Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 15 sur 214

Attentat à l’EEI contre un bus à Sikasso : plusieurs civils touchés

Sud du Mali – longtemps perçu comme un bastion de stabilité, la région de Sikasso bascule dans l’incertitude. L’attaque d’un bus civil sur l’axe Daniéna — Sikasso, ce dimanche, marque un tournant inquiétant. Civils blessés, route stratégique ciblée, menace jihadiste en expansion : le conflit s’enracine là où l’on croyait encore à la paix. La peur gagne désormais Sikasso, révélant la fragilité d’un équilibre que l’on pensait durable.

 

Sikasso (Mali), 20 octobre 2025 – La région de Sikasso, dans le sud du Mali, a été frappée hier, dimanche 19 octobre, par une nouvelle attaque attribuée à un Engin Explosif Improvisé (EEI). Un bus de transport public, de la compagnie Tchiporogo, a heurté l’engin entre Daniéna et Sikasso, sur la route de Zégoua (frontière ivoirienne). Le bilan provisoire fait état de plusieurs victimes civiles, avec des blessés et des disparus parmi les passagers, majoritairement des femmes et des enfants, selon des sources locales et sécuritaires.

L’incident s’est produit vers midi sur cet axe vital pour le commerce transfrontalier. Le bus, qui transportait une trentaine de passagers, a explosé après avoir roulé sur l’EEI dissimulé sur la chaussée. Les secours ont évacué les rescapés vers l’hôpital de Sikasso pour des soins d’urgence. Les autorités maliennes ont immédiatement bouclé la zone pour sécuriser les lieux et mener les premières investigations.

Attentat à l’EEI contre un bus à Sikasso : une insécurité grandissante dans le sud du Mali

 

Longtemps considéré comme relativement stable, le sud malien connaît depuis début 2025 une recrudescence des violences attribuées à des groupes armés non étatiques. Les attaques à l’EEI et les embuscades se multiplient, ciblant les axes routiers et les civils. Des groupes affiliés au JNIM (branche sahélienne d’Al-Qaïda) sont régulièrement mis en cause.

 

Sikasso, carrefour frontalier avec le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, fait désormais face à une propagation des violences venues du centre et du nord du pays. Des rapports récents confirment une « résurgence significative » des actions terroristes, notamment l’utilisation d’EEI sur les principales routes commerciales. En avril dernier, une série d’incidents similaires avait déjà alerté les autorités, conduisant à des restrictions de circulation et à l’envoi de renforts militaires. Ces événements soulignent les défis persistants pour l’État malien qui, malgré le retrait des forces onusiennes et européennes, doit gérer une instabilité chronique depuis le coup d’État de 2020.

« Les routes ne sont plus sûres, même pour aller au marché », témoigne un commerçant de Zégoua, joint par téléphone sous couvert d’anonymat. L’attaque de ce week-end ravive les craintes d’une extension du conflit vers le sud, où les civils paient un lourd tribut.

Un bus civil visé par un engin explosif entre Daniéna et Sikasso, au sud du Mali : plusieurs blessés, contexte sécuritaire dégradé, et menace jihadiste en expansion. L’attaque marque un tournant inquiétant dans une région longtemps considérée comme stable.

Riposte sécuritaire et mobilisation régionale

 

À la suite de l’explosion, les forces armées maliennes ont lancé une opération de ratissage autour de Daniéna, mobilisant hélicoptères et patrouilles terrestres. « Les forces armées prennent toutes les mesures nécessaires pour traquer les auteurs et protéger les populations », a déclaré une source militaire à Bamako.

Alors que le Mali fait face à une série d’attaques – au moins une dizaine revendiquées par le JNIM depuis juillet –, cet attentat souligne l’urgence d’une stratégie globale de protection des civils. Les autorités appellent à la vigilance sur les routes, tandis que l’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque.

En somme, l’attentat de Sikasso s’ajoute à une série noire qui fragilise davantage les zones autrefois épargnées du sud malien. Les civils, désormais cibles collatérales d’un conflit qui déborde ses frontières traditionnelles, accentuent la question d’une réponse régionale coordonnée. Dans l’attente de résultats concrets sur le terrain, les populations locales, elles, continuent de vivre dans l’angoisse du prochain choc.

Niamey : l’État reçoit un rapport choc pour sauver le Foncier

Urbanisation anarchique à Niamey : un rapport clé sonne l’alarme et propose des mesures radicales, dont un audit des lotissements privés et la création d’une Agence Unique du Foncier, pour juguler la crise et les conflits sociaux.

 

Niamey, 17 octobre 2025 – Ce vendredi matin, au Ministère de l’Intérieur, une cérémonie officielle a marqué la remise d’un rapport crucial sur la gestion du foncier urbain et périurbain de la capitale nigérienne. Présentée par le Secrétaire Général du ministère, président du comité ad hoc, cette initiative met en lumière les tensions croissantes générées par l’urbanisation anarchique qui menacent la stabilité sociale et environnementale de Niamey, une ville en pleine explosion démographique.

Le comité, mis en place il y a un an pour améliorer la gouvernance foncière, a diagnostiqué de graves dysfonctionnements : conflits récurrents liés aux lotissements privés, litiges d’expropriations et mise en péril des zones pastorales. « La gestion du foncier à Niamey et alentour est un enjeu vital pour notre stabilité sociale et économique », a affirmé le Secrétaire Général, introduisant ainsi ce rapport qui formule une série de recommandations pour une réorganisation profonde du secteur.

Audit, Agence Unique et Ceinture Verte : les solutions du Comité

 

Les mesures phares proposées par le comité incluent la réalisation d’un audit général des lotissements privés sous l’égide du Ministère de l’Intérieur, visant à réguler ces initiatives souvent opaques. En effet , ils préconisent  la création d’une Agence Unique du Foncier, directement rattachée au ministère, pour centraliser les procédures et mettre fin aux chevauchements administratifs.

Pour sécuriser les transactions, le rapport suggère un système sécurisé d’édition des actes de cession, couplé à un renforcement du cadre juridique (lois et décrets assortis de sanctions dissuasives). D’ailleurs, l’environnement ne passe pas au second plan : le comité propose d’aménager une nouvelle Ceinture verte le long du kori de Ouallam et de sécuriser les ressources naturelles partagées, notamment les zones pastorales, les couloirs de passage et les points d’eau.

Le document met en priorité la révision de la loi sur l’expropriation et recommande de renforcer les capacités des chefs traditionnels à travers des ateliers régionaux de sensibilisation sur le régime juridique des terres. Il souligne que « ces chefs, gardiens ancestraux du sol, doivent disposer des outils nécessaires pour prévenir les conflits. »

Face à l’urbanisation anarchique à Niamey, un rapport officiel propose des mesures radicales — audit des lotissements, Agence Unique du Foncier et Ceinture verte — pour prévenir les conflits sociaux et restaurer la paix urbaine.

Un rapport choc : le Ministre promet une mise en œuvre « rapide » face à l’urgence

 

Conscient de l’acuité du problème, avec des litiges fonciers qui explosent dans les périphéries de Niamey (Kollo, Tillabéry), le comité insiste pour que l’audit, la gestion de la Ceinture Verte et la création de l’Agence Unique soient mis en œuvre immédiatement.

À la réception du document, le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed TOUMBA, a salué l’engagement du comité. « Toutes ces propositions seront transmises à qui de droit pour une mise en œuvre rapide », a-t-il affirmé, promettant une action décisive pour juguler l’anarchie foncière qui freine le développement de la capitale.

Face à l’urbanisation anarchique à Niamey, un rapport officiel propose des mesures radicales — audit des lotissements, Agence Unique du Foncier et Ceinture verte — pour prévenir les conflits sociaux et restaurer la paix urbaine.

Un rapport choc : un pas vers la paix sociale dans une ville sous pression

Par ailleurs, cette remise de rapport intervient à un moment critique pour Niamey, où l’afflux migratoire et la spéculation immobilière exacerbent les inégalités. Les autorités et la société civile espèrent que ces recommandations apaiseront les tensions et favoriseront un aménagement urbain inclusif. « C’est une opportunité historique pour réconcilier l’État, les traditionnels et les investisseurs », commente un urbaniste nigérien.

L’enjeu est désormais celui de l’action : après une année de diagnostic, la capitale nigérienne attend des pouvoirs publics une application rapide de ces mesures phares. Un test décisif pour la crédibilité de l’État face à l’urgence d’une paix sociale durable dans ses périphéries bouillonnantes.

Agadez : 3,2 millions de FCFA versés au Fonds de Solidarité

Agadez se mobilise pour la Patrie ! 3,2 millions de FCFA récoltés en un jour pour le FSSP, prouvant qu’à 100 FCFA chacun, l’unité fait la force.

 

Agadez, 17 octobre 2025 – Dans un geste fort d’unité nationale, le gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, a présidé au sein du Gouvernorat une cérémonie solennelle de réception et de remise de contributions au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP). L’événement répondait à l’appel lancé par le Président de la République, Chef suprême des Armées, le Général d’Armée Abdourahmane Tiani. Dès le coup d’envoi des opérations de contributions volontaires de 100 FCFA, une somme totale de 3 256 300 FCFA a été collectée sur place et immédiatement versée au Fonds via la Trésorerie Régionale.

Cette initiative, essentielle au renforcement de la défense nationale face aux défis sécuritaires au Sahel, a vu la participation active de personnalités civiles et militaires. Parmi elles, le Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, également président du comité régional de mobilisation pour le FSSP, a apporté son soutien. Préfets, administrateurs de départements et directeurs régionaux ont également répondu présents, illustrant l’unité régionale autour de cette cause patriotique.

La région d'Agadez démontre son unité nationale en collectant plus de 3,2 millions de FCFA, du Gouvernorat aux communautés locales,

Des 100 FCFA qui unissent à Agadez : du Gouvernorat aux communautés Touareg et Peuls

 

La cérémonie a débuté par les premières remises officielles, donnant le coup d’envoi d’une mobilisation exemplaire. Le personnel du Gouvernorat d’Agadez, représenté par le Secrétaire Général Adjoint (SGA), a ouvert le bal, suivi des préfets de plusieurs départements de la région, dont celui d’Arlit. Les administrateurs de départements, ainsi que les groupements Touareg et Peuls, ont ensuite adhéré avec enthousiasme. Des particuliers et des représentants de communautés locales (Ingall, Tchirozérine, Aderbissinat, et la communauté Kawarienne) ont complété ces gestes, témoignant d’une adhésion transversale à l’appel présidentiel.

« Le Gouverneur a donné le ton en initiant ces contributions volontaires de 100 FCFA, un geste simple mais puissant qui mobilise tous les citoyens pour la sauvegarde de notre patrie », a commenté un proche du comité, soulignant comment ces dons modestes, multipliés par des milliers, forgent une chaîne de solidarité inébranlable.

Le FSSP : l’ambition de « bâtir avec ses propres forces »

 

Créé par l’ordonnance nᵒ 2023-13 du 11 octobre 2023, le FSSP vise à collecter des ressources pour soutenir les Forces de Défense et de Sécurité nigériennes dans leur lutte contre les menaces terroristes et pour la préservation de l’intégrité territoriale. Un an après sa création, le fonds continue de recevoir des contributions en numéraire et en nature de la part de structures diverses. À l’échelle nationale, des entreprises comme Niger Telecom ont déjà versé des millions de FCFA, renforçant ainsi la capacité du Niger à « bâtir avec ses propres forces ».

À Agadez, région frontalière et stratégique, cette cérémonie locale s’aligne aussi sur cette dynamique nationale. Le Sultan Oumarou Ibrahim Oumarou a salué l’engagement : « C’est un acte de foi en notre pays, où chaque FCFA compte pour la paix et la sécurité de nos enfants. » Le gouverneur Ibra Boulama Issa a, pour sa part, exhorté les populations à poursuivre cette mobilisation, promettant que ces fonds seront utilisés de manière transparente pour équiper les forces armées.

La région d'Agadez démontre son unité nationale en collectant plus de 3,2 millions de FCFA, du Gouvernorat aux communautés locales,

Agadez : un signal fort pour la cohésion nationale

 

Dans un contexte où le Niger fait face à des pressions sécuritaires persistantes, cette collecte à Agadez résonne comme un message d’unité. Les autorités locales estiment que cette initiative pourrait inspirer d’autres régions, avec un objectif national ambitieux pour le FSSP. « Contribuer, c’est dire au Niger : je suis avec toi », comme le martèle la communication officielle du fonds.

Tandis que les dunes d’Agadez veillent sur cette terre de résistance, cette journée de solidarité marque un tournant dans l’engagement citoyen.

Niger : Le Fonds de Solidarité pour la Patrie (FSSP) s’installe à Agadez

À Agadez, la solidarité prend des allures de mobilisation nationale.  les citoyens répondent massivement à l’appel du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, porté par le slogan « 100 F pour l’avenir ». Une initiative qui unit autorités, communautés et société civile autour d’un même objectif : défendre la souveraineté du Niger avec les moyens du peuple.

 

Agadez, 17 octobre 2025 – Face à la menace sécuritaire qui pèse sur le Sahel, la mobilisation citoyenne s’intensifie au Niger. Dans ce contexte, le gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, a donné ce vendredi le coup d’envoi officiel des opérations de contributions volontaires au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP). Cet appel, lancé en écho au mot d’ordre du Chef suprême des Armées, le Général d’Armée Abdourahmane Tiani – « 100 F pour la Patrie, un geste pour l’avenir » –, a rencontré un succès retentissant dès ses premières heures.

En effet, la cérémonie, tenue dans l’enceinte du Gouvernorat, a réuni une foule impressionnante : préfets, autorités coutumières, directeurs régionaux et organisations socioprofessionnelles, tous présents pour témoigner de leur adhésion totale. « Chaque franc collecté est une brique pour la défense de notre souveraineté », a déclaré le gouverneur Ibra Boulama Issa, exhortant ainsi les citoyens à faire de ce geste modeste un levier collectif pour l’avenir du Niger.

À Agadez, le Niger lance officiellement le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), avec l’appel “100 F pour l’avenir”. Une mobilisation citoyenne massive soutient l’armée face aux menaces sécuritaires dans le Sahel.

Le Fonds de Solidarité : un don symbolique de 100 FCFA au service de l’Armée

 

Concrètement, le FSSP est un mécanisme destiné à soutenir les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans leur lutte contre les menaces terroristes et pour préserver l’intégrité territoriale. Il repose sur des contributions volontaires accessibles à tous : un simple don de 100 FCFA par personne.

Portée par les plus hautes autorités, l’initiative, impulsée par le chef de l’État, vise à « bâtir avec nos propres forces », comme l’a rappelé le gouverneur, insistant sur l’importance de cette mobilisation dans une région frontalière comme Agadez, particulièrement exposée aux tensions sécuritaires.

Dès le lancement, les premiers chèques et enveloppes ont afflué, marquant une synergie rare entre l’État et les citoyens. Les autorités locales ont donné l’exemple, rapidement suivies par des délégations communautaires. « C’est un honneur de contribuer à la sauvegarde de la Patrie ; ce geste unifie nos cœurs et nos efforts », a confié un préfet présent. De leur côté, les autorités coutumières, gardiens des traditions locales, ont joué un rôle pivot, mobilisant leurs communautés.

À Agadez, le Niger lance officiellement le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), avec l’appel “100 F pour l’avenir”. Une mobilisation citoyenne massive soutient l’armée face aux menaces sécuritaires dans le Sahel.À Agadez, le Niger lance officiellement le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), avec l’appel “100 F pour l’avenir”. Une mobilisation citoyenne massive soutient l’armée face aux menaces sécuritaires dans le Sahel.

Le Fonds de Solidarité : une mobilisation qui dépasse les frontières administratives

Au-delà de l’événement, cette mobilisation a incarné un pacte social renouvelé. Des représentants des groupements socioprofessionnels, des associations de femmes et des jeunes ont promis de relayer l’opération dans les villages reculés et les oasis isolées.

« À Agadez, la solidarité n’est pas un mot ; c’est une action quotidienne forgée par l’histoire », a ajouté le gouverneur, tout en appelant à une extension rapide des collectes dans les départements périphériques, notamment Arlit, Tchirozérine ou Ingall.

Par ailleurs, ce lancement s’inscrit dans une dynamique nationale plus large. Alors que d’autres régions préparent des cérémonies similaires, le FSSP émerge comme un symbole de résilience citoyenne et d’autonomie stratégique du Niger, loin des aides extérieures parfois conditionnelles.

Tandis que le sable d’Agadez porte les échos de ces engagements, cet élan pourrait bien inspirer le reste du pays. Reste à savoir si les 100 FCFA par tête deviendront une marée montante pour la sécurité nationale.

 

Un duel des géants de la Serie A, Der Klassiker et le derby du nord-ouest de l’Angleterre : faites le plein d’adrénaline avec les plus belles affiches de la semaine !

 

Ne manquez pas le retour des plus grands championnats européens et vivez un week-end inoubliable avec 1xBet, le meilleur site de paris sportifs international. Attrapez les meilleures cotes sur les matches clés via le lien et plongez dans l’ambiance du grand football. Pariez de manière responsable et restez au courant de l’actualité !

 

Roma – Inter, 18 octobre

 

Après la nomination de Gian Piero Gasperini comme entraîneur, les Jaune et Rouge ont montré à toute l’Italie le rictus d’un véritable prédateur. La Roma a remporté cinq de ses six matchs de championnat, devenant l’une des plus grandes révélations de la Serie A.

 

L’Inter s’est enfin adapté aux exigences de Cristian Chivu et est sur la lancée de champion après des défaites décevantes contre l’Udinese et la Juventus. Le leader et capitaine milanais, Lautaro Martínez, a largement contribué à leur succès avec les efforts non-négligeables du brillant Federico Dimarco. Malgré son poste de défenseur, l’Italien a inscrit deux buts et délivré trois passes décisives en six apparitions en championnat.

 

Le dernier choc entre ces deux équipes en Serie A s’est soldé par une courte victoire de la Roma, et l’Inter est désormais déterminé à prendre sa revanche.

 

Cotes : V1 – 3,31, X – 3,31, V2 – 2,49

 

Bayern Munich – Borussia Dortmund, 18 octobre

 

Les deux clubs ont abordé ce match en tant que leaders de la Bundesliga, ce qui accroît la valeur d’une victoire dans Der Klassiker. Vincent Kompany a recréé l’ADN du Bayern en tant que champion : le collectif munichois domine chaque partie, avec une moyenne de plus de trois buts par jeu. Le trio imbattable composé de Luis Diaz, Harry Kane et Michael Olise est capable d’écraser n’importe quelle défense adverse.

 

L’ancien coach du Bayern, Niko Kovač, a relancé le Borussia Dortmund et en a fait un prétendant au titre. Les Noir et Jaune combinent habilement des attaques percutantes avec une défense compacte, affichant d’excellents résultats en championnat et en Ligue des champions.

 

Le Bayern et le Borussia sont tous deux invaincus cette saison. Ce week-end pourrait marquer la fin d’une série de victoires pour les deux équipes.

 

Cotes : V1 – 1,379, X – 6,02, V2 – 8,05

 

Liverpool – Manchester United, 19 octobre

 

Les Reds ont essuyé un échec en trois derniers matchs toutes compétitions confondues et ont perdu leur leadership en Premier League. Un Liverpool rajeuni peine encore à retrouver son rythme, mais reste l’un des principaux prétendants à la couronne. Cette rencontre contre leurs rivaux jurés est une excellente occasion pour Arne Slot et ses hommes de dissiper toute rumeur concernant la crise au sein de l’équipe.

 

Manchester United a gagné pour la dernière fois à Anfield en 2016, et ils ont maintenant une occasion unique de mettre un terme à cette série décevante. Malgré un succès convaincant contre Sunderland la semaine dernière, Ruben Amorim est toujours au bord du licenciement. Une victoire dans le derby du Nord-Ouest pourrait remettre les Red Devils sur la voie de la victoire et redonner confiance des supporters dans les idées du manager portugais.

 

Cotes : V1 – 1,649, X – 4,695, V2 – 5,1

 

Utilisez notre analyse d’avant-match pour parier sur les affiches clés du week-end via le lien avec les meilleures chances de victoire. Transformez vos connaissances footballistiques en argent réel avec 1xBet, le meilleur site de paris sportifs international !

 

Liban : 11 millions pour la libération de Kadhafi

Beyrouth : Du nouveau dans l’affaire de la disparition de l’imam Moussa Sadr. Un tribunal libanais a ordonné ce vendredi la libération d’Hannibal Kadhafi, fils de l’ancien dictateur libyen. Après près de dix ans de détention arbitraire, l’exilé de 50 ans devra s’acquitter d’une caution fixée à 11 millions de dollars. Cette décision, qui intervient sur fond de tensions politiques, relance les spéculations sur les contentieux historiques entre le Liban et la Libye.

 

Beyrouth, 17 octobre 2025 – C’est un rebondissement inattendu après près d’une décennie de détention : un tribunal libanais a ordonné ce vendredi la remise en liberté d’Hannibal Kadhafi, fils cadet de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Âgé de 50 ans, il devra verser une caution colossale de 11 millions de dollars et reste sous interdiction de voyage, selon une source judiciaire. Cette décision marque la fin — ou une pause — d’une saga judiciaire qui liait le sort de cet exilé à l’un des mystères les plus persistants du Moyen-Orient : la disparition de l’imam chiite Moussa Sadr en 1978.

Interrogé par le juge, Hannibal Kadhafi a obtenu sa libération sous des conditions strictes, après avoir passé dix ans en détention sans jugement ferme depuis son enlèvement en Syrie en 2015. Les autorités l’avaient conduit à Beyrouth pour répondre des accusations qui lui sont reprochés, après son exil dans ce pays  à la chute de son père en 2011. En 2017, la justice l’a inculpé pour « dissimulation d’informations » liées à la disparition de Sadr, un leader spirituel libanais influent. À l’époque des faits, Hannibal n’avait pourtant que trois ans.

 

Hannibal Kadhafi : le fantôme de Moussa Sadr, énigme non résolue

 

La disparition de l’imam Moussa Sadr, survenue le 31 août 1978 à Tripoli (Libye), reste l’une des énigmes non résolues du monde chiite. Sadr, fondateur du mouvement Amal, s’était évaporé avec deux de ses compagnons lors d’une visite officielle en Libye.

Les autorités libyennes de l’époque, sous Kadhafi père, avaient nié toute implication, mais les soupçons persistants pointent vers un enlèvement commandité par le régime.

Hannibal Kadhafi, accusé d’avoir détenu Sadr entre 1978 et 1982 dans une de ses propriétés, a toujours clamé son innocence. Son incarcération au Liban, qualifiée de « détention arbitraire » par Human Rights Watch en 2024, a duré près de dix ans sans procès formel. Ses avocats ont aussi invoqué son état de santé dégradé et l’absence de preuves tangibles. « Après des années d’injustice, cette libération est une victoire pour les droits humains », a réagi l’un de ses conseils, sans préciser la source des fonds pour la caution de 11 millions de dollars.

 

Répercussions : tensions au Liban et spéculations en Libye

 

Cette décision intervient dans un contexte tendu pour les deux pays. Au Liban, l’affaire Sadr ravive les plaies du passé chiite. La famille de l’imam, qui avait porté plainte contre Hannibal en 2016, n’a pas encore commenté, mais des sources proches indiquent une possible reprise des poursuites une fois la caution payée.

En Libye, l’actualité d’Hannibal – autrefois connu pour ses frasques – relance les spéculations sur le legs familial, notamment autour de son frère Saïf al-Islam. Des analystes libyens voient dans cette libération un signal diplomatique discret, alors que Beyrouth et Tripoli cherchent à normaliser leurs relations malgré les contentieux historiques.

Le juge a imposé une interdiction de quitter le territoire libanais, scellant pour l’instant le sort d’Hannibal Kadhafi dans l’ombre de Beyrouth. Reste à savoir si cette caution colossale sera rapidement versée, et si le procès pour de bon aura lieu. Une affaire qui, comme la disparition de Sadr, continue de hanter les couloirs du pouvoir.

Investiture à Madagascar : Randrianirina président

Le Colonel Michaël Randrianirina a prêté serment ce vendredi en tant que nouveau Président de Madagascar. Devant un pays au bord de l’implosion après des mois de tensions, le militaire a promis une « rupture » radicale. Son programme : lutte sans merci contre la corruption, assainissement budgétaire et réformes immédiates pour juguler la crise de l’énergie et de la santé. La Grande Île a-t-elle enfin trouvé le leader capable de traduire ses promesses en actes ?

 

Antananarivo, 17 octobre 2025 – C’est dans une atmosphère solennelle, empreinte d’espoir et de détermination, que le Colonel Michaël Randrianirina a prêté serment ce vendredi en tant que nouveau président de la République de Madagascar. L’événement, qui s’est déroulé devant la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), marque un tournant décisif pour l’île de l’océan Indien, secouée par des mois de tensions sociales et politiques.

Devant un parterre de dignitaires, de représentants du mouvement populaire et d’observateurs internationaux, le Colonel Randrianirina, figure montante issue des rangs militaires, a officiellement pris les rênes du pouvoir. Âgé de 48 ans et connu pour son rôle dans les opérations de maintien de l’ordre lors des récents troubles, il succède à un intérim marqué par l’instabilité.

« Je prête serment de défendre la Constitution et de servir fidèlement le peuple malgache », a-t-il déclaré d’une voix ferme, la main sur la Bible et la Constitution, sous les applaudissements contenus de l’assemblée.

Madagascar : Le Colonel Michaël Randrianirina prête serment et promet la rupture. Découvrez son programme de choc : lutte anti-corruption, réformes urgentes sur l'énergie et la santé, pour sortir le pays de la crise. Analyse des réactions.

Colonel Michaël Randrianirina : un discours-programme axé sur l’urgence et le changement

 

Dans son premier discours en tant que chef de l’État, le Colonel Randrianirina n’a pas mâché ses mots. Il a qualifié son investiture de « volonté claire du peuple malgache d’avancer vers le changement », soulignant une rupture nette avec « les errements du passé ». Promettant une refonte en profondeur des systèmes administratifs et socio-économiques, il a tracé les grandes lignes d’un programme ambitieux pour relancer la gouvernance du pays.

Les priorités immédiates sont sans équivoque : l’énergie, au cœur des revendications populaires des dernières années, ainsi que la santé et l’éducation. « Ces secteurs, essentiels à la survie et au développement de notre nation, seront nos chantiers de premier plan », a-t-il affirmé, évoquant des investissements urgents pour pallier les pénuries chroniques et moderniser les infrastructures.

À moyen terme, le nouveau président a annoncé l’organisation d’assises multisectorielles. Celles-ci seront ouvertes à tous les acteurs du mouvement populaire ayant pavé la voie à cette transition. L’objectif ? Élaborer une nouvelle Constitution et des textes électoraux révisés, afin de consolider les bases d’une démocratie plus inclusive et transparente. « Nous écrirons ensemble l’avenir de Madagascar, sans exclusion ni revanche », a-t-il insisté, appelant à une participation massive pour éviter les pièges des divisions passées.

Sobriété budgétaire et « ennemis de la République »

Sur le front économique, le discours a sonné comme un avertissement aux élites corrompues. Le nouveau régime s’engage à instaurer une politique de sobriété budgétaire pour éradiquer le « gaspillage des deniers publics », qui a tant alimenté les frustrations populaires. Des mesures fermes seront prises contre les « ennemis de la République », une formulation qui n’a pas manqué de faire réagir les observateurs, évoquant une possible purge administrative.

Malgré ce ton martial, le Colonel Randrianirina a tendu la main à la communauté internationale. Il invite les partenaires multilatéraux et bilatéraux – de l’Union européenne à la Chine, en passant par les États-Unis et l’Union africaine – à accompagner Madagascar dans ce « pilotage des réformes » via un « dialogue constructif et équitable ».

Rassurant les bailleurs de fonds et investisseurs, il promet aussi  un climat des affaires « apaisé, attractif et sécurisé », avec des incitations fiscales et une lutte accrue contre l’instabilité qui freine les projets.

Madagascar : Le Colonel Michaël Randrianirina prête serment et promet la rupture. Découvrez son programme de choc : lutte anti-corruption, réformes urgentes sur l'énergie et la santé, pour sortir le pays de la crise. Analyse des réactions.

Réactions contrastées et perspectives

 

L’investiture a suscité un mélange de liesse et de prudence. Dans les rues d’Antananarivo, des milliers de manifestants ont célébré l’événement, voyant en Randrianirina un sauveur capable de juguler la crise énergétique et l’inflation galopante. « Enfin un leader qui écoute le peuple ! », s’exclame une enseignante contactée par notre correspondant, qui espère des améliorations rapides dans l’éducation.

Du côté de l’opposition, les voix sont plus mesurées. Certains leaders du mouvement populaire saluent l’ouverture aux assises, mais appellent à une vigilance accrue pour que les promesses ne restent pas lettre morte.

Sur la scène internationale, l’Union africaine a déjà félicité le nouveau président, tandis que des diplomates européens évoquent une « opportunité historique » pour Madagascar.

À l’heure où le soleil se couche sur la capitale, le Colonel Michaël Randrianirina entame son mandat dans un pays assoiffé de stabilité. Reste à savoir si ce serment tiendra ses engagements face aux défis colossaux qui attendent la Grande Île.

Sécurité – Niger : l’État équipe la Police et la Garde nationale

À Niamey, les forces de sécurité intérieure du Niger reçoivent un « coup de pouce logistique décisif ». La Police et la Garde nationale ont bénéficié ce mercredi d’une nouvelle dotation en équipements (camions, gilets pare-balles, tenues). Cette acquisition, financée entièrement par l’État, matérialise l’engagement de la Refondation à renforcer l’opérationnalité des agents face aux menaces qui persistent.

 

Niamey, 15 octobre 2025 – Les autorités de la Transition accélèrent le renforcement des forces de sécurité intérieures du Niger. Ce mercredi, la Police nationale et la Garde nationale ont bénéficié d’une nouvelle dotation en matériels et équipements militaires, financée entièrement sur fonds propres de l’État. Camions, tenues et protections balistiques : ces livraisons matérialisent l’engagement ferme des autorités de la Refondation à doter les agents des outils nécessaires pour contrer efficacement les menaces sécuritaires qui gangrènent le pays.

Police et de la Garde nationale équipés : une dotation complète pour une opérationnalité accrue

 

Seulement quelques jours après la remise de pièces de rechange et l’inauguration de nouvelles infrastructures, cette nouvelle acquisition arrive comme une bouffée d’oxygène. Le lot, dévoilé lors d’une cérémonie officielle à Niamey, comprend :

  • Des camions de transport de troupes et des camions-citernes ;
  • Des tenues de travail et uniformes kakis, des rangers ;
  • Des équipements de protection individuelle (casques, gilets pare-balles) ;
  • Des équipements logistiques collectifs (lits, hangars).

Ces matériels visent à améliorer les conditions de vie et d’intervention des forces sur le terrain, renforçant leur mobilité, leur protection et leur endurance face aux groupes armés. « C’est un investissement stratégique pour que nos hommes puissent jouer pleinement leur rôle dans la lutte contre les forces du mal », a souligné un officier présent à la remise, évoquant les défis persistants dans les régions du Tillabéri et de Diffa.

 L'État du Niger finance sur fonds propres une dotation massive de la Police et de la Garde nationale. Camions, gilets, équipements : un pas vers plus d'efficacité. L'État du Niger finance sur fonds propres une dotation massive de la Police et de la Garde nationale. Camions, gilets, équipements : un pas vers plus d'efficacité.

La volonté de la Refondation : renforcement sous l’égide du Général Toumba

 

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans la dynamique de la Refondation, impulsée par le Président Abdourahmane Tiani, qui place la sécurité intérieure au cœur des priorités nationales. L’acquisition, entièrement financée sur fonds propres par l’État, démontre aussi  la volonté politique du Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, le Général de Division Mohamed Toumba. Sous sa tutelle, le ministère œuvre à un renforcement technique et opérationnel des forces pour une réponse plus efficace aux menaces asymétriques.

Lors de la cérémonie, c’est le Directeur Général des Ressources, le Commandant Hamidou Soumana, qui a procédé à la remise officielle. « La Hiérarchie réitère son engagement à toujours soutenir nos forces. Des activités similaires sont incontestablement prévues dans les jours à venir », a-t-il déclaré, promettant ainsi une continuité dans ces efforts. Ces paroles ont été accueillies par des applaudissements nourris des récipiendaires, qui ont salué cette marque de confiance et de soutien concret.

 L'État du Niger finance sur fonds propres une dotation massive de la Police et de la Garde nationale. Camions, gilets, équipements : un pas vers plus d'efficacité.L'État du Niger finance sur fonds propres une dotation massive de la Police et de la Garde nationale. Camions, gilets, équipements : un pas vers plus d'efficacité.

Un pas vers une sécurité souveraine et résiliente

 

Dans un Niger où les attaques sporadiques rappellent la vulnérabilité des zones frontalières, cette dotation n’est pas qu’un geste logistique : elle symbolise également une refondation sécuritaire holistique. Les autorités rappellent que ces investissements s’accompagnent de formations et de partenariats régionaux, pour une synergie optimale entre Police et Garde nationale.

Alors que les forces de sécurité se préparent à des opérations renforcées, les citoyens y voient un signe d’espoir concret. Avec ces outils, nos gardiens de la paix nous protégeront mieux, car nous les équipons mieux, » confie un habitant de Niamey. Le Général Toumba, pilier de cette stratégie, continue de tracer la voie d’une souveraineté sécuritaire inébranlable et pérenne.

Police et de la Garde nationale équipés : l’autonomie sécuritaire, un pari sur l’efficacité

 

En somme, cet investissement massif sur fonds propres marque une étape symbolique forte dans la quête de souveraineté sécuritaire du Niger. En s’affranchissant de certaines dépendances extérieures pour l’équipement de base, les autorités de la Refondation envoient un signal clair : l’État prend seul la pleine responsabilité de la protection de ses citoyens.

Cependant, cet effort logistique colossal sera jugé sur ses résultats. Les camions, protections et uniformes fraîchement distribués ne sont que des outils ; ils devront se traduire par une diminution tangible des menaces et une sécurisation renforcée des populations, notamment dans les zones frontalières. L’efficacité des forces de sécurité, désormais mieux dotées, est l’enjeu majeur des mois à venir pour le Général Toumba et le Niger tout entier.

DOSSO : 550 000 élèves unis par la solidarité « 100F pour la Patrie »

Dosso en ordre de marche. Le Gouverneur, Colonel-Major Bana Alassane, a présidé ce mercredi le lancement officiel de l’année scolaire 2025-2026. Une tournée exhaustive a confirmé la reprise effective des cours pour plus d’un demi-million d’élèves. L’événement met en lumière le slogan de la Refondation, qui appelle chaque citoyen à un geste modeste mais décisif pour financer l’Éducation nationale.

 

Dosso, 15 octobre 2025 La jeunesse de Dosso a célébré ce matin la rentrée scolaire 2025-2026, accueillant chaleureusement les autorités lors du lancement officiel. Menée par le Gouverneur de la région, le Colonel-Major Bana Alassane, une imposante délégation a sillonné les établissements publics, professionnels et privés de la ville pour attester du bon démarrage des cours. Ce coup d’envoi met en lumière le slogan de la Refondation : « 100 F pour la patrie, un geste pour l’avenir », appelant chaque citoyen à contribuer modestement à l’essor de l’éducation.

Une tournée dynamique pour une rentrée effective

 

Dès les premières heures, le Colonel-Major Bana Alassane, flanqué du Directeur régional de l’Éducation nationale et de nombreux cadres, a effectué une visite minutieuse des écoles. L’objectif : constater de visu l’effectivité de la reprise des classes, malgré des défis persistants comme les retards salariaux et les séquelles des inondations. Les établissements visités – du primaire aux formations professionnelles – ont ouvert grand leurs portes, avec des élèves en uniformes impeccables et des enseignants mobilisés.

Partout, l’ambiance était à la mobilisation. La jeunesse de Dosso a réservé un accueil triomphal aux visiteurs, scandant des slogans d’espoir et de détermination. « C’est un plaisir de voir nos enfants si motivés », a confié une mère d’élève, émue par cette démonstration d’unité.

Le Colonel-Major Bana Alassane préside la rentrée scolaire à Dosso. La région se mobilise pour éradiquer l'abandon scolaire

Sages conseils et décryptage du slogan de la Refondation

 

Au fil des arrêts, le Gouverneur n’a pas hésité à prodiguer des conseils avisés aux apprenants. « Soyez assidus, curieux et respectueux. L’école est votre passeport pour un Niger souverain et prospère », a-t-il insisté, exhortant ainsi les élèves à saisir chaque opportunité d’apprentissage. Ces paroles ont été suivies d’une explication limpide du slogan phare de cette rentrée : « 100 F pour la patrie, un geste pour l’avenir ».

Pour le Colonel-Major Bana Alassane, ce leitmotiv n’est pas un simple mot d’ordre, mais un appel concret à la solidarité. « Chaque franc versé – ne serait-ce que 100 F – finance des fournitures, des réparations ou des bourses. C’est un geste modeste qui forge l’avenir de notre Nation », a-t-il détaillé. Il a aussi invité parents, chefs traditionnels et acteurs locaux à s’impliquer pour éradiquer l’abandon scolaire et promouvoir l’inclusion en zones rurales.

 

 

Un bilan chiffré impressionnant : 550 000 élèves et près de 12 000 enseignants

 

Le Directeur régional de l’Éducation nationale a ensuite présenté un bilan chiffré de son entité, soulignant l’ampleur du défi éducatif à Dosso. La région compte désormais 550 027 élèves, se positionnant comme un bastion éducatif majeur du Niger, répartis comme suit :

  • 2 443 écoles primaires et préscolaires (traditionnelles) et 311 franco-arabes.
  • 288 établissements du 1ᵉʳ et 2ᵉ cycle (enseignement général) et 35 franco-arabes.

Côté encadrement, 9 418 enseignants assurent le primaire et le préscolaire, tandis que 2 550 professionnels couvrent le secondaire, pour un total de 11 968 éducateurs dévoués.

« Ces chiffres témoignent de notre résilience, mais aussi de nos besoins criants en infrastructures et en formation continue », a nuancé le Directeur, appelant à une mobilisation accrue pour garantir une année de qualité.

Le Colonel-Major Bana Alassane préside la rentrée scolaire à Dosso. La région se mobilise pour éradiquer l'abandon scolaire

Dosso : une rentrée synonyme de résilience et d’engagement collectif

 

Alignée sur la vision nationale du Président Abdourahmane Tiani, qui place l’éducation au cœur de la souveraineté, cette rentrée à Dosso infuse un vent d’optimisme. Elle célèbre la solidarité comme remède aux maux structurels. « Un geste pour l’avenir, c’est investir dans notre jeunesse aujourd’hui », a conclu le Gouverneur, sous les applaudissements nourris. Le défi est immense, mais la détermination de Dosso l’est tout autant.

 

Le pari de Dosso pour l’avenir de la Nation

 

En somme, Dosso, avec son demi-million d’élèves, prend le pari d’une éducation souveraine et collective. L’appel aux « 100 F pour la Patrie » n’est pas seulement une collecte de fonds : c’est l’affirmation que l’avenir de la région repose aussi sur l’engagement de tous, des autorités aux chefs de famille.

Le défi est colossal pour maintenir la qualité des enseignements face aux besoins d’infrastructures et de personnel. Néanmoins, la mobilisation observée ce matin témoigne d’une volonté inébranlable. Dosso se positionne comme un modèle de résilience éducative, où chaque geste, même minime, est un investissement direct pour forger les leaders de demain. L’année est lancée : la réussite est désormais une affaire collective.

 

Tahoua : La rentrée académique sous le signe de la solidarité

Tahoua innove pour l’éducation. Le coup d’envoi de l’année académique 2025-2026 a été donné ce mercredi sous un thème mobilisateur : « 100F pour la patrie, un geste pour l’avenir ». Le Gouverneur, Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa, a lancé un appel à la contribution citoyenne pour renforcer l’éducation. Sécurité des écoles et continuité des cours restent les priorités dans cette région frontalière.

 

Tahoua, 15 octobre 2025 – La région de Tahoua a célébré le coup d’envoi de l’année académique 2025-2026 ce mercredi, lors d’une cérémonie empreinte d’espoir et de mobilisation collective. Placée sous le thème évocateur « 100F pour la patrie, un geste pour l’avenir », cette rentrée met l’accent sur la solidarité citoyenne pour soutenir l’éducation, pilier du développement nigérien. Le Gouverneur, Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa, présidait l’événement, qui a réuni acteurs éducatifs et communauté locale autour de cette contribution symbolique mais décisive.

 

Un thème mobilisateur : Chaque franc pour l’éducation

 

Dès les premières heures de la matinée, l’atmosphère était électrique au cœur de Tahoua. Le thème central, « 100F pour la patrie, un geste pour l’avenir », n’est pas qu’un slogan : il s’agit d’une initiative concrète pour inciter chaque citoyen à verser la somme modeste de 100 francs CFA afin de financer des projets éducatifs. Cette mobilisation vise à améliorer les conditions d’apprentissage – des fournitures scolaires aux réparations d’infrastructures – dans un contexte où les défis sécuritaires et climatiques pèsent lourd.

En effet, « Cette rentrée est un appel à l’engagement de tous », a déclaré le Gouverneur Souleymane Amadou Moussa dans son discours inaugural. L’officier des Forces Armées Nigériennes a présidé la cérémonie en présence de responsables régionaux de l’éducation, de syndicats d’enseignants, d’associations de parents d’élèves et de partenaires techniques et financiers. Tous ont salué cette approche inclusive, qui transforme l’éducation en une véritable affaire nationale.

Tahoua : La rentrée académique 2025-2026 lance l'initiative solidaire "100F pour la Patrie". Le Gouverneur appelle à la contribution citoyenne pour financer l'éducation au Niger.

Priorité à la sécurité et à la continuité de l’enseignement

 

Dans un discours poignant, le Colonel-Major a réaffirmé l’engagement des autorités de la Transition à sécuriser les établissements scolaires et à assurer la continuité des cours sur l’ensemble du territoire. « L’éducation est la pierre angulaire du développement futur de la Nation, » a-t-il insisté, saluant les efforts des enseignants malgré les contraintes. Il a aussi exhorté parents, chefs traditionnels et élus locaux à veiller à ce que « chaque enfant retrouve le chemin de l’école », particulièrement dans les zones rurales et sensibles.

Cette emphase sur la sécurité n’est pas anodine : Tahoua, en tant que région frontalière et exposée, a vu plusieurs écoles fermées par le passé. Aujourd’hui, la rentrée marque un retour progressif à la normale, avec des mesures renforcées pour protéger les apprenants et les éducateurs.

Tahoua : La rentrée académique 2025-2026 lance l'initiative solidaire "100F pour la Patrie". Le Gouverneur appelle à la contribution citoyenne pour financer l'éducation au Niger.

Tahoua : une mobilisation collective pour une année réussie

 

La cérémonie n’a pas manqué de dynamisme : échanges animés entre responsables, engagements publics des syndicats pour une meilleure qualité des enseignements, et appels des associations de parents contre l’abandon scolaire.

« Nous militons pour un accès équitable, surtout dans les villages isolés », a affirmé un délégué syndical, soulignant les partenariats avec des bailleurs pour équiper les classes nomades.

Par ailleurs, tous les participants ont réaffirmé leur détermination : faire de cette année une réussite axée sur l’excellence pédagogique, la résilience face aux aléas et l’inclusion des filles. Le Gouverneur a clos l’événement par une distribution symbolique de kits scolaires, sous les applaudissements des élèves, impatients de commencer l’année.

Tahoua : La rentrée académique 2025-2026 lance l'initiative solidaire "100F pour la Patrie". Le Gouverneur appelle à la contribution citoyenne pour financer l'éducation au Niger.

Tahoua : vers un Niger éducatif et solidaire

 

Cette rentrée à Tahoua confirme son rôle dans la dynamique nationale impulsée par le Président Tiani, où l’éducation rime avec souveraineté. Elle insuffle également un esprit de résilience et d’unité. « Chaque petit geste est un investissement pour l’avenir du Niger », résume le slogan, rappelant que la solidarité peut transformer les défis en opportunités.

L’élan citoyen, symbolisé par l’opération « 100F pour la Patrie », fait de cette rentrée un modèle de mobilisation collective. Il témoigne de la détermination des communautés, sous l’égide des autorités de transition, à garantir l’avenir éducatif du pays malgré les menaces sécuritaires et les contraintes économiques.

Pourtant, les acteurs locaux préviennent : la mobilisation ne doit pas s’arrêter aux portes de l’école. La réussite de cette année dépendra de la transparence dans la gestion des fonds collectés et de l’efficacité des mesures de sécurité annoncées. Tahoua, à l’instar des autres régions, participe à cet élan, mais la communauté éducative reste vigilante : le geste citoyen doit impérativement s’accompagner d’une gouvernance exemplaire.

Que cette année scolaire soit celle de l’excellence partagée et de la confiance retrouvée.