans une stratégie nationale de relance post-crise. Le gouvernement, via le ministère du Tourisme, mise sur ces joyaux patrimoniaux pour créer des emplois, dynamiser les économies locales et préserver les savoir-faire ancestraux. À Iférouane, les discussions pourraient déboucher sur des engagements concrets : budgets alloués, partenariats avec des opérateurs privés, campagnes de sensibilisation et mobilisation des communautés locales.

En somme, à l’issue de son séjour, Soufiane Aghaichata Guichene laissera derrière elle une dynamique palpable. Le Festival de l’Aïr, attendu comme un phare dans la nuit saharienne, pourrait aussi bien marquer un tournant pour le Nord nigérien, transformant ainsi ses dunes en scène ouverte sur l’Afrique et le monde.

 

Niamey et Ouagadougou : vers une coopération urbaine

Dans le cadre du renforcement de la coopération régionale, la Ville de Niamey a accueilli une délégation burkinabè conduite par le Directeur Général de l’Agence des Grands Travaux. Cette rencontre, placée sous le signe du dialogue et de la mutualisation des expertises, vise à consolider les liens entre les deux capitales sahéliennes autour de projets urbains durables et inclusifs.

 

Niamey, 21 octobre 2025 – Les capitales sahéliennes resserrent les rangs pour mieux façonner leur avenir. Ce mercredi 22 octobre, l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, également président de l’Association des Municipalités du Niger, a accueilli une délégation burkinabè de haut niveau. À sa tête : le Directeur Général de l’Agence des Grands Travaux (AGT) du Burkina Faso, accompagné de son homologue nigérien de l’Agence des Modernisations et des Villes (AMV). Il s’agissait là d’une escale protocolaire, certes, mais surtout d’un jalon stratégique vers une coopération urbaine renforcée.

L’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey a reçu une délégation officielle du Burkina Faso pour échanger sur les enjeux d’aménagement urbain. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de coopération bilatérale visant à promouvoir des métropoles sahéliennes résilientes, accessibles et respectueuses de l’environnement.

Des échanges structurants pour des villes plus vivables

 

Derrière les formules de courtoisie, un véritable laboratoire d’idées s’est ouvert. Concrètement, les discussions ont porté sur le partage d’expériences, les bonnes pratiques et les leviers d’innovation, dans une logique de co-construction. De ce fait, Niamey, engagée dans une expansion maîtrisée, et Ouagadougou, forte de son expertise en grands chantiers, se découvrent des trajectoires complémentaires. En fait, l’objectif commun est clair : bâtir des métropoles résilientes, inclusives et écologiquement responsables.

Dans cette optique, l’Administrateur Délégué de Niamey n’a pas caché son enthousiasme :

« Nous sommes ravis d’accueillir nos frères burkinabè et réaffirmons notre volonté de tisser des partenariats solides entre Niamey et Ouagadougou. Ensemble, nous pouvons bâtir des métropoles durables, accessibles à tous et tournées vers l’avenir. »

Par ailleurs, des projets pilotes sont déjà à l’étude, notamment en matière de mobilité verte, d’habitat résilient et de gestion des espaces publics.

Une coopération sahélienne face aux défis du siècle

 

Dans un contexte d’urbanisation accélérée, marqué par la pression démographique, les inégalités croissantes et les vulnérabilités climatiques, cette rencontre illustre une volonté régionale de mutualiser les compétences. D’un côté, le Burkina Faso, via l’AGT, met en avant son savoir-faire en infrastructures lourdes ; de l’autre, le Niger, à travers l’AMV, valorise ses avancées en modernisation inclusive.

À la clé, des formations croisées pour les équipes techniques, des appels d’offres conjoints, et une meilleure intégration économique au sein de l’espace sahélien.

En plus, cette initiative s’inscrit dans une dynamique bilatérale post-transition, où les collectivités locales s’affirment comme acteurs clés de la stabilité et du développement territorial. Pour nombre d’observateurs, Niamey et Ouagadougou pourraient devenir des laboratoires d’urbanisme panafricain, capables de conjuguer tradition, innovation et résilience.

Reste maintenant à transformer les intentions en chantiers visibles. Une visite réciproque à Ouagadougou est déjà envisagée dans les mois à venir, afin de donner corps à cette ambition partagée. Autrement dit, le temps des discours touche à sa fin : place à l’action.

 

Agadez dresse le bilan de la 58ᵉ édition de la Cure Salée

Le gouvernorat de la région d’Agadez a présenté, ce 21 octobre 2025, une synthèse officielle de la 58ᵉ Cure Salée. Les autorités  ont salué ce rendez-vous culturel majeur, tenu à Ingall, pour sa qualité organisationnelle, sa portée patrimoniale et son impact sur la cohésion sociale.

 

Agadez, 21 octobre 2025 – Dans le désert nigérien, quand la tradition croise la modernité, le sable s’illumine. Ce mardi, le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, a convié la presse dans l’intimité feutrée de la salle de réunion du gouvernorat pour un débriefing à la fois franc et stratégique. Au cœur des échanges, un retour détaillé sur la 58ᵉ édition de la Cure Salée, ce rendez-vous séculaire tenu à Ingall du 4 au 6 octobre, qui a rassemblé caravanes de chameliers, artistes, officiels et visiteurs venus célébrer l’âme saharienne sous les étoiles.

Lors d’un point presse au gouvernorat, le Général de Division Ibra Boulama Issa a présenté le bilan de la 58ᵉ Cure Salée. L’événement, marqué par une forte mobilisation et une organisation exemplaire, confirme la volonté du Niger de valoriser ses traditions dans une dynamique de modernisation et de rayonnement régional.

Une fête du sel sous les étoiles : satisfaction unanime et pistes d’amélioration

 

Entouré d’un parterre de figures civiles et militaires, le gouverneur a dressé un tableau flatteur, fondé sur les conclusions d’une enquête menée par une commission dédiée auprès d’un large éventail de participants. Le constat est sans équivoque : la 58ᵉ édition de la Cure Salée a séduit par la qualité de son organisation.

Les organisateurs et participants ont notamment salué la sécurisation de l’événement, érigée en rempart contre les menaces du Sahel. À cela s’ajoutent les menus revigorants, les couchages nomades, les infrastructures logistiques, les spectacles envoûtants de chants touaregs et de danses traditionnelles, ainsi que les navettes fluides assurant la liaison entre le site et les zones périphériques.

Cependant, le grand livre des traditions n’échappe pas aux imperfections. En effet, les observateurs ont relevé quelques failles mineures – des détails techniques qui, fort heureusement, n’ont pas entaché l’enthousiasme général. Sur la base de ces constats, les participants ont formulé un bouquet de suggestions, prêt à être consigné pour peaufiner les prochaines éditions. « Ces retours sont notre boussole pour des éditions encore plus rayonnantes », a glissé une source proche de l’entourage du gouverneur, soulignant que le CNSP s’engage pleinement à cultiver l’excellence culturelle.

Des mains tendues en or : hommages aux bâtisseurs discrets

 

Le rituel du bilan s’est transformé en véritable célébration, dès que les chiffres ont parlé. Le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, n’a pas ménagé ses marques de reconnaissance. Avec solennité, il a remis des parchemins officiels à celles et ceux qui ont œuvré dans l’ombre pour faire de la 58ᵉ Cure Salée un succès incontestable.

Parmi les récipiendaires, le préfet d’Ingall, chef d’orchestre de la logistique alimentaire ; l’administrateur délégué, garant de l’accueil sous les tentes ; le responsable régional de l’élevage, mobilisé aux côtés des troupeaux ; le directeur de l’urbanisme, bâtisseur des structures éphémères ; les cadres de la Nigelec, artisans de la lumière qui a prolongé les nuits festives ; les équipes de la SONISHAR, en charge du ravitaillement en carburant ; le maître de cérémonie Inturwak, voix emblématique des soirées ; sans oublier une constellation d’acteurs engagés, tous salués pour leur dévouement.

Ces hommages, loin d’être protocolaires, traduisent en fait une vision : dans le sable d’Agadez, chaque geste compte. Chaque contribution renforce la Cure Salée, ce patrimoine vivant qui tisse un lien précieux entre héritage nomade et modernité résiliente.

Lors d’un point presse au gouvernorat, le Général de Division Ibra Boulama Issa a présenté le bilan de la 58ᵉ Cure Salée. L’événement, marqué par une forte mobilisation et une organisation exemplaire, confirme la volonté du Niger de valoriser ses traditions dans une dynamique de modernisation et de rayonnement régional.

La 58ᵉ Cure Salée : un héritage saharien qui pulse plus fort

 

Au-delà des chiffres et des distinctions protocolaires, la Cure Salée pulse au rythme du Niger post-transition. Ce rendez-vous ancestral, porté par ses rituels salins et ses échanges transsahariens, dépasse le cadre festif : il incarne aussi une résistance culturelle, un rempart identitaire face aux turbulences du monde moderne.

Dans cette dynamique, les recommandations issues de la 58ᵉ édition pourraient bien servir de levier stratégique, transformant Ingall en pôle d’attractivité pour les touristes, les investisseurs et les passionnés de patrimoine vivant. L’événement ne se contente plus de célébrer le passé : il trace également les contours d’un avenir enraciné et ambitieux.

Alors que les tambourins se taisent, Agadez lève déjà les yeux vers l’horizon. Avec une conviction renouvelée, la région réaffirme son credo : préserver la tradition, c’est bâtir l’avenir.

 

Le Niger accueille le 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’UEMOA

À Niamey, le Niger devient l’épicentre de la réflexion comptable ouest-africaine. Le 7ᵉ congrès de l’UEMOA réunit experts, décideurs et innovateurs pour repenser les métiers du chiffre face aux défis numériques et économiques.

 

Niamey, le 21 octobre 2025 – Hier, lundi, l’effervescence régnait au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, où le Niger a pris les rênes d’un rendez-vous continental majeur. En effet, Mamane Sidi, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Économie, des Finances et du Budget, a donné le coup d’envoi du 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). À cette occasion, des centaines de participants, venus des huit pays membres et au-delà, se sont pressés pour explorer les contours d’une profession en pleine mutation.

Le 7ᵉ congrès de l’UEMOA : un forum pour repenser l’expertise face aux défis globaux

 

Pendant trois jours, ce congrès, qui se tient jusqu’au 23 octobre, rassemble des délégations venues du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et des autres nations de l’UEMOA, sans oublier des invités triés sur le volet issus d’autres régions africaines et internationales. Son objectif principal est de partager des retours d’expérience et d’affiner des stratégies collectives autour d’un thème porteur : les compétences émergentes, la formation continue, la spécialisation accrue et l’adaptation aux bouleversements économiques et numériques.

Au fil des interventions liminaires, les orateurs ont souligné l’urgence d’une profession agile, capable de naviguer entre des normes internationales en constante évolution et des réalités locales complexes. En plus, les panels prévus promettent des échanges concrets sur la digitalisation des audits, la cybersécurité financière et l’intégration de l’intelligence artificielle dans les bilans comptables.

Du 20 au 23 octobre 2025, Niamey accueille le 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’UEMOA. Un rendez-vous stratégique pour renforcer la formation, l’innovation et la transparence dans l’espace ouest-africain.

Le Niger, à l’avant-garde de la gouvernance transparente

 

Parmi les moments forts, l’allocution de Mamane Sidi a particulièrement captivé l’assemblée. Dans un discours empreint de conviction, le ministre a présenté la formation comme un pilier non négociable pour les professionnels du chiffre.

« Pour vous, experts-comptables, l’apprentissage n’est pas un luxe, mais une condition de viabilité et d’attractivité sur le marché. C’est le levier essentiel de toute évolution pérenne », a-t-il déclaré.

Ensuite, il a ancré cette philosophie dans l’action gouvernementale nigérienne :

« Notre exécutif adhère pleinement à cette approche et poursuit ses chantiers de modernisation. Nous cultivons l’ouverture des comptes publics, nous renforçons les mécanismes de contrôle, et nous comptons sur votre savoir-faire pour soutenir cette dynamique. »

En conclusion, Mamane Sidi a exprimé une confiance totale dans les retombées de ces trois jours de travaux.

« Je suis persuadé que ces assises nourriront nos débats, consolideront les liens entre nos instances professionnelles et dessineront un horizon pour une corporation plus robuste, plus innovante », a-t-il affirmé, avant de proclamer l’ouverture officielle des sessions.

Du 20 au 23 octobre 2025, Niamey accueille le 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’UEMOA. Un rendez-vous stratégique pour renforcer la formation, l’innovation et la transparence dans l’espace ouest-africain. Du 20 au 23 octobre 2025, Niamey accueille le 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’UEMOA. Un rendez-vous stratégique pour renforcer la formation, l’innovation et la transparence dans l’espace ouest-africain.

Vers une UEMOA plus compétitive et interconnectée

 

Ce congrès intervient dans une conjoncture clé pour l’espace UEMOA, où la zone monétaire commune fait face à des pressions inflationnistes, à des transitions énergétiques et à une intégration croissante au commerce mondial. Dans cette perspective, les experts espèrent aussi que ces échanges déboucheront sur des recommandations concrètes, telles que des programmes de certification régionaux ou des partenariats avec des écoles de commerce internationales.

Pour le Niger, hôte de cette édition, l’événement renforce son image de locomotive économique en Afrique de l’Ouest, un an après les réformes budgétaires saluées par des institutions comme la Banque mondiale. Ainsi, les débats qui s’annoncent pourraient bien redessiner les contours d’une expertise comptable africaine, résiliente et tournée vers l’avenir.

 

 

Le Niger lance Qwiper, l’app made in Niamey

Le Niger frappe fort avec Qwiper, une application mobile 100 % locale qui incarne l’ambition technologique d’un pays décidé à maîtriser son destin numérique. Une innovation conçue par et pour les Nigériens.

 

Niamey, 21 octobre 2025  – Le Sahel innove, et le Niger en est le fer de lance. En effet, hier lundi 20 octobre, sous un soleil ardent, le pays a dévoilé Qwiper, une plateforme mobile 100 % locale qui propulse la jeunesse nigérienne sur l’échiquier mondial de la tech. Conçue par des talents nationaux, cette application multifonctions n’est pas qu’un outil : au contraire, elle symbolise une rupture, un cri de souveraineté numérique en pleine ère des data géants.

Lancée lundi , Qwiper est la première super-app nigérienne. Pensée localement, hébergée sur des serveurs nationaux, elle symbolise la souveraineté numérique du Niger et ouvre la voie à une révolution technologique sahélienne.

 Qwiper : une création maison pour un quotidien connecté

 

Fruit d’une initiative locale, Qwiper a été imaginée par une équipe de développeurs nigériens dynamiques. Ainsi, elle fusionne le meilleur de la modernité numérique au service des réalités locales. Concrètement, l’application regroupe un écosystème complet : échanges chiffrés pour des discussions privées, boutiques en ligne pour booster le commerce de proximité, un espace communautaire pour tisser des liens virtuels, un porte-monnaie digital pour des transactions fluides, des outils d’intelligence artificielle pour des services intelligents, et même un guichet unique pour les démarches administratives. Par ailleurs, elle garde un œil vigilant sur la protection des données et l’indépendance technologique.

De plus, hébergée sur des serveurs locaux, Qwiper coche toutes les cases des normes globales en matière de cybersécurité et d’efficacité. Dès lors, finis les doutes sur la fuite des informations vers l’étranger : ici, le contrôle reste entre les mains du Niger, assurant une fiabilité à toute épreuve pour ses utilisateurs quotidiens.

Lancée lundi , Qwiper est la première super-app nigérienne. Pensée localement, hébergée sur des serveurs nationaux, elle symbolise la souveraineté numérique du Niger et ouvre la voie à une révolution technologique sahélienne.

Le Ministre allume la mèche d’une ambition continentale

 

C’est dans ce contexte qu’Adji Ali Salatou, ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, a donné le coup d’envoi officiel lors d’une cérémonie au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi. Face à une assistance conquise, il a planté le décor d’un tournant historique. « Ce n’est pas seulement une app que nous mettons sur le marché aujourd’hui. C’est un signal lancé à la planète entière : un Niger qui se tient droit, qui commande sa révolution digitale, qui célèbre ses forces vives et qui refuse les chemins tout tracés. Un triomphe partagé, un triomphe de notre peuple, un triomphe de la créativité du continent », a-t-il tonné, provoquant une salve d’applaudissements nourris.

Une constellation d’acteurs pour un projet d’État

 

Pour marquer l’événement, un aréopage impressionnant s’est réuni, reflet de l’engagement transversal du Niger pour son saut numérique. À la table d’honneur figuraient les piliers du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et les figures du gouvernement, aux côtés d’Iro Adamou, président de la Haute Autorité de Protection des Données Personnelles, du général de division Assoumane Abdou Harouna, gouverneur de la région de Niamey, et d’Anne-Rachel Marcel Inné, directrice générale de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information. Autrement dit, des innovateurs, des régulateurs et des décideurs, tous unis pour célébrer cette étincelle locale qui pourrait bien enflammer l’Afrique de l’Ouest.

Dans un contexte mondial dominé par les géants californiens ou chinois, Qwiper n’est pas qu’une alternative : bien plus, c’est une affirmation d’identité. Elle vise à démocratiser l’accès au numérique pour des millions de Nigériens, en favorisant l’emploi jeune et en protégeant la souveraineté informationnelle. Déjà, les premiers téléchargements affluent, et les experts parient sur un rayonnement régional rapide. En somme, le Niger, de rêves, vient de prouver que l’innovation n’a pas de passeport.

 

 

 

Sarkozy derrière les barreaux

Nicolas Sarkozy entre à la prison de la Santé, devenant le premier président de la Ve République à purger une peine de réclusion. Une image choc qui redéfinit les contours de l’immunité politique en France.

 

Paris, 21 octobre 2025 – Un chapitre sombre s’ouvre dans l’histoire politique française. En effet, ce mardi, Nicolas Sarkozy, 70 ans, a franchi les portes de la prison de la Santé, au cœur de la capitale, pour y commencer l’exécution d’une sentence qui le marque au fer rouge. Premier chef d’État de la Ve République à fouler le sol carcéral en tant que condamné, l’ancien locataire de l’Élysée incarne désormais un précédent qui ébranle les fondations de l’immunité présumée.

 

Nicolas Sarkozy : un départ en fanfare, une entrée fracassante dans l’histoire

 

Vers 10 heures, sous un ciel gris automnal, Sarkozy a quitté son appartement cossu du XVIᵉ arrondissement au bras de sa femme, escorté par une escouade discrète de gendarmes. Direction la Santé, cette forteresse austère nichée près du jardin du Luxembourg, où l’attendaient les formalités d’incarcération. Sur les quelques images diffusées, rares et fugaces, on aperçoit un homme au visage fermé, vêtu d’un costume sombre, saluant sobrement son épouse Carla Bruni venue l’accompagner jusqu’au bout de ce chemin.

Cette incarcération fait suite à un verdict implacable rendu par la justice : cinq ans de réclusion ferme pour « association de malfaiteurs », dans le dossier sulfureux du financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Au cœur de l’accusation, des flux financiers en provenance de Libye, sous l’ère Mouammar Kadhafi, qui auraient irrigué les caisses de l’UMP naissante. Malgré les dénégations répétées de l’intéressé, des enregistrements, des témoignages et une enquête marathon ont conduit à cette issue.

Appel en vue : « Je suis innocent », clame l’ex-hôte du G8

 

Dès l’annonce de son transfert, l’entourage de Sarkozy a promis une riposte judiciaire immédiate. En conséquence, un appel sera déposé dans les plus brefs délais, martelant l’innocence absolue de l’ancien président. « C’est une injustice flagrante, un acharnement politique qui bafoue les principes d’un État de droit », a réagi Me Thierry Herzog, son avocat fidèle, dans une déclaration laconique aux médias massés à l’extérieur de la prison. De son côté, Sarkozy, via un communiqué diffusé par ses soutiens, a réaffirmé : « Je n’ai rien à me reprocher. La vérité éclatera, et la France saura que l’on ne brise pas un homme pour des chimères. »

Certes, ce recours pourrait suspendre l’exécution de la peine, mais pour l’heure, l’homme qui avait promis de « travailler plus pour gagner plus » entame une période d’isolement forcé. À la Santé, où ont sévi des figures comme Maurice Papon ou Alain Juppé (pour une peine moindre), Sarkozy bénéficiera d’un régime adapté à son statut : isolement relatif, accès à un avocat et soins médicaux renforcés, selon les sources judiciaires.

 

Réactions en cascade : de l’émoi à la polémique

 

Sans surprise, la nouvelle a provoqué un séisme au sein de la droite française. Des figures du parti Les Républicains, comme Éric Ciotti, ont dénoncé un « procès politique » ourdi par une magistrature « à la solde de l’exécutif ». À l’inverse, à gauche, on se félicite d’une « justice rendue sans complaisance », Jean-Luc Mélenchon tweetant : « Personne n’est au-dessus des lois, pas même les présidents. » Emmanuel Macron, quant à lui, a évoqué un « État qui doit protéger ses institutions sans faillir à l’équité ».

Au-delà des clivages partisans, cet épisode interroge la mémoire collective : après les affaires Chirac ou Hollande, la France bascule-t-elle dans une ère où les anciens monarques de la République paient cash leurs erreurs ? Pour certains analystes, il s’agit d’un tournant, d’un rappel brutal que le pouvoir, même suprême, n’efface pas les traces.

Tandis que les barreaux de la Santé claquent derrière lui, Nicolas Sarkozy entame ce qui pourrait être le crépuscule d’une carrière tumultueuse. Reste à savoir si l’appel portera ses fruits. En définitive, la postérité dira si ce séjour forcé est une parenthèse ou le point final d’un destin hors norme.

 

Niamey : lancement de “Une Semaine, Une École” au CES Gaweye 2

À Niamey, l’école devient le cœur battant de la refondation nationale. Avec le lancement de l’initiative “Une Semaine, Une École”, le gouvernement place l’éducation, le patriotisme et l’innovation au centre de son projet de société. Une première étape symbolique au CES Gaweye 2, entre excellence académique et engagement citoyen.

 

Niamey, 20 octobre 2025 – Sous un soleil radieux, le Collège d’Enseignement Secondaire (CES) Gaweye 2 a accueilli ce lundi la première édition de l’initiative “Une Semaine, Une École”, marquant ainsi le début de l’année scolaire 2025-2026. Présidée par Dr Élisabeth Shérif, Ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, cette visite symbolique s’inscrit pleinement dans le cadre de la refondation du système éducatif nigérien, avec un accent particulier sur les valeurs patriotiques et l’excellence académique.

 Une cérémonie solennelle et fédératrice

 

Pour donner le ton, la Ministre, accompagnée d’une délégation composée de cadres centraux et déconcentrés de son ministère, de l’Administrateur délégué de l’Arrondissement communal Niamey 5 et de partenaires de l’école, a ouvert la cérémonie par la montée des couleurs. L’exécution de l’Hymne de la Patrie et de celui de l’Alliance des États du Sahel (AES) a résonné dans l’enceinte du collège, unissant élèves, enseignants et invités dans un élan collectif.

« Ces moments de retrouvailles, après des vacances bien méritées, rappellent l’unité de notre communauté éducative », a commenté un enseignant, ému par l’atmosphère festive.

Par ailleurs, le CES Gaweye 2, choisi pour inaugurer cette initiative, n’a pas démérité. En effet, l’établissement s’est distingué lors des derniers examens avec un taux de réussite de 80,15 % au BEPC – le plus élevé de l’Arrondissement communal Niamey 5 – et 46,77 % au Baccalauréat. Ces résultats ont été salués par des applaudissements nourris. À cette occasion, le Proviseur, suivi du Président du Comité de Gestion de l’École (COGES) et de l’Administrateur délégué, a également exprimé sa reconnaissance envers la Ministre : « Votre détermination pour une éducation de qualité, équitable et accessible à tous nous inspire », a-t-il déclaré sous les vivats de l’assemblée.

À Niamey, la Ministre de l’Éducation lance “Une Semaine, Une École” au CES Gaweye 2, valorisant excellence académique, patriotisme et innovation. Une initiative phare pour refonder le système éducatif nigérien et renforcer l’engagement citoyen des élèves.

Une école, une semaine, un avenir : un discours porteur de vision

 

Ensuite, dans son allocution, Dr Élisabeth Shérif a félicité le corps enseignant, l’administration et les partenaires pour leurs efforts conjugués. « Vos résultats aux examens de fin d’année sont une fierté nationale », a-t-elle lancé. Elle a également replacé cette réussite dans un cadre plus large : depuis l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et sous le leadership du Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, « l’école nigérienne retrouve ses lettres de noblesse ». À ce titre, la Ministre a détaillé les réformes engagées : bonne gouvernance éducative, valorisation des enseignants, modernisation des infrastructures et promotion d’une éducation patriotique au service de la souveraineté.

 Une tournée pédagogique et inspirante

Dans la continuité de cette journée, la visite s’est poursuivie dans les salles de classe, où Dr Shérif a prodigué des conseils aux élèves : « Travaillez avec persévérance, discipline et amour de la patrie. Cultivez l’excellence pour bâtir un Niger fort. » Il convient aussi de rappeler que l’initiative “Une Semaine, Une École” vise précisément à inculquer ces valeurs de civisme et de patriotisme dans le cadre d’une refondation globale du système éducatif.

À Niamey, la Ministre de l’Éducation lance “Une Semaine, Une École” au CES Gaweye 2, valorisant excellence académique, patriotisme et innovation. Une initiative phare pour refonder le système éducatif nigérien et renforcer l’engagement citoyen des élèves.

Deuxième étape : l’École Primaire Gaweye 3

 

Dans un second temps, la délégation s’est rendue à l’École Primaire Gaweye 3, créée en octobre 2011 et comptant 657 élèves, dont 318 filles. L’établissement a enregistré un taux de réussite de 74 % au Certificat de Fin d’Études du Premier Degré (CFEPD) lors de la session 2025. « Nous redoublerons d’efforts pour viser encore plus haut », a affirmé la Directrice, galvanisée par la présence ministérielle. Là encore, la Ministre a sillonné les classes pour encourager les écoliers et féliciter les enseignants.

 Innovation en marche : inauguration de la classe digitale

Enfin, point d’orgue de la visite : l’inauguration symbolique de la classe digitale, fruit du Projet LIRE (Lecture, Innovation, Recherche et Éducation). Ce nouvel espace numérique incarne la modernisation en cours, intégrant les outils technologiques dans les apprentissages quotidiens. « C’est un symbole concret de notre engagement pour une éducation inclusive et innovante », a insisté Dr Shérif, en observant des élèves manipulant tablettes et logiciels interactifs.

 

Une école, une semaine, un avenir : une dynamique porteuse d’espoir

En conclusion, la première édition de “Une Semaine, Une École” s’achève sur une note d’optimisme, incarnant une volonté politique affirmée de replacer l’éducation au cœur du projet national.

L’initiative symbolise bien plus qu’une simple visite ministérielle. En effet, dans un Niger en quête de souveraineté et de résilience, former une jeunesse instruite, disciplinée et patriote est devenu une priorité stratégique. À l’heure où les défis sécuritaires et socio-économiques exigent une mobilisation totale, de telles démarches constituent le levier d’un renouveau durable. Si chaque école devient un foyer d’excellence et de civisme, alors c’est tout le pays qui s’éduque à sa propre renaissance.

 

Niamey/ECCAM : Pari sur l’entrepreneuriat jeune

Sous le parrainage du Colonel Boubacar Soumana Garanké, la Ville de Niamey s’est impliquée dans la journée portes ouvertes de l’ECCAM ce week-end. L’événement a réuni autorités et acteurs économiques pour promouvoir l’entrepreneuriat comme solution clé au chômage. Il s’agit d’un engagement fort pour forger une jeunesse nigérienne « entreprenante, créative et résiliente.

 

Niamey, 20 octobre 2025 – La Ville de Niamey a marqué son engagement auprès de la jeunesse lors de la journée portes ouvertes de l’ECCAM (École de Comptabilité, de Communication, d’Administration et de Management) ce week-end. L’événement, parrainé par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la municipalité, a réuni acteurs institutionnels, enseignants et étudiants autour d’un thème crucial : l’entrepreneuriat, levier d’insertion professionnelle des jeunes Nigériens.

La manifestation, tenue dans les locaux de l’ECCAM, a attiré une large audience, signe de l’intérêt grandissant pour l’éducation axée sur l’emploi. Étaient présents notamment l’Administrateur Délégué de Niamey 2, M. Oumarou Idé Issaka, la PDG de Niger Lait S.A., le Directeur de l’Enseignement Supérieur Privé, ainsi que des représentants de l’OPAGEN. Ce rassemblement a créé un véritable hub d’échanges entre étudiants motivés et figures du monde économique.

La Ville de Niamey participe à la journée portes ouvertes de l’ECCAM, centrée sur l’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle des jeunes

L’ECCAM : l’entrepreneuriat au cœur des débats

 

Le temps fort de la journée fut la conférence publique centrée sur « L’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle des jeunes ». Des interventions ont souligné les défis actuels de l’emploi au Niger tout en insistant sur le rôle de l’innovation et du leadership. « C’est un moment clé pour inspirer les jeunes à devenir des acteurs du changement, plutôt que des simples spectateurs », a affirmé un participant.

Par ailleurs, les échanges furent fructueux, avec des questions fusant sur les opportunités d’innovation locale, le financement des startups et les parcours d’insertion. Cette journée portes ouvertes n’a pas seulement révélé les infrastructures de l’ECCAM ; elle a aussi ouvert un dialogue essentiel pour l’avenir économique du pays et les aspirations concrètes d’une nouvelle génération.

La Ville de Niamey participe à la journée portes ouvertes de l’ECCAM, centrée sur l’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle des jeunes

La Ville de Niamey honorée pour son soutien

 

Enfin d’événement, des témoignages de satisfaction ont salué l’engagement de plusieurs acteurs. Le Colonel Boubacar Soumana Garanké et M. Oumarou Idé Issaka ont été particulièrement honorés pour leur soutien inlassable à la jeunesse, à l’éducation et au développement local. Ces distinctions prouvent l’engagement concret de la municipalité de Niamey : forger une jeunesse entreprenante, créative et résiliente.

Cet événement s’inscrit dans la stratégie plus large de la municipalité, qui multiplie les initiatives pour développer l’employabilité des jeunes. À l’heure où le chômage des moins de 30 ans reste un défi majeur, de telles journées portes ouvertes incarnent un espoir tangible. L’ECCAM confirme ainsi sa mission d’incubateur de talents, prêt à propulser la prochaine vague d’entrepreneurs nigériens.

Si les défis de l’emploi restent colossaux à Niamey, la dynamique insufflée par cette journée et le soutien des autorités locales prouvent que la jeunesse nigérienne est prête. Cette génération doit désormais transformer ses aspirations en entreprises concrètes pour changer l’avenir économique du pays.

Attaque armée à Bagaroua : deux gardes tués, quatre assaillants neutralisés

La région de Tahoua au Niger, à la frontière malienne, est de nouveau la cible d’une offensive jihadiste. Samedi, des hommes armés à moto ont frappé le cœur administratif de Bagaroua. Repoussée par la Garde nationale, l’attaque a coûté la vie à deux soldats, mais le bilan macabre révèle surtout la vulnérabilité croissante des institutions locales face à la menace terroriste en pleine expansion.

 

Tahoua (Niger), 20 octobre 2025 – La localité de Bagaroua, dans la région de Tahoua (sud-ouest du Niger), a été la cible d’une attaque armée présumée terroriste le samedi 18 octobre. Arrivés à moto en pleine journée, les assaillants ont ciblé le quartier administratif, notamment la résidence du préfet et la mairie, avant d’être repoussés par les forces de la Garde nationale du Niger (GNN). Le bilan provisoire fait état de deux gardes nationaux tués et de quatre assaillants neutralisés, selon des sources sécuritaires.

Une attaque ciblée sur un axe stratégique

L’assaut s’est déroulé en matinée sur une route fréquentée reliant Bagaroua à des zones frontalières sensibles, un axe fréquenté par les civils et les commerçants. Les hommes armés, soupçonnés d’appartenir à des groupes jihadistes actifs dans la zone sahélienne, ont ouvert le feu sur les bâtiments publics, déclenchant des incendies qui ont détruit un véhicule des Forces de défense et de sécurité (FDS), ainsi que du matériel administratif. Deux motos utilisées par les assaillants ont été récupérées par les forces nigériennes lors de la riposte.

Niger : L'attaque terroriste à Bagaroua contre les institutions fait deux morts dans la Garde nationale, soulignant la progression de la menace jihadiste à Tahoua. Niger : L'attaque terroriste à Bagaroua contre les institutions fait deux morts dans la Garde nationale, soulignant la progression de la menace jihadiste à Tahoua.

 Riposte rapide, mais climat de peur à Bagaroua

Les éléments de l’escadron de la Garde nationale du Niger (GNN) stationnés sur place ont réagi immédiatement, engageant un échange de tirs nourris. « Malgré la surprise de l’attaque en plein jour, la riposte a permis de neutraliser quatre assaillants et de protéger les civils », indiquent des sources locales.

L’attaque a semé une vive psychose parmi les habitants de Bagaroua, commune rurale d’environ 20 000 personnes, déjà exposée à des incursions armées venues du Mali voisin. Plusieurs familles réfugiées à Bagaroua, après avoir fui les violences au Mali, ont de nouveau quitté les lieux par crainte d’une nouvelle offensive. Cette tragédie ne fait qu’aggraver une situation déjà précaire, tandis que les tirs ont résonné dans toute la localité.

Niger : L'attaque terroriste à Bagaroua contre les institutions fait deux morts dans la Garde nationale, soulignant la progression de la menace jihadiste à Tahoua.

Bagaroua : visite officielle et opérations en cours

Le gouverneur de la région de Tahoua, le colonel-major Souleymane Amadou, s’est rendu sur les lieux le lendemain, dimanche 19 octobre, pour évaluer les dommages. Accompagné d’une délégation sécuritaire, il a réconforté la population et promis un renforcement des mesures de protection. « Cette visite est un geste de solidarité avec les victimes et un signal de fermeté face à la menace », a rapporté une source officielle.

Cette offensive survient quelques jours après le passage du haut-commandant de la GNN, le colonel-major Ahmed Sidien, dont le déplacement visait justement à anticiper les risques croissants dans cette zone frontalière. Des opérations de ratissage sont actuellement en cours pour traquer d’éventuels fuyards, selon le ministère de la Défense.

 

Une menace persistante au Sahel

 

Bagaroua, proche de la frontière malienne, illustre la progression des violences jihadistes vers le sud du Niger. Des groupes comme l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) ou le JNIM multiplient les attaques sur les axes administratifs, cherchant à déstabiliser les institutions locales. La région de Tahoua a enregistré une hausse de 30 % des incidents sécuritaires en 2025 selon l’ONU, forçant des milliers de déplacés internes.

Les autorités nigériennes et la Force conjointe de l’AES appellent à la vigilance accrue des populations. Aucune revendication n’a été émise, et les enquêtes se poursuivent pour identifier formellement les responsables. Ce nouvel épisode souligne les défis sécuritaires persistants au Niger, un pays où l’armée mène une lutte acharnée contre l’instabilité sahélienne au prix de pertes régulières.

 

 Une guerre d’usure aux portes du sud

Ce nouvel épisode met en lumière les défis sécuritaires persistants au Niger, où l’armée mène une lutte acharnée contre l’instabilité sahélienne. Une guerre d’usure qui se traduit par des pertes humaines régulières, des deux côtés, et une pression croissante sur les institutions locales.